Harmonia
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 Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé]

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Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé] Empty
MessageSujet: Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé]   Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé] EmptyVen 5 Nov - 18:26

Ce fut la première fois que le Rôdeur mis les pieds en Lucina et il se retrouvait a Soleriès. Quel endroit différent, haut en couleur, en lumière et en beautés comparé à tout ce que Yuurei avait put voir depuis qu'il avait quitter Equilios. Ce monde était également fade, rien d'aussi vivant que Tenamas et les bas quartiers semblaient paisible...

Tenamas était de loin la ville préférée du Rôdeur, il pouvait errer sur les toits à la recherche d'une personne a défendre ou a tuer... ou encore a défendre puis a tuer aussi finalement. Yuurei était comme cela, tout prétexte était bon pour lui pour ôter une vie, rien ne valait cet instant ou il sentait ses trancheuses de chaires délicatement pénétrer sa victime. Ce moment sublime ou il voyait le regard surpris de plein d'incompréhension posé sur lui jusqu'à devenir vide de vie. Il se plaisait a tenir ses victimes et compter leur pulsations jusqu'à ce que le cœur s'arrête. Plus la cible est puissante, plus son plaisir est grand.

Mais ici à Lucina, seule la frustration le gagne. A croire que même dans les bas quartiers les agressions étaient rare et il fallait croire également que cette ville était dépourvue de bon combattants. Yuurei mourrais d'envie d'un peu d'actions, de sangs et de victimes. Il avait soif de sang et voulais retrouver ses habitudes, ses plaisirs si bon comme ôter la vie. Ce fut dans ce calme paisible de début de soirée que Yuurei quittât les toits de Lucina et se dirigeât vers une des tavernes des bas quartiers en quêtes d'un peu d'actions.

Après un temps infini passé à la taverne ou tous semblaient boire, rire et ne surtout pas se battre ou se disputer, Yuurei décidât de quitter ce lieux, décidément, cette ville n'est pas pour lui. Ce fut par hasard, une fois la nuit tombée et en ne le cherchant point que le Rôdeur trouvât son bonheur. Ainsi les brigands, coupes-gorges et autres tortionnaires sont bien ici aussi mais n'agissent que dans l'ombre et à l'abri des regards indiscrets. Ce lieu est bien différents des bas quartiers de Tenamas décidément. Yuurei avait été tiré à l'intérieur d'une bâtisse au détour d'une ruelle sombre et il se retrouvait actuellement avec une lame sous la gorge et un voleur en face de lui qui le tenait en joue, quatre de ses amis étaient aussi dans la bâtisse armée d'armes courtes et près a attaquer s'il se débattait.

"Donne nous ton Or et tout tes objets de valeurs voyageur et nous te laisseront peu être partir viv..."

Le brigand eut un instant d'hésitation en voyant la victime qu'il avait tirer dans leur battisse pour la détrousser. Une longue cape masquant une armure légère habillais le géant d'à peu près deux-mètres dix. des Dagues longues et effilées étaient dans ses mains et surtout, surtout.. Un masque de porcelaine recouvrant le visage du Rôdeur, masque aux traits démoniaques ornée d'un rictus révélant un grand sadisme et les larmes de sang peintes sous ses yeux.

Le Brigand eut un instant d'hésitation dut au malaise que le Rôdeur lui inspirais qui lui fut fatal. Malheureux instant d'inattention ou Yuurei en profita pour faire glisser sa trancheuse de chaire le long du poignet tenant la dague du brigand, lui sectionnant les tendons en de légers jets de sang et lui faisant
lâcher son arme sous la douleur et la perte de contrôle de sa main. Sa deuxième lame avait glisser à la verticale le long de la gorge du brigand, lui
tranchant la pomme d'Adam et se plantant sous sa mâchoire, avec l'angle, ses amis put voir la lame ressortir en haut de sa nuque, puis faire un quart de tour sur elle même avant d'être retiré violemment en un jet de sang aspergeant loin derrière le brigand et en plein sur l'armure du Rôdeur et en un bruit d'os craqué indiquant que le brigand venait de passer de vit à trépas. Grand moment de milles délices pour le tueur qui venait de se délecter de sa première victime Lucinienne et qui éclata de son rire rauque de dément...

Un instant de stupeur devant lui, les quatre survivants mirent une seconde avant de réaliser que leur ami venait de se faire occire par le Rôdeur, et moins de temps encore pour comprendre qu'il n'allait pas fuir mais prendre plaisir à les ... exécuter. Ils dégainèrent leurs armes, une hache, un gourdin de bois une épée et une paire de dagues courtes de mauvaise factures puis ils hurlent leurs menaces a leur tour. Plus de colère que de crainte pour le moment car ils se croient en meilleure position de par leur nombre.. du moins pour le moment...

" ESPÈCE D'ENFOIRÉ !!! On vas te découper en rondelles et te donner a bouffer aux porcs !!!! "

Une fois leurs armes dégaines ils tournèrent dans la pièces vide... Ils tournèrent autour du Rôdeur, près à lui fondre dessus tout les quatre en même temps... Yuurei n'allait pas les laisser faire et fonçât sur celui qui tenait l'épée qui fut pris au dépourvut. Le brigand eut le réflexe salvateur pour sa vie de parer l'attaque en direction de sa gorge avec son épée mais il n'avait pas prévue que le colosse en profite pour saisir son poignet et le tirer violemment vert lui afin qu'il se retrouve entre Yuurei et ses trois compagnons. Yuurei se retrouvait maintenant dos au mur et les quatre hommes qui riaient de leur futur victime étaient en face de lui.

Ce fut l'homme a l'épée, le plus près, qui ouvrit la danse macabre qui s'annonçait. Il fit un large coup circulaire, un coup horizontal que Yuurei parât de ses dagues croisées avant de voir le coup de Hache arriver, horizontal également et en direction de sa tête. Le Rôdeur se baissât in extremis et put l'esquiver. Le geste fut bienheureux car il put voir arriver le prochain coup, l'homme à la massue allait envoyer un lourd coup vertical que yuurei contrat avant qu'il ne soit lancé en un coup de ses trancheuses de chaires. Un coup rapide dans l'avant bras, juste en dessous du coude, qui sectionna net les tendons avant de se mettre a saigner abondamment en un flot continu et un cri de mélange entre la douleur et la surprise. La massue de bois volât à coté du rödeur, lâché par son propriétaire sous l'impact.

Yuurei se relevât et portât l'impact, visant le coup et espérant faire traverser ses deux trancheuses de chaires. Impact il y a eut, mais pas celui qu'il espérait. A pieds joints Le brigand aux dagues courtes venait de lui sauter en plein buste, pliant un peu son armure légère au passage et le sonnant quelques peu. Le brigand c'était jeter sur lui, et essayait de l'occire avec un jeu de dagues dignes... d'un amateur. Cependant Yuurei n'arrivât pas à contre attaquer normalement car en plus du jeu de dague, il devait faire attention aux coups d'épées et de hache mais aussi a dernier brigand car, même avec un bras en moins et désarmé, il restait dangereux.

Le Rôdeur se défendait, jouissant littéralement du bonheur de la bataille, du sang versé et de l'instant présent. Il guettait le bon moment pour contre attaquer, observant chaque mouvements, chaque instants, reculant peu a peu.
La !!! L'instant propice arrivât. L'assassin, pris de confiance dans son jeu de lames minable avait baisser sa garde et laisser sa gorge a découvert. Les deux trancheuses de chaires s'engouffrent à l'horizontale dedans, juste sous la pomme d'Adam De minces filet de sang coulent le long des lames croisée en son cou tandis que l'homme deviens flasque, sans vie . Yuurei tira net sur ses amies, ses précieuses trancheuses de chaires en un cri striant et l'homme fut... décapité, la tête roulât sur le sol et le corps s'effondra, aspergeant les murs, le rôdeur et ses deux ami brigands devant lui avant d'asperger également le sol d'une marre de sang.

Les deux hommes restants tremblaient devant le Rôdeur, le combat avait changé de ton et les hommes étaient apeurés devant pareil tueur, devant pareil démon. Ce fut le troisième, le blessé qui attaquât le rôdeur par derrière, le chargeant bruyamment et le faisant choir au sol pour le rouer de coups. Sur lui, de son bras unique encore valide l'homme frappais sourdement le géant,, fissurant légèrement son masque, Yuurei essayait tant bien que mal de parer les coups, sonner par les impacts.. soyons clair, il était la en très mauvaise posture. L'homme a la hache reculât et leva la hache au ciel afin de l'abattre sur le crane du Rôdeur. Plus un instinct de survit qu'autre chose, Yuurei planta la lame dans le ventre de l'homme au dessus de lui et le tira vers le haut de ses deux bras au moment ou il vit la hache se rabattre sur lui, afin de le mettre entre la hache et lui. La hache touchât le dos du brigand, en un bruit sourd et creux indiquant que les omoplates et la colonne vertébrale fut brisée.

Yuurei donnât un coup de lame circulaire en direction des chevilles de l'homme à la hache qui reculât et il repoussa le cadavre au dessus de lui pour se relever, l'homme à la hache tremblait et criât de sa hargne, de sa colère :

"Monstre à cause de toi, j'ai tuer mon... Espèce de monstre !!!!
"

Il chargeât nettement le Rôdeur une fois celui-ci relevé, la hache en l'air près a s'abattre et la colère aveuglant ses actes. Un homme en colère est stupide, il charge sans réfléchir. et Yuurei n'eut qu'as se décaler de coté pour voir la hache se planter dans le mur derrière lui. Tandis qu'il essayait de retirer sa hache du mur, le brigand vit Yuurei lui porter un coup de lame en plein sur les avant bras, lui sectionnant profondément les poignets et l'obligeant à lâcher prise. Sa deuxième lame se plantât dans sa cuisse pour l'empêcher de fuir.

Le Rôdeur saisit le brigand de sa main droite, lâchant sa lame encore dans la cuisse de l'homme, et il le saisit a la gorge, le rapprochant de lui en lui susurrant de sa voix caverneuse, de sa voix de démon avide de sangs et de meurtres.

" Oh oui je suis un monstre, mais ce n'est rien comparé à ce que je peux faire, ce n'est que les préliminaires".

Yuurei plantât lentement, doucement, centimètre par centimètre sa seconde dague dans le torse de l'homme, le tenant toujours par le coup de sa main droite. Il planta la dague en plein cœur, regardant l'homme à l'épée, le plus jeune, pendant qu'il prenait la vis de son dernier camarade qui se débattait en des spasmes morbides. Une fois le cadavre immobile il le laissant choir au sol et repris ses deux lames, ses deux trancheuses de chaires et s'approchât du dernier brigand qui semblait.. terrorisé

Il lâchât son arme et courut, vite, loin , hors de la battisse, fuyant le démon qu'ils venaient d'essayer de voler ses amis et lui. yuurei le coursât, ne voulant pas laisser fuir sa proie, a travers les rues de Lucina, bousculant les passants et encore maculer du sang des quatre autres victimes de cette délicieuse soirée...

Deux rue a droite, une rue a gauche et le brigand ouvrit une porte avant de s'arrêter net, transpercé par deux épées. Le rodeur s'arreta net en voyant les deux lames traverser sa cibles. Lorsqu'elle furent retirée du cadavre il la vit... Une jeune femme dans une pièce ensanglantée, tenant deux épées, deux katanas, elle ne semblait pas lucinienne et avait visiblement subit le même scenario que Yuurei au vu des cadavres de brigand découpés qui trainaient au sol de la pièce derrière elle.

Au loin on entendait la garde de Lucinia rappliquer, peu de monde certes mais le Rôdeur avait donné l'alerte en courant après sa proie, à moiter couvert du sang des quatre autres brigands.... Amis ou ennemie ? cette jeune femme a la silhouette fine et élancée allait elle l'aider à fuir ou au contraire le combattre ?
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Yoru Nightmare
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MessageSujet: Re: Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé]   Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé] EmptySam 6 Nov - 14:39

- Allez viens par là, ma mignonne, on va bien s'occuper de ton cas...

Borgo Jum était un assassin réputé en ville. On disait que chaque nuit, il se repaissait des restes de ses victimes et se transformait en monstre assoiffé de sang. Enfin, ce n'était qu'une légende locale. La vérité, c'est qu'en bon mercenaire, il faisait son travail, sans en rajouter. On ne lui confiait que des affaires mineures de petits meurtres de personnes gênantes. Jamais personne ne songeait à lui remettre une mission délicate, difficile ou requérant l'utilisation de son cerveau. C'est pour cette raison, parce qu'il s'en rendait compte et en avait honte, que ce soir là il était allé noyer son amour-propre dans la boisson. Le bar était sombre, vide, poussiéreux, comme en dehors du temps. Jum avait bu son poids en bière au miel, dépensé son argent gagné la veille pour l'assassinat d'un commerçant. Et surtout, il était devenu bien plus dangereux qu'à l'accoutumée. L'alcool lui faisait tourner la tête, il se sentait nauséeux, et il n'avait plus qu'une seule envie, se défouler. Trois brigands de petite envergure entrèrent dans la taverne. Ils voulaient discuter de leur prochaine prise au calme, à l'abri des oreilles indiscrètes. C'est sur Jum qu'ils sont tombés. Et bien tombés.
C'est à quatre qu'on les vit sortir dans la rue pavée, quelque peu éméchés, les yeux injectés de sang et le sourire narquois aux lèvres. Ce soir, ils voulaient tous, d'un accord tacite, s'amuser à torturer la première personne qu'ils verraient, prouver à tous qu'ils n'étaient pas des bons à rien. Jum marchait en tête, les trois autres sur ses talons, parce qu'ils respectaient le " grand assassin " qui leur servait de meneur d'un soir.

La nuit est propice aux enchantements. Les enfants dorment, les villageois rêvent tous de leur lendemain...On a soufflé toutes les bougies, l'air est emplis de poudre de perlimpinpin, les fenêtres closes, les chats gris, la lueur de la lune, au dehors, qui assure un beau carnage en vue...

La nuit est propice aux meurtres en tous genre, c'est pourquoi à Lucina, on ne voit de mauvaises personnes que lorsqu'il fait noir. La ville devenait le terrain de jeu de tous les brigands et mercenaires avides de sang et d'argent. Jum ne voulait pas tomber sur l'un d'eux, il pourrait avoir des ennuis. Comme il connaissait bien son territoire, il savait quelles ruelles il fallait éviter, quels endroit il ne valait mieux pas fréquenter...surtout ce soir.

La petite bande de brigands fut ravie de trouver son gibier, après seulement quelques minutes de marche.
Jum eut même un sourire malsain des plus significatifs.
Ce soir, festin de gamine...

En effet, au détour d'une rue, ils avaient aperçu, adossée à un mur de pierres froides, une petite silhouette frêle et pâle. Une jeune fille d'environ dix-sept ans, les yeux bleus nuit vides de toute expression, les cheveux blancs tombant sur son visage neutre, était restée à l'écart de toute activité durant des heures. Elle était immobile, seul un souffle léger qui en émanait pouvait témoigner qu'elle était vivante. Jum avisa immédiatement que cette jolie inconnue portait deux sabres courts à la ceinture. Une ambiance de perversion sadique flottait autour du petit groupe. Elle, n'avait toujours pas bougé.

C'est un des compagnons de Jum qui pris l'initiative de troubler le silence pesant de la ruelle. Il s'appelait Hurk Tenmar, voleur professionel de son état. Ce soir, il était animé de la même fureur meurtrière que les autres.

- Allez viens par là, ma mignonne, on va bien s'occuper de ton cas...


C'est à ce moment seulement qu'ils se rendirent compte qu'ils ne pourraient plus reculer : La jeune fille avait tourné vers eux un regard inexpressif, si profond qu'ils ne voulaient pas le croiser, de peur de s'y noyer. Ils étaient déjà pris au piège...

Jum savait qu'il était inutile de retourner sur la route, de faire comme si cette rencontre troublante n'avait jamais eu lieu. Ils allaient finir le boulot jusqu'au bout. La bande ne se démonta pas, l'état d'ivresse aidant....

- Tu fais ta timide ?


Ils mirent rapidement en place une tactique : ils approchaient très lentement de leur cible, faisant diversion avec leurs provocations. Elle restait muette.

- Tu n'es pas d'ici toi, pas vrai ?
remarqua avec un sourire Hurk Tenmar.

Plus que cinq pas et elle serait à portée. Jum n'avait absolument pas peur : elle avait l'air si fragile qu'elle paraissait incapable de tenir une arme ou de défendre de quelque manière que ce soit. Il titilla encore un peu :

- Si tu veux, je t'apprendrais à...


Il s'arrêta net dans sa phrase. La fille avait bougé. Imperceptiblement, elle s'était retournée, dos à eux et s'éloignait le long de la ruelle, le plus indifféremment du monde. Jum, Tenmar et les deux autres, Jilbas et Frechk, restèrent bouche bée devant ça. Personne n'avait jamais osé les prendre de haut de cette façon, personne n'était jamais resté figé à leurs attaques. Pour Jum, cela tenait carrément de l'insolence pure que de lui tourner le dos, à lui, le "grand assassin" de Lucina !


Quel ennui...Elle avait beau se dire qu'elle n'avait de toute façon rien d'autre à faire, elle mourait d'ennui. Ces vieux malades étaient un rituel qui se répétait indéfiniment chaque soir. Ennuyeux à mourir. La jeune fille aux cheveux blancs ne cherchait pourtant pas à attirer l'attention. Enfin bon, maintenant que le travail avait été commencé, elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin.

Cette fois, Jum et les autres étaient bien décidés. Plus de pensées sournoises, enfin, vous voyez quel genre, mais un agacement sans pareil qu'ils allaient faire subir à leur victime. Ils n'allaient pas laisser passer ça ! Nouvelle stratégie.
La fille ne marchait pas très vite, ils pouvaient aisément la suivre. Le but du jeu serait de l'acculer à quelque chose, pour qu'elle soit obligée de leur faire face lorsqu'ils la tueraient. Jilbas et Tenmar se déplièrent sur les côtés. Petit à petit, l'étau se resserrait sur la jeune fille, qui rentrait avec une facilité étonnante dans leur jeu. Jum jubilait. Quelle proie facile !

L'inévitable arriva. Enfin. Le cul-de-sac. Magnifique cul-de-sac. La jeune fille soupira devant le manque d'originalité des badauds. La nuit était claire. Superbe nuit pour des envies meurtrières...

Elle avait appris quelques jours plus tôt, par l'intermédiaire de quelque voyageur raconteur de bobards, que son frère, Mikkyo, l'homme à la grande épée et à la cicatrice qu'elle cherchait sans relâche depuis son arrivée sur les continents étrangers, avait été pris par la folie. Il ne vivait plus que de sang, d'une double personnalité déchirante, d'un être qui n'était plus lui même. Elle aurait voulu lui dire ce qu'elle avait fait, qu'il ne soit pas choqué, qu'il la rassure, qu'il la prenne dans ses bras et qu'il lui dise " ne t'inquiète pas petite sœur, je serais toujours là moi...". Enfin, depuis le début, elle savait que c'était dérisoire de vouloir ce réconfort d'un membre de sa famille, mais pour elle ne savait quelle raison, il fallait qu'elle fasse quelque chose, qu'elle agisse, même en faisant n'importe quoi. Qu'elle ait un but quelconque... Désormais, elle n'en avait plus, elle se sentait vide, plus que d'habitude. Tuer pouvait combler ce vide. Du moins momentanément. Elle se sentirait mieux après avoir éliminé ces andouilles derrière elle qui pensaient la coincer. Ensuite, elle verrait...

Jum se saisit de son poignard favoris, une belle lame de quelques centimètres bien aiguisée, du genre à ne vous laisser aucune chance si vous croisez sa route. Tenmar et les autres se préparèrent. L'action serait brève mais intense.

En effet, elle fut d'une rapidité hallucinante.

Prenant appel sur ses jambes, sans élan, la jeune Umbrienne bondit, pris un appui pompé sur le mur d'en face et sauta sur une fenêtre qui se brisa sous le choc. Elle s'introduit dans une pièce sombre, la main sur un des deux sabres. Les rapaces qu'étaient Jum et ses compagnons la suivirent tant bien que mal, pas aussi rapidement, mais ils atteignirent le lieu quand même. Quand ils furent à l'intérieur, la fille s'était déjà mise à couvert, cachée par la pénombre. Tous se mirent en garde, prêts à l'accueillir.

Et là, ce fut le bain de sang.
Jilbas n'eut même pas le temps de bouger. Une lame brillante lui transperça le dos et ressorti couverte de sang du côté de son abdomen, lui déchirant cœur et tripes. Il pu crier de douleur, puis il s'effondra dans un dernier souffle. Les trois autres réagirent au quart de tour : toutes armes brandies ( poignards et autres dagues ), ils se jetèrent sur la jeune tueuse, à l'endroit où elle avait embroché Jilbas. Sauf qu'elle n'était plus là. Tenmar se retourna et dans une grande fente, fit la fit reculer alors qu'elle était derrière lui. Elle bloqua l'attaque avec le fourreau de son deuxième sabre. Elle se jeta au sol, tenta un croc en jambe que le brigand esquiva, mit sa tête contre le sol pour faire jaillir ses jambes vers le menton de son adversaire. Elle lui brisa la mâchoire. Il porta les mains à son visage, le temps de souffrir, les dents en morceaux. Fou de rage et de douleur, il feinta vers le sol, prévoyant une remontée de la fille. En effet, elle se trouvait désormais debout, il dégaina une dagues courte dans un geste meurtrier destiné à tuer sa proie d'un coup. Il la frôla. Rapide comme un courant d'air, elle se projeta en arrière pour éviter le coup, ce qui la mit à la merci de Frechk, tentant lui aussi sa chance : il immobilisa le bras tenant le premier sabre dans une clé imparable. Pendant ce temps, Tenmar, remit de ses émotions, envoya un coup de pied précis et puissant dans l'abdomen de cette satanée gamine. Le souffle coupé, elle ne put éviter les coups qui suivirent : tous voulant lui faire cracher ses poumons. Frechk eut une faiblesse, elle en profita immédiatement pour se dégager en donnant un coup d'estoc à celui-ci. Elle dégaina alors son deuxième sabre. A la lueur de la lune, Jum pu même apercevoir un sourire en coin, très bref, mais net. Elle allait s'occuper d'eux sérieusement maintenant. Un coup circulaire trancha Frechk de part en part, boyaux s'enfuyant, d'un côté le buste et de l'autre les jambes. Le sang jaillit en fontaine ininterrompue jusqu'à ce qu'il en soit vidé. Le sol était maculé d'une superbe teinte rouge foncé à l'odeur prononcée. Jum et Tenmar eurent le temps de se mettre dos à dos. Elle avait disparu. Tenmar hurla lorsque son pied fut cloué au sol, il regarda au plafond. Une dernière vision des yeux indéchiffrables d'une tueuse en action avant que la deuxième lame, restée en possession de sa propriétaire, ne se plante dans son œil qui fut arraché au passage avant de re rentrer carrément dans le cerveau du malheureux, en train de mourir. En sautant des poutres sur lesquelles elle était, la jeune fille l'acheva en le décapitant, la lame tranchant aisément la chair du cou de Tenmar. La colonne résista à peine. Pour lui c'était terminé.

Jum, devant ce massacre, restait figé, la peur se lisant clairement dans ses yeux. Lorsque la furie se tourna vers lui, il pris ses jambes à son cou, hurlant comme un diable, glissant sur les corps de ses anciens partenaires. La nuit s'abattit sur lui également.

Un homme qui a peur n'est plus qu'un bon à rien. Aussi puissant soit-il, s'il ne peut maitriser son corps, il est fichu. Tu n'as plus qu'à l'empêcher de souffrir davantage...


Une main froide se posa sur l'épaule du mercenaire, qui, possédé de frissons violents, ne bougea plus. Sa langue en revanche marchait à toute allure :

- Non ! non pitiiié ! Je ne mérite pas ça...Je te jure !!!!!Ce salaud de patron qui me fait bosser toutes les nuits ne me donne même pas des missions dignes de ce nom ! Je ne suis pas si fort que ça, je le jure ! laisse moi partir ! pourquoi ???! Pourquoi même une fillette est capable de tuer avec autant de sang froid ???!!!!!!!!!!

- Parce que la vie ne tient qu'à un fil...murmura la voix cristalline de l'Umbrienne, aussi sinistre qu'un battement de coeur. Les premiers mots qu'elle prononçait depuis des heures...D'un côté, Jum se sentait mieux..
Elle planta ses deux sabres simultanément dans le corps de l'homme, abrégeant ainsi ses souffrances.

La vie ne tient qu'à un fil. Un fil qui t'étrangle pour te raccrocher au vivant. Un filet de sang ruissèle sur ton cou. Il me suffit de tirer sur ce fil pour qu'il te brise.

Tu ne ferais pas ça...Tu ne peux pas me tuer...

Pourtant tu vas mourir.




Lorsque Jum tomba à son tour, la jeune tueuse s'apprêta à partir, laissant tout ce beau massacre derrière elle. Elle ouvrit la porte pour tomber nez à nez avec un cinquième homme, surement essoufflé d'une course poursuite puisqu'il regardait sans cesse derrière lui. Elle ne lui laissa aucune chance. Elle le transperça, comme les autres, les lames glacées encore rouges du sang de ses dernières victimes mordirent sa chair jusqu'à ce que la vie s'en échappe. C'en était fini. Quand le corps flasque embrassa le sol dur de la rue, Elle leva les yeux.


Une énigmatique figure se dressa devant elle. Enveloppé dans des toiles sombres, seul un masque sinistre, souriant, lui faisait face. Quelque chose était différent des autres brigands qu'elle avait occis. La nuit était loin d'être terminée. Sabres rengainés, elle avisa vite que des soldats allaient leur tomber dessus.
La nuit est un moment magnifique. Elle adorait ça. Finalement, elle allait encore s'amuser un peu ce soir-là. Elle ferma les yeux quelques secondes, sourit, et s'élança dans la garde de Lucina : une dizaine de combattants. Elle voulait juste passer. Chacun pour soi. Elle se mit à courir, très vite, et tenta une percée.
Pour une raison obscure, le grand homme au masque fit de même. Elle sentait une puissance et un esprit ravagés. Intéressant. Un peu moins banal. Peut-être ne s'ennuierait-elle pas ce soir après tout.

La nuit se refléta clairement dans les yeux de Yoru. Un cauchemar incessant.

[sorry, t'es bien plus doué que moi pour décrire les bagarres^^' ]
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La nuit, un moment de calme sombre, un moment de quiétude. Un moment de sombres clarté ou le noir et blanc et ou le blanc est noir. Somptueuse lumière lunaire empreinte de ses présages lugubres, de ses secrets, doux murmure ou se dérobent nos ombres. ô toi, douce nuit sans étoiles qui porte un sombre voile.
Dans tes ténèbres profondes, jouissant du silence... au milieu d'un bain de sang le Rôdeur se tenait face à elle. Une jeune femme, une enfant armée de deux sabres sanglants et dont l'air infantile qui s'en dégage était à des lieux de révéler sa vrai nature. La nature que le spectacle macabre des corps découpés trahissaient, se vidant de leur sang derrière elle.

Au loin la Garde de Lucinia fusait vers eux, sombres troubles-fêtes dans leurs armures de lumière pourchassant le Rôdeur couvert du sang de ses brigands. Cachant peu leur envie de massacrer et appréhender celui qui venait de massacrer sur leur terre dans leur brouhaha brouillon et innommable. Ce soir la, au milieu de la nuit, Le rôdeur ne fut pas le seul à faire chanter ses lames, à faire chanter le sang des morts dans son ballet de chaires tranchées et de vies volées. Une jeune femme au ton si infantile jouait au même jeu que lui et c'est dans les ténèbres, les mystères de la nuit que le Rôdeur vit sa partenaire de jeu d'un soir, sa partenaire de jeu d'une nuit. Yuurei dévisageait la jeune femme de plus en plus, comme séduit par ce qu'elle est, par sa prestance, par sa capacité a tuer, massacrer et trancher les chaires dans un balai sanglant de corps inanimés. Le Rôdeur immobile regardait la jeune enfant immobile à l'embouchure de la porte. Un cadavre perforé par les sabres de la demoiselle était allongé entre les deux individus. Cet être qu'il pourchassait et qu'elle avait tué devant lui et dont une trainée de sang se rependait sur les pavés froids et gris de la rue juste sous leur pieds. Cette scène avait quelque chose de magnifique, quelque chose de divin , éclairé par cette douce lumière lunaire comme s'ils étaient dans un grand tableau, œuvre ultime d'un maitre de la toile.

Les Gardes arrivent, une bonne dizaine et mal ordonné à en juger par le bruit qu'ils font. Yuurei se réjouissait du moment qu'il allait passer à les tuer, à de nouveaux faire danser ses trancheuses de chaire sous leurs gorges, dans leurs cœurs, au milieu des explosions rouges sanguines sortant de leurs corps. Son plaisir, son désir de tuer, était cependant mitigé car il voulait également en savoir plus sur l'ange de sang et de cette si délicieuse cruautés qui se tenait en face de lui. La question, l'hésitation ne se posa par longtemps car Yuurei vit bien rapidement la jeune femme enjamber avec grâce et agilité le cadavre les séparant et courir vers les gardes à une vitesse bien au delà que ce que Yuurei avait put imaginer comme possible pour de si frêles jambes d'enfant. Cette fine silhouette se révélait plus agile que ce que son apparence laissait supposer et le carnage laissé derrière elle laissait aussi sous-entendre qu'elle était nettement plus dangereuse, délicieusement plus dangereuse, que ce qu'elle laissait croire.

Le Rôdeur, le meurtrier la regardât tenté une percée parmi les gardes et Yuurei souriait, il riait aux éclats d'un rire sadique même. Yuurei se lançât gaiment vers les dix gardes, armée de lances, d'épées, de haches, de marteaux de guerre et d'épieux. Ce soir la mort allait danser avec lui, ce soir la mort allait danser avec elle. Ce fut une belle nuit qui s'annonçait, une nuit de sang rouge sous une lumière blanche, une lumière pale, une douce lumière de mort...

Il s'abattait avec Rage, avec fureur, mais aussi avec délice et envie sur la troupe de Soldats et tout de suite c'était la fin, le carnage, la dévastation. Son visage de porcelaine d'où coulais des larmes de sang, d'où un rictus de démon, un sourire sadique s'exprimait, semblait regarder d'une manière fixe et cruelle les corps des soldats pendant qu'il les tranchait, les mutilait, les tuais dans un déluge de sangs et de douleurs. Les hommes alimentés de carnage et abreuvés de liqueurs fortes ont tous un sang aigri et noir qui les rend fous en cent manières différentes. Pas de chance pour les Soldat, cette folie qui touchait le Rôdeur était la pire de toute, une folie meurtrière qui semblait le prendre dans le vif et qui ne semblait pas vraiment être étrangère à la jeune femme combattant les gardes avec lui.

Le premier des gardiens de l'ordre de lucina qui croisât le fer avec Yuurei en tremblait de peur, son épée suivait les tremblements de sa main à chaque coups du Rôdeur et un cri strident venait à chaque fois que Yuurei hurlait son bonheur de combattre, de tuer. Un coup plongeant, un coup d'une grande allonge porté par le rôdeur vint frapper le garde en plein dans son œil. La dague s'enfonçât dans son orbite en une gerbe de sang et un cri strident de douleur. L'homme eut le réflexe de reculer pour essayer d'échapper à l'emprise glacée des dagues d'acier du Rôdeur mais il rencontrât la seconde main du Rôdeur qui lui tenait la tête pour enfoncer sa lame plus profondément, jusqu'à ce qu'elle atteigne son cerveau et qu'elle le tue en un mouvement frénétique des bras de la victime. Effet radicale des nerfs qui cessât au moment ou sa vie s'éteignit et ou le Rôdeur retira sa lame de l'orbite en un jet rouge et gris, mélange morbide de sang et de matières grises du défunt.
Yuurei poussa un cri vers les Quatre garde le pointant de leurs armes.

" Approchez et venez mourir. Je vais vous faire comprendre le sens du mot "horreur", Luciniens".

Les quatre personnes, les quatre soldats contre le rôdeur le pointait de leurs armes, Deux lances, une hache et un marteau de guerre. Ce fut le lucinien au marteau qui pris la parole. Large d'épaule, grand et visiblement courageux. IL était doté d'un grand marteau de guerre à pointes, dans le genre à manier à deux mains et qui perce les armures comme un rien et déchiqueté les chairs en un feu d'artifice sanglant. Celui qui fait dans le sonore et le dégueulasse ! C’est son style mais également celui du Rôdeur.

" Laissez le moi, je vais le broyez bien comme il faut, il vas payer au centuple pour ce qu'il a fait"

Le Rôdeur toisa le guerrier tendit que les trois autres soldats le regardaient, encerclant les combattants et préparant le terrain du combat pour leur ami au marteau. Yuurei ne quittât pas l'arme des yeux, il en avait envie, il voulais que ce marteau a pointe lui appartienne. Une arme, ou un trophée peu être. Le lucinien attaquât lourdement, envoyant de l'air et des débris voler haut de la puissance de son marteau. Yuurei concentrât toute son attention sur l'arme géante, un coup de cette chose et il serait mort.Le garde fit des moulinets avec son arme et essayât d'attaquer une seconde fois. yuurei esquivât celui-ci et fusât sur le guerrier pour le poignarder quand il fut interrompu dans un élan. Le guerrier était plus rapide et avait réussit à repousser le rôdeur d'un magistral coup de pied qui fit atterrir Yuurei sur le dos. L'homme au marteau sauta en brandissant son arme, voulant l'abattre sur le rôdeur avec une violence rare. Par chance yuurei put éviter simplement en roulant sur le coté. L'impact fut tel que les dalles de pierre revêtant la rue pavée cédèrent en plusieurs morceaux sous la puissance du choc. Le rôdeur se relevât et fusa vers son adversaire pour le poignarder de nouveau au corps à corps. Le Lucinien fit un mouvement ample du marteau pour le repousser mais Yuurei l'esquivât en passant en dessous, chose non prévus par le soldat. Le rôdeur enchainât donc un coup horizontal vers la gorge de l'homme mais celui-ci eut le réflexe de plonger en arrière, réflexe heureux mais trop tardif pour la rapidité du tueur? En un trait de lame qui généra un grand jet de sang implacable en plein sur les yeux, Yuurei tranchât les deux globes oculaires, aveuglant net le guerrier qui reculait, fouettant l'air de son arme en métal.

Yuurei regardât son adversaire paniquer a cause de sa cécité provoquée par le coup de lame et fouetter le ciel de son marteau a deux main. Il lui lançât d'un air cynique lorsque celui-ci portât un grand coup de marteau a un de ses collègues armé d'une lance, le tuant net à cause des piques. La phrase cynique fut lancée par le rôdeur de sa voix de mort, de sa voix de tueur, de sa voix caverneuse.

"Je ne sais pas toi mais moi j’me fend la gueule ! "

Le guerrier avait entendu cette phrase et avait hurler en direction du rôdeur et fonçait avec son marteau vers la ou il avait localiser le son de la voix de Yuurei. Le rôdeur se déplaçât vers le guerrier dans un silence parfait et abattit ses lames sur lui avant que le guerrier aveugle n'atteigne l'endroit ou il comptait taper. Une lame longue, une de ses trancheuses de chaire en plein dans la gorge du combattant et la seconde en plein cœur. Le guerrier forçait et ne semblait pas vouloir mourir. Le Rôdeur, le géant, restât un moment, quelques secondes, dans cette position,, en attendant que la vie de son adversaire s'éteigne. Le Guerrier s'écroulât au sol, enfin mort et Yuurei rengaine ses armes, ces deux précieuses lames, avant de ramasser le marteau du guerrier qu'il venait de faire siens.
Il toisât les deux dernier de ses cinq Gardes qui le défiaient, un a la hache et un a la lance. Yuurei souriait sous son masque un sourire de sadique, un rictus de démon. Il regardait ses deux futures victimes, près à les déchiqueter à grand coup de marteau. Soudainement le Rôdeur tournât la tête, il voulut voir ou en était la jeune femme qui l'accompagnait


Cette nuit était belle, cette nuit était sombre, cette nuit était placée sous le signe du sang et non vraiment..... cette nuit il ne faisait pas bon être Lucinien.

Spoiler:




Dernière édition par Yuurei Akuma le Dim 7 Nov - 20:34, édité 1 fois
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La nuit peut dévoiler le vrai visage des choses. Ces yeux emplis de terreur, ces grimaces de douleur, ce liquide chaud dont la merveilleuse couleur sombre brille sous les rayons de lune. Ce rictus sur le masque. Ce rictus sous le masque. La nuit la plus noire pour quiconque croiserait le fer avec ce genre de démon. Une nuit d'un noir absolu. Une superbe nuit. Juste au goût de la jeune Umbrienne.

Elle s'élança vers la troupe de soldats menaçants. A ras du sol, elle courait à une vitesse telle que l'on pourrait la comparer à l'un de ces rayon qui tombaient du ciel d'encre pour mieux éclairer le spectacle macabre qui s'annonçait. Ses deux sabres déployés étaient des ailes métalliques brillantes tranchant les tendons qui essaieraient de ralentir leur course. Un oiseau de la mort. Insaisissable.
Pourtant, quelque chose l'arrêta. Net.

Un grand soldat à l'armure rutilante, l'œil vif, avait pu saisir l'occasion rare de s'emparer de la vie de l'oiseau. Il n'y parvint pas : la jeune fille avait stoppé sa course aussi facilement qu'elle l'avait entamé. Toutefois, l'homme représentait un adversaire sérieux. Rach Lurogarth était armé d'une épée énorme, héritage de plusieurs générations luciniennes, la fierté de celui qui la portait. Il fallait avoir une force hors du commun pour soulever cette chose, et il en avait la carrure. Fort des épaules jusqu'aux pieds, Lurogarth savait ce qu'il avait à faire, même si se débarrasser de ce genre de " petit" problème l'embarrassait. La gamine avait l'air si fragile qu'on avait l'impression qu'en soufflant dessus, elle pouvait s'envoler. Mais il avait vu ce qu'elle était capable de faire et avait conscience que dans ce métier, il ne fallait jamais se fier aux apparences. Elle restait immobile devant lui, comme si elle attendait qu'il attaque en premier. Elle se jouait totalement de lui. Beaucoup de soldats avaient pris pour cible l'homme masqué. Lurogarth savait maintenant qu'il devait obligatoirement s'occuper de la fille. Il se mis en garde, l'épée haute au dessus de sa tête, et défia son ennemie du regard. Elle souriait tout en l'observant d'un air désolé. Si Lurogarth ne répondit pas vraiment à la provocation, il attaqua.

Il maniait facilement son arme, parant et l'abattant de toutes ses forces sur la tête de l'énergumène qui, après être restée plantée, bougeait à présent comme un agile rapace, attendant le moment propice pour fondre sur sa proie. D'ailleurs, le rapace évita de justesse un coup tranchant et sauta assez haut pour atteindre le buste du grand soldat et lui envoyer un coup de pied horizontal d'une puissance limitée, mais précisément au niveau de diaphragme, suffisant pour lui couper le souffle. Toujours en l'air, elle tourna sur elle même, dégainant un sabre, et dans le même mouvement, elle entailla profondément l'abdomen de Lurogarth, qui eut à peine le temps d'absorber le coup. Elle revint au sol en douceur, sans un bruit. Le pauvre soldat, lui, la main sur sa blessure, s'agenouilla en gémissant. Mais sa volonté était forte. Il se releva, la rage aux tripes, et fonça sur la tueuse en hurlant sa fureur !
Cette fois-ci, ses coups se voulaient plus réfléchis, plus rapides, plus puissants, malgré sa blessure. Il parvint à essouffler la gamine, qui, heureuse de tant d'amusement, ne pouvait s'empêcher de rire aux éclats devant une telle détermination héroïque. Pourtant, le guerrier se fatigua plus vite qu'elle, son sang se vidant petit à petit. Il se rendit compte un peu tard qu'elle avait voulu le laisser en vie pour voir sa réaction. Qu'elle esquivait les coups sans attaquer pour qu'il succombe lui-même à sa stupidité. Qu'il aurait mieux valu pour lui de rester au sol et de faire le mort, pour rester en vie. Elle le torturait. Elle lui arrachait ses derniers soupirs en riant de tant de hargne. Il allait mourir par sa propre faute. Ais-je précisé que Lurogarth était puissant des épaules jusqu'aux pieds ? Soudain, la jeune fille arrêta de rire. Son visage devint sombre et inexpressif, dans ses yeux, on voyait une pointe de tristesse à l'idée de cesser ce petit jeu. Il lui fut très facile de l'achever.

Elle était déçue. Pas même utilisé ses deux sabres pour ce gars là. Dommage qu'il n'ait pas su utiliser son cerveau. On aurait dit Jum, en moins poule mouillée. Enfin, elle aurait d'autres occasions...

Elle était agacée...Pas moyen de s'adonner à ses rêveries que déjà d'autres soldats lui en voulaient. Nouveau sourire en coin. Chuintement des lames qui sortent de leur fourreau. Une légère brise se leva en cette nuit sanglante. La danse pouvait commencer...

La demi-elfe planta le sabre Kage dans le sol et tournoya autour comme une toupie infernale. Le deuxième sabre découpa un tibia, mutilant le garde le plus proche. Elle décrocha vivement Kage du sol, se donnant de l'élan pour de nouveau foncer dans la mêlée qui s'éclaircissait, œuvre du mystérieux homme masqué. Les deux lames dansaient littéralement au centre du cercle des soldats restants. Les mouvement de la gamine n'étaient pas réglementaires, il était plus que difficile de prévoir ce qu'elle allait faire, d'autant que certaines attaques étaient carrément improvisées, inventées. Fidèle à son art, la jeune fille aux cheveux blancs peignait de rouge le sol pavé du bout de ses pinceaux tranchants. Une autre armure se brisa, elle enfonça une suivante de ses deux pieds dans le ventre de quelque autre soldat, des cris s'élevèrent, des bruits de succion écœurants témoignaient du malheur de certains, qui tantôt portaient leurs mains tremblantes à leur œil, ou leur bras, ou leur bouche, ou leur ventre, ou leur tête. L'exécution promettait d'être longue. L'oiseau mortel dansait sur la douce mélodie des lame entaillant la chair et des hurlements déchirants qui se faisaient entendre. Quelques membres séparés de leur corps gisaient au sol dans des rivières de sang. Ça et là, on voyait des tripes ou des yeux arrachés à leur tout. Et même, de ce côté, un morceau de cervelle déchiqueté. D'habitude, l'Umbrienne travaillait proprement, mais cette nuit là, elle avait besoin de faire couler tout ce sang, toute cette haine. La notion de survie était forte, mais surtout l'envie, le besoin de tuer pour se sentir mieux. C'était quelque chose qu'elle n'avait jamais ressentis auparavant. D'ordinaire, elle tuait sans vraiment y prêter attention. C'était quelque chose de quotidien, c'était presque normal. Mais ce soir, elle se sentait d'une folie contrôlée singulière. Il fallait qu'elle voit encore et encore la couleur pourpre pour être mieux. Elle avait l'impression d'être tellement oppressée que pour se libérer de la pression, il lui fallait prendre des vies. Était-ce le vide occasionné par la perte définitive de son frère ? Ou une simple crise d'hémoglobine ?

Les soldats étaient entaillés de toutes parts. Même les plus fines entailles, propres au style de la jeune fille, étaient mortelles, puisque situées à des points vitaux précis. Jugulaires, artères tranchées, de toutes façons, même s'ils n'étaient encore qu'à l'agonie, tous étaient désormais incapables de bouger, et ils ne bougeraient plus jamais. Sa danse nocturne terminée, l'Umbrienne aux cheveux blancs salua ses victimes d'une révérence adorables, sabres croisés devant elle.

Elle se tourna vers l'étrange homme masqué à l'aura particulière. Un regard lui permis d'évaluer rapidement la dangerosité de l'inconnu. Il avait défait rapidement et efficacement ses propres adversaires, réduisant le nombre de survivants à deux. Ils n'avaient pas l'air d'en mener large. Ils ne feraient pas long feu non plus. La jeune fille sourit, puis décida de laisser ces deux gêneurs mourir sous la lame du géant. Elle rengaina ses sabres, puis, en prenant un appui sur un tonneau non loin, s'éleva sur un toit. Elle s'installa tranquillement sur cet observatoire confortable.

L'homme combattait de façon imparable, armé d'un énorme marteau. Avec son long manteau noir, il se fondait quasi totalement dans la nuit, seul son masque flottant sinistrement au dessus de son corps, un sourire sadique et des larmes rouges sang peintes sur la porcelaine. Il était fort. Et intéressant. Peut-être de quoi briser la monotonie de la vie maintenant qu'elle ne savait plus quoi y faire. Quoique cette nuit, elle ne s'ennuyait pas trop. Elle dévisageait ce masque comme si elle voulait le percer à jour. Elle fit le pari intérieur de le lui enlever. Elle attendit sagement, donc, qu'il ait terminé sa besogne mortelle. La folie qui l'avait prise plu tôt s'estompait petit à petit, enfin, peut-être, on ne sait pas si elle n'était pas folle à la base. Du moins, retrouvait-elle son calme et son impassibilité, sa capacité à raisonner. Et plus elle observait la scène plus bas, plus elle avait envie de voir qui se cachait sous le masque. Quel genre de monstre se cachait sous ce sourire figé. Mais elle allait attendre encore un peu...

La nuit sourit une nouvelle fois à la lune.

D'un geste nonchalant, Yoru essuya l'unique goutte de sang ennemi qui roulait sur sa joue. Elle regarda quelques secondes ses doigts pâles tachés avant de replonger dans ses sombres cauchemars.



[je suis dsl, c'est pas très long...]
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Comme une mécanique grondante et compliquée qui débite les produits de son activité intérieure, la machine guerrière lâche, de minute en minute, des hommes sanglants sur le pavé froid et gris, devenue rougeoyant de sang. cette rue ensanglantait la séparant du Rôdeur l'observant, l'enfant semblait combattre en musique, en un rythme endiablé. L'enfant dansait sur une de ses musiques guerrières qui sont des musiques toniques, gonflées de force et d'espérance. Les crimes collectifs ne se sont jamais commis aux accents des marches funèbres... Les tambours résonnaient comme un funèbre chants sur lesquelles elle dansait avec cette épée et elle les massacrait, cette divine enfant. Du haut des dix sept ans de la femme qu'il observait, c'était un grand combattant qui était observé par le géant armuré, un de ceux qui avait la rage et aimait le goût du sang, tout comme lui, délice subtile d'hémoglobines. Les commissures de ses lèvres étirées fendaient son visage sous les yeux amusés du rôdeur qui l'observait combattre de tout son corps excité avec ses sabres qui semblaient ne jamais s'émousser.

Yuurei observe la jeune femme combattre, elle est agile, rapide et forte contrairement aux apparences. elle défait les gardes sans soucis et avec une passion sanglante de toutes beautés. elle coupe tranche mutile avec un grand plaisir remplit d'hémoglobine. Le Rôdeur l'observe, comme amusé par le jeu de la jeune femme quand elle se joue de son adversaire le plus résistant. le sourire en coin de la jeune femme n'échappe pas au Rôdeur tandis qu'il la vois de nouveau trancher les chaires en une magnifique danse macabre., visiblement elle aussi prend du plaisir a tuer, comme cela est plaisant de tomber sur quelqu'un qui nous comprenne, qui ressente la même chose que nous de temps a autre. elle ne laissât au sol qu'un champs de morts et de mourants, se vidant de leur sang sur les pierres grises et froid du sol, sous ce ciel sombre et nocturne. Le spectacle semblait être la pour le plus grand plaisir du Rôdeur qui se délectais de la mort latente qu'il voyait a ses pieds.

Devant tous ces corps,ces débris qui encombraient cette rue de pavé gris se trouvait un océan de sang purulent, de corps et de carcasses des mourants. La jeune femme semblait se rassasier de ce carnage où tous les sens se bouleverseraient. Leur regard ce croisât l'espace d'un instant et Yuurei vit l'enfant lui sourire avant d'aller se percher agilement sur les toits et de s'assoir pour observer le tueur finir ses deux derniers combattants. Ce fut donc au Rôdeur de jouer, a son tour de montrer un spectacle intéressant, un spectacle sanglant et puissant. Yuurei ne jouait pas finement comme elle. Son style était plus violent, plus brutal, il fait dans le sonore et le dégueulasse... mais ça on le savait déjà.

Le terrain du combat ressemble de plus en plus à une boucherie ou plutôt un arène improvisée ou les esclaves sont sacrifiés aux gladiateurs méritants. Une marre de sang recouvre le sol de pierres grises et une odeur de morts planait dans l'air ambiant de cette sombre nuit, de cette délicieuse nuit aux reflets pourpre de sang et de plaisir. A ce niveau la de sadisme, à ce niveau la de tueries, l'ambiance en devenait presque charnelle, des corps mélangés au sol, mourant et agonisant.
Yuurei avait son marteau, son nouveau joué, posé sur ses épaules. il le tenait de la main droite et pointant du doigts de sa main gauche les deux derniers combattants luciniens. Il fit signe aux deux derniers gardes tremblant, celui à la lance et celui à la hache. Il incitât aux deux être vêtue de métal blanc à approcher, à frapper les premiers et ainsi dans une mort violente, une mort dans un spectacle sanglant, sceller leur destin dans cette ruelle pavée des âmes et des corps de ceux qui les avait accompagné.

le premier approchât suivit du deuxième tremblant de tout son être. L'homme à la hache fonçât comme un idiot apeuré. Il fonçât sur Yuurei en criant son désespoir et la tête baissée si bien que le rôdeur le poinçonnât en une myriade de petits jets de sangs. Un large coup circulaire au niveau de la taille. Un coup de marteau, porté à deux mains et de toute la force que le rôdeur pouvait avoir, heurtât le lucinien en son flan, son coté gauche. L'impact était tel que le soldat se retrouvât accroché au marteau et emporté par l'élan circulaire, par le coup puissant du combattant masqué qui semblait jouir de cette atrocité. Ce combat sera rapide car le coup est violent et l'homme, déjà presque sans vie est projeté sur le mur, juste sous la spectatrice, le marteau du Rôdeur encore planté en lui.

l'être armuré, la victime, le jouet du rôdeur est collé au mur en une flasque de sang qui coule lentement au sol, poème de la mort laisser sur les murs de lucinia en cette instant. Yuurei donnât un second coup de marteau, sur l'homme qui était encore contre le mur. Un coup de marteau puissant, qui résonne fort dans le mur et la bâtisse intérieures, fissurant celui-ci largement et laissant une large tache de sang, bien plus large que ce que l'ont pouvais croire capable de sortir des plaies du soldat qui fut presque encastré dans le mur a cause de la puissance de l'impact. Il était mort mais debout, du moins jusqu'à ce que le Rôdeur retire son marteau, l'être ce décolla lentement de la paroi en un bruit de sussions immondes et laissant des bouts de lui même dans le mur taché et fissuré qui lui avait servit de dernier refuge contre lequel se blottir jusqu'à ce qu'on lui retire sa vie.

Le second soldat est tremblant, peur ardente s'emparant de tout ses membres. Il tente de repousser à coup de piques mal étudié de sa lance émoussée le rôdeur qui l'attrape de la main droite... Un sourire de haine... un rictus de glace sur un masque de porcelaine et un un coup de marteau fend l'air en un bruit de vent soufflant sur un métal humide de son précèdent adversaire. c'est en plein sur le crane que le marteau s'abat lourdement... en un bruit mou, un bruit d'os broyé et de sang giclant hors d'une boite crânienne ouverte et compressée que Yuurei broie a moitié son adversaire. Du sommet du crane jusqu'en bas du cou, il ne reste rien du lucinien qui s'étend au sol, tombant à genoux, aspergeant un peu plus de son sang la chaussée déjà rouge de tout ceux qui ont souiller avant lui cet instant présent.

C'était quand les feux d'artifice étaient finis, quand la musique militaire s'était tue, qu'elle avait terminé de jouer ses marches guerrières que l'on percevait le silence des abîmes. Seul au milieu des cadavres, seul au milieu du sang, de la mort et du silence, le rôdeur se tenait debout, regardant fixement de son masque de porcelaine l'enfant perchés au dessus du sang qu'elle avait elle aussi fait couler. Il lui tendit la main, comme une invitation à le rejoindre. Il lui tendit la main, comme une invitation a partager cet instant. Un instant calme et délicieux d'une douce nuit à deux au milieu du silence du champ de bataille, au milieu d'un champs de morts et de sang éclairé par une lune ronde, pleine et à la lumière froide et mortelle. Tel un Démon... Yuurei tendis la main à l'enfant pour l'inciter à descendre plus bas, en cet enfer pavé de pierres désormais rouges sang ou ils pourraient faire connaissance calmement, lentement, en paix entouré du regard des morts et de leur silence ...

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Nuit. Silence.

La jeune fille avait observé longuement le style de combat ravageur qui avait broyé littéralement les derniers survivants du massacre sous un immense marteau. Elle était restée impassible devant lui, dissimulant toute pensée qui pourrait transparaitre. Il jouait d'une musique guerrière, aux lourds sons de tambour qui résonnaient encore avec les cris des soldats. La vie s'éteignit totalement sous un dernier coup du monstre sans visage.

Un masque fantomatique pâle comme un mort, au sourire étiré sous des larmes sanguinolentes, sinistre figure d'un meurtrier aux allures de fou, les pieds dans les flaques de sang. Une main tendue. Tendue en direction de la fille aux cheveux blancs qui ne fit pourtant pas un geste. Elle jaugea rapidement la situation : un tueur dangereux, pas de menace ennemie en vue ( puisqu'ils étaient morts ), la nuit tranquille et la lune, toujours aussi haute, se moquant de tout ça.

Du haut de son perchoir, l'oiseau noir détacha silencieusement ses fourreaux de sa ceinture. Elle sourit au ciel étoilé. Elle fit un pari pour elle-même. Sans aucun élan et avec une légèreté qui lui était propre, l'oiseau nocturne s'envola. Elle sauta du toit et son bond était long, précis, calculé. Elle avait quelque chose en tête. Elle tendit son bras vers la silhouette noire qui se détachait à peine du reste du décor, cause de la pénombre profonde que la nuit répandait durant ces heures froides et éteintes.
Elle frôla le masque de porcelaine du bout des doigts, mais ne le toucha pas. Le meurtrier, l’œil avertis et les réflexes de bonne humeur, s’était à peine reculé, mais ça avait été suffisant pour éviter la jeune fille. Celle-ci atterrit sur le sol sans un bruit, comme si elle ne voulait pas déranger le sommeil des morts, bien qu’il n’en était rien. Un léger sourire s’effaça calmement de son visage.

Elle tenta de percer une fois de plus le mystère de ce masque, et de qui se trouvait derrière en cherchant à planter son regard bleu nuit dans les yeux de l’assassin. Elle ne vit que les sombres ombres d’une arcade sourcilière sous son masque et sous la nuit. Rien de vraiment concluant qui pourrait satisfaire sa curiosité. Lui, avait l’air de se moquer d’elle. Alors elle décida de prendre les devants. Pour une fois, elle allait adresser la parole à quelqu’un. L’adolescente s’exprimait surtout de façon nonchalante et incompréhensible pour qui ne la connaissait pas. Pourtant, ses paroles furent d’une clarté pure et profonde.

-Belle nuit pas vrai ?


L’homme au grand manteau noir leva la tête, un rayon de lune éclaira un instant son deuxième visage pâle comme un fantôme. Il répondit :
-une nuit claire, une belle nuit calme, une nuit de pleine lune…


Il marqua une petite pause avant de reprendre, se tournant vers la jeune fille :

-Ce genre de nuit qui me donne soif de sang.


Elle inclina imperceptiblement la tête, presque contente de l’expression du grand inconnu. En un sens, il lui faisait penser à son frère, devenu fou, devenu monstre parmi les monstres, bête mangeuse de chairs et buveuse de sang, être perdu au milieu de la nuit. Pourtant, l’homme était différent quelque part. Il n’avait pas l’air d’en être au stade de la folie totale, il paraissait plutôt avoir un fragment de lucidité, peut-être comme si il n’avait pas été complètement transformé en une chose sans conscience ni souvenirs.

Toutefois, nageant dans le sang, son esprit carnassier et incontrôlable refaisait surface.

La jeune fille ne se démonta pas pour le moins du monde et conserva aplomb et un visage lisse ne laissant transparaitre aucune émotion. Le pari était toujours dans un coin de sa tête. Elle tenta une nouvelle approche, qui conviendrais sans doute mieux à son camarade de tuerie.

-Je te propose un petit jeu… Je retire ton masque, tu m’immobilise cinq secondes. Si je gagne, tu devras me donner ton identité.


Il réagit aussitôt :

-Et si je gagne…je veux en savoir plus sur toi également, une occasion de papillonner peut-être.


Cette fois, la fille aux cheveux blancs sourit carrément. Elle avait volontairement laissé ses sabres jumeaux sur le toit d’où elle venait, dans l’espoir d’aboutir à cette situation. Un combat à main nues, en tout cas, en ce qui la concernait.
Effectivement, elle ne strictement pas si lui aussi allait faire de même et délaisser ses armes pour un jeu stupide. Mais bon, de toutes façons, si il la tuait, il n’aurait pas d’informations. Qui plus est, un tueur de sa trempe saurait instinctivement ce que serait le jeu le plus intéressant.

A mains nues, elle était trois fois plus rapide. Son entrainement finissait par payer, et cette nuit là, elle était particulièrement en forme.

Elle attendit son nouvel adversaire, dans une garde très simple mais très efficace. Elle ne laisserait d'ouverture que lorsqu'elle serait sure des intentions du grand homme. Elle allait bien s'amuser, pour une fois.

La nuit pris dans ses bras ses enfants, les étoiles. Certaines d'entre elles ont sombré dans les tréfonds de l'obscurité pour ne jamais revenir. Et rien ni personne n'aurait pu les ramener dans la lumière apaisante du soleil. C'est ainsi que seule la lune est désormais capable de leur susurrer des secrets nocturnes que seuls les nuages seraient capables d'entendre. Alors, on peut apercevoir là haut les rires enfantins et les yeux étincelants des petites flammes heureuses qui s'endorment doucement, bercées par les histoires du ciel, tandis que les ombres s'allongent parmi les ombres sur leurs esprits. La folie envahit leurs coeurs et leurs âmes seront persécutées éternellement par un cauchemar. Un seul cauchemar qui se répète et se répète sans cesse. Une boucle infernale de mêmes rêves qui les torturent indéfiniment sans but. Un cauchemar silencieux, sournois, indéfinissable.

Yoru rit intérieurement.

La Nuit ne faisait que commencer...
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MessageSujet: Re: Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé]   Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé] EmptyVen 26 Nov - 20:18

La belle enfant de cette nuit détache ses armes avec soin et délicatesse et les pose en haut du toit ou elle est perchée, Chat gris, chat blanc observant sur les toits et se jouant des souries qu'elle venait de tuer avec délectation, observant le Rôdeur au milieu du marais sanguin qu'ils avaient crée à deux. Un plateau rouge qu'ils avaient battit ensemble et qui semblait être la pour les accueillir. Agile prédatrice, elle saute sans élans avant d'atterrir légèrement, comme un ange de sang devant le Rôdeur. Une main blanche, une main vive et rapide provenant de l'angélique enfant devant lui tente de retirer le masque, le visage de porcelaine du Rôdeur. Yuurei recule à peine, d'un soupçon, d'un pas et met de nouveau son masque hors de portée de la main blanche de l'ange de sang devant lui. Un sourire silencieux et l'enfant tente une seconde fois de percer à jour le géant de son regard d'azur, elle tentait de voir les yeux invisibles du Rôdeur masqué. Un long instant, un délice d'azur pour les yeux du tueur et elle lui parle de sa voix d'ange, encore jeune mais déterminée.

"Une belle nuit pas vrai?"

Yuurei regardât au dessus de lui, souriant grandement de son sourire doux masqué par le sourire de démon de son masque. Il regardait le ciel sombre, le ciel de nuit et la lune pleine et pale qui les observait du haut de son perchoir céleste. Elle les éclairait de sa pâleur, de sa froideur et c 'est sous cette lumière sombre, sous cette ambiance noir de nuit et rouge de sang que Yuurei lui répondit. Une voix caverneuse, une voix qui fait peur aux enfants mais qui séduit les tueuses. Elle sortit de son masque, ajoutant une impression démoniaque au Rôdeur qui semblait déjà tout droit sortit des enfers au milieu de cette mare de sang et de cadavres en armure blanche.

" -une belle nuit claire, une belle nuit calme, une nuit de pleine lune…"


Se tournant vers la jeune demoiselle, replongeant ses yeux dans les yeux azur de la belle jeune femme. Yuurei donnât son sentiment en cette instant, ce que la nuit lui disait, lui murmurait. Il confiât à la belle jeune femme ce que la nuit lui inspirait. La pensée en cet instant, en l'esprit du tueur à moitie repus de sa soif de sang par le massacre qu'ils venaient de crée a l'unisson. la nuit lui donnais encore envie de se battre, de se défouler, de souiller de sang frais cette lumière pale et grise, de teinter de rouge cette lumière lunaire noble et pure.

"-Ce genre de nuit qui me donne soif de sang."

Yuurei vit hocher la tête de la jeune femme, mouvement presque impossible a voir, une tête semblant signaler son accord sur la réponse du Rôdeur bien que son expression ne reflétait... Rien, ni bon ni mauvais en somme. Quel est donc cet être étrange ? Cette belle femme aux pensées imperméables intéressait de plus en plus le Rôdeur qui l'observait calmement, à travers l'inexpression artificielle de son masque de porcelaine. Elle lui fit une proposition, un jeu, une occasion de s'amuser un peu plus qu'avec des soldats amateurs et de se connaitre un peu plus encore, pouvoir aller plus loin dans leur flirt noir et sanglant.

"-Je te propose un petit jeu… Je retire ton masque, tu m’immobilise cinq secondes. Si je gagne, tu devras me donner ton identité."

Yuurei répondit aussitôt, piqué au vif de son intérêt pour l'ange devant lui. Elle lui servait sur un plateau d'argent l'occasion de s'amuser un peu avec elle, et d'en apprendre plus sur cette belle ange de la mort également. Il lui répondit à l'affirmative sur sa proposition, rajoutant son gain d'une voix ténébreuse mais d'un ton... Enjoué. Yuurei avait envie de jouer, de s'amuser au milieu de cette marre de sang avec cette belle demoiselle.

"-Et si je gagne…je veux en savoir plus sur toi également, une occasion de papillonner peut-être."

un sourire de l'ange de sang, un visage indiquant que la proposition lui plaisait, fut offert au Rôdeur qui souriait également sous son masque souriant d'un sourire malsain. Une danse entre les deux combattants se prépare, sur la piste de danse à la teinte rouge sang qu'ils avaient préparer et sous la lumière lunaire de cet astre les observant. La jeune femme l'attendait pour cette danse, sa garde en avant, simple et efficace. Ce genre de pose de combat qui est rapide et aux coups instantanés, indiquant que leur danse fusionnelle, que cette danse corporelle ne serait point valse mais plus proche du très vivant tango argentin.

Yuurei prend son marteau à deux main et donne un coup, puissant et bruyant, logeant ses piques dans la chaux du mur ou Yuurei avait écrasé cet d'homme, ce soldat lucinien qui avait marqué ce pan de chaux blanc a jamais de son encre rouge. Le Rôdeur posât ensuite son arc sur le marteau, retirant son arme puis laissant tombé son carquois à même le sol en un bruit mouillé par le sang de l'homme décédé. Il s'approchât ainsi, à main nue vers la jeune femme, son masque, la cible de sa partenaire, fermement attaché à son visage. La Danse allait pouvoir commencer, une danse rythmée, une danse effrénée, un tango dans l'obscurité s'annonçait entre les deux partenaires.

Yuurei approchât de la jeune femme et la musique pénétrât tous leurs pores, leurs pas dans un tourbillon sensuel, glissent comme sous les accord d'un violoncelle joué par la lune, les étoiles, un son d'une musique jouée par la nuit. Quand la nuit s'offre un prélude musical, les ailes des deux combattants vibrent a l'unisson. Les étoiles sombrent, des milliers de perles de cristal, s'offrent avec eux un tango infernal. Ce soir est le temps d'une romance. Au doux tempo de leurs pas, au doux tempo du combat. En cadence dans un Maelström semble comme les soulever du sol puis les enroule dans leur spirale folle. Fusionnant de leurs corps dans un combat palpitant, dans une danse enivrante, dans une puissante exaltation des sens et sous les regards d'une lune les éclairant dans leur fusion, les deux combattants semblaient comme posséder. C'est sous le regard de cette douce sentinelle, qu'une main fusât, effleurant le masque avant de se faire attraper et immobiliser pendant quelques secondes, trois pour être précis. Le combat repris instantanément, doux corps a corps entre les deux danseurs sous le doux rythme d'un magnifique tango argentin au milieu de cette piste rouge sang, applaudie par les morts et les mourant.
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Les deux combattants arboraient un masque, chacun dissimulant la moindre expression, le moindre indice qui pourrait révéler les prochains mouvements qui pouvaient s'ensuivre. L'un, tout de noir et de sang, camouflait son visage grâce à de la porcelaine aux allures morbides. L'autre, sans ce genre d'artifice, n'avait que des yeux impénétrables pour protéger son anonymat. Et pourtant, les deux tueurs étaient mus par le même trouble, insupportable et intéressant à la fois. Ce trouble qui emplissait les pensées de chacun. Qui est l'autre ?

Le Fantôme et l'Oiseau ne se firent face que quelques secondes, à peine. Leurs regards se croisaient sans se croiser, leurs gardes s'analysaient sans se percer à jour. Autour d'eux flottait comme une étrange aura de puissance dissimulée, mélangée à une fragilité des plus sensibles, le tout endormis dans les ténèbres de la nuit.
Puis, ils se mirent en mouvement.

Ils faisaient preuve d'une rapidité incroyable, et leurs gestes détonnaient comme des éclairs alors qu'ils n'étaient qu'à mains nues. Lui avait commencé la danse, pas méthodiques pour se rapprocher de son adversaire. Elle, cherchant à reproduire le rythme du géant, se fondit dans une fluidité adaptable, de sorte qu'elle puisse suivre, esquiver, comprendre chaque parcelle offensive de l'autre. Chaque respiration était calculée chez les deux tueurs. Rien de ce qui allait s'ensuivre ne se ferait sans une totale acceptation des mouvements de l'autre, et sans la compréhension de l'être d'en face.

Et tout à coup, sans prévenir, la jeune fille tenta une percée. Son bras s'élança agilement vers le Fantôme sans visage, ses doigts se posèrent sur la porcelaine glacée, avant de se faire happer dans les bras du géant, toujours pour ne pas briser le lien indescriptible qui attachait l'un à l'autre les gestes de l'un et de l'autre. Ils étaient dépendants de ce que faisait l'autre, tout en étant libres de cela. L'étreinte puissante de l'homme au masque retint la fille aux cheveux blancs deux, puis trois secondes, avant qu'elle ne puisse s'en défaire et couler au sol pour lui échapper.
Tout cela à une vitesse inimaginable.
Et lorsque le premier assaut se termina, ils reprirent leur danse silencieuse et bruyante à la fois, se faisant face et narguant de cette symbiose les morts tranquilles autour d'eux.

La lune, astre neutre, grande préservatrice de quiétude, pense à toutes ces petites étoiles qui se sont échappées de son contrôle. Ces étoiles qu'elle ne pourra plus jamais manipuler à sa guise. Maintenant, ces étoiles sont ses amies, plus ces pantins. Et ces deux petites étincelles, là en bas, ne lui seront plus jamais redevables. Elle doit s'y faire.

Dans une explosion d'attaques et de défenses diverses et variées, l'homme et la jeune fille se défiaient sans relâche. Peu importe leurs différences de styles, ils s'étonnaient et étonnaient l'autre toutes les secondes. L'oiseau nocturne prouvait une fois de plus l'originalité de ses techniques, inexistantes dans aucunes de cultures de combat. En effet, bien que les bases soient les bases, ses mouvements étaient tous plus inventés les uns que les autres, dans une improvisation déstabilisante : impossible de savoir ce qu'elle allait faire. Mais comme l'homme aussi avait opté pour une tactique d'adaptation, il finit par ne plus se faire avoir par ces écarts aux arts du combat.
Le fantôme sanglant affirmait ses capacités étonnantes, que tous les hommes ne possédaient pas. Il exhalait une puissante tranquillité et une aisance de mobilité incroyable par rapport à sa taille et à son poids. La jeune tueuse avait dû s'habituer à être attaquée aussi puissamment, une puissance qu'elle tentait d'utiliser à son profit, bien qu'il lui était difficile au début d'absorber autant de force.

Visiblement, ils s'étaient tacitement mis d'accord sur le fait de ne pas utiliser leurs aptitudes originelles, à savoir les pouvoirs d'Umbra, de Lucina, ou d'Harmonia. Effectivement, ni l'un ni l'autre n'usait de ces capacités, ni même de ce que le Mausolée des Anciens leur avait donné. Mais il était évident que l'un comme l'autre savaient qu'ils avaient été tous deux dotés de nouvelles affinités astrales. Et l'un comme l'autre, tout en se faisant confiance, restait attentif et vigilant, au cas où ils rompraient la règle silencieuse.

Une énième tentative de la part de la combattante. Cette fois encore, elle changea de technique d'approche, se glissant dans le dos de son adversaire pour gagner le bénéfice du temps de réaction. Il se retourna vivement, ne lui laissant aucune ouverture, ne lui laissant aucun moyen de s'échapper.

Un. Elle ne pouvait pas voir de face le fantôme, puisqu'il l'immobilisait dos à lui.
Deux. Elle pouvait sentir, agacée de ne plus pouvoir bouger, le souffle régulier de celui qui l'empêchait de bouger.
Trois. Elle avait beau user de toute son imagination, aucune des tactiques qu'elle utilisait pour se dégager ne fonctionnait.
Quatre. En face d'elle un mur. Si elle parvenait à se défaire de l'homme, elle pourrait prendre une distance raisonnable pour se retrouver hors de portée et retenter un assaut moins risqué. Si elle arrivait à défaire cette force bien supérieure à la sienne.
Cinq. Elle avait perdu. éception. Sentiment de honte, mais surtout de colère envers elle même, qui n'avait pas été capable de protéger son identité. Enfin, c'était le deal du jeu qu'elle avait proposé, elle n'était pas du genre à se défiler.
Six. Tout leur combat n'avait duré que deux minutes, à peine. Deux minutes intenses d'effort et de rivalité. Finalement, elle aurait appris quelque chose ce soir.
Sept. N'empêche, sans savoir d'où lui provenait ce sentiment, elle avait l'impression que l'homme avait triché. Mais elle ne l'avait pas vu. Donc elle ne dit rien.

Elle se contenta de sourire, ses doigts pâles se resserrant sur leur prise. Même si il avait réussi à l'immobiliser, elle, avait réussi à le mettre à jour. Dans sa main droite, le long de son corps, le masque de porcelaine semblait désormais rire de frustration.

La nuit approuva et hocha la tête, ses yeux d'encre grand ouverts sur le ciel sombre dans lequel les deux petites étincelles se moquaient à présent de la lune.
Les étoiles se reflétèrent dans le regard des deux tueurs.
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MessageSujet: Re: Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé]   Folies passagères, passants trépassés et decoupes en tout genre [PV Yuurei - Yoru] [Terminé] EmptySam 27 Nov - 22:20

un combat rapide, un combat agile, un tango infernal ou l'observation était le maitre mot se déroulait sous la lune, dans l'obscurité des rues de soleriès. la jeune femme attaquait rapidement, avec une agilité démoniaque et sans relâche, ses coups ne sont pas connu du rôdeur qui a énormément de mal à les anticiper. Elle semble si.. rapide si imprévisible. Yuurei nageais en plein rêve, en pleine danse avec une partenaire de grande valeurs. Ses coups ne sont pas anticipables et pour cause, ses pas de tango ne sont connus d'aucuns art martiaux car ils n'en sont tout simplement pas. La jeune femme invente ses tactiques à la seconde, a la volée, mouvement improvisé par mouvements improvisé avec une fluidité et une efficacités déconcertante. Yuurei répondait à la rapidités redoutable par la force et à l'improvisation par l'expérience et l'adaptation. Le combat, le Tango est a un niveau élevé, très élevé, a la limite même des capacités du Rôdeur.

Elle tourne et tourne et tourne, telle une toupie humaine, rapide et inattrapable. Visiblement la jeune tueuse veux passer dans le dos du Rôdeur. Elle essaye sans doute de lui sauter sur le dos pour lui prendre son masque. Vus la rapidités de l'ange de sang, si elle parviens a ces fins Yuurei n'aurait aucunes chance de l'en empêcher. Petite rapide et agile, elle serais insaisissable pour le Rôdeur et leur petit jeu serait... un pur échec pour lui, juste une défaite cuisante. Yuurei qui ne se laissera donc pas faire, lui faisant tout le temps face, quitte a perdre une occasion de l'immobiliser. Une passe rapide, une tentative audacieuse de passer dans le dos du rôdeur après plusieurs échec mais pas assez rapide cependant. Elle permis a Yuurei de la voir passer dans son dos et de se retourner en une fraction de seconde et de saisir le bras qui était tendu vers lui.Le géant la saisit a pleine mains. Yuurei lui immobilisât les bras d'une main et la saisie par la taille pour la tenir pendant les secondes nécessaires; la serrant fort contre lui, l'empêchant de bouger pour ne pas qu'elle s'échappe encore une fois.

Il tiens la jeune femme tout contre lui, très fermement et suffisamment proche pour sentir la chaleur de son corps. Il l'immobilisât par derrière, la blottissant contre lui et lui tenant les poignet d'une main puissante. Il a tient ainsi pendant presque sept secondes pendant lesquelles elle se débat, essayant d'échapper a la force du Rôdeur. Un bras s'échappe pendant le décompte mental de Yuurei et celui-ci veillât a ne pas la laisser s'échapper. Il était tellement penché sur son objectif et tellement troublé par la chaleur du corps contre lui, par le parfum de la jeune femme qu'il tenait et par la douceur de sa peau que le Rôdeur ne put l'esquivé, ce bras glorieux, cette main vive qui attrapât son masque et le lui retira. Ce fut pile a la cinquième seconde ou elle fut immobilisé, que le masque changeât de main,, passant du visage du rôdeur a la main de la jeune fille immobile depuis les cinq secondes éternelles et si agréable pour lui. Pile lors de la cinquième seconde signifiant une égalités parfaite entre les deux combattants.

Le vent frais fouette désormais le visage du Rôdeur. Dorénavant dépourvut de masque, le vent lui caressait tendrement les joues, son visage était à nu, à découvert dans l'obscurité des bas quartiers de Solières. Le rôdeur tenait toujours la jeune femme dans ses bras mais ne serrait plus, il restât ainsi un moment,savourant l'instant et faisant glisser ses mains sur les hanches de l'ange de sang en les joignant finalement sur le ventre de la jeune femme. Il restât un moment comme ceci, plusieurs secondes...de nombreuses secondes, Beaucoup plus que celles nécessaire à son immobilisation. La prise c'était transformée en une douce étreinte, douce et agréable et Yuurei fixait le ciel comme ceci, regardant les étoiles de son visage mis à nu. Les étoiles rebrillaient pour certaines et le rôdeur profitait de cet instant de tendresse suivant l'instant de violence amicale. Yoru dans les bras de Yuurei, un rôdeur de plus de deux mètres de haut, les mains posées sur le ventre d'une frêle et petite jeune femme, les yeux du rôdeur perdu dans le ciel et le vent frais de la nuit de pleine lune glissant sur ces joues.

La seconde après cet instant plus rien. Une fois l'instant de tendresse terminé le rôdeur c'était éloigné. Yuurei n'était plus la, plus contre elle, plus dans ses bras. Le Rôdeur avait reculé silencieusement et regardait la jeune femme, son masque de porcelaine toujours dans ses mains frêles. Le visage du Rôdeur était doux et la capuche de sa longue cape tirée vers le bas, libérant les cheveux du géant. Il avait les cheveux long, ondulant sur la brise légère de la nuit fraiche de Soleriès. Ses cheveux était d'une couleur ardente, une couleur de couché de soleil, dans les rouges, les oranges et le feu. au milieu d'un visage doux, calme et bienveillant siégeant des yeux bleus, un bleu clair, un bleu d'un azur apaisant. Un regard doux et captivant est posé sur la jeune femme, dans les yeux de celle-ci, Le regard d'un homme bon la dévisageait. L'apparence de Yuurei parjure complètement avec sa bestialité. Il ne parais ni mauvais, ni brutal, ni assoiffé de sang. Le Rôdeur a une apparence telle que s'il ne se tenais pas lui même au milieu du massacre qu'il venait de crée, personne ne pourrait pensé qu'il pourrait un jour ne serait-ce que tuer.

Le temps était celui d’une nuit d’automne. Deux jeunes gens en promenade insolite se sont croisé au milieu des ruelles de la cité. Comme horizon, un champ de morts se fondait dans un ciel noir. Au milieu des corps, tous deux leurs regards dans le regard azuré de l'autre. Dans le rêve qui était en train de se réaliser, à bout de souffle après un combat et des émotions d'une telle intensité. Yuurei regardait l'enfant et lui parlât, de sa voix caverneuse et sombre mais avec aucunes trace d'hostilités à l'intérieur. Le Rôdeur avait un sourire, amical, invitant et légèrement... timide.


"Bien on dirait que nous sommes à égalités cette fois-ci. Je... Je me nomme Yuurei et je suis un mercenaire harmonien, bien que je vive et prenne mes contrats en Umbra, dans les bas quartiers de Tenamas. Et toi... me laissera tu te ... connaitre un peu plus ? "

Au loin, avec toute cette agitation, des gardes en renfort étaient la. Ils étaient bruyant voyant et nombreux... très nombreux, beaucoup plus que le bataillon précèdent et beaucoup trop pour un combat. Une fuite s'annonçait, elle s'imposait même. Le Rôdeur eut un regard timide envers la jeune femme et lui lançât du même ton de voix et avec le visage rougissant légèrement. Il est un bon combattant, muais pour ce qui est de connaitre ou de découvrir les femmes, yuurei est un novice malheureusement et quelques maladresses pouvaient facilement transparaitre.

"Cette rue deviens un peu trop fréquentée et si nous allions ailleurs, dans un endroit ... un peu plus discret ?".

Les toits sont en général un lieu discret, un lieu intime ou on peut observer la lune. Belle et pale lumière offrant une vue sur toute la citée, offrant anonymat et intimité à ceux qui veux embrassé la douce clartés et la tranquillité de la nuit fraiche qui s'annonçait. yuurei brulait d'envie de mieux connaitre la tueuse en face de lui mais il ne savait pas quelle serait sa réaction, vas elle fuir de son coté, l'inviter a la rejoindre ou le suivre sur les toits de la cité?
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La jeune fille ne bougea pas, ravie de l'égalité et pourtant un peu déçue de s'être faite attrapée. Toutefois, elle resta ainsi, les regard levé vers les même étoiles que le Rôdeur, ces étoiles qui ne demandaient qu'à être reconnues. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres, alors qu'elle tentait d'imaginer ce à quoi pouvait penser un Fantôme à qui la lueur de la nuit vient d'être révélée. En effet, quelles pouvaient être ses sensations en ressentant réellement le vent frais nocturne sur son visage alors que cela faisait si longtemps qu'il n'avait ôté son masque de porcelaine glauque.

Et puis il lâcha sa prise, s'éloignant doucement de la Nuit, lui permettant de se retourner et qu'elle aussi puisse savourer sa mi-victoire. Cette fois, elle n'eut aucun mal à planter ses yeux dans les siens, mais elle fut extrêmement surprise. Dans ces yeux, aucune violence, aucune folie, seule une tranquille flamme semblait occuper le fond de son regard. Il n'avait pas l'air de quelqu'un de marqué par le sang. Il était incroyable d'imaginer qu'il s'agissait du même assassin brutal d'il y avait quelques minutes. Bien qu'elle avait appris à ne pas juger un adversaire sur son physique, la jeune fille en fut un peu déconcertée. Il n'en était vraiment pas au stade de son frère, fou à lier de jour et bête assoiffée de chair et de sang la nuit.

Mikkyo...Désormais, elle ne pouvait plus le chercher. Le seul membre de sa famille qui l'avait aimé ne saurait reconnaitre sa sœur que comme un gibier appétissant. Elle ne pouvait bien sûr pas en être certaine, mais elle avait connu Mikkyo durant un peu plus de cinq années, et elle pressentait que c'était la vérité. Elle savait qu'il avait une âme sensible, et que le sang pouvait rapidement lui monter à la tête. Aussi simple que cela parait, maintenant, elle n'avait plus rien pour se raccrocher. Plus aucun "but". Aucune excuse pour tuer. C'était dur à admettre, mais elle ne voulait pas sombrer dans la folie comme son frère avant elle. Et elle ne voulait pas non plus le trouver et le tuer. Il ne lui restait plus rien à faire à présent. Elle n'avait que faire des quotidiens petits combats de rue sans importance qui ne comblaient pas la faille en elle. Et maintenant ?

Le Rôdeur prit la parole. Il avait une voix profonde, comme tout droit sortie d'une grotte. Les enjeux de leur combat devaient être remis, bien qu'elle ait appris plus de choses dans ses yeux sur lui que dans d'autres éventuelles informations.

"Bien on dirait que nous sommes à égalité cette fois-ci. Je... Je me nomme Yuurei et je suis un mercenaire harmonien, bien que je vive et prenne mes contrats en Umbra, dans les bas quartiers de Tenamas. Et toi... me laissera tu te ... connaitre un peu plus ? "

Avait-elle vraiment le choix maintenant ?

Le silence, ô magnifique silence, fut troublé par l'arrivée d'un bataillon bien plus grand en nombre de soldats. Pourtant, aucun des deux combattants n'avaient laissé de survivant apte à avertir d'autres autorités. Quoique leurs cris d'agonie à tous avaient été un supplice de complaintes et d'alarmes probablement plus équivoques qu'un messager.

"Cette rue deviens un peu trop fréquentée et si nous allions ailleurs, dans un endroit ... un peu plus discret ?".

La jeune tueuse était un peu amusée par le nouveau comportement du mercenaire. Il paraissait gêné au point de bafouiller alors qu'il avait fait preuve d'une assurance toute autre lors des combats. Peut-être que le fait de ne plus avoir de masque derrière lequel se cacher le mettait mal à l'aise.
Elle balaya rapidement du regard les alentours de ses yeux bleu nuit. Puis, avec la vivacité du vent, elle s'élança à la verticale sur un mur pour prendre un élan suffisant et bondir sur le toit d'en face. Durant cette action, elle murmura :

- Je m'appelle Yoru.

Elle se réceptionna sans aucun problème, avança de quelques maisons en maisons pour s'éloigner du corps de garde. Non pas que ça ne l'aurait pas amusée de tuer encore plus de soldats, ou de tenter de résister à une vague de puissance nombreuse. Mais elle aussi, elle voulait en savoir plus sur...Yuurei. La première personne contre laquelle elle était à égalité. Donc elle fit mine de l'attendre avant de récupérer ses deux sabres sur un avant toit. Ensuite, elle s'assit sur un autre, les jambes dans le vide.

Les étoiles brillaient fort. Déjà, bien qu'il fasse toujours nuit, le matin arrivait. La lune entamait une lente descente dans les ténèbres tandis que ses filles jouissaient de leurs derniers instants en cette nuit mouvementée. L'obscurité n'en demeurait pas moins totale...
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Yoru, la belle ange de sang regarde les alentours et se jette sur un mur pour rebondir sur un toit avec sa rapidité et son agilité qui lui sied si bien depuis le début de leur rencontre. Elle agissait avec une grande rapidités, en profitant pour doucement murmurer son nom au rôdeur pendant cette action... Ainsi elle s'appelle Yoru, un nom qu'il n'oubliera pas de sitôt apparemment, un nom cours, rapide et curieusement proche du sien. Elle faisait mine d'attendre que Yuurei la rejoigne, le regardant de ses yeux bleus sombre du haut de son toit et le Rôdeur monta également , histoire de rejoindre la belle ange qui tenait toujours son masque. Il grimpât sur les toits, prenant appuis avec puissance sur un angle de mur pour bondir lourdement sur le toit, de toute sa force, de toute sa masse. Il regardait l'enfant s'éloigner dans l'obscurité puis il entrepris de la suivre une fois encore. Un parcours, une poursuite qui n'avait rien d'une course. Le rôdeur avançait avec le silence obscur qui sied si bien au meilleur des assassins.

Yuurei se retourne et regarde un instant dans la ruelle. Il regarde avec amusement les gardes luciniens au sol ne l'ayant pas aperçut. Ce fut avec son sourire sadique, son sourire de tueur qu'il regardait depuis les hauteur de lucinia le bataillon découvrir l'horreur au sol. les corps mutilés et la piste de danse rouge de leur sang sur les pavé gris. Cette piste de pierre même ou Yoru et Yuurei s'étaient laisser allez a un magnifique tango au milieu de leur victimes. La lune éclaire froidement ce spectacle lui donnant un aspect encore plus macabre. Les lucieniens semblaient encore plus écœurés et enragés, déterminés a découvrir qui a tuer leurs proches, leurs amis.

Yuurei serait bien rester a regarder se spectacle funeste jusqu'à la fin mais il doit poursuivre sa route. L'ange de sang, la jeune femme blanche ayant danser au milieux des corps en sa compagnie, ne semble pas vouloir s'attarder ici même. Il continue donc a suivre yoru, comme un assassin suivant sa cible, de loin, discrètement, sans se faire voir et répéter. Il la suis comme un tueur suis sa proie, sans un bruit, sans un son, tel un démon nocturne drapé dans son manteau de nuit noire. Soudain elle s'arrêtât, s'estimant sans doute assez loin du carnage qu'ils avaient pris une grande joie a provoquer. Elle s'arrête et pose ses lames au sommet du toit ou elle se trouve et s'assoie juste à coté, les jambes dans le vide, regardant les étoiles.

Yuurei arrive comme une ombre et s'assoie, juste derrière elle, lui posant les mains sur ses épaules. Il aurait presque instantanément apparut tellement il était silencieux jusqu'à ce qu'il décide qu'il devait se laisser voir. L'instant présent n'est pas a la dissimulation ni à l'exposition de ses capacités. La nuit est fraiche mais agréable. La lune commence à descendre et le soleil laisserais place bientôt, mais pour le moment l'obscurité est toujours présente, les dissimulant du reste du monde mais leur laissant le loisir de se voir autant qu'ils le souhaitaient..

Noire et tendre inspiration, la nuit le réconforte, pauvre Rôdeur face a ce qu'il n'as jamais connu ou maitrisé. Une fin de nuit, belle et romantique sous les étoile se profilait. De sa douce peau tachetée d’étoiles, l’une brille pour lui, pour eux, En cet instant il était calme, serein. ses tourments l'abandonnaient peu a peu. Il faut croire aux étoiles car ses angoisses et ses tourments ne sont qu'un grain de sable Qu'une larme dans l'océan un lac au loin réfléchit les étoile et leur douce lumière, la lune en son centre semblant les regarder de sa lueur si pale. Pourquoi vouloir décrocher la lune quand on a les étoiles ?


Tandis qu'il restait silencieux, derrière elle, ses mains parcourant ses épaules, du bout de ses doigts passant sur son dos ou son cou tel des caresses enivrements, léger massages électriques, visant à détendre chaudement cette atmosphère tendre dans le froid de la nuit. Dans l'étreinte froide d'une nuit d'hiver, l'harmonie tournoie dans l'air. S'évadant dans un autre endroit, son esprit s'oriente vers un rêve étroit. Échappant à la détresse, Son âme n'est plus noyée par la tristesse. Apercevant des traces de pas non effacées, il se tiens contre son ombre, qui s'est dévoilée. Recherchant à être plus près d'elle. Il l'a suivit et se tiens derrière elle désormais. Grâce à l'éclat des étoiles et en dépit du loup, garde blanc lucinien de ce soir, qui rôde en cette nuit spectrale.

Sous le soleil Lucinien, le ciel nocturne se fait aérien, plein d'un millier d'étoiles qui les regardent tandis que Yuurei se laisser allez à fermer les yeux un instant, le contact de ses doigts contre la peau de l'ange de sang. Seulement lorsque ses yeux se rouvrent, discernant les ténèbres qui sont toujours la. Le Rôdeur comprend que l'avenir avec elle n'existe pas. Ses tourments sont présents en elle et il le sais, il le sent. Il aimerais l'aider mais ne peut pas si elle ne lui en parle pas. Regardant là-haut dans le ciel ténébreux, voyant ces deux brillantes étoiles dansant leur valse de nuit. Il entends leur chant d'amour, elles chantent leur instant de tendresse à l'univers. Le Rôdeur regardât le ciel encore une fois. Il regarde une dernière fois, là-haut dans le ciel cette seule et unique grande étoile projetant ses mille éclats triste à l'infini.

Ses mains avaient glisser le long de son dos et il la serrait contre lui de nouveau, sentant la chaleur de sa peau et regardant les étoiles. Il le fait car il n’y à rien de plus beau que de rêver… Et de s’ouvrir au bonheur… Même, et il le savait que cela allait être une terrible erreur. Il ne reste que quelques heures avant le dé"but du jour, avant la fin de cette douce nuit qui decidement est un peu trop fraiche. Ses bras se retirent et empoignent sa cape longue, largement assez longue et large pour les envelopper tout les deux. il replaçât ses bras autour d'elle, l'enveloppant dans la chaleur de cet habit et glissant sa bouche près de son oreille tandis que cette douce chaleur devait s'empoigner d'elle. Se fut dans un murmure qu'il lui lançait simplement, presque délicatement.

"qu'est ce qui te tourmente a ce point Yoru, pour que tu ne profites pas tout simplement de l'instant présent ?"

Yuurei était plus que vulnérable en cet instant. Sa grande force ne pourrait rivaliser avec la rapidités de l'enfant dans ses bras actuellement. sa cape dissimulant les mouvements de l'ange de sang. Elle pouvait aussi bien attraper ses lames et l'occire qu'il ne verrais rien. Elle pouvait aussi opter de simplement lui faire confiance et se confier a lui, envelopper dans la douce chaleur de la cape du Rôdeur, chauffée discrètement par ses pouvoirs lié au feu. Juste ce qu'il faut pour être bien, sans pour autant avoir trop chaud. Il y avait aussi l'option de profiter simplement de l'instant présent, regardant au loin le soleil qui dans une ou deux heures s'annoncerait comme se levant, chassant l'obscurité les enveloppant.

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