/!\ rencontre d'un deuxième type [Thorn/Ersylum/Flunnen/Jolene/][Terminé]

Il faisait bon de se reposer à Soleriès, le temps était doux, chaud comme en printemps lorsque l'on se faufile nu, dans les champs d'herbe dans la plaine. Tandis que je me levais péniblement du toit sur lequel je dormais, faute de ne pas avoir d'autres maison que ma caverne dans les montagnes, je m'étirais de tout mon long faisant parcourir tout mon corps de frémissements de joie. Une par un, tout mes muscles endoloris se déplièrent. La nuit ne faisait que de commencer, l'excitation était assurée. Je me mettais debout et eue une vision globale de la ville: colorées et joviale, marchande. Les yeux mis-clos par un trop plein de bonheur, je laissais entendre un long et grave rugissement pour réchauffer mes cordes vocales.

"- par ou aller maintenant? il y a tant de monde... tant de viande... tant de saucisse sur patte... aller, direction la fontaine du centre avant tout!"

hop! debout, je sautais d'une maison à une autre, m'aidant de ma dextérité et de ma vitesse naturelle pour arriver avec délicatesse sur chaque tuiles des maisons. Arrivés à chaque pâtés de maison, j'observais les gens, leurs réactions et m'amusais par moment à jeter un caillou qui se tenait devant moi sur leurs tête... les gens levaient leurs tête et l'instant d'après, j'étais déjà sur un autre pâté de maison en train de courir à en perdre haleine. En fin de compte, j'arrivais sur une petite maison, la dernière maison qui offrait une vue d'ensemble sur la ville et surtout, la place commerciale d'ou se tenait une magnifique statue d'un lion d'or qui crachait des trombes d'eau. Gentillement, j'attrapais la gouttière et avec légèreté, apparaissait aux yeux de tous les humains. J'étais normalement vêtue d'une robe rouge semi-transparente avec deux mitaine dorée et rouge sang, comme mes cheveux qui eux, étaient remontés avec une fleur de konohana, seule deux mèches tombaient sur mes yeux d'argent. Avec amabilité, je souriais au quelques personnes qui me regardaient, éberlués de ma venue quelque peu surprenante... moins que que son épée solidement attachée derrière son dos avec sa code elfique, du moins, c'est à ce quoi ils devaient pensés en me voyant ainsi.

Soudainement, mon sourire fut effacé par une odeur alléchante, plus que connue à mes narines. Et là, c'était le drame, une seule solution s'offrait à moi: avec une sauvagerie intempestive j'agressais le vendeur de sucrerie en face de moi et, en me mordant les lèvres d'excitation probable, je sortais ma bourse de cuivre et sortait une belle pièce en argent.

"- offrez moi votre bonbon habituel, sucette Cerise et mûres express s'il vous plais..."

"- oui, oui.... ça vient"

Tandis que j'échangeais ma pièce contre l'objet jouissif de mes désirs et rangeais ma bourse dans son endroit habituel, c'est à dire sous ma robe, au niveau de ma poitrine, je m'engageais à mordre à pleine dent cette superbe que dis-je? magnifique sucrerie d'un rouge aussi clair et chatoyant que mes cheveux et ma robe réunis. Soudain, des cris et des hurlements attirèrent mon attention, un amas de gens s'étaient regroupés autours de la place... sans doute y avait il une réunion... une déclaration ou bien une joute? aussi curieuse et espiègle qu'un chat, je me précipitais armée de ma sucette vers cette foule en poussant les gens au passage... quelques gardes de lucina se livrait à une sorte de combat avec un homme... bien moins banale qu'il n'en avait l'air.

Déjà, à en juger par l'énergie qu'il dissimulait, il n'était pas de Lucina, ensuite, la façon de se battre était la même que certaines personnes que j'avais déjà rencontrés et qui provenait du deuxième monde. Plus je m'appliquais à observer l'homme et plus j'enviais ses ardeurs et sa faon de se battre, c'était sur et certain, il ne venait pas d'ici.. j'observais une autre personne qui se tenais pas très loin de moi et m'engageais de lui parler délibérément, quelque chose n'allait pas...

"- veuillez s'il vous plait garder votre calme, pendant que j'évacue la foule, tentez de faire diversion ou de mettre les gardes à distance, je vois bien que le problème auquel il est confronté arrivera à d'autres si nous ne prenons pas des mesures correctement faites!"

dès que cela fut dit parce que ma nature était faites ainsi, je ne pouvais me soustraire à ne rien faire et à rester paralyser devant des combats, je bousculais les gens et avec de grands gestes, écartais les hommes et les femmes en leur expliquant que ceci n'était pas un jeu, que c'était dangereux et qu'il fallait que l'ordre soit fait sans commérages... tu parles, parler à un mur aurait été pareil... bien que le mur aurait été plus amusant. Dans ce cas, il n'y avait qu'une seule chose à faire. Je mis ma main en arrière, attrapa mon épée bâtarde d'un coups, le cri de mon arme contre son fourreau diminuait déjà les lamentations et ovations des commères les plus proches. Sans tarder, je me mis en garde et mis ma main libre en l'air comme pour attirer l'attention sur moi...

" mesdames et messieurs, gardez votre calme je vous pries, ceci n'est pas une bête de foire ni une joute amusante, il s'agit d'une arrestation, aussi je vous prierais de retourner chez vous ou de retourner à vos activités locales sans retourner sur vos pieds merci. Je me nomme Jolene Barnes et n'hésiterais pas à utiliser la force pour les personnes, les plus précoces qu'il soit!"

Mon petit discours fis bien plus de brouhaha que ce que le gars derrière moi avait pu faire jusqu'à maintenant, seulement, la foule se laissait tenter entre les deux choix qui se posaient à eux, néanmoins, même les jeunes les plus tenaces repartirent à leurs activités en ayant toujours un oeil sur les gardes cependant.
Je regardais à coté de moi, une personne avait refusée de bouger semblait il... avec lourdeur et soupir, j'abattais ma grosse lame sur mes épaules d'un air déterminé et peu commode.

"- et la p'tite dame, elle veut quoi? c'est pas un laboratoire de science innovatrices ici... vous m'entendez?"

Elle partit, mais Un grand malaise me saisissait de part et d'autres, la sensation de meurtre et d'assassin me revenais brusquement... c'était comme si j'étais moi même pris dans un étaux, les seuls moment ou je me sentais aussi mal à l'aise, c'étais lorsque j'avais un de mes semblables à mes cotés. Tout à coups, je me sentais faible, lourde, mes jambes ployaient devant moi, sur les genoux, en position de chevalier, j'avais pu mettre mon épée devant moi avant de tomber. Cette sensation pénible s'accentuait de plus en plus... je savais que quelque chose n'allait pas... et que la personne était là, tout prêt... j'étais juste paralysée par une peur, une pression monstre, un peu trop pour que tous mes faits gestes et pensés ne soient bloqués au seul insu de ma volonté.

[HRP] ^^ ne t'inquiètes pas, c'est juste que j'étais trop sur la chat, mais maintenant que c'est posté, on revient à l'ordre initiale, okay? à moins que le frangin veuille que ça se passe ainsi... bon, on verra quand ce sera ton tour, sans rancune! [/]

Mais qu’est-ce que c’est que cette ville ! N’ont-ils jamais vu un vagabond se faire mettre à tabac par les autorités ? Ou même en l’occurrence, l’inverse. Pourquoi restaient-ils ici à piailler ? Ces citadins sont stupides, est-ce que j’avais l’air de faire du théâtre de rue ? Ou bien ils sont contents de voir un peu d’animation dans cette ville plus calme qu’un mausolée, ou alors ils sont assez stupides pour regarder au risque de se prendre des coups. Une femme essayait bien de les faire déguerpir, agitant une épée qui semblait presque trop grosse pour elle. Raté, les cris redémarrèrent, bien plus forts cette fois.

Et tiens donc, un type venait s’inviter dans la mêlée, se mettant de mon côté si je comprenais bien. Je crois que je ne serai donc jamais seul dans une bagarre. C’est rassurant dans un sens mais aussi inutile et fatiguant, surtout quand il n’y a que des « chiots » à combattre. La belle lame d’argent dont il avait l’air fier et qu’il sortit de son fourreau vint s’abattre sur l’un des gardes qui s’était jeté sur lui en entendant son nom. Il était venu se présenter à moi comme étant un officier de l’armée Umbrienne. Thörn Barnes.

- Ersylum Nerhambra. Je suis Harmonien. Je suis touriste ici, observant la ville et mesurant la stupidité humaine qui s’y trouve.
- Tuez ces deux malfrats !
- Silence !

Le Capitaine-Officier fut plus rapide que moi, il éventra le Lucinien qui s’apprêtait de me frapper et donna un coup dans la tête d’un second. Pendant que lui et moi finissions de tuer les gardes Soleriens, la femme continuait d’hurler sur les citadins. Je mis fin au carnage en plongeant mon bras dans l’abdomen du dernier combattant debout. Je me retournai, cherchant le regard de cet homme qui venait de m’aider. Son attention était retenue par autre chose. Le soldat Tenamien riait à en avoir mal au ventre. C’était une autre femme qui l’amusant tant, se baignant dans une fontaine juste en face de nous. Un combat à mort venait d’avoir lieu et elle ne trouva rien de mieux à faire que de se rafraichir dans l’eau.

Ce remue ménage me fatiguait. La situation absurde dans laquelle je m’étais fourré ne me plaisait pas du tout. Entre ce type qui venait m’aider et qui riait aux éclats en voyant une idiote toute tranquille qui se foutait dans la flotte au même moment et l’autre fille qui achevait de faire déguerpir les derniers spectateurs.

Derrière moi je pouvais entendre une horde de garde arriver. Nous n’étions plus que quatre sur la place, il était évident que nous n’allions pas faire long feu contre le reste de la milice Lucinienne. Je pouvais déjà les apercevoir au fond d’une rue adjacente à la nôtre. Si je tenais à ne pas terminer mon existence dans un cachot il fallait remettre le combat à plus tard.

Ça y est, je savais quoi faire. Je traversai la place en courant sans faire attention au soldat d’Umbra et à l’autre femme. Je m’arrêtai devant la fontaine, à côté de cette insouciante qui se baignait dans un tel moment.

- Viens avec moi si tu veux vivre, lui dis-je en lui empoignant le bras, la tirant brutalement hors de l’eau.

Les soldats commençaient à envahir l’endroit.

- Hey ! Plus un geste ou je tue cette pauvre femme ! Hurlais-je en reprenant ensuite sur un ton bien plus bas, laisse-toi faire et il ne t’arrivera rien.

Fulenn fut tirée de sa rêverie par des cris affolés. Se redressant, elle observa le spectacle d’un air détaché. Tous les passants hurlaient, couraient en tout sens, juraient, riaient même pour certains. Quelle était l’origine de cet attroupement ? La brune ne pouvait pas voir ce que fuyaient tous les gens tant ceux-ci s’activaient de tous côtés. Au milieu de la cohue, une femme essayait de disperser le troupeau. Elle dégageait une sorte de force imposante, mais cela n’avait pas l’air de suffire à écarter les imprudents. Voilà qu’elle sortait une arme énorme… Était-t-elle folle ?

Fulenn était surprise. On lui avait dit qu’il ne se passait jamais rien à Soleriès, et les luciniens étaient plutôt pacifiques. Alors quelle était la raison d’une telle panique ? La tête de la baigneuse se mit bientôt à cogner de façon insupportable. Celle-ci avait besoin de calme. Cependant, elle ne pouvait s’enfuir. Son médecin avait stipulé qu’il lui était interdit de faire n’importe quel effort physique et de rester au calme.

*Ouais, bah c’est pas gagné.*

La jeune femme décida donc de ne rien faire. Peut-être passerait-t-elle inaperçue au milieu de l’agitation du petit quartier. C’était en tout cas la meilleure chose à faire. Si elle sortait de sa fontaine, la brune risquait d’être bousculée, piétinée, voire pire. Et elle se devait discrète, étant umbrienne dans la capitale de lumière. Plongeant à nouveau dans la fraîcheur de l’eau, Fulenn y enfonça ses oreilles pour ne plus entendre les sons alentours. C’était efficace, puisqu’il ne parvenait à la jeune femme rien de plus qu’un bourdonnement lointain, c’en était presque agréable. La lueur de la lune éclairait le carnage d’une lumière rassurante. Cette brillance jurait avec la gravité de la scène. Cependant, Fulenn en était inconsciente, aussi imprégnée qu’elle était de la voûte céleste. Le ciel l’avait toujours fasciné, même dans une situation comme celle-ci.

*Je dois vraiment avoir l’air stupide. Je ne suis pas à ma place ici. Enfin, je serai certainement la seule survivante, ou presque.*

Cette pensée fit naître l’hilarité chez la belle Fulenn. Cette-dernière émit un rire cristallin. Bientôt, le grésillement cessa. La place semblait s’être calmée. Curieuse, la brune se redressa un peu pour apercevoir un groupe de milicien foncer vers elle. Un frisson parcourut le dos trempé de la jeune femme.

*Mais qu’ai-je fait ?*

Une douleur vive prit l’épaule de Fulenn au moment ou quelque-chose ou plutôt quelqu’un, l’attirait vers elle par force. Le brune fut brusquement plaquée contre le corps d’un homme dont elle n’avait pas eu le temps de voir le visage.

- Viens avec moi si tu veux vivre

*Mais de quoi est-ce qu’il parle ?*

La belle regretta un instant de ne pas s’être échappée plus tôt ou au moins de n’avoir rien suivi au déroulement de l’altercation.

- Hey ! Plus un geste ou je tue cette pauvre femme !

Elle s’apprêtait à sortir ses dagues de ses bottes pour se défendre de son assaillant lorsque celui-ci lui glissa à l’oreille :

- laisse-toi faire et il ne t’arrivera rien.

La jeune femme contempla son détenteur. Dieu qu’il était séduisant ! L’inconnu présentait un visage aux traits bien dessinés et purement masculins. Les yeux de Fulenn étincelèrent lorsque celle-ci découvrit le torse et les bras noueux de l’étranger. Poussée par son instinct plus que par sa raison, celle-ci fit passer sa langue sur ses lèvres et dit à son « agresseur » sur le ton de la confidence :

- Si tu n’étais pas aussi charmant, je t’aurai déjà tué mon mignon…

Fulenn fit un clin d’œil au jeune homme et se mit à agiter ses bras, mimant de se débattre. Elle se racla la gorge et hurla pour que chacun puisse l’entendre :

-S’il vous plait, faites ce qu’il dit ! Laissez le partir, pitié ! J’attends un enfant !

Le visage enjoué de la belle se mua en une mine boudeuse. Elle aurait bien voulu s’amuser un peu avec le bel homme qui la maintenait, mais sa grossesse lui était sortie de la tête. Ce qu’elle pouvait être distraite parfois !

*Vivement que ça soit fini…*

Au fond de moi, j'avais une bonne intuition et encore une fois, je reniais les faits et la vérité frappante. La même voix qui avait assurée ma mise à mort, celle qui proliférait la crainte et le respect. Sans même m'en apercevoir lorsque sa phrase fut lancé comme une détonation dans l'air, tous mes poils se levèrent ainsi que mes babines qui tremblèrent d'excitation, prêtes à couvrir mes canines et à diriger celles-ci vers l'agresseur.

Citation :

"- comme le monde et petit.. nous nous retrouvons encore une fois petite soeur..."

je tournais les talons vers lui, soudainement même ma lèvre supérieur ne daignait arrêter de trembler. Cette détonation agissait en moi comme un poison paralysant mélangeant à la fois la peur et l'amour fraternel pour ce dernier.

"- tu n'en as pas idée... alors, tu t'es enfin décidé à sortir de ton royaume? moi qui pensais que j'allais devoir t'enterrer dans ton monde pittoresque! au moins cette tâche sera épargnée..."

Soudain, son rire grossier fit bouillonner ma cervelle qui était déjà à chaux, comment pouvait-il encore une fois avoir le front devant moi? Ni d'une ni de deux, d'un saut de pas moins de trois mètres de large je vins lui couper la chique avec mon épée bâtarde avant de me retourner à ma place initiale, des gardes arrivèrent et il était certain que pas même mon frère ni les deux autres jeunes personnes au fond pouvaient y faire quoi que ce soit. La haine qui m'inspirait à ce moment fut dérivé en joie, un jeu fascinant du chat et de la souris s'offrait à moi et j'allais tout faire pour prendre plaisir à ce jeu morbide...
Je regardais les Gardes et leurs armures dorées arriver et, en prenant une mine affreusement triste, je me tournais vers eux et hurlais à la mort comme seul à un loup pouvait le faire.

"- Deux Umbriens et un Harmonien sont en fuite! ils sont partis de ce coté! et lui là, faites attention, il est encore plus dangereux que les autres!"

Fermement je pointais du bras la statue du lion ainsi que l'ancienne plus ou se tenait les deux jeunes gens. Le frangin? En milles années il est simple de deviner comment une personne peut procédé... je n'allais pas m'inquiéter pour sa pomme.

"- bien madame! les éradiquer de la place sera la première chose que l'on fera avec dévotion!"

Les hommes dans leurs tenues de gardes lourdes se lancèrent donc à la poursuite des deux jeunes fuyards, je n'avais pas de doute en ce qui concernait leurs compétences en tant que fuyards mais plutôt en tant que combattants, en plus comme il me semblait l'avoir vue, la jeune femme avait un ventre d'une taille considérable. Ma conscience ne fit qu'un tour dans ma tête et sans attendre plus longtemps sur cette place ou le monde commençait à s'agitait, j'attrapais un lierre, me faufilant discrètement sur la maison la plus proche et me mettais à courir à toutes jambe vers le couple en fuite.

[HRP] sans doute est-ce votre dernier ou avant dernier post, l'un qui donnera votre réponse à la question posé ex: Fulenn pour sa vie et celle de sa progéniture et Ersylum pour l'armée. l'autre poste donnera votre positon de dépat, si vous décidez de partir ou rester. En ce qui me concerne, il ne me reste qu'un post (ou deux) si Ersylum pose probleme X). quitte à passer la nuit blanche pour y répondre, il faut que la cloture soit faite demain matin. merci bien [/]

Alors que Fulenn venait de s’échouer dans les bras de l’inconnue, celle-ci ne brisa pas l’étreinte, comme l’aurait fait n’importe-qui. Elle laissa courir ses mains sur le flanc de la brune, lui insufflant par cet effleurement de la tendresse comme celle-ci n’en avait pas reçue de puis longtemps. La sauveuse rassura la demi-elfe quant à l’homme avec qui elle s’était battue un peu plus tôt, tenant toujours la belle serrée contre elle, susurrant au creux de son épaule. La scène avait une dimension voluptueuse, situation que Fulenn vivait pour la première fois. Elle n’avait jamais été aussi proche d’une femme mais ne tenta pas de se subtiliser à son contact. Au contraire, elle avait le souffle coupé, ses pensées annihilées par la proximité de sa compagne. Soudain, l’étrangère fit basculer Fulenn qui se laissait faire, docile. Non, elle n’était pas docile, mais curieuse. Le silence était oppressant. La demi-elfe détourna le regard alors que la paume de l’autre femme glissait vers son bas ventre. La combattante avait l’air de avoir exactement vers où elle allait, chaque mouvement étant dessiné sans aucune hésitation. Pourtant Fulenn elle n’en savait rien, et son cœur se mit à battre la chamade.

*Mais jusqu’où ira-t-elle ?*

La brune osa enfin porter le regard sur les activités de sa sauveuse. Elle s’attardait dorénavant sur son nombril, dessinant une sphère de soulagement sur celui-ci. En effet, à partir du moment où elle s’éloigna, les douleurs due à sa grossesse cessèrent, chassés par l’action de l’inconnue. Ouvrant de gros yeux confus, Fulenn n’osa pas parler. Elle profitait de ce répit offert par la femme tandis que celle-ci s’expliquait :

-Je n'ai fais que de te passer une infime partie de mon énergie pour que ton corps puisse endurer encore une longue marche. Les poids que tu portes n'ont pas l'air d'être satisfaits de la vie que tu mènes. Ne t'aménages pas trop, j'ai certes le pouvoir de vous rendre en partie invulnérable aux douleurs mais pas à la mort... et je n'utiliserais ce dernier recours que si tu m'y obliges... viens maintenant, il nous faut fuir Soleriès, rejoignons les deux autre...

Fulenn était dans tous ses états. Les précédents gestes de l’étrangère, bien qu’ils l’aient soulagée en stoppant les contractions, l’avait mis en émoi, teignant ses joues d’un pourpre violent et faisant battre à ses tempes un cœur affolé par le plaisir que lui avait procuré un rapprochement aussi subit d’une personne du même sexe qu’elle. hrp : C’est plus clair dans ma tête xD ]

*Ouf, nous voilà reparties…*

Sa compagne indiquait le chemin à la brune. Elles se dirigeaient toutes deux vers une rue étonnamment fréquentée à une heure si tardive de la nuit. La cohue était éparse, et s’y mêler redonna un peu de contenance à la demi-elfe toute émoustillée. La combattante se retourna surbitement pour donner quelques détails de son plan d’évasion à l’ancienne courtisane. Elle ne connaissait de toute façon rien à Soleriès, et son amie -car elle commençait à se prendre d’affection pour elle- lui avait prouvé qu’elle pouvait lui faire confiance. Elle lui demanda tout de même son avis :

- Qu'en penses tu? à moins que tu ne veuilles rester à Soleriès pour te faire massacrer, l'unique moyen de survivre pour vous trois est d'aller vers les bas quartiers... au moins vous éviterez les Tomeos et gardes... tu me suis ?

Interpellée par les propos de sa compagne, la demi-elfe demanda, ouvrant de grands yeux étonnés :

-Nous trois ?! Comment ça nous trois ? Et c'est quoi les tominos ?

La jeune femme était loin de se douter de ce que voulait dire son amie. Elle se remettrait quoiqu’il en soit à son jugement et ses envies, elle décida donc d’approuver la décision de cette-dernière.

*De toute façon, où pourrais-je aller ?*

Réalisant qu’elle ne connaissait pas le prénom de celle à qui elle devait probablement la vie, Fulenn s’enquit :

- Je te suivrais jusqu’à ce que tu ne veuilles plus de moi. Je ne comprend pas vraiment les raisons de tant de bonté à mon égard, mais je n’insisterai pas si tu refusais de traîner un fardeau comme moi. Je ne te connais qu’à peine, mais je me sens bien avec toi, et je t’aime beaucoup. D’ailleurs, quel est ton nom ?

Après sa petite déclaration, la brune baissa les yeux au sol, gênée. Ça n’était pas vraiment le lieu propice à une discussion dont la teneur était aussi futile, mais Fulenn avait besoin de le dire à sa charmante compagne.

Nous avions finalement réussis à traverser l'aller des commerçants en se faufilant dans la foule aussi discrètement que possible, les gardes dans les alentours ne nous avaient même pas tiltés, tout était à notre bénéfice. La jeune femme n'avait plus mal apparemment mon énergie lui avait suffis à vaincre tous.


* j'aurais cependant du l'avertir que cette énergie insufflée n'est que temporaire...*
* cela n'en sera que plus excitant, laisse moi faire, je m'y connais bien en matière de magie noire!*
* magie noire? comment cela?*
* lors de votre échange j'ai pu déceler deux formes dans son ventre dont l'une avec une énergie sombre, la même que celle de ton frère. Tu devrais faire la transfusion tout de suite, sinon lorsque sa douleur reviendra, elle et ses futurs mourrons...*
* ... je ne suis responsable de rien, je ne la connais même pas! comment oses tu...*
* trêves de bavardage, tu l'as rencontré, tu l'as poussé et au comble de tout apporté de l'aide qu'elle n'a pas demandé, poursuit t'es gestes jusqu'au bout ou c'est moi qui m'y mets!*

Une des rares fois ou j'échauffais Ladraël et le rendais hostile... mais qu'avais donc cette femme pour être protégée par mon âme bestiale? Je pensais sans doute de trop, on arrivais enfin vers la porte du nord, là ou une odeur étrange me chatouillais les narines. les gardes de la porte étaient bien là et ce fut au dernier moment, lorsque l'un deux disparaissait dans un coin pour réapparaître dans l'autre que je traînais Fulenn dans la rue parallèle. On était maintenant à cinq mètres de la porte peut être et il était grand temps que j'honore mes paroles.

" Fulenn, pour avoir eue le courage et la témérité d'être venue à Soleriès, laisse moi t'offrir mon plus grand bien. Je me nomme Jolene Ladraël Barnes, un des derniers être Cormyr pourvue de magie et de bien. Accepte mon don sans révoltes."

Ma main chaude attrapa le bras de la femme avec une douceur exemplaire, attirant le corps tout entier vers moi, je levais le bras pour avoir une vue d'ensemble du corps et ainsi, tendre toute cette chaire devant mes yeux argentés. Mon autre main soutenais le corps en se posant au niveau des haches. Ce fut avec un mouvement raide et vif que je balançais les hanches de cette dernière contre le mur, plaquant le dos et toute la masse corporel de la jeune femme. J'approchais mon ventre du sien, rabattant ma jambe droite contre sa posture, j'étais en équilibre sur ma jambe gauche, tenant captive Fulenn avec mon propre corps, j'exposais un peu plus mon corps et ma masse chaleureuse contre la sienne, rapprochant ma bouche voluptueuse de la sienne. J'esquivais un rapide sourire et vins effleurer sa joue pour poursuivre mon traitement vers son oreille...

"- cela va sans dire, tu vas souffrir moins d'une minute mais cette douleur te permettra de porter ton corps bien au-delà de ta volonté. Je fais cela car mon instinct me l'ordonne... tu es une personne particulière Fulenn..."

ma main chaude qui plaquais la sienne contre le mur lâchais un instant sa prise tout en continuant d'avoir un contacte avec la peau, je caressait le bras de celle ci jusqu'à ce qu'elle soit arrivé au niveau du cou. à ce niveau, je serais l'étreinte de ma jambe au niveau de la hanche et m'aidais de mes ongles pour griffer savoureusement la peau, histoire que l'autre douleur ne soit rendue neutre. Là, j'écartais son cou avec une méticuleuse grâce et y appliquais ma bouche.

Sur l'espace de deux souffles, je sentais le battement de coeur de la jeune femme et bien plus encore, je n'hésitais pas plus, je serrais bien plus mon étreinte et mes crocs s'enfoncèrent délicatement dans la peau fraîche et juteuse de la femme. J'aspirais une toute petite partie de son sang... puis une plus grande, ma main devenue inutile, comme dans notre rituel, se dirigeait doucement mais surement vers le bas du ventre, n'oubliant pas au passage d'effleurer le bout des seins, en y rependant ma magie bienfaitrice. Comme fait les minutes plus tôt, je redessinais un rond au niveau du nombril... puis un deuxième, c'est qu'il y avait du monde là dedans!
Une fois le cercle finis, je vins vite lâcher le cou de la femme, la bouche encore pleine du sang humain que je venais de sucer. Cependant, confiante en mes capacités régénératrices, j'avalais vite ce liquide chaud et entrepris de mordre mon bras, le liquide qui s'en dégageait était turquoise.

"- mon sang est régénérant, bienfaiteur et comparable à celui des immortels. Si tu le bois maintenant, il n'arrivera rien à tes futurs enfants ni même à toi. Tu seras comme invulnérable face aux maladies et aux douleurs de la maternité. Tu auras également le droit à une particularité de ma race... mais je ne t'en dis pas plus pour le moment, bois!"

Voyant la rapidité des gestes de la femme, je me mordais une seconde fois mon bras là ou mes corcs avaient laissés leurs empreintes et aspirais mon propre sang. Une fois que celui -ci fut dans ma bouche, j'attrapais avec une délicieuse douceur les cheveux de Fulenn, la forçant à rester en place sans bouger, toujours ma jambe sur sa hanche et appliquais ma bouche sur la sienne, ouvrant même cette dernière avec ma langue en y laissant couler le divin liquide. Je me demandais bien quel goût il pouvait bien avoir... Une fois le premier déglutissement passé, je relâchais mon étreinte et laissais tout le liquide dans la bouche de cette dernière. Je reculais et essuyais ma bouche d'un revers de bras. Je ne m'inquiétais plus pour cette personne... mon sang coulais dans ses veines.

Soudain, je vis un mouvement entreprenant sur notre droite, curieuse, j'avançais jusqu'à l'extrémité de la rue de façon à voir la chose mais à ne pas me faire remarqué par les gardes. Dans la pénombre de la rue parallèle, je pouvais entre-voir un visage familier. Alors lui aussi avait choisit ce chemin là... il était bien futé dis-donc!
Avec des gestes amples et indiscrets, j'interpelais mon frangin avec un grand sourire, j'étais contente de le voir pour une fois. Je dirigeais mes mains vers la porte comme pour y signaler deux gardes... là je montrais deux doigts bien distinctes.

[hrp]bouquet finale, bienvenue dans la famille Fulenn \o/!!!

Le couple était enfin parvenu à la sortie, arrivée que Fulenn marqua par un petit soupir soulagé. Mais au lieu de quitter la cité, comme prévu initialement, l’inconnue attira la brune dans une venelle encore plus obscure que les autres en cette nuit agitée. Elle n’avait pas parlé pendant tout le trajet, restant bien silencieuse, ne daignant même pas répondre aux paroles de l’ancienne courtisane. Enfin, elle rompit le calme :

- Fulenn, pour avoir eue le courage et la témérité d'être venue à Soleriès, laisse moi t'offrir mon plus grand bien. Je me nomme Jolene Ladraël Barnes, un des derniers être Cormyr pourvue de magie et de bien. Accepte mon don sans révoltes.

La peur prit possession du corps de la jeune femme. Que voulait-elle dire par la ?! Pourquoi parlait-elle de révolte ? Et qu’est-ce que c’était que cette histoire de Cormyr ? Voilà que Jolene s’approchait encore une fois du corps de la demi-elfe, bien plus proche que ne le tolérait la convenance. Immobile, la captive ne pipait mot. Elle cherchait à comprendre le sens des paroles que venaient de lui énoncé son amie. Perplexe, Fulenn n’eut pas l’occasion de se tracasser plus longtemps car sa compagne continuait sur un ton encore plus inquiétant:

-Cela va sans dire, tu vas souffrir moins d'une minute mais cette douleur te permettra de porter ton corps bien au-delà de ta volonté. Je fais cela car mon instinct me l'ordonne... tu es une personne particulière Fulenn...

A présent effrayée, la jeune femme tenta de se dégager de l’étreinte de Jolene. Elle se débattait mais rien n’y faisait, l’autre était plus forte et l’immobilisait avec sa main. Arrachant un cri à la brune, son amie lui lacéra l’épaule avec des ongles qu’elle n’aurait jamais cru aussi acérés. Des larmes de souffrance commencèrent à affluer aux yeux de celle-ci. La violence de Jolene était sans précédent. La demi-elfe crut mourir.

*Mon dieu… J’ai mal…*

Fulenn laissa échapper une plainte déchirante tandis que les dents tranchantes de l’hybride transperçaient sa peau.

-Jolene, pitié arrête… Je… j’ai mal…

Les yeux de la blessée se révulsèrent, elle n’était plus bloquée dans cette sombre rue par la Cormyr, elle se trouvait dans un grand champs illuminé. La douleur avait disparu. Mais… que se passait-il ? Était-elle morte ? Un oiseau prit son envol dans un croassement suraigüe. Lorsque la brune détacha son regard du rapace, un être massif se tenait en face d’elle. La bête avait l’air d’être un croisement entre plusieurs races. Sa présence était intimidante, d’ailleurs, son corps mesurait sans doute le triple de celui de la pauvre Fulenn. L’hybride posa sa patte de fauve sur l’épaule de la demi-elfe. Regardant ce que lui désignait la créature, la belle aperçut une balafre, cicatrice en forme de morsure, œuvre que lui faisait subir Jolene dans une autre dimension, au même moment. Un élancement violent fit chuter la demi-elfe, mais la bête l’aida à se relever, et posant à nouveau son membre pachydermique sur le front de l’umbrienne, il lui insuffla une vision.


Lorsque Fulenn réintégra son corps, Jolene avait les lèvres posées contre son propre bras, dont le sang s’échappait d’une morsure semblable à celle de la brune. Une bleu anormal colorait la substance qui avait une odeur enivrante. La douleur de la demi-elfe s’était estompée, et elle suivit les instructions que lui intimait sa compagne :

mon sang est régénérant, bienfaiteur et comparable à celui des immortels. Si tu le bois maintenant, il n'arrivera rien à tes futurs enfants ni même à toi. Tu seras comme invulnérable face aux maladies et aux douleurs de la maternité. Tu auras également le droit à une particularité de ma race... mais je ne t'en dis pas plus pour le moment, bois!

Un goût sucré et charbonneux vint s’écouler dans la gorge de Fulenn. C’était incroyable. La texture était épaisse et fluide à la fois. L’arôme était prononcé et effacé simultanément, et celui-ci déclencha un tel émoi dans le cœur de la brune que les larmes, qui s’étaient arrêtées de couler, réaffluèrent silencieusement. Ce fut le plus beau moment de l’existence de Fulenn. Qu’était vraiment Jolene ? Qui était cette créature céleste ?!

*Je…*

Fulenn demeurait sans voix, les yeux dans le vague. L’élancement qui vrillait l’épaule de la brune avait complétement disparu. L’anarchie régnait en maître dans l’esprit de la demi-elfe. Cette dernière ne cessait de se remémorer la rencontre avec la bête et le goût exquis du sang de Jolene. Sans même être certaine que sa compagne l’écoutait, elle lui dit :

-C’était Ladraël alors…

Puis elle ajouta à demi-voix :

-Elle est splendide…

[HRP: Merci beaucouuuuup ! Même si je ne comprend pas encore tout...]