Harmonia
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 Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]

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Arcania D.Cysique
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Arcania D.Cysique
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MessageSujet: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyVen 17 Déc - 16:54

Loin de toute civilisation, au fin fond de la caverne aux illusions, enfuit dans les plus profondes cavernes de l'antre de la Vérité, se trouvait Arcania. Assit sur une chaise à moitié détruite à force de la jeter contre la pierre qui servait de mur de l'endroit, il écrivait. Il avait devant lui une vulgaire table, sur laquelle reposait une feuille de papier à lettre. Il avait en main une plume pleine d'encre, il écrivait sur ce papier, les lettres d'encre apparaissant les unes après les autres. Il avait entendu dire que certaines personnes voulaient rejoindre l'ordre nouveau, sa guilde qui manquait de plus en plus d'effectif n'allait pas cracher sur la venue de chaire fraiche. Lentement, il laissait apparaitre sur la papier blanc les descriptif de la mission qu'allait recevoir ceux qui se croyaient aptes à rejoindre l'ordre nouveau sous ses ordres et ceux de Valiane. Certains réussiraient sans nul doute, d'autres finiraient comme beaucoup par échouer et ne jamais revenir, mort ou simplement trop honteux pour oser venir remettre le pied devant le grand prophète et la sublime tutrice. Il semblait concentré, le visage ne laissant paraitre aucun sentiment. La plume parcourait la feuille encore et encore, de gauche à droite d'une manière presque monotone. La lettre commençait à se rapproche de la fin, et bientôt il finirait par arriver au terme de cette dernière. Ce qui n'est pas encore dit, c'est qu'à coté de la lettre qu'il écrit déjà, sont placées en pile de nombreuses autres lettre déjà placées dans leur enveloppe. La masse de personne voulant se joindre à lui étant de plus en plus nombreuse, il se trouvait maintenant obligé d'écrire de plus en plus de lettre ... Lui qui détestait cela, il était vraiment servit.

Lentement, il mit un point final à cette nouvelle et dernière lettre, levant ensuite son index derrière lui. Une fine aiguille se planta dans le bout de ce dernier, l'actuel et unique protecteur de l'antre, le frontalier venait de percer au moins le dixième trou de la journée dans ce petit doigt, qui saignant vint se coller juste à coté du point final, imposant cette signature de sang et inimitable. Un léger sourire désormais visible sur les lèvres, il l'enveloppa comme les autres avant de mettre tout ces lettres dans les poches de son ample manteau. Il se dirigea vers la sortie de la grotte avec le frontalier à ses cotés, juste devant l'entrée de l'antre, restait un simple disciple de l'ordre, l'un des plus faibles de ceux qui avaient réussit la précédente mission que l'ancienne tutrice avait donnée. Lui tendant le paquet de lettre, il lui indiqua de parcourir les trois mondes pour remettre en main propre ces lettres à ceux à qui elles étaient destinées. Il regarda l'homme partir et lui tourna le dos pour retourner à l'intérieur du QG de l'ordre ... Restait à attendre, bientôt, ils viendraient à lui, tous ... Et ils viendraient aussi à Valiane ... Valiane, un soupir sortit d'entre les lèvres d'Arcania ...

- Cette chieuse qui ne s'est même pas déplacée pour venir m'aider ...




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Nessa Kaï

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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyJeu 23 Déc - 3:47

Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] Renouv10
Doté d'une lame bien aiguisée, l'arme vint déchirer la chair fraîche de sa proie tenant en otage son pauvre cœur qui battait encore autour du précieux métal qui prenait un malin plaisir de le caresser. Une sensation telle qui vous paralyse sur place vous laissant aller cédant sous le poids de votre corps. Pauvre petit cadavre putride qui s'élança à terre rebondissant de son être sur le sol doux et chaud du sable fin. Les vagues s'étendaient tout le long de la plage parfois dérangée par les premières lueurs du jour qui se levait au rythme de son temps. Voyant de quoi se divertir, la mer en profita pour élancer quelques remontées pour venir retirer cette jeune femme étalée sur ses terres. Mais l'enfant ne bougea pas, le regard vide en direction du ciel encore bien sombre. Personne n'aurait pu dire ce qui était en train de se passer dans son esprit, pourtant, elle semblait bien bouleversée. Cette sensation que son cœur s'arrache, que son organe lui soit repris pour substenser un bon festin ne lui avait jamais été aussi forte. La guerrière sous ses airs préférés de fillette en faisait son parfait atout, mais en cette matinée froide, personne ne lui aurait donné moins d'une trentaine d'année. Son corps avait énormément souffert des dernières missions menées sans oublier une certaine famine qui l'avait menacée à une époque. Rongée par les mois qui défilaient sous ses yeux, l'umbrienne ne savait plus qui elle était.

*Au contraire, tu sais maintenant qui tu es*

*...*

*Il te faudra bien t'y faire !*
Allongée sur le sol, ses cheveux écarquillés autour de son visage, ses bras s'étendaient le long de son corps écartant légèrement ses doigts s'imprégnant du sable fin qui s'offrait à elle. A quoi bon se laisser pour morte ? Ce n'était pas une réelle fatalité, après tout, sa quête personnelle avait bien touché à sa fin : Son frère a été retrouvé. Pourtant, après maints scénarios imaginés, jamais au grand jamais elle aurait parié ni même pensé à celui-ci. Une âme, une simple âme avait été retrouvée après tout, qui plus est son côté noire. Si un jour une personne lui aurait dit que sa malédiction n'était autre que ça, la douce lui aurait ri au nez. Et maintenant, que faire ? Perdue, seule, la honte s'était emparée d'elle, retourner à son village ne servait à rien après ce qu'elle avait appris. A quoi bon. Il fallait maintenant apprendre à nouveau à vivre avec cette partie en elle, plutôt ironique pour dire qu'elle vivait déjà avec depuis bien des années. Se levant d'une traite d'un air bien décidé, la jeune femme sentait la légère bise qui s'était levée caresser sa silhouette. Ses cheveux détachés s'élevaient dans les airs au rythme de cette nouvelle mélodie qui se faisait entendre. Ses orteils dansaient entre les grains de cette manière sous ses plantes qui l'accueillait. Les yeux plongés dès lors en direction de l'aurore qui s'invitait dans son intimité, la douce souriait.

"- Un songe n'en est pourtant pas moins, ta tendresse n'est que vaine, je connais tes pêchers, les gestes que tu as portés, cette marque que tu m'as laissée. Sache que j'en ferai ma force telle qu'elle s'est déjà émancipée. Vous, Créateurs de ces mondes, votre lubie pue l'égoïsme à des kilomètres. Je n'ai jamais demandé à être là, je n'ai jamais demandé à avoir un père qui abuse de son propre son sang, et d'avoir un frère coupé de son âme rendue à moi sous sa forme la plus noire ... Je n'ai jamais voulu de tout ça, JAMAIS !"

L'umbrienne se mit à crier, prise d'une colère in-maîtrisable, la guerrière sortait de ses gonds exprimant tout ce qu'elle avait gardé jusqu'à lors au fond d'elle. Les dents serrées, une fine larme vint parcourir le long de sa joue rosée par les émotions. C'était si facile de trouver une personne à qui en vouloir, si facile de se projeter sur le premier être qui vous venait en tête sachant que l'homme véritable de tout ce carnage était d'ores et déjà six pieds sous terre. Les poings serrés le long de son corps, l'enfant s'abaissa délicatement pour mettre ses chaussures avant de prendre soin de vêtir sa longue cape et rangea sa fidèle lame à son dos.

*On part !*

*Heu ouais si ça te botte, un tour à la taverne du coin ?*

*Non, j'ai bien mieux !*
Personne n'aurait pu croire que quelques semaines auparavant, cette jeune femme allait s'engouffrer dans histoire bien sordide, pactiser et chatouiller le côté obscur de son être en signant avec une guilde des plus froides connues pour leur haine envers les Esprits, avide de pouvoir. Ce petit bout de femme n'était autre que Nessa, Nessa Kaï. Ce qu'elle avait grandi, c'est assez rare de la voir sous son véritable jour. Oui, un air nouveau était en train de s'inviter...

Le pas ferme, la jeune femme se dirigeait vers la capitale d'Umbra, elle avait déjà entendu parler d'un groupe de personnes qui souhaitait faire bouger les choses, bien entendu à leur manière. Elle avait déjà vu ce que certains pouvaient faire, même qu'ils avaient pactisé avec les Esprits déchus. La douce allait-elle vraiment signer avec le diable ? Elle n'avait jamais été aussi sûre de sa vie. Une décision pourtant bien lourde de sens qui fit gronder le ciel pleurant ses larmes sur ce nouveau vent glacial qui soufflait.

*Vite, rentrant à Tenamas, l'orage gronde*

*Pourquoi tu veux te mêler à ça ? Ce nous regarde pas !*

*Oui Kyle, tout nous regarde, depuis le début on y est baigné...*
Retirant délicatement sa capuche, l'enfant arborait enfin un visage d'ange d'une fillette qui semblait perdue dans ce lieu grondé par le ciel. Tous les habitants couraient se réfugiés, seuls quelques courageux continuaient leur discussion, leurs échanges et autre magouilles qui pouvaient se tramer dans les ruelles les plus sombres. S'engouffrant dans une aile, l'umbrienne connaissait très bien les endroits précis pour trouver toutes sortes de choses. Lancées dans sa course folle à la recherche de sa convoitise, elle stoppa net non loin d'un groupes d'homme qui conversaient à voix basse. Tout en se collant au mur, la guerrière prit soin d'user de son don d'invisibilité pour s'approcher un peu plus près. Après plusieurs heures de recherches, elle avait enfin trouvé ce qu'elle désirait, un membre de l'ordre. Pas facile de les trouver en ces temps durs. Écoutant attentivement les dires d'un disciple, elle vit qu'il tendait une lettre aux personnes qui se tenaient devant lui avant de remettre le reste de la pile dans sa poche. Délicatement, retenant sa respiration, Nessa s'avança plus près de ce bien curieux personnage et glissa gentiment sa main dans la poche pour en retirer une des lettres avant de s'en éloigner. Après quelques pâtés de maison, dans l'encadre d'une entrée, la voie était enfin libre pour réapparaître et prendre connaissance de ce document.

"- Un ordre de mission, c'est parfait, je pourrais ainsi faire mes preuves et pouvoir y entrer !"
"- Quoi quoi ? Arrête, tu ne vas quand même pas ..."
"- Tais-toi ! Si quelqu'un nous croise, il me prendra pour une folle de parler à moi-même."

Assise sous le porche, l'enfant commentait la lettre soigneusement écrite à la main par l'un des chefs de l'ordre. L'excitation gagnait de plus en plus l'umbrienne qui la confortait dans son idée. Bien que son frère ne soit pas du même avis, il n'était qu'une ombre errant dans ses veines. On pouvait qualifier la jeune femme de schizophrène assez facilement, mais elle s'en foutait royalement. Lisant à nouveau le bout de parchemin, la guerrière sourit avant de la replier soigneusement et la ranger dans sa sacoche. Se relevant d'une marche bien confortable, la douce se dirigeait vers l'une des tavernes les plus insalubres qui pouvait exister entre les trois mondes ! La fillette connaissait ce lieu comme sa poche, elle y avait grandi et savait pertinemment ou chercher ce qui était demandé : Deux Nymphes. Bien que pour le moment, elle n'avait encore aucune idée comment elle ferait pour les attirer jusqu'à la caverne des illusions.

*Nous y voilà, allons vite dans cette vieille bâtisse abandonnée, on a besoin de se préparer*

*Yosh !*
Tout le monde savait que les Nymphes étaient attirées par la beauté, il fallait par conséquent se rendre le plus désirable possible. La jeune femme retira ses couettes et les rangea à sa sacoche avant se se peigner un peu ses longs cheveux. Une fois la pointe de maquillage terminée, elle en profita pour bien remonter sa cape jusqu'à son coup pour ne pas révélé son petit ventre rebondi. Nessa savait très bien qu'elle ne pourrait plus cacher sa grossesse si facilement dans les semaines à venir, enceinte depuis maintenant 4 mois, ce n'était guère chose aisée de trouver des feintes. Enfin prête comme il se doit, l'enfant sortit de la maison abandonnée et se rendit à la taverne. En cette heure tardive il était assez facile de trouver des Nymphes dans le coin, pourtant bien rare.

"- Une liqueur de votre cru"

Une fois sa commande passée, elle descendit les escaliers qui menaient à des tables bien particulières de la maison. Les voutes comportaient des tissus de soie pour allier le plaisir à l'ambiance qui régnait en ces lieux. Souriant au premier passant, la guerrière se rendit vers le bar faisant basse aux sons qu'elle entendait remonter de certains "carrés" privés. Plusieurs femmes attendaient la venue de clients ou clientes potentiels. Dès que la jeune femme s'assit dans l'un des salons privés, elle reçut aussitôt la visite d'une très belle femme aux cheveux d'or détachés jusqu'à sa poitrine bien rebondie. Sa silhouette était parfaite et harmonieuse. La chance lui avait sourit, quoique, en grande connaisseuse de ces lieux particuliers, c'était assez simple pour l'enfant. Se levant du canapé, l'umbrienne invita son hôte à la rejoindre. La douce effleura de sa paume les épaules de la créature avant de se jeter sur le creux de son coup. La nymphe avança son visage et se délecta de la peau laiteuse de l'enfant. De sa main libre, la guerrière ôta aussitôt son arme qu'elle vient placer à l'entrée de l'intimité de sa convoitise. Une flamme bleue à son oeil gauche s'illumina.

"- Aspire ne serait-ce qu'une traite de mon âme et ma lame t'enfourchera !"
"- Cette flamme, cette manière d'être, cette agilité, tu es la fameuse Déchireuse de noix ?"
"- Si cela te plaît"
"- Que me vaut ta présence ?"

Les deux femmes se retirèrent l'une de l'autre, le corps de la créature frissonnait à cette révélation et n'était guère prête à prendre part à la suite de la conversation, cependant, c'était le moment propice pour Nessa de faire part de ses besoins.

"- J'ai un travail à te proposer et également à l'une de tes amies, comme tout le monde le sait, la plus grande faiblesse des Nymphes n'est autre que la fête. Tu pourrais ainsi allier ton travail à ton plaisir sans même état d'âme !"

"- Et pourquoi je quitterais donc cet endroit ?"

"- Ce taudis tu veux dire ? Regarde à quoi tu en es réduite ? Assouvir ta soif dans ce lieux pouilleux sans même pouvoir en profiter réellement."

"- En quoi consiste ce travail ?"

"- C'est simple, garder l'antre d'une guilde : L'ordre nouveau, tu devrais connaître, tu en as des fervents clients ... Tu pourras ainsi prendre part aux fêtes que nous organisons et qui plus est, jouer avec toutes les personnes qui oseraient entrer dans notre repaire. Bien entendu, toi et ta copine seriez nourrie et logée. Et si tu veux passer de bons temps, n'hésite pas à venir me voir !"

"- C'est un bon marché, je vais y réfléchir, retrouve-moi dans une heure à l'entrée de la ville"

Le sourire aux lèvres, la l'umbrienne se retira de cette vieille taverne et alla prendre part à un buffet qui se donnait à quelques pas le temps que l'heure avance. Profitant en passant de prendre un peu de provisions, l'enfant se redit au lieu du rendez-vous et attendit un bon moment. Malheureusement, personne ne pointa le bout de son nez. Après une bonne demi-heure à faire le piquet, une ombre étrange s'avança près d'elle avant de lancer un souffle glacial. Nessa qui avait baissé sa garde, réussit de justesse à repousser cette attaque en faisant dévier le vent.

"- Qui va là ?"
"- Ce n'est que moi, je voulais savoir si tu étais résistante, hi hi"
"- On a bien réfléchi, on vient avec toi, mais il y a intérêt à avoir de quoi se mettre sous la dent !"
"- Parfait, en route !"

Les trois femmes se dirigèrent vers le désert sombre, après plusieurs heures de marche, elles firent une pause. La guerrière alluma un feu de camp à l'aide de quelques pierres qui se trouvaient dans les environs et offrit comme repas un bon lièvre qu'elle avait tué sur la route. Le festin tenait bon train alors que l'aube s'invita à cette petite fête. Mais le temps presse, le petit groupe se remit en route jusqu'à l'entrée de la caverne. C'était là, enfin, le destin de l'enfant allait changer, personne ne pouvait la faire reculer. Bien que cette mission fut facile en grande connaisseuse des lieux, les autres missions qui lui seront données n'en seront que plus difficile. Laissant échapper un lourd soupir, le trio gagna l'entrée. L'intérieur était froid et glacial, une odeur répugnante s'élevait dans les couloirs. Attendant patiemment que l'auteur du message fasse son entrée, la douce regardait les deux Nymphes qui papotaient entre elles.

*Tu es vraiment sûre de ce que tu fais ?*

*La ferme, c'est moi qui commande maintenant !*
Dès qu'une silhouette se dessina au loin, Nessa se concentra sur les traits du visage de son interlocutrice, le sachant mais se l'étant cachée, elle allait s'engager dans la plus odieuse des guildes qui existaient entre les mondes. La plus vicieuse et maligne qui possédait bien des secrets. Cette organisation était bien ficelée et depuis leurs derniers événements, ils étaient pas mal adulés. Toutefois, loin de là une petite groupie d'umbrienne qui attendait gentiment à la porte qu'on daigne bien vouloir lui ouvrir. Sa décision était mûrement réfléchie, sa conviction et ses objectifs de même. Non, elle ne s'était pas engagée pour la réputation de l'ordre, elle s'était engagée pour ses opinions qui avaient dès lors rejoins les siens...

"- Ma mission est accomplie"

Reconnaissant le visage de cette femme qui s'avança, Nessa compris de suite que c'était pour elle et s'annonça aussitôt. Malheureusement, après avoir bien creusé dans sa petite caboche, il lui était impossible de mettre un nom sur son visage. Soit, c'était un peu gonflé d'arriver ainsi sans même un brin de politesse, et alors ? L'excitation la guettait, ses membres se mirent à fourmiller d'envie, mais il fallait se contenir. Relevant délicatement son visage en direction de la pseudo inconnue, sa flamme à son œil gauche s'était allumée.

"- Où est-ce que je signe ?!"
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Deavy Hewer
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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyMar 28 Déc - 18:54



Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] Odna


Retour à la maison.


Lundi matin, le soleil venait à peine de se lever. Il devait être pas loin de 8h du matin, et Deavy rentrait à la ferme de son père, dans la plaine verdoyante de Lucina. Il déposa soigneusement ses affaires dans le halle avant de crier pour prévenir son père de son arrivée. Personne ne lui répondit, si ce n'était Zoub, le jeune labrador qui vivait ici. Il fit un petit tour dans le jardin et dans les différents endroits de la ferme pour trouver son père. Toujours personnes. "Il doit surement être parti faire un tour en ville" se dit il. Il rentra donc dans la maison, ramassa ses sacs et monta dans sa chambre. Il déballa toutes ses affaires, dont une photo de sa mère qu'il posa sur la table de chevet. Il la posa, mais quelque chose le gênait. Il y avait une enveloppe en dessous. Il la tira de sous le cadre et l'observa. Rien n'était marqué dessus. Il l'ouvrit et en sortit une lettre. Elle venait du tuteur de l'ordre de nouveau, Arcania. Elle lui parlait d'une mission à effectuer, une sorte de test pour rentrer dans les rang de l'ordre. Un grand sourire se faisait voir sur ses lèvres. Il ramassa ses affaires, remballa ses sacs, et sortit de la ferme. Il avait quand même laisser un mot sur la table de la cuisine pour prévenir son père qu'il ne rentrerai pas tout de suite, et que s'il revenait, il serait quelqu'un d'autre.



Le début d'une mission.


Deavy, après avoir quitter son domicile, se dirigeait vers la capitale de Lucina: Soleriès, pour pouvoir en apprendre plus sur les sanglier d'Arlor, le but de sa mission. Il atteint au bout de quelques heures la grandeur de la citée. Il ne savait pas vraiment où aller pour connaitre la vie de ces créatures. La bibliothèque lui semblait être un bon endroit. Il se dirigea vers le palais. On disait de cette pièce qu'on y trouvait tout les livres que l'on pouvait trouver dans tout Lucina. Et en effet, il y en avait vraiment beaucoup. Des centaines de rayons se tenaient devant lui, tous plus haut les uns que les autres. Comment y trouver un livre sur les créatures là dedans ? Tout était trier pas ordre alphabétique. Il commença par chercher dans les C pour créatures, mais il n'y trouva rien. Puis il alla aux B, ou il trouva un bestiaire. Ce gros livre était poussiéreux, et il eu du mal à l'extraire de l'étagère. Il le posa sur une table et commença à farfouiller dedans. Il y trouva beaucoup d'informations sur ces sangliers.

Spoiler:
Il ne saurait se souvenir de tout ça, mais il ne pourrait non plus s'en passer. Il arracha donc silencieusement la page et la fourra dans sa sacoche. Il sortit de la bibliothèque et se dirigea vers la première taverne qu'il trouva pour y passer la nuit. Il rentra dans une chambre sombre mais confortable et il se posa sur son lit pour y réfléchir. La vallée des Mégalithes. D'après ses connaissances, ça se trouvait sur le monde d'Harmonia. Jamais il ne s'était rendu là bas, et il ne savait absolument pas comment se rendre d'un monde à l'autre. Là bas, il devait trouver un petit troupeau d'au moins 25 sangliers d'Arlor et les ramener sur Umbra, à la caverne aux illusions pour les faire garder les lieux. Ce risquait d'être une mission difficile, car convaincre des bêtes de venir vivant de se faire domestiquer, bonjour le problème. Il en resta là pour le moment, et verrait tout cela au dernier moment, lorsque le problème sera présent. Il ferma les yeux un instant et fut plongé dans un profond sommeil.



Vers l'inconnu.


Deavy se leva difficilement de son lit Au dehors de sa couette, tout paraissait de gel et de glace. L'auberge n'avait pas l'air d'être équipée de cheminée ou autre système de chauffage, et ça, Deavy eu du mal à l'apprécier. De mauvaise humeur, il descendit l'escalier qui menait de sa chambre à ce qui ressemblait à un salon, alors qu'hier encore ce n'était qu'un simple bar rempli d'ivrognes et de gens louches. La femme du barmaid qu'il avait pu apercevoir le veille était assise sur un fauteuil, en train de lire un vieux livre Quand elle l'entendu descendre l'escalier grinçant, elle se leva et accueilli le lucinien avec toute sa bonne humeur, qui ne mit pas longtemps à disparaître avec les reproches assez désagréables de Deavy. Il avait déjà déjà ses affaires à la mains, et s'en alla de meilleure humeur, content de son défouloir. Il pris la route vers l'est, ne sachant pas vraiment où il allait. Il marchait, sac à la main en pensant à comment il allait se rendre sur Harmonia. Il imaginait déjà les paysages radieux des plaines, des montagnes et de tout les territoires sur un monde qui n'était pas le sien. Et si tout y était différent ? Il y pensait quand il sentit comme un liquide flasque qui lui toucha la visage. Il leva la tête et se retrouva nez à nez avec un cercle fait de branches fleuries au milieux du quel se trouvait une sorte de bouilli verte, flasque et froide. On aurait dit un portail, et ce fut la première chose qui lui vint à l'esprit Il y passa sa main qui, à son grand étonnement, ne ressortit pas. Il y passa alors tout son corps et fut entraîner de force de l'autre côté. Ils s'écrasèrent violemment à plat ventre, lui et ses sacs. Il se redressa, constatant qu'il n'était plus au même endroit qu'avant. Le paysage fleuri de la plaine Lucinienne avait laisser place à une côte, où les vagues de la mer venaient s'écraser contre la falaise sur laquelle il se trouvait, et venait lui projeter le l'écume à la figure. Il s’essuya avec sa manche avant de voir que juste derrière lui, un même portail mais de couleur rose était en train de s'enfoncer dans la terre, tel un arbre qui retournerait à la nature.



Un nouveau monde.


Derrière lui, il avait aperçu un château, et s'y dirigeait Cela faisait bientôt plus de 20 minutes qu'il marchait dans cette direction, et plus il avançait vers ce fort, plus il hésitait à y aller. Son sang se glaça dans ses veines quand il ne fut plus qu'a quelques mètres de cet étrange endroit. Mais c'est en voyant ces grandes murailles qu'il eu un tilt. Sur Harmonia, il y a non loin de la côte ouest un château fort abandonné. Avec les rumeurs qui couraient sur celui ci, il ne préféra pas s'y aventurer et fit demi-tour pour continuer sa route vers l'est. D'après lui, si il ne se trompait pas, il devait être dans la vallée des Mégalithes. Jackpot. Il n'avait plus qu'a chercher ces sangliers et à les ramener. Mais le plus dur restait à faire.

Ici, les journées avaient l'air d'être en décalage avec Lucinia. Ici, la nuit commençait à tomber, et il n'avait que très peu envie de passer la nuit dans le froid à chercher des sanglier. Il décida donc de passer la nuit ici même, à quelques kilomètres à peine du fort. Il creusa un petit trou avec sa dague et il y mit quelques morceaux de bois trouver dans les alentours qu'il entassa dans ce trou, et dans un éclat de lumière, il fit jaillir de ses main une petite boule de feu qui embrasa le foyer. Il s’allongea à coté et dans un crépitement du feu, s'endormi.



Un réveil brusque.


La nuit fut plutôt courte pour Deavy. Les braises du feu n'étaient pas encore éteintes quand il fut réveiller par des tremblement de sol. Derrière lui, un nuage de poussière s'avançait dans une boucan infernal. Une groupe de sanglier dits d'Arlor lui fonçait dessus à toute vitesse. Il n'eut pas le temps d’attraper son sabre à terre et fit bientôt encercler pas une trentaine de bêtes. Il n’osa pas bouger, de peur de finir sous leurs sabots. Tout ces sangliers étaient bien comme sur le livre qu'il avait trouver à la bibliothèque. Toutes ces défenses qui sortaient de leurs gueules le terrifiait un peu. Un sanglier plus gros que les autres avança. Il grommelait des choses qu'apparemment ses conjoints comprenait, mais Deavy, lui, ne les comprenait pas.Ce sanglier qui avait l'air d'un chef n'appréciait guère ce manque de réponse et chargea avec brusque sur le lucinien. Il eu à peine le temps de l'évitat avec un pas chasser sur sa droite.

"Hey calmez vous, je ne vous veux pas de mal. Ça sert à rien, de toute façon vous me comprenez certainement pas."
Mais une parole se fit entendre. Une voix rauque et sèche essayait de prononcer des mots que Deavy comprenait. Un deuxième sanglier s’approcha aux cotés de son confrère. Ces mots qu'il tentait de faire comprendre à Deavy étaient:

"J.. Je souis... Ari... Arinol, Et je parle votre langue."
Deavy eu un grand choc de surprise en entendant ce cochon lui parler. Il lui expliqua sans aucune délicatesse que s'il ne fuyait pas, il mourrait dans ces terres qui ne lui appartenaient pas. Le jeune humain comprit alors que la négociation ne servait à rien maintenant, et que si il les voulait dans ses rangs, il allait devoir user de la force.



Combat victorieux.


Deavy n'avait aucunement l'intention de fuir et comptait, au péril de sa vie, ramener comme demandé un groupe de ces animaux sauvages. Il ramassa en vitesse son sabre à ses pieds et raccrocha à sa ceinture son fourreau. Ce qui paraissait être le chef prit ça comme un affront et commença à taper son pied au sol comme un taureau énervé le ferait. Quand le petit nuage de fumée qu'il avait produit retomba par terre, il fonça sur Deavy, toujours encerclé par les autres sangliers. Il esquiva en sautant par dessus ce chef et s'aida de son dos comme appui pour sauter plus haut et le désorienter, le sanglier ne comprenant pas tout de suite. Deavy atterri juste à coté de lui, et avec son sabre parfaitement aiguisé, il débita l'une des nombreuses défenses de la bête. Cette offense énerva encore plus l'animal et tout ses sujets. Le cercle se resserra, oppressant Deavy qui commençait un peu à douter de sa survie. Les sangliers qui l’entouraient paraissait être loyaux envers leur chef, mais si il venait à mourir, que deviendraient ils ? En espérant que cela fonctionne comme avec les gorilles et que si Deavy battait leur chef, il le remplacerait. Après tout, il ne risquait rien, et il y en avait bien assez pour "rater" et en tuer quelques uns. Le sanglier chef s’énervait de plus en plus et fonça de nouveau sur le jeune homme, qui cette fois, moins attentif que tout à l'heure, fut culbuter par la tête de l'animal et une de ses défenses rentra dans sa cuisse gauche. Il eu un cri de douleur avant de tomber à terre. Il voyait le visage de son adversaire au dessus de lui et se dit qu'il ne pouvait pas perdre face à un sanglier, c'est la honte. Dans un si petit périmètre, il ne pouvait pas bien se battre. Il se releva en vitesse et sortit de sa sacoche deux de ses petites aiguilles métalliques Il les lança en l'air et grâce à son pouvoir "Métal", il les propulsa dans les deux yeux d'un des sanglier qui l'encerclaient, qui s’étala par terre en souffrant, ce qui lui laissait un trou pour sortir. Il s'empressa de prendre de la distance sur tout ces sanglier qui lui courrait après. Après avoir pris près de 100m d'avance, il s'arrêta net et dégaina son sabre. Les bêtes se stoppèrent aussi hormis le plus gros, encore le chef, qui détala vers Deavy en courant. Le sanglier d'Arlor à moins de 3 mètres de lui, il fit une roulade au sol et se retrouva derrière, toujours le sabre à la main. Violemment, il lui débita deux de ses pattes, laissant la bête à terre. Il s'approcha de lui et le regarda droit dans les yeux. Comme trophée, il lui coupé une autre de ses défense et abrégea ses souffrance en enfonçant sa dague dans sa gorge. Son corps gisait mort sur le sol, ensanglanté.



Négociation.


Deavy s'avança vers les 26 autres sangliers, corne à la main. Il la leurs montra, et l'une des créatures se détacha du groupe. A sa voix, il reconnu Arinol, seul sanglier d'Arlor qui parlait. Il n'avait pas l'air de vouloir se battre, et ce fut la raison pour la quelle Deavy rangea toutes ses armes.

"Vous avez battu notre chef, et c'est pourquoi nous vous considérons comme notre nouveau maître."

"Cela tombe bien. En venant ici, je souhaitait vous rencontrer, vous, Sanglier d'Arlor. Je suis en mission pour ramener dans l'antre de l'Ordre de Nouveau des gardiens. Et ces gardiens, ce sont vous, un groupe d'environ 25 bêtes. C'est pourquoi je vous demanderais en temps que maître de bien vouloir me suivre vers Umbra, à la caverne aux illusions et de protéger ce lieux par vos vies."
Le sanglier qui s'était "agenouillé" se releva et consulta ses semblables. Pas plus de cinq minutes plus tard, il revint vers le Lucinien.

"Nous vous suivons."



Vers la caverne.


Deavy, plus que content de lui, ramassa toute ses affaires et marcha sur quelques mètres, se demandant encore une fois comment il avait fait pour passer d'un monde à l'autre. Il se concentra sur le portail qu'il avait utiliser le jour d'avant aussi fort que possible. Soudain, deux grandes tiges fleuries sortirent du sol et s'enroulèrent l'une autour de l'autre, formant alors un cercle. A son milieu se forma la même substance gluant, mais cette fois elle était rouge. La dernière fois il avait eu de la chance et n'était pas arrivé trop loin de là où il voulait aller, mais si cette fois il arrivait à l'autre bout du monde ? Il ne comprenait pas vraiment le fonctionnement des portails, mais il se concentra sur la caverne aux illusions au moment ou il traversait. Il atterri encore une fois sur le ventre, mais cette fois, en se relevant, il eu un choc. Le paysage n'était pas du tout pareille. Aucune végétation. Autour de lui, il n'y avait que du sable. Il se déplaça à quelques mètres de la porte, laissant les animaux traverser. Il fit un tour sur lui même, et fut étonné de voir à ses pieds une petite colline, en haut de la quelle se trouvait une caverne: La caverne aux illusions.

"Restez ici, je reviens de suite." Dit il aux sangliers.
Il monta cette colline et à entra à l’intérieur de la caverne. Dedans, il y vit une personne, un homme. Il était brun, bien vêtu, surement un homme de haut grade au sein de l'Ordre. Arcania D.Cysique. C'est de lui que venait la lettre qu'il avait reçu. Il s'approcha de lui pour discuter. Peu de temps après, ils sortirent tout les deux de la caverne, mais restaient en haut de la colline. Deavy lui dit alors:

"Voilà vos gardiens. Ma mission est terminée."

Fin.
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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyMer 29 Déc - 16:19

Nessa


Le jeune Harmonien se tenait presque à l'entrée de l'antre de l'ordre nouveau, attendant l'arrivée de la première personne qui oserait se lancer dans les missions qu'il avait fait envoyer un peu partout à travers les mondes. Il était adossé au mur un peu plus loin de l'entrée, alors qu'il fixait dans le vide, il entendait non loin de la, quelques paroles, ou plutôt quelques ricanements, comme ceux qu'émettent les nymphes. Les bruits de pas de plus en plus forts confortaient le prophète dans l'idée que quelqu'un venait d'arriver avec sa mission accomplie. Pour son plus grand plaisir personnel, et surtout pour se moquer un peu de la tutrice de l'ordre, il copia son physique et prit donc son apparence, ressemblant à Valiane comme son propre reflet dans le miroir. Il se dirigeait sous cette forme qui ne lui plaisait à vrai dire pas du tout. Mais il faisait avec. Devant lui, se trouvait une jeune femme, les cheveux noir, l'air bien sur d'elle. Elle avait accomplit sa quête, amenant avec elle les deux cibles qu'on lui avait assigné. Reprenant lentement sa forme de départ, montrant à l'inconnue dont il connaissait cependant le visage sa véritable identité. Un large sourire, une voix presque douce et accueillante.

- Prophète de l'ordre, ravi de pouvoir te compte parmi nous à partir de maintenant.

D'un simple signe de la main à la jeune femme, il l'invita à entrer un peu plus loin, tandis que les deux créatures qu'elle avait capturée était emmenées ailleurs. La jeune Nessa allait recevoir sa marque, la preuve de son appartenance à la guilde sous peu.


Deavy


L'épéiste en charge du recrutement attendait juste à coté de la porte de sa chambre. Déjà une personne avait répondue à son appel, mais le temps avançait, et il ne voyait pas grand monde suivre le pas de la première. Avait il envoyé des missions trop difficiles à accomplir ou était il tombé sur de vulgaire êtres faibles incapable de combattre une bande de monstre et les ramener vivant à l'antre pour garder celui ci ? Si tel était le cas, il serait très déçu. Et sans doute Valiane le serait elle également. Soudain alors qu'il soupirait d'ennui, il entendit arriver non loin un énorme bruit, comme le déplacement d'une troupeau complet de bêtes énormes. Le bruit stoppa mais le prophète ne bougea pas, il vit arriver d'un peu plus loin un jeune homme, ce dernier avec qui il entama une longue discussion avant d'être convaincu de le suivre en dehors de leur cachette. Devant lui se trouvaient deux bonnes dizaines de sangliers d'Alnor, peut être même plus. Un léger sourire s'empara du visage du jeune homme aux yeux d'émeraudes, et sa main lentement se posa sur son épaule sa voix satisfaite retentit aux oreilles du Lucinien se tenant à ses cotés.

- Bienvenu dans l'ordre. C'est un plaisir de t'accueillir dans nos rangs.

Lentement, il emmena le jeune humain à l'intérieur de l'antre en même temps que les bêtes. Ce dernier allait lui aussi recevoir la preuve de son appartenance à la guilde de l'ordre nouveau.




-------------------------

Première remise d'xp + votre Userbarre personnelle ( Ces dernières sont des essais, elles pourront être modifiés si elles ne vous plaisent vraiment pas ).

Deavy Hewer ===> 25 xp's pour t'encourager à continuer sur cette voie la, c'est bien. + Le rang "Le fermier" à la guilde de l'ordre nouveau

Spoiler:

Nessa Kaï ===> 23 xp's comme prévu, rien à redire. + Le rang "Déchireuse de Noix" à la guilde de l'ordre nouveau

Spoiler:

Ce post n'attends aucune réponse de votre part. Nous attendons toujours les prochains prétendants à la guilde Wink.

Edit by MdH : Xps Attribués et Feuille de Personnage mis à jour pour la Guilde Wink !
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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyMer 29 Déc - 23:06

« La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être - s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées - la communication des âmes. »

Proust.




    Flore reposa le parchemin sur la table d’un geste agacé. Assise à une table dans une des tavernes les plus sombres et mal famés de Tenamas, la jeune femme prenait connaissance de son ordre de mission qui lui permettrait de rejoindre les rangs de l’Ordre. Finalement, elle avait l’impression de courir droit au suicide avec ces conneries. Vêtue d’une longue cape et ayant rabattu sa capuche pour cacher son doux visage aux traits angéliques, Flore logeait dans cet endroit miteux pour ne pas attirer l’attention. Il y avait des dizaines de personnes comme elle dans la salle. Quelques-uns jouaient même au poker. Le barman contempla durant quelques instants cet étrange visiteur qui ne parlait jamais, n’ayant pas une seule fois ouvert la bouche depuis son arrivée et qui s’asseyait toujours à cette table, recluse au dans un coin sombre de la salle. Il ne pouvait ainsi pas deviner qui était cette personne et ce qu’elle faisait. Haussant les épaules en un geste désinvolte, il contempla son client reposer le parchemin sur la table de ses mains gantées tout en lui apportant sa bière.
    La jeune femme ne prêta pas attention au barman qui lui déposait sa commande en un geste respectueux. Il avait probablement remarqué la longue épée qu’elle portait et qui montrait à qui voulait l’entendre qu’elle n’était pas désarmée. Elle ne toucha pas à sa commande mais continua de regarder attentivement le parchemin, comme si elle voulait en percer les mystères dans ce savant mélange d’encre et de papier. Encore une fois, elle relut avec entêtement cet ordre de mission. Comment réussir ? C’était de la folie. Mais il fallait savoir ce qu’elle désirait vraiment : rejoindre l’Ordre ou non ? Lentement, la jeune femme plia son ordre de mission et le rangea. Voilà donc l’étendue de sa mission, quelque chose de simple et efficace. Il lui fallait convaincre un groupe de centaures de venir garder l’antre. Simple en apparence, n’est-ce pas ? Mais dans la pratique, Flore savait pertinemment que ce serait bien plus difficile qu’il n’y paraissait. Elle pouvait parfaitement refuser cette mission et laisser tomber sa chance. Mais, premièrement, elle n’accéderait jamais dans ce cas à l’Ordre, et de plus elle passerait pour une lâche ce qui était insupportable. La femme contempla le barman qui s’était arrêté à une table autour de laquelle s’étaient rassemblés presque tous les clients : une injustice quelconque aux cartes semait le trouble et la quiétude de ces lieux. Dans l’ombre de sa cape, Flore eut un sourire. Sans un bruit, elle se leva et déposa une pièce sur la table. Puis, elle s’approcha de la fenêtre juste à côté par laquelle elle sortit dans la nuit froide. Personne ne remarqua cette étrangère vêtue de sombre se promener dans les rues à cette heure nocturne. Oh ! Il aurait été sage pour elle de consulter des ouvrages traitant des centaures. Mais elle l’avait déjà fait pas le passé. Mieux que ça, elle en avait déjà rencontré un. Bien entendu, un troupeau de centaures était autre chose qu’un individu isolé. Mais de ce qu’elle savait, ils ne parlaient pas bien le français et pouvaient parfois être imprévisibles. Néanmoins, ils ne feraient pas de mal à une femelle. En théorie du moins… Quant à leur habitat naturel, c’était plutôt les montagnes. Enfin, elle savait qu’elle pouvait trouver quelque chose de mieux que les livres pour comprendre ces créatures. Elle s’enfila dans les ruelles de Tenamas. Son instinct était sûr, elle le savait. Puis, elle ne se tromperait pas de maison. Tourner à gauche, à droite, quatrième maison, à droite.
    Féline, notre jeune aventurière rasait les murs avec l’assurance née de l’habitude. Personne ne la remarquait. Finalement, elle parvint à destination et s’arrêta. Flore hésita un court instant puis frappa deux coups légers contre le bois qui s’ouvrit presque aussitôt. Un vieil homme aux cheveux blancs lui ouvrit aussitôt et s’effaça pour la laisser passer. La jeune femme pénétra dans l’antre à peine éclairé par le feu de bois dans la cheminée. La porte se referma derrière elle dans un grincement à peine audible. Le vieil homme soupira tandis qu’elle retirait son long manteau en un geste gracieux.

    « Je ne t’attendais pas de sitôt Flore.
    - Mes plans ont changés le Sage.
    - Toujours aussi sûre de toi à ce que je vois. Dernièrement on t’appelle la Reine des Glaces. Etrange, non ? »

    Elle eut un sourire qu’il ne vit pas : elle lui tournait le dos. Elle laissa choir sa cape sur la table et s’asseyait déjà face au geste du vieil homme. A même le sol, sur des coussins moelleux, elle détailla la pièce d’un regard circulaire et rapide. Rien n’avait changé. Le sol était toujours recouvert de tapis aux divers motifs, les volets toujours clos et l’air sentait une sorte d’encens qui vous brûlait les narines. Le Sage s’assit face à elle, sur un coussin pâle. Il tendit sa main droite et Flore déposa la sienne dans celle du vieillard. Il la piqua avec une aiguille et porta la goutte de sang à sa bouche.

    « Tu doutes encore de mon identité le Sage ?
    - Prudence est mère de sûreté, Flore. Je vois que tu es en forme. La Chose en toi aussi va bien. »

    Elle eut un sourire crispé.

    « As-tu enfin accepté l’idée qu’elle fasse partie intégralement de toi ?
    - Plus ou moins. »

    Son visage se peignit d’une moue sceptique et elle ne préféra pas développer sur ce sujet. De toute manière, ce vieil idiot avait déjà tout deviné quand il l’avait regardé à son arrivée. Le feu crépita dans la cheminée un instant, troublant le silence éloquent entre ces deux protagonistes.

    « Alors, quel est l’objet de ta visite ?
    - Un ordre de mission. Je dois ramener des centaures.
    - Ainsi donc tu as choisi ton camp. »

    Le Sage contempla Flore de ses yeux couleur de mer. Il fit un examen de sa chevelure longue et pâle à la lumière du feu et se planta dans le regard argenté et brillant de la jeune femme. Il y plongea son propre regard perçant, cherchant toutes les questions à ses réponses. Flore ne dit rien, ne bougea pas d’un millimètre et subit l’examen avec un calme et une maîtrise de soi étonnante. Le silence s’éternisa, l’examen aussi. Puis, soudain, il détacha son regard de celui de la jeune femme et se leva promptement pour son âge. Dans l’antre du feu, il retira l’eau pour le thé et servit deux tasses qu’il ramena pour eux. Pendant ce temps, il répondit à la question que Flore n’avait pas formulée.

    « Les centaures sont des créatures étranges. Ils n’obéissent qu’à leurs propres lois et ne se plient pas à celles du monde. En général, mieux vaut ne pas trop s’en approcher : ils ne sont pas tendres avec les étrangers. Par certains aspects, ils se rapprochent plus des animaux, défendant leur territoire avec bestialité. Mais, d’un autre côté, ils sont comme les hommes. Ils vénèrent un dieu unique. Souviens-toi lorsque tu te retrouveras face à eux qu’il te faudra gagner leur confiance et que les belles paroles ne feront rien. Il leur faudra du concret. Les convaincre ne sera pas facile, ils n’acceptent de suivre que leur propre chef. Donc, comme tu l’as sans doute deviné, tu devras d’abord convaincre leur chef.
    - Où les trouver actuellement ?
    - Je ne suis qu’un pauvre vieil homme qui ne sort plus de chez lui.
    - Ne la fais pas à moi, le Sage ! Je sais que tu es au courant de tout ce qui se passe EN-DEHORS de ta maison. Dois-je te rappeler ce dernier service que je t’ai rendu et pour lequel je n’ai jamais exigé de paiement ? Et bien tu vas pouvoir me rembourser ta dette maintenant. »

    Le Sage observa la jeune femme à nouveau. Quelque chose en elle avait changé depuis sa dernière visite et il n’aurait pour l’instant sut dire quoi exactement. Elle subit un nouvel examen, toujours sans broncher pendant lequel il cherchait à connaître ce qui était différent dorénavant chez elle. Il se détourna à nouveau et déclara :

    « Dans les montagnes. On raconte qu’un groupe d’individus s’y serait réfugiés et seraient pris par la neige. Enfin, c’est ce qu’on raconte. Il paraitrait également qu’ils auraient du mal à survivre en hiver surtout et que pour se protéger, ils doivent se cacher dans les grottes. Ce sera probablement le groupe le plus facile à convaincre. »

    Sans un mot, Flore se leva et abandonna son thé à moitié fini. Le vieil homme se leva également tandis qu’elle mettait sa longue cape. La jeune femme s’approcha de la porte mais le Sage l’arrêta.

    « Pourquoi avoir choisi l’Ordre, Flore ? »

    Elle resta quelques instants silencieuse, se demandant comment il avait deviné. Puis, se pliant à sa question, elle lui offrit une réponse :

    « Tu connais mes convictions le Sage.
    - Oui, mais pourquoi œuvrer avec l’Ordre ?
    - Parce qu’à la fin de tout ça il n’y aura plus que deux camps : celui des gagnants et celui des perdants. Or, je ne souhaite pas me retrouver dans le camp des perdants. »

    Il lui lâcha le bras et elle rabattit sur sa tête la capuche, cachant ainsi son joli visage. Sans plus un mot, elle ouvrit la porte et l’obscurité l’engloutit. Le Sage referma la porte.

    « Tu mens très mal, Flore… »


    Le ciel se levait doucement sur Umbra. Un lever de soleil pâle qui annonçait une belle journée hivernale. La brume persistait encore par endroit, mais déjà l’Astre majestueux prenait possession de ce ciel qui était son royaume à lui seul. Flore se tenait debout à la sortie de Tenamas. Elle apercevait un lambeau de soleil qui surgissait à l’horizon. Il paraissait se mouvoir plus vite que dans la journée, il était possible de percevoir sa vitesse comme s’il avait hâte de se lever. La plaine prenait des teintes rouges, orange et jaunes. Enfin, la gigantesque boule rouge s’arracha à l’horizon telle une bulle incandescente. Un instant, Flore se sentit perdue dans la mélancolie de ce lever de soleil. Il était temps pour elle de se mettre en route. Une mission l’attendait après tout et la route était plutôt longue jusqu’aux grottes. Un frisson de joie la parcourut toute entière quand elle songea qu’elle allait retrouver son élément : la neige, l’eau, la glace. Sur les sommets, on apercevait cette fine couche blanche, pellicule qui s’apparentait à un nuage. Flore soupira à nouveau et commença à marcher dans la direction des montagnes. Sa conversation avec le Sage ne cessait de lui revenir en mémoire. Ce vieux fou qui paraissait gâteux au premier abord était de loin l’un des plus intelligents qu’elle connaisse. Son savoir était immense et bien qu’il le cache habilement, Flore était persuadée qu’il possédait quelque pouvoir. Néanmoins, elle avait obtenue ce qu’elle voulait même si ce vieil idiot en avait profité pour glaner des informations sur elle au passage. Mais, elle l’appréciait quand même donc ce n’était pas dramatique, n’est-ce pas ?
    La première partie de son périple était plutôt calme. Il n’y avait rien pour troubler sa quiétude. Bien entendu, elle aurait pu se procurer une monture, mais ça aurait été des frais pour rien. Et puis, Flore devait se faire discrète en territoire ennemi. Après… Ben après, elle improviserait. Rares étaient les fois où notre belle aventurière osait ainsi se présenter devant une mission sans un plan savamment conçu au préalable ! Mais les temps changent. Elle monterait ce plan au fur et à mesure de sa mission, selon les évènements qui se produiraient.

    Le paysage changea progressivement, se transformant alors en un lieu rocailleux, montagneux, dur qui ne plaisait pas beaucoup à la jeune femme. La nuit tomba. Elle préféra s’arrêter et monta un campement de fortune dans lequel elle put se reposer un peu. Lorsque le soleil se leva, elle reprit sa route. Bientôt, les premiers flocons apparurent sous ses yeux, lui procurant une sensation de bien-être enivrant. C’était son élément après tout. A mesure qu’elle s’enfonçait dans la montagne, elle savait qu’elle devait se montrer de plus en plus prudente. C’est alors que bientôt, elle comprit pourquoi les centaures étaient coincés dans les montagnes en hiver. En milieu d’après-midi, Flore parvint à un col enneigé. Il y avait probablement plus d’un mètre de neige et elle-même n’eut pu traverser si elle ne s’était pas servie de sa magie. Elle jaugea la hauteur à un mètre cinquante. Pas étonnant qu’il soit impossible pour eux de traverser. Après ce col, cela redescendait dans une sorte de petite vallée. Probablement trouverait-elle le groupe là-bas. Flore sentit le vent jouer avec ses cheveux et sourit. Elle allait réussir cette mission, coûte que coûte.

    Une heure plus tard environ, notre chère Flore marchait en contrebas d’un pas assuré. Elle avait déjà évité des pièges placés là sans doute pour la chasse par le troupeau. Soudain, un bruit à sa droite. Rapide comme l’éclair, elle se faufila dans les buissons recouverts par la neige. Le bruit se rapprocha et elle contempla avec fascination cinq centaures galoper dans la direction qu’elle empruntait. Bonne nouvelle ! Avec un peu de chance, leur grotte était là-bas. Une fois qu’elle fut sûre qu’ils étaient partis, l’espionne se dégagea du buisson et commença à avancer. Ce qui arriva ensuite, fut de la pure malchance. Soudain, un centaure déboula, lance à la main dans sa direction. Il se retrouva nez-à-nez avec la femme encapuchonnée et resta un instant bouche bée. Avant que Flore n’ait eu le temps de réagir, il cria quelque chose dans un étrange dialecte – Flore n’en comprit pas un seul mot – et les cinq centaures qui étaient passés revinrent sur leurs pas. Elle était à présent encerclée, lances pointées dans sa direction. Tandis que la brise soulevait ses cheveux et dévoilait son visage féminin, elle leva les bras, signifiant qu’elle ne leur voulait aucun mal. Les centaures, qui voulaient apparemment la tuer du premier coup se retinrent, interloqués. Faire du mal à une femme était contraire à leurs principes. Comprenant qu’elle venait d’obtenir un court répit qui pouvait lui assurer la victoire, la jeune femme parla.

    « Attendez. Je ne vous veux aucun mal. Je veux juste parler à votre chef. »

    Mais c’était peine perdue ! Ils semblaient même ne pas comprendre ce qu’elle racontait. Ou alors, s’ils comprenaient, ils n’y prêtaient pas attention. Toujours dans cet étrange dialecte, ils dialoguèrent entre eux, ne sachant visiblement pas quoi faire de leur captive. Deux d’entre eux s’approchèrent alors et lui retirèrent son épée puis lui lièrent les mains devant elle à l’aide d’une corde. D’un pas fier, ils ramenèrent donc leur prisonnière jusqu’à la grotte.
    Quelle vision hilarante !
    Flore la fière capturée par un groupe de centaures. Bien entendu, elle aurait pu se défendre si elle l’avait voulu. Mais il fallait qu’elle voit leur chef et le seul moyen d’y parvenir était de se laisser emmener pieds et poings liés à leur fichue grotte. Le trajet ne fut pas très long et la neige ne la gênait pas. Finalement, elle parvint à la grotte. Pendant le trajet, elle avait senti la Chose en elle, la moitié de son propre esprit, s’agiter frénétiquement dans sa prison, refusant cette mort et cette capture pourtant évidente. La jeune femme savait qu’elle allait avoir beaucoup de mal à la retenir dans les heures à venir. Mais il était vital qu’elle ne blesse aucun individu pendant les négociations… Le soleil déclinait progressivement à l’horizon tandis qu’elle entrait dans la grotte. Les centaures s’arrêtèrent et contemplèrent les chasseurs revenir en compagnie d’une prisonnière. Ils étaient tous de taille immense, probablement les 2 mètres. C’était… impressionnant. Quant à leur chef, il se dressait au milieu avec assurance et prestance. Finalement, Flore se demanda si elle n’allait pas vraiment se faire exécuter par le chef en personne. La jeune femme soupira tandis que les chasseurs racontaient la capture et qu’une exclamation de joie parcourait l’assistance. Le chef réclama le silence et Flore entendit sa sentence prononcée d’abord dans leur langue à eux, puis dans la sienne, d’une voix rauque.

    « La mort. »

    Elle grinça des dents.

    * C’est pas bon. Faut que je trouve une idée et vite. Rappelle-toi ce qu’a dit le vieux ! Rappelle-toi bon sang ! Ou alors… *

    Flore sentit la Chose s'agiter de plus en plus tandis que les arcs des centaures pointaient leurs flèches en direction de la captive, debout au milieu d'eux. Elle dut se faire violence pour ne pas se laisser tenter par l'appel de sa Moitié et réfléchir en même temps.
    Tandis que les centaures tiraient les cordes de leurs arcs, la jeune femme s’écria :

    « Daniil ! »

    Le son se répercuta dans la grotte toute entière et les cordes se détendirent, les centaures interloqués par cette intervention.

    « Je connais votre Roi, Daniil ! »

    Le chef s’avança jusqu’à elle.

    « Toi, tu connais notre Roi. Comment ?
    - Nous nous sommes rencontrés par hasard. Je suis son amie, poursuivit-elle, il ne sera pas content d’apprendre ma mort ! »

    Le chef pâlit légèrement. Visiblement, il respectait son Roi. Une chance pour Flore. Bon, on ne pouvait pas vraiment qualifier d’amitié, la relation qu’elle entretenait avec le souverain, mais c’était toujours mieux que d’être embrochée par des flèches. On dénoua ses liens. La Chose en elle se débattit furieusement, mécontente de ce qui se passait. La tension retomba tandis qu’on la détachait. Elle se tourna vers tous les centaures.

    « Je sais que vous ne me comprenez probablement pas tous, mais j’ai une proposition à vous faire. Vous ne pouvez pas passer par le col, la neige vous bloque l’accès. Mais je peux vous aider à le franchir avec ma magie. Je ne demande en échange d’une chose : venez garder un lieu des intrus. Vous serez logés et pourrez vous nourrir plus facilement que dans ce pays hostile. »

    Le chef des centaures écouta attentivement ses paroles. Puis, d’un geste, il fit venir deux femelles qui allaient escorter la jeune femme jusqu’à un coin de la grotte.

    « Nous réfléchir. »

    Les autres centaures s’approchèrent de leur chef et commencèrent à discuter, pour débattre de la proposition. Flore s’assit contre la pierre froide et sentit la pression diminuer. Quoi qu’il arrive à présent, elle était sûre de survivre. Et au pire des cas, s’ils refusaient, elle pourrait toujours leur servir un autre argument plus convaincant cette fois. Les minutes passèrent et ça débattait sérieusement là-bas, à grand renfort d’arguments incompréhensible. C’était un débat animé. Une femelle s’approcha de Flore et lui tendit gentiment un bol avec de la nourriture et de l’eau. La guerrière la remercia d’un sourire. Il lui fallait aussi gagner la confiance de la population après tout.
    Le débat se poursuivit donc chez les hôtes charmants de Flore qui en profita pour manger la mixture. Tranquillement, elle put récupérer de son voyage. La nuit était tombée lorsque le chef des centaures lui fit signe de revenir. Flore s’avança patiemment jusqu’à lui et écouta son verdict.

    « Nous accepter proposition si vous dégager neige.
    - Parfait, dans ce cas nous partirons à l’aube demain. »

    Une nouvelle journée commençait. Cela faisait plusieurs jours que Flore avait quitté la taverne miteuse de Tenamas. Finalement, tout c’était bien déroulé. Il ne lui restait plus que le trajet du retour qui serait probablement plus facile et à user de sa magie pour dégager la neige. On lui avait rendu son épée. Tout se passait plutôt bien : la population était assez chaleureuse avec elle, quoiqu'un peu méfiante. Ils ne parlaient pas la même langue mais ceux qui comprenaient à peu près ce qu'elle leur racontait acceptaient de servir d'interprète. Elle leur fabriqua de petits statues en glace d'une main plutôt assurée. Ils lui donnèrent le surnom de Reine des Glaces. Décidement, les gens, peu importe leur espèce, lui donnaient les même surnoms. Lorsque le groupe fut fin prêt à partir, le chef s’avança jusqu’à Flore et lui tendit une main qu’elle attrapa. Elle se retrouva derrière le centaure tandis qu’ils partaient au galop. Ils montèrent jusqu’au col où Flore était descendue la veille. La neige s’intensifiait à mesure qu’ils avançaient. Bientôt, les centaures ne purent quasiment plus avancer. C’est alors que la jeune femme, en tête de file descendit. Elle se plaça devant et écarta les mains, se concentrant intensément. Elle ressentit alors chaque particule d’eau qui l’entourait, peu importe la forme qu’elle avait. La neige s’écarta alors progressivement, dégageant un chemin praticable pour les centaures. Des murmures d’exclamations fusèrent mais Flore n’y prêta pas attention. Lorsqu’elle fut sûre que le chemin était dégagé, elle avança en tête, à pied. La neige continua de s’écarter devant elle et elle conserva sa concentration au maximum. C’était très dur comme exercice. Lorsqu’ils furent sortis de la zone neigeuse, le chef s’avança à nouveau vers sa jeune amie et la remercia d’un sourire. Parfois, il n'est pas nécessaire de parler la même langue pour se comprendre. Le groupe de centaures semblaient la respecter profondément face à cette magie puissante. Elle était fatiguée et le chef des centaures lui offrit à nouveau son dos pour le déplacement. Il est vrai qu’elle était moins rapide à pieds.
    Le paysage à nouveau changea. Le rythme des centaures étaient bien plus rapide que celui de Flore seule. Le désert vint, aride et nébuleux face à la pureté de la neige présente dans les montagnes quelques heures plus tôt. Flore connaissait l’endroit où elle avait rendez-vous. Cependant, elle ne savait pas à qui elle aurait affaire. Le galop des centaures projetait du sable de toute part. Ils grimpèrent une colline et s’arrêtèrent face à une grotte. Flore savait qu’ils étaient arrivés.

    « Arrêtez-vous ici. »

    La file obtempéra sous l’injonction du chef. Flore se laissa choir à terre et s’enfonça quelque peu dans le sable. Elle entra dans la caverne pour se retrouver face à Arcania. Elle eut un très léger sourire et sortit de dans sa cape l’ordre de mission qu’elle fourra dans les mains du prophète. Ainsi donc, c’était lui qui était chargé du recrutement ? Elle n’avait pas besoin de lui dire qu’elle avait réussi.

    « 25 individus adultes et 6 jeunes. »

    Flore remplissait toujours sa part du contrat.

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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyLun 10 Jan - 1:10

Thamuz tenait entre ses mains le parchemin de l’Ordre Nouveau, regardant ce parchemin d’un air incrédule, mais il savait qu’il n’avait rien à redire sur cette mission. Il avait, il y a quelques jours de cela, fait tomber dans l’oreille de quelqu’un qui appartenait à l’Ordre Nouveau qu’il vouait presque culte aux Esprits Déchus, surtout dû au fait de la peur qu’ils faisaient naître chez n’importe quel individu qui craignait la guerre, une grande révolution. Ce qu’adorait le Démon chez les autres, s’était d’y voir la peur et les Esprits Déchus avaient drôlement bien trouvé le tour de laisser leur marque. Suite à ces quelques explications à la personne rencontrée dans une taverne miteuse, cette dernière avait fait les démarches nécessaires pour lui parler de la guilde à laquelle il appartenait, pour finalement qu’en cette journée sombre à Umbria, il reçoit un parchemin lui attribuant une mission.

Cette mission consistait à aller chercher des gardiens pour le quartier général de l’Ordre Nouveau. Si l’Umbrien parvenait à faire un boulot convainquant, peut-être qu’il pourrait par la suite être accepté dans cette guilde qui avait maintenant accordé une alliance avec les Esprits Déchus. C’est donc après avoir retenu le plus d’informations possible que le démon donna le parchemin au frontalier qui était venu lui porter. En temps normal, il aurait pu lui faire peur, mais étant un démon, Thamuz avait appris à chasser la peur en lui. Le Frontalier, étant maintenant convaincu qu’il n’y aurait pas de fuite avec le message que venait de lire l’être obscur dans une sombre ruelle des bas-quartiers, à Tenamas, disparu. Le Démon quant à lui, se dirigea déjà vers la sortit de la ville, espérant trouver rapidement un portail qui pourrait l’amener sur le monde d’Harmonia.

* Tu parles d’un endroit où l’on peut cacher des chiens sauvages … *

Grognant par la suite, le Démon arriva par la suite au bout de cette cité, là où il réussit à sortir, après avoir pris un peu d’eau et de nourriture, malgré le fait que cela sera probablement insignifiant lors de sa mission, car le démon n’avait nullement faim et encore moins soif, mais on ne sait jamais comment les missions pouvaient se dérouler. Valais mieux ne pas prendre de risque. Continuant tranquillement sa route dans le Désert Sombre, l’être d’Umbra fini par trouver un portail. Il s’y engagea, espérant atterrit quelques part dans le monde d’Harmonia.

Son souhait fut réalisé, cependant, à son moins grand bonheur, il arriva au sud d’Harmonia, soit totalement à l’autre bout de l’endroit où il souhait se rendre. Il avait déterminé que l’endroit où il pourrait bien trouver des chiens errants serait nul autre que dans les Grottes aux Ossements, la multitude d’os devait bien être le passe-temps de ces biens étranges bêtes sauvages. Seulement, Thamuz n’avait plus trop le choix de se rendre là-bas, car après tout, il souhaitait bien terminer sa mission, mais également prouver sa valeur à l’Ordre Nouveau et pouvoir enfin adhéré à cette guilde. Il y avait d’ailleurs deux raisons de pourquoi Thamuz voulait s’associer à cette guilde. En premier lieu, il se rapprochait un peu plus des Esprits Déchus, peu être qu’il aurait un jour la chance d’en côtoyer un. La deuxième raison était plus pour se rapprocher de personnes plus puissantes que lui, avec un côté plus obscur. Probablement que cette approche allait lui servir lui-même a gagné un peu plus en puissance, car il comptait bien lui aussi faire sa marque et l’entrée dans cette guilde pourrait le propulser un peu plus loin en avant du stade où il était en ce moment, soi dans l’inconnu.

Thamuz voyagea donc de nuit, lui permettant du coup d’éviter le plus d’êtres des trois mondes possible. Son apparence répugnante n’était pas bien acceptée sur le monde d’Harmonia, il le savait depuis qu’il s’était entretenu avec un certain Séphiel. C’est pourquoi ses voyages n’eurent rien de très palpitants, car soit on le fuyait et de toute manière, il voyageait de nuit. Parfois par la voie des airs, d’autres fois sur le sol. Il évita le plus de créature possible, essayant de garder de l’énergie pour se concentrer plutôt pleinement sur sa mission. Le démon arriva donc après plusieurs jours de marches et de vol devant les Montagnes de Glaces sans trop de problème, mais c’est maintenant que les problèmes allaient réellement commencer …

Le premier problème qui frappa le démon et qu’il dut d’ailleurs affronter fut le froid. Ce changement soudain de température, auquel Thamuz n’était pas habituer était plutôt un grand inconvénient. Personne n’aimait ressentir du froid sur son corps. On avait l’impression de perdre peu à peu de contrôle de ses sens, on ne se sentait plus, on avait froid, on souhaitait uniquement retrouver de la chaleur. C’est ce qu’aurait bien aimé faire Thamuz, créer du feu tout autour de son être, mais il n’en était pas encore capable, son pouvoir venait tout juste de se révéler à lui. Il avait besoin de connaître plus d’épreuve de la vie, avant de pouvoir accéder au stade suivant.

Le deuxième problème que devait contrer le démon, s’était maintenant de trouver l’entrée de la Grotte aux Ossements. Camoufler sous la neige, les entrées pouvaient même être complètement enneigée, laissant place à une recherche au peigne fin de toute la région, mais heureusement pour le moment, il n’était pas encore découragé à ce point pour le faire. Il survola plusieurs fois quelques montagnes, mais il ne trouva toujours pas cette ouverte, ce petit point noir du haut des airs qui pouvaient lui indiquer l’emplacement potentiel des chiens errants. Il fallait également le préciser, le démon était venu ici par simple intuition. Peut-être que derrière tout cela ne se trouvait absolument rien, aucune chien errant, mais plutôt une grosse créature qui allait le dévorer d’un coup et ça serait la fin pour lui. L’Umbrien refusa cependant de croire en premier lieu à cette possibilité, car après tout, il ne voulait pas avoir fait tout ce chemin pour rien.

Le troisième problème que Thamuz rencontra fut … Cette immense créature qui l’attaqua, nul autre qu’un Carnivore décharné. Heureusement pour le démon, ce Carnivore était uniquement une jeune créature de près d’un an. Quoique déjà beaucoup plus fois que Thamuz, cette créature s’amuse à lui courir après. La première fois, elle lui mordit un mollet, ce qui rendit le séjour du démon dans les Montagnes de Glaces encore plus pénible. Sortant ses doubles lames et l’attaquant par la voie des airs, la créature redoubla d’effort et un rude combat débuta entre une créature visiblement trop puissante pour l’être des Ténèbres. Au final, il partit comme une balle de baseball dans les airs, dû au violent coup donner par le Carnivore décharné. Malheureusement pour Thamuz, il tomba inconscient …

Lorsqu’il se réveilla, la première chose que vu le démon fut de la pierre au plafond, puis des ossements qui se trouvaient un peu partout, éparpiller autour de lui. Le Démon se demandait où il se trouvait, alors que la dernière fois qu’il avait été conscient, il s’était retrouvé dans les airs, volants au dessus de la neige. Lorsqu’il se redressa, il fut heureux de voir encore ses deux lames, celles qu’il ne souhaitait pas du tout perdre. Il constata également que la créature qui l’avait attaqué tout à l’heure était toujours présente et qu’elle dormait en se faisant lécher mordiller par sa mère, du moins, se fut la conclusion de Thamuz.

Il décida alors de se lever, pour sortir d’ici, car il était maintenant convaincu de s’être retrouvé dans la Grotte aux ossements grâce à son Carnivore décharné, mais il devait maintenant tout de même sortir de cette section avant de se faire totalement déchiqueter en plusieurs morceaux avant d’être mangé. Thamuz se leva, mais la plus grandes des Carnivores se leva également sur ses pattes, car elle savait l’être des Ténèbres maintenant réveilla et elle n’hésita pas à foncer sur lui. Le démon n’hésita pas une seule seconde avant de bondir dans les airs, tout en déployant ses grandes ailles et assena le coup d’épée le plus puissant qu’il n’eut jamais donné sur la tête de qui que se soit. La créature ne broncha cependant pas, elle fut étourdi cependant quelques secondes, puis se lança à la poursuite de Thamuz. Cela lui permit de prendre l’avantage quelques secondes et de s’envoler le plus rapidement possible de l’endroit où s’était installer deux carnivores décharnés. La mère fonça cependant dans son fils, trébuchant, du coup, Thamuz réussi à s’échapper sans trop de dégât, mais il aurait été sûr qu’il aurait été mort sinon. Déjà que son mollet souffrait terriblement, il avait du mal à marcher.

Passant maintenant de passages en passages, les plus petits les uns des autres, le démon s’assura de ne plus rencontrer les créatures qui auraient pu l’avoir mangé s’il ne se serait jamais réveillé. Pendant ce temps, il se promenait dans la grotte aux ossements, écrasant quelques os insignifiant qui se trouvait sur son passage. Il trouvait le chemin ennuyant, il commençait à avoir hâte de tomber sur cette meule de chien errant. D’ailleurs, comme si quelqu’un tout là haut était en train de l’écouter, il tomba sur la piste d’un chien errant qui marchait, on ne sait trop où. N’hésitant pas une seconde à le suivre, le démon garda une certaine distance avec ce dernier, pour ne pas l’alerter.

* Allez, amène-moi à ton chef, espèce de futur gardien ! *

Le démon suivit donc le chemin de son chien qui semblait perdu, pour finalement, arrivé dans une vaste salle où il y avait plusieurs chiens errants, plus étrange les uns des autres. Ils semblaient soit s’amuser, manger, mordiller des bouts d’ossements ou dormir. La vie devait être bien ennuyante dans ce coin des Montagnes de Glaces, installé sous la terre froide et humide.

La plupart des chiens errants avaient cependant remarqué l’arrivé d’un Démon, cet être non désirable. Un des leur avança juste qu’au démon, lui aboyant après …

- Dégage d’ici, tu n’es pas le bienvenue !

Thamuz sortit tranquillement ses deux lames, les démontrant à ce chien qui était venu à ta rencontre.

- Je ne te veux aucun mal, mais si tu t’arranges pour en avoir, je peux régler ton cas et cela rapidement … Je pourrais parler au chef de cette meute ?

Thamuz laissa échapper un grognement par la suite, laissant démontrer son mécontentement à venir ici simplement pour convaincre un chef d’amener toute sa meute dans un autre monde. D’ailleurs, le chef de meute vint rejoindre le démon ainsi que l’autre chien sauvage. Il s’inclina légèrement, signe de respect envers Thamuz.

* Il semble ouvert au moins ! *

- Bon, je ne vais pas passer par quatre chemins, j’ai besoin de vous et de chacun de vos chiens.
- Pourquoi donc ?
- Je ne sais pas si vous êtes au courant de ce qui se trame entre les mondes en ce moment, mais si vous ne m’aidez pas, vous viendrez à disparaître …
- Je ne vois pas comment, nous de simples chiens sauvages qui vivent dans un coin reculer du monde d’Harmonia pouvons vous dérangez ! Nous sommes bien ici !
- Je peux vous proposez encore mieux si vous acceptez de me suivre à Umbra. Votre tâche serait simple, veillez l’entrée d’un antre. Contre tout ça, vous serez super bien nourrit et au moins, vous pourrez être utile à quelque chose …
- Je vous aie dit que je ne voulais rien savoir !


Le chien grogna, puis aboya à nouveau. Le démon quant à lui se retourna, puis quitta les lieux. Il alla se coucher quelque part dans la grotte, à l’abri de ses chiens, puis s’endormi quelques heures. Lorsqu’il se réveilla, il marcha discrètement jusqu’au repère de ses chiens errants, puis remarqua qu’ils dormaient tous. Il en tua un, puis repartit. Il passa le reste du temps à dormir, puis manger, et se promener un peu, sans pour autant partir des lieux. Une journée passa, le démon savait patienter pour obtenir ce qu’il voulait. Il alla donc à l’encontre des chiens errants, vingt-quatre heures plus tard, puis tua les deux gardes qui l’attendaient pas surprise. Il quitta les lieux, pendant que le reste des chiens errants étaient en train de dormir …

Thamuz refit son apparition face à la meute, quelques heures plus tard après le décès des deux gardes. Tous l’attendaient sur leur garde, mais l’Umbrien avait pris une distance respectable avec chacun d’eux, les regardant attentivement. Le chef lui aboya après, signe qu’il voulait qu’il parte pour de bons …

- Le seul moyen pour vous pour survivre est de suivre. Vous n’êtes plus que vingt-deux maintenant, dont de jeunes chiens. Si vous croyez seulement me faire peur … Suivez-moi et vous n’aurez plus aucune perte, la vie sauve et belle pour le restant de vos jours. Vous deviendrez au moins important et n’aurez même pas besoin d’aller vous cherchez quelques choses à vous mettre sous la dent …

Ce que disait Thamuz était peut-être vrai comme faux, il n’en avait pas la moindre idée, mais une chose était sûr, il n’avait pas le choix de ramener ses chiens avec lui, c’était sous la demande de la grande tutrice de l’Ordre Nouveau. Un silence se fit entendre, puis le chien errant s’approcha du démon, lui fit signe d’avancer. Toutes les bêtes se levèrent, puis suivirent leur chef, qui montra la sortit à Thamuz. C’était tout simplement plus facile de sortir d’ici, maintenant que les chiens errants connaissaient le chemin par cœur. Ils descendirent les Montagnes de Glaces sans problème, au plus grand contentement du démon. Par la suite, ils se promenèrent un peu dans la vallée des Mégalithes, ils passèrent la nuit dans le creux de plusieurs rochers, pour finalement trouver un portail qui amenèrent toutes la meute de chiens errants sur le monde d’Umbra, dans les déserts sombres. Thamuz amena finalement tous ses chiens dans la Caverne aux Illusions puis attendit patiemment, d’ailleurs trop longtemps …

- Il n’y a personne ici ! Tu nous a tendu un piège, espèce de démon !
- Tu crois vraiment que je m’amuserais à amener des chiens errants stupides ici pour le simple plaisir ! Attendez seulement encore cinq minutes et si personne ne se pointe, vous pourrez partir !

* Et moi ne pas adhérer à cette guilde, car si personne me répond, elle n’en vaut pas la peine ! *

- Allez, grande Valiane, Tutrice de l’Ordre Nouveau ! J’ai accomplit ta mission, maintenant à toi de me laisser adhérer à ta guilde et t’occuper de ces chiens sauvages ! Montre toi !
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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyDim 23 Jan - 9:35

Un parchemin dans une main, un sabre dans l'autre, dont la lame aiguisée avait percée l'estomac du messager. Le petit homme sale et maigre était sans doute un individu d'aucune intelligence et ne servait qu'à transmettre des messages, et le destinateur aurait ne devait pas donner cher de la vie de ce malheureux messager s'il l'a envoyé trouver le guerrier blanc. D'autant plus que le messager a dit "c'est un message urgent et secret!" du coup, Asmodeus pour préserver le secret, à dû l'assassiner aussitôt.
D'un coup rapide il a tiré la lame aiguisée de son fourreau humain momentané, laissant échapper un jet puissant de sang. Tandis que la fontaine rouge coulait à plein, le corps inerte du messager est tombé à terre. La lame rougeoyante fut nettoyée puis rangée soigneusement dans le fourreau approprié.
La taverne s'était subitement arrêtée d'être agitée, même dans un lieu aussi sinistre, un meurtre ouvert devant tout le monde pouvait encore étonner. Asmodeus a levé les yeux pour regarder les spectateurs étonnés, et tandis que ses iris dorés se posaient sur ces gens cruels, ils sont retournés à leurs occupations; boire, manger et généralement puer. Asmodeus a lancé une pièce sur le comptoir pour le patron, c'était un client qui importuné mais honnête au moins. La pièce tournoyé et Asmodeus quittait la taverne sombre.
La nuit était fraîche et le ciel noir, de la pluie s’annonçait... A la lumière de la lune, Asmodeus à ouvert le parchemin doucement, laissant révéler une écriture torturée et éclaboussée. Cela faisait quelque temps qu'Asmodeus attendait un message ou un signe de la part de l'ordre. L'ordre nouveau était un guilde, un regroupement de personnes particulièrement sinistres que Asmo souhaiter rencontrer très vivement. C'est sûr qu'il n'y avait pas de bureau de recrutement, cela serait absurde, mais en se faisant parler de lui, le guerrier blanc avait réussi enfin à attirer leur attention... du moins c'est ce qu'il espérait. En ouvrant le parchemin, il était plus ou moins certain que ce n'était pas une déclaration d'amour enflammée, il y avait plus de chance que ce soit une menace de mort. Mais le guerrier blanc était loin d'être déçu.


Citation :
Akuta, dit le guerrier blanc,
Vous avez su tirer notre attention, si vous ne pouvez pas deviner qui sont les auteurs de ce message, la suite te sera inutile. Pour nous convaincre de votre intérêt, nous avons décidé de vous donner une chance. Pour prouver votre valeur, il vous faudrait nous amener deux diablesses, ces créatures démoniaques aux belles cicatrices. Elles nous serviront par la suite, et fera office de ta paiement. Ta quête accomplie, retrouvez nous dans le désert sombre, les diablesses vous indiqueront le lieu.

Asmodeus a fermé sa main, et le parchemin fragile c'est fragmenté en de petits morceaux volatils. Des diablesses alors? Ces bêtes là n'étaient pas des plus faciles à trouver, et encore moins à capturer. Mais même face à une épreuve aussi difficile, un plan commençait déjà à naître dans l'esprit agile du guerrier blanc, et d'un pas pressé tout en tirant sa capuche sur ses cheveux blancs pour cacher son visage pâle, il a gagné les sables indénombrables du désert sombre.

Le vent soufflait fort dans le désert sombre, et le ciel torturé, parsemé de violet et de rose laissait la lune éclairer le tout; des dunes à pertes de vu. Quelque chose d’effroyable avait fait de ces lieux un endroit dépourvu de toute vie, détruisant toute forme de vie. Une légende racontait le comment du pourquoi de ce désert si sinistre. Un jour, alors que les terres du désert sombre étaient encore fertiles et pleines de vie. C'était bien avant l'arrivée du mal dans les terres d'umbra. A cet époque, le seigneur de la vallée gigantesque était un homme simple en apparence, et qui avait tout ce qu'il pouvait espérer. Mais c'était un homme, et même l'homme le plus humble à des désirs et des envies qui ne peuvent être assouvies. Cet homme voulait avoir une femme, mais une femme parfaite, sa Eve. Mais il ne trouvait personne, aucune femme n'était digne de lui, manque de beauté, manque de personnalité, elle n'était pas parfaite tout simplement. Il désespérait alors et juré tous les jours de trouver cette femme même au prix de son âme. Un jour un homme est arrivé par bateau, un étrange navire qui naviguait même sans vent. A son bord se trouvait un homme chauve, dont la peau était grise et ses yeux globuleux. Cet individu étrange avait entendu l'appel du souverain des terres fertiles qu'étaient le désert sombre autrefois. Il a expliqué qu'il pouvait lui offrir la femme parfaite, mais en échange, un sacrifice d'âme devait être fait pour l'étranger chauve. Le souverain de la vallée n’a pas hésité, et comme entendu au soir, il a eu la femme parfaite, mais elle n'aimait pas le souverain. Est venu alors l'étranger chauve demander son due. Mécontent de leur marché, le souverain de la vallée a donné un taureau comme âme. L'étranger chauve était fou de rage, et dans sa colère folle a tué le souverain des terres et infliger milles souffrances à la femme parfaite, et pour rappeler la traîtrise du souverain de la vallée, l'étranger chauve a fait pousser deux cornes de taureau au milieu du beau front de la femme. Mais sa rage ne fut contentée, et dans son excès il a retiré toute forme de vie de la vallée, allant des animaux jusqu'aux moindres brins d'herbes et feuilles. Ainsi est né le désert sombre, et l'étranger chauve a gardé sa nouvelle diablesse comme serviteur, et certains prétendent qu'il aire encore sur un vaisseau fantôme...

Voilà donc le plan d'Asmo, courir après un vaisseau fantôme, trouver le moyen de gagner la garde de deux diablesses jumelles pour son compte et rejoindre l'ordre. Rien de plus facile, du gâteau. Ou presque. Les pas légers du guerrier blanc l'avait amené loin dans la noirceur du désert. Voilà plusieurs nuits qu'il avait quitté la taverne, laissant le cadavre du messager et les douceurs des draps pourrissants. Comment trouver un navire fantôme perdu dans la légende. Asmodeus l'ignorait totalement. Peut être qu'il devait arrêter de chercher. Ce mystère lui échappait peut être pour le moment à cause du fait qu'il le cherchait trop hardiment. Mais le souverain des terres fertiles l'avait demandé de jour en jour, mais en échange de son âme... Asmodeus était il prêt à aller jusqu'à là? Sa soif de pouvoir était suffisamment grande pour perdre jusqu'à son âme? Le passager sombre riait de son fort intérieur depuis les noirceurs de son être, peut être que l'âme était la dernière barrière qu'empêchait Asmodeus de se transformer complètement en monstre sanguinaire.

Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] Ghost_10

Tandis que les ricanements faisaient écho dans son cœur glacé, un flash aveuglant a momentanément piqué les yeux dorés du dernier des Valtori. Et voilà que le navire fantôme est apparu devant lui, flottant en plein air par une magie ancienne et puissante. Le bois blanc et fadé par le temps constitué une grande partie du navire, bien que par endroit de grandes troues s'étaient faites dans la coque. La voile déchirée pendait aux mats, trouée elle aussi, déchirée, et ne flottait que légèrement, mais le navire avançait à grande vitesse. Le vaisseau pale a dépassait Asmodeus, volant par dessus sa tête aux cheveux blancs, avant de tourner et de s'arrêter. Alors une grande échelle est descendue depuis le bord du navire, et semblait inviter le guerrier blanc à grimper à son bord. Le navire flottait à peu près à trentaine mètres au dessus des grains de sables et donc c’était une grande échelle usée, Asmodeus a mis quelque temps avant d’arriver au sommet et de passer pardessus le bord. Il a atterrit légèrement sur les planches du grand pont. Tout semblait si vieux, les cordages, le bois, les voiles, tout était pale et ancien, comme une image fragile, une illusion.

Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] Stuck-10

« Vous voilà Asmodeus Akuta » La voix semblait venir de partout et de nulle part à la fois. Elle était morbide et cependant remplie d’une beauté terrible, une mélodie fracassante et divine. Asmodeus n’a pas cherché l’origine, tout ça devait être une illusion. C’est alors qu’une douleur piquante lui a percé sa main. Une écharde grande comme l’un de ses doigts s’était planté dans le dos de sa main.

« Non, non, non Asmodeus tout ceci est bien réelle » a annoncé la voix. Une goutte de sang est tombée depuis sa blessure ouverte pour éclabousser les planches blanches du pont. Depuis l’ombre de la cabine, la porte s’est ouverte, révélant une pièce sombre. Un homme presque nu en est sorti, sa peau était grise et son corps musclé, ses yeux globuleux complimentait son crâne chauve. Il était beau et laid à la fois, et une grande aura magique flottait autour de lui.

« Bienvenu Akuta, désolé pour la main mais je ne peux pas te permettre de douter de ce qui t’arrives en ce moment même. »

Il s’est approché encore d’Asmo de quelque pas, agile comme un chat aux allures de singe. Tout ceci était très étrange. Derrière l’homme gris se dessiné à présent deux silhouettes divines, à la trait superbes. Les corps des déesses avançaient à petit allure elles aussi, mais non, ce n’étaient pas des déesses, deux grandes cornes sortaient de leurs fronts, deux cornes de taureau puissantes et blanches : deux diablesses. Tandis qu’elles sont apparues dans la lueur nocturne de la lune, leurs cicatrices terribles se sont dévoilés, laissant voir des corps beaux mais ô combien meurtris.

« Oui je sais ce que tu veux Asmodeus, là n’est plus la question, elles sont à vous ! » a dit l’homme chauve, souriant pour laisser voir des crocs aiguisés en point, « et oui monsieur, voilà deux diablesses, jumelles qui plus est ! D’excellentes guerrières, très belles aussi comme tu as pu le voir héhé ».

Il devait y avoir un « hic » quelque part, Asmodeus s’en doutait bien, le piège était là quelque part et n’attendais plus que le mauvais pas du guerrier blanc pour le condamner.

« Qui es tu ? »

La question était simple, Asmodeus voulait surtout savoir à qu’il avait à faire. Cet individu ce n’était pas n’importe qui après tout…

« Qui suis-je ? Il est vrai que je connais ton nom et que t’ignores le mien ! Et bien je suis Reficul, marchand en tout genre à votre service ! Donc, qu’as-tu à échanger contre ces belles dames ? Que peux-tu bien m’offrir en échange de ces deux êtres maléfiques, je veux dire, magnifiques haha ? Et bien ? »

L’individu se rapprochait de plus en plus près du guerrier blanc, qui restait immobile et attentif à chaque détail. En plus du mélange de beauté et de laideur qui rendait cet être indescriptible, il s’émancipait une odeur sucré et amer à la fois, pourrissant et fleuri au même instant dans un même parfum. C’était quelque chose d’unique et de dégoutant à la fois.
« Si vous venez me proposer une échange, c’est que vous savez ce que vous voulez contre ces deux créatures non ?
-en effet ! Les affaires marchent pas fort en ce moment, mais au-delà je m’ennui sur mon navire, il n’y a pas grand monde qui viennent, voilà donc ce que je te propose l’ami, jouons un peu toi et moi. J’aime par-dessus tout, les devinettes, alors nous allons jouer en deux rounds ; si tu gagnes, ces deux belles créatures sont à toi. Si je gagne, c’est simple, toi bah tu m’appartiens. On est en accord ? »

Asmodeus a regardé sa main et l’écharde ensanglantée qu’y était plantée.

« Je ne pense pas voir le choix Reficul…

-En effet, allons, allons, jouons un peu toi et moi ! Deux rounds ! Je commence ! »

L’homme aux yeux globuleux était comme remplis d’une joie extravagante et jeune. Asmodeus a retiré l’écharde de sa main laissant échapper un soupir crispé, un jet de sang a surgi avant d’être stoppé par un morceau de tissu que le guerrier blanc avait déchiré de sa chemise. Il a enroulé la blessure fraîche dans le bandage avant de se tourner vers le capitan du navire. Ce dernier n’as pas tardé à donner sa première devinette ;

« Donc voilà mon premier énigme ; Quand je marche, je ne dois pas avancer. Bien que je ne descende jamais, il faut toujours me remonter. Qui suis-je ? »
Asmodeus a commencé donc sa gymnastique mentale, étant jeune, son père et lui faisait souvent des concours d’énigmes, et il semblait que la fortune lui souriait, l’énigme de la pendule, il le connaissait déjà.

« Désolé de décevoir Reficul, la réponse est pendule, je ne dois pas avancer en marchant, je ne descends jamais mais il faut toujours me remonter ! Donc, c’est à mon tour si je ne m’abuse.
-Bien vu Akuta, donc un à zéro pour toi… Allez donne moi ton énigme.

-Alors, voici Reliful ; Je fais trembler les gens depuis la nuit des temps, l’homme me combat régulièrement. Un drap épais te servira plus que le plus épaisse des armures, je crains le soleil. Qui suis-je ? »

Le visage de l’homme chauve s’est illuminé, intrigué et heureux. Il était visiblement très content de l’énigme, mais sans doute encore plus heureux de donner la réponse avec hâte, réponse qu’Asmo avait cherché avec beaucoup de peine lorsque son père le lui avait donné.

« Bien, bien, as-tu froid Asmodeus ? Haha car le froid fait trembler les gens depuis la nuit des temps, l’homme le combat régulièrement et le froid craint évidement le soleil… Le froid. Un à un donc, c’est à mon tour, j’ai déjà ma devinette en tête ! Donc ; avec mon nom l’on peu écrire le nom de ma maison, qui suis-je ? »

Asmodeus a serré ses dents, c’était un énigme d’une grande difficulté. Asmodeus était le dernier des Valtori, et était de cette race perdue il avait la possibilité d’accéder aux connaissances de tous les Valtori dont les anciens avaient une toile de connaissances. En fermant ses yeux, Asmodeus a tenté gagner accès à toutes ces connaissances. Ce n’était pas quelque chose de simple à faire, derrière ses paupières closes il voyait défiler des étoiles de toutes les couleurs, et dans son fort intérieur il a posé l’énigme à l’ensemble des esprits de sa race.

« Le chien. »

La réponse était sortie de sa bouche sans qu’il ne se rende même compte.

« Le chien car avec son nom on peu écrire sa maison, niche, la maison du chien. Cela fait deux à un je pense, je te pose donc mon deuxième énigme. Un jour, un condamné a mort est offert une chance de s’en sortir, et on lui présente deux parchemins. Il doit choisir entre les deux parchemins, l’un fera de lui un homme libre, l’autre le fera exécuter. Cependant quelqu’un vient voir le condamné et lui explique, que le roi est fourbe, et a décidé de truquer les deux parchemins, ils indiqueront tous les deux sa mise à mort. Le condamné ne peut pas dire que le roi a triché sinon il sera aussitôt tué. Il sera forcé de choisir l’un des parchemins, comment fait-il ? »

L’homme aux yeux globuleux s’est tourné pour contempler l’horizon sableux, son regard était devenu noir, décidément il pouvait se montrer plus lunatique qu’une femme. Asmodeus a regardé les phalanges de Reficul blanchir tandis que sa main griffue s’accrochait sur le bord du navire. La réponse lui échappait ? Asmodeus avait il gagné ?

« Quel roi laisserait un condamné à mort vivre ? Ta question n’est pas fondée Akuta, et ça ne me plaît pas, pas du tout.

-Reficul ne soit pas mauvais perdant, tu dois trouver la réponse, sinon les diablesses m’appartiennent. »

Le visage de Reficul s’est tordu d’une manière inhumain, des veines se sont dessinées sur son crâne, ses yeux sont devenus rouges et ses dents se sont agrandies. Visiblement, le marchand n’aimait pas beaucoup la tournure que prenaient leurs jeux. Asmodeus a posé sa main sur l’un de ses sabres. Reficul semblait grandir d’instant en instant, son ombre prenait de plus en plus d’ampleur. Mais d'un coup tout est redevenu calme, l'ambiance menacente passée comme une pluie d'automne.

"Haha je t'ai fait peur un peu non? Allez avoues! La réponse m'est connue, bien évidement. Le condamné n'aura qu'a l'un des parchemins au hasard en disant que ce parchemin indiquera sa mise à mort, ainsi le roi ne pourra pas tricher... Je dois t'avouer que c'est un énigme bien pensée... Hum mais c'est donc à moi de poser mon dernier énigme très cher."

L'homme étrange s'est mis a marcher en rond d'un pas rapide, sous les regards des deux diablesses, femmes diaboliques aux aires fatales. Asmodeus avait lâché son sabre, ce personnage était vraiment fascinant, tout autant que son navire étrange et volant. Le jeu allait poursuivre;

"Que t'a-t-on donné, qui t'appartient encore, que tu n'as jamais prêté à personne mais qui est utilisé par tous les gens que tu connais ?"

L'homme chauve était désormais assis en tailleur, un large sourire sur son visage laid et beau à la fois. Il semblait très content de son énigme, et il pouvait l'être, Asmodeus ne connaissait pas la réponse spontanément, il allait devoir réfléchir encore une fois. Reficul semblait tout savoir d'Asmo, peut etre faisait il allusion à ses sabres? Non impossible, personne d'autre que lui les utilise, c'en était de même pour ses vêtements et héritages des valtori. Après personne ne lui avait donné autre chose... Même ses parents... Quoique non, ses parents lui avait bien donné quelque chose: il connaissait la réponse, et n'a pas hésité à la donner;

"Mon nom, Asmodeus Akuta..."

Dés qu'il a prononcé ces mots Reficul a tapé dans ses mains et s'est levé d'un bond rapide et gai, comme heureux de voir que Asmo était un digne adversaire. Les diablesses elles aussi se sont mises à l'applaudir tout en riant. L'homme chauve s'est aussi tôt dirigé vers elles et s'est mis à danser avec les femmes fatales. Au bout de quelques minutes de cet euphorie apparente au quel Asmodeus n'a pas participé, ils se sont arrêtés subitement. Reficul s'est tourné vers le guerrier blanc en l'indiquant de l'index, un doigt long et griffu.

"Bien joué monsieur Akuta, le point t'appartient je crois, voilà que tu passes devant de nouveau! Allez pose moi ton dernier énigme, avant que ton âme ne m'appartient!"

Ses dires étaient saccadés de rires et de pleures. Asmodeus savait déjà quel énigme il allait poser à l'homme chauve, mais avant il devait s'assurer que Reficul respecterait les termes de leur entente.

"Je vais te le poser mais avant, je veux une preuve que tu tiendra parole, quelque chose qui fera tenir notre marché...
-Je comprends, je comprends, dit il tout en se tapant sur la tête, alors, je vais faire une sorte que ces diablesses me tiennent entre leurs bras et armes puissants, et je leur donne l'ordre de me trancher si jamais je dois te tromper, dans ces conditions sommes nous en accord?
-Oui, Reficul nous sommes en accord."

Ruficul s'est retrouvé donc entre les deux corps divins des diablesses, un position que beaucoup d'hommes payerait très cher, sans bien sûr les armes pointues et aiguisées sous sa gorge. Asmodeus se sentait alors prêt à défier l'homme aux yeux globuleux.

"Alors voici pour toi, est-il vrai qu'un mot d'onze lettres toutes différentes est introuvable ?"

Reficul a fait un regard étrange avant de dire doucement,

"De onze lettres différentes? Bah c'est possible, donc trouvable!"

Asmodeus s'est senti soulagé, il avait gagné.

"Reficul, je te réclame les diablesses comme promis!
-ha? Je ne pense pas l'ami, j'ai répondu juste à ta question!
-oui mais seulement à moitié, il est vrai que introuvable est un mot d'onze lettres toutes différentes! Donc tu n'as répondu qu'a moitié à ma question. Je gagne donc, à présent donne moi les diablesses.

Le visage de l'être étrange s'est décomposé, et il s'est transformé petit à petit en poussière, avant de disparaître sur un coup de vent rapide. Tandis que le rafle d'air est passé Asmodeus a pu entendre l'homme chauve hurler à tête tue:

"Prends les donc! Infâme! Mais je reprends mon navire!"

Et alors ce fut le vide. Le navire fantôme a perdu toute sa matière solide et est devenu aussi dense qu’un nuage. La gravité a dés lors repris ses droits naturels, et tirant Asmodeus et ses deux diablesses vers le sol sableux et froid. La chute allait être brutale, du moins pour le guerrier blanc, les diablesses se sont contentées de se transformer en feu, leurs flammes ne pouvant pas subir de dégâts physiques, elles ont atterries sans grand mal pour ensuite rire d’un air enfantin. Asmodeus a réagit rapidement. Il a fait glisser sa grande veste de voyage par-dessus sa tête dont les cheveux blancs se dressaient dans les airs. D’un coup sec, l’air s’est coincé dans la veste, bloquée. Dés lors, la veste du guerrier blanc servait de parachute et le dernier des Valotori s’est laissé planer vers le sol. En atterrissant il a remis sa veste avant de se tourner vers les diablesses et de leur demander de l’amener au repère de l’ordre. Les diablesses se sont alors tournées, jouant des hanches en se mettant en route pour la caverne secrète. Au bout de quelques heurs de marche, ils sont arrivés à une entrée de grotte, Asmodeus s’est avancé doucement vers l’entrée en attendant que l’on lui fasse un signe, sa quête de reconnaissance était terminée.
« Y a-t-il quelqu’un ? Je suis ici pour prouver ma valeur. »
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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyDim 30 Jan - 17:42

Arcania restait presque à l'entrée de l'endroit, il ne bougeait pas. Entendant calmement l'arrivée des disciples qui suivraient bien vite. Jusqu'à présent, peu étaient ceux qui s'étaient déjà montrés aux yeux du prophète qui les attendait toujours. Quand allaient ils enfin arriver ? Il n'en savait rien ... Et alors qu'il éternuait, enfin ... Des bruits de pas résonnèrent ...

Flore

Se montrait à l'entrée de la caverne une femme, à la chevelure blonde, longue. Elle semblait être connue du jeune homme, sa manière d'avancer vers lui, de le fixer, oui c'était bien elle, c'était Flore qui se montrait à lui. Elle avait reçu sa lettre et y répondait de la meilleur des manière. Alors qu'il recevait dans ses mains la lettre même, il la suivit jusqu'à l'extérieur où attendaient pas moins d'une trentaine de centaures. Elle confirma d'ailleurs sa pensée, en lui donnant le nombre exacte d'individus dans le groupe. Il se mit à sourire, puis parla enfin en posant sa main sur son épaule.

- Bienvenue à toi chez nous Flore. Je suis heureux de te voir.

Les bêtes furent conduites à l'intérieur de la caverne, tandis que Flore était conduite pour son entrée officielle dans la guilde, au fin fond de leur quartier général.


Thamuz

Alors qu'à peine il ressortait de son pièce personnelle, il entendait du bruit au dehors, il sortait, se dirigeant vers l'extérieur et croisant l'un des centaures que Flore venait de lui amener. Il lui fit un sourire et un signe de la main avant d'avancer vers l'extérieur où semblait hurler une personne à vous en percer les tympans. Il se montrait à la vue de ce dernier, qui semblait être un démon, et il répondait d'une voix ferme et appuyée à son appel.

- Où vois tu une Valiane toi ? Tu veux des lunettes ?


Il s'avançait vers lui, regardant les chiens qu'il avait amené. Sourire aux lèvres, il regarda une seconde fois le démon qui se tenait devant lui. D'un geste et d'une tape sur l'épaule, il l'invita.

- Entre donc disciple, ta mission est bien accomplie. Allons officialiser tout cela veux tu ...

Il emmena le démon à l'intérieur, ainsi que les chiens sauvages, pour enfin officialiser l'entrer à la guilde de ce démon un peu trop criard ...


Asmodeus

Il attendait à l'entrée, le prophète ne bougeait pas. Il devait bien s'être écoulé une heure depuis que Thamuz était arrivé, et l'odeur de ces chiens sauvages n'avait toujours quitté la zone, c'était dire l'infection ... Il clignait des yeux, avant d'entendre à nouveau une personne arriver. Ce dernier bien plus soft, ne demandait que calmement à voir quelqu'un. Sa demande serait exaucée, et il se montrait immédiatement. Il reconnaissait Asmodeus, celui qui avait tenté par le passé de le tuer, accompagné par deux diablesses. Il le regardait et souriait en faisant entrer les deux monstres dans la caverne, laissant les deux hommes face à face. Sa voix sonna.

- hmmm ... Toi ici ... qui l'aurait cru ... quoi qu'il en soit, sois le bienvenu avec nous. J'aurais plus tard à te parler.

Ol emmena son vieil ennemi à l'intérieur. N'oubliant pas son envie de se venger de lui, mais le mettant simplement de coté pour le moment ...


-----------------------

Remise d'xp + votre Userbarre personnelle ( Ces dernières sont des essais, elles pourront être modifiés si elles ne vous plaisent vraiment pas ).

Flore Morinstal ===> 27xp's pour ce rp de qualité.
Spoiler:

Thamuz Wagner ===> 25xp's, en espérant voir ce genre de rp souvent =).
Spoiler:

Asmodeus Akuta ===> 28xp's, pour un rp agréable et intéressant.
Spoiler:


Ce post n'attends aucune réponse de votre part. Nous attendons toujours les prochains prétendants à la guilde Wink


[EDIT MH : XPs donnés, rang ajouté]
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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyDim 30 Jan - 20:46

Retaper les macchabées n'était pas une grande passion pour moi, mais d'après ce que l'on avait pu entendre je faisais un travail de qualité. C'est ainsi que par cette après-midi enjouée ou l'on m'avait livré un homme qui avait l'air de lasagnes et dont les personnes qui me l'avaient apporté semblaient avoir la certitude que je pourrais en faire quelque chose de vaguement humain, une autre personne avait pénétré dans mon atelier. Un petit homme gras et sale qui sentais fort la bière et qui ne marchait pas réellement droit, qui titubait vers moi en tenant une lettre à la main. Arrivé à ma hauteur, il avait baragouiné quelque chose qui ressemblait anarchiquement à "urgent, secret", avant de s'en aller toujours aussi nonchalant. Je profitais de ce moment pour prendre une pause, rattacher de la chair et des entrailles ne me faisaient pas le moindre effet mais j'étais un peu feignant par nature. Après m'être lavé les mains je saisis la lettre, l'ouvrit et en découvrit le contenu. Après avoir lu le dernier mot je m'étais esclaffé de rire, essayant d'imaginer la conversation des deux tuteurs de la guilde à laquelle j'avais auparavant aspiré. "Et si on envoyait les nouvelles recrues dans le désert pour ramasser des bestioles aussi sanguinaires qu'incorruptible?" - "Quelle bonne idée, comme ça on aura de la viande fraîche pour le barbecue !". Après m'être calmé de la stupidité de ceci, je m'étais habillé et armé et m'apprêtait à partir, toujours un sourire aux lèvres. Je pense que le cadavre ne bougera pas avant mon retour, mais il est vrai que j'ai déjà eu de mauvaises surprises parfois, c'est pourquoi j'avais fermé l'atelier à clef.

C'est sûrement stupide de se rappeler de ce qu'on avait fait quelque heures auparavant alors qu'on était encerclé de bestioles aussi moche que puissantes, vous ne croyez pas? Pourtant j'avais bel et bien traversé une partie du désert pour me retrouver devant un oasis et de m'y abreuver. Une de ces bestioles avait surgit de je ne sais ou pour se retrouver derrière moi en grognant. J'avais à peine eu le temps de me retourner pour esquiver un coup de hache de sa part, puis, m'étant relevé, deux autres Gardiens avaient surgis toujours de je ne sais ou. Je n'avais pas encore matérialisé mon épée mais cette mastondonte de poil ne m'attaquais pas et ne semblait attendre que cette action de ma part, je soupçonnais donc une sorte d'instinct surdeveloppé de sa part, les deux autres par contre ne bougeaient pas d'un poil si je puis dire. C'est donc d'un air tout a fait amical et enjoué que j'abandonnais ma position de combat pour m'approcher de la bestiole, pas trop près quand même. Après tout, je devais les rameuter pour protéger une grotte, le combat n'était pas nécessaire ils accepteraient ou n'accepteraient pas. Minute, depuis quand je m'étais ramolli à ce point? Un bon combat pour prouver sa supériorité n'était pas le bon moyen? Il me semble bien que si, mais quelque secondes auparavant je n'en avais aucune envie. Pendant que je relativisais sur mes méthodes anarchiques de penser, bien que cela était très amusant, le Gardien s'était approché avec un air de vouloir de la violence dans ses yeux. Les négociations seraient-elles finies sans avoir commencées? Très bien.

- M'accorderais tu cette danse, sac a puce?
Un sourire narquois qui se dessinait sur mes lèvres. J'étais d'humeur festive, et une mélodie me revenait en tête.

Mélodie : Dance with me

Tout deux en position de combat, appréhendant le moindre geste de la part de son opposant, et cette mélodie m'amusait. La bestiole avait foncé sur moi, enchaînant trois coups, les dits coups lents et puissant qui n'heurteraient pas leur cible si celle-ci était un temps soi peu rapide, heureusement cela était mon cas. Mais les masses de sables soulevées m'aveuglaient temporairement et je devais faire preuve de toute mon acuité pour esquiver les suivants. Gênant, j'avais besoin d'aide, je matérialisa donc mon épée, qui à elle seule pouvait empêcher n'importe qu'elle grain de sable de m'arriver dans les yeux. Et me mis à mon tour en position offensive au rythme de la mélodie qui tournoyait dans ma tête et m'envoyait loin de ce danger certain, elle semblait juste dire "amuse toi" et dieu sait que je m'amusait en ce moment. C'est donc avec grâce que j'esquivais et contre-attaquais la masse de poil qui se tenait devant moi, en prenant soin de faire quelque pas de danse et de taper par moment dans mes mains, il fallait dire que les pas et les chocs prenaient exactement le même rythme que celle-ci et que c'était d'un enjouement certain. La créature était lente et ne semblait vraiment pas intelligente pour un brin. J'espérais réellement que celle-ci se réveillerait bientôt pour me donner un combat digne de ce nom, de peur de se faire moquer de moi si je devais amener ces tas de poils puants desquels je n'aurais reçu aucune résistance. On aurait dit que la bestiole avait compris ma pensée et avait réussi à me feinter en portant un coup lourd sur le sol, ce que je n'avais pas pensé, c'est que d'ordinaire elle mettait un certain temps pour la relever et porter un autre coup, là, elle l'avait simplement lâchée pour engager un corps à corps et m'envoyer valser dans l'oasis. Je sortis de l'eau en riant avant de me replacer devant celle-ci.

- C'est mieux, Andale !

Les deux autres ne bougeaient toujours pas et semblaient apprécier le combat. Ayant toujours eu une envie de tester ce pouvoir, je le tenterait sur cette créature. En me concentrant j'avais donné jour à un petit nuage sombre qui allait se placer sur les jambes de la bestiole, lui infligeant régulièrement des petites coupures. Bien que moi-même aurait trouvé cela insupportable, celle-ci semblait royalement s'en ficher, cela n'altérait même pas ses mouvements. Comme cela usait légèrement de ma concentration et que ça semblait n'aboutir à rien de concret je fis disparaitre le nuage. Avant d'attaquer la créature de front. Le choc puissant des lames faisaient des étincelles visibles même avec ce soleil ardent qui nous tapait sur la tête. Chaque coup que j'encaissai était comme de devoir bloquer un taureau qui vous foncerait dessus. Je jouais donc essentiellement sur l'échange de force, car il était clair que sur un combat de force pure je n'avais strictement aucune chance. Profitant donc de chaque écart de temps après les coups j'essayais encore et encore de lui en porter mais sans résultat, l'armure de cette créature recouvrait presque entièrement son corps, il était donc difficile en étant aussi proche d'elle de lui porter un coup direct, notamment par le manque de précision et le manque d'élan. Me demandant si ces bêtes avaient réellement une lueur d'intelligence, je profitai du fait qu'elle m'avait à son tour foncé dessus pour tendre ma main face à lui, bien à plat, comme pour dire "stop". La créature s'était arretée et j'en avais profité pour lui décocher un coup de pied violent en pleine face, ce qui ne le fit que reculer légèrement mais au moins j'avais la preuve du manque certain de neurones de celui-ci.

La créature semblait enfin avoir remarqué cette profonde entaille faite sur son bras au moment ou elle m'avait projeté, mais elle ne semblait aucunement en tenir compte pour le combat. Ce qui lui valu un autre sourire de ma part. Il était temps d'en finir je crois, je commençais à être fatigué. J'avais donc utilisé ma célérité naturelle pour me placer derrière la bestiole, qui semblait avoir anticipé l'action et avait décoché un coup vertical sur moi, coup que mon épée n'avait eu aucun mal à supporter, mais je dois bien dire que moi en dessous, avait bien senti le choc passer. Profitant de la force verticale j'avais effectué une rotation pour aller encastrer mon épée, du coté de la largeur, en plein dans la tête de mon opposant, qui alla s'écraser mollement sur le sol. Puis profitant de ceci, j'avais foncé vers lui pour aller enfoncer mon épée dans sa tête, qui était toujours sur le sol. Non je plaisante, elle était passée à coté, mais vraiment près. Comme un coup de semonce pour annoncer à cette créature ma supériorité. C'est à ce moment là que je ressentis un puissant choc dans le dos, qui m'envoya loin à nouveau. Puis les deux autres créatures, dont celle qui venait de m'attaquer avaient à leur tour foncée vers moi. Étant toujours allongé, je ne pouvais rien faire, les deux créatures avaient levé leur hache et s'apprêtaient à me donner le coup fatal. Je voyais leur épées s'approcher toujours plus près, et curieusement même si le moment était réellement mal choisi pour cela je me souvenait avoir laissé la porte de derrière de mon atelier ouverte. J'avais pu sentir une lame m'effleurer le nez, celle de son compagnon par contre avait bel et bien dévié de mon torse mais pas entièrement, ce qui m'avait bien entaillé les côtes du coté gauche.

- Narghal rah mok'na


La créature que j'avais épargnée avait donc demandé au dernier moment à ses "amis", oui je doutes que l'on puisse être ami avec ces choses là, de m'épargner, une vie pour une vie. Il était amusant de penser que je le sentais venir ce coup là, pour cela que je n'avais pas bougé, ou alors un désir secret de mourir allez savoir. Quoi qu'il en soit la créature s'était relevée, l'autre qui avait enfoncé sa lame dans mes côtes avait reculé, quand à la troisième, elle m'aida à me lever. La créature qui était avant au sol avançait vers moi, arrivé assez près lâcha son arme et posa un genou à terre devant moi, suivi ensuite par ses deux compagnons. Flatté par ce geste, mais néanmoins assez réfractaire à me trainer une bande de boule de poils puante trop longtemps, je décidais de leur parler de la mission que l'on m'avait attribuée, les modalités de ce que j'attendais de leur part, et assez stupéfait de voir qu'ils comprenaient ma langue, je me demandais pourquoi ils n'avaient pas bêtement demandé la raison de ma venue ici avant d'essayer de me lapider, passons. Les créatures se relevaient et acceptaient ma demande. Deux d'entre elles avaient commencé à marcher dans la direction que j'avais indiquée, la troisième était retournée vers l'oasis, il leur fallait sûrement une d'entre elles pour garder l'endroit le temps de la mission. C'est donc toujours en riant que je courus rejoindre les autres bestioles, qui soit dit en passant, marchaient super vite, c'est après quelque minutes que je les rattrapait et continua le trajet vers la grotte en leur compagnie.

J'avais beaucoup de mal a tenir la cadence des créatures qui marchaient affreusement trop vite pour moi. Je pris soin sur le trajet de leur poser quelque questions, notamment humoristiques sur leur hygiène, oui il fallait le dire ils puaient méchamment et pourtant ils se promenaient toute la journée a coté d'un point d'eau. Auxquelles ils répondirent de façon classique en prétendant ne pas comprendre ce que je disais. Et que je parlais trop, accessoirement. C'est donc en silence que ce passa le reste du trajet, jusqu'à que nous arrivions enfin devant cette foutue grotte. Ainsi j'étais entré, mais ne voulant pas pénétrer plus profondément dans les ténèbres de celle-ci, je me contenta de m'assoir sur un rocher devant elle en compagnie des deux brutes qui firent de même. Plusieurs dizaines de minutes étaient passées, et , constatant que la nuit commençait gentillement mais sûrement à arriver, je m'impatientais. Faisant les cents pas à l'entrée, les bêtes quand à elles n'avaient toujours pas bougées, tant qu'a être stupide avoir de la détermination c'est bien aussi. J'entrai donc dans cette grotte sombre et vraiment pas amicale, puis quand finalement je ne vis plus la lumière de dehors je revint sur mes pas. J'en avais assez, autant l'on m'avait envoyé risquer ma vie dans le désert et maintenant on me fait poireauter, cela était trop pour moi. C'est avec une force de voix peu commune que j'avais crié dans la salle, d'une voix pleine de reproche et d'agressivité.

- Ou est le feignant qui n'a pas bougé ses fesses pendant que je risquais les miennes?
Puis je revint m'assoir à coté d'une des créatures.
- T'as un nom, beau gosse?
- Nom être Kardzul Eli'Wokwa Grantik Tarl.....
- Ça va, oublie ca
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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyMar 1 Fév - 7:36



Douce fut cette nuit…
Dans cette obscurité percée d’une unique lumière, une silhouette postée devant l’entrée d’une caverne immortalisait l’instant de ses pinceaux. Chaque trait l’extasiait, il se régalait de cet instant de calme, durement gagné après les éreintantes semaines qu’il avait passé.
Aussi enrichissantes soit t’elles, elles furent dures et éprouvantes.

Un bruit non loin de là, sortit le peintre de son œuvre. Une petite boule de poil, semblable à un chat courrait vers lui en criant son nom, suivit de près par sa génitrice qui ne le quittait jamais des yeux.
Le petit Felior, se jeta sur son sauveur et lui lécha la joue.
Rare de voir l’artiste, le sourire aux lèvres. Il se désintéressa de sa toile pour jouer avec le petit garnement toujours sous le regard bien veillant de sa mère.
Un lien s’était crée entre le Felio et lui, difficilement certes…. Normal après l’épreuve qu’ils avaient passés ensembles.



Cette Histoire débuta trois semaines plus tôt.

Amn peignait le portrait d’une jeune fille de riche marchand dans leur appartement. Elle n’était pas moche, mais sans être belle. Quoi qu’il en soit, le peindre ne prenait pas de plaisir à la posé sur la toile.
A bout de nerf, la jeune fille évita le pire grâce à l’arriver d’un simple coursier.

On toqua à la porte, trois pour être précis. Une servante accompagnait un jeune homme essoufflé par la course qui devait avoir menée.
Il se présenta difficilement, le souffle coupé ses paroles étaient incompréhensibles.
Amn le pria de reprendre son souffle avant de continuer, bien que cela l’amusait de voir cet inconnu s’étouffer, il ne voulait pas perdre son précieux temps.
Ainsi fait, le postier lui annonça qu’il avait une lettre urgente pour lui.


« Logique, sinon je ne vois pas ce que vous me voudriez » rétorqua l’intéressé pressé de lire cette missive si urgente.

Un petit rire se fit entendre derrière lui en provenance de son modèle, ce qui eut pour effet de faire baisser la tête au coursier, qui lui tendit l’enveloppe scellée. Sa corvée faite, il partit la tête basse et les épaules voutées.
Amn annonça à la demoiselle qu’ils faisaient une pause pour laisser sécher la couche de peinture et ainsi lire l’objet de son envie. La dame ravie de pouvoir enfin se dégourdir les jambes sortit sur le balcon, laissant ainsi seul le peintre.

D’un vif mouvement, il déchira l’enveloppe et lut.


Citation :
Cher Aspirant à l’Ordre,

Voici ton ordre de mission qui te permettra d’accéder -éventuellement- au statut de membre de l’Ordre:

Afin de garantir la sécurité de notre antre, je t’envois quérir des Feliors. Garde bien en tête qu’il me les faut vivant, hors de question de me ramener un « trophée » déjà prêt à cuire. Á Tu devras m’en rapporter quatre devant la grotte aux illusions et attendre ma venue.

Arcania D.Cysique




Amn fut quelque peu déçu par le contenu de l’ordre, il avait fais sa demande, il y a de cela quelque jours sur un coup de tête comme à son habitude. L’envie l’avait fuie tout de suite après.
Las, il jeta la lettre au sol et regarda sa toile. Il n’en était pas fière, le modèle comme la peinture qu’il réalisait été infecte, comparée à l’idée de finaliser cette chose… exécuté cette petite quête pour l’ordre lui semblait bien tentante.
Et comme toujours, impulsif comme il est ! Il partit, laissant tout en plans. Un léger rictus se dessinait sur ses lèvres lorsqu’il quitta la bâtisse sous les accusations et insultes du père de la jeune fille.


« Ainsi soit-il, je te ramènerais quatre Feliors, Arcania D.Syke » annonça le borgne au vent dans l’espoir infondé que ses paroles atteignent leur destinataire.



De mauvaise humeur ? Certes !
Enervé ? Aussi !
Rage ? Oui !
Contre qui ? Contre l’ordre !
Quelle mauvaise journée, l’aspirant avait passé ! Etant quelqu’un de perfectionniste, Amn ne voulait point partir à l’aventure les mains dans les poches et des rêves pleins la tête.
Il avait consacré toute sa fin de journée à récolter, extorquer, acheter et noter des informations sur ses cibles, les Feliors !
Et bien on peut le dire, cet Arcania D.Trucmuche plaçait la barre haute…
Le fruit de son dur labeur était complet, il savait tout ce qu’il devait savoir, mais à quel prix… sans compter que les nouvelles n’étaient pas bonnes.
Pour résumer les bêtes étaient des sortes de chat humanoïde, maitre d’armes, extrêmement rapide et agile, se déplaçant en bande de quatre ou cinq, mesurant dans les deux mètres, pesant pour les plus légers dans les 200 kilos et les plus lourds dans les 600, violent, parlant la langue commune d’harmonia comme des hommes des cavernes par mots courts et simple et qui plus est, et oui le meilleurs vivant dans le Désert !


« Juste inacceptable » avait déclaré Amn lorsque l’un de ses informateurs lui avait révélé ce détail, car plus que tout, il détestait le sable et la chaleur.

Posté sur un toit de Tenamas, outré de par sa mission, Amn boudait. Sans plus aucune envie de réaliser son examen ou sa condamnation à mort, peu lui importait le nom. Il n’avait cessé depuis la fin de son repas lorsqu’il relut son carnet, de maudire cet examinateur qui l’envoyait au bucher.
Mais le jeune homme n’aimait pas faire de chose inutile et après les efforts qu’il avait déployé, jamais il n’abandonnerait à ce stade, ce n’était pas un lâche. Un feignant ou un lunatique, oui, Mais pas un lâche, une mauviette ou encore un vulgaire mercenaire de seconde zone qui tentais de rejoindre une communauté pour paraitre plus fort…
Et en ça ! Il tirait une certaine satisfaction, car si tous les aspirants avaient dû eux aussi ramener des créatures, comme celles que lui devait rapporter, il y avait du niveau et il n’imaginait même pas ce que Arcatruc… pouvait être puissant ! Et oui Amn aura toujours du mal avec les noms… A un point que ci il n’avait pas la missive avec lui, il ne se souviendrait même pas de sa cible.
Mais, tout était prêt ! Les provisions, équipements, cartes et tout ce qui pourraient lui servir.



Le lendemain, aux premières lueurs du matin, Amn embarqua dans le premier convoi pour le désert.
Bien que long et inconfortable, le voyage se passa très bien. Aucune attaque de bandit, arbre sur la route et autres inconvénients du voyage, il trouve même une bonne compagne de route, silencieuse, belle et consentante… Bref, passons les détails de cette journée très sportive dira t’on.

La nuit tombée, Amn buvait accoudé au bar d’une taverne, discutant des meilleurs moyens pour capturer un Felior vivant avec quelque chasseur du coin. Pour la plus part, ils lui rirent au nez simple à la simple mention de Felior vivant, c’était peu être des chats géants, mais pas des animaux de compagnies. Mais il apprit une chose relativement intéressante de son début de soirée. Les Feliors se battaient de la même façon que lui, avec leurs griffes.


*Coïncidence ou cet enfoiré me connait ?*

Ce ne fut que bien plus tard dans la nuit que son sauveur se montra.
Alors qu’il était en agréable compagnie, un vieillard meurtri par le temps et quelque peu fou vint le voir.


« Gamin, viens causer avec moi deux seconde, j’pense avoir deux ou trois tuyaux à te filer » le somma t’il en s’éloignant immédiatement après en direction du bar.

Intrigué, Amn se leva après de s’être excusé auprès des jeunes filles qui lui tenaient compagnies et indiquant qu’il ne tarderait pas.
Il se posa dos au bar, pour garder un œil sur sa table.


« Alors vieillard ? »

Le vielle homme le regarda un court instant, puis se racla la gorge. Message reçu !

« Hey barman, deux bières » annonça l’aspirant chasseur.
« Ah, j’vois quta mère ta éduqué comme faut ! »
« Donc ? » rétorqua Amn, impatient de savoir la raison de sa convocation.

Le vieux ne répondit pas, il attendit que les bières soient servies et d’en avoir bu une gorgée pour commencer.

« A s’que j’ai compris ptit gars, tu veux capturer un felior vivant ? »
« Des » corrigea t’il simplement, sur un ton neutre.
« Et ben mon gars, t’en a dans le pantalon ! Mais je vais t’expliquer une chose ! Chais pas pourquoi tu fais ça, mais dans t’es dans la bouse de Vachior ! » s’exclama l’inconnu en buvant sa bière d’une traite.

Amn leva la main en faisant un deux de sa main à l’intention du barman, qui leurs servit deux nouvelles bières aussitôt.


« Ah, rien de meilleurs qu’une boisson au houblon, m’appel Fel et chui un spécialiste des Feliors. Stu veux savoir un truc c’est moi qui faut voir et toi p’tit gars ? »
« Amn… »
« Rooh, pas la peine d’être si froid. Bon j’texplique, ce que tu veux faire, s’pas possible, ou alors ya qu’un moyen ! »

Fel but une gorgée et reprit :

« Faut qu’tu convainques un chef de bande. Et ya pas trente six mille moyens… Yen a qu’un ! Qu’tu le convainques de te suivre par la force. Oubli la parlote, marche pas vequ’ ste bête la… c’est en face à face qu’tu le combattras. Donc tu vois délire ? » Dit t’il le sourire aux lèvres toute dents sorties.

Amn s’apprêtait à partir quand le vieux croulant le chopa par le bras.

« Mais tu sais ! J’peux te dire où en trouver et des pas trop fort même »

Suivirent de longues explications, de comment, où, pourquoi ! Quand tout fut fini, des chopes s’entassaient sur la table, il était minuit, les filles étaient parties, Amn était ivre, ainsi que seul mais préparé. Il paya sa note, remercia Fel qui lui fit une tape amical sur le dos en riant et alla se coucher.



En effet, les dires des chasseurs étaient fondés.

Soir, sans une once de vent. Un œil unique observait, caché par le voile d’obscurité qu’offrait la nuit. La température était…agréable enfin, si on l’a compare à celle qui plus tôt dans la journée étouffait l’espion. Mais que pouvait bien épier cette ombre ? Une proie ? Non… des proies, un groupe de quatre feliors.
De bien imposante créature pensait l’être mal intentionné. Le plus grand mesurait au bas mot deux mètres cinquante et le plus petit lui prenait bien une tête, leurs musculature était impressionnante et le faisait passer pour un carlet mal formé et leurs griffes immense, tellement que les siennes lui apparaissaient des jouets pour enfant en bas âge…

Lui qui était venu combattre se spectacle, lui avait ôté toute conviction ou espoir de vaincre et par la même occasion rentré dans cet ordre de psychopathe.
Mais il se devait de le faire, bien qu’à contre cœur. L’ancêtre l’avait quelque peu mal rencardé sur la nature de ses cibles, mais il lui avait donné un maximum d’atout pour mener à bien son périple.

S’essuyant la goute d’eau qui lui coulait sur le menton, le condamné à mort planifiait son futur combat. Il attaquerait le lendemain le plus vite possible après le réveille des créatures, mais pas tête baissé avec un cri héroïque de celui qui à soif de victoire et de combat, mais d’une façon beaucoup plus calme et réfléchie. Son plan, si l’on peut nommer sa folie de plan, était de défier le chef de la meute.
Simple comme bonjour sur le papier, mais dans la pratique cela était une tout autre histoire.
Il se devait de les prendre aux réveils, moment de la journée où; Petit A, il fait le moins chaud, petit B, car c’est au réveil que les feliors sont les plus faibles et petit C, euh… non il n’y a pas de petit C….
Mais il était maintenant l’heure de prendre du repos, une dur journée l’attendait.
Et ce fut sous ce beau ciel étoilé en plein milieu du désert que le garçon, s’endormit.


Un bruit près de lui le sortit de son idyllique rêve.

Ce fut un bâillement impressionnant que lâcha Amn, à peine sortit du monde des rêves. Il se frotta les yeux, attrapa son bandeau et le plaça à son lieu habituel, son œil droit…, ceci fait il dirigea sans même un regard son bras vers sa droite, là où il avait placé sa gourde la veille au soir.
Du vide, il tâtonna à l’aveugle pensant que le vent aurait pu la faire tomber. Toujours rien… Agacé, il se tourna.

Ce que le borgne vit l’ébahit comme jamais avant il ne le fut, tellement que pour être sur de ne pas être soumit une vulgaire hallucination, il souleva son bandeau pour voir de ses deux yeux une immense pate poilu écrasant l’objet de sa recherche.

Et oui, vous avez deviné ! Un felior, le plus grand du groupe le regardait. De loin, ils sont impressionnants, mais de près… non, il n’y pas de mot suffisamment épique pour les décrire…
Le groupe au complet observait Amn encore sous son drap.


« Que toi faire ici, humain ! » grogna le celui qui semblait être le chef.

Il en resta pantois.

« Toi répondre ! » rajouta t’il plus violament devant le silence de Amn.

Cette apostrophe, ramena l’idiot à la réalité… Rien ne se passait comme il l’avait planifié…
C’était LUI et non ses cibles qui devaient se réveiller, le matin d’ailleurs, PAS en plein milieu de la journée quand le soleil était à son plus haut point et que la chaleur en devenait presque insoutenable. Mais baste, ce n’était plus le moment de réfléchir, mais d’improviser…
Il se releva doucement, les bras levés vers le ciel en signe de soumission. Puis il s’inclina dignement avec le plus grand respect que son caractère lui permettait.


« Je suis envoyé par l’Ordre Nnnouaaah… » il avait oublié la suite…
« Pour vous recruter en tant que gardien de notre ordre, car nous estimons que faire alliance avec vous serait bénéfique pour les deux partis ! » se reprit t’il aussitôt avec dignité et jura que un jour il fera payer à Arcachose ce qu’il l’obligeait à faire.

Pour réponse, il eut une sorte de grognement roque et répété de la part de toute la bande qui semblait être un rire méprisant et moqueur. Enfin…


« Une alliance entre nous pou… » il ne put terminer que la bête le fixa, d’une façon que personne ne souhaiterais un jour connaitre.

« Toi drôle ! Toi dire a Alpha… nous pas vouloir… Alliance ! Toi…Partir » annonça le felior en s’éloignant avec le reste de la bande.

Franchement, Amn regrette d’avoir ouvert sa gueule, mais pourquoi il avait fais quelque chose d’aussi con en rétorquant que le refus n’était pas accepté et qu’il défiait en combat d’honneur l’alpha de la meute en revendiquant son statut de chef.
Le felior fit volte face ! Et Amn bondi sur son sac pour récupérer ses gants et les équiper le plus vite possible !

Le felior du être intrigué, par les griffes de son apposant, rare sont ceux qui un jour affrontèrent un felior à armes égales…enfin égales, nous parlons bien des armes pas des capacités !


Amn eut tout juste le temps d’enlever son cache œil et de se mettre en garde dans son léger accoutrement. Que comique devait être la scène pour les spectateurs… un felior magistralement bien formé dans la force de l’âge contre un gringalet en caleçon.

En un assaut, Amn voltigeait vers l’infini et l’au-delà.
Le felior n’avait pas perdu le temps en futilité, c’était un guerrier vétéran et puissant. En un battement de cil, il avait franchi la dizaine de mètre qui le séparait de son jouet. Un coup de griffe porté de bas en haut, fulgurant, plus par pur reflexe l’assailli fit une parade basse pour bloquer le coup et mais cela ne serait pas suffisant…Amn le savait et pour amortir au maximum le coup, il fit un bond en arrière. Cela lui sauva la vie, pour sur ! Mais pour sortir vivant de cet impasse, il devait tout donner et c’est ce qu’il fit.

Profitant de son envol, il balança un uppercut de son pied gauche directement dans ce qui pourrait être le menton de son adversaire, qui ne fut même pas sonné. Et avant même de touché le sol, suite au salto arrière qu’il avait magnifiquement exécuté, il dut parer une autre attaque moins subtil, mais toute aussi dévastatrice, un simple coup d’estoc qu’il para, mais la force donnée au coup le propulsa sur deux bons mètres.
Le fou garda l’équilibre et toisa son opposant de son regard si étrange et inquiétant pour le commun des mortels, mais l’homme-chat lui répondit par une série de coup rapide venant de toute part.
Le premier coup, de bas en haut en diagonale arrivant de la droite, de nouveau il le para et encore une fois il fut soulevé dans les airs, mais cette fois le monstre enchaina aussitôt ! Une coupe verticale suivie d’une taillade horizontale venant de la gauche accompagné d’un low kick du sens opposé. Le felior s’en donnait à fond contre le vulgaire insecte que représentait Amn. Bien que submergé par les passes de son ennemi et qu’il ne puisse plus contre attaquer, le putchinball, mais pour combien de temps encore? Cela faisait dix bonnes secondes que Amn n’avait point touché le planché des vaches.
Le combo se finit par un nouveau coup d’estoc qui coupa net le souffle du garçon.

Ne cédant rien, il garda l’équilibre. Les deux combattants avaient les mêmes styles et Amn connaissait bien ses propres faiblesses ; Les frappes ! Bien que très légère et maniable ainsi que peu dévastatrice le point faible des griffes se situaient à l’ instant où le coup était porté. On se devait de ralentir pour ne pas se faire emporter par son élan, c’est là qu’il devait contre attaquer !

Et c’est repartit pour un tour !!!
Mais cette fois, la dans e fut différente, Amn ne se laissait plus toucher, il usait de tout son savoir faire et énergie pour faire de vif pas de côtés, quelques secondes avant l’impact. Il devait lui porter un unique coup qui devrait être létal.
Les combos, passes et bottes en tout genre furent exécuté à la perfection, des coups de maître. Mais aussi parfait qu’ils puissent être, Amn les esquivait de peu certes, mais quand même.
Il se devait de tenir !
Et enfin, l’erreur se produisit ! Lorsque les meilleures frappes sont sans effets, le premier instinct que l’on éprouve, est la rage. Et La ballerine enragea l’hybride à un telle point que celui ci, insuffla toute ça force dans une coupe circulaire qui le déséquilibra juste assez pour qu’Amn réalise l’une des plus belles contre attaque de sa courte vie.
Esquivant l’assaut circulaire en fléchissant au maximum ses genoux, il sauta à la façon d’un ressort griffant de la cuisse à l’échine faisant basculer la boule de poile géante.

Le coup porté et pensant qu’il fut fatal, il s’éloigna en titubant.
L’atmosphère était pensante, limite électrique. Avait-il gagné …?
La réponse fut directe et sonna le glas dans son esprit, NON !
Le monstre ce releva facilement toute dent sortit, du sang coulait mais pas suffisamment les prédispositions physiques du monstre avaient amortis le coup et il s’en sortait avec une belle cicatrice.
La bête rit !

Cela devait être un mirage pensa Amn, son esprit lui jouait des tours. Il y avait maintenant un felior en plus. Il était au courant de leur capacité à se dédoubler, mais il n’en avait pas pris compte.
La fatigue le prit et se laissa tomber à genoux les bras ballant le long de son corps, tête baissée. Il n’en pouvait plus, ses bras étaient dans un pitoyable état, engourdis, endoloris, ses autres muscles le lançaient, sans compter qu’il ne parvenait pas à reprendre son souffle et la chaleur étouffante ne l’aidait pas.
Ses adversaires avançaient lentement dans sa direction.
Il avait perdu et il allait en subir les conséquences… la mort !
L’ombre de son bourreau lui cacha le soleil et il leva péniblement la tête.


« Toi fort, mais pas assez, toi avoir honneur, courage, dommage que toi pas être de nous ! »

Sur c’est parole, Amn ferma les yeux, attendant l’acte final… mais rien ne venu. Quand t’il ouvrit de nouveau les yeux, la meute s’éloignait. La vie sauve…



Trois jours passèrent.
Bien que vivant et peu blessé, Amn s’en était sortis dans un bien sale état. Ses muscles étaient meurtris et il était moralement abattu.
Sortir perdant d’un combat dans un désert est une situation quelque peu délicate. Bien qu’il ait assez de provision pour tenir deux semaines encore, la chaleur était insoutenable.
Il était en vie, mais se haïssait pour cela. Il avait perdu son honneur, bien qu’il n’en a jamais vraiment eut, on l’avait épargné mais cela n’était rien comparé à ce qui l’écœurait le plus ! Il avait une dette envers le Felior et cela, il ne pouvait ce le permettre. Cette rage le poussa à retrouver la meute qui fut simple à débusquer, il ne fit pas le moindre effort pour se cacher, sans toute fois s’imposer.

Il les traqua ainsi trois jours de plus, les perdants de jour, pour les retrouver la nuit. Et cet ainsi qu’un soir alors qu’Amn remplissait ses gourdes à un point d’eau non loin de la meute qu’il entendit la complainte des hommes chats.

La femelle de l’alpha avait mis au monde sa progéniture, ce qui dans le fond était un évènement heureux et festif pour toutes les races. Sauf quand celui-ci, nait au gouffre de la mort.
Amn observait la scène de loin, il en était presque triste pour la meute.

S’il y a bien une chose qu’Amn, n’aime pas chez lui… c’est son pouvoir, une sorte de transfert d’énergie entre lui et sa cible mais seulement dans le sens que lui donne et l’autre reçoit. Il avait maudit l’inutilité de ce pouvoir depuis qu’il l’avait obtenu, il y a de cela sept ans. Et en ce jour, il bénit le ciel de lui en avoir doté !


Sans peur, il courût vers la meute. Des grognements l’haletèrent de ne pas faire un pas de plus, si il tenait à la vie qu’il lui avait été épargné.
L’alpha s’approcha, visiblement en colère et le somma de partir sur le champ !


« Laisse-moi passer ! » lui ordonna Amn, d’un ton sec et hargneux.

Et peut être ce fut la conviction du jeune homme qui décida le père du nouveau né à s’écarter. Amn ne se posa pas la question, il accourût vers la mère du Felio. En bonne protectrice, elle grogna et se plaça devant son précieux petit.

« Ecarte toi, je vous suis redevable et je peux l’aider » se défendit-il.

Mais rien à faire, elle ne bougea pas. Mais un simple grognement du mâle dominant, la fit s’écarter.
Amn enleva sa chemise et a contre cœur prit le bébé dans ses bras et lui transféra son énergie.

Ce ne fut qu’au cinquième matin, qu’il fut sauvé.
Pendant, quatre longs jours, Amn usa et abusa de son don. Transférant constamment son énergie vital. Quatre longs jours où il dormit peu et même dans ses courtes phases de sommeil, il tentait de garder un transfert permanent avec son protéger. La meute les nourrissaient et subvenaient à leurs besoins, Amn ne bougeait pas, préférant garder son énergie. Car réaliser un transfert continu n’était pas si simple, pour cela il devait maintenir un flux n’y trop faible pour ne pas laisser mourir la boule de poile, n’y trop fort pour ne pas tomber dans un coma.
Mais son ACHARNEMENT paya ! Et quand enfin, ils furent tirés d’affaires, Amn sombra dans un sommeil si profond qu’il ne réveilla que le lendemain au soir affaibli et affamé. Avec le petit Felior blottit contre son flan dormant paisiblement.

Par la suite, la meute le remercia pour se sauvetage et acceptèrent de rejoindre l’ordre. Il eut même l’honneur de nommer son protéger, Inner !



Ce qui nous ramène, à ce touchant spectacle du peintre jouant avec le petit felior devant la grotte aux illusions.

L’alpha, ou plutôt Artgh mit fin au jeu en appelant son rejeton, ce qui permit à l’ACHARNE qu’il était de se refaire une beauté et de ranger son matériel.


Et il était temps de finaliser sa quête !

Il pénétra dans le siège de l’ordre et positionna ses mains autours de sa bouche :


« AAARRKAAAANNNULLLEEEEUUUH »

Et oui, il est possible, qu’Amn ait quelque problème avec les noms de plus de deux syllabes et que son esprit espiègle et chieur l’oblige à compléter par la première chose qui lui passe par la tête !


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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyJeu 10 Fév - 17:34

Angelus

Tout était calme, Arcania n'avait plus reçu la visite de quelconque aspirant à la guilde qu'il dirigeait avec la sublime Valiane depuis maintenant un petit moment, d'ailleurs, adossé au mur proche de la pièce qui lui était réservée, il soupirait, se demandant si les derniers étaient déjà arrivés ou s'il en restait encore beaucoup à venir. Il était silencieux et gardait les yeux fermés sans plus bouger le moindre membre. Il était figé, aucun mouvement, aucun bruit ne l'entourant. C'était de plus en plus fatiguant de rester la à ne rien faire, à attendre sans pouvoir faire la moindre action quelqu'elle soit. Alors qu'il clignait des yeux, un léger bruit retentit, une voix arriva jusqu'à ses oreilles, et les paroles de ce dernier parvinrent à frapper ses tympans et à lui faire froncer les sourcils ... Qui osait le traiter de feignant ? Que le coupable se tienne bien à carreau, car il ne serait pas gentil avec ceux qui avaient l'audace de parler comme ça de lui, le grand prophète qui se donne tant de mal pour que leur objectif soient atteints le plus rapidement possible et qui mettait tout en oeuvre pour que leur puissance ne cesse d'augmenter à chaque soleil qui se levait et à chaque lune qui retournait se coucher. Il avançait vers la sortie de la caverne, vers l'endroit d'où provenait les paroles offensantes qui étaient arrivées jusqu'à l'humain, à l'un des chefs de l'ordre nouveau. Il vit l'homme assit, auprès de ces deux gardiens, il semblait que ce dernier avait remplit la grande quête qui lui avait été confiée. Il souriait en voyant le résultat positif qui se tenait face à lui. Claquant des doigts, il disparu, retrouvant instantanément place aux cotés d'Angelus et des deux gardiens, son aura puissante frappant tout autour de lui ceux qui étaient capable de la ressentir. A son apparition, les deux gardiens se levèrent et reculèrent, sentant la force qui se dégageait de l'épéiste se tenant à leur coté. Presque directement, il posa sa main sur l'épaule de l'Umbrien à sa droite et parla.

- Félicitation, tu fais désormais partis de l'ordre nouveau.

Sans plus un mot, il se leva et invita l'homme à le suivre, ainsi que les deux gardiens qui se dirigeaient vers l'endroit où ils seraient tous placés.



Amn

A peine avait il emmené les deux gardiens qu'Angelus lui avait apporté à leur place, que déjà un nouvel homme arrivait, hurlant à pleine voix le nom d'Arcania de manière totalement écorchée ... C'était soit fait exprès, soit les esprits déchus avaient décidés de l'emmerder ces dernières heures. Tout d'abord l'autre fou qui traitait le prophète ouvertement de feignant, ce qu'il avait d'ailleurs assez mal prit, ensuite celui ci qui hurle n'importe quoi à s'en arracher les cordes vocales. Qu'avait il donc fait pour mériter ça ? ... Il se tourna vers la sortie, d'où venaient les cris, c'était fatiguant de devoir faire affaire avec de pareils énergumènes. Il avançant à son rythme, juste pour faire patienter encore plus l'impatient qui hurlait à la mort après lui. Il le vit de loin, se téléporta immédiatement pour arriver face à l'homme qui l'appelait. Il frappa du bout de ses doigt le front de ce dernier, montrant l'énervement sur son visage, il s'exprima.

- Bordel, tu veux que tout le monde sache qu'on est la ? T'es un crétin ou quoi ?

Quoi qu'il en soit, Arcania chopa l'homme par le col et le tira vers la caverne ... Sa mission était terminée et réussit c'était tout ce qui importait ...



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Remise d'xp + votre Userbarre personnelle ( Ces dernières sont des essais, elles pourront être modifiés si elles ne vous plaisent vraiment pas ).

Angelus Kaine ===> 27xp's pour ce rp de qualité.
Spoiler:


Amn T.Wayde ===> 25xp's, Bon rp =).
Spoiler:


EDIT BY ADMIN : Xps donnés

Ce post n'attends aucune réponse de votre part. Nous attendons toujours les prochains prétendants à la guilde Wink
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Séphiel Aëristh
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MessageSujet: Re: Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau]   Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] EmptyDim 20 Fév - 1:05

L’incube s’était enfin remit de l’événement d’Equillios. A vrai dire c’était un véritable miracle que les choses se soient passés ainsi. Avec l’aide d’Arcania ils avaient réussit à repousser les membres de la guilde des gardiens, et même plus, ils avaient réussit à anéantir un envoyer direct des esprits prouvant ainsi leurs force. Le nom de l’ordre nouveau était désormais présent dans toutes les conversassions, et nul ne pouvait désormais en ignorer l’existence.
Il n’y avait qu’une chose à régler pour lui, il devait officialiser son entré dans cette guilde et réussir ce qui n’était sensé n’être qu’une formalité pour quelqu’un de sa trempe… Du moins c’était ce qu’il se disait pour se donner du courage.

La mission qui lui était confié promettait d’être aussi dangereuse que passionnante, il fallait qu’il trouve une Nymphe et qu’il la convainc de le suivre jusqu'à l’entre de l’ordre pour en devenir l’une des gardiennes. Si en tuer une relevait déjà de l’exploit alors en convaincre une relèverait presque du miracle. Mais l’harmonien avait commencé ses recherches avec le sourire aux lèvres. Pour lui le plaisir qu’il avait était proportionnel à la difficulté de la mission. C’était en quelques sorte une de ses déformations professionnelles du à son métier de mercenaire. On pouvait dire que c’était le genre de mission qui était parfait pour quelqu’un comme lui. Par le passé il avait du faire face à de nombreuses situation « épineuses », et croyez moi, l’utilisation du mot épineuse relève presque de l’euphémisme dans la plupart des cas. Tout ça pour dire qu’il se sentait près à se lancer dans ce bourbier jusqu’au cou, près à tous pour réussir.

Depuis quelques années le nom de Séphiel Aëristh le démon aux deux visages se faisait de plus en plus connu dans les contrés d’harmonia et plus particulièrement parmi les habitants du monde de l’ombre. Tous ceux qui traines dans des affaires pas toujours nettes, sur la ligne rouge entre l’occulte et l’illégale. Le genre de personnes relativement dangereuses mais souvent informé.

L’incube s’était donc rendu dans l’un de ces endroits ou ce type d’individus aimait passer leurs nuits et éponger leurs folies dans quelques verres d’alcool, et puis s’il y avait quelques filles pas trop hideuses qui trainaient dans le coin ça ne pouvait pas être trop mal. L’endroit était assez petit et sans prétention, ici il n’y avait pas le luxe et l’opulence que l’on peut voir chez les grands bandits qui exhibent leurs butins. L’ambiance y est causi et l’alcool de qualité, ce bar connu par les amateurs de l’ombre s’appelait la « Lumière Noire ».
Le démon entra lentement dans le bar et commanda immédiatement une boisson bien chargé. Même s’il ne passait pas son temps dans des endroits comme celui la il devait bien avouer qu’il aimait bien ce type d’ambiance. Il prit une première gorgé et sentit le liquide brulant s’enfoncer à travers sa gorge avant de se perdre dans son estomac, s’en suivit une sensation picotement et détente qui l’envahit. * Il n’y à pas à dire, on en trouve rarement d’aussi bonne sur Harmonia *. Il se délecta ensuite d’une autre gorgé puis fini son verre d’une traite.
Ici la musique jouait fortement des airs entrainants et agréable, il y avait quelques filles qui dansaient lascivement pour tenter d’aguicher quelques clients en manque d’affection, les autres parlaient fortement pour se faire entendre. C’était le genre d’ambiance que l’incube appréciait particulièrement mais il n’était pas la pour cela, il avait une mission à remplir.

Il commanda deux verre d’une préparation encore plus corsé avant d’aller à la table d’un individu entouré par une pléthore de « filles » qui jouaient de leurs charmes, c’était manifestement un homme important.
Il posa la décoction en sur sa table et s’assit en face de lui. Lorsqu’il vit le visage de l’incube un grand sourir apparue sur son visage alors qu’il dégageait déjà les gêneuses pour être tranquille.

Les deux hommes commencèrent à discuter avec allégresse, ils ne s’étaient pas revu depuis un moment et profitaient comme il se doit de leurs retrouvailles. L’incube avait eut l’occasion de travailler à ses cotés à plusieurs reprises, l’homme lui aussi l’avait déjà aidé de nombreuses fois grâce à son réseau d’information. Ils étaient collègues et amis de longue date.

- J’ai une nouvelle fois besoin de toi pour trouver quelque chose d’un peu particulier. Je sais que ce n’est pas forcement évident même pour quelqu’un comme toi mais j’ai absolument besoin que tu me dises ou je pourrais trouver une Nymphe.

L’homme en face se mit à éclater de rire avant de donner une claque amicale sur l’épaule du démon

- Comme toujours tu as le chic pour te lancer dans les choses dangereuses. Je ne vais pas t’apprendre à quel point il est dangereux pour les hommes de s’approcher volontairement d’une créature telle qu’une Nymphe. Enfin, je suppose que tu sais ce que tu fais. Je suis curieux de savoir qui de l’incube ou de la Nymphe se fera séduire en premier.

Il éclata encore une fois de rire avant de reprendre son explication d’un air un pêu plus sérieux cette fois-ci.

- Les Nymphes sont des créatures extrêmement secrètes, certains ignorent même jusqu'à leurs existences tellement elles sont discrètes et rares. On dit aussi que certaines allies un pouvoir extraordinaire qui n’a d’équivalent que leurs beauté. Je me rends compte en disant cela qu’elles sont assez similaires à vous les Incubes et les Succubes.

- Ne compare pas mon peuple aux leurs je te pris…

- Désolé désolé… Je ne vais pas te faire de leçon sur ce que sont ces êtres. Quoi qu’il en soit j’ai en effet l’emplacement d’une Nymphe. Mais même si nous sommes amis je ne peut te donner cette information gratuitem…

Au même moment une bourse s’écrasa sur la table avec un bruit métallique.

- Ha.. bon.. parfait ! Sache juste que ce ne sera pas une proie facile même pour quelqu’un comme toi. Elle est à la tête d’une petite communauté qui serait près à tout pour elle. Et j’ai entendu dire qu’elle possède des pouvoirs bien supérieurs à ceux des autres Nymphes. Je te donnerais tous les détails par écrit demain, en attendant reste avec nous et amuse toi ?

Vu la difficulté de la mission qui s’annonçait il n’avait pas vraiment de raison d’être si pressé que ça. En plus il se faisait déjà embrigader par l’ambiance festive qui régnait ici. L’alcool qu’il avait bu un peu plus tôt commençait à faire effet provoquant ainsi un sentiment de bien être et d’allégresse qu’il aimait tant. La voix du démon résonnait jusqu’au comptoir :

- Encore un autre, charger le un peu plus ! Je suis la pour m’amuser ce soir.

Sa boisson arriva rapidement à sa table, au même moment la « source » de Séphiel fît un signe aux filles pour leurs indiquer qu’il en avait fini avec les affaires. La dizaine de femmes plantureuses courbèrent presque jusqu’à eux la plupart attiré par le magnétisme qui émanait de l’incube. Elles faisaient déjà danser leurs mains le long de son torse musclé, certaines surement pas trop pudique n’hésitaient pas à réclamer un peu plus.
Il répondit aux avance de l’une en faisant fit de toute pudeur. Il se donnait presqu’en spectacle se laissant bercer par le rythme endiablé qui se jouait autour de lui et aidé par l’alcool qui se faisait de plus en plus présent dans son sang. Les caresses sensuelles se transformaient lentement en quelques choses de plus intenses sous les yeux gourmands des fêtards qui regrettaient de ne pas faire parti de la scène. La tension montait de plus en plus parmi les clients du bar qui ne tardèrent pas à imiter le démon dans sa débauche. Les vêtements volèrent dans tous les sens, les cris de plaisirs montaient en intensités et se faisaient de plus en plus nombreux eux aussi.
L’harmonien ne savait pas si c’était propre aux incubes, mais il avait remarqué qu’il avait une certaine facilité à faire tomber les autres dans la folie, les aidants ainsi à s’abandonnés à tous ces plaisirs interdits.

Information sur la Nymphe

    Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] Anotherrandomgirlbyslip

    Kyoko Sakurai
    Puissante Nymphe

    Cette Nymphe est apparu dans le petit village de "Shemlar" il y à quelques mois. Depuis elle à acquit une véritable popularité auprès des villageois qui ignorent tout de sa véritable identité. Ils ne savent pas pourquoi ils sont autant attiré par elle ni pourquoi elle à un tel effet sur eux. Sa popularité vient du fait qu'elle aime organiser de grandes soirées chez elles. Ces soirées sont à tous les coup réussit. Mais ce n'est pas tous, chacune de ses soirées se fini en une orgie sexuel terrible, les habitants semblent completement hors d'eux même lorsque cela ce produit. Il semble que dans tous le village seul quelques habitants ne sont pas sensible à son charme (au sens premier du terme) et arrivent à se souvenir et a résister à tout cela. On ne peux pas dire que cette Nymphe soit véritablement une plaie pour le village ni qu'elle l'aide non plus. Personnellement je pense qu'elle fait tout ça pour s'amuser tout simplement.
    Bonne chance!


La fête était terminé il y à bien longtemps, le démon était déjà en route vers le village ou était sensé se trouver la Nymphe. Il aimait particulierement faire affaire avec celui qui lui avait donné tout ces renseignements, car même s’il les lui faisait payer elles étaient d’une fiabilité parfaite. L’harmonien s’était souvent demandé comment il faisait pour avoir connaissance de choses aussi précises…
Cette fois la encore l’incube avait réussit à obtenir assez d’information pour pouvoir établir une stratégie pour la suite des événements.

Dragon d’émeraude le posa à une distance raisonnable du village, il ne devait pas faire une arrivé trop remarqué. Une fois au sol la bête s’en alla à grands battement d’ailes. Pour cette mission il n’aurait pas besoin de lui, ce n’était pas le genre de mission qu’il voulait régler avec la force brute.

Pour l’occasion l’incube était habillé de manière un peu légère. Il portait une sorte de kimono de couleur sombre. Ses cheveux étaient toujours aussi long et volaient derrière lui avec un certain panache, un imprudent qui aurait le malheur de croiser ses yeux pourrait rester des heures entières à contempler les nuances infini de vert qui colore ses pupilles. A n’en pas douter, celui qui s’apprêtait à pénétrer dans le village n’avait pas grand-chose d’humain, rien qu’un être don chaque détail avait été pensé pour la séduction.

Une fois à l’intérieur du village tout paraissait normal. Il était de petite taille et respirait une certaine sérénité. Il fit rapidement le tour du village à la recherche de quelques indices, il remarqua quelques petites choses, comme des marques étranges sur des pierres, ou bien des endroits sur le sol qui étaient dans un état anormalement désordonnés. Tous ces signes étaient aux alentours d’une seule et même maison, la maison la plus grande et la plus luxueuse du village.
L’harmonien alla ensuite à la taverne du coin quémander quelques informations.
Une fois arrivé il commanda la boisson local et en prit directement une gorgé, il fût surprit par le gout acre de l’alcool local qui n’était pas si mauvais que ça. Il commença ensuite à discuter avec quelques clients se présentant comme un simple voyageur un peu trop curieux qui avait remarqué la « grosse maison » un peu en amont du village. On lui apprit que cette maison appartenait à la muse du village.
Il l’avait facilement trouvé, la Nymphe Sakurai. Elle était ici, les informations concordaient parfaitement avec la fiche qu’il avait lut il y a quelques temps.
Sans vraiment qu’il le demande, presque spontanément plusieurs habitants vinrent à sa rencontre pour lui conter à quel point cette femme était extraordinaire. Le démon cru remarquer les signes de l’amour chez une grande majorité des hommes qui venaient lui parler d’elle. Certaines femmes aussi manifestaient quelques signes d’admirations envers la Nymphe. D'autres encore lui prêtaient des pouvoirs quasi divin. C'était le genre d'adversaire auquel il aurait à faire face...

Le mercenaire demanda une chambre au tavernier puis se retira dans sa chambre. Il enleva tout ses vetements, autant dire pas grand-chose, puis se mit contre la fenêtre pour pouvoir observer ce qui allait se passer. Cette nuit était exceptionnellement claire, la lune était pleine et illuminait la ville. Le démon regarda quelques instants le ciel et fût émerveillé par le nombre d’étoile qu’il pouvait voir, il ne se lassait jamais de ce type de spectacle.
Il était resté plusieurs heures les yeux rivé sur la fameuse maison qui était sensé abrité celle qui était sensé être une Nymphe. La nuit tombée les choses commençaient déjà à changer. Un flux de gens affluaient en direction de cette maison, une musique enivrante bourdonnait au loin tel une invitation à venir faire la fête.. Non, plus précisément comme une pure invitation à la débauche. L’incube savait que c’était le moment.
En l’espace d’une seconde son le bellâtre se métamorphosa prenant sa seconde apparence, celle de la succube. Elle fouilla les placards de la chambre à la recherche de quelque chose à se mettre et heureusement elle trouva une vielle robe sombre. Elle la mit sans attendre et la déchira aux endroits dit stratégiques, la poitrine, le dos, les jambes pour lui donner un aspect sexy. Elle regarda une dernière fois le clair de lune avant de se mettre en route.


Information sur la Succube

    Chaire fraiche pour l'ordre ... [Recrutement de l'ordre nouveau] Lustfullmetalalchemistb

    Séphiel Aëristh
    Succube


    Cette démone est la femme fatale par exelence. Il serait vain de tenter de décrit sa beauté avec des mots. Tout ce que l'on peux faire c'est l'observer, des heures et des heures pour tenter de comprendre pourquoi elle vous attire autant. Est-ce ses yeux couleurs émeraude qui semble porter en eux toute les nuances de vert ou bien ses cheveux noirs qui tombent en cascade jusqu'à son dos. Sa petite bouche aux lèvres rebondit est un appel constant au baiser. Son corps est ce que l'ont peux imaginer de mieux est un condensé de grâce et de féminité à l'état pure, sa poitrine rebondit ainsi que ses fesses rondes attirent constamment le regard des hommes et des femmes. Pour couronner le tout cette femme semble sentir comme la plus délicate et la plus subtile des fleurs, un doux parfum sucré flotte constamment autour d'elle. Enfin sa voix suave et naturellement chaude sait pénétrer le coeur de chacun des les premieres secondes