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Sujet: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Sam 29 Mai - 19:09
Parmi les hommes il n'y a que des gens musclé ou non, ceux qui ne sont pas musclé meurent et parmi les musclé il y a ceux qui se servent de leur bras et enfin ceux qui se servent de leur tête. Parmi ces hommes qui se servent de leur têtes il y en à de nombreux qui prêchent pour une science, parmi ces sciences il y en a une que l'on nomme la métaphysique, celle-ci permet de faire abstractions des loi fondamentale mathématique, physique et voir même toutes autres lois pour répondre à des questions auxquelles l'homme ne pouvait apporter de réponses de par ses sciences fondamentales. Cependant il arrive que même la métaphysique ne puisse répondre à des questions c'est alors que l'idée de théologie fait son apparition...Supposer que les facteurs d'un évènements soient divins car personne même la raison métaphysique ne peut répondre de certains actes. Le soir de la dix-septième pleine lune de l'année allait être un des plus beaux exemples qui soient de ce raisonnement, de si futiles raisons poussent les hommes à se battre qu'ils finissent par s'approprier des raisons qu'ils jugent être de taille à engendrer un conflit, mais la question fondamentale aurait été pourquoi un conflit? Certains vous diront que ce que l'on nomme dieux ou encore Esprits l'ont décidés,mais comment des êtres doués de la consciences pouvaient-ils provoquer leur propre génocide? La réponse est dieu...Oui, malheureusement sur nos terres personne n'a mentionné le fait qu'il était bon...
Stayn avait reçu de nombreuses invitations de missions mais il en avait refusées plusieurs car il se sentait quelque peu fatigué de partir n'importe où escorter des gens, vérifier si tout allait bien ici ou là-bas. Cependant parmi les nombreuses missive qu'il recevait par semaines il en reçût une à laquelle il prêtât tout particulièrement attention, une de ces lettres si bien écrites qu'elle vous pousserait presque à relever le défi sans réfléchir. Heureusement pour lui le général Stayn Karhien n'était pas du genre à se laisser submerger par les émotions et l'envie, il prêtât donc beaucoup d'attention à chaque mot employé, à chaque tournure de phrase...Ceci lui permettait de réfléchir et de se décider à répondre par un oui ou par un non. La lettre bien que courte et concise était des plus attirantes que l'ont puisse faire pour inviter quelqu'un à diriger une bataille, ce qui l'attirait ce n'était évidemment pas l'argent ni la gloire mais le défi qu'on lui proposait de relever:
Général de Brigade Stayn Karhien, Je me nomme Thoran Ellryde et à l'heure où je vous écrit il se passe des faits importants et tout particulièrement grave. Comme vous le savez Harmonia, Lucina et Umbra sont trois mondes littéralement différents, cependant nous sommes reliés entre nous par des portes divines. De par cette union nos conflits s'étendent de plus en plus et peuvent se propager jusqu'aux trois mondes. Je ne vous envoies pas cette missive pour vous faire un cour de géographie, mais pour vous demander de l'aide, de l'aide car mes terres sont menacées par une armée de rebelles anarchistes qui se permettent de piller et tuer sur leur passage...Bien qu'au début ils furent peu, leur nombre s'est agrandit avec leur idéologie de destruction toujours plus grande, ne vous trompez pas sur leurs croyances...Ils ne sont en rien des membres de l'ordre nouveau, ce ne sont que des bâtards qui ne croient en rien si ce n'est qu'en leur lame qui fais couler le sang et leur idéaux qui attisent les braises pour brûler nos toits...Très bientôt ce sera le tour de ma contrée, j'ai appris que vous vous êtes déjà battu pour défendre les terres de Mereth en Lucina, je vous demandes alors à présent de vous battre en Umbra, dirigeant une armée de dix-mille hommes pour repousser et peut-être même anéantir ces assaillants, Monsieur Karhien par cette missive je met votre nom à l'épreuve.
En effet une telle demande ne se refusait point, premièrement cet homme se permettait de mettre à l'épreuve son nom et deuxièmement une armée qui se permettait d'attaquer les contrées faibles au travers des trois monde se devait d'être exterminée. De plus on lui proposait d'être à la tête de dix-milles hommes pour défendre un pays Umbrien, il n'était en rien raciste mais les Umbriens avait la fâcheuse habitude d'être des belligérants mais son cœur lui ordonnait d'accepter, il lui ordonnait d'aider et de mener cette armée à la victoire car après tout dans chacun des trois monde il y avait une part de bien et une part de mal...Certes il n'aimait pas le dire ainsi car le bien et le mal ne sont que des choses relatives à celui qui regarde, mais il ne trouvait pas d'autre façon de se dire que après tout les Umbriens n'étaient pas des êtres fondamentalement mauvais...Puis comment oserait-il reprocher à un être vivant d'être belligérant lui même arme des belligérants, guerrier dans l'âme ne vivant que du combat et du sang...Après de longues heures de réflexions il se décidât à répondre, ce Thoran avait surement écrit la lettre en personne car elle était signée et cachetée à son nom, il décidât donc de l'écrire lui même de ne pas laisser ces gens de la poste écrire le message pour lui le modifier le transformer...A peine eût-il envoyé sa réponse que deux jours plus tard il reçût la réponse de sa réponse, cette fois il était indiqué un rendez vous, l'heure le lieux...Le général fût quelque peu perplexe en percevant le lieu de la bataille, elle aurait lieu dans le "Désert Sombre" d'Umbra, un des rare lieux où Stayn évitait de poser un pied, il ne fallait pas mentir il ne supportait pas cet endroit...De nombreux souvenirs d'une mission là-bas lui revinrent en tête, le sable et son gout du sang, la chaleur qui s'engouffre jusqu'au fond de ses poumons. Des sensations bien désagréable, encore plus que lorsque la nuit tombe l'inverse se produit dans ce désert, c'est le froid qui vous prend les poumons...Heureusement, la bataille n'aurait pas lieu en plein milieu du désert mais à la limite des zones rocheuses, il espérait donc que la roche garderait la chaleur du jour pour les réchauffer un peu la nuit...
L'homme n'était pas encore arrivé que déjà il imaginait des possibilités, des issues de combat et encore bien d'autre choses...Sa tête était comme en fusion, il réfléchissait sans cesse à cette mission n'arrivant pas à se la sortir de la tête, après tout ce type de missions étaient très exactement sa spécialité, ce pourquoi il avait été formé... Quoiqu'il en soit il décidât de s'équiper d'un arc qu'il avait eût en Mereth et de ses deux éternels Katanas, c'est sur le dos d'Elenwë sa fidèle panthère de guerre qu'il se dirigeât vers Umbra, l'animal était bien plus que rapide, bien plus que discrets et bien plus qu'endurants...Toute ces qualités lui permirent de voyager rapidement dans le désert et en tout discrétions, ainsi il pût se rendre dans la demeure de Thoran qui était située à la limite entre les Parois rocheuses et le Désert Sombre. Lorsqu'il arrivât le ciel était pourfendu par le soleil couchant, laissant apparaitre la douce image d'un ciel ensanglanté par la rupture de la nuit. Les pierres du château était de couleur orangée mélangée au rouge, une vision des plus attristante et des plus néfaste que Stayn ai jamais vu, il supposât qu'a la base les pierres étaient blanches, mais ici en Umbra tout ce qui avait le don d'être pur était corrompu par le ciel rouge semant destruction et corruption sur chaque choses...Il se demandât combien de temps il faudrait à Umbra avant de rendre sont esprit aussi rouge et impur que les pierres de ce château. Doucement il descendît d'Elenwë qui le suivait de près, à sa présence le pont levis se baissât et il pût alors traverser le grand fossé non pas remplis d'une belle eau mais remplis de pieux et de cadavres rongés par les rats affamés qui devait surement se nourrir du sang des victimes de la fosse tellement l'eau se faisait rare ici. Il ne s'attendait pas à un accueil si chaleureux, en effet de nombreux hommes étaient heureux de le voir luis errant la main, pendant que les gardes de la citée rouge l'emmenait dans la salle du trône pour rencontrer le souverain des lieux. Une vision qui contrastait bien avec la vue qu'il avait à l'extérieure des remparts, comment ces gens pouvaient-ils se sentir aussi bien de vivre dans des terres si pauvres, si arides, si sanglantes...Il ne s'imaginait pas grandir ici lui qui avait grandit en Lucina... Il en vînt à la conclusion que ces gens n'avaient pas vraiment le choix et que ces terres étaient surement ce qui restait de leur patrimoine. Lorsque les gardes le guidèrent à l'intérieur du château il remarquât qu'étonnamment les gens avaient l'air heureux et on pouvait voir des échoppes, et de petits magasins...Finalement même si tout était peint d'ombre et de sang ces gens ne s'en souciait guère car ils étaient nés avec des pierres rouges ...
Spoiler:
Une fois à l'entrée du château en lui même il fît signe à sa panthère de s'assoir et de l'attendre. L'intérieur était bien plus beau que l'extérieur, doucement il marchât dans un long couloir au bout duquel se trouvait une double porte avec un garde de chaque côtés qui sourirent à sa présence et ouvrirent les portes de la salle du trône. Une fois la double porté passée ses yeux furent rivés sur le tapis bleu qui allait de la porte jusqu'aux deux trônes plus loin, à droite se trouvait un banquet avec des gens en train de manger et de rigoler alors que Thoran Ellryde se levait déjà à la vue de sa présence. Le général marchât lentement vers le roi et lorsqu'il fût à cinquante centimètres des deux marches pour monter sur le trône il déposât son arc et ses lames à terres avant de s'accroupir un genoux posé au sol. Un signe de respect qu'il avait apprît à faire sur les terres de Mereth. Thoran était un homme âgé de la cinquantaine, ses cheveux étaient aussi dorés que sa barbe et ses yeux bleu laissaient de quoi s'y plonger des heures. A sa droite se trouvait le trône de la reine inoccupé pour le moment, mais à peine eût-il le temps de se mettre à genoux que le roi lui attrapât l'épaule et lui dit doucement:
" - Que faites vous mon cher ? C'est vous qui venez m'aider! Il serait plutôt de mon devoir de me mettre à genoux, et puis gardez vous têtes basses pour les mégalomanes, je ne suis pas de ceux-ci et je vous suis reconnaissant d'être venu m'aider moi, mon peuple...
- Je vous présentes mes excuses, mon salut n'était point la marque d'une offense. Mais juste le remerciement de me faire honneur en me choisissant pour lever votre armée. "
Tout était si contrasté, bien que l'extérieur du château était effrayant, ce Roi Umbrien était le Roi que n'importe quel peuple pouvait rêver. Il avait l'air d'être expérimenté et qui plus l'air d'être un homme humble. Doucement il récupérât ses armes et fît plus ample connaissance avec ce Thoran, il apprît ainsi qu'il ne pouvait lui même diriger sa propre armée à cause d'un cancer. Il avait donc cherché parmi des hommes jeunes et forts pour représenter son armée, le Roi lui avait même demander de porter son nom pendant la bataille...Le général acceptât puis discutions finie ont le guidât dans ses quartiers où cette fois Elenwë avait le droit de pénétrer. la pièce était éclairée par l'éternelle couleur sombre et rougeâtre de l'extérieur mais ici tout le monde s'en fichait car c'était leur monde et ils l'aimaient. Tout ces gens avide de joie et de vivre donnait du courage au général qui étudiât méticuleusement le terrain avec Thoran et il participât même à tout les entrainements de soldats qui allaient participer à la bataille.
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Sam 29 Mai - 23:09
Une grande bataille se préparait... Pas une histoire entre deux petit seigneurs féodaux qui s'entretueraient mais quelque chose de grand, d'épique, qu'on ne vois pas des dizaines de fois dans sa vie, des batailles qui restes dans les mémoires, où des héros naissent et où des milliers d'autres malheureux meurent et sombre dans l'oubli. Un dangereux groupuscules, un rassemblement de racaille fanatique qui avait prit de l'envergure, voilà la menace qui pesait en ce jour sur les terres d'Umbra. La nués d'assassins avait choisit de fondre sur Althar'Aran, capitale d'un des rare royaume du désert sombre, fief du Roi Ellryde. Ce dernier, conscient que son armée seule ne suffirait pas à vaincre une telle marée de haine avait fait appel à ses voisins, tous ces derniers avait répondu à la positive. Même ceux à l'encontre de qui existaient des tensions étaient venus, conscient que leur tour pourrait venir si leur égal tombait. Ne refusant aucune aide, il avait même accepté d'engager des mercenaires et de recruter des volontaires, ces braves personnes désireuses de défendre une cause, une famille, une terre. C'est ainsi qu'il avait rassemblé une gigantesque armée, dont les rangs ne cessaient de se remplir. Les rumeurs disaient même qu'il avait recruté l'un des plus talentueux meneur d'homme: le Général Stayn Karhien.
-Si, si je t'assure Marik! Un Harmonien à la tête d'Umbriens dans une bataille! Et pas une petite crois moi! Il parait même que y'a de tout pour la bagarre! Les paysans prennent les armes tellement ceux d'en face sont monstrueux! En plus l'Harmonien dont je t'ai parlé c'est un sacré meneur! On m'dit qu'c'est un colosse de trois mètres de haut qui pourrait porter un cheval dans chaque main et arracher une tête comme si c'était un brin d'herbe!
Tyris tendait l'oreille, plusieurs jours qu'elle entendait ces rumeurs dans les tavernes de Tenamas comme quoi une grande bataille se préparait et que tout les volontaires sachant se battre était accueillit à bras ouvert. Elle pu depuis quelques jours, en payant des verres et en usant de ses charmes, obtenir le plus d'informations possible sur ce fameux évènements. Elle n'avait rien contre le désert, au contraire même, elle le connaissait plutôt bien puisqu'elle l'avait traversé de nombreuses fois lors de sa quête de vengeance... Sa curiosité commençait à être vivement piquée, on parlait tout de même de bataille dont on parlerait pendant des siècles! Et puis il y aurait beaucoup de choses à voir! Plein de gens à tuer! Mais le plus important... Il y aurait de nombreux mercenaires d'Umbra, pourquoi pas ceux qu'elle cherchait à tuer?La jeune femme quitta donc la table où elle était installée après avoir laissée ce qu'elle devait au tavernier dessus puis monta les marches en trombe. La jeune elfe gagna sa chambre, récupéra en vitesse toutes ses affaires qu'elle jeta dans son sac et sortit en sautant par la fenêtre...
C'est au pas de course qu'elle passa en pleine nuit devant les gardes étonnés de l'une des porte de la capitale d'Umbra, prenant la direction du désert en chantonnant un air appris de sa mère.
Les bosquets d'arbre était rare en Umbra, voir même inexistant aux portes du désert mais c'est dans l'une de ces exceptions que la noble avait laissée ses deux compagnons qu'elle ne pouvait pas vraiment faire entrer en ville. Fang était trop nerveux et risquait de s'attaquer à des gens, c'était un loup sauvage après tout. Elle écarta des branches et gagna le semblant d'oasis qui se trouvait au milieu de l'amas touffu puis siffla une fois au bord de l'eau. Un piaillement joyeux accueillit son arrivée, très vite suivit d'un grand "plouf". En effet, Fang se trouvait de l'autre côté de l'étendu d'eau et avait décidé de passer tout droit pour la rejoindre. L'elfe fouilla rapidement son petit sac de cuir et en sortit trois gourdes dont elle entama le remplissage: oui elle connaissait le désert et pour gagner son objectif sans mourir, mieux fallait faire des réserves en eau. Le temps qu'elle rejoigne ses deux amis, le jour c'était levé et elle préférait éviter d'être en plein désert quand le zénith serait à son apogée. Elle s'allongea donc contre le ventre du canidé qui veillait sur elle pendant son sommeil, ses paupières ne tardèrent pas à se fermer et ses pensées à s'élever...
"On se motive! On y est presque!"
La jeune femme parlait plus pour elle que pour ses compagnons puisque l'énorme loup suivait tranquillement le rythme et la petit mésange se contentait d'être transportée comme une princesse. Elle était partie à l'heure prévu et voyait le haut donjon du château au loin. La marche en pleine nuit n'avait pas été facile mais elle préférait avoir froid que chaud, le soleil était déjà bien levé mais le pire moment de chaleur lui serait épargné par les toits de la ville. Motivée par la vue des bâtiments salvateur, elle accéléra le rythme pour regagner la route principale et aperçue en même temps que son but, alors qu'elle était sur une dune qui surplombait le chemin, quelque chose qui lui arracha une exclamation étonnée: des camps, des caravanes, des soldats à perte de vue. Elle prit le temps de réfléchir pour trouver une explication et la vérité ne tarda pas à lui tomber sur la tête: jamais la ville n'aurait pu accueillir la grande armée que le Roi rassemblait et, faute de pouvoir agrandir les murs en moins d'un mois, c'était une palissade de bois qui délimitait les nouvelles frontières. Les tentes et les abris étaient aménagés de façon ordonnés, bien en ligne comme un camp militaire: les officiers avaient surement supervisé tout cela pour éviter un désordre total.
"Excusez moi Lieutenant, qui est responsable des recrutements ici?"
Si elle connaissait Umbra, Tyris avait aussi une bonne connaissance des grades officiels et savait reconnaitre les hauts gradés à leurs tenues et décorations. Le jeune homme interrogé la regarda sceptiquement mais, n'ayant pas reçu d'instructions spéciale concernant les femmes, il lui indiqua la tente de l'un des bureaux. L'armée était fractionnée en plusieurs divisions contenant chacune des soldats de métiers, des mercenaires et des volontaires. Les soldats se chargeant d'éduquer rapidement les bleus alors que les mercenaires se préparaient dans leurs coins à faire ce pourquoi ils étaient payés. L'elfe gagna donc l'endroit indiquée et intégra la Troisième division en tant que soldat du rang. Après les quelques papiers il fallait bien sûr qu'elle passe les tests. Les hommes chargés du recrutements avaient faillit la refuser d'office à cause de son jeune âge et son sexe mais elle avait fait un tel caprice qu'ils avaient fini par céder en la suppliant de sortir. Fang la suivait comme une ombre et Chut restait silencieuse, les deux avaient compris que les prochains jours risquaient de ne pas être très amusant et ressentaient la tension qui planait dans le camp. La jeune recrues arriva donc devant un Sergent instructeur bourru et bâti comme un ours qui l'envoya se changer au pas de course. La guerre étant plutôt une activité masculine, elle se retrouva dans un semblant de vestiaire pour homme. Bien entendu ils lui jetèrent tous un regard appréciateur quand elle retira sa tenue sur laquelle Fang veillerait lorsqu'elle s'entrainerait mais ils tournèrent tous la tête quand un loup de plus d'un mètre cinquante leur bloqua la vue avec un air menaçant. L'armure n'était pas faite pour une personne aussi fine qu'elle et, alors que ses seins étaient serrées, elle flottait dans le reste de l'assemblage de pièce de métal qu'elle avait eu beaucoup de mal à mettre. C'est dans cette tenue ridicule et vêtu par dessus du tabar du royaume qu'elle se mit au garde à vous devant celui qui devait la mettre à l'essai. Ce dernier ayant de nombreuse recrues en attentes, il leurs donna des armes en bois pour éviter qu'ils se blesse et leurs ordonna de se battre. Ainsi il distinguerait sur le champ ceux qui maniait l'épée comme un manche à balai des autres.
Bien que certains savaient se battre à peu près convenablement, la noble était, elle, une combattante aguerrie mais ses gestes étaient très entravées par son armure et elle peinait à repousser ses adversaires lorsqu'ils l'engageait. Alors qu'elle était porté sur le combat rapide et l'esquive, dans ce combat elle pouvait à peine bouger correctement! Un coup en plein casque l'atteignit et la fit tomber au sol. Se sentant ridicule, elle fût prit d'une colère froide et se releva d'un bond. Elle retira son heaume sous l'oeil désapprobateur du juge des combats et, ayant repéré auparavant comment retirer cette maudite protection de combat, elle mit seulement une dizaine de seconde à en faire sauter toutes les attaches. Tyris se retrouva donc presque nue, uniquement cachée par les minces morceaux de tissus noir qui lui servaient de sous vêtements et sa longue chevelure blanche au milieu d'un groupe d'homme en armure lourde. Elle se jeta sur le premier à sa portée et, bien plus libre de ses mouvements, elle pût mettre en oeuvre tout son art du combat. C'est ainsi que quelques minutes plus tard, elle se retrouva la seule encore debout de son petit groupe. Après un large sourire au sergent qui l'envoya se changer, elle gagna le vestiaire où elle remit sa propre tenue et soupira d'aise: décidément, l'armure n'était pas pour elle!
"Bon... Tes talents au combat ne sont pas à discuter mais tu ne va pas te balader nue au milieu d'un champ de bataille. Je te propose plutôt de rejoindre une compagnie franche, tu pourra d'habiller comme tu le voudra et utiliser l'arme que tu voudra."
"Une compagnie franche?"
"C'est... Un peu comme un groupe de mercenaire mais ça appartient à l'armée. Ce sont des guerriers expérimentés mais qui n'apprécies pas vraiment l'uniforme alors ils sont à part. Tu dois juste suivre les ordres de bataille, hormis ça tu n'a pas à suivre les règles militaires de base. C'est un statut un peu spécial mais qui a fait ses preuves."
L'elfe rejoignit donc la compagnie franche intégrée à la troisième division et se présenta à celui qui la commandait. Alors qu'elle échangeait quelques passes d'armes avec un autre soldat, il pointa du doigt derrière elle et lui souffla que l'homme qui les dirigeraient tous à la bataille était ici: Le Général Karhien. Non seulement le nom lui disait quelques chose maintenant mais il ne ressemblait pas du tout à ce qu'elle avait entendu de lui. Son visage ne lui était pas inconnu, son profil, sa stature, tout lui évoquait un vague souvenir. Il était assez loin et pourtant, il tourna la tête vers elle et leurs regards se croisèrent quelques instants. Surement très occupé, il ne s'attarda pas et se préoccupa d'autre chose. Ces yeux... Tyris était sûre de les avoirs déjà vue! Mais où...? Malheureusement pour elle, le Général devait être très occupé et inaccessible pour quelqu'un de son grade. Une certaines monotonie s'installa les jours qui suivirent, elle restait assez solitaire et ne s'intégrait pas vraiment à son unité, préférant de loin s'entrainer sous le regards de ses deux compagnons.
~Plusieurs jours passèrent jusqu'à l'avant veille du jour J~
Les éclaireurs estimaient que la bataille aurait lieu dans deux jours, la tensions des soldats était donc à son comble et le commandement en ébullition. Le camp dans lequel la jeune femme logeait étant le plus proche du camp principal, le général devait y passer la nuit pour être le plus rapidement possible à son objectif le lendemain, jour du départ. C'était le moment ou jamais pour elle de lui rendre une petite visite! A la faveur de la nuit, elle gagna les abords de la tente de commandement en rampant. Elle avait laissée ses deux amis veiller sur ses affaires car ils risquaient d'être de trop dans cette escapade. L'elfe dégaina en silence et entreprit de découper un petit pans de tente à l'arrière, hors de la vue des gardes, pour pouvoir entrer sans ennuis. Un grondement se fit entendre dans la chambre mais elle n'y prêta pas attention, surement une erreurs, après tout il y avait tant de bruit dans le camp. C'est sur la pointe des pieds que la noble gagna le centre de la pièce plongée dans l'obscurité jusqu'à avoir une drôle de surprise... Une lumière illumina subitement les lieux et elle se retrouva face à face avec celui qu'elle cherchait à rencontrer, une lame sur la gorge et une panthère de belle taille pas franchement ravie de la voir dans le dos. Elle offrit au propriétaire des lieux son plus charmant sourire et annonça.
"Soldat Soulless de la troisième compagnie franche à votre service mon Général!"
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Dim 30 Mai - 12:40
Depuis que Stayn était arrivé en Althar'Aran les lieux s'étaient mis à changer drôlement vite, en effet de nombreux camps improvisés se formèrent à l'extérieur des remparts , c'était les fameux camps d'entrainements. Ainsi régulièrement de sa fenêtre il voyait arriver des hommes seuls où parfois même les troupes armées des forteresses voisines venues pour renforcer l'armée qui était en pleine extension. Le royaume de Thoran Ellryde était un peu comme une fourmilière géante pendant les cinq premiers jours de recrutement. Une fois ces cinq jours passés l'heure n'était plus au recrutement mais à l'entrainement et le Général passait souvent voir ce qu'il se passait en bas accompagné de Thoran qui était très soucieux de savoir comment se portait son armée. Pour le moment Stayn était inutile il ne jouait que le rôle de figurant et s'entrainait de temps en temps avec des hommes. Avec le Roi ils avaient fait le point sur le nombre d'homme et de division que constituait l'armée; d'ailleurs cette armée avait de faire quoi trembler de peur n'importe quel intrépide qui oserait relever le défis face à cette armée. Composée de quinze divisions ou compagnies de soldats, parmi ces quinze on comptait cinq compagnies franches constituées de soldats totalement externe à Althar'Aran ou encore externe aux armés voisines, bref ces compagnies franches étaient constituées de mercenaires et si Stayn Karhien n'avait pas été nommé Général de Brigade il aurait surement été parmi ces compagnies.
Le journées étaient affreusement chaude et les nuits plutôt froide, ainsi le Général avait souvent du mal à trouver le sommeil et lorsqu'il le trouvait il se perdait dans des rêves stupide le projetant déjà à la bataille.Ses journées étaient bien plus que monotone, lorsqu'il se levait il allait s'entrainer avec l'élite des soldats que Thoran avait choisit , ceci fait il mangeait puis travaillait des stratégies avec le Roi qui petit à petit commençait à considérer Stayn comme un ami. Ensuite une fois que le soleil de midi avait quitté son point de zénith il allait hors des remparts pour se rendre aux camps d'entrainement où il faisait d'ailleurs plus office de figuration qu'autre chose...Un sentiment qui le gênait énormément, l'idée de ne faire office que de figuration le dégoutait il décidât donc de se mesurer à certains hommes qui le défiait pour jouer le jeu et motiver les troupes. Jamais il fît en sorte de perdre un duel, si jamais un de ces hommes le battait comment aurait-il pût être leur meneur le soir de la bataille ? Quoiqu'il en soit la première semaine de recrutement rien ne se passât de particulier, ce n'est que lors de la seconde semaine qu'il fût bien plus intrigué par un visage, évidemment il n'avait pas pût s'approcher mais ce jour l'avait marqué. Alors qu'il rendait cette fois visite à la troisième compagnie franche, il discutait avec Thoran et le lieutenant avant d'être frappé par un visage qui ne lui était pas inconnu, de long cheveux argenté, un visage fin...Évidemment il avait déjà mis de côté le Roi et le Lieutenant il ne pût donc pas plus fouiller dans sa tête d'où il connaissait cette guerrière. Les jours passèrent ainsi, sur les trois semaines soient les vingt et un jours prévus avant le combat il passât la première semaine a s'entrainer, la seconde à visiter les camps d'entrainement pour se familiariser avec ses hommes et à étudier les stratégies possibles mais ce n'est que lors de la troisième et dernière semaine que la pression commençait à vraiment monter.
Cette troisième semaine était en fait plus un symbole, le symbole du dernier pas vers le champ de bataille. Maintenant qu'ils avaient fait des camps d'entrainement autour de la cité ils envoyèrent quatre-mille d'entre eux travailler non loin du champ de bataille en lui même mais pour cette fois établir le vrai camp où ces hommes dormiraient au fil des jours et des nuits de bataille. Bien oui une bataille ne se règle pas en une nuit si ce n'est dans les comtes et les légendes que racontent les mère avant de se coucher...Lors de la troisième semaine le général alternait, un jour sur deux il allait aux camps d'entrainement tendis que les autres jours il se rendaient sur le chantier voir comment avançaient les quatre-milles hommes. Il fût très vite surpris de voir que tout les deux jours c'était deux-milles tentes plus ou moins grandes et aménagées qui plus est de lits pour les officiers gradés! Un luxe dont Stayn savait déjà qu'il ne pourrait point en profiter surement à cause de ses insomnies.
Ce n'est que lors du cinquième jour de la troisième semaine que la pression commençait à monter, Thoran lui avait déjà souhaité adieu et bonne chance lui offrant une armure synthétisée entre le cuir et la plate. Il était habillé de cuir mais sur des parties comme les avant bras on le torse de fines lamelles de plates venait renforcer la qualité de l'armure. Les couleurs ? Le général avait été vêtu de gris et de rouge, couleurs qu'il affectionnait tout particulièrement. Quoiqu'il en soit il équipât son armure, vérifiât ses katanas et son arc puis dit adieu à la pièce dans laquelle il avait logé presque un mois. Accompagné de sa fidèle panthère il quittât les remparts, aujourd'hui c'était le dernier pas vers la guerre, lorsqu'il quittât la forteresse le pont levis se refermât et ne serait pas réouvert avant la victoire ou la mort de ces dix-milles hommes. Le Général Stayn Karhien passât sur le dos de sa fidèle Elenwë au petit matin devant les six-milles hommes du camps d'entrainement qui étaient au gardes à vous,une sorte de salut solennel avant qu'il n'aille vérifier de sa personne une dernière fois où en était les quatre-milles du camp de batailles. C'est au galop qu'il s'y dirigeât il avait équipé son armure pour se montrer à tout les hommes mais aussi pour faire un premier test, voir si elle était vraiment si fiable et si facile à porter que Thoran le disait. Et le Roi n'avait pas mentit l'armure était légère et ne retirait en rien l'habilité de l'homme il pût donc chevaucher une demi heure au galop sans soucis. Ce n'est qu'une fois devant le camp de bataille qu'il fût vraiment étonné, les quatre-milles l'attendaient au garde à vous, les structures étaient toutes montées et en allant plus au nord on découvrait une très longue palissade qui servirait surement de rempart au guerriers si jamais ils perdaient et étaient repoussés jusqu'ici. Plus loin encore se trouvait les montagnes d'où viendraient les assaillants, ils seraient surement à cheval sur les deux terrains, quoiqu'il en soit le Général préférait les montagnes au désert mais il ne déciderait surement pas où il se battrait. On le fît visiter un peu tout, tout était la le stables les couchettes de quoi faire à manger..Demain ces dix-milles seraient à peu près confortablement installés! IL restât la journée à se familiariser avec le camps puis avant de rentre au camp d'entrainement il jetât un dernier regard sur la zone où aurait lieu le conflit puis il reprit le chemin du retour.
Bien que tout se passait bien et voir même mieux le général ne pouvait pas s'empêcher d'avoir de mauvais pré-sentiments pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas encore reçu d'informations sur ce qu'ils allaient affronter...En général on est à peu près au courant mais la le Roi n'avait donné que des valeurs chiffrées au général: " Ils sont Dix-milles ". Oui le Général avait bien comprit mais en face qui y'aurait-il ?Armé comment ? Eux ils avaient des archers des magiciens et des guerriers spécialisés au corps à corps mais il ne pouvait s'empêcher de se demander contre qui exactement il allait se battre. Ce n'est qu'une fois arrivée au campement où il fût accueillit qu'il quittât ses sombres pensées pour se diriger vers sa tente. Ce soir il devrait dormir ici pour guider ses hommes sur le champ de bataille au petit matin. Sa tente était un peu reculée de celle des soldats qui étaient elles plutôt bien plus serrées et compactées les unes contre les autres. C'est un des lieutenants qui le guidât dans sa tente, à ce moment la hommes avaient déjà tous manger et il était l'heure de dormir il entrât alors dans sa tente en face il y avait une couchette où il déposât son armure son arc et un de ses deux katanas. Enlenwë se posât non loin de la couchette comme attendant que son maitre aille se coucher mais il ne trouvait pas le sommeil il pensait encore à tout ce qui allait se passer demain ne sachant vraiment comment ses yeux commençaient à se fermer mais il entendit Elenwë grogner puis la vît sortir alors avec patience il attendît de voir s'il y avait un danger ou non. Ce n'est que lorsqu'un bruit de tissu se faisant découper se fît entendre que le général dégainât sa lame tout de suite au niveau du coup de son assaillant qui venait d'entrer:
" - Soldat Soulless de la troisième compagnie franche à votre service mon Général! "
C'était la guerrière aux cheveux argentés, à présent il la reconnaissait bien. Soulless son nom lui disait quelque chose, il semblait qu'elle était la lorsqu'un psychopathe maladive avait mît feu à un moulin en Lucina, ce n'est qu'en voyant vraiment ses oreilles d'elfes qu'il confirmât son identité. Était-elle folle ?Ou peut-être cherchait-elle à se suicider par peur de la guerre?Il se demandât un moment pourquoi elle n'était pas tout simplement passée par devant mais il se dît que les gardes auraient surement refusé qu'elle le voit. Doucement il rengaina sa lame puis la fit rentrer avant de lui dire quelque mots en elfique:
" - Eletas isis nefertis bellum ydar? " ( Elfe, c'est mourir avant la guerre que tu veux ? ) En silence il fît signe à la panthère d'aller se coucher plus loin qui n'était au d"but pas très en confiance mais quand elle vît son maitre parler en elfique elle arrêtât de grogner et retournât se coucher. En effet ce type de panthère ne faisait en général confiance qu'au sang elfique. C'était une vieille légende entre les elfes de Mereth et les panthères de guerre. Doucement il se dirigeât vers un sac où il sortit une gourde jus de fruit et un peu de jambon qu'il proposât à Tyris Soulless car à présent il se souvenait de son nom.Que faisait-elle ici ? Lorsqu'il l'avait vue elle avait plutôt l'air d'une combattante et riche , combattante certes mais vraiment pas du genre à s'occuper de ce qui est de la guerre. Puis tout en retournant dans la réalité il dît doucement même un peu gêné d'admettre qu'ils avaient dût fuir face à une gosse:
" - Si tu as faim et soif, mange et bois. Je suis content de voir que tu as survécus à cette gamine... "
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Dim 30 Mai - 14:11
Sa position n'était vraiment pas très confortable: la pointe d'une épée bien aiguisée sur la gorge. Tyris se remémora rapidement la manière dont elle c'était retrouvée ici... Sa curiosité l'avait d'abords poussée à traverser des kilomètres pour rejoindre une armée, elle qui pourtant n'écoutait jamais personne. Ses recherches sur les mercenaires qu'elle chassait n'avait pas données suite dans l'immédiat mais elle était restée après avoir aperçue le général, arborant un visage qui ne lui était pas étranger. Elle avait donc, en pleine nuit, infiltrée sa tente pour finalement se faire surprendre par celui qu'elle venait voir. Cherchant une chose à dire pour détendre l'atmosphère elle avait immédiatement imité le salut des soldats de l'armée pour se présenter à un supérieur.
Finalement, Stayn ne semblait pas très offensé par son entrée fracassante et l'invita même à entrer. Ses yeux s'habituait lentement à la lumière de la pièce mais, encore un peu perdue, elle se contenta de répondre à la réplique que le jeune homme lui lança en elfique par un sourire. La vue de la noble lui permettait maintenant de distinguer clairement son hôte, elle profita du temps pendant lequel il renvoya sa panthère pour le détailler. Il était un peu plus petit qu'elle mais les talons de ses cuissardes lui permettait de dépasser le mètre quatre-vingts et la rendait en revanche bien plus grande que lui dans la situation actuelle. Plutôt fin et pas très musclé, il n'avait à première vue par la carrure d'un grand combattant et pas du tout celle qu'elle avait entendu dans les rumeurs. La noble nota néanmoins que elle non plus n'avait pas la carrure d'un soldat et pourtant, elle surpassait la plus grande partie de tout ceux rassemblés ici, aussi elle ne jugerait pas ses talents avant de les avoirs vue à l'oeuvre. La dernière fois qu'elle avait croisée le guerrier, il était couvert de suie et de cendres et elle avait à peine pu voir son visage. Ce dernier, beaucoup moins pâle que le siens, était encadré d'une tignasse brune et décoré de deux yeux noisettes. Le voir dans une tenue plus avantageuse et correcte confirmait ce qu'elle avait pu apercevoir la première fois: Stayn était plutôt un bel homme.
Alors qu'elle le dévisageait il lui offrit une de quoi se restaurer, elle hocha la tête en remerciement et continua son travail d'analyse. Apparemment il se souvenait de l'épisode du moulin puisqu'il en avait fait allusion, la jeune femme non plus ne l'avait pas oubliée, cette fille étrange et d'une force terrifiante devant laquelle ils avaient prit la fuite. Le général était aussi courtois que la dernière fois, il était bien éduqué elle en avait maintenant la confirmation mais ce qui l'intriguait le plus c'est qu'il parlait l'elfique avec facilité bien qu'il ait un accent différent de sa mère et des autres qu'elle avait connue sur Umbra. Pour résumer, elle trouvait l'homme qui se tenait devant elle plutôt attrayant, charmant et intriguant. Des critères suffisant pour qu'elle s'y intéresse. Curieuse, Tyris s'attarda maintenant sur la pièce dans laquelle il vivrait pour un soir. Pas d'une taille digne d'un haut commandant, elle lui suffirait largement pour le seul soir qu'il devait y passer. La couchette avait l'air plutôt confortable contrairement à celle qu'on donnait aux soldats moins gradés comme elle mais le détail ne la choqua pas plus que ça. Elle avait bu pendant une bonne de dizaine de secondes, empêchant celui qui l'invitait de s'offenser du fait qu'elle ne disait rien. Elle reposa la gourde et arracha un petit bout de viande du bout de ses doigts qu'elle avala d'une traite puis délaissa le reste: son estomac ne réclamait pas vraiment à manger et elle ne se forçait jamais. L'elfe avait plusieurs choses à dire à Stayn mais, plutôt que de s'excuser de son intrusion, elle commença par autre chose.
"Vous êtes pas vraiment comme le disent les rumeurs... J'ai entendu parlé d'un colosse de trois mètres de haut à Umbra."
Elle avait dit ça sur un ton neutre, si son interlocuteur aurait pu s'offenser de la réflexion, la façon dont elle l'avait dit anéantissait tout doute sur la volonté qu'elle aurait pu avoir de le provoquer. Tyris avait juste annoncé un fait qui lui semblait banal comme une pomme tombée d'un arbre. Si un observateur externe aurait été la, il aurait surement fait une remarque à l'intruse pour la remettre en place et soutenir le général mais elle enchaina rapidement, sans le laisser se justifier.
"Je suis sûr que vous parlez l'elfe car vous avez vécu avec des elfes. C'est bizarre vous avez un accent différent de ma mère."
Encore une réflexion qui tombait de nul part, le cerveaux de la jeune femme était un peu comme un mixeur mal fermé où on aurait mit toutes les choses qu'elle avait notées sur Stayn et qui restait sans réponse. Dans sa tête déjà peu ordonnée tout se mélangeait et une idée sortait parfois d'un coup sans crier garde. Le pauvre Général ne pu toujours pas répondre car elle continua.
"Pour l'épisode des plaines, le jeune homme qui était en haut de la colline à couvert ma fuite. J'ai tentée de vous suivre mais je vous ai perdu de vue donc je suis retournée en Umbra."
Ah! Enfin un commentaire en rapport avec ce que disait son hôte. Le général devait surement la prendre pour une folle vu l'incohérence de son discours mais elle ne s'en rendait même pas compte. Elle lui souriait toujours et ne l'avait pas quitté des yeux de tout son monologue. Il comptait sans doute répondre et la jeune femme tendait l'oreille mais elle eu soudain envie de confirmer l'une des choses qu'elle avait notée dans la pièce: la couchette qui avait l'air confortable. Elle retira donc son diadème et secoua la tête, ses longs cheveux blanc voletant dans tout les sens avant de bondir sur le lit de Stayn et de s'y effondrer avec un air satisfait. La noble se tourna alors vers l'intéressé et lui offrit un nouveau sourire, son visage rayonnant de joie et ses cheveux en bataille contrastant avec ses yeux vides de toute expression.
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Dim 30 Mai - 17:12
Lé général n'avait jamais remarqué à quel point l'elfe était aussi grande, bien qu'elle fût grande cela ne retirait en rien au charme de la jeune femme qui débordait de classe. Vêtue et coiffée soigneusement elle était bien propre sur elle, de quoi contraster avec sa personnalité qui parût quelque peu impulsive aux yeux de Stayn. Comme si un petit côté immature chez la jeune fille essayait de s'extraire de ce corps si soigneux et si proprement habillé indicateur de la haute aristocratie. Bien que tout chez elle semblait rappeler l'aristocratie le général trouvait bien étrange le fait qu'elle ai pût entendre des rumeurs sur sa personne, le genre de rumeur que l'on retrouve dans les pubs. Quoiqu'il en soit sa propre image de colosse le faisait rire lui qui n'était en rien un tas de muscles comme la plupart des hommes maniant les armes blanche; il ne pût donc s'empêcher de sourire à l'elfe qui ne le laissait même pas la possibilité de réfléchir à quelle phrase il pouvait rétorquer, alors n'imaginez même pas s'il avait essayé de répondre! Enthousiasmée à souhait le soldat Soulless de la troisième compagnie franche avait déjà établie une hypothèse qui plus est juste sur sa jeunesse, il avait évidemment vécu avec des elfes, sinon comment pourrait-il parler si bien l'elfique ? Sans que Tyris s'en rende compte l'homme devenait de plus en plus nostalgique, certes il écoutait les mots qu'elle prononçait mais petit à petit son subconscient le transportait dans de vieux souvenirs, peut-être même désagréable. Doucement Tyris disparut de son champ de vision et c'est Line qui apparut devant lui, sourire aux lèvre lui parlant elfique. En apparence Stayn n'avait pas changer, son visage bien que souriant était toujours sombre et il dégageât non sans difficulté l'image de sa mère pour se re-concentrer sur Tyris, cela faisait longtemps, très longtemps qu'il n'avait pas eu une conversation avec un elfe, normal qu'il se sente transporté dans de vieilles réminiscences peut-être même désagréables...A peine eut-elle finit son discours qu'elle se jetât sur son lit telle une enfant, en général ce comportement là l'agaçait un peu mais la sans vraiment pouvoir savoir pourquoi cette fille de part ses grandes oreilles de part son côté naturel face aux gens ne lui permettait pas de la faire sortir de sa tente dans de mauvaises manières. Le Général avait été quelque peu charmé par les manières de Tyris, non pas que son cœur battait pour elle, mais il retrouvait ce qui lui manquait, le côté simple des choses, le sang elfique qui coulait dans ses veines ne pouvait pas rester stoïque à un de ses frères, il sortit doucement de ses réminiscences pour dire:
" - Je suis content que tu t'en soit sortie l'autre soir dans la plaine verdoyante. Tu as raison, j'ai effectivement grandi avec des elfes c'est aussi pour ça que je parle leur langue et pour ce qui est de mon accent j'ai grandis dans les terres de Mereth en Lucina, non loin du Verger de Luminis. Tu as aussi raison je ne ressemble en rien à toute les rumeurs que tu aurais pu entendre je m'excuses déjà si tu en es déçue. Pour tout t'avouer ça fais un sacré moment que je n'ai pas entendue la langue elfique autrement que de ma propre bouche. "
Le semi-homme n'avait pas mentionné le fait que sa mère était une elfe, ni qu'il était né sur Harmonia mais avait grandis en Lucina, tout un tas d'informations qu'il jugeât bien plus qu'inutile de narrer surtout que cette fille bien que gentille et de son sang n'était en rien pour le moment une amie. Lorsqu'il avait parlé son ton était un protecteur, de tout son être il voulait que chaque homme puisse continuer de regarder le soleil se lever. Que chaque être vivant participant puisse garder et revoir ce à quoi il tient, pour les Umbriens même s'il ne veulent garder que leur sable et leurs pierres rouges et bien Stayn allait faire en sorte qu'il les gardent. raison pour laquelle son ton était quelque peu protecteur envers Tyris malgré son visage sombre et nostalgique, ce n'était vraiment pas un sentiment de faveur envers elle, il aurait été ainsi envers tout homme qui aurait engagé la conversation avec lui. Certes le fait qu'elle soit une elfe laissait entendre un petit côté nostalgique dans sa voix, ça il ne pouvait le cacher après tout Stayn était un être naturellement froid et nostalgique du passé, mais il refusait toujours de se laisser abattre raison pour laquelle il parcourais toutes les terres qu'il pouvait fouler à la recherche de ces esprits. Au fond il voulait aider tout ces Umbriens, mais peut-être voulait-il aussi défier ces esprits qui jouaient des mauvais tours à tout bout de champ si toute fois ils étaient responsable de ce qui lui était arrivé et ce qui allais arriver à ces Umbriens... Au fond il en était encore au point où il ne pouvait pas expliquer les évènements et refusant d'être impuissant il allait se battre et aider tout ces êtres à garder leur propriété, garder ce qui fait d'eux ce qu'ils sont. Doucement il se relevât puis rangeât la nourriture qu'il avait proposé à Tyris en prenant au passage un petit morceau de viande, il se demandait pourquoi elle était venue dans sa tente . Juste par curiosité de l'évènement qui s'était passé au moulin ? peut-être espérait-il que cette Tyris voie l'étrange lien du sang qui les unissaient ? Ou peut-être espérait-il que les propos de sa mère sur un tel lien était vrai..Quoiqu'il en soit il était lui même fasciné par le fait qu'elle puisse être de près ou de loin une sœur...Il ne croisait pas beaucoup d'elfes.
* Line, est-il vrai que chaque elfe est lié aux autre où ce n'est qu'une légende que tu m'as dites pour que je puisse fermer les yeux ? *
" - Je ne me demandes si tu n'es pas un peu suicidaire tu sais...Puis-je savoir ce qui t'as poussé à découper un morceau de ma tente? "
En disant cela il avait esquissé un petit sourire, c'était un petit jeu d'humour pour connaître la raison qui l'avait poussée à rentrer par effraction et aussi le moyen de lui montrer qu'il n'en était rien et qu'il ne lui en portait aucunement préjudice. Alors qu'il attendait la réponse à la question il espérait qu'elle dirait quelque chose qui prolonge la conversation, savoir vraiment si elle sentait la chose étrange que lui ressentait, il ne voyait pas uniquement une elfe, il ressentait sa présence elfique dans toute la pièce. C'est cette sensation, ce sentiment qui le rendait quelque peu nostalgique et curieux d'en savoir plus sur elle. A vrai dire peut-être n'était-ce qu'une gamine et qu'elle ne reflèterais en rien ce qu'il aimait chez les elfes mais le fait était là, peut-être impulsive, peut-être immature...Tout ça il n'en savait rien mais ils étaient de la même race, d'ailleurs Tyris n'était pas au courant, peut-être le prenait-elle simplement pour un humain ? Traiter Stayn d'humain ne le fera pas réagir en extérieure, mais au fond jamais il ne se comparera à la race des hommes, bien trop corrompue et insensible, il s'estimait heureux de n'avoir que l'apparence humaine, car cette race qui ne respectait absolument rien le dégoutait..raison aussi pour laquelle il respectait Thoran Ellryde, bien qu'il fût humain il respectait chacun de ses hommes et pensait à leur bien être plus qu'a trouver de l'or des femmes et du pouvoir ce qui était malheureusement un fait de plus en plus courant dans chaque race de ces terres.Peut-être était-il d'ailleurs très mal placée lui qui était une des armes de ces mégalomanes, mais il avait au moins le mérite de choisir, et donc de penser bien faire...Même si parfois ce il n'avait pour lui uniquement le fait de penser bien faire.
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Dim 30 Mai - 19:16
Tyris était réjouie, finalement son hôte ne s'était pas offusqué de ses manières. Au contraire même, il lui avait sourit. Elle le regarda fixement, il semblait perdue dans ses pensées, la jeune femme attendit donc sagement qu'il en sorte et réponde. Sa tirade apporta plusieurs réponse qu'elle s'empressa d'enregistrer et jeter dans le brouillard de son esprit. Il avait donc bien grandit avec des elfes et son accent venait apparemment d'un autre monde. Le général devait surement plaisanter en s'excusant sur le fait des rumeurs et elle oublia bien vite ce détail. Il avait autre chose, qui avait marqué la noble la première fois qu'elle l'avait vu dans les plaines de Lucina, une sensation dont elle n'arrivait pas à trouver la source mais qui était en écho avec des souvenirs que le sort sur son esprit scellait toujours. Sa tête avait beau chercher, elle n'arrivait pas à faire remonter en surface le souvenir voulu. Tyris haussa donc mentalement les épaules, laissant tomber pour le moment les recherches qu'elle avait entreprise. Au moins elle n'avait pas l'air d'être la seule partie ailleurs, Stayn était lui aussi dans ses pensées. L'elfe aurait bien aimé que Fang soit la, au moins elle aurait pu le caresser pendant que le général réfléchissait. Finalement, il lui décocha un sourire et lui fit une nouvelle remarque qui eu le mérite de remettre la tête de la jeune fille en ébullition. Pourquoi est ce qu'elle était entrée ici? Est ce qu'elle était vraiment suicidaire comme il le disait? Non, elle ne croyait pas en tout cas. Quoi que... Après tout elle avait déjà sauté d'une falaise et avait manquée d'y laisser la vie. Est ce que cette fois c'était par une lame que la noble voulait mourir?
*NON! Et tu n'aura pas le droit de mourir tant que tu n'aurais pas accomplit ta vengeance... Tyris... Tu veux savoir pourquoi cet étranger t'attire? Pourquoi tu lui trouve quelque chose?*
Le Dévoreur savait comment l'appâter et lui avait mit l'eau à la bouche en stimulant sa curiosité et en mettant des mots sur des sensations qu'elle même n'arrivait pas à décrire. Pouvait il vraiment lui donner toutes les réponses? Surement... Mais elle savait qu'il y aurait une contrepartie, mais laquelle?
*Bien sûr que je veux! Quel est ton prix?*
*Mon prix... Promet moi qu'à la bataille à venir, tu tuera tout ceux que je te demanderais de tuer, que tu ne tombera pas et que tu fera couler le plus de sang possible.*
Tyris accepta avec entrain, elle ne comptait pas mourir et tuer ne lui posait aucun soucis, elle était la pour ça après tout! Il cachait surement un détail important mais elle ne su pas dire quoi, alors elle laissa tomber. Quelques secondes après, tout devint blanc pour elle. Une vision de son enfance, aidé par son ange gardien, commençait à défiler devant ses yeux.
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Elle se voyait encore une fois petite, souriante et affublé d'une robe blanche qui ne lui était pas étrangère. Son elle du passé courrait vers une femme qui ressemblait à la Tyris actuelle à s'y méprendre, seul quelques détails, comme le fait que cette elfe n'avait que les yeux bleu, les différenciaient. Elle était dans le manoir Soulless, encore resplendissant à cette époque et plus exactement dans une petite clairière du jardin sur laquelle se trouvait une balancelle finement décorée. Le soleil était à son point culminant et les branches des arbres laissait leurs ombres un peu partout, les oiseaux chantaient doucement, comme si il suivait la marche effréné de l'enfant vers sa mère. La scène était un moment magnifique, petit coin de paradis dans un monde de guerre et d'argent. Tyris sauta sur les jambes de sa mère et se lova contre elle, fermant les yeux comme un petit chat. Pourquoi Vasa lui avait t'il offert cette vision? C'était il trompé? Non... Peu de chance, et puis sa voix lui disait de se souvenir. Elle se concentra donc sur la scène pour la revivre et ne pas simplement la revoir. Elle y était: la noble sentait le vent dans ses cheveux, la chaleur de sa mère qui la tenait dans ses bras, le bruit des feuilles, tout était la... Toutes les sensations, même la douceur du chant que sa mère chantait pour la bercer. La réalité la frappa d'un coup, elle avait trouvé ce que le Dévoreur voulait lui montrer, ce qu'elle ne ressentait avec aucun des autres habitants de sa maison sauf sa mère, elle le retrouvait chez Stayn!
~~~
Si la scène avait été longue pour elle, le général n'avait attendu qu'une dizaines de secondes entre le moment où il avait parlé et celui où la jeune fille sursauta alors qu'elle revenait à la réalité. Elle remercia en silence Vasa de son aide et remit les idées en ordres dans sa tête avant de s'exclamer
"Pourquoi tu ressemble à maman!?"
Ce qu'elle venait de voir l'avait fait retourner quelques années en arrière, ce qui expliquait pourquoi Tyris avait utilisé des termes enfantins pour s'exprimer. La phrase était comme tombée de nulle part pour son interlocuteur qui n'avait pas assisté à la scène et qui ne devait rien comprendre à l'air mi étonné mi contrarié de la demoiselle. Avant même qu'il puisse réfléchir à une réponse, ce qui aurait déjà été difficile le temps qu'il comprenne ce que voulait dire la jeune fille en s'exprimant ainsi, elle continua comme si la première phrase n'était jamais sortie de sa bouche.
"Je me souvenais de toi et je voulais vérifier si je ne m'étais pas trompé de personne! Et toi? Pourquoi est-tu ici?"
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Dim 30 Mai - 20:17
Au moins il pouvait se satisfaire d'une chose, il n'était pas le seul à être plongé dans ses pensées, la fille devant lui avait l'air d'être perdue elle aussi au plus profond de sa personne. plus il la regardait respirer bouger et réagir, plus il se demandait sur quel adjectif il devait la qualifier: fille ou femme ? En effet en corpulence elle était plus grande que lui, son visage bien que fin et même un peu insouciant ne lui donnait pas non un âge enfantin, cependant parfois dans ses façons de faire et dans ses réactions il se demandait si Tyris était vraiment en accord avec elle même...Il en eût la preuve encore une fois lorsqu'elle lui demandât pour qu'elle raison il ressemblait à sa mère; en savait-il quelque chose du pourquoi ils se ressemblaient ?Et puis comment pouvait-elle être si sur qu'il ressemblait à sa mère? Après tout il avait l'apparence d'un humain. Son esprit était donc bien plus que tiraillé par la femme qui devant lui lui paressait de plus en plus étrange, cette femme qui le vouvoyait au début s'était mise d'un coup à le tutoyer et à lui parler bien plus familièrement...Avait-elle un problème psychologique ? Du genre dédoublement de personnalité? il ne la reconnaissait pas vraiment. Mais malgré les contradictions caractérielles qui apparaissaient il préféra rester stoïque à son comportement et il dit doucement:
" - Le pourquoi ?Bien je suis venu pour aider le royaume d'Althar'Arn en dirigeant les troupes de Thoran. Évidemment nous avons tous nos petites convictions personnelles, qui dit personnelle peut parfois dire enfouies au point de ne vouloir en parler. Pour ma part je suis dans le cas où je n'ai pas vraiment envie d'en parler, mais je n'ai pas grand chose à cacher non plus. On va dire que je cherche à aider une elfe, qui se trouve être ma mère, mais je vais m'arrêter là, je ne t'en dirais pas plus. Mais sache que je suis peut-être une arme, mais je refuse de faire ce que je considère être mal, donc je suis la pour aider ce peuple à se défendre principalement. "
Bien sur qu'il n'allait surement lui dire la raison fondamentale pour laquelle il faisait tout cela, mais il ne pouvait pas non plus lui rétorquer je viens juste faire la guerre...je viens juste faire couler le sang...Une chose qu'il ne supportait pas, mais jamais il n'aurait pu lui expliquer qu'au plus profond de lui même il cherchait à voir ces esprits créateurs pour leur faire sa demande: aider Line. De un cela ne la regardait pas et de deux elle prendrais surement pour un fou à lier de croire qu'il pourrait un jour exiger quelque chose de "dieu". mais après tout, tout les êtres vivant n'exigent-ils pas quelque chose de leur divinités ? Ne demandent-ils jamais rien ?Bien sur que si, sinon aucun être vivant ne ferait de prière. Stayn n'était pas du genre à prier et attendre de voir si les choses se produisent ou non, ces esprits étant la fondamentale de toute chose ici s'ils avaient voulu répondre à ses prières ils l'auraient fait quand il était petit et impuissant...A présent, il avait grandit et les choses étaient bien différentes, il était conscient qu'une divinité n'était pas forcément une chose bonne ou mauvaise, mais plutôt quelque chose de profondément égocentrique...Sinon quel intérêt de semer le bazar dans ce qu'on le créer si ce n'est par pur plaisir de satisfaction personnelle...Peut-être était-ce une mauvaise conclusion tirée de ses mauvaises expériences passées, mais il se refusait de juger ces dieux ou esprits comme des êtres bon quoiqu'ils puissent faire... Il allait donc se battre et faire en sorte de les rencontrer car il existe des gens qui le sont vu, les rencontrer et demander de réparer ce qu'ils ont arraché à sa mère...
Tout en soupirant pour évacuer toutes ces mauvaises idées de sa tête le général se relevât pour s'étirer un peu. A vrai dire il en avait quelque peu marre de rester assis à ne rien faire depuis tout à l'heure. Prenant la gourde en main il jetât un petit coup d'œil à Tyris avant de boire quelque gorgée du jus de fruit puis la refermât et la re-déposât par terre. Tout ces sentiments qui l'avaient envahis commençait à se faire ressentir sur sa fatigue qui commençait à monter, il détaillé encore la jeune elfe des yeux. Elle devait avoir le même âge que lui environ que lui, peut-être pas aussi mature, peut-être était-il lui même un peu trop mature et qu'il ne profitait pas assez de ses jeunes années, mais il était ainsi et plus personne ne pouvait rien y faire. Chaque mots qu'il avait prononcé envers elle s'était voulu doux et calme, jamais il ne l'avait offensée surtout quand il lui avait dit qu'il ne lui parlerait pas de son passé. Bien content de voir qu'elle allait bien il espérait qu'ils pourraient un jour reprendre cette conversation, aussi sain et sauf qu'ils l'étaient à présent...bref il espérait tout simplement qu'il ne lui arriverait rien mais le sommeil commençait à le gagner et il n'allait pas coucher avec elle ce soir aussi belle qu'elle fût il lui dit doucement avec un petit sourire poli:
" - Soldat Soulless, non pas que votre compagnie me déplaise mais demain nous auront besoin de toutes nos forces pour le trajet si bien que je vous demanderait sans vouloir vous mettre à la porte de libérer ma couchette. je pense que vous aurez vous aussi besoin d'un peu de sommeil car la bataille sera rude et épuisante! "
Il lui avait dit tout ceci en souriant, évidemment il avait fait exprès de la vouvoyer, un peu comme pour terminer le jeu qu'elle avait entamé quand elle s'était introduite en citant son grade et son numéro de compagnie. La visite de cette elfe ne l'avait pas déplut, pas le moins du monde et bien au contraire il avait pu revoir une elfes et discuter avec. Plus encore il avait pu ressentir ce sentiment, cette sensation que cette femme était une elfe et qu'elle respirait juste à côté de lui. Il fût encore plus étonné de voir que lorsque la jeune fît reprit le chemin du retour et s'éloignât que cette sensation était de plus en plus allégée, de plus en plus faible jusqu'à son extinction totale. peut-être que cette fille l'avait ressentît et peut-être ne l'avait-elle pas dévoilé pour les même raisons que lui...la peur d'être prît pour un être stupide et superstitieux dans un monde ou le hasard n'a pas sa place ? Quoiqu'il en soit ce sentiment n'était surement pas une impression, il le confirmât lorsque cette sensation s'arrêtât quand elle fût au loin. Sa mère n'avait donc pas menti, mais il ne se souvenait en rien de cela, peut-être y était-il tellement habitué quand il était enfant qu'il n'y faisait pas attention ? Sa tête bouillonnait de question mais il préférât ne pas chercher de réponse et d'aller se coucher car cela faisait un moment qu'il n'avait eu envie de dormir autant et s'il attendait trop il avait peur que cette envie de dormir s'en aille pour laisser place à une autre insomnie.
Il déposât délicatement son armure sur le côté puis s'allongeât sur sa couchette, sa petit Elenwë se levât et s'allongeât juste à côté de lui, prête à bouffer quiconque oserait s'approcher de son maître alors qu'il aurait les yeux fermés. Plus la nuit avançait plus le froid grandissait, mais il ne fût pas réveillé pour autant, c'était juste un des facteurs en plus qui firent que cette nuit fût quelque peu désagréable. Le Général de ne rêvât de rien de particulier si ce n'est cette impression qui revenait dans la nuit, l'impression qu'un elfe rôdait autour de lui, son subconscient s'interrogeait alors sur la chose, se demandant ce que c'était, pourquoi il le ressentait alors qu'elle n'était plus la? Une réponse subconsciente lui vînt alors, peut-être que lors de son sommeil il ressentait plus la chose ? Ou alors il était surement trop obnubilé par cela ? Quoiqu'il en soit l'homme passât une mauvaise nuit et malgré le froid il transpirât beaucoup et ses draps étaient même trempés par sa transpiration..Sans s'en rendre compte il descendit du lit et s'allongeât sur le sol bien plus frais et bien plus reposant que son lit. Cette confusion, cette sensation qu'il ressentait en lui était étrange, tout cela parce qu'elle n'était qu'une elfe ? Quoiqu'il en soit son conscient ne voulait pas se poser la question alors son subconscient l'avait fais toute la nuit.
* La sensation de présence d'un autre elfe s'aiguise-t-elle pendant le sommeil ? La folie me prend ? Ou alors est-ce que j'ai du mal à m'avouer que cette fille me rappelle à moi aussi tout ce que j'ai eu de cher chez une elfe...Line?... *
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Lun 31 Mai - 22:54
La réponse du général avait satisfait la jeune femme, elle hocha la tête et enregistra une fois encore les nouvelles choses qu'elle avait apprise. Elle trouvait ça étrange qu'un Harmonien accepte d'aider des Umbriens mais il devait avoir ses raisons, raisons qui ne la regardait surement pas. Il lui rappelait un peu les Luciniens sur certains points, après tout il avait grandit dans leur monde, aider les gens étaient une chose plus courante et naturelle que sur Umbra là bas. Stayn avait aussi dit que sa mère était une elfe, Tyris lia donc le fait qu'il lui rappelait sa mère avec cela. Soudain elle réalisa quelque chose, lui aussi était un semi elfe. Elle souriait intérieurement, heureuse d'avoir trouvée quelqu'un qui pouvait s'apparenté à un frère. La noble se demanda soudain si elle avait un lien de parenté avec lui, chose qu'elle déduisit impossible après une petite réflexion, les mondes avaient été séparés depuis tellement longtemps et il ne venait pas du même qu'elle. Il restait cependant un elfe et elle était ravi, depuis la mort de sa mère elle n'en avait pas croisé un seul en quatre années. Il la congédia poliment et après quelques secondes, elle opina une fois de plus du chef avant de retourner vers l'endroit par lequel elle était entrée. Un dernier coup d'oeil dans la tente et un sourire à son supérieur et elle disparu dans la nuit après avoir chuchotée :
"Ce fût un plaisir de vous avoir revu Sir Karhien, bon repos."
La jeune femme se baladait tranquillement dans le camp, complètement perdue. Elle n'avait pas envie d'approcher les soldats saouls qui profitait de ce qui serait pour beaucoup la dernière nuit de fête et errait donc seule au gré de ses envies. Beaucoup de question se bousculaient dans sa tête mais restaient sans réponses. Le fait d'avoir revu un elfe autre que la femme qui lui avait donnée la vie l'incitait à se poser des questions sur les origines des elfes, comment ils furent séparés en même temps que les trois mondes, avaient t'ils tous les mêmes coutumes? Se ressemblaient t'ils tous? Elle n'en savait rien mais se torturer l'esprit lui permettait de passer le temps. Finalement, Tyris posa la question à celui qui répondait presque quand elle même ne savait pas.
*Vasa? Tu sais comment étaient les elfes sur le monde originel?*
*Navré, je n'en sais rien. Je n'ai pas connu ce monde moi non plus et pourtant j'ai accumulé les années de vie... Seuls les esprits pourraient vraiment te répondre. Moi je suis née sur Umbra, tout comme toi.*
La réponse de son ange gardien ne l'avait pas vraiment éclairé, au contraire même, elle soulevait encore plus de question! Il était née sur Umbra? La noble ne savait même pas qu'il avait vécu, avait il une mère lui aussi? Elle n'osait pas lui demander, il était loin d'être du genre à raconter des choses et n'avait déjà surement pas vraiment fait exprès d'en dire autant sur lui. Ne retrouvant toujours pas la route et commençant à en avoir marre de réfléchir pour rien, elle s'approcha de l'un des nombreux feux de camp pour demander sa route. Trois hommes étaient assis côte à côte, bouteille à la main, devisant tranquillement entre eux. Il n'était apparemment pas armés, vêtu de tenues légères en cuir pour être à l'aise et portait les décorations des volontaires. On leurs avaient sans doute laissés la nuit pour profiter, il n'avait jamais vu la guerre contrairement aux soldats de métier. La jeune femme se posa en plein milieu de leur champ de vision et leurs fit un petit signe de main pour attirer leur intention, l'effet fût immédiat. Elle s'exprima donc son un ton calme et poli et demanda :
"Je suis désolé de vous déranger, sauriez vous où se trouve les quartiers des compagnies franches?"
La réponse ne se fit pas attendre, les trois soulards la reluquaient ouvertement et ce fût celui du milieu, sans doute celui qui avait le plus d'autorité et jouait donc au chef qui se leva le premier, rapidement suivi par les deux autres, qui s'exclama:
"On est pas sur d'savoir ma ptite demoiselle en revanche on est prêt, en homme bien éduqués, à partager notre lieu de repos avec vous. On a la même tente Daslan, Elad et moi mais il reste bien assez de place pour quelqu'un de votre carrure!"
Tyris fronce les sourcils, aucun homme ne l'avait jamais touchée et elle ne comptait pas offrir à ces morts en sursis ce plaisir. Elle reluqua les trois, comme si elle hésitait alors qu'en réalité sa tête analysait toutes les manières et les gestes à effectuer pour les faire souffrir. Son épée la dérangeait terriblement mais tout en elle s'activait pour réduire la tension qui menaçait de lui faire faire un acte irréfléchi. Si ces idiots ne tentaient rien, la noble n'avait pas de raison pour les tuer. Elle même n'avait pas besoin de motif pour les abattre mais convaincre ses supérieurs qu'elle n'avait fait que se défendre aurait été une tâche plutôt difficile. Tant pis, ils vivraient...
L'elfe courut dans leur direction, sûre de sa victoire contre un trio de bon à rien puant l'alcool, elle frappa celui qui avait parlé et se tenait légèrement devant les autres en pleine glotte, l'expédiant d'office à terre. Le second, n'eu pas un sort beaucoup plus enviable puisque la botte de Tyris lui fit sauter la rotule dans un craquement. Alors que le dernier allait accuser un revers de gantelet en plein visage, une ombre noire aux reflets bleu s'abattu sur lui et l'assomma contre le sol, rapidement suivie de piaillement joyeux. Fang et Chut étaient partit à sa recherche en ne la voyant pas revenir et le loup avait bondit dès qu'il avait compris ce qu'elle comptait faire.
"Vous tombez à pic vous deux! Venez, on file!"
Les trois disparurent dans la nuit en laissant l'autre trio à terre. Tyris pu enfin se coucher dans sa tente dans laquelle elle s'écroula avec satisfaction. Heureusement que ses compagnons étaient venu la chercher car trouver d'elle même lui aurait surement prit toute la nuit. Ses paupières ne tardèrent pas à se fermer mais malheureusement pour elle, le levé du soleil était déjà très proche et les membres de son unité furent obligés de demander l'aide du canidé pour la tirer de son sommeil. La journée à venir risquait d'être longue... Il fallait regrouper et installer tout le monde dans le camp principal et même si il n'était pas très loin et que tout était prêt là bas pour les recevoir, l'attente serait longue. La journée suivante passé sans incident mais la jeune femme avait trouvée de quoi s'occuper jusqu'à la nuit d'après qui arriva plus vite qu'elle ne l'aurait crû...
Un soleil éclatant illuminait le désert, n'importe quel artiste aurait été en extase devant un tel spectacle. Mélangé entre l'or et le rouge, les lieux se préparaient à la bataille à venir et les couleurs donnaient déjà le ton. La jeune femme était bien contente d'être dans une compagnie franche et plaignait les pauvres soldats qui, même à l'abri des tentes, devait mourir de chaud en attendant la bataille. Tout le monde savait que ce n'était qu'une question d'heure avant que l'homme à leur tête, Stayn Karhien ne donne le signal du départ. L'elfe avait utilisé le temps d'attente du jour précédent pour faire des petites recherches sur les mercenaires qui constituaient l'armée. La tâche n'avait pas été des plus simple mais un résultat avait fini par récompenser sa persévérance. Lasdas'ir, mercenaire recruté avec sa centaine de sous-fifres avait bien progressé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient croisés elle et lui. Maintenant fortuné et puissant, Tyris n'aurait que plus de plaisir à tout lui prendre comme lui l'avait si bien fait. Quelque soit l'issue de la bataille, elle le tuerait de ses mains en profitant de la confusion générale que ferait naitre le combats. La noble ferma les yeux pour profiter des derniers instants de calme restant en paix et demanda à Vasa de veiller sur elle lors des combats.
*Toujours... Je serais toujours la pour toi...*
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Mar 1 Juin - 12:22
La nuit fût éprouvante pour l'homme, au réveil il ne transpirait non plus à cause de ses rêves mais à cause de la chaleur étouffante du lieu qui lui donnait presque l'impression de l'écraser tellement elle était lourd et pesante. C'est difficilement qu'il se levât du sol qui n'était plus très frais, Elenwë l'avait regardé d'un œil un peu perplexe mais quelque peu compréhensif, elle aussi avait très chaud c'est en caressant son pelage quelque peu humide qu'il le remarquât mais jamais elle en s'était plaint de quoique ce soit. Une fois debout il se dirigeât vers son sac, sa tête était vide de toute pensée, il refusait de se remémorer sa nuit pour le moment, une fois au niveau de son sac il sortît une gourde d'eau puis il en versât dans une gamelle pour l'animal. L'eau avait été rafraichie au moyen de glaçon dans al nuit, donc dans al journée elle était encore fraiche...Du moins au petit matin. C'est avec grâce que l'animal vînt laper dans la gamelle pour en boire le contenu, elle était évidemment assoiffée mais elle ne se précipitait pas, un comportement que Stayn associât surement au fait qu'elle était le chef de sa tribu, surement très sage et donc respectueuse envers ce qu'on lui offre. Le général lui sourît puis sortit un peu de viande de son sac, il en déchirât un bout pour lui puis donnât le reste à l'animal qui le mangeât d'une traite. Ceci fait il se sentait très sale, il avait marre de sable qui venait se coller à sa peau à cause du vent, marre de transpirer et il n'avait pas encore vu le pire...Heureusement Thoran lui avait bien précisé que ces hommes n'attaquaient qu'en fin d'après midi, voir le début de soirée certes en temps qu'effet de surprise c'était parfait car tout le monde est fatigué et a envie de se reposer mais pour une guerre c'est le moment ou il commence à faire frais et où l'on se sent bien. Il se rendît qu'il commençait à connaitre pas mal le désert pour un Harmonien. Une fois habillé , c'est à dire toute son armure exceptée les parties allant au dessus de la ceintures comme sur les bras le torse etc...Il avait juste pour le moment mis un haut sans manches pour êtres à l'aise car marcher avec six-milles hommes allait être assez long.Ceci fait il sortît de sa tente et croisât deux lieutenant:
" - Messieurs, bonjour.
- Bonjour mon Général, nous préparons les hommes pour le voyage ainsi que toutes les provisions, nous avons déjà envoyé un premier groupe de deux-milles hommes encadrés par des lieutenants et des soldats gradés par Thoran lui même.
- Il y'a aussi les compagnies franche mon général, elle s'y sont rendues d'elle même avec une part des provisions pour nous simplifier les choses!
- Merci de toutes ces informations, dites à ces hommes que nous partirons d'ici peu. "
D'ici peu car il voulait vérifier si tout se passait bien au niveau des provisions, il fût d'ailleurs étonné de voir que ces hommes se débrouillaient très bien et étaient presque autonomes. Quand un lieutenant n'était pas là pour donner les consignes il faisaient au mieux. C'est en voyant un homme dire de repartir les provisions sur le dos des bêtes et de se servir de charrues pour les emmener qu'il le remarquât, évidemment c'était une chose logique de faire cela, mais dans l'armée il arrivait souvent que les officiers avaient du mal à prendre les décisions les plus minimes du genre: faire pipi. Voir cela le mettait donc de bonne humeur, il n'y avait nul besoin de tenir la main à ces hommes, ils étaient motivés pour faire avancer les choses. Il se dirigeât donc vers la tête de la troupe en espérant qu'il serait de même pour la bataille, que la motivation le perdrait pas en voyant dix-milles hommes fondre sur eux. Car lui même cette image d'une armée en face l'avait déjà effrayé. Au bout d'une demi heure tous les hommes étaient prêts, il avait déposé ses affaires sur le dos d'Elenwë qui le suivait comme à la trace, il marchât donc en tête se tournant de temps pour voir une troupe de quatre-mille homme marcher fièrement sous le soleil qui essayait de leur faire perdre courage, mais aucun d'eux ne faiblît, ils y étaient habitués. Le vent commençait à se lever si bien que le sable venait frapper violemment leurs visages, et parfois il se permettait de rentrer des orifices peu commun de soldats qui n'avaient même pas pensés qu'il était possible que le sable puisse faire de tels ravages. C'est après trois heures de marches qu'ils arrivèrent au campement principal, il était bien plus animé que les autres fois où il y était allé, ils furent presque accueillis en vainqueurs, tout le monde était content de se revoir, tout le monde s'embrassait se traitait de veinard, du meilleur, du plus beau salaud du monde...C'était l'effet de la peur, ils se serraient les coudes les uns les autres pour parer à l'inévitable peur qui prenait leur cœur, mais bien que le général avait peur et appréhendais pour demain il n'en montrait rien car il devait donner l'exemple à tout ces hommes, pour qu'ils gardent le courage, qu'il n'y ai pas de faille pendant la bataille...
Après un tel accueil il rangèrent toutes les provisions, Stayn se refusât à laisser faire tout en se prélassant...Il aidât tout ces hommes qui avaient l'air ravis de le voir et d'autres même un peu étonné. Cependant lorsqu'il portait des charges a peine moins lourdes que celle que portaient les tanks, tanks étaient le jargon des soldats, certains furent étonné que ses muscles puissent fournir un tel effort...Mais dans ce monde tout n'est pas du qu'à la force et puis après tout bien que ses muscles ne faisaient pas vingts centimètres de diamètre il n'était surement pas le moins musclé de toutes la troupe. Quoiqu'il en soient ils portèrent de nombreux légumes, de nombreux fruits , de l'eau etc... Le général n'avait pas encore fait attention à cela car cela lui semblait logique mais il n'y avait pas d'enfants, ce qui voulait dire que Thoran avait fais exprès d'éviter aux enfants et trop jeunes garçon de venir se battre, un comportement des plus respectables pensât-il. Lors de tout ces travaux il s'était lié d'amitié avec un des tanks qui se nommait Yal, c'était un homme massivement musclé de race noir et qui n'avait absolument aucuns mal à porter les charges, si bien qu'à un moment il prît des charges en dans sa main droite et prît le général plus les charges qu'il transportait à ce moment là, tout ceci évidemment dans le but d'amuser la galerie, le général quelque peu amusé et gêné en même temps se débattait comme il pouvait mais rien n'y faisait cet homme en avait de la poigne!
" - Alors mon Général! Faut pas s'laisser porter par les autres, faut réagir un peu ! Arrêtez de vous prélasser j'vais pas tout le temps vous dorloter!
- Attends que je te choppe mon vieux!
- D'ici à ce que vous m'attrapiez mon général vous avez quelques kilos à prendre! "
Puis une fois devant le compartiment où l'on devait ranger les provisions, il le re-déposât doucement à terre. Ces hommes faisaient comme ils pouvaient pour oublier le lendemain et passer de bon moments, peut-être les derniers pour certains mais de bons moments! A peine avaient-ils finit de tout ranger que la nuit les guettait déjà, le grand jour arrivait, ils étaient de plus en plus proches de ce qu'ils redoutaient pour certains. Il apprît plus tard que Yal était un des hommes de la troupe qu'il allait diriger, ce fût donc avec un grand plaisir qu'il allait mener cette troupe.Plus tard vînt l'heure de se coucher, étonnement le général prît cette fois une bonne nuit de sommeil, ne rêvant de rien, ne faisant aucuns cauchemars, son esprit se reposait et son corps aussi. La nuit avait veillé sur tout ces hommes mais le soleil était revenu aussi vite qu'il était partit, peut-être leur dernier soleil ? Quoiqu'il en soit les premières lueurs orangées apparurent et ces hommes se levèrent en même temps que le soleil, non pas pour vivre une journée, mais pour y survivre. Le général se levât difficilement car sa nuit était bien trop reposante et il voulait rester couché, mais il ne le pût. Il allât manger avec sa section, c'était d'ailleurs la section de tête avec les hommes préféré de Thoran, enfin détail intéressant s'il on comprend que le général est à la tête de l'armée plus de la meilleure troupe de celle-ci. Enfin meilleure selon Thoran, peut-être existait-il des hommes encore plus fort qu'eux dans les compagnies franches ou dans les mercenaires? Il n'en savait rien quoiqu'il en soit ces hommes avaient l'air serein malgré la bataille qui approchait, peut-être cachaient-ils aussi bien ce sentiment que le général...
Les heures passèrent et les hommes bien préparés et bien équipés commençaient à revoir les stratégies, les tanks devraient protéger leur compagnons surtout lors des premières vagues, les archer et magiciens devraient bombarder le camps adverse autant qu'ils pourraient avant la collision entre les deux armées. L'introduction à la guerre semblait infaillible, la suite restait logique, restez soudés, ne jouez pas aux héros etc...Ce n'était pas le général mais les lieutenants qui avaient rappelés la stratégie, il n'était la que pour leur donner les ordres sur le moment. Une fois tous prêts les hommes se dirigèrent vers le champ de bataille, rangés pas compagnies, organisés parfaitement. Il devait être vers dix-sept heures, la chaleur commençait à redescendre et le moment approchait de plus en plus, il avait déjà équipé son armure et chevauchait sur Elenwë en direction de la première ligne. Certains hommes étaient à pieds alors que d'autres étaient sur des montures, tout avait été méticuleusement organisés, cette armée était belle et effrayante à la fois. Le général se concentrât sur le silence de mort qui régnait, on entendait seulement le vent siffler, ébouriffant ses cheveux il se tournât face à son armée. Ce vent e levait de plus en plus, comme si la faucheuse arrivait ,déjà prête à leur arracher la vie, mais ce soir il n'en serait pas question, ces hommes survivraient. C'est avec force qu'il prît la parole:
" - Messieurs, peut-être est-ce vos dernières heures à vivre, peut-être seront-elles vos prochaines heures de gloire? Tout cela ne dépendras que de nous! Vous avez prêté serment, alors RESPECTEZ LE! Vous n'avez jamais vu l'enfer ? Ce n'est pas grave ce soir on nous en ouvre les portes! Profitez bien de la visite pour y jeter toutes ces âmes qui tenteront de vous retirer ce que vous aimez! Messieurs,prenons leur tout mais ne leur laissons RIEN! "
A peine eût-il finit sa phrase que le sol se mît à trembler, de plus en plus fort la chose allant crescendo le général se posât à côté de Yal au niveau de sa compagnie attendant l'armé d'en face. Enfin une masse noire se formât petit à petit courant au loin, touts les archers et touts les magiciens tirèrent tout ce qu'ils avaient réduisant déjà le nombre d'ennemi. Puis un nuage noir se mît à voler vers eux, le nuage commençait à se rapprocher jusqu'à ce qu'on puisse voir de nombreux petits points, c'est alors que des hommes hurlèrent: TANKS. C'est à ce moment précis que le rôle du tank se faisait désirer, Yal tapât ses deux pommes dans sa main faisant apparaitre une énergie grise sombre qu'il jetât en l'air faisant un dôme au dessus de sa compagnie. les flèches vinrent s'écraser sur la magie et retombèrent à côté ne faisant aucune victimes, Yal lui avait même lancé un petit sourire en faisant cela, ces hommes étaient vraiment à l'aise...Cette bataille allait vraiment être une très bonne bataille! Voyant que aucun nuage noir ne réapparaissait il fît signe à tout ces hommes de charger, c'est sur le dos d'Elenwë qu'il se mît en tête armes en mains, sans compter le fait que le sol tremblait à l'avancée de l'armée il entendît son armée pousser l'un des cris les plus beaux qui soient faisant ralentir l'armée d'en face, tout les hommes derrière lui ne demandait qu'a retirer des vies adverses et c'est dans le bruit sourds de leur pas que dix-milles hommes crièrent:
" - A mort ! A mort ! A moooooort! "
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Mar 1 Juin - 16:43
Les cors de guerre sonnaient le départ...
La lumière revenait doucement, Tyris s'était assoupie et les ouvrait yeux avec précaution, aveuglée par la lumière du jour. Elle constata que tout le monde se mettait en marche et soupira, son courage ne flanchait pas pour la bataille mais devant l'effort que lui coutait son réveil. La noble déplia finalement ses jambes pour s'étirer avant de se mettre debout d'un bond et de faire signe à Fang de la suivre. C'est d'un pas lent qu'elle gagna sa compagnie, profitant du trajet pour remettre son diadème en place et secouer ses cheveux qui avaient le Ô combien divin mérite d'être toujours lisses. Ses camarades se passèrent de commentaires mais leurs regards voulaient tout dire, l'elfe était en retard et ils en étaient contrariés. Outre le fait qu'elle s'en fichait éperdument, ils risquaient de tous mourir dans quelques heures alors à quoi bon prendre la peine de s'excuser. Se rangeant aux côtés des autres sans une parole, le groupe se mit en marche à la suite du reste des troupes en direction du champ de bataille. Bien heureuse qu'il soit proche du camp, le champ de bataille était une partie du désert plutôt plate, presque aucunes dunes ne venaient troubler le paysage, les chevaux risquaient tout de même de glisser dans le sable mais les monter serait bien moins dangereux que sur un terrain accidenté. Dans tout les cas, Tyris ne montait pas Fang donc cette information ne lui servirait que contre ses adversaires pour prendre l'avantage contre des éventuels cavalier. Son regard balayait le terrain à la recherche de n'importe quel autres éléments qui pourrait avoir son importance: pierre, pente ou autres anomalies qui perturbaient le calme de la plaine. Elle caressa la tête de son compagnon canin et déposa un petit baiser sur la tête de Chut, bien que l'oiseau risquait de perdre la vie dans la bataille il n'avait pas eu l'air décidé à quitter le doux nid qu'était la fourrure du loup.
Après un discours qui eu le mérite de galvaniser les troupes à l'extrême et leurs faire oublier quelques temps le massacre qui allait venir, Stayn disparu de son champ de vision après avoir rejoint une unité. La jeune femme n'était pas stressée pour le moins du monde, réalisant qu'elle risquait elle aussi de mourir mais consciente que si il devait y avoir de survivants, elle avait de bonnes chance d'être parmi eux. La noble regarda la pluie de flèches rebondir sur les boucliers magique sans tuer un seul des leurs alors qu'en face les pertes se comptaient par centaines. Elle en était presque déçu, si les agresseurs n'était pas capable de mieux la bataille risquait d'être sacrément courte et ennuyante, peut être n'aurait t'elle même pas le temps de se battre! Cette pensée l'inquiétait beaucoup, elle qui était venu en partie pour ça et qui avait même fait une promesse à Vasa, ce dernier se manifesta d'ailleurs dans son esprit.
*Ne t'inquiète pas, ils sont très nombreux et ce n'est pas quelques flèches qui vont gâcher tout ton plaisir...*
Les mots du dévoreur la rassurèrent suffisamment pour que ses inquiétudes s'évapore, il ne mentait jamais et elle était sûre de faire couler le sang! L'armée se mit en marche, lentement en premier lieu mais la vitesse augmenta lorsque le signal de charge retentit. Tous débordaient d'énergie mais l'elfe souriait d'avance à la tête qu'ils feraient en voyant leurs alliés mourir sous les coups de leurs ennemis. La distance s'amoindrissait peu à peu et elle pouvait distinguer les premiers rangs d'en face. Vêtus de cuir, sans organisations militaire, armés de façon archaïque à la manière des compagnies franches, les troupes adverses ne ressemblaient pas à grand chose à part un ramassis de truands. Les hommes d'Althar'Aran avaient meilleurs mine et, chargeant à la suite de leur général montant une panthère, ils formaient un bloc compact et bien plus impressionnant. Les bandits ne semblaient pourtant pas ralentir alors que le choc risquait d'être fatal pour eux... Tyris fit signe à Fang et ils accélèrent pour dépasser leurs propres rangs, vêtu de manière bien plus légère, ils n'eurent aucun mal à prendre de l'avance et furent les premiers avec Stayn, qui se trouvait à plusieurs dizaines de mètres sur leurs gauche, à entrer en contact.
La noble dégaina dans l'élan et se jeta toute entière sur l'adversaire qui lui barrait la route, pied droit devant. Il s'écroula, souffle coupé et elle continua dans sa lancée, les voisins de celui qu'elle avait mit à terre ne risquait pas de menacer ses arrières pour l'instant si ils ne voulaient pas mourir par la main du reste des hommes qui la suivaient de près. Sa lame vola pour aller cueillir une gorge mais fût déviée in-extrémis par un adversaire chanceux. Il contre attaque et la guerrière le désarma d'un estoc avant de lui enfoncer la pointe de sa lame entre les deux yeux avec un sourire cruel. Elle n'eut pas le loisir d'en profiter bien longtemps puisqu'elle avait prit le rôle de cible pour un autre, il lui assénait un coup direct et vertical avec une épée lourde. Si il touchait elle serait coupée net en deux, aussi elle fit un pas de côté et termina son esquive en utilisant son gantelet pour faire glisser le reste du coup. L'elfe profita de la faible adresse de son adversaire, dérangé par le gabarit de son arme, pour lui envoyer un revers de lame qui le défigura et le tua sur le coup. Elle jeta un oeil à son compagnon à quatre pattes qui ne semblait pas forcer beaucoup lui non plus. C'était presque trop facile, ces hommes savaient se battre mais pas assez pour affronter l'armée du Roi.
*Ce n'est qu'un test Tyris, ils envoient ses crétins à la mort pour vous tester et vous fatiguer un peu. Le reste arrivera bientôt et ça sera bien plus dur.*
L'elfe comprenait parfaitement le plan et profita donc des vies qu'on lui offrait en sacrifice avec joie. Tailladant ceux qui croisait sa route aux côtés de son compagnon, la tenue de l'un et la fourrure de l'autre se teintant du sang qui coulait à flot. Ils n'étaient pas les seuls intrigués par cette facilité, les soldats qui combattaient à leurs côtés semblaient aussi surpris qu'eux, les pertes n'étaient pas très lourdes et les blessés peu nombreux, tout était étrangement simple. Vasa avait surement raison, il ne pouvait en être autrement. Les derniers bandits prirent les fuites, ils ne devaient pas être dix milles selon Thoran? Les hommes semblaient soulagés et satisfait mais méfiants, tout le monde reprenait tranquillement son souffle quand un son retentit de l'une des rares dunes, celle derrière laquelle s'étaient abrités les fuyards. Ses suppositions étaient vrais, le reste était ici et allait faire face à une armée désorganisé par la première mêlée, ayant déjà combattu et incapable de charger. Les choses s'annonçaient mal mais tous se demandaient ce qui allait bien pouvoir entrer dans leur champ de vision dans quelques secondes...
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Mar 1 Juin - 17:33
Le général fût le premier à rentrer en contact avec les troupes adverses, le choc fût plus qui violent, non pas pour Stayn mais pour les truands qui étaient bien plus que mal équipés. Toujours sur le dos de sa panthère le général donnait des coups de sabres à gauche, à droite en toute facilité grâce à son ambidextrie, ce n'est que lorsqu'un lancier le menaçât qu'il dut tomber en se laissant rouler sur la gauche pour ne pas être frappé de pleins fouet. Heureusement pour lui Yal s'occupait de ses arrières et se chargeait des ennemis qui avaient tentés de profiter de sa chute, le général pût donc alors se concentrer sur le lancier, une proie bien plus que facile, surtout qu'il lâchât le seul avantage qu'il avait: sa lance. Sabre en main il s'approchât et parât le coup d'épée de son adversaire avec sa lame de gauche et lui coupât le bras avec celle de droite avant de le décapiter dans un dernier mouvement avec sa lame de gauche. Il lui avait fallût à peine trois mouvement pour ridiculiser cet homme, mais qui étaient ces rigolos ? la suite ne fût pas moins amusante, entre les fuyards et les suicidaires se jetant carrément sur les lames l'armée de Thoran avait eu vite fais de calmer la première vague d'ennemis. Stayn par moment ne prenait même plus la peine de les tuer, il faisait juste en sorte de leur couper un bras ou de les entailler au niveau du coup. Dix minutes à peine et il ne restait que l'armée du Général, de sa compagnie il n'y avait aucunes pertes, aucuns blessés, trop facile à son goût...Ils furent tous interrompu dans leur réflexion et communications lorsqu'un cor grave se mît à retentir derrière la dune qui leur faisait face, on venait de leur tendre un piège. Ils s'était fais piéger tout bêtement, ils s'étaient tous éparpillés et tous fatigués pour absolument rien...Cette bande de larve n'était que de la chair à canon.
" - Resserrez les rangs! Regroupez vous au mieux le gros arrive allez! "
Il avait hurlé ces mots comme il avait pu mais il était déjà trop tard, le sol tremblait déjà, le mal était fait. le général rengainât ses katanas et sortît son arc prêt à dégommer autant d'ennemis qu'il pourrait, ses doutes sur l'armée ennemie était loin d'être aussi justifiés...Eux aussi avaient des montures mais il avaient des bêtes à cornes qu'il n'avait jamais vu, la plus part d'entre eux étaient tout aussi bien équipés qu'eux et ils avaient l'air encore plus assoiffé de sang que ce qu'était la troupe de Thoran dix minutes auparavant. Bandant son arc avec force le général visât un des renégats sur une des bêtes, la flèche fît son chemin jusque dans le cœur de l'ennemi qui tombât mais n'arrêtât pas la bête pour autant. Déçu il rangeât son arc avant de sentir un sifflement à son oreille droite, une flèche venait d'être tirée par un de ses camarade et elle était allé se loger directement dans l'œil de l'une des créatures qui eut une réaction nette: se mettre à courir dans tout les sens percutant d'autres créatures écrasants d'autres truands. Il n'avait pas vu qui avait tiré cette flèche mais le guerrier avait eu l'œil vif, il se mît alors à courir vers l'ennemi en même temps que ses camarades, jetant un coup d'œil à se droite il remarquât même Tyris qui avançait elle aussi dans la mêlée. par chance il avaient réussi à semer un peu de confusion chez l'ennemi mais ils devaient faire attention aux créatures qui ne répondaient plus à leurs maîtres au fur et à mesures que les flèches leur transperçaient le corps. Au début il était plus occupé à esquiver les sorte de rhinocéros, mais après il tombât sur les troupes au sol qui elle étaient armés jusqu'aux dents et avait l'air bien plus entrainées. avec force il chargeât de la magie arcanique dans lame de gauche, aussi noire qu'elle pût être sa lame devînt petit à petit rougeoyante et il mesurât alors sa force à ces truands qui portaient des masques. Avec force il frappât d'abord au niveau du bassin mais il parât avec sa lame tentant de contrattaquer mais Stayn fût assez rapide pour rouler sur la droite et enfoncer sa lame au niveau des côtes transperçant son armure puis cette fois il était bien décider à achever son ennemi , il fit donc un mouvement circulaire pour que sa lame ressorte au niveau du bassin laissant tomber les tripes de l'homme. A peine eut-il finît d'achever celui-ci qu'un second le prît pour cible, se battant au milieux de la mêlée ils n'arrivaient pas vraiment à se départager car Stayn était déjà plus fatigué que son adversaire, ceci étant dit il pût remercier les esprits créateurs car une des créatures en folie avait posé son pied sur son adversaire et l'avait littéralement écrasé contre le sol laissant son sang couler. Cependant il n'était pas hors de danger, il roulât et courût entre les animaux pour se rapprocher de son unité qui commençait à être en difficulté à cause du surnombre d'adversaire.
Yal était en première ligne défendant ses compagnons, le général avait encore sa magie stockée dans sa lame de droite, il fît donc un mouvement à la verticale pour envoyer l'énergie vers les ennemis qui prenaient d'assauts sa troupe mais le manque de souffle à force de courir lui avait demander beaucoup d'énergie si bien que rien ne sortit de sa lame. Voyant cela le général sentit la colère monter en lui et le fît à la bonne vieille méthode, il jetât nettement son katana dans la jugulaire de l'ennemi qui tombât aux genoux de Yal qui l'achevât avec le sabre de son général avant de le lui redonner à son arrivée. Cette fois son unité s'en sortait mieux, bien que la bataille était serrée, de son coté les choses commençaient à s'arranger. Le sol était jonché de corps des deux factions et parfois les ennemis qui arrivaient sur eux trébuchaient et signaient ainsi leur arrêt de mort. Depuis que l'ennemi était apparut avec son nombre total le nombre de soldats tant d'un côté que de l'autre avait beaucoup diminué, le combat était serré et général n'arrivait pas à se sortir de la tête le fait que de nombreuses familles allaient peut-être disséminées ou alors survivre avec des pères manquants...Cette idée l'enrageât encore plus il se mît à frapper plus fort plus vite s'épuisant plus vite, il en avait déjà marre.
Les bêtes s'étaient en allé mourir plus loin si bien qu'il ne restait que des hommes, il jetât un petit coup d'œil plus loin entre deux ennemis avant de sentir une violente douleur au niveau du bras ce qui le fît lâcher nettement sa lame, il regardât alors son bras, une flèche y était incrustée. Un archer venait de l'avoir le rendant encore plus vulnérable à l'ennemi, il se défendait avec sa main gauche alors que tout les truands sans ennemis tentait de l'agresser car son bras droit pissait le sang et il commençait à être une cible facile.Heureusement pour lui certains de ces hommes étaient la pour l'aider, il pût donc récupérer sa lame en main droite mais la douleur l'empêchait de vraiment se servir de son bras droit si bien qu'à chaque fois qu'il parait il était projeté en arrière. Cependant il n'était pas du tout mauvais avec sa main gauche et il pouvait alors tuer quand même tuer les assaillants. Le sang de son bras coulait jusque dans sa main, rendant sa lame glissante, depuis le temps qu'ils se battaient il n'y avait pas encore eut de pose, jusqu'où allaient-ils aller comme ça. Plus le temps passait plus il arrivait à se servir de son bras mais la flèche incrustée n plus de lui faire mal l'empêchait de vraiment faire tout les mouvements qu'il voulait, il était en bien mauvaise posture. Plus loin sur sa droite il regardât Tyris, puis c'était comme si le temps s'arrêtaient...Pourquoi se battaient-ils déjà ? Pour ces terres rouges, mais pourquoi ces truands visaient-ils des terres si arides et si pauvres ?
Hrp: Post plus cour à cause du combat, j'peux pas trop avancer.
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Mar 1 Juin - 23:00
Le choc risquait d'être violent, Stayn avait essayé de ramener un semblant d'ordre dans les rangs mais les hommes ne serait pas prêt à accuser la charge adverse. La première vague de la nouvelle armée d'en face était constitué de créatures géantes, mesurant deux fois la taille d'un homme et pesant plusieurs tonnes. La peau qui les recouvrait semblait plus résistante que du cuir et les cornes qui trônait sur leurs fronts devait être plus dangereuse que des lances. Montées de cavalier en armure équipés d'arme d'hast, ces béliers vivant risquait de causer des dégâts monstrueux, rapidement suivi par une marée humaine en armure complète et en pleine forme qui terminerait le travail. Les choses s'annonçait mal, les adversaires chargeaient à présent. Une pluie de flèches les accueillit et eu un effet variant par créature, très peu tombèrent, certaines perdirent le contrôle et dérangèrent leurs congénères mais beaucoup perdirent leurs cavaliers, bien plus exposés aux tirs. La situation semblait s'arranger un peu mais la jeune femme se campa sur ses jambes, l'une des bêtes avançait droit sur elle, le cavalier encore intact, manque de chance...
Rester en face n'était pas conseillé mais la noble était coincée par ses alliés des deux côtés, elle tenta donc la seule solution qui lui restait, avancer. Les yeux de l'elfe examinaient chaque détails de la scène devant elle, calculant le moindre geste qu'elle devrait effectuer pour réussir son attaque. La bête n'était plus qu'à quelques mètres, le temps semblait comme ralentit pour la guerrière qui pouvait maintenant se rendre compte de la monstrueuse taille de la créature qui la surpassait de loin, chargeant devant elle comme si la jeune femme n'avait pas été la. Un mètre, Tyris se campa sur ses jambes et déploya toute la force qu'elle pu dans son impulsion, un pas sur la première corne, parfait, son deuxième talon entre la deuxième et la troisième, réussi, appuis avec la main sur la nuque de la bête pour conserver son élan et elle se projeta sur le cavalier surprit qui fut catapulter hors de selle et servit d'amortisseur à la noble qui s'écrasa lourdement sur lui, alors qu'ils roulaient sur le dos de la créature, ils tombèrent et furent cueillit au vol par sa puissante queue qui balançait derrière lui et qui les frappa de plein fouet. Son adversaire eu le mérite de servir de bouclier humain et de mourir pour elle mais ils s'écrasèrent ensemble sur le sol. La bête avait continuée tout droit et ce n'était plus son problème maintenant, les hommes à pieds l'occuperaient bien assez.
Tyris se releva lentement, la tête encore embrouillée par le dernier choc, immédiatement assaillit par un autre adversaire armée d'une épée à deux mains. Il lui asséna une série de coup qu'elle para en se tenant le plus loin possible de lui, attendant que sa vue lui revienne parfaitement. Elle risquait de devoir agir plus tôt que prévu, un deuxième s'était joint au combat et elle se retrouvait donc en infériorité numérique. Elle balaya l'air de sa lame pour les forcer à reculer et les tenir à distance, un sourire, promesse de mort, restait gravé sur son visage alors qu'elle risquait sa vie. La grâce des elfes et son style de combat léger donnaient presque l'impression à ses adversaires d'assister à un ballet, elle dansait, oui, mais elle dansait la guerre. Un revers imprévisible manqua d'en égorger un mais l'autre lui sauva la vie. La noble jubilait, elle ressentait tout, leurs respirations, leurs coeurs, le siens, les vibrations du métal, elle n'était vraiment vivante qu'en plein champ de bataille, elle en était maintenant convaincu. Ses deux adversaires avaient le mérite d'être de bon épéiste, alors elle fit une folie. Bondissant entre les deux, elle en estropia un d'un geste, découvrant complètement son flanc gauche. L'ennemie frappa comme prévu, la guerrière jeta son gantelet sur sa lame, n'ayant pas le temps de prendre assez d'élan, le coup ne perça pas l'armure mais le choc lui causa une atroce douleur dans tout le poignet, elle lui planta sa lame dans la gorge et se remit en garde, toujours souriante malgré la douleur qui lui engourdissait le bras. Fang se battait à ses côtés et s'évertuait à limiter le nombre d'adversaires qu'elle avait à combattre en même temps à l'aide de ses crocs et ses griffes.
Un petit geste la fit grimacer, sa main pouvait encore bouger mais la blessure était bien présente, un autre adversaire l'engagea, ils échangèrent plusieurs attaques, toutes aussi habilement parées des deux côtés. Celui la n'était pas comme les autres et le duel risquait d'être amusant! Estoc, parade, esquive, revers de lame, taillade, tel était le tempo qui allait crescendo que suivait les deux duelliste dans leurs danse de mort. Aucun des combattant ne semblait vouloir céder du terrain à l'autre et personne n'était assez fou pour intervenir, Tyris, tout comme son adversaire, aurait surement tuée le premier qui aurait osé se mêler à eux, même un allié. La jeune elfe riait comme une démente à présent, combattre une adversaire de son niveau l'amusait énormément et l'adrénaline lui donnait des petits frissons de plaisir qui parcouraient tout son corps. Il manqua de l'atteindre au buste mais le rire de la guerrière continuait de résonner, étrangement mélodieux au milieu des bruits de massacre qui planait dans l'air. Elle fit un pas pour s'avancer dans une ouverture, son adversaire avait baissé sa garde mais elle comprit bien trop tard le piège et regarda la lame approcher son ventre au ralentit, elle tourna la tête vers le général qui la regardait aussi et lui fit un clin d'oeil avant de sentir l'acier froid transpercer ce qui lui servait d'armure pour ressortir dans son dos, sa tête se leva lentement vers le ciel alors qu'elle tombait à genoux mais au moment où ceux ci touchèrent le sol, les yeux de la blessée tournèrent au noir et l'épée runique qu'elle tenait encore en main s'abattit, fendant le crâne du présumé vainqueur. Elle fit un effort et se releva lentement, les jambes tremblante puis retira la lame de son adversaire qui traversait encore ses chairs avant de la jeter au sol. Si elle devait mourir ici, ce ne serait pas en agonisant sur le sol, elle s'en fit la promesse.
*Utilise ta magie la prochaine fois, ça évitera que tu sois blessée...*
Sa magie? Elle l'avait complètement oublié dans sa furie du combat, subissant plusieurs coups qui auraient pu être évités. Son ventre ne la tourmentait pas mais elle savait que ce n'était qu'une illusion du Dévoreur, au moins les organes vitaux ne semblait pas mortellement touchés mais elle allait devoir redoubler de prudence car sa capacité de combat risquait d'être fortement réduite. Elle braqua son regard onyx sur le premier guerrier qui s'approcha d'elle et tendit son épée runique dans sa direction, concentrant les ombres dans sa lame...
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Mer 2 Juin - 0:54
La chaleur s'était déjà pas mal estompée et l'air se rafraichissait de plus en plus tandis que le soleil prenait des teintes de plus en plus sombres. la nuit commençait à tomber et bien qu'il se battait le général jetait de temps en temps un coup d'œil au ciel qui était magnifique. Le soleil se retirait comme peignant le ciel une dernière fois avant de laisser place au milliers d'étoiles qui commenceraient à veiller sur l'armée de Thoran avec l'aide de la dix-septième pleine lune de l'année. Ces hommes n'avaient pas choisis n'importe quel jour pour attaquer, ils avaient carrément décidés de se battre lors d'une pleine lune, peut-être était-ce quelque chose de symbolique pour eux ? Il n'en savait absolument rien. Au fur et à mesure que le soleil se couchait, la lune faisait son apparition et au fur et à mesure que la lune faisait son apparition le vent commençait à se lever. Le vent se levait de plus en plus, ce n'était pas qu'un vent passager peut-être qu'un tempête se préparait ? Il espérait juste qu'ils ne seraient pas frappés par cette tempête dans la nuit car certes ils gagneraient la bataille et Altha'aran ne serait pas attaquée mais il mourrait tous ici...Sans s'en rendre compte il n'avait pas eu d'ennemis depuis une bonne minute, signe que les troupes commençaient à faiblir en face, il jetât donc un petit coup d'œil à son bras et en arrachât la flèche qui était plantée. la retirer avait réveillé la douleur et certes son bras était endoloris, voir bien plus qu'endoloris mais la douleur ne l'empêchait pas de se mouvoir. par chance la flèche n'avait pas percé trop profondément dans la peau de l'harmonien.
Ceci fait personne ne l'attaquât il décidât donc d'attaquer lui même en venant en aide à ses camarades c'est ce qu'il fît jusqu'à ce qu'une petite troupe de renfort vînt à leur rencontre et il dût prendre deux adversaire contre lui. Parmi les deux il y en avait un habillé en cuir, c'est comme si sort était déjà réglé et il y en avait un second équipé d'une dague et d'une épée. Le premier était bien stupide le général ne fît qu'une bouchée de lui, il lui mît un coup de pied dans le ventre avec son sabre de gauche il fît un mouvement circulaire de son bras gauche jusqu'à sa jambe droite. Le truand venait de se faire démembrés en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, lui laissant uniquement son bras droit pour tenter de ramper avant la mort. le mouvement avait été effectué avec temps de vitesse et de précision que le second hésitât à attaquer mais il se lançât quand même dans l'action, se servant de son épée pour essayer de faire parer le général et le percer ensuite avec sa dague. Un plan qui aurait pu marcher si jamais ses deux armes avaient été plus grande que celle de Stayn, cependant la dague trop courte avait permit à Stayn de l'esquiver en reculant tout en plantant son sabre dans le creux de l'épaule de son ennemi. S'en était déjà finit de lui, le général finit la découpe de son épaule puis l'ennemi tombât à genoux. le général ne prît pas pitié de lui et l'achevât en lui découpant nettement la tête.
De temps en temps il communiquait avec ses frères d'armes en les félicitant ou alors en leur disant de faire attention à ce que la fatigue ne les guettes pas. A présent le ciel était étrangement mélangé entre jour et nuit et l'ombre venait de plus en plus s'abattre sur le Désert sombre parsemé de batailles.prenant de plus en plus le temps de regarder comment se passait les choses le général remarquât Tyris qui était à genoux, comme attendant la mort, il crût à la décapitation mais elle se tirât de cette mauvaise passe toute seule en fendant littéralement le crâne de son adversaire puis elle se relevât. Bien que lui n'était attaqués par personne il ne prît pas le temps de regarder s'il serait prit pour cible car sa camarades était dans un danger imminent, sans compter l'homme face à elle il y en avait un second à ses arrière et un troisième à se droite. Ils se jetaient tous sur elle comme la misère le bas-clergé, avide de sang ne cherchant même plus à gagner mais à faire un maximum de victime.
Plantant ses deux lame dans le sol il ne quittait pas du regard les deux chiens qui avaient pris Tyris pour cible, il attrapât son arc et une flèche, bien qu'il avait mal il visât d'abord le plus proche de Tyris, c'est à dire celui de derrière. Il bandât son arc et se concentrât pour ne pas le louper, il faisait confiance à Yal qui derrière lui s'occupait de tout les barbares qui oseraient attaquer le général alors qu'il s'occupait d'un autre homme. Il était donc s'il on pouvait dire en sécurité. Une fois que la visée fût bonne il lâchât la corde de l'arc qui laissât la flèche décoller dans un bruit aiguë. Stayn avait tellement tendu l'arc qu'il s'était blessé au doigt quand la flèche était partie, telle un rayon de lumière la flèche traversât les quelque mètres avant de se loger nettement dans la temps du truand provoquant la déconnexion totale de son cerveau et le laissant en mort cérébrale en plein milieu du champ de bataille.La flèche avait carrément traversé son crane et éclaboussé de sa cervelle tout ce qui se trouvait derrière. Mais le général n'eut pas le temps de dire ouf qu'il rebandât son arc avant de viser celui qui se trouvait à droite de Tyris, il décochât la flèche qui vînt se loger dans le mollet cette fois, ralentissant l'ennemi.
" - Tyris attention!!!! " Ne prenant pas le temps de retenter de tirer à l'arc car ce serait cette fois trop long il prît ses lames et se mît à courir de toutes ses forces vers Tyris qui dieu ne sait comment réussit à gérer ses deux ennemis et se baissât au bon moment laissant alors l'ennemi de sa droite en plein dans son collimateur. IL se jetât au dessus de l'elfe aux cheveux gris dos parallèle au sol, les deux jambes en avant et il prît entre celle-ci le coup de son adversaire qu'il se mît à serrer fortement et avant même de regarder l'être qu'il venait d'étrangler avec ses jambes, avant même de retomber au sol avec celui-ci il croisât ses deux lames au niveau de son crane divisant alors sa tête en deux parties. Il roulât au sol tout en regardant Tyris qui avait compris les intentions de Stayn. Il lui fît un petit sourire avant de se mettre à se battre avec elle, dos à dos, comme dansant ensemble ils affrontaient encore plus rapidement et plus facilement les ennemis qui arrivaient. par moment ils tournaient et échangeaient leurs adversaire, parfois Tyris frappait à la jambe pendant que Stayn découpait un bras et inversement. Sans savoir pourquoi ces deux la se battaient plus que très bien ensembles.Enfin la dix-septième pleine lune se montrait ainsi que les étoiles et ils faisaient nuit. La bataille avait commencé depuis un moment et certains soldats retournaient dans leurs camps pour se reposer mais le général ne faisait pas partie de ceux-ci, bien qu'exténué, bien que se bras saignait encore il ne voulait pas encore arrêter le combat tant que tous les adversaires ne seraient pas retournés dans leurs camps pour se reposer.
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Mer 2 Juin - 14:54
La lame noircissait de plus en plus en Tyris frappa, le vide devant elle explosa et un croissant d'énergie d'ombre explosa sur son adversaire d'en face en une gerbe d'étincelles, deux autres adversaires s'approchaient d'elle et Fang était trop occupé pour venir l'aider, elle se retourna d'un bloc pour parer et ne rencontra pas de résistance, l'autre soldat s'écroula, un trait d'arc dans la tête. La jeune femme n'eu pas le temps de le loisir de chercher l'archer, une flèche se ficha dans son omoplate gauche et une autre la frôla pour atteindre son dernier adversaire. Ce dernier fût ralentit mais un quatrième guerrier arriva en chargeant et la força à se retourner vers lui pour dévier le coup, les lames étincelèrent et la noble s'en tira sans blessures. Sa position n'était pas très confortable et, bien qu'elle ne sentait pas la flèche plantée dans son dos, son corps n'était pas immortel pour autant.
" - Tyris attention!!!! "
L'avertissement résonna dans la tête de l'elfe, elle avait reconnu la voix de Stayn et para de justesse un coup qui venait de sa droite, l'autre ennemi qui avait reçu une flèche était juste blessé et toujours menaçant. Tyris avisa le général sur sa gauche qui courrait vers elle et plia subitement ses jambes pour lui permettre de finir celui qu'il avait atteint plus tôt pendant qu'elle même transperçait son adversaire de part en part. L'autre fût mort avant même de toucher le sol. Les deux héros entamèrent une danse mortelle pour tout ceux qui s'approchait, combattant comme deux démons. Ils agissaient comme si ils s'étaient toujours battu ensemble, se couvrant l'un l'autre et effectuant même des attaques coordonnées. Stayn souriait, Tyris riait comme une folle, s'amusant comme jamais, prenant juste garde à éviter de croiser le regard de son frère d'arme afin qu'il ne remarque pas l'étrange couleur qu'avait prit ses yeux. Les membres, le sang, les corps, les cris, tout cela formait un véritable tourbillon de sensations autour d'eux dont la douce musicalité permettaient à l'elfe de garder un rythme soutenu alors qu'ils se battaient depuis plusieurs heures au moins.
Encore un... la noble venait de couper un bras, le jeune homme l'autre, il frappèrent en même temps le pauvre estropié d'un coup de pied en plein buste qui le propulsa en arrière. Le loup et la panthère, digne ombre de leurs maitres, tuaient avec eux. Le quatuor formaient un groupe invincible, veillant tous les uns sur les autres et limitant les blessures. La nuit était claire et seule la lune et ses enfants permettaient aux survivants de voir encore où ils frappaient. D'un coup, plus personne n'arriva, plus aucun ennemi ne s'avança pour les affronter, avaient ils peur? Tyris balaya le désert du regard et nota que plusieurs soldat du Roi encore debout n'était plus engagés dans un combat. La bataille était enfin fini, l'armée d'en face avait été vaincu, la noble retira lentement une dague qui trônait dans son ventre et offrit un sourire à Stayn, lui montrant ainsi ses yeux onyx. La tension retomba d'un coup, elle saignait abondamment de ses trois blessures, deux au ventre et une dans le dos, où la flèche qui l'avait causée était encore enfoncée. l'elfe, sortant de sa transe du combat, ressentit subitement toute la douleur et des larmes perlèrent sur ses joues. Le général n'eut pas le loisir de lui parler, le monde vira au noir et elle s'écroula d'un bloc alors qu'elle avait à peine rangée sa lame dans son fourreau. Fang, qui avait accouru pour qu'elle ne touche pas le sol, l'empêcha de justesse de s'écrouler par terre en la portant comme il le pouvait.
*Et bien... Je ne suis pas déçu, je ne te blâme pas d'avoir oublié le mercenaire je n'ai pas fait mieux... Rétablit toi vite car il ne restera pas éternellement au camp.*
*Je vais faire le plus vite possible... Je t'ai promis!*
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Mer 2 Juin - 15:44
La dix-septième pleine lune veillait sur eux, si bien qu'ils n'avaient plus aucuns problèmes à éradiquer tout les ennemis tentant de les affronter, ils restèrent ensemble car ce qui restait n'était que du menu fretin. Plus aucuns adversaire ne valait le détour, ils étaient tous bien trop fatigués. Quoiqu'il en soit au bout d'un certain temps plus aucuns ennemi n'apparaissait et il se tournât un peu partout cherchant si quelqu'un voulait encore se battre mais plus personne n'était debout...Ils avaient apparemment gagné la bataille, de nombreux soldats de Thoran récupérait des blessés grâce à des charrues, pendant que d'autre étaient affairés à regarder si quelqu'un était encore en vie chez l'ennemi mais non pas pour le ramener mais pour l'achever. Il se tournât alors vers Tyris qui à son effrois s'était effondrée et était à présent genoux dans le sable le reste de son corps appuyés contre son loup...Le sang de Tyris coulait sur le pelage gris de la créature, elle était gravement blessées il se précipitât donc vers elle car il s'était éloigné pour observe le champ de bataille...A peine fût-il à deux trois mètres d'elle qu'un homme équipé d'une dague se relevât de nulle part, il avait le teint pâle et il lui manquait un bras, mais Stayn fût tellement surpris qu'il ne put esquiver le coup qui le frappa juste en dessous de l'œil, entaillant son visage.
Spoiler:
Le sang coulait abondamment mais il n'eût pas le temps de s'en soucier il dégainât avant même que son assaillant puisse comprendre et enfonçât son sabre nettement dans son ventre, avant de l'étriper comme un porc. La douleur aiguë l'avait quelque peu énervé mais l'était de Tyris l'avait ramené à la raison. Essuyant comme il pût le sang qui coulait de son visage il se mît à courir vers Tyris analysante et regardant ses blessures. Doucement il regardât le loup ainsi que la petite créature à plume avant de prendre lentement Tyris dans ses bras pour ne pas aggraver son état. Ceci fait il se dirigeât vers le campement, une fois arrivés au campements ils furent conduits dans la zone où Tyris allait-être soignée, une belle infirmière aux cheveux noirs vînt vers Stayn lui proposant de laisser Tyris la pour que les chirurgiens s'en occupes, mais il refusât, il préférât rester avec elle. La femme n'étant que subordonnée ne pût donc pas virer Stayn de la et ils furent tout les deux soignes en même temps. Tyris et Stayn étaient tout les deux torse nu, à ceci près que Stayn en regardait pas en direction de Tyris à cause de tout les examens qu'on lui faisait.
La femme regardait son œil, lui demandait combien de doigts il voyait, si il avait la tête qui tournait. Il ne sentait rien de tout cela, peut-être son métabolisme semi elfique qui lui permettait cela ? Il n'en avait absolument aucune idée. Il se mît donc torse nu, la femme nettoya d'abord avec de l'alcool tout le sang qui avait coulé sur son visage et sur son bras, ses blessures le piquait énormément mais il ne bronchât pas, pensant à ce que Tyris devait endure en ce moment. La femme fit apparaitre une boule noire et rouge semblable à de la magie arcanique grâce à une lotion qu'elle avait appliquer sur ses mains avant de l'approcher de son bras blessé, cette fois ca ne piquait plus ca brulait, le général jetât un coup d'œil à son bras, la femme faisait chauffer pour que la plaie ne s'infecte pas et se reforme plus vite...En général c'est ce que l'on faisait aux blessé pas trop grave, vu que les médicaments et soins étaient réservés au blessé du genre Tyris. La femme lui fît un petit sourire avant de lui dire:
" - Et bien mon général vous êtes un dur à cuir! Je peux pas cicatriser la plaie que vous avez au niveau de l'œil..Sinon avec la chaleur votre œil exploserait ce qui serait regrettable...
- En effet...
- Je sais que vous êtes inquiet mais ne vous en faites pas, ici ce sont les meilleurs qui ont été regroupé et cette femme doit surement avoir déjà toute ses plaies refermées et se réveillera d'ici peu! C'est une elfe! Les elfes ont un incroyable pouvoir de régénération! " Sans dire mot il descendit du fauteuil où il était puis attendît que Tyris aille mieux restant à son chevet. Stayn passait pour un vrai garde de Zoo, il était accompagné à présent de trois bêtes! Il prît alors sa gourde d'eau puis en versa dans deux gamelles différentes, une pour le Loup et le Piaf tendis que la second était pour Elenwë...En effet les félins n'étaient vraiment pas partageur du tout, ceci fait il donnât un peu de viande à tout le monde! Ils avaient du être épuisés par la bataille. Doucement il se reposât dans on fauteuil encore torse nu, regardant le visage de Tyris inconscient. les médecins avaient surement du procéder de la même façon qu'avec Stayn en ajoutant cette fois un tas de médicaments ou autre. La nuit promettait d'être longue, le général était tout excité et le sommeil ne risquait pas de lui venir avant un bon moment, qui plus est il se sentait un peu responsable de Tyris. Il n'allait donc pas dormir de suite. De plus il y avait tellement de blessé que lorsque Tyris serait réveillée elle devrait surement sortir pour laisser la place à un autre blessé, par chance ces méthodes de soins mélangeant magies et médicaments faisait des miracles. Il jetât un petit coup d'œil au loup et à l'oiseau avant de dire:
" - Vous en faites pas, elle va revenir pour vous donner de quoi grailler..Vous allez pas supporter indéfiniment ma barbaque. "
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Ven 4 Juin - 23:29
Elle était à peine consciente d'avoir été transportée et soignée, immobile physiquement, le noir dans l'esprit de Tyris avait en revanche été rapidement été remplacée par des images. Ces visions étaient, à l'instar des autres fois, des visions de son passé mais ce n'était pas des scènes qu'elle avait oubliée, elle avait vécu ces faits après son amnésie. L'elfe voyait tour à tour la façon dont elle avait tué chaque personne, qu'elle soit une de ses proies où un simple soldat lors de la bataille qui venait de ce produire. La jeune fille était un peu perturbée par ces visions étranges et le silence de Vasa, en effet, ce dernier ne semblait plus l'entendre où ne répondait plus. Ce qu'elle voyait ne pouvait donc pas venir de lui, il lui aurait fourni une explication sinon, hors ces visions semblaient vouloir la faire culpabiliser de ses meurtres, une tentative bien vaine mais de qui? Cet inconnu pensait vraiment la faire regretter ses massacres? Oui elle avait tuée, mais jamais ce qu'elle avait fait lui causerait le moindre remords, il y avait des malades qui tuaient pour le plaisir, pour elle c'était différent, elle devait réparer l'injustice qui lui avait été commise et c'était la seule chose qui lui donnait envie de vivre, jamais on ne la détournerait de son but. La vue de tout ces morts ne l'atteignait même pas, elle l'avait déjà vue une fois après tout, elle l'avait même fait...
Un fantôme apparu devant elle, à peu près de la taille de la jeune femme, un visage étrangement ressemblant avec celui de la noble, des cheveux blanc lui atteignant les talons alors qu'il était détachés, la silhouette nimbée d'un aura blanche rappelait Tyris en tout point à quelques détails près. La morte ouvrit les bras pour enlacer sa fille, qui courut se jeter dans ses bras, s'étreignant l'une et l'autre avec amour. Alternant caresse et tendresse, la mère et son enfant se regardèrent finalement dans les yeux.
*Je suis en train de rêver, tu est morte sous mes yeux il y a quatre ans...* *Oui... J'en suis d'ailleurs désolé quand je vois ce que tu est devenu... J'avais tout fait pour que tu vive une vie normale après et regarde, tu tue n'importe qui sans regret, tu fait souffrir les gens pour le plaisir!* *Je ne fais pas ça pour le plaisir! Je n'ai plus que ça pour vivre, tuer tout ceux qui on prit part, de près où de loin au massacre des nôtres!* *Arrête, je n'ai pas besoin d'être vengée, tu a tué déjà beaucoup trop de monde et beaucoup d'entre eux ne t'avaient rien fait. Il faut que tu arrête d'écouter Vasa, c'est un démon qui ne te fera que du mal, il te tuera.* *C'est faux... Il veille sur moi, il me protège, il m'aide!* *Pour mieux te tromper, il a besoin de toi et il t'utilise.* *Tait toi! Tu mens! Il a toujours tout fait pour moi, sans lui je serais déjà morte...* *Tu m'en vois navré, mais il aurait mieux fallut que tu meurt plutôt que de devienne le pantin de celui là...* *Va t'en, je ne veux plus te voir, tu est jalouse car il veille mieux sur moi que toi c'est tout!* *Tyris...*
Une formidable explosion noire balaya l'esprit de la jeune elfe, une force brute, ancienne, destructrice chassait la petite flamme blanche qui avait prit la place pendant quelques instants. Le démon était revenu, expulsant totalement la femme fantomatique, reprenant son trône. La noble se tenait devant lui, elle avait l'impression d'être éveillé et pourtant, son cerveau lui criait qu'elle n'était nul part ailleurs que dans sa propre tête. Elle se retrouvait dans une grande salle, complètement faite de marbre noir et ornée de colonnade, au bout de celle ci se trouvait quelqu'un. La jeune femme le voyait à peine mais une voix résonna dans toute la pièce
*C'est un plaisir de te voir Tyris, tu m'a appelé et je suis venu, cet esprit farceur à profité d'un moment d'inattention de ma part pour prendre ma place, c'est grâce à ta volonté que je suis à nouveau la. Je te remercie, réveille toi maintenant* *Tu ne m'abandonnera jamais hein?* *Jamais mon enfant... Jamais...*
La douleur éclata dans la tête de la noble quand son esprit revins à la réalité, bien que ses plaies aient été guéries, le mal était fait et elle souffrait encore. En sueur à cause de ses rêves, elle se redressa d'un coup en hurlant, autant de la douleur qu'elle venait de faire naitre avec son geste brusque que de désespoir, son coeur hurlant encore de la scène qu'elle venait de vivre avec sa mère. Impossible pour sa tête embrouillé de savoir combien de temps elle était restée inconsciente mais ses sens étaient complètement déboussolés. Sa plaie ayant été réouverte par son réveil brutal, elle se retrouva à nouveau entourée d'une équipe de médecin. Le bas du corps juste caché dans un draps, le haut servant de table de travail, elle n'avait qu'une envie, massacrer ceux qui la touchait même si ils lui sauvaient la vie. Où était Stayn? Elle n'avait pas pu le voir, n'ayant toujours pas retrouvé la vue mais elle sentait ce petit quelque chose qui signifiait qu'il était à ses côtés. Un fois que l'équipe médicale eu fini de la rafistoler, ils repartirent vers d'autre blessés, laissant l'elfe se reposer une fois encore. Tyris tendit la main instinctivement, attrapant celle du général qui était à son chevet, attendant sans doute qu'elle se réveille. Comment avait elle sût où il était exactement? La jeune femme ne le savait pas elle même mais sa présence et son contact lui permettait de se détendre. Elle commença à rire mais la douleur la fît grimacer, elle enchaina néanmoins avec un petit sourire aux lèvres, les yeux toujours fermées.
"Où suis-je? Au paradis? Et toi tu est l'ange?"
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Sam 5 Juin - 19:18
Le général réfléchissait encore à la bataille, ses pensées étaient tournées vers Tyris, se rappelant tout les combats qu'ils avaient vu ce soir la, comme si il était en train de les revivre, son cœur parfois se remettait à battre ressentant un peu la pression qu'il avait eût tout à l'heure. Il ne culpabilisait pas sur ce qui était arrivé à Tyris mais il se sentait quand même dans le devoir de vieller sur elle, car après tout ils s'étaient battu côte à côte, ils avaient affrontés le même ennemis et c'était même lui qui avait ramené la jeune elfe du champ de bataille, c'était sur ses mains que son sang avait coulé, il ne voulait dons rester là, attendre d'être sûr que Tyris aille bien. par moment il regardait la blessures à son bras, elle était bandée et sur ces bandage on pouvait voir une petite tache rouge qui s'éclaircissait jusqu'à son extinction totale. Voyant cela il se levât pour regarder sa plaie au niveau du visage, une fois devant la glace il examinât la plaie qui en fait était très fine, elle ne saignait déjà plus et était même en voie de guérison. passant ses doigts sur sa plaie, il avait quand même eu beaucoup de chance de ne pas avoir perdu un morceau du visage comme son œil ou sa joue.
Le général fût interrompu dans ses pensées lorsqu'il entendît un cri dans toute la pièce, un cri sur lequel il posât un nom sans même réfléchir, c'était Tyris. Un frisson avait parcourût tout son corps et pendant que son cœur s'accélérait par la peur qu'elle aille vraiment mal il se retournait déjà pour se précipiter vers elle; elle était dressée sur son lit, plaies ouvertes. Sans réfléchir il la forçât à se rallonger posant ses mains sur ses plaies pour empêcher son sang de couleur plus que ce qu'il n'avait déjà coulé, chaque goutte de sang de la jeune elfe lui était à présent très précieuse. Il fallût environ trente secondes à l'équipe médicale pour arriver sur place et il leur fallut une bonne quinzaine de secondes pour réussir à retirer le général de là où il était, en effet le cris de Tyris l'avait complètement alerté si bien qu'il ne faisait plus attention à ce qui était autour de lui et n'avait donc vraiment pas remarqué que ces hommes était l'équipe de soins. Quoiqu'il en soit une fois le général retiré de là ils purent opérer Tyris une seconde fois, pendant ce temps le général allât se laver les mains, il en avait marre. le sang de Tyris avait déjà trop coulé sur ses mains.
Quelques minutes plus tard il retournât au chevet de la jeune elfe, réveillant sur elle comme si de rien n'était, comme si jamais il n'avait entendu son cri. Lui même ne savait pas pourquoi il avait réagît ainsi, peut-être était-ce le fait qu'il voulait que chaque personne blessée s'en sorte, il ne voulais pas qu'elle meurt. Certes Tyris était une battante et plus il la regardait plus il se rendait compte que s'il n'était pas morte sur un champ de bataille son tour ne viendrais pas sur un lit d'hôpital miteux. vraiment très proche d'elle il sentit sa main froide se poser sur la sienne, l'attrapant doucement, un peu comme s'il était absent en tenant sa main il ne dît rien elle était apparemment réveillée et allait mieux:
" - Où suis-je? Au paradis? Et toi tu est l'ange?
- Navré mais je suis en rien un ange, tu es encore parmi nous, ici à Umbra. Je suis vraiment navré de te le dire mais tu ne passeras pas les portes du paradis en ma présence, ou alors il faudra que nous les franchissions ensemble. Je ne suis vraiment en rien un ange. "
En souriant il lui avait tiré la langue, cherchant à la réconforter un peu, après tout il fallait bien cela, la guérison ne passait pas que par l'était physique, puis il savait à quel point il était difficile psychologiquement de rester cloué sur un lit. A peine eût-il le temps de dire cela que l'infirmière qui s'était occupée de lui vînt lui dire doucement qu'ils devraient laisser le lit vacant car Tyris allait mieux et qu'il y'avait d'autre blessé plus grave qui attendaient la place. Bien qu'un peu dégouté mais compréhensif il se levât et fît signe à toute les bêtes présentes dans la pièce de sortir, étrangement il était torse nu mais n'avait pas froid, il regardât donc dans son sac de quoi habiller Tyris qui était en tenue bien plus que légère. Il trouvât un pantalon ainsi que son blouson noir bien chaud, avec la capuche et la laine blanche. Doucement il approchât ses lèvres aux oreilles de Tyris avant de lui chuchote pour ne pas la choquer si jamais elle dormait:
" - Tyris...On va devoir se déplacer j'ai de quoi t'habiller et je vais t'aider. On doit laisser la place il y'en dans de sale était qui ont besoin de lits. "
Il laissât l'infirmière habiller l'elfe avant de s'approcher d'elle et de la prendre doucement dans ses bras, les bras de Tyris avaient enlacés son cou pour ne pas tomber et il sortit donc ainsi de la pièce avec ses sacs sur le dos, Tyris dans les bras. En sortant de la tente il sentit que l'air était frais, mais il ne se décidât pas à mettre de T-shirt, il s'approchât d'un coin reculé où il posât Tyris sur une sorte de drap qui servait de couchette puis il déposât tout ses sacs. La bande des "animaux" l'avait suivit au pas prêt, il décidât donc de leur resservir des gamelles d'eau avant d'aller chercher un peu de bois. Il en positionnât puis doucement il commençât à concentrer sa magie arcanique, une lumière blanche extrêmement aveuglante avait éclaire comme dans un flash avant de laisser apparaitre dans sa main une boule noir et rouge, semblable à une planète mourante. Puis doucement il posât sur le bois qui prît feu aussitôt, en général il ne faisait pas apparaître sa magie ainsi, il la concentrais plus dans son épée donc il n'avait pas vraiment l'habitude le matérialiser dans sa main. Raison pour laquelle il y avait eu le flash avait que la boule se matérialise, une fois le feu de camps allumé il jetât la boule arcanique en l'air qui en silence se désintégras comme des milliers de petites étoiles laissant pleins d'étranges particules blanches qui s'éteignirent petit à petit.
" - Tu as faim ? Moi j'ai un peu faim donc si tu veux je fais de quoi manger pour toi aussi! "
Il préparât sa viande ainsi que les condiments avant de les déposer au dessus du feu qui servait non seulement de cuisinière mais aussi de lampe et de chauffage. Cependant le feu qui était allumé n'était pas un feu commun, il était plutôt rouge noire ressemblant beaucoup à sa magie arcanique, c'est pourquoi les rayons lumineux qui éclairais la zone étaient plutôt rouge sombre. Renforçant la couleur sanglante du sable, renforçant l'effet de désolation, mais cependant ils pouvaient y voir, plutôt bien même! La viande cuisait assez vite, il pût donc la servir très vite à tout ceux qui avaient faims, évidemment Elenwë il la connaissait et savait qu'il n'avait pas besoin de demander. Ils étaient absolument tranquille, le reste des hommes étaient en train de se reposer pour la plupart silencieux, le silence commençant à devenir quelque peu pesant il se levât donnant son dos à Tyris puis se tournât pour la regarder avant de lui dire doucement avec plein de douceur dans sa voix:
" - Il y avait des raisons particulière pour que tu ai crier ainsi tout à l'heure ? Ça ne ressemblait pas vraiment à de la douleur physique, après peut-être que je me trompe je ne suis pas médecin mais bon...Quoiqu'il en soit ne t'arrêtes pas de te battre, ni de suivre tes envies, fais ce que tu semble juste pour toi, c'est le meilleur moyen de sentir bien dans sa peau et selon moins le meilleur moyen de rien n'avoir à regretter... "
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Dim 6 Juin - 13:28
Elle souriait à Stayn après qu'il lui ai tiré la langue mais, juste après, une infirmière alla parler au jeune homme qui lui expliqua ensuite brièvement qu'elle allait déjà devoir quitter son lit. Tyris comprenait que des personnes plus mal au point qu'elle aient besoin de place mais bouger de son confortable support de l'amusait pas beaucoup, voir pas du tout. Le général lui tendit des vêtements et on l'aida à les mettre, au moins il ne profitait pas de sa nudité et tournait la tête, elle appréciait ça. Il la prit dans ses bras une fois qu'elle était vêtu, elle s'accrocha pour l'aider, heureusement qu'elle était légère, sinon il n'aurait jamais pu la soulever ainsi vu la taille de l'elfe mais il était plus musclé qu'on n'aurait pu le croire au premier coup d'oeil. Le pantalon en cuir qu'on avait fourni à la noble la serrait un peu, cachant sa peau et mettant en avant ses formes mais il en était tout autre pour le blouson. N'ayant pas de sous vêtement pour son buste, ses seins étaient serrés directement par la veste que Stayn lui avait prêté. Légèrement trop grand pour le vêtement, elle n'était pas très à l'aise dedans mais au moins l'intérieur était lisse, ce qui évitait qu'elle souffre des frottement. Tyris appréciait en revanche la chaleur, la douceur et l'odeur qui venait autant de la veste que de celui qui la portait habituellement. La balade lui arrachait quelques grimace de douleur, la plaie la plus importante, causée par l'épée qui l'avait traversée était la seule encore dangereuse et celle qui lui occasionnait le plus de souffrances. Bien que son métabolisme ayant déjà une récupération efficace ai reçu le soutien de médicament, elle devrait encore être prudente quelques jours de plus avant de pouvoir bouger à nouveau comme avant.
La jeune femme regardait celui qui s'occupait d'elle s'activer à préparer un feu et hocha la tête quand il lui proposa à manger, il leurs avaient trouvé un petit coin tranquille aux abords du camp, elle se détendit un peu et alla même jusqu'à ouvrir un peu la veste pour respirer, offrant une jolie vue au premier voyeur. Elle ne prêta pas une très grande intention aux flammes arcaniques et son regard resta braqué sur le jeune homme. Elle accepta le bout de viande qu'il lui tendit et le mangea tranquillement sans le quitter des yeux, elle portait à peine attention au goût des aliments et se restaurait juste par nécessité, plus intéressée par Stayn. Il avait plusieurs marques étranges étranges sur le corps mais les deux plus visibles étaient les plus marquantes. La panthère et le dragon sur son dos, deux tatouages qui voulaient surement dire quelques choses pour lui, attisait la curiosité la noble, ajoutant une information à toutes celles qu'elle avait sur lui. Finalement il se retourna vers la jeune femme pour lui poser une question à laquelle l'elfe ne savait pas quoi répondre. Pouvait elle faire confiance à Stayn? Elle ne le connaissait pas depuis très longtemps mais jusque la il n'avait rien fait qui méritait sa méfiance, n'étant pas de nature très sociable elle se contenta de lui dire la vérité sans préciser.
"Et bien en fait... Je suis sujette à des hallucinations et des visions, j'étais juste en train de faire une sorte de cauchemars, c'est pour ça que j'ai hurlée..."
C'était plutôt vrai, sa dernière conversation avec sa défunte mère lui laissait un mauvais souvenir et elle n'était pas pressée de la revoir. Le mixeur se remit en marche et elle enchaina.
"J'ai vu que vous aviez des tatouages, ils ont un sens spécial? Et faut il faire ce qu'on pense juste si tout le monde pense que c'est mal? Je pense repartit dès demain."
Le général devait bien s'accrocher pour suivre la logique des questions et des affirmations de Tyris, surtout qu'il n'y en avait aucune... Elle attendait patiemment sa réponse en caressant Fang qui était venu s'allonger près d'elle après avoir lui aussi fini son repas.
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Jeu 1 Juil - 16:55
Le général observait le ciel sombre, ils avaient repoussé la vague ennemie pour sur, à présent il espérait juste que ces chiens galeux partent la queue entre les jambes où que leurs dernières lignes s'écrasent contre les soldats postés devant ce camps...Mais il pouvait affirmer que le royaume d'Althar'Aran verrait le jour se lever et le cœur léger. Ses yeux rivés sur les étoiles, ses pensées tournées vers Umbra ne l'avait pas empêcher d'écouter Tyris, qui avait répondu à sa question. la réponse qu'elle lui donnât ne lui fît pas envie d'en savoir plus, le reste était une partie de ses secrets. L'elfe lui posât ensuite une question, il avait eût sa réponse il ne pouvait donc pas lui refuser la sienne, bien qu'embarrassé il se tournât vers elle et réfléchit quelque seconde avant de s'assoir à coté du feu profitant de la chaleur des douces flammes arcaniques. Ceux que signifiaient ces tatouages ? Tellement de choses que de l'expliciter avec des mots était impossible mais il tentât quand même de formuler une phrase pour lui répondre:
" - Ce sont des souvenirs, de certaines personnes, des souvenirs de mes origines, puis aussi des souvenirs de ce que j'ai toujours voulu être et jamais je n'oublierais ce que je veux faire ci. Je crois que c'est un bon résumé de la chose. "
Il lui fît un petit sourire avant de se laisser basculer en arrière pour s'allonger, les braises volaient dans la nuit sombre. Les patrouilles avaient du commencer à bruler les édifices ennemis, tout ce qui est scelles de montures etc...Peut-être même avaient-ils réussis à atteindre le camps si le camp avait été abandonné, en effet bien que beaucoup d'hommes étaient resté au camp pour se reposer beaucoup d'autre faisaient des patrouilles, pendant que d'autres dégageais les corps etc...Un peu comme une grande fourmilière, il espérait juste qu'un d'entre revienne avec le message de victoire, il voulait rentrer chez lui cette bataille avait déjà fais bien trop de perte...Il fermât les yeux et se mît à imaginer que le sable n'était plus du sable, il se mît à imaginer le doux vent frais de Mereth. Petit à petit il rentrait dans sa propre illusion, sentant la main de Line se poser sur son visage puis d'un coup il se relevât pour tout dissiper. Devant lui Line était en train de s'évanouir dans les flammes tel un rêve qui n'avait jamais existé...Puis il se tournât vers Tyris qui devait le prendre pour un fou, doucement il passât une main sur sa blessure au visage puis il reprit la parole:
" - Pardonnes moi si je suis de mauvaise compagnie, juste je suis impatient d'être demain... "
Elenwë s'approchât de lui avant de lui lécher le visage et de s'allonger à côté de lui, il fît de même posant sa tête sur le pelage de l'énorme créature qui ronronnait à la présence de son maître. Cette nuit la guerre avait frappé les terres de Merath, Tyris et Stayn en était deux témoins, deux témoins et acteur de cette gigantesque scène qui avaient fais jouer deux monde différents...Ils n'avaient peut-être pas été déclencheur des évènement, mais Stayn se considérait aussi coupable que ces belligérants, non pas qu'ils en méritaient pas leur sort mais ce monde tel qu'il était ne lui plaisait pas...Ces esprits créateurs étaient peut-être un peu trop inattentif des cris de chaque habitant du monde. Habitants d'un monde trop jeune et trop peu mûr pour le diriger sans erreurs...ce soir était encore une preuve du manque de sagesse du peuple, mais y avait-il vraiment une raison justifiée à tout ces agissements ? Dans un sens ils e refusait de croire que les esprits manipulaient leur peuple comme des pantins, cette guerre serait alors la preuve de leur profonde malveillance...Mais il se refusait de croire que le destin de ce monde ne dépendait que des habitants...Sans quoi cette guerre serait la preuve que ces dits habitants sont des pourritures...Méditant sur la chose, il arrivait petit à petit à la conclusion qu'il était ce qu'il détestait...Un des messagers de la mort car toujours premier lors des batailles, avec pour prétexte la libération de ces peuples...Bien sur il voulait juste les libérer, mais la méthode n'était en rien respectable...
Tyris Soulless Umbrienne
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Ven 2 Juil - 12:36
Malgré les apparences, la blessure de Tyris l'avait grandement affaiblie et elle peinait à se tenir éveillée. Elle écoutait les réponses de Stayn qui finalement ne lui apprenait pas grand chose, à part que lui aussi devait avoir un sacré passé. Surement avait il été volontairement flou et, complètement absorbée dans ses pensées, il semblait avoir presque oublié l'elfe. Elle ne lui en voulait pas, elle aussi perdait doucement le fil de la conversation alors que ses paupières se fermaient lentement. Bien qu'elle lutait, la fatigue fut plus forte et l'entraina dans le monde des rêves alors que la dernière phrase de Stayn atteignait ses oreilles. Fang se lova contre elle pour la protéger du froid du désert, bien que le manteau du Général la couvrait déjà bien. Dans un noir de plus en plus sombre, elle revivait la bataille, les sensations qu'elle avait eu au combat, tout cet ensemble qui tourbillonnai dans son esprit, éclatant par instant lorsqu'un coup décisif était portée et qu'un coup l'atteignait. Jamais l'elfe n'oublierait le plaisir qu'elle avait eu à participer à ce combat, tuer la rendait vivante, Vasa aimait ça aussi, il ne l'avait même pas réprimander de s'endormir alors que la mission de base n'était pas terminée. Le mercenaire oui, elle s'en occuperait plus tard, il ne survivrait pas...
Une autre imagine lui parcouru finalement l'esprit, un homme, qui regardait le ciel. Debout, armée de deux katanas, tatoué, il regardait la jeune femme avec un petit sourire. Son nom, l'elfe le retrouva rapidement, Stayn... Elle ne savait pas trop quoi penser de lui, la noble lui devait la vie mais, jamais il ne pourrait la comprendre. Pouvait on être ami avec quelqu'un alors qu'il faut lui cacher notre raison de vivre, nos actes et nos crimes? Tyris était perdue, elle aurait préféré simplement le croiser, s'épargnant ainsi toutes ses questions. Finalement, elle lui en parlerait peut être, mais pas cette fois. Il lui fallait du repos, et un moyen de lui expliquer, que pour une fois, elle essaye de faire preuve de finesse dans ses mots. Lentement, le noir revenait, et ce fût une autre présence qui s'imposa à elle, toujours à l'affut. Le dévoreur semblait attendre quelque chose de la jeune femme qui savait que c'était la tête de sa proie mais dans son état, combattre n'était pas une bonne idée. Pourtant Vasa insistait, ses yeux s'ouvrirent finalement, lentement, elle s'habitua aux lumières des torches et des braises. Deux onyx noir, uniformément sombre, parcourait les alentours, et son corps se leva lentement, en silence...
Traversant le camp comme une ombre, suivit par une gigantesque loup noir, elle se faisait voir le moins possible. Ce qu'il se passa exactement dans le quartier des mercenaires, seul la meurtrière en garda le souvenir. Les pauvres hommes, épuisés des combats, ne protégeait pas la tente de leur commandant et allait avoir une surprise de taille à leur réveil. Toujours d'un pas lent, elle quitta le camp, autant en appui sur Fang que sur ses propres muscles. Chut piailla joyeusement quand les rayons du soleil commencèrent à illuminer le désert. La noble prit une direction au hasard, continuant son errance habituelle, satisfaite, son démon intérieur rassasié. Partant comme à son habitude comme une voleuse car elle haïssait les adieux, elle avait laissée des souvenirs d'elle au seul homme parmi les dix-milles qu'elle avait rencontrée qui resterait dans sa mémoire, le Général. Une lettre, cachetée par un sceau, contenant un papier sur lequel était griffonné quelques mots .
~~~ Général, navré de partir ainsi mais, les adieux ne sont pas mon fort. Ce fût un plaisir de croiser le fer à vos côtés, vous êtes un guerrier de renom et méritez votre titre. Sans conteste, le plus talentueux et charmant meneur d'homme des trois mondes. Sir Stayn Karhien, je ne vous oublierais pas, nous nous reverrons un jour j'en suis sûre, car le hasard fait bien les choses. Même si j'aurais aimée garder votre veste, je me suis dit que vous en aviez encore besoin.
Tyris Soulless ~~~
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: [TERMINE]10 000 vies pour du sable [PV Tyris] Mar 6 Juil - 22:12
Quelques heures plus tard, Stayn karhien se réveillerais. Cherchant des yeux, il ne verras pas Tyris, cependant il remarqueras le message qu'elle avait déposé pour lui. Le genre de messages des plus flatteurs qui soit, le genre de message qui peut vous porter le sourire aux lèvres. Un second sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il lu la petit boutade de Tyris sur sa veste. La journée se passera comme le Général l'avait imaginé avant de fermer les yeux, la victoire sera proclamée et les vies des survivants ennemis seront mises entre les mains du Seigneur victorieux. Une grande fête sera faites la nuit suivante pour célébrer la victoire et remercier les guerriers encore vivant. Sans compte les remerciements de ceux qui sont tombés au combat, le général fût remercié par le Roi plusieurs fois puis après avoir encaissé son chèque le Général retourneras dans son appartement d'Equillios sur les terres d'Harmonia.
Ce soir, lors de la dix-septième pleine lune d'Umbra le sang coulât à flot, la raison de ce conflit est sûrement similaire voir la même que tout les autres conflits ayant dans les mondes existants...L'homme attiré par le pouvoir, l'homme attiré par la conquête...L'homme malsain qui a besoin de s'approprier ce que les autres ont eu de leur dur labeur. Aucun des êtres vivants ne se perçoit ainsi, personne ne se voit comme un prédateur pour le bien du monde, cependant tous autant qu'ils les êtres peuplant les mondes on besoin de puiser dans les ressources des autres pour faire le bien. Le général Stayn Karhien ne fait pas exception à la règle, bien au contraire. Bien qu'il ait un bon fond et qu'il veuille faire le bien, c'est en détruisant des vies qu'il en protège d'autre...
Serait-ce donc là l'œuvre des esprits créateur? Confronter les habitants de ces mondes pour leur permettre de survivre en détruisant le reste? Une image de ces dieux plutôt sinistre, cependant cela n'empêche pas une grande partie de la population à croire en eux d'une manière ou d'une autre...Aucunes science existante ne pourrait expliquer pourquoi ces esprits laissent les choses se passer ainsi sur les terres des trois monde...Si incroyable que l'on pourrait se demander si ces esprits foulent ne serait-ce qu'un peu leurs terres qui sont déchirées par les nombreux frères qui l'habitent...Qui la déchire pour le pouvoir et l'ambition... Ces esprits seraient-ils donc aussi malveillants ? Où alors peut-être sans cœur et sans amour pour tout ces fils qui se battent tout les jours pour essayer de survivre en tuant un frère...Sans compter cette fraternité entre les peuples qui se perd...Serait-ce donc la le destin de tout ces êtres peuplant les mondes ? Dix milles vies sacrifiées pour du sable ?
Mélusyne Shea La Luciole - Fondatrice
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Sujet: Re: 10 000 vies pour du sable [Terminé] Ven 9 Juil - 18:31