Les derniers nuages gris [Terminé]

Les derniers nuages gris

Chapitre 1 : Réunion

Gabnon, Zanh, Slaal et Kagd. Tous du clan nomade du Nuage Gris, tous en quête de réponse. Les voici réunis, comme le veut le ciel, pour se concerter sur la situation. La disparition de leur clan les a délaissés à eux même et ont du chercher une nouvelle raison de vivre et de se battre. Dans leur quête, Gab semble le plus visionnaire et le plus proche de trouver une réponse au fil de ses rencontres avec du monde et son exploration de leur monde : Harmonia.
Si ils sont réunis, aujourd’hui, c’est pour faire face à une menace de taille qui les traque depuis ce jour maudit sans aucun répit, comme si leur passé tentait de les rattrapés pour les étriper. C’est de cet ennemi qu’il est question, ralentissant et mettant en péril leur quête pour une nouvelle vie.

- Mes frères… nous sommes réunis pour mettre un terme à l’existence de ce Colosse Décharné… depuis toutes ces années il n’a eu de cesse de nous chasser. Je ne connais pas ses objectifs mais il semble lié au massacre de notre clan.
- Mais… mais qui est-il ? Je suis parti tout ce temps et quelques mois après avoir échoué pour revenir sur ma terre natale, le voilà.
- Tu mérite de connaître cette vérité… Après la mort du clan, enfin en partie, il est sorti de nulle part et nous chassent. On a du se séparer pour tenter de lui échapper mais il est obstiné le bougre…
- Cette bête mort vivante, surpuissante, nous veut pour mort mais nous ne savons ce qui motive ses intentions. C’est bien plus qu’une simple chasse pour que ça dure autant de temps.
- Je vois… mais c’est bizarre. Un colosse décharné comme ça, accompagné de carnivore décharné. Comment un mort vivant peut avoir autant de conscience ? Surtout pour ce qu’il semble être ?
- On l’ignore… mais trouverons peut-être réponses et conseils grâce à notre rituel ancien.
- Le rituel du ciel…

Ce rite, très primitif, met en jeu toutes les relations spirituelles qu’entretiennent chaque membre du clan entre ses frères et sœurs de ciel. Avec la consommation d’herbe, cela permet souvent d’atteindre un état de transe collective et de « voyager dans le monde des nuages ».
En quête de réponse et de la détermination pour vaincre leur ennemi, ils doivent avoir recours à cette technique et ainsi pouvoir préserver leurs vies.
Les préparations peuvent commencer. Ils sont au beau milieu d’un des bois qui borde Equilios, sur un petit campement dans une petite clairière alors que le ciel est fort dégagé. En cercle autour de leur foyer, ils y jettent maintes herbes dont les senteurs enivrent déjà leur esprit. Chacun fermant les yeux, ils se prennent les mains pour formé un cawwé et se laisse emporter loin de leur monde.

Chapitre 2 : Le rituel du rêve céleste

C’est un désert de nuage blanc… l’atmosphère est humide tandis que le soleil ne se présente pas alors que lumière est bien présente. Je vois mes frères, admirant les alentours bouche bée, on se croirait au paradis. On se ressaisi et nous mettons en marche.
On apparaît comme étant les esprits des cieux, ceux qui ont enfantés les nuages et leurs pluies sans le moindre souci. On parcourt ces champs de laines où la hauteur nous donne des frayeurs pour finalement arriver… au milieu de nulle part.

- Mais quel est cet endroit ?
- Vous n’avez pas devinez ? C’est le paradis…
Et tous, moi y compris, avons laissé échappé une exclamation qui toucha même les étoiles. De nous tous, Zanh est le plus sage et a le plus de savoir pour tout ce qui touche a la culture du clan. Alors on est dans l’au-delà ? Je savais que les esprits rendent beaucoup de chose possible dans la vallée des mégalithes mais à ce point ? Alors qu’on admire les alentours, désespérément désert, on entend une explosion au loin. Comme si coup de tonnerre retenti au loin et nous averti.

On se tourne dans cette direction et voyons une légère ombre. Comme si… impossible… on voit s’approcher, petit à petit, un nuage de pluie. D’un gris infini, une silhouette semble se trouvez en dessous comme si ce qui gouverne au dessus de sa tête lui sert de pare pluie.
On reste silencieux, Zanh en tête, et partant à la rencontre de ce qui ressemble a un humain mais de loin. Au plus on s’approche, au plus on a des doutes sur l’identité probable de notre hôte. Finalement, notre guide se décide à tout nous dire et éclaire nos esprits dans la nuit.
- C’est bien lui… le nomade de la pluie infinie.
- La légende existe donc !
- Existait. Paradis, ce n’est qu’une âme à présent, pour les êtres du présent en sa présence.
- En effet, il a vécu il y a des centaines d’années de cela et son savoir est sans faille. C’est pour lui qu’on est ici, en quête de réponse ou de courage.
- Voir les deux ! Ce serait un mieux !
- N’espérons pas trop…
- Le nomade de la pluie infinie ? Je ne me souviens pas de sa légende…

- Alalala Gab, irrattrapable. Slaal, dis lui de quoi il en retourne !
- Bien. Il y a de cela siècles, terre prospère, un nomade solitaire arpentait la vallée des mégalithes, berceau d’éternité pour les voyageurs, toute ampleur. On le dit, autrefois, empli de sagesse et de courage, de force et d’espoir, brillant sans faille. Son titre, vainqueur du temps et des intempéries, lui vient du fait qu’un nuage de pluie pleure, infini, au dessus de lui.
- Et le voici… Grand Nomade ! Nous, tes descendants, te saluent !
- …
Il ressemble affreusement à Gabnon. Il est torse nu, en kilt primitif à la différence qu’il possède des gants avec brassard de cuir, aucune arme et des épaulières avec, sur chacune, 2 énormes crocs pour renforcer le tout avec un coté effrayant. Ses nombreuses cicatrices, ses yeux d’un bleu aussi éblouissant que le ciel et ses cheveux descendant jusqu’au bas de son dos, d’un noir de jais, ajoute un coté impérial a ce personnage. Son regard, froid et amical à la fois, semble nous juger et nous dénuder tellement il fait preuve d’intensité. Bien que paraissant encore dans la fleure de l’âge, il est plus vieux que les 4 jeunes nomades réunis. Soudain, il se mit à parler d’une voix qui est à la fois dure et chaleureuse.
- Zanh de la 7ème génération, fils d’Isak, fils de Maryl, que me vaut l’honneur de ta visite en ces sombres heures ?
- Nous sommes venus quérir savoir et force a vos cotés ! Par les vertus du Rituel qui m’ont été légué, j’en implore à votre personne !

Fit-il avant de se mettre à genoux, baissant la tête de façon solennelle alors que l’on demeurait intemporel. Gardant toujours une distance d’une dizaine de mètre, notre ancêtre se mit a allez de gauche à droite tout en nous parlait sur un ton calme et compatissant, nous mettant étrangement en confiance en dépit de ce qu’il dit.
- Il y a de cela une poignée d’année, le clan de ma chair, le Nuage Gris, a été majoritairement décimé par l’attaque de carnivores décharnés. Aujourd’hui, vous errer à la recherche d’une raison de vivre, d’un objectif, d’un rêve. Mais il vous faut plus de détermination surtout que vous êtes menacé d’extinction par ce que je et vous nommez : Le colosse décharné.
- Colosse décharné ?
- Oui, je ne suis on ne peut plus certain.

Le fait qu’il sache tout ça le fait apparaître pour un grand Esprit mais après tout, que peuvent faire les morts dans l’au-delà ? Je ne suis même pas sur que tout ceci est de quelque manière réel. Après tout, on s’est juste endormi quelque part en forêt avec ces herbes rituelles mais, au fond de moi, je sens qu’il y a une part de vrai.
- Dites moi, chair de ma chair, sang de mon sang, nuage de mon nuage, croyez vous vraiment qu’une poignée de bête mort vivante puisse venir a bout de mon clan ? Chacun de vous, a bien des prix, est capable de vaincre plusieurs de ces bêtes. Alors penser vous qu’un clan entier puisse tomber en une nuit sous le prétexte d’une simple attaque éclair et embusquée !?
Ceci nous a laissez sans voix. Durant toutes ces années nous nous sommes apitoyez sans avoir pu noter ça ? Ca semble irréel ! Mais pourtant… il est dans le vrai. On chasse des carnivores décharnés sans trop de difficulté. Ennemi naturel, nous sommes doués face à eux de façon innée, alors qu’est ce qui a pu clocher ?

- La vérité est qu’ils étaient résistant mais surtout organisé, commandé.
- Commandé ? Mais ce sont des créatures sans cervelles guidés par l’instinct primaire de la boucherie !
- Certes, mais imaginez deux secondes qu’un d’entre eux est née différent. Ce ne sont que des amas de cadavres qui se sont assemblé sous l’effet de la magie pour être ranimé. Mais imaginez qu’un l’un deux se soit assemblé différemment… sous la forme d’un humanoïde… pire, que dans le monceau de pièce se trouvait une liche du néant… Quel genre de bête verriez-vous ?
- Colosse… décharné ?
- Exactement. Vos souvenirs sont peut-être flou avec ce carnage et l’odeur du sang, mais ce n’était pas que des carnivores décharnés cette nuit la… mais avant, et surtout, une meute de colosse décharné, la seule à avoir jamais existé. Heureusement, vous les avez vaincus, malheureusement, un a survécu. Mais l’histoire est bien plus triste que cela…

Il se recule et s’enfonce plus loin alors que les nuages font naître des pieux, se transformant en mégalithes tandis que les plaines se transforment en collines, les collines en vallons, les vallons en vallées. Nous sommes à présent dans la vallée des mégalithes… notre terre natale… Mais alors que nos regards rêves, un coup de tonnerre retenti et notre ancêtre se tient devant nous alors que son nuage de pluie redouble d’intensité avant de pleuvoir sur nos têtes avec une force inouïe.
- Cette bête avait des sentiments mauvais mais des sentiments tout de même. Ayant perdu ses proches, il ne vit plus que pour la vengeance… seul but étant de tuer les restes du clan qui a vaincu le sien… devenu chasseur, il a apprit à apprivoiser plus de carnivores, plus puissants, et a manier les armes et la magie. Son pouvoir est grand, vos existences menacées et votre détermination insuffisante. Je suis là, heureux de pouvoir vous voir enfin, afin de vous aider comme vous l’avez demandé.


- Mais comment sais-tu tout ça l’ancêtre ?!
- Je suis celui qui vois tout mais de flou, telle le veut mon rideau de pluie. Je suis celui qui n’entend rien, tel le veut le bruit de mon nuage. Je suis celui qui veut continuer à vivre à travers la persévérance de mon clan à poursuivre son existence : Grey Cloud.
Soudain, mes jambes se mettent à trembler. Il est devenu un être d’une détermination et d’une assurance sans faille. Son regard devient braise, son souffle devient telle flamme d’un dragon, l’atmosphère qui l’entoure devient suffocante, ses battement de cœur, audible, crépite telle une pépite de lave. Il est prêt a faire quelque chose que l’on regrette déjà tandis que l’hésitation grandie.
- Je vais vous tester et vous faire évoluer… le combat est inévitable…
Mais alors qu’on fait tous marche arrière pour nous enfuir face à une atmosphère aussi terrifiante, le sol tremble et on semble léviter. Il semble qu’on se trouve sur une plate forme. L’amas de terre s’est décroché du sol sous forme d’une coupole avant de prendre lentement de l’altitude. Il maîtrise la magie de terre comme Slaal !? Le fait de pouvoir sentir les « particules qui sommeillent » et de les faire allez à sa guise. Plus d’échappatoire cette fois… On se trouve non loin du bord d’une large plate forme presque au dessus du ciel alors qu’un nuage de pluie sert de plafond d’arène, déversant continuellement ses flots qui sifflent sur nos têtes. L’arène est d’un bon 60 mètres diamètre et fort déroutante. Cercle de pierre céleste, la vallée des mégalithes et toute son étendue au dessous de nous, notre ancêtre en face de nous et ardent.
- Venez, descendants de mes descendants, je vous attends… Montrez-moi que la volonté de survivre des nomades du Nuage Gris n’a pas péri !
Mais chacun hésite… avant que Slaal, nomade du nuage gris, béni par l’esprit de la terre, s’avance. Durant un court instant, j’ai cru voir un sourire… sur le visage de chacun d’eux.

Chapitre 3 : Le combat de la voute céleste

- Alors le vieux, on veut nous en mettre plein les yeux ? En fait pas trop, tu risque d’avoir des crampes !
- Ahah ! Voyons si ton pouvoir est aussi grand que ton arrogance !
- J’ai jamais vu Slaal parlé comme ça…
- Moi non plus, dingue.
- …
Les autres doivent être surpris. Moi qui fait souvent des drôles de phrases de poète, me voilà a laissez m’exprimer avec un langage plus primaire mais c’est moins prise de tête. J’ai beau avoir dis tout ça, arriver à soulever une si grosse masse de terre dans les airs, la maintenant sous cette forme et arriver à rester aussi libre de mouvement ? Soit il bluff a mort et on va s’écraser, soit il est surpuissant et le combat est pas gagné. Je me mets en position avant de plonger mes mains dans le sol et les ressortir peu de temps après, recouvert d’une carapace de terre sont forme de gantelet épineux.

- Oh, armure terrestre. Pas mal… assez belle forme, tu semble adepte du pugilat mais voyons si tu peux me tenir tête en tête à tête.
Dit-il avant de plonger ses mains dans le sol et de les ressortir, me laissant une grande surprise. La forme et les finitions de ses gants de terre sont parfaites. Pire, ils semblent bien plus denses que les miens.
- Je vois que tu as remarqué… Si on compacte les particules qui sommeillent ensemble, on obtient une terre plus dense, plus lourde, mais si on travaille les formes complexes, on obtient une carapace solide, dure et lourde. Plus dur a manié, certes, mais le pouvoir de terre aide.
Et ce n’est pas tout. Des galets de pierres lévitent en l’air non loin de ses bras comme si ils venaient ajouter en dureté a l’assemble. On est d’un tout autre niveau mais je vais pas me laisser intimider.

Je cours vers lui en poussant mon rugissement de combat et il fait de même en faisant aussi une grimace mais demeure a peine audible. J’avais pas fais attention mais son nuage de pluie a recouvert toute l’arène alors qu’il fonce sur moi en levant le poing droit tout comme moi. Enfin, la collision… chacun enfonçant son poing dans la face de l’autre. Heureusement, j’ai réussi a crée une écaille de terre a cet endroit pour amortir l’impact mais tout comme lui.
Il a eu le même réflex, même position, mais pas même force ou arme… merde… je m’effondre au sol en laissant échapper un filet de sang avant de relever la tête.
- Pas mal de force dans le bras, assez de cran pour foncer le premier, mais technique d’attaque et de terre encore insuffisante.

Me fit-il avant de me donner un violent coup de pied et m’envoyer plusieurs mètres en arrière. Je savais pas qu’une sandale pouvait faire aussi mal ! La vache ! Mais alors que je me tiens le torse et regarde en sa direction, il tend la main en avant de refermer le poing et le faire envoyer vers le ciel. Aussitôt, je saute en avant, évitant de me faire embrocher par des épieux de terres qui ont soudainement explosé de dessous de mes pieds.
- Joli reflex !
- Tu veux jouer a ça hein ? Mange ca !
Je mets mes mains ensemble avant de me concentré sur une forme…celle d’un mégalithe qui explose en une multitude de branche et fait prendre cette forme au carré de terre sous sa position.

Dans un violent éclaboussement de terre et poussière, vite ramener a terre par la pluie, de nombreuses lances de terres sortent sur sa position… et il se tient au milieu, intacte… Comment ?!
- Comment ? Je maitrise la terre, moi aussi, j’ai juste eu à contrer ta maitrise des particules sous mes pieds pour éviter de les faire bouger et ainsi me faire embrocher. Génial, non ? Mais sache que la terre, flétrie, arbore un autre aspect de la vie qui est plus… nocif…
Il met ses mains ensemble avant de se concentrer. Je vais tenter de mimer sa technique avant que le sol tremble avant d’exploser et de laisser échapper un étrange liquide qui me brule jusqu’à la mort ! De l’acide !? Je n’en avais qu’entendu parler mais c’est la mort assuré a ce rythme ! Bien qu’engluer, je plonge mes mains dans le sol et m’asperge de particule de terre pour me débarrasser du liquide infernal.

- Aaaaahhh….aaaaahhh…
- Joli reflex. L’eau ne permet pas de se débarrasser de l’acide contrairement à la terre. C’est pas mal. Voyons si tu peux tenir face aux deux.
- Ca suffit !
- Kagd ?[/color]
- Ce sera moi ton adversaire maintenant ! Amène-toi pépé !
C’est Kagd, celui béni par l’esprit du feu. Il a de meilleures capacités combatives mais n’a jamais aimé s’embarqué dans les conflits. Je suis un peu amoché mais ça peut encore allez. Mais la puissance de l’ancêtre est… démentiel… pire, frustrant de sentir qu’il ne se donne même pas à fond et réserve bien des surprises.

Mon remplaçant se place devant son adversaire et sort son arc de chasse.
- Adepte de l’archerie, pourquoi pas. Maitrise du feu, ne me déçoit !
- Tu risque d’avoir des surprises pépé… Perce ! Goutte de flamme !
Il bande son arc sans y mettre de flèche… et en fait apparaître une de flamme. Sa corde est spéciale et résiste aux chaleurs extrêmes, tout comme le bois de son arc, et s’en sert pour envoyer des projectiles avec une violence et puissance phénoménale. Il lâche la corde et envoi sa flèche aussi vite que l’éclair avant qu’elle ne se plante dans l’épaule de sa cible.
- Touché !
- C’est tout ?
- Quoi ?
Il bronche pas tandis que la flèche disparaît ? Il pousse un léger soupir avant de se mettre à parler.

- Toi et moi, maitrisons les particules qui crépitent, celles qui brulent. Ce n’est qu’un simple échange de chaleur, combustion ou explosion que nous captons et envoyons. Mais si ma maîtrise est assez grande, je peux dissiper tes flammes avant même qu’elles ne me blessent… Surtout avec le peu d’énergie qu’il y a.
- Quoi !? Répète pour voir !
Vocifère t-il en tendant son arc une seconde fois, préparant un second tir alors que son ennemi fait apparaître un projectile.
- Ce que je dis, c’est que si tu n’es pas prêt a vouloir faire fondre tout ce qui t’entoure, que tu freine tes pouvoirs, tu n’iras pas loin pour protéger tes amis !

Et chacun d’eux tira. L’ancêtre encaissa sans problème tandis que Kagd reçu le projectile dans le bras en hurlant de douleur. Mais ce n’est pas tout, alors qu’il tente de dissiper les flammes, ces dernières explosèrent, causant plus de dégât a notre ami. Nous nous précipitons vers lui quand soudain un mur de flamme nous empêcha de le rejoindre.
- Kagd !
- [color=grey]Restez en dehors de ce combat pour le moment. C’est loin d’être fini.
- Enflure !
- Projectile en y ajoutant une explosion. Nous sommes incapables de faire exploser quelque chose qui n’est pas directement a porté de main mais pouvons pourtant crée des flammes sur tout un rayon donné. Il faut apprendre à tout faire communiquer. Mais le secret de la flamme ne s’arrête pas là, l’inventivité est la clé !

Hurle t-il en dégainant une épée qu’il avait discrètement caché dans son kilt en se précipitant vers notre archer qui se relève pour faire face en sortant sa propre lame. Mais alors qu’il va parer un coup vertical, l’arme de son ennemi devient d’un rouge très vif et s’écrase sur celle de notre ami. Quand soudain, la lame de notre compagnon fond soudainement sans avertissement, laissant passer l’attaque ennemi mais fut esquivée de peu par un bond en arrière.
- Chier !
- Joli réflexe. En faisant fondre ta lame a un moment propice, je crée une ouverture dans ta défense et peut tenter de te trancher en deux avec cette épée aussi chaude qu’un cœur de magma. Tu es prêt pour la leçon suivante ?
- Je suis prêt !

Zanh…
- J’en ai assez de les regardez se battre sans rien faire !
- Pourquoi pas.
Sans la moindre objection, Kagd se retire et laisse place au plus sage d’entre nous, béni par l’esprit de l’éclair. Ses lances de fer sur le dos, ses haches reliées à des chaînes et son caractère lui valent les attraits d’un chef. Le voici qu’il se tient fermement face à l’ancêtre qui esquisse un léger sourire en attendant le premier mouvement. Soudain, il se saisi de ses lames et les lancent en direction de son adversaire qui esquive l’attaque sans mal… ou presque ! Il tire sur les chaînes pour ramener ses haches qui manquent de peu de trancher sa cible. Déstabilisé, il fait tournoyer les maillons pour prendre le vieux, malgré son apparence, dans ces dernières et de décharger toute sa puissance.
- Haches d’éclair, chaînes électrique !

Les faisceaux, de lumières vive, parcourent les liens a toute vitesse avant de traverser le corps du nomade de la pluie infinie et le faire sursauter en tout sens pendant un moment avant que tout ne cesse. Même pas fumant, il a le regard toujours empli et semble plus que jamais plein de vie.
- J’aurais du m’en douter…
- Alors pourquoi lancer une attaque inutile ? Pour me jauger ?
- On peut dire ça…
- Ceux qui maîtrise les particules qui palpitent peuvent les faire circuler a travers leur corps sans le moindre effort sans pour autant être mort. De plus, je peux annuler tout tes courants et dévier le moindre éclair. Il faut quelque chose de plus innovant… Sais-tu ce qu’est un aimant ?

Un quoi ? Il sort une sorte de disque de lames, cranté, avoir une poignée au centre pour le tenir tant bien que mal. Comment compte t-il se battre avec en plus ?
- Tu le sens n’est ce pas ?
- Ce disque est… un aimant ?
- Oui, en quelque sorte. Tu sens qu’il y a un truc qui cloche avec les particules qui palpitent a l’intérieur, n’est ce pas ? Maintenant, sais-tu ce qu’est un champ magnétique ?
- Une sorte de… flux crée par un mouvement de particules palpitantes ?
- Oui, en quelque sorte mais c’est dur d’en parler sans se tromper. Cependant, passons plutôt à la pratique. Tu vas très vite le sentir et admirer ce qu’on peut faire d’un aimant et d’une série de champ magnétique !
Dit-il en lançant son disque dans sa direction. Sans grande peine, Zanh l’esquive avec le sourire du genre de dire « c’est tout ? ». Mais l’ancêtre a toujours sa main tendue vers l’avant comme si… Oh non !

- Zanh ! Derrière toi !
A peine entendu, il plonge vers l’avant et évite de se faire trancher par le retour du disque. Sa trajectoire semble guidée par la pensée du nomade de la pluie infinie. Alors c’est ça le pouvoir de l’éclair ?
- Etonnant, n’est ce pas ? On peut crée, a partir du métal, des armes volantes, guidées par notre « volonté ». Mais le pouvoir de la foudre est grand et ne s’arrête pas là… Tu la senti dans ton corps, n’est ce pas ? De ta tête, circule tout un réseau de particules palpitantes. Ce sont les informations que ton cerveau donne au reste de ton corps. Mais tu as du sentir que cette ligne est coupée en une multitude de partie… C’est parce que l’information électrique change de nature lors de ce moment, traversant je ne sais quoi, pour arriver a destination…
- Et où veux tu en venir ?
- Je veux en venir au fait qu’il faut se demander ce qui se passerais si on pouvait transformer cette ligne en une belle ligne continue, sans segment mais en un et unique signal électrique ?
- Tu es dément…
- On appel ça le génie… Je ressens les choses et les fait évoluer à ma guise. Maintenant admire les progrès que l’on peut faire avec la maîtrise des éclairs…

Je n’ai pas tout compris mais il semble qu’il a trouvé un moyen d’augmenter la vitesse d’information en supprimant une certaine contrainte en dénaturant certaines parties des processus de transmission des données du cerveau au reste de l’organisme. La foudre circule partout à la même vitesse, mais elle n’est pas de foudre partout selon eux. Alors si on arrive a pourtant transformer ceci en conséquence, on aurait des vitesses de réactions… grandement améliorées ?
Il court vers notre ami en sortant son épée avant de commencer un duel de lame acharné. Mais la vitesse des mouvements de son adversaire sont extrêmement fluide, ample, précis et rapide. Il le domine clairement dans ce combat et pourrait le tailler en pièce quand bon lui semble. Mais alors que la tournure devient dramatique, la foudre apparaît au sommet de leur tête et s’écrase sur le sol avec violence, forçant l’ancêtre à bondir en arrière.

- Ahah ! Joli dégagement. Tu vois bien qu’avec ceci, tu ne rivalise pas et préfère trouver une solution de substitution mais il existe un autre aspect a l’esprit de l’éclair qui met en jeu l’air… permet moi de-
- Attendez.
Gab ? Depuis tout ce temps, il regardait silencieusement mais semble tout aussi décidé à se battre. Pouvons-nous nous reposer sur lui ? Il est celui qui a acquis ses pouvoirs le plus tard et pourtant veut se battre ? On ne peut pas contester son choix après tout. Ce n’est pas comme si il y avait échappatoire. Le sage se recule silencieusement en lançant un regard de défi a l’ancêtre avant de tapoter sur l’épaule de notre niais et reprendre place a nos cotés.

De son coté, notre adversaire reste songeur et lance un regard ravageur à son dernier tête à tête avant d’afficher un large sourire plein de sincérité.
- Tu es différent. Des 4, tu es le seul à ne pas m’avoir directement menacé, attaqué ou interrompu de façon violente.
- Merci mais je n’aime pas voir mes amis se faire battre comme ça. Si c’est un test, alors pourquoi allez si loin ?
- J’en suis forcé. Ce n’est pas de gaieté de cœur mais je dois voir si vous êtes assez déterminé et prêt pour pouvoir affronter votre adversaire en évitant les misères. Après tout, c’est vous qui êtes venus me quérir alors autant vous aider comme il faut.
- …
- Ne me juge pas hâtivement, jeune nomade, tu repenseras a moi et me remerciera plus tard en temps voulu.
- Qui vivra verra.
Dit-il en rassemblant la pluie aux alentours pour former une belle armure de glace. Recouvrant haut du torse, épaule droite et avant bras. Mais son adversaire en fait de même à la différence qu’il y associe des flots perpétuels de petite rivière à travers les fissures de sa superbe coquille de glace.

- Zanh ! Vas-y !
- Reçu ! Esprit d’éclair, lance de tonnerre !
Et un violent éclair blanc s’abattit sur notre ennemi ! Il n’a rien vu venir et a semblé fort surpris par l’attaque coopérative et plan de Gabnon. Même moi ne m’y attendait pas alors que la fumée se dissipe assez vite et laisse place à un ancêtre encore en un seul morceau et en pleine forme on dirait… même cette attaque a échoué.
- Pas mal… travailler sur la stratégie, la force et l’esprit pour venir a bout d’un ennemi qui dépasse ses propres forces ? J’admire. Le plan de se servir de l’eau de mon armure pour conduire les particules qui palpitent à travers mon corps et faire en sorte qu’elles demeurent incontrôlable pour ne pas les apaiser, c’était vraiment bien joué… mais insuffisant !
Mais alors qu’il parlait, Gab a accouru vers lui durant son discours avant de taper le plat de sa main sur le torse de sa cible et de rester dans cette position durant de longues secondes sans bouger… avant que l’expression figée, comme par la glace, ne se décrispe et se retrouve avec un air surpris. Notre ami avait un second plan ?

- Imaginer des plans jusqu’à ce stade relève du miracle… j’avais raison de penser que tu étais différent mais pourquoi être si surpris que ton attaque ne marche pas ?!
S’exclame t-il avant de donner un violent coup de coude a Gabnon pour l’expulser plus loin en arrière et tombe a terre.
- Tu voulais tenter de me nuire un maximum avec un minimum. Tu sais ce qu’est le pouvoir de l’eau. Celui des particules qui flottent. Notre organisme est en majeure partie constitué d’eau, vu que tu peux maîtriser ces dernières a ta guise, tu pourrais faire imploser et exploser le corps d’un adversaire… Mais seulement si tu es en contact direct car il faut une assez grande force pour défaire ces particules d’un organisme. Avec le contact de tes mains sur ma peau, ça aurait pu faire l’affaire… si je ne maitrisais pas l’eau !
- Chier…
- De plus, c’est une arme à double tranchant… Car tes mains aussi sont constituée d’eau… si tu veux perturber autour des particules, qui sont même en toi, cela ne peut entraîner qu’un dommage collatéral.

- Gabnon ? Qu’est ce que ça veux dire ?
- Que si je veux faire exploser l’eau du corps de quelqu’un, sur le contact de mes paumes, la force et la violence de la magie en question fait que l’eau dans mes mains réagira aussi et implosera, blessant mes paumes dans le meilleur des cas…
- Mais tu es dingue !
- Un bien faible prix pour un tel pouvoir. Tu aurais aussi pu inverser le cours du flot de mon sang et faire emballer mon organisme, appauvri en oxygène, mais tu sembles avoir voulu opter pour un effet vif et direct. Tu es peut-être l’un des seuls à qui je n’ai rien à apprendre sur la maitrise de ton pouvoir… a moins que.
Il fit apparaître un petit épieu de glace et le lança à toute vitesse sur notre ami à terre qui se protégea tant bien que mal mais fini par se faire une vilaine entaille.

Mais il se releva en un rien et sa plaie ne saignait pas ! Comment ?
- Le sang, bien évidement, contient aussi de l’eau. Avec la maîtrise de la chaleur de l’eau, on peut la gelé et en faire de la glace, il en va de même pour le sang. Geler son sang pour arrêter une hémorragie… Quel est ton nom ?
- Je me nomme Gabnon… Terestion… comme mon père…
- Ah… ça explique tout… je ne sais pas à quel point arriéré mais tu es un de mes fils.
- Que-quoi !?
- Ca explique des choses au sujet de son apparence !
- Vous avez fait preuve d’une grande bravoure et de force, tous autant que vous êtes ! Mais, malgré cela, il vous faut trouver une plus grande détermination pour sortir vainqueur ! Laissez-moi-vous montrer la lumière qui se cache dans les ténèbres pour récompenser votre parcours…

Dit-il alors que notre environnement s’assombrisse. On a l’impression d’être dans un royaume obscur où aucune clarté ne vient s’immiscer. On le sens tous très mal alors que l’ancêtre disparaît mais laisse ses mots nous hanter.

Chapitre 4 : Détermination

En tête du groupe pour le semblant de porte étendard que je dois être, toute lumière nous a quitté malgré que l’on soit haut dans le ciel tandis que ces mots résonne.
- A travers toutes ces années de maîtrise des éléments, il en demeure un qui prouve que vous êtes le paragon des éléments. A travers tout, il existe également les « particules qui brillent ». Donnant la possibilité d’apporter lumière ou ténèbres. Admirez à présent le vrai pouvoir ! Lances solaires !

Soudain, dans notre dôme, une série de « lances » lumineuse percent le sommet avant de s’écraser non loin de nous. Nous aveuglant et nous brulant tellement elles sont chaudes. S’étant enfoncer dans le sol, une déflagration et fissure profonde se forme avant que le décor en réapparaisse avec nous entrain de tomber dans le vide tandis que le nomade de la pluie infinie fait aussi de la chute libre.
- Il vous reste beaucoup à apprendre !
- Enfoiré ! Comment tu peux être aussi détendu alors qu’on vas s’écraser !

- Ahah ! La n’est pas la question ! Il y a tellement a apprendre sur ces simples pouvoir et avez du chemin mais pas le temps malheureusement ! Il vous faut un rêve pour trouver une raison de vie ! Quelque chose que vous aimeriez accomplir dans la vie qu’importe le prix !
- Un… rêve…
- Oui ! C’est grâce a celui-ci que vous aurez la force d’allez jusqu’au bout au péril de votre vie pour construire l’avenir qui vous convient !
Mais alors qu’on est en chute libre. On vois le sol se rapprocher a vive vitesse alors que le bruit assourdissant de la chute avec la montée des vents nous tambourine l’esprit. Enfin, il termine par nous hurler : Adieu, chair de ma chair, sang de mon sang, nuage de mon nuage, je suis heureux de vous avoir rencontré au moins une fois et peut-être deux ! Que les nuages guident vos pas à travers le brouillard !

Et nous écrasâmes au sol avant de se réveiller sous le choc, au beau milieu de… de la forêt où nous avons entamer le rituel. Les souvenirs, encore vif, travail mon esprit alors que les autres se réveillent petit à petit.
Nous avons eu, à travers l’effort et la peur, le courage et la force dont nous avions besoin pour affronter ce qui semble être : le fantôme de notre passé.
- Alors comme ça, notre clan à été en compétition avec celui des Colosses Décharnés, on a vaincu mais un a demeuré et veut se venger.
- Ronger par les sentiments noires tel rancœur, haine, désespoir et destruction, il est venu à nous, plus fort que jamais pour, par delà les étoiles, nous faire goutter des noires.
- Et ainsi aurait-il accompli son rêve mais nous n’avons pas trouver le nôtre… pas encore…
- Mais on sais maintenant ce que nous devons clairement chercher… Partons lui botter l’cul et ensuite nous trouverons ensemble le rêve qui nous convient !

Gabnon… toujours le mot pour tous nous faire lever, hurler et plussoyer ce qu’il dit. Il est peut-être mauvais leader mais il est un bon guide spirituel. On prépare nos affaires pour partir, malgré qu’il soit minuit passé, pour allez trouver notre adversaire sur la terre où tout a commencé : La Vallée des Mégalithes.

Chapitre 5 : Extermination

Et bien c’est à moi, illustre narrateur omniscient, a quelques détails près de vous, lecteur plein de ferveur, à vous narrer la fin d’une histoire et le début d’une autre.
Les voici dans le rôle du traqueur et se sont retrouvés devant l’antre de la bête. Kagd a une fois traqué la bête en lui faisant croire l’avoir semé et trouver l’entrée de sa tanière sans jamais avoir oser la défier mais le jour est arrivé.
Les voilà, fières et courageux, en face de leur destiné avant de s’engouffrer dans les méandres qui ressemblent farouchement a une des grottes aux ossements. L’odeur de pourriture, les membres décomposés jonchant le sol, la lumière presque fluette, les bruits presque muet et les longs tunnels éventrés, de par en par, par des rayons de lumière, font penser a l’existence d’une tanière de carnivores décharnés aussi impensable soit-il.
Peu social, pas souvent en groupe, ils n’ont pas besoin de tanière pour se reposer ou se reproduire car n’en ont tout simplement pas besoin mais cette fois, ils ne sont pas seul.

Ils finissent par arriver dans un énorme dôme coupé en deux partie. La première, faisant facilement la moitié, est remplie de flaque immonde de liquide noir et gluant dans laquelle des os sont englués dedans. La seconde est surélevée de plus de 3 mètres de haut, sur laquelle quelques stalagmites sont visibles mais rien de bien révélateur à partir de la position des nomades.
Ils descendent avec prudence dans ce qui sera, d’ici peu, leur terrain de combat. A peine ont-ils posé pied qu’un projectile, sorti de derrière les roches, vient se planter dans le sol alors que chacun saute de son coté, évitant de se faire déchiqueter par une formidable explosion.

On peut, à présent, entendre un bruit de respiration fort et irrégulier. Suivi par une odeur bien plus forte que celle dans les couloirs de pierre avant que ne se dévoile une énorme ombre de derrière les piliers de pierre, pouvant toucher le plafond si elle tendait la main vers le haut.
C’est lui, le Colosse Décharné. Une sorte de géant de 3 mètres pour 1 tonne, des écorchures de partout, des ouvertures qui exposent ses os enroulé par des veines et muscles noires en excroissance. Un vrai carnivore décharné mais en bipède à la différence qu’il semble d’autant plus dangereux, résistant, impressionnant avec son arc géant à la main et ses yeux couleur néantin qui semblent à la fois vide d’expression et empli d’une haine sans répit envers toute forme de vie.
Chacun sors ses armes et va faire face a sa façon tandis que leur ennemi pousse un cri et fait venir 2 carnivores décharnés à ses cotés avant de les envoyer attaqué ses cibles dans l’ « arène » où se tiennent 4 nomades solidaires.

- le lâche ! Il envoi ses bêtes et nous flèche de là haut !
- couvrez moi, je vais crée une rampe d’accès vers lui.
- Bien ! Défonçons-les !
Slaal, béni du nuage de terre, va se charger de l’accès à la plateforme tandis que les 3 autres devront protéger leur ami des assauts meurtrier des carnivores décharnés mais également des tirs explosifs du colosse.
Les 2 quadrupèdes courent vers eux à toute vitesse, se recevant une flèche de flamme, un épieu, deux haches, une boule de feu et un balai en pleine face avant d’arriver à hauteur des nomades a moitié en forme. C’est alors que commence la boucherie tandis que, écarté du carnage, le nomade construit petit à petit une belle, large et solide rampe vers leur ennemi. Elle se doit de l’être pour permettre les mouvements de groupe, les esquives et également éviter de se faire détruire par un assaut du Colosse qui n’en ferait qu’une bouchée.
Un assaut direct sur le colosse, a coup de sorts, serait pas mal mais insuffisant avec une aussi faible visibilité. Leur stratégie sera gagnante avec un peu de chance.

Cependant leur ennemi s’aperçoit de leur plan et redirige son futur tir sur Slaal. Il a bien bandé… son arc ! Et lâche la corde… d’arc ! Délivrant, sans étonnement, un tir surpuissant en direction d’un nomade sans défense. La flèche se plante lentement dans la chair… de la pierre qui forme un petit rempart devant lui à l’image d’une ombre, encastrant la flèche 7 mètres devant lui avant de crée un second mur proche de lui et évite les projections de roches produite par l’explosion de la flèche.
Leur adversaire grogne et vas préparer un prochain tir tandis que le combat contre les carnivores décharnés est acharné. Ils n’arrivent pas à rapidement se débarrasser des bêtes qui semblent hors d’elles même et surnaturelles comparées à la moyenne.

Le prochain tir est amorcé mais Slaal prend trop sur ses réserves pour arriver à faire tout ce qu’il fait. Il tire bien la corde, se concentre, vise et tire sa flèche… de flamme ! Kagd donne un coup de main et touche l’épaule de sa cible qui ne semble pourtant pas dérangée par ceci tandis qu’il va lâcher la corde.
- J’ai changé depuis le dernier tir…
Murmure t-il tandis que sa flèche ardente, demeurée intacte, explose avant de dévié le tir ennemi qui se plante dans le plafond et explose, faisant s’écrouler quelques rochers.

Ceci permis de gagner le temps nécessaire pour finir la rampe et achever les 2 carnivores sans essuyer aucune perte. Le colosse décharné, désemparé, regarde la pente de pierre nouvellement formée et saute dessus de toutes ses forces pour la détruire. La violence du choc et la force émise fit trembler tout l’endroit mais cette dernière tenu bon.
Alors qu’il est surpris, Gab et compagnie cours vers lui avant de balancer la sauce. Le coup de poing ravageur de Slaal, la flèche explosive de Kagd, les haches d’éclair de Zanh et ****** de Gab. Oui, parfaitement, le ****** de Gab. Il a trouvé que c’était un nom original pour son attaque alors la voilà. Le super ****** !
Tout ceci fit reculer leur adversaire au centre de la nouvelle arène avant de le faire s’énerver. Sorti de nulle part, ses poings devinrent flammes noires et attendit les ennemis venir.

Tout le monde, arme au poing, s’engage vers lui avec tout le courage encore dans les tripes avant d’échanger des violents coups. Nombreuses furent les entailles sur la bête, aucune n’a pu le fléchir tandis qu’il expulsa férocement Gabnon et Slaal a l’autre bout du terrain par coup de poing enflammé.
- Kagd ! Recule !
Hurle Zanh en lançant ses haches de gauche a droite de son adversaire.
- Qu’est c’tu fou !? Tu l’as manqué !
- Vous n’êtes pas les seuls à avoir changé… haches d’éclair ! Vol du tonnerre !
Soudain, ses haches se mirent à piquer en direction de la cible tandis que les chaînes s’illuminèrent de milles et uns éclairs avant de s’abattre sur son ennemi avec force. C’était comme si les haches sont guidées par la pensée de son propriétaire. Les blessures causées furent importante tandis qu’il projette ses lances de fer en cercle avec l’aide de Kagd.

- Tu vas déguster. Jugement céleste !
De ses paumes jaillirent foudre qui vinrent se percuter sur les barres de fer plantées dans le sol avant de faire circuler des arcs électriques d’une intensité inouïe entre elles, prenant au piège leur adversaire qui hurle de douleur en étant traversé par des centaines de faisceaux d’éclair. Mais il résiste encore trop bien et survit, sans fléchir, jusqu’à la fin de l’attaque alors que les parois de la grotte tremblent. La violence du combat à pris trop d’ampleur et la vallée et les mégalithes, au dessus de leur tête, vas se fracasser sur leurs tronches si ils tardent.
- Vite ! Il faut sortir !
Mais plus facile à dire qu’à faire. Ils cherchent du regard après leurs compagnons mais sans nouvelle.

- Slaal ! Gab !
- Ici !
Le béni de la terre est un étage plus bas, près de la sortie et fait de grand signe mais aucune trace du dernier alors que le golem pousse un énorme cri, se tenant juste derrière Zanh et manque de l’embrocher !
Il l’a manqué car fut bousculé et donc sauvé par Le nomade du Nuage Gris, lui-même empalé sur la main du colosse décharné.
- Gab !
- Fuyez… j’me charge de lui…
Soupire t-il en laissant échapper un filet de sang alors que la créature tente de s’en débarrasser mais se fait exploser tout l’intérieur du bras comme si des bombes avaient été implantées dans son bras.

- Le sang contient de l’eau, même pour les non-vivants, malheureusement… Zanh, Slaal, Kagd… je vous lègue mon rêve… celui de faire revivre notre clan… qu’il redevient prospère comme autrefois… Adieu mes amis, mes frères…
Le géant mort vivant donne un violent coup avant son autre main tandis que Gab s’en saisi avec de la faire exploser au prix de ses propres mains qui finirent en lambeaux.
Alors qu’il soupire ses derniers instant et s’assurent d’emmener leur ennemi dans la tombe, ses frères se refusent à partir mais le doivent pour ne pas rendre tout cela vain.
Ayant infliger de grave blessure interne et externe au golem, en faisant appel a toute ses puissances de maîtrise de l’eau, le nomade du nuage gris place ses mains sur le visage de l’être et le défigure bien plus en un rien de temps avant de n’avoir plus que les os à la place des bras et pleurer son martyr.
- C’est dommage… mon rêve survivra et toi pas, con que tu as été… de plus… sache que… the clouds will never fade…
Dit-il, larmes de souffrances aux yeux alors qu’il inspire et expire pour une ultime fois. Déplaçant ses os, grâce a des restes de « particules qui flottent », sur le visage de son ennemi avant de pleinement libéré tout ce qu’il a, allant jusqu’au point de faire imploser tout son corps au prix de la destruction en lambeaux de tout le haut du corps du colosse décharné pour hurler :
- The clouds will never fade !!

Un long silence et une scène muette se joua ensuite... Vaincu mais déchiré, il expire ses derniers souffles de vie en repensant aux bons moments qu’il a vécu depuis son retour. Avec le peu qu’il lui reste, il fouille ses poches et ressort la croix de Ser, la larme d’Holy et le plume de Val et sourit alors que le décor autour de lui se déconstruit avec un bruit de folie.

Dans toute la grotte, alors qu’elle s’effondre, on peut entendre sa voix résonner une dernière fois comme pour donner le courage à ses frères de se relever. Sain et sauf, ils regardent les vestiges de la tanière infernale disparaître à même le sol, dans la vallée des mégalithes, sans un bruit.
Les larmes coulent sur leurs joues tandis que les nuages, absent a leur arrivée, sont arrivez comme venu pleurer la disparition d’un de leurs frères. Déversant leurs pluies, les nomades du Nuage Gris pleurent, telles les gouttes froides, la mort de leur frère qui leur a légué un bien précieux : Son rêve.