"A la forge, mule n'est nul" [Terminé]

Les hauteurs, la grandeur et l'ampleur de tout ce qui inspire froideur et terreur en harmonia : Les montagnes des glaces. Pire, au tréfonds de son sommet et entrailles, telles de champs, se trouve les tristement connues : Grottes aux ossements.
Elles demeurent un mystère à part entière tant bien sur leurs origines que sur leurs utilités pour la majeure partie de la faune locale à part de tanière pour festin de bête. Les tempêtes y font rage, les avalanches semblent monnaie courante et le danger, inhumain, guette chaque être qui s'y aventure trop loin.
On se trouve quelque part, paumé dans ce décor, non loin du secteur où commence à apparaître nombre de trou à même la paroi et profondément encrée dans cette dernière pour en faire une belle tanière pour quelconque être en guerre avec quiconque ose violer... son territoire, bien entendu !

Il se trouve quelque part, paumé dans ce décor, non loin du secteur où commence à apparaître les véritables ennuis et gros soucis qui vont profondément encrée sa vie jusqu'à son dernier souffle de vie à la condition de faire attention et de ne pas être le quiconque qui osera violer... l'un ou l'autre territoire, bien entendu !
De plus, le froid gèle le cerveau de notre ami Gab, si peu qu'il en ait un, qui saute en tout sens pour voyager et se réchauffer au mieux. Malgré sa peau épaisse et sa couche de graisse, il ne peut être aussi bien immunisé du froid qu'une carnivore décharné... non, enfin ils ne sont pas protégé contre mais ils en ont rien à branler, ils sont déjà mort.

Disons plutôt comme des salamandres... non, enfin elles sont des lézards, c'est autre chose encore. Disons alors comme des gros orcs bouffis avec 3 couches de peaux d'animaux sur eau et le bonnet orange fluo qui va avec et les deux lanternes miniatures qui pendouillent aux oreilles. Dans le genre yéti ou sapin, oui oui, on confirme et non pas dans le style lutin car on des trop grosses cuisses pour les collants blancs.
Donc on a un vieillard au milieu de la montagne qui fait l'artiste, enfin le pitre, pour se réchauffer tout en avançant et en bravant le froid. Ce qu'il fait ici ? Du tourisme... comment ça vous n'y croyez pas ? Bah... Vous avez raison mais la raison pour laquelle il a décidé de monter est... est bien trop ridicule pour que je vous la divulgue si tôt, si facilement.

De plus, il se les cailles le pauvre mais il ne semble pas le regretter... un mot de sa part peut être.
- Glaglagla.
Et voilà où on en est... on n’est pas sorti de l'auberge "Au glaçon qui sent bon !" !

Un frisson le parcouru le long de son échine. Qu’est-ce qu’il avait froid… Il peina à ouvrir ses yeux, les cils à moitié gelés. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il n’en savait rien lui-même. On lui avait parlé d’un portail rejoignant Umbra et Harmonia dont il aurait voulu visiter la capitale et voilà qu’il se retrouvait dans ces terrifiantes affreusement froides montagnes. Frigorifié, il trouva tout de même la force d’enrouler sa cape autour de lui après avoir rabaissé un peu plus sa capuche sur son visage. Le cerveau embrumé par son drôle de voyage et réfrigéré par l’atmosphère pesante, il se trouvait dans l’incapacité de réfléchir à quoi que ce soit.

Ses yeux sanguinaires scrutèrent l’horizon à la recherche d’un quelconque chemin mais il n’apercevait malheureusement rien. Poussé par l’énergie du désespoir, il prit la décision de trouver quelque chose ou quelqu’un susceptible de l’aider à rejoindre la capitale de ce monde qu’il ne connaissait en rien. A deux doigts de s’écrouler, les nerfs fatigués et le corps alourdit, quelque chose l’en empêcha.

« Glaglagla. »

Konwen cru voir une espèce de tâche verte qui entamait quelque chose qui se voulait être une danse. Enfin une danse… si c’était vraiment cela, un nain avec une vingtaine de boissons à son actif aurait pu prétendre à la première place du podium. C’était bien sa veine, il n’avait strictement aucune idée d’où il pouvait se trouver et le seul indice qui aurait pu l’aider était une sorte de chaman en transe habitué à ses conditions qui accomplissait un rituel censé apporter la chaleur. Mais qu’importe, si c’était le seul moyen de s’échapper, il ne fallait pas rater l’occasion.

Au fur et à mesure qu’il avançait, ses espérances s’envolaient. Un orc à la pilosité pour le moins développée, de curieuses lunettes venant compléter son visage et surtout… un balai ? Quel saugrenu personnage. C’était donc lui son présumé sauveur ? Mais après tout peut être que cette excentrique créature connaissait le chemin à suivre. Malgré le peu de confiance qu’il lui inspirait, Konwen s’approcha de lui, souriant tant bien que mal en dépit des circonstances.

« Bonjour… messire ? Peut-être pourriez-vous m’aider ? A vrai dire je suis perdu et… si vous connaissez un moyen de rejoindre la capitale je vous en serais extrêment reconnaissant. »

C'est à peine si il entendu le malheureux qui tente de rejoindre des terres plus hospitalière et semble continuer sa danse de plus belle jusqu'à soudainement s'arrêter tel un golem inactif pour ensuite lentement tourner la tête vers lui dans le calme et la sérénité tandis que des rafales de flocons viennent s'écraser sur son museau. Avec grande délicatesse il écarte ses lèvres gelées, l'une de l'autre, pour laisser échapper une réponse ayant autant de douceur ou... presque...
- Waaaaaaaaaaaaaa !! Fantôme d'elfe dans les montagnes !! Aux abris !!

L'imbécile ! Il croit voir un esprit venu le dépouiller, le torturer, le voler, l'étriper et toute les choses que l'on pourrait faire à une mule. Il veut piquer un sprint en direction d'une grotte a portée de vue mais la violence du départ fit glisser sa sandale sur une plaque de verglas avant de le se faire fracasser le bas de la mâchoire au sol. Mais vif et énergétique, malgré son âge, ce n'est pas sage, il se relève en moins de deux et cours en direction de l'abri en visuel.

C'est ainsi qu'il entame une course vers ce dernier... en ayant empoignée Konwen par le col et l'entraînant avec lui alors qu'il y voit un menaçant spectre venu le dévorer ! De l'inconscience dans l'inconscience ou bien à t-il un minimum de conscience ? "L'apparition" semble assez mal au point et éprouvée par son voyage, ce qui rend facile le "transport" vu qu'il se débat peu. La destination est un abri, loin du vacarme des vagues de glace et froid pénétrant, qui semble fort enclin pour se reposer et un peu se réchauffer.
Ne faisant point attention aux éventuelles menaces de l'âme mort-vivante qu'il trimballe presque sur ses épaules, avec quelques difficultés, il arrive finalement dans la grotte avant de le laisser tomber à l'entrée et de continuer sa course en hurlant.

Il le fit jusqu'à atteindre une des parois de la grotte et s'accroche a la paroi comme le ferait un insecte sur du sirop, comme un nain le ferait avec un tonneau de bière, et s'y colle en frottant sa barbe contre la pierre qui s'en va faire tomber les flocons blancs qui s'y sont incruster tout en lui permettant de reprendre peu à peu ses esprits.

L’avait-il entendu ? Il continuait sa danse ridicule et Konwen soupira, désespéré. Soudain l’étrange créature verte aux longs poils s’immobilisa. Puis il tourna sa tête vers lui d’une façon plutôt effrayante… Oui, il en aurait presque eu un frisson si son corps était encore capable d’éprouver cela. Et pourtant…

« Waaaaaaaaaaaa !! Fantôme d'elfe dans les montagnes !! Aux abris !! »

Konwen sursauta lorsqu’il se mit à hurler pour finalement prendre la poudre d’escampette. Un elfe ? Lui ? Visiblement ses lunettes ne devaient pas lui servir à grand-chose. Quelle ironie… il avait faillit ressentir un brin de peur pour ce saugrenu balayeur et voilà que c’était lui qui s’enfuyait. Enfin s’enfuyait… il n’alla pas bien loin puisque ses chaussures -soit dit en passant, très peu adaptées à ce climat- glissèrent et qu’il tomba. Le visage du pauvre homme rencontra le sol dans un bruyant fracassement.

Konwen observait la scène sans rien pouvoir faire. Le corps complètement incapable d’exécuter le moindre mouvement, il espérait cependant que l’orc maladroit finisse par se rendre compte qu’il était inoffensif. Hélas, l’étrange énergumène était déjà debout et tandis que l’homme glaçon pensait qu’il allait s’enfuir à nouveau, la créature hyperactive l’agrippa.

Konwen n’eut que la force de serrer sa précieuse épée, se laissant traîner tel un vulgaire repas. Etait-il une espèce de primitif qui mangeait les pauvres égarés de cette effroyable montagne ? Etait-ce la fin pour lui qui ne trouvait pas la force de se débattre ? Malgré l’arme pour le moins originale de son agresseur, Konwen ferma les yeux, persuadé qu’il l’assommerait avant de le faire bouillir… Pourtant l’homme aussi discret qu’un éléphant sembla reprendre sa fuite, fuite stoppée par une malheureuse rencontre avec une paroi gelée.

« Si tous ceux qui portaient la barbe étaient des sages, les chèvres seraient des prophètes. »

Se prit-il à murmurer. Le vieux fou n’était-il pas l’incarnation parfaite de cette phrase qu’il avait entendu un jour ? Il ne savait pas s’il devait rire ou pleurer. A vrai dire Konwen effectuait un mélange des deux. Ses lèvres gercées exécutaient ce qui devait être un sourire mais ressemblait plus à une grimace tandis que ses yeux harcelés par le froids laissaient échapper des larmes gelées.

Exaspéré et fatigué, Konwen se dirigea tout de même vers l’orc aussi futé qu’un…orc ? Il l’aida à se décoller de la frigorifiante paroi où il s’était agglutiné. Puis prit sur lui pour rester le plus poli possible malgré la situation.

« Merci de m’avoir emmené jusqu’ici brave homme. »

*C’est déjà un début, malgré la brusque façon dont il m’a trimballé jusqu’ici…*

« Je ne vous veux aucunement du mal et si cela peut vous rassurer, je ne suis pas un elfe. Maintenant si vous pouviez tâcher de m’aider, je vous en serais reconnaissant comme dit plus tôt… »

Les traces de pas éraflait mélancoliquement le sol épais, enneigé. Comme blessé, l'animal trainait ses postérieurs. Elle ne savait plus tellement ou aller, ses traces allaient dans tous les sens. Ainsi allait la vie, tel un flocon de neige. Vous apparaissez un faible instant puis disparaissez. Vous cherchez un endroit dont il paraît qu'il n'existe pas. On dit que l'on pourrait marcher jusqu'au bout du monde sans jamais le trouver. Quel que soit la distance que l'on parcourrait, il serait plus loin, encore plus loin. Et pourtant, je continuerais de le chercher.
Jolene s'arrêtait un moment. Le vent caressait et évacuait la sueur de sa lourde crinière, allégeant le corps de daim qu'elle tenait dans sa gueule. Levant sa tête, Elle voulait savoir en combien temps elle arriverait à une grotte, un abri pour s'isoler.
« C'était comme si une voix intérieur me disais: Cherche le, bat toi pour lui. »

bien évidemment, sa masse importante supportait tous les inconvénients de la montagne. Le vent lui apportait de délicieux messages, lui donnant de temps à autre l'espoir d'une rencontre ou de proies alléchantes.
Ses oreilles pivotèrent violemment contre ce vent. Il était temps pour elle de se remettre péniblement en marche, la tempête agitait les flocons avec une violence indésirable. On l'avouera, un Cormyr n'apprécie pas tellement la solitude. Et encore moins lorsque celle-ci s'impose lourdement, accompagnée du silence. Les seuls bruits qui régnaient sur ce bas monde était les craquelures de la neige lorsque les coussinets de Jolene se posait délicatement dessus et le hurlement du vent.
La tempête faisait rage, un soleil à faire bronzer une poule en chaleur se présentait, faisant apercevoir un halo de fumée sur le cou et le dos de Jo". Sa puissante musculature s'efforçait de s'activer histoire qu'elle ne s'endorme pas dans cet endroit lugubre.

Bientôt arrivée à son repaire, Jolene se sentait quelque peut... surprise. Des traces de pas humains s'étaient dirigés vers la grotte aux ossements. Voyez la situation, tel un toutou avec un os dans sa gueule, celle-ci remuait sa queue de droite à gauche. Elle avait enfin de la compagnie!
Faisant un bon gros saut de cinq mètres de haut, elle se précipitait vers la grotte lorsqu'un cri déchirant la prit au dépourvue, la faisant vite reculer de quelques pas.

" Oh oh oh... joyeux Noël nous avons de la compagnie! Excusez cette modeste demeure qui ne comporte ni poêlons ni branchages..."

devant la tanière, elle abaissa sa tête histoire d'avoir une meilleure vue sur les deux nouveaux visiteurs. Un petit orc ... armé d'un balais et un petit homme d'une épée, normal.
Sans crier gare, elle s'abaissa, ses poils d'oreilles éraflaient le plafond, ses pattes écrasait les ossements usés dans des bruits sourds et vide. En s'avançant légèrement vers les inconnus, elle déposa le daim encore frais de sa chasse. Puis s'ébroua largement avant de les regarder avec un air de saint Bernard dépité.

" Maintenant, veuillez m'expliquer en quoi consiste votre venue sans quoi je vous fais bouffer de la neige par les trous de nez et vous aide à la faire descendre par votre c..."

sa sueur réchauffait paisiblement la grotte. Sans attendre sans doute les futures réactions, elle se couchait et commençait à laver ses pattes mouchetés de sang.

Konwen l'aida à se dégager de cette impasse, cul de la grotte aux senteurs bien plus accomodantes que les siennes, et réitéra sa demande. Gab eu presque l'envie de l'envoyer référer à sa secrétaire... si tant bien en avait-il eu une.
- Tu parles comme une elfe... mais alors tu es *enfonce son doigt dans joue de Kon et le retire aussi sec* Vivant ! He is alive !
Fit-il avant de bondir en arrière et allez de gauche à droit en voyant son poing dans le vent. Il fait frais et froid mais sec et légèrement plus "chaud" qu'au dehors et tout ceci pour améliorer les conditions énergétiques de notre ami.

- Mais... aide ? Il faut me le redire avec des mots... des mots plus... plus orcs !
Donc des mots plus stupides, primitifs, expressifs et abruptes telles brutes tutoyant tout inconnu comme un ami fidèle ou la pire des crapules sur de longue date. Mais alors que la conversation pouvait enfin "débuter", un énorme animal apparaît a l'entrée de la grotte. Sa voix, faisant trembler les parois, leur souhaite la bienvenue.
Mais ses intentions sont aussi amicales qu'est intimidante son apparence et c'est déjà le drame... A peine a t-elle commencée à lécher ses pattes pour les laver du sang dessus, Gabdul a déjà sorti son balai avant d'estoquer cette dernière d'un coup fort précis !

Quel coup ? Un coup perçant, direct, qui fini dans le nez de cette dernière... enfonçant les poils de brosse du balai dans ses naseaux avant de soudainement retirer ce dernier et bondir en arrière et surtout derrière l'homme glaçon aux bottes pointes de fer.
- Désolé !... et bonjour ! Le comme un elfe va parler pour nous !
Fit-il sur un ton assez habile... pour changer, on vas dire. Voilà ce qui se passe quand les actes prennent le pas sur la raison. Le temps que les paroles pacifiques de Jol atteigne le cerveau de la "mule", son corps avait déjà donné une réponse instinctive mais claire de méfiance. Il faut aussi dire qu'avec une telle apparence, le bonhomme vert n'a qu'a moitié tord mais a t-il fait entorse à la règle des orcs pour "Savoir dire bonjour comme il se doit" ?

« Tu parles comme une elfe... mais alors tu es…vivant ! »

Dit l’orc après lui avoir enfoncé son doigt fort désagréablement dans sa joue congelée. Vivant peut être, mais toujours aussi actif qu’un arbre enraciné. Et c’était reparti, voilà qu’il se pavanait à nouveau en effectuant des acrobaties censées lui apporter une infime chaleur.

« Mais... aide ? Il faut me le redire avec des mots... des mots plus... plus orcs ! »

Konwen soupira. Lui qui s’essayait à ressembler à un noble depuis sa plus tendre enfance devait communiquer à l’aide de phrases abruptes. Tout cela pour se faire comprendre d’un énergumène à l’énergie débordante qui ne pourrait même peut être pas l’aider. Il grimaça mais saisit la seule occasion de se faire comprendre.

« Moi… enchanté vous. Moi… cherche aide pour sortir d’ici. Aller… »

Déjà qu’il se sentait affreusement stupide, à peine allait-il enfin pouvoir disons communiquer qu’une gigantesque créature fit son apparition dans la grotte. Konwen n’aurait su la décrire, il n’avait jamais vu une telle… chose ? Chose d’ailleurs qui n’avait pas l’air du tout commode.

« Maintenant, veuillez m'expliquer en quoi consiste votre venue sans quoi je vous fais bouffer de la neige par les trous de nez et vous aide à la faire descendre par votre ... »

Passons la suite. Le fait était que cet endroit semblait être son repaire et qu’ils la dérangeaient visiblement. Si celle-ci venait à s’énerver, qu’adviendrait-il des deux compagnons forcés ? Konwen était dans l’incapacité d’exécuter le moindre geste et ne comptait aucunement sur l’aide de son…

Trop tard. Apparemment il était encore plus stupide que le manche à balai dont il se servit pour attaquer pitoyablement la maîtresse du domaine.

*User de la diplomatie, dans toute circonstance, bon sang…*

A vrai dire même s’il avait été au meilleur de sa forme, Konwen de se serait pas risquer de se frotter à la créature visiblement de mauvais poil. Et pour enfoncer le clou, l’orc qui fut téméraire un bref instant courra se réfugier derrière son dos.

« Désolé !... et bonjour ! Le comme un elfe va parler pour nous ! »

*Ben voyons… Son courage atteint vite ses limites à celui-là…*

Malgré l’incroyable envie qu’il eu de régler son compte à l’orc apparemment dénué d’une quelconque intelligence, Konwen prit le courage de se lever et de faire face à l’effroyable créature qui effectuait sa toilette sanguinaire. Il posa ses yeux tout aussi rouges sur elle puis se voulant un minimum agréable, il ébaucha ce qui se voulait être un sourire.

« Navré cher hôte de ces lieux. A vrai dire mon… compagnon n’a pas appris les bonnes manières comme vous pouvez vous en rendre compte. Nous sommes de simples voyageurs égarés et comme vous pouvez le constater, nous sommes absolument inoffensifs. Si vous aviez l’amabilité de nous conduire à la capitale de ce monde, vous remplieriez nos cœurs congelés de joie ! »

Voilà, il avait fait son travail d’homme sympathique ne cherchant que la simple discussion. Espérons pour lui et son balayeur agressif que la créature réagirait d’une façon tout aussi polie.

Un petit coups de lange pas ci, un petit coups de langue par là, on change sa patte, on recommence à lécher pour évacuer le sang et faire circuler le sien comme un massage.
Tantôt lever sa tête pour voir si... tien, un balais dans le nez? Curieux comme méthode de reconnaissance. Jo » n'eut comme réponse qu'un simple soufflement. Suivit d'un revers de patte disgracieux. Le balais lui avait chatouiller les narines. Quelle politesse! Cela dit... il se cachait derrière l'autre homme... signe qu'il regrettait son geste malgré tout.
*« à ce moment, je me demandais bien quel goût aurait pu avoir un Orc... peut être un arrière goût de fromage qui sait? »*

elle stoppa sa toilette, fusionnant son regard de braise avec celui de l'homme qui se situait devant elle.
« pour sur, je connais le chemin pour aller à Umbra. J'en viens. Mais jamais vous ne pourriez y aller avant une ou deux heures, la tempête à son paroxysme coléreux est mortel. Rester ici, reposez vous en attendant qu'elle ne se calme et prenez des forces, sans quoi vous périrez. »

en se levant discrètement, elle choppa le daim mort et leur jeta au nez. Ce devait être comestible pour eux non? Sinon, les crânes feront l'affaire. Le seul problème, c'est que, étant hommes, ils devaient certainement manger cet animal avec un peu de feu... oui bon, je suis d'accord, je ressemble de prêt à un dragon, mais je ne créer pas de feu!

«  EH les gars! Faut pas rêver hein... je ne suis pas une pyrokinésique moi! Nion maiiis... débrouillez vous! »

et dans un « hic » retentissant, la bedaine bien remplie, elle se mit en position de chien de fusille. A neige tombait sur son derrière, remuant des poils dans tous les sens, évacuant la chaleur hospitalière des lieux. « hic! »

« humm... on devrait s'enfoncer un peu plus dans la grotte je suppose.. « hic ». je me gèle les fesses! »

sur ces mots et sans trainer, elle se releva et suivit les traces de pas éventuels su le sol. Elle observa le sol, bizarrement, les traces était encore fraîches. Mais pour le moment, la cohabitation d'autres animaux ne l'insupportait pas tant que son royale postérieur n'était pas mit sous le froid de la tempête. Jetant un regard aux deux autres, elle leur fit un signe... de la patte pour les inciter à venir un peu plus au chaud. Au moins, ils pourraient converser plus tranquillement...

Se cacher derrière son compagnon forcé était, dans le fond, tout sauf de la couardise. En effet, c’est la l’une des seules preuves d’intelligence Orque dont-ils font preuves les bougres. Se servir d’un allié comme d’un bouclier… c’est salaud mais faut reconnaître que ça marche !
Au plus ils parlaient tout deux, au plus se frottait le crâne comme si une atroce migraine grandissait. Cependant il aimait le franc parler du grand animal mais les évènements semblent lui sortir par les trous de nez. Nous la nommerons affectueusement : Incompréhension à cause d’un QI de poule.

Soudain elle proposa de la viande crue, pas de problème pour bonhomme vert. Et puis c'est mieux cuit, et puis le fait de perdre du terrain ainsi que la seule sortie est navrant, et puis il pige presque rien à ce qu'ils peuvent se dire, et puis il aime pas ça, et puis son nez le gratte, et puis... Point critique atteint.
Il se gratte férocement le nez avant de bondir devant la cormyr en pointant son balai avec un regard de défiance. Il est prêt a dire quelque chose de terrible et va sans doute le regretter ! C'est avec toute sa colère qu'il hurle.
- Je n'ai pas un gout de fromage !!!

J'y crois pas... il aurait pu avoir plus de classe au moins, dire quelque chose de profond mais non. Monsieur préfère dire qu'il n'a pas un gout de fromage mais de carcasse de rator mort vivant vieille de 2 décennies.
Le voilà qu'il part dans les méandres de la grotte, sans peur au ventre mais juste un creux, et s'aventure dans cet abîme sans sourcilier mais à peine a t-il fait 15 mètres et disparaît au fond, on entend un bruit dur puis quelque chose qui résonne, suivi par le retour héroïque de notre ami explorateur.
- Bobo la tête, cul d'sac.

Génial... parti en anti-héros, il revient bredouille avec un bruit d'écho intérieur qui fait peur. A t-il vraiment la tête vide ou bien a t-il perdu son bien le plus précieux, a peu de chose près, sur le sol alors qu'il à glissé par une oreille et se faire écraser par son gros orteil ?
Cela lui importe peu car il est de retour au point de départ et jette un regard au grand animal... puis a l'être frigorifié... puis au daim mort... puis au grand animal... puis au daim mort... puis a l'asticot de givre qui se glisse non loin... puis a son gros orteil... puis a un petit truc écrasé et sous ce dernier... puis relève la tête et dit.
- Je me nomme Gabdul...

Il en a mit du temps mais c'est à peine croyable... il est le premier a avoir eu la politesse de se présenter lui et son illustre nom. De toutes les maladresses qu'il a fait, cela sors du lot et peut fort être la pire source de représaille pour lui.

L’impressionnante créature le regarda dans les yeux. Et contre toute attente, répondit sans aucune agressivité.

« Pour sûr, je connais le chemin pour allé à Umbra. J'en viens. Mais jamais vous ne pourriez y aller avant une ou deux heures, la tempête à son paroxysme coléreux est mortel. Restez ici, reposez vous en attendant qu'elle ne se calme et prenez des forces, sans quoi vous périrez. »

Au moins, elle connaissait le chemin, ce qui enchanta Konwen qui ébaucha enfin un franc sourire. Un sourire qui se transforma bien vite en grimace lorsque la cormyr leur jeta sa proie… Etaient-ils censés manger cela pour lui faire plaisir ? Et cru en plus de cela ? C’était à n’y rien comprendre.

*Elle nous agresse, nous menace de nous faire nettoyer la neige avec nos bouches et nous propose maintenant son repas comme si de rien n’était ? *

« Eh les gars! Faut pas rêver hein... je ne suis pas une pyrokinésique moi! Nion maiiis... débrouillez-vous! »

Elle avait l’air bien moins terrifiante qu’à première vue mais la généreuse offre de son repas ne l’enchantait guère. Konwen exécuta une jolie révérence puis se rassit à nouveau contre une paroi, bien plus calme qu’avant et un peu moins frigorifié.

« Navré mais malheureusement j’ai mangé il n’y a pas très longtemps, aussi je m’excuse de devoir refuser votre repas qui m’a l’air pour le moins succulent. »

Konwen pria pour que son ventre criant famine ne le trahisse pas. Et alors qu’il allait entamer une nouvelle phrase, l’orc qui avait jusqu’ici été silencieux refit des siennes, bondissant à nouveau devant la gigantesque créature.

« Je n'ai pas un gout de fromage !!! »

L’homme qui se tuait à être poli poussa un soupir. Son compagnon aux lunettes qui servaient plus à le rendre ridicule qu’intelligent enchaînait décidément stupidité sur stupidité. Celui-ci s’enfuit d’ailleurs aussitôt vers le fond de la grotte mais un son qui retentit dans toute la grotte leur averti qui l’antre n’était pas si grande que cela. Il revint, l’air un peu moins sur les nerfs qu’auparavant et à la grande surprise de notre Konwen exaspéré, celui-ci dit une phrase accordée à la situation.

« Je me nomme Gabdul... »

« Pour ma part je suis Konwen, simple voyageur perdu dans ces montagnes. »

Il sourit à ses deux compagnons de fortune, regarda la créature en attente de son nom puis reprit la parole.

« Nous sommes sûrement tous très fatigués et donc nos nerfs sont à vifs. Nous devrions prendre un peu de repos et ensuite vous auriez peut-être la gentillesse de nous conduire à la capitale ? »

Exténué, Konwen se renfrogna un peu plus sur lui-même, rabattit sa cape autour de lui et regarda ses drôles de compagnons… Bien qu’il aurait préféré dormir dans une chambre luxueuse, la cohabitation avec ces curieuses personnes était tout de même assez drôle.

Cul de sac, sac à main, bout en train... oui, la caverne osseuse finissait comme cela. Avec un peu de fourrures éparpillées sur le sol et quelques silexs trainant par ci par là. La présentation se faisait rapide... et même si Jo" avait l'esprit ailleurs... sur une boule de fer au sol, elle avait bien comprit qu'il y avait un orc et un humain à ses cotés....
Une balle... jouer... jouer...La tête penchée sur la droite, son panache commençait à se balayer de droite à gauche puis de plus en plus vite, elle vint fouetter l'air en manquant de décapiter les deux pauvres créatures derrière elle.

«  la balle.. lababala... labbaballe....labaaaaaaaaaaaaaalllleeee!!!!... »

elle prit le gros boulet qui n'était en fait qu'un reste d'un fléau d'arme, le prenait dans sa large gueule, tournait au devant des deux hommes et le posa à leurs pied de façon singulière.

«  ahhhh non hein! Toi pas dormir hein! Toi prendre la boule et la lancer! Toi jouer! Toi lancer la boule!... »

La queue frétillante et la bave qui dégoulinait le long de sa mâchoire se poursuivait divinement le long de son humble poitrine, la langue frôlant le sol jonché de cadavre.
Ingénieusement, elle s'était positionné juste devant l'entrée, de façon à aller chercher la balle dehors, le buste bien plongé, les pattes arrières levées, elle attendait que cela se passe...
pas grand chose. Frustrée par le temps qu'ils mettaient à lancer cette baballe, elle se redressa se toute sa hauteur, ne comprenant pas le pourquoi du comment, et lança, non pas un jappement ni même un aboiement, mais un rugissement qui fit tomber deux stalactites à l'entrée de la caverne.

« Oups! L'entrée était bloquée... tant pis, je m'occuperais de cela plus tard... dois je m'énerver ou bien ... »

elle se remit le buste incliné, le cul levé... exception, elle avait montré ses crocs et commençait à grogner, l'impatience la prenait de cours, et même si sa petite partie de chasse qu'il y avait eue auparavant l'avait ravie, elle ne refuserait en rien une bonne partie de baballe.
En attendant, dehors, la tempête continuait à chanter de doux requiems, à se battre contre la neige et parfois, l'on pouvais sentir de faibles bourrasque s'engouffrer dans la caverne.

L'orc se décida et ramasse le boulet de fléau dégoulinant de bave en faisant un clin d'œil à Konwen pour lui épargner la tâche mais au lieu de le lancer, il se dirige vers ce dernier et lui chuchote quelque chose à l'oreille.
Chuchotement :

Spoiler:

Dit-il en farfouillant son sac et glisser une pomme dans sa main avant d'afficher un large sourire et finalement se retourner vers la géante. L'adrénaline et le repos permettront, sans doute, à Konwen une petite course et le ton de l'orc pue la conviction. A croire qu'il sait ce qu'il fait mais... vu tout les préliminaires, on en doute A Peine !
Il détend le bras en arrière assez lentement, se penchant presque jusqu'au sol, avant de se tendre et de lancer le projectile à bras rouler au dessus des 2 épieux de pierres.

A peine parti, la cormyr parti aussi sec à la poursuite de cette dernière vu que c'est ce qu'elle a demandé depuis tout ce temps. Dès que l'entrée de la grotte fut dégagée, Gabdul se mit à courir et sorti au dehors en bravant la furie des éléments. Mais au lieu de partir en ligne droite à la poursuite de Jol, il prit directement un crochet à droite et gravi un peu plus la falaise a pente douce pour pouvoir trouver une autre grotte. Sans se retourner et en espérant que tout se passe bien pour Kon, il grimpe aussi vite qu'il le put malgré les rafales de vents. Sandales, ongles et crocs dehors, tout était bon pour monter et pu se hisser un niveau plus haut au dessus de la tanière de la Bête et s'engouffre en vitesse dans une seconde grotte en espérant avoir été discret.

Il regarde aux alentours et fouille le sol du regard avant de s'exclamer. Il a trouvé ce qu'il cherche : Une pyrite. En effet, deux silex sont incapables d'allumer un feu. En revanche, un silex et une pyrite le peuvent mais sans bois pour le feu, pas de viande cuite. Peut-être trouvera t-il quelque chose au fond de la grotte mais à peine eu t-il le temps de faire attention qu'une odeur retiens son attention et empeste dans toute la grotte. Il se lève et reconnait l'odeur d'une redoutable créature !? Mais qu'est ce donc !?
- C'est l'odeur d'une...
D'une guivre !? D'une dragonne ?! Ou bien pire ! D'une Trollesse adulte en rut !?
- D'une chèvre !!

Une bombe! Les postérieurs lancés à la poursuite de la boule, Jolene devançait bien vite la balle, mais voulant se défouler d'avantage, elle le poussa au dehors de la grotte, la chargeant avec ses pattes avant, jouant tantôt avec au foot, tantôt à la mordiller... les yeux roulant dans leurs orbites, pleurant presque de plaisir, sa baballe était mâchouillée de tous les côtés. Elle avait tellement été mordue que l'empreinte du bout de ses crocs l'avait totalement déformée. Elle se coucha dans la neige sans sentir les deux hommes passer à coté d'elle, dans l'extase même du moment, tout pouvait se passer sous son nez sans qu'elle s'en soucie.
Il était tellement rare que quelqu'un lui lance une balle...

au bout d'un long moment, un craquement se répercutait dans un puissant echo qui raisonnait en quatre canons. Jolene s'étouffa avec son fléau, elle du tousser à maintes reprise et régurgiter une boule de poil avec son fléau pour éviter l'étouffement. Une fois son tapage finit, elle scrutait les traitres cristaux de glaces tomber, et bien au delà, vit une forme spectrale bouger. En suivant la forme du regard, Jo » pu apercevoir une lanterne... son sang ne fit qu'un tour dans sa tête, ses poils et sa babouine se dressèrent immédiatement, ses griffes et crocs mis à nu offraient une vue magnifique, ces armes redoutables étaient d'une blancheur rare. Son regard se fonçait, et comme si rien n'était, sa queue continuait à battre le rythme contre la neige, un simple avertissement pour se pas qu'il s'approche trop prêt de la grotte qui était son domaine.

C'est alors que l'ombre se tourna vers elle, et abattait ce qui semblait être deux considérables serpes. Et pour bien montrer sa force, Jolene se releva de toute sa hauteur. Ses poils lui donnait un volume bien plus important. Pas intimidé du tout mais quand même méfiant, le Tenolak

Spoiler:

tournait autours de notre bête en faisant circuler ses armes massives de part et d'autres autours de lui comme un hélicoptère. Jolene ne s'arrêtait pas de grogner. Les hommes qu'elle croyait dans la cavernes serait un minimum protégés.

Grossière erreur de leur part de n'être pas resté à l'endroit ou Jolene résidait, mais nous ne pouvons pas les blâmer, les sept mètres de Jolene était vraiment un problème et même une importante angoisse pour les aventuriers qu'elle croisait.
Il n'y avait plus le moindres doute, L'ombre avait comprit le signale de Jo » et sans laisser de traces, elle circulait vers le monticule de glace qui s'était créé à coté de la grotte de Jo ». Et comme si quelque chose de plus intéressant se passait en haut, le Tenolak fit apparaître une sorte de sourire pervers à Jolene avant de montrer en ricanant vers la plate forme du haut.

N'ayant plus rien à craindre, Jolene s'efforçait de creuser pour enterrer son jouet pour le retrouver plus tard, un Tenamak rodait et il fallait faire attention à ce qu'il ne fasse pas de mal à ses ôtes. En suivant son précédant chemin, elle retournait vers sa grotte, mais au moment de rentrer à l'intérieur, une sensation l'étrange l'envahissait...

La chèvre était sorti de l'ombre et ronge un os... aussi étrange que Gabdul lui même, cette tête de mule qui semble effrayé ou bien surpris par ce fait. Une fois a leur hauteur alors que l'orc demeure immobile, malgré les sages paroles de son "ami", il baisse lentement la tête et tapote sur la tête de l'animal avec une grimace a faire peur à un Tenolak.
- Elle... ici ? Elle est pas seule a mon avis... faut trouver le reste et on aura le butin digne d'une Forge !
- Pas si vite ! Bande de !

Une silhouette sors du long tunnel de ténèbres. Des habits de paysan, un chapeau de paysan, un accent de paysan, une chèvre de paysan, pas de doute c'est-
- Le fantôme de la caverne de la chèvre a la pierre qui brille sur le sol !
- La ferme ! Voleur de chèvre ! Vous aurez pas Gertrude ! Et puis je... Monstre ! Monstre !
Hurle t-il en s'enfuyant, la chèvre entre ses mains. La scène s'est assez vite déroulée et l'humain semble impossible a résonné du début à la fin alors que le voilà déjà retourner au fond de cette sombre grotte qui semble tourner vers la gauche pour plus profondément allez sous la montagne. Mais alors que l'orc se gratte le crâne, il sens une présence derrière lui mais il en a mit du temps.

Konwen en décalage, légèrement sur sa droite par rapport a lui, n'est plus dans son champ visuel à cause des avancées du dialogue et se retourne lentement pour voir un monstre se dresser devant lui de toute sa taille devant l'entrée de la grotte. Sans regarder son compagnon d'arme, il dit calmement.
- On s'occupe de l'humain après... ceci est un... un... on fait le mort pour qu'il nous ignore ? Fit-il en souriant naïvement. J'sais plus quoi mais son coeur est le point faible... je te fais une ouverture... tache de pas rater ton coup !
Dit-il avant de retirer une de ses sandales et la lancer sur la tronche de la créature qui hérisse ses poils en levant les faux qui lui servent de pattes avant. L'orc est vieux mais ses années passées comme apprenti forgeron lui on fait croisé nombre d'aventurier qui contaient leurs récits pendant que le maître de la forge réparait leurs armes, bande de flemmards.

Une stratégie simple, une confiance aveugle, une méthode pour attirer l'attention totalement ridicule, c'est bien le style à Gabdul qui cours en direction de l'ennemi qui ne s'attend pas à ce qu'un adversaire daigne se frotter a lui avec leurs petites tailles. Il écrase ses deux faux sur la trajectoire frontalière de Gab qui dévie sur la droite du monstre en sortant son balai. Juste arrivé a sa hauteur, il saute et donne un coup de manche a balai dans l'organe, ou siège les émotions, de l'animal tel une lance prête a embrocher le coeur ! Afin de devenir le Capitaine du Hollandais volant... désolé, c'est pas l'bon film.

Donc embrocher le boum-boum a coup de manche a balai... échec de tentative pour empaler ce dernier mais donne un bon choc au monstre qui s'énerve et focalise son attention et rage meurtrière sur le bonhomme vert qui gesticule et tente de prendre du recule mais se fait entailler par 2 fois au bras et une fois au torse à cause d'un manque de souplesse dans les mouvements et de clairvoyance, il ne va pas tenir indéfiniment !

« Elle... ici ? Elle est pas seule a mon avis... faut trouver le reste et on aura le butin digne d'une Forge ! »

Mais qu’est-ce qu’il racontait encore ? S’improvisait-il marchand de chèvres ? Après tout Konwen se dit qu’il en était malheureusement capable. Et alors qu’il poussait un nouveau soupir, essayant de se réchauffer comme il le pouvait, un paysan surgit du fond de la grotte.

« Le fantôme de la caverne de la chèvre a la pierre qui brille sur le sol ! »

A ce moment là, Konwen aurait bien assommé son compagnon désespérant. Mais une vive réponse du berger des montagnes –allez d’ailleurs savoir ce qu’il fichait là- l’en empêcha.

« La ferme ! Voleur de chèvre ! Vous aurez pas Gertrude ! Et puis je... Monstre ! Monstre ! »

Gertrude ? Est-ce qu’il avait vraiment appelé sa chèvre Gertrude ? Décidément, cette journée était forte en rencontres pour le moins bizarroïdes. Monstre… c’était une façon de voir l’orc oui. Mais déjà il s’enfuyait, avoir peur de Gabdul tout de même, il fallait le faire.

Une fois encore, l’orc exécuta sa façon dramatique de tourner la tête. Konwen suivit son regard et écarquilla les yeux. Quelle affreuse créature ! Encore bien plus que la cormyr. D’ailleurs il eu une pensée pour elle, malgré ses aspects effrayants, il espérait tout de même qu’il ne lui était rien arrivé.

Mais de sages paroles, ou pas, de l’orc le sortit de ses pensées. Faire le mort ? Konwen était persuadé que cee monstre lanternes mangerait sans problème ce qu’il croyait être des cadavres. Mais de toute façon l’homme aux phrases paradoxales s’était déjà élancé. Ne venait-il pas de dire qu’il fallait feindre la mort ? Quel abruti… Il pensait vraiment pouvoir faire du mal avec son stupide balai ? Et en plus il comptait sur lui pour assurer la suite… Décidément, Konwen n’était pas au bout de ses peines.

Le balayeur vert s’était évidemment fait entailler par l’immonde créature. Konwen soupira et lança son trognon de pomme sur celui-ci.

« Idiot ! »

Puis malgré le froid qui faisait manquer d’agilité à ses gestes, Konwen s’élança vers le monstre et dans un ultime effort, préféra viser l’œil que le cœur. Le temps que leur agresseur se torde de douleur, il attrapa l’amateur de chèvres par le bras –tant pis pour ses blessures, il faut souffrir pour survivre !- et l’emmena en courant au fond de la grotte.

Un rugissement terrifiant lui glaça le sang et alors qu’il courait, courait, il aperçu ce qui semblait être un feu. Et autour de celui-ci, le paysan qui s’était enfui ainsi que bon nombre de chèvres. Paysan qui ne tarda d’ailleurs pas à leur pester une nouvelle fois dessus.

« V… vous avez attiré le Tenolak ? Mais ! Mais vous voulez nous tuer ? Abrutis ! Monstres !! »

Konwen prit la parole pour tenter de le résonner.

« Premièrement, votre Teno quelque chose n’est pas là par notre faute. Deuxièmement, l’abruti est cette chose verte qui perd son sang et troisièmement ce n’est en aucun cas le moment de nous énerver. »

Konwen baissa les yeux. Devait-il le faire ? Pour lui… Non, hors de question ! Il arracha soudain un morceau de la chemise du paysan qu’une chèvre était d’ailleurs en train de mastiquer puis s’affaira à faire un bandage de fortune à l’orc malgré ses piètres connaissances dans ce domaine.

Et maintenant ? Konwen scrutait l’arrivée de la créature qui ne tarderait sûrement pas. Etait-ce la fin pour eux ? Trouveraient-ils un moyen de s’échapper ? Quelqu’un viendrait-il les sauver ?
Ainsi débute ou s’achève l’histoire d’un humain dépité par les évenements, d’un orc ayant le même QI que son balai et d’un homme à chèvres rageux.

Arrivé au cul de sac, et surtout n'y voyant personne, Jolene s'effondra un instant. Sa masse frappa le sol avec toute la mauvaise foi qu'elle pouvait avoir. Ils s'étaient échappés les rustres , les polissons, les humains!
En commençant à verser quelques larmes à cause de la solitude qui la compressait naturellement, sa robe dorée fut mouchetée un court moment. En effet, elle se rappela tout à coups qu'un Tenemak, étant dans les parages, avait foncé vers la coline, vers l'ancien berger de chèvres angoras. Elle même gardienne de ces illustres lieux puisqu'il s'agissait de son voisinage.
Sans doute l'âme perdue avait elle sentie la présence des deux aventuriers et donc les avais pris en chasse, et eux, sans armes, sans défenses allaient faire prendre au piège tels de stupides poissons.
Elle se dressa tout à coups, la face musclé, frétillante et étonnamment canine, crocs et gencives dénudés, elle se donnait un minimum de courage pour tuer un adversaire potentiellement dangereux pour elle.

Un coups de fouet retentit, sa queue avait retentit dans l'air lorsque Jolene s'était retournée tout à coups pour aller chercher son ennemi. D'un seul bon, il faut dire que le danger donne des ailes, il n'y a pas que la bière, je vous l'assure, elle se retrouvait à l'étage au dessus, retrouvant les traces des aventuriers qui bien évidemment s'étaient dirigés vers la grotte. Pas de problèmes, Le vieux de la montagne savait pertinemment comment tuer un Tenalock. Coupée dans son élan, elle fit une transition et adoptait une allure semblant à un petit trot et se retrouvait maintenant dans la grotte, juste derrière le Tanalock.

«  Titanus, oh dresseur de tous les dieux, ou cachez vous votre dague en argent, s'en servir afin de pourfendre cette vile créature n'en serait pas moins anormale! »

rien ne se produisait, c'était le vide totale, et les deux jeune étaient bien là, ses yeux de chat lui offraient une vue incomparable, les moindres détails ne pouvait lui échapper. Les... seize chèvres étaient bien à leur place, derrière le dresseur et devant lui postaient Konwen et Gabdul...toujours avec son balais, prêt à frappé.
A peine eue t-elle finie de voir les autres détails qu'un coups de faux lui passait sous la patte droite antérieur.
Sans même réfléchir, elle se cabra de toute sa masse, fendant l'air de ses griffes, et tel un moulin, fracassait la faux de la bestiole, celle qui lui servait de main. En se reposant, Jolene rugissait une longue fois, ce qui fit vibrer la grotte.
Mais demandant son reste, le trucbidule leva sa deuxième serpe, peut être les humains l'intéressaient ils au point de risquer sa vie... et pour contrer cette arme, elle ouvrit sa gigantesque gueule, qui bien évidemment se referma brutalement sur l'arme au point de la fracasser et de la réduire en miettes.
La bestiole n'avait ainsi plus d'armes mis à part ses crocs et hormis ces petites aiguilles, rien n'était mortel au point de tuer du premier coups.
Jo » continyait de grogne et de laisser planer autours d'elle se sentiment de peur jusqu'à ce que le berger demande finalement de tuer le Tenelock ou bien de le foutre dehors... ce qu'aurait bien pu faire jo » cependant, les deyx gars avait tellement l'air dans le patté qu'elle n'en fit rien... pour le moment.

«  je le met dehors, en échange, fournis leur une belle toison pour les réchauffer et laisse leurs de quoi manger, ils ne semblent pas apprécier la viande de chasse. »

en criant toutes les protestations qui pouvaient sortir de ses entrailles, le berger ne semblait pas vouloir partager une traite goutte de sueur avec le... l'orc. Voyons voir après cette bataille titanesque ce qui allait s'en suivre...

L'orc s'écarte de Konwen et lui fait une grimace car n'a pas apprécié son acte qu'il voit comme de la couardise. Avec un peu de débrouillardise, ils auraient pu vaincre cette ennemi sans l'aide de la Cormyr mais queneni, il l'a entrainé dans sa fuite. Il lance un regard vers le paysan avant de cracher un coup par terre, pas de chance, il se rate et le fait sur son pied et s'en va sortir de la caverne mais avant de le faire.
- Je préfère être Idiot et me battre que lâche et mourir comme un imbécile...

Ses blessures sont loin d'être mortel, il a connu bien pire à la forge lorsqu'on a un client mécontent qui sort une épée bâtarde et vous entaille à mort la gorge au point de vous faire gicler une marre de sang.
Ses bruits de sandale résonne dans la grotte au fur et à mesure qu'il s'éloigne, tourne, et arrive non loin de la Cormyr qui à trainer leur adversaire. Sans trop réfléchir, il se met à courir vers se dernier, saute sur la carcasse et prend son balai avant de donner un violent coup descendant et perçant dans le coeur du monstre. Il arrive à percer ce dernier et assure ainsi la mort du non-vivant avant de redescendre dans la neige en lançant des regards muet à leur bienfaitrice.

L'atmosphère, du coté de Gabdul, est tendue. Pire qu'une troupe de rator en rut qui se dispute les femelles du clan. Il contourne cette dernière et examine les éventuelles blessures qu'elle peut arborer avant de s'asseoir dans la neige, la tempête s'est estompée durant leur brève interlude.
- Désolé... je n'te dois pas la vie ! Mais... désolé... Juste l'instinct et manger de la viande crue l'aurait tuer. Fallait trouver quelque chose ailleurs, désolé de ne t'avoir fait confiance.
Inhabituel en effet... mais les grandes forges appellent les grandes mules, il sait y faire quand il faut y faire. La viande crue est plus dur et longue à digérée que la cuite, c'est ce qu'il a apprit. Dans l'état de Konwen, ça aurait été fatal et le sentais avec son flair quasi animal. Mais les regrets sont là et la seule chose qu'il espère est que ses mots auront pu avoir un quelconque impact sur elle. En attendant, alors qu'a peine une poignée de minute s'est écoulée, il n'a pas trop la tête a penser à l'aventurier en compagnie du paysan qui hurle à tout bout de champ mais à sans doute pu se restaurer.

« Je préfère être Idiot et me battre que lâche et mourir comme un imbécile... »

Konwen fronçait les sourcils, réfléchissant à la phrase de l’orc mécontent. Puis dit en regardant le berger, vexé.

« Je l’ai sauvé d’une mort certaine et c’est tout ce qu’il trouve à me dire ? De plus j’ai pris le soin de soulager ses blessures ! Eh bien qu’il se fasse empaler, ce n’est plus mon problème. »

« Ouais avec ma chemise, hypocrite ! »

« Elle était sale et dénuée d’une quelconque beauté… Même servir de bandage pour un orc était lui rendre hommage. »

Konwen était énervé bien qu’il ne sache pas trop pourquoi. Mais soudain il se rappela de quelque chose… le plus important qu’il avait bêtement oublié, le pourquoi il avait parlé à Gabdul… Il arbora soudain un merveilleux sourire et dit d’une voix mielleuse, avec le regard d'un chien battu.

« Au fait… Puisque maintenant nous sommes seuls, noble et sage berger, peut-être pourriez-vous avec la plus grande gentillesse me donner de quoi me restaurer ? Et pourquoi pas m’indiquer le chemin à suivre pour enfin trouver une grande ville ? »

Le paysan n’avait pas l’air emballé, mais l’homme aux yeux rouges savait s’y faire… il avait un visage d’un pauvre ange rejeté par le monde. Il céda finalement et lui offrit un bon repas. Ce qu’il y avait dedans ? Aucune idée mais Konwen était affamé et aurait pu manger n’importe quoi. Enfin… il fallait bien qu’il avale quelque chose alors il le fit de force pour pouvoir tenir debout mais lorsqu’il repoussa son assiette après avoir fini, une phrase lui échappa.

« C’est vraiment immonde, navré mais je comprends votre état si vous mangez cela tous les jours ! »

Critiquer son repas ? Jamais personne n’avait osé ! Enfin à vrai dire il n’avait pas rencontré beaucoup de monde mais cette espèce d’hypocrite l’avait énervé et le berger redevint tout aussi aimable qu’avant.

« Et ben dégage et va trouver un truc à bouffer, salaud ! Gertrude, à l’attaque ! »

Konwen n’eut pas le temps de réagir que déjà il se faisait jeté dehors à coups de cornes, et de bêlements insupportables par les seize chèvres du paysan.
Puis il tomba nez à nez avec ses deux anciens compagnons. Ils restaient donc finalement ses deux seuls espoirs… Maintenant qu’il était restauré et donc plus en forme, il fallait en finir ! Il reprit donc son fameux sourire enchanteur ainsi que son timbre de voix inspirant à la confiance… la plupart du temps.

« Madame la cormyr, Gabdul mon ami ! Me voilà heureux de vous revoir sains et saufs ! Après tout nous avons vécu de terribles épreuves ensemble et c’est grâce à notre amitié soudainement forgée que nous nous en sommes sortis ! Maintenant… Si nous tentions de trouver le chemin de la capitale ? »

Il effectua ensuite une jolie révérence et regardait à tour de rôles ses pseudos-amis avec un grand sourire.

décidément, les hommes étaient bien tous les même, et même lorsqu'on les croit domestiqués, ils arrivent toujours à nous surprendre... pouah! Heureusement que les femelles sont bien plus pacifiques... chercheuses de merde oui, mais pacifiques. Et à cause de tous ce tintamarre, ils allaient certainement en venir aux mains... l'un s'excusait platement, à la limite des larmes, et l'autre n'en avait presque rien à faire... jusqu'à ce que la meute de chèvre contre attaque et viennent le pousser jusqu'en dehors pour les rejoindre.
Contenir sa rage, contenir sa rage, contenir sa rage... ... rhaaa!!!

" comme vous l'aviez si bien fait auparavant fuyez moi et j'éviterais vos repaires. Ne suis jas pas un monstre? une créature semblable à tant d'autre pour que vous puissiez me tenir à distance par une humble feinte?"

Jolene mécontente était prête encore une fois à contre attaquer, certainement l'homme ne ferait pas le poids et bien vite l'autre surgirait avec son balais. Jolene recula vivement de quelques pas rien qu'à la pensé du balais qui chatouille les naseaux... désagréable sensation! enfin, c'était toujours mieux que de se prendre un morceau de fléau dorée dans ses cotes.
Alors ronchon, grognon et le poil hérissé, elle courut vite fait bien fait dans sa grotte pour récupérer son daim mort, et revenir auprès des deux hommes qui semblaient déjà avoir pris une décision.

" je vous accompagne un bout, vous montre ou est l'entrée du monde d'Umbra, cela durera entre deux et trois jours de marches en comptant les pauses et les tempêtes. comme cela, les créature ne vous attaqueront pas et les glacis ne vous toucheront pas. "

toujours avec le daim dans sa gueule, elle attendait patiemment le dire des deux inconnus, une marche longue et chiante, il faut l'avouer attendait ces deux ptits bonshommes. Jo' faillit s'étouffer, avaient ils au moins la même destination? Elle guettait l'orc qui semblait bouder...

[c'est court, c'est lourd, c'est vide... excusez moi, le temps me manque, j'ai un dossier à préparer pour mon BAC ainsi que des répétitions à longueurs de temps. ]

Presque recroquevillé, le regard vidé de toute émotion, les faibles sons que laisse échapper son souffle et d'un coup s'étouffe en avalant de travers sa propre salive. Devant le pathétique de sa situation, il apparaît comme étant son lui naturel et se relève en regardant les 2 compagnons comme si il vient de se réveiller. Il se dresse de toute sa hauteur !... n'excédant pas les 2 mètres alors qu'il fait face à un animal qui dépasse les 7. Presque devant elle, c'est comme si il la défiait rien que de par sa taille mais il est 5 mètres trop petit pour se la ramener.
Malgré ses airs, il a été très attentif à ce qui s'est dit et, contre tout attente, a compris ! Miracle, les grands esprits soient remerciés, notre voeu à été exaucé.

- Je bouge pas d'ici ! Pas maintenant ! Toi, t'es bizzare dit-il en pointant Kon toi, t'es bizzare dit-il en pointant Jol toi, t'es très bizzare ! Dit-il en pointant une chèvre qui est sortie de la grotte.
Il s'en approche et la pelote comme le ferait un pervers avec une paire de seins attaché à une femme et hume bruyamment la bête comme si il cherche quelque chose à cette dernière. mais quand est-il et pourquoi a t-il dit tant de bizarrerie au sujet de ses alliés ? Et bien, pour un orc, en général, on est soit et un point c'est tout. Jamais l'idée de joué et masqué ses intentions ne leur traverse la tête, en général. Ce qui explique le faible nombre de roublard orcs... mais également à cause de leur talent innée pour la finesse, bien entendu.

Pour la cormyr, comme pour Kon, il a vu deux personnes entièrement différentes qui ont changé de personnalité du tout au tout... enfin, en y repensant, Gabdul semble le faire assez souvent à cause de son emportement et ses conclusions hâtivement folle mais il est clair qu'il demeure indubitablement orc au grand coeur, aux grands pieds et au grand nez.
Son investigation sur la bête semble finie et se relève en direction de Kon en affichant une grimace.
- T'appelle ça une chèvre !? Et toi ?!
S'exclame t-il en tournant le regard en direction de la titanesque créature au majestueux et glutineux daim dans sa bouche. Mais alors que la mule verte se tient devant ses 2 non-compatriotes, la chèvre derrière lui, cette dernière semble en une fois difforme.

Elle affiche un énorme sourire au point de se décrocher la mâchoire comme le ferait un clown dans le pire des cauchemars... enfin même si la scène est d'apparence hilare. Dans l'instant suivant, son corps se déforme à l'extrême et prend l'apparence d'une silhouette, une ombre. Le tout, sans que l'orc ne s'en aperçoive et attend là comme un... bah comme ce qu'il est malgré qu'il semble avoir quelques points positifs : Un imbécile.

« Eh bien nous partirons sans toi ! Bizarre ? J’aimerais tout de même te signaler que tu es un orc… et comme si cela ne suffisait pas, tu te bats avec un balai ! Alors franchement, qui d’entre nous est bizarre ? Et puis madame la cormyr a beau faire une dizaine de mètres de plus que nous, elle n’en reste pas moins bien plus intelligente que toi ! Après tout nous sommes des êtres censés, et nous avons un cerveau. Toi non, est-ce que je me trompe mon cher Gabdul ? Moi je ne me munis pas d’un bâton paillé pour tuer quelqu’un ! Et puis…»

Konwen parlait avec de grands gestes dignes d’un marchand ne désirant pas baisser le prix de ses produits. Et tandis qu’il faisait l’éloge de la gigantesque créature et inversement lançait des pics à l’homme vert ; celui-ci était semblait-il en train d’étudier l’anatomie d’une chèvre. Si la cormyr n’avait pas trouvé d’occupation, elle aurait pu s’endormir sous l’assommant poids du discourt de Konwen. Ou bien se poser des questions quant à la sexualité de l’orc ? Ou encore se demander si après tout ces deux personnages ne la rendraient pas folle ?
Bref, l’homme aux paroles à l’effet d’un somnifère [Hrp: Dédicace !] fût coupé dans son élan :

« T'appelle ça une chèvre !? »

« Une chèvre… Eh bien je dirais oui, même si je ne suis pas un spécialiste. Mais si tu désires tellement des précisions peut-être devrions-nous demander au berger ô grand Dieu si aimable ! »

Konwen qui ne semblait plus pouvoir s’arrêter se coupa pourtant net. Les bras encore brandis, la parole ne venait pourtant plus. La chèvre souriante avait à vrai dire quelque chose de particulièrement terrifiant. Serait-ce tout simplement parce qu’en général un animal ne sourit pas à ce point ? Ou bien parce que celle-ci ressemblait à une espèce de psychopathe ? Et encore… Cela aurait pu aller si elle ne s’était pas soudain mise à se déformer dans tous les sens !

« Une ombre ! Maîtresse des illusions… Enfin parait-il. »

Pourquoi tant de choses étranges se passaient depuis qu’il s’était perdu dans ces montagnes ? Konwen ne le savait pas mais si ce spectre préparait une nouvelle surprise, il ne voulait pas être aux premières loges. C’est ainsi que –sans aucune lâcheté bien évidemment- il se réfugia derrière la cormyr qui était finalement bien plus impressionnante que l'ombre mais un poil plus aimable tout de même.

« Eh bien Gertrude ou qui que tu sois… Tu nous as bien eu mais s’en est fini de toi ! »

Tant d’assurance dans la voix… Pas vraiment dur lorsqu’une créature de sept mètres vous protège n’est-ce pas ?

en effet... ce qui semblait être ou ne pas être une chèvre souriait, on l'avait comprit, anormalement.

"je n'aurais pas dis mieux moi même Konwen... "

en tout en ayant ses naseaux pincés, ses oreilles plaquées contre son encolure et ses crocs dénudés, elle reculait rapidement. non pas qu'elle se méfiait des ombres, mais ces espèces pouvaient prend l'apparence de n'importe quelle créature, et si elle prenait la forme de Jo", ils étaient tous les trois morts. le moment était plutôt critique, l'ombre sortait de la carcasse de la chèvre, sans discrétions, se levant de toute se hauteur. non contente de ce passage et toujours avec son air coléreux, Jo" poussait des grondements sonore, en continuant de reculer, la tête raz le sol, serpentant et repérant le moindres point faible de la chose, mais rien. jolene ne connaissait absolument rien aux ombres... si ce n'est qu'ils aimaient sans doute les vivants pour leurs sang chaud...

"... est-ce que l'un d'entre vous aurais une quelconque information à leur propos... moi de mon coté, je vais m'informer auprès de Titanus, le berger."

et déjà, avait elle employé sa dernière phrase que dans une irrésistible feinte Jolene sauta sur le coté gauche, esquivant un saut de l'ombre sur son dos. en faisant claquer ses mâchoires d'acier, elle recourut vers la grotte précédente, laissant les deux hommes à la portée de l'ombre.

De retour dans la grotte, les chèvres étaient mortes et leurs sanglant cadavres empestaient les environs. Le berge lui même, écartelé, sanguinolent ne vivait plus. un long silence pesait dans l'air. le crin fouetté par la brise, Jolene s'approcha du berger qui était étendu par terre, avec une biquette dans les bras. en prenant un moment, elle refoula son énergie dans ses pattes, faisant apparaître une zone apaisante devant elle, ce qui lui pompa pas mal d'énergie.

en revenant aussi vite que son énergie pouvait lui procurer, devant les deux mâles, l'ombre était toujours vivante, et comme Jolene ne voulait pas du tout s'affronter avec l'un des siens, elle ne trouva rien de mieux que d'arriver au pied de Gubdul en rampant sans faire de bruits, la queue entre les jambes.

" dis, t'as une tite idée toi de comment ça se tue ce machin là? nan mais franchement, jme vois pas faire la poule ou le dindon devant ce truc en attendant de vos faire fuir... apparemment il a déjà tué les autres chèvres et même le berger. y a intérêt à faire vite si on veut pas y passer..."

Pourquoi faut-il toujours que ça finisse en bain de sang ? Voilà le seul truc qui aurait traversé l'esprit de Gabdul si il avait vu la scène dans la grotte. Mais là, il lance une boule de neige bien compacte en direction de l'ombre mais l'agilité de cette dernière la lui fait esquiver avec beaucoup d'agilité. Il s'exécutait tant bien que mal pour la tenir à distance tandis que, peu de temps après le départ de Jol, cette dernière revint quémander conseils et laissa échapper un rire assourdissant de la part de l'orc, créant la surprise autour de lui comme si atteint de folie.
- J'aurais bien dit Taper ! Mais faut être complètement frapper pour faire face à ça avec ces... choses... dit-il en pointant l'entrée de la grotte qui est infestée d'ombre.

La coquine avait des amies au nombre de chèvre en trop. En effet, un troupeau n'excède pas la dizaine, surtout pour un paysan fou, solitaire, qui est venu trouvé refuge dans une des grottes aux ossements suite à l'annonce de "l'apocalypse en 4 étapes par les esprits déchus, guide pour les nuls". Mais de cette panique et de l'esprit tordu du "Titanus" est née un manque crucial d'acuité dans la survie de son troupeau qui s'est vu, remplacé de moitié, par des ombres ayant eu un malsain plaisir à voir dégénérer le bougre.
Les voilà toutes, bas les masques, prête à tuer pour le plaisir de... tuer. C'est simple mais il le faut pour permettre à Gab de comprendre la situation et réfléchir a une solution qui marche.
- Et je propose de courir !

Dit-il en prenant la fuite vers les hauteurs en pointant le sommet de la montagne la plus proche, situé à une poignée de kilomètres d'eux. C'est donc la barbe au vent, le courage au ventre, la peur lui faisant claquer des dents, ou bien le froid mordant, qu'il se dirige vers un éventuel abri, retraite, à grand coup de foulée pour le fêlée qu'il semble être. A t-il une idée derrière la tête ou compte t-il encore improviser ? Nul ne le sait mais tous en doute, lui le premier.

L’orc s’enfuyait déjà. Konwen hésitait à le suivre. Il regardait à tour de rôle Jolene, les ombres qui s’étaient multipliées et Gabdul. Il haussa les épaules et ajouta dans un soupir.

« Et la diplomatie dans tout cela ? Peut-être qu’après tout ces ombres voulaient juste s’amuser et se déguiser ! »

Visiblement…non. Alors qu'une de ces créatures lui fonçait dessus, par réflexe, Konwen tendit son épée et celle-ci s’enfonça à l’intérieur de la capuche qui n’abritait aucun visage. Jamais il n’aurait pu le croire ! L’ombre s’évapora pour finalement finir par terre en ramassis de poussière.

« Haha ! Finalement vous n’êtes pas du tout redoutables ! »

Mais alors qu’il fêtait sa victoire, les compagnons de sa victime se dirigèrent à leur tour vers lui. Mais cette fois-ci tous ensemble… Konwen recula d’un pas… puis d’un bond… pour finalement se retourner et se mettre à courir pour rattraper l’orc.

« Madame la cormyr, je crois qu’ils vous seront faciles à abattre ! »

Le fuyard aperçu enfin l’homme vert qui gravissait difficilement la montagne. Mais il ne préféra pas l’interrompre et se contenta de le suivre, sans même jeter un coup d’œil en arrière. Finalement, ils arrivèrent encore à une grotte et avant que l’orc ne s’y aventure, Konwen le stoppa.

« Nous avons pour le moment fait deux grottes. La première était habitée par une créature qui voulait faire de nous son repas avant de finalement se raviser. Mais la seconde par un berger pas vraiment sympathique et un troupeau de chèvres qui étaient finalement des méchantes créatures qui voulaient nous dévorer ! Je suggère d’attendre la cormyr une fois qu’elle en aura fini ! »

Il avait parlé d’une traite et après son discours, Konwen respira un bon coup ! L’orc semblait mécontent, mais le diplomate préférait tout de même ne pas prendre de risque. Il s’assit donc sur un rebord bien que le froid le gèlait une fois de plus. L’homme glaçon attendait patiemment le retour de la créature à qui il avait lâchement confié la tâche de tuer les vilaines chèvres. Elle avait l’air forte alors autant en profiter après tout…