Harmonia
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 Nouvelle diabolique MOUAHAHAHA !! [~]

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Zed Zedar
Lucinien
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Zed Zedar


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Date d'inscription : 14/04/2010
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MessageSujet: Nouvelle diabolique MOUAHAHAHA !! [~]   Nouvelle diabolique MOUAHAHAHA !! [~] EmptyVen 16 Avr - 11:59

Une nouvelle écrite en écoutant du Marilyn Manson... Niark niark niark Twisted Evil
Dites-moi ce que vous en pensez =)


Dents de passion


    Ce soir, c'est la fête.
    Tu sens que ça va être sympa, que tu vas t'éclater. Et même si le lendemain, tu seras mort de fatigue, tu n'hésiteras pas à te plonger entre les crocs de la fête et de la boisson. Quoi de mieux pour abandonner la dure réalité de la vie, du lycée et des amours que côtoyer l'ivresse ? Tu le sais, tu le sens, ça sera génial.
    Tu mords dans ton petit déjeuner, pain beurre et confiture à la fraise. Comme d'habitude, la fraise coule le long de ton menton ; alors tu saisis ta serviette et tu la taches d'un rond vermeil. Lorsque tu as fini, tu te laves et tu t'habilles.
    Ce soir, c'est la fête. Ça t'aide à tenir.
    Tu prends le bus, comme toujours, mais cette fois-ci tu remarques une jeune fille. Elle est magnifique et dégage une aura sensuelle qui te pousse à l'aborder. Tu t'approches, ton sac sur une épaule et un sourire d'épervier collé à tes lèvres. Les langues de vipère t'auraient horriblement injurié de crâneur mais ces cobras n'étaient pas là et tu avais le champ libre. Elle ne pourrait pas te résister... Et si tu l'invitais à danser ce soir ?
    Ça y est, elle est là, devant toi. Elle est encore plus belle de près. Ses yeux semblent contenir toutes les étoiles de l'Univers et son corps de jeune femme t'attire. Irrésistiblement.
    « — Salut, j't'ai jamais vue dans le bus, dis-tu, t'es nouvelle ? »
    Elle esquisse un battement de cils qui fait vibrer ton cœur. Le sang te monte aux joues sans que tu y prennes garde. Elle te répond d'un air incroyablement niai. Ta tâche n'en sera que plus facile...
    « — Salut, je m'appelle Camille et je viens d'emménager, t'annonce-t-elle d'une voix sublime. Je ne connais personne. Tu veux bien être mon ami ? »
    Elle accompagne sa proposition d'un sourire imbécile. Cela allait être d'une facilité déconcertante.
    Tu remarques qu'elle porte un tee-shirt avec un lapin rouge.
    « — Mais bien sûr Camille, assures-tu, moi c'est Jonathan. J'suis très content de te rencontrer. D'ailleurs... »
    Ce soir, c'est la fête. Une fête qui s'annonçait de plus en plus mortelle. Tu sais ce qui fait craquer les filles, alors tu joins à ta demande un de tes sourires les plus charmeurs.
    « — D'ailleurs, i' y a une fête ce soir. Tu pourrais t'y faire des amis...
    — Mais c'est génial ! Je suis partante Jonathan ! s'écrie-t-elle. Tu es vraiment très gentil, tu sais. Je n'ai jamais eu d'amis aussi généreux que toi, vraiment. »
    Le bus s'arrête. Les élèves sortent tandis que vous restez, seuls.
    « — Je crois qu'il faut y aller, dis-tu.
    — Oh, je crois que tu as raison. Tu m'accompagnes jusqu'au bureau du proviseur ? On pourra faire connaissance sur le chemin, tu ne crois pas ? »
    Même si tu voulais dire non tu en serais incapable. Alors tu lui réponds que oui, que ce serait un grand plaisir. Vous quittez le bus tous les deux. Ses cheveux mordorés t'apparaissent comme irréels, tout droit sortis d'un rêve. Tu t'imagines déjà avec elle en buvant un verre de Passoha : vous dansez sur une musique à réveiller les morts. Ce soir, c'est la fête. Tu détailles sa silhouette sans qu'elle ne s'en rende compte : tu appesanties sur ses galbes harmonieuses, sa poitrine de déesse, son corps. Tu sens que tu as eu beaucoup de chance. La nuit allait être blanche. Un sourire sardonique s'esquissa sur tes lèvres rosées.
    Vous êtes arrivés. Camille n'a plus besoin de toi pour rencontrer le proviseur, c'est pourquoi elle te demande de t'en aller. Obéissant et ne voulant pas la contrarier, tu sors. Avant de franchir la porte, tu jettes un dernier regard de fauve sur Camille : elle range son rouge-à-lèvres et s'apprête à rentrer dans un bureau.
    Tu la trouves si magnifiquement belle...

    Tu la retrouves à la pause de dix heures. Malheureusement, vous n'êtes pas dans la même classe. Tu voiles ta déception et arbores un sourire qui se veut dévastateur. Tu sais déjà que tu l'as dans ta poche. Elle t'est acquise. Toutefois, tu cherches à raffermir ta prise sur elle, comme si tu avais peur qu'elle s'échappe. Vous échangez sur des sujets banals, puis votre conciliabule dérive sur la soirée de ce soir. Vous prévoyez d'acheter une boîte de capotes et des bouteilles de vin. Le vin n'est pas assez fort pour toi mais Camille t'a dit qu'elle n'aimait pas les autres alcools. Les désirs de Camille sont des ordres. Alors tu obéis.
    La cloche sonne. Au moment où vous alliez vous séparer, ta proie ta saute au cou et t'embrasses langoureusement. Passionnément. C'est si bon. Tu as l'impression de voler dans le ciel, haut, très haut, avec les nuages. Votre baiser semble durer une éternité, et pourtant, elle s'arrête, se détourne, et court rejoindre sa classe.
    Tu l'observes s'éloigner, seul, au milieu du couloir. Tu restes là, hébété, incapable de bouger. On aurait dit que tu étais paralysé. Une seule conviction reste au creux de ton ventre, écrite en lettres rouges : cette fille est la femme de ta vie.

    Les cours te paraissent interminables. Les heures s'égrainent lentement, lentement, lentement, comme ralenties par ta volonté de sortir. Elles veulent te frustrer. Elles te blessent. Tu voudrais tellement être avec cet ange sorti de nul part, te serrer contre elle, te blottir dans ses bras. Dans les pages de ton cahier, tu dessines son visage, ses courbes, son sourire, la magnificence de ses yeux et son prénom.
    Ce soir, c'est la fête. Ce soir, tu effleureras le Paradis avec Camille. Ce soir.
    La sonnerie déchire tes pensées. Tu jaillis dehors. Tu as à peine le temps de sortir de la salle qu'une poigne en fer t'attrape et te plaque contre quelqu'un. Pas quelqu'un. Elle. Camille. Ses yeux te font tout oublier. Tu veux parler ; tu n'arrives pas. Tu la sers fort contre toi. Tu es si heureux de la revoir. Elle te murmure à l'oreille :
    « — Jonathan, Jonathan, je t'aime, je t'aime. Nos chemins se sont croisés. Nous sommes liés pour l'éternité. Je t'aime Jonathan. Viens, suis-moi dans les toilettes. Viens, viens, suis-moi. Je t'aime. Pour toujours. Pour toujours tu feras partie de moi. Je te le promets. Je t'aime Jonathan. Viens avec moi, suis-moi : je t'aime. Viens avec moi dans les toilettes pour l'éternité, je t'aimerais. Jonathan, suis-moi, fais-moi confiance. Je t'aime. Ton âme sera liée à la mienne.
    Viens. »
    Tu la suis dans les toilettes.
    Tu t'apprêtes à déboutonner ta chemise lorsque tu réalises que le reflet des dents grandes dents de Camille n'apparaît pas dans le miroir.
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