À la recherche de la bête [Finish]

Spoiler:

Tandis que les bruits mécaniques des claquements des sabots contre le sol se laissait entendre à des mètres aux environs avec une prestance non diminutive, les animaux allaient de l'avant, le dos arc boutés par le fardeau qu'ils portaient. Bien assise, les jambes suivant la continuité des flans de son chevale, Lady Cormyr restait égarée dans ses pensés. Elle réfléchissait tant à la tournure des évènements qui s'était brusquement passés sous son nez et les actions qu'elle en avait menés. Au fond d'elle même elle se posait les questions sur la nécessité de ses questions, aucuns doutes, cela elle ne se le serait pas permis aux cotés de son maître, justes des réflexions sur le désastre qu'il s'était passés. Alors que les paysages avançaient et changeaient au rythme du vent et du climat, ses émotions changeaient, allant d'une sensation à une autre répendant une humeur aussi changeante que le vent. La raison? ou plutot les... principalement ce chamboulement soudain émotif, l'apparition soudaine de cet être de lumière bien bâtis, magnifique et appréciable. Il avait dégagé une telle magie et aura mystérieuse autours de lui qu'elle n'avait pu se contenir et, du bout de ses lèvres toucher la chair délicieuse de ce mortel. Sur son canasson, Jolene soupirait, oui, c'était cela, elle soupirait par déprression amoureuse, se reprenant au dernier moment quand de furtifs coups d'oeil s'adressait à elle de façon trop voyante. Mais ses pensés végétatives étaient toujours là, elles.

La deuxième chose qui lui changeaient ainsi les émotions était la personnalité de la damoiselle couché en travers le long d'un autre cheval derrière. Jolene ne comprenait pas pourquoi il était nécessaire qu'une telle personne, vaniteuse et insensible soit derrière eux, logée dans une semie inconscience. Le pire dans tous cela? C'était Jolene qui tenait la bride de son cheval pour le faire avancer derrière elle pour suivre Aodhan. Ainsi donc s'ils étaient attaqués par des loups gris, ils fuiraient et la laisseraient en pâture. Mais rien n'arrivait, le soleil commençait timidement à bouger du ciel alors que la fraicheur recouvrais le sol de ses quelques perles brillantes à foison. Jolene soupirait de plus en plus fort, cette épopée était interminablement... longue, épuisante et loin de tous... sans aucune attraction pour elle qui aimait, il faut croire qu'elle s'était enrolée dans l'ordre pour cela, taper sur des gens sans conscience et en soi. Le reste? Valiane, leur cheffe, une grande histoire de meurtre, d'assassina et de vengeance qui se savourait petit à petit... bientot Lady Cormyr n'aurait plus à suivre cette cheftaine, après tout, elle avait juré une reconnaissance et une loyauté quasi éternelle à cet Aodhan... même si pour le moment tout était encore bien plat dans cet histoire. Au bout de quelques minutes, juste avant d'arriver, Jolene se faisait incroyablement silencieuse et sage, de coutume elle aurait bouillonné et envoyé tout le monde partir dans des enfers de mots et de caprices rien que par son simple état d'agacement. Seulement là, elle restait calme, passive, dans les nuages bien qu'un léger gout amer lui frolait le palais de temps à autre.

Il y a énormément de différence entre ce que l'on ce a quoi on croit, ce a quoi l'on s'imagine et la réalité. Vous me direz, il n'y a aucun lien entre ces trois statuts humains, en fait si logiquement, l'homme doit croire en quelque chose pour vivre dans sa réalité, qu'il bascule d'un coté sombre ou dans l'autre, il ne s'agit que d'un but, plus ou moins fiable selon les idéaux, certes mais ... pas convainquant sur la réalité d'une personne. Et il y a l'imagination, ou il n'y a aucunes limites de pensés, une chose complètement dangereuse pour un homme et qui pourrait le rendre fou, fou de sa vie et de ses réalités... mais tellement réconfortant et apaisant pour une singulière personne. C'est dans le monde de l'imaginaire que la petite Jolene c'était retiré durant la totalité du voyage, évitant ainsi de s'attirer des foudres et des réprimandes sur des actions qu'elle aurait tantot fait si elle n'avait pas usés de cette capacité humaine. beaucoups de choses c'étaient passés dans sa caboche, la rapprochant plus ou moins de la réalité, un doux songe réal en fin de compte.

Doucement, elle se redressait sur les étriers, Aodhan donnait le signe attendu et descendait de son canasson. Enfin un peu d'action, ou pas en fait, il fallait chercher une pierre qui pouvait permettre de faire sortir un truc, enfin Jol n'avait pas très bien comprit mais elle était partante tant que sa routine était cassée. Elle en fut tellement contente qu'elle balançait les brides du cheval du chevalier endormie dans la face d'Aodh en sautant à pied jouin sur le sol, ravit et dans une bonne humeur. Mais sa joie fut tout de suite calmée ... C'était quoi ce tintinwouin?


" ... j ... "

Un petit moment de réflexion puis rien, Aodhan lui montra le dos pour aller cueillir la jeune femme, son ennemie jurée, gentillement en la posant avec une délicatesse requise sur une pierre, c'était limite si Jolene n'allait pas lui enfoncer un pieux dans cette mégère! déjà qu'elle avait été faire un tour dans les bras de son maitre quelques heures plutot mais maintenant il la déposait sur un socle pour la tenir... alors que sur son cheval, la tete renversee sur le sol elle se tenait très bien! Les poings fermés, elle fusillait la personne du regard, envoyant des ondes négatives à perpette les canards, au moins à trois kilomètres à la ronde on pouvait sentir son ébullition tellement elle était verte de jalousie la bougre! Ses ongles se plantèrent dans sa chaire tandis qu'Aodhan parlait. Quitter l'ordre, apporter du changement et soulager les mondes d'une nouvelle menace n'était pas nouveau pour elle, enfin il faut se mettre dans sa peau après, après avoir servie plus de huit cent années consécutives des esprits créateurs, il y avait de quoi s'inquiéter quand ceux ci préfèrent se dorer les poils aux soleil, d'ou son petit intéret dans l'ordre. Mais vite migré vers une autre solution, les déchus, très peu pour elle! il ne restait plus qu'une solution...


" QUOI?!! NON MAIS TU VEUX RIRE AODH! JE NE VAIS ... VAIS PAS..............!!!"

Les yeux grand ouverts, stupéfaite, ses poings encore plus resserres laissaient couler quelques perles de sang turquoise le long de ses doigts. mais c'était quoi cette blague? c'était pas possible?! Non apparemment, vue la réaction du chef, ce n'en était pas une. Bouche bée, elle avançait vers le rocher, elle ravalait sa salive, serrait très fort ses crocs dans sa gueule ainsi que ses yeux avant de déglutir, sermon ou pas sermon elle devait se soumettre à l’évidence... soit guérir la ... la chose.
Premier réflexe, accroupie devant une semie inconsciente, vérifier qu'elle est consciente: une baffe. Oui oui, une bonne baffe qui fait tourner la tete du coté de la pierre dans un "CHTAC" simpliste. Jolene soupirait, sa bénédiction... elle aurait préférée la donner à quelqu'un d'autre... Cet elfe par exemple! Elle s'étira brusquement et prit tous son temps, faisant craquer chacun de ses doigts comme un chirurgien sadique prêt à opérer. Elle se retournait vers Aodhan, l'air ahuris...


" par pitié... ne me refais plus jamais ça!"

elle le fusillait instantanément du regard avant de se retourner vers sa patiente, lui redresser sa tete dans l'axe du corps et ... oh! une épée... Là elle tira la tronche sec, lui ottâ de son fourreau avec une répulsive attitude et la lâchait à quelques mètres d'elle. Son tintinwouin théâtrale finit, elle soupirait d'autant plus, c'était l'enfer et damnation pour elle! Sa main gauche se posait sur le front de la jeune femme tandis que sa main droite lui prenait le pouls... il y avait peut etre une chance qu'elle soit morte en faite! ... non ... elle était toujours dans son stade de semi inconscience. La tête de Jolene s'abaissait comme pas dégout... c'était pénible comme situation! Elle prit une petite boufée d'air et une flamme d'un bleu azurée magnifique, sertis de petits éclats dorées entouraient son bras et se propagèrent vers le bras de la blonde chevalière. Le bras tenant le front lachait et les paupière de la dame purent se lever. Tout comme Jolene qui en profitait pour prendre l'épée de cette dernière amène le sol et de l'apporter a Aodhan, courant vers lui en lui fourrant l'instrument dans les mains, elle se barricada pas la suite derrière ce dernier, lui tenant les épaules pour se tenir invisible aux yeux de la demoiselle.


" je suis invisible, je suis invisible, je suis invi..."

Porter tout le poids du monde, voila la responsabilité des esprits. Supporter tout le mal possible existant dans ce monde, ainsi que tout le bon. Supporter les créatures hors norme et toute les abominations de ce dernier. Voila une quête au semblant d'impossible, comment peut-ont aimer tout le monde. D'un certain sens, il est impossible d'aimer tous et chacun sans jamais n'accorder de favoritisme à personne. Accorder le dont de chance même à un démon offrant que destruction à ce monde. Un monde n'existe seulement si toute les possibilités y sont. Un monde n'ayant que comme limite l'imagination. Ce rôle jusqu'à présent était bien jouer par les esprits. Offrant jamais aucune faveur, ni au bon ni au méchant. Un monde cruel, mais juste. Les esprit étaient les responsables de la justice, pas celui de la paix. L'homme devait apporter paix, avec que les dieux apportait justice. Mais voila que il y a peu, l'ordre des choses... L'ordre de la vie avait été bafouer. Comment pouvait-elle accepter qu'un dieux offre sa grâce au peuple harmonier. L'homme n'était donc pas maître de son destin. Même si ce destin est sa propre destruction. Si notre stupidité nous tue, que dans la stupidité nous mourrons. Voila ce que un dieu, ou du moins celui qui prétend l'être devait d'être. Ce raisonnement d'étique surpassait la moral des hommes, peu avait la sagesse de comprendre l'erreur de ce Faolin. Soigner un peu mort, alors que le destin avait été tracé ainsi. Ré-écrire le cour du temps, la puissance divine qui imposait sur l'homme. Était-ce le début d'un air de domination? L'homme n'était qu'un spectacle à la vu d'une âme supérieur? Les motif flou laissait croire que les esprit n'était pas moins que des hommes normaux. Que des personnages, comme nous, qui avait par un malheureux hasard été émis au rang de dieu. Était-ce là l'erreur de ce monde? Était-ce l'objectif que le père de Lily avait autrefois chercher en vain durant toute sa vie? Ce mythe était à la fois à la base même du monde, mais il était aussi le réel objectif final de la jeune chevalière. Comprendre l'essence de l'univers et le rectifier. Appliquant des règles pour que toujours la paix y soit. Changer la nature de ce monde, altérer cette version brisé par l'age.

*Suis-je morte?*

En voila une question. Mais au dernière nouvelle, son dernier brin de mémoire était sa chute fatal. À ce moment, elle savait qu'elle était morte. Mais pour une certaine raison, ce noir total ne ressemblait pas au paradis, ni même à l'enfer. Elle semblait plutôt dans son propre corps. Trop faible pour ne serrait-ce que ouvrir les yeux. Elle ce sentait bouger de façon rythmé. Oui, elle n'avait toujours pas perdu la sensation de son corps. Mais d'un autre point de vu, elle ne semblait qu'être spectatrice de son propre corps. Comme prisonnière d'elle même. Son coeur battait, toujours le vaillant soldat ne sachant jamais arrêter. Cependant ici, son soldat de tout les jours semblait épuisé. Comme s'il avait abandonner le combat, mais que l'on lui avait forcé la main à reprendre le rythme, Son corps lui faisait mal, ses muscles étaient extrêmement tendu et raide. Pouvant sentir les picotement à l'intérieur même de sa chair. Comme de petite aiguille, une sensation peu agréable mélanger au fait de sa paralysie qui semblait total. Sans comprendre d'avantage, elle ce senti transporter. Son corps froid pouvait sentir le contact humain, même les yeux fermé. Dans sa tête, elle pouvait imaginer comment elle était transporté seulement par la sensation. Puis elle fut déposé, enfin. Elle en avait marre d'être balloter. Impuissante, c'était étrange mais vu la douceur du geste précédent, elle n'avait pas le sentiment d'être en danger. Du moins, jusqu'à la franche sensation vive d'un claquement ce fit sentir sur sa joue. Ce geste violent lui ouvrir les yeux, des yeux vide de vivacité. Elle voyait flou, son esprit n'était pas totalement fonctionnel. Un peu comme quand l'on réveille quelqu'un. Perdu, était le mot juste. Elle n'y comprenait rien, voyant à peine le visage devant elle. Durant un instant, elle ouvrit la bouche... Voulant dire quelque chose. Mais elle n'en trouvait même pas la force de poussé un son. Toute façon, pour dire quoi? Son esprit était si confus que ses paroles n'aurait de toute façon fait aucun sens. Mais voila qu'une nouvelle sensation la parcourait. Cette fois, c'était mieux. Elle avait le sentiment que son sang si froid était chauffé. La source venait de son bras, elle sentait ce gain d'énergie la traversé pour carrément la faire revenir d'entre les morts. Bien qu'elle était plutôt dans un état léthargique, il était bien de noté qu'elle était morte et maintenu en vie par la puissante magie des esprits. Toujours faible encore, mais ses fonctions basiques lui revenue. Ouvrant les yeux aussi tôt le transfère terminé. Sa première réaction ne fut même pas de regarder le duo devant elle. Sa première réaction fut de regarder s'il faisait toujours jour dehors. Heureusement, le soleil semblait toujours aussi brillant qu'il ne l'avait toujours été. Levant son bras tremblant dans les airs, elle ouvrit sa paume vers ce soleil. Comme pour l'attraper. Son armure de fer faisait toujours ce bruit typique, lorsqu'elle bougeait ses mains. Dès que l'ouverture entre son pouce et son index fut entre ses yeux et le soleil. Symboliquement, elle ferma sa mains. Comme pour attraper le soleil. Ce geste au semblant de folie apporta dès l'instant d'après une lueur doré autour de la chevalière. Une sorte d'aura de lumière et de pureté. On pouvait voir le scintillement de la chair de Lily qui reprenait ses droits. Ses couleurs lui revenait, ses forces et son énergie habituel de même. Le processus ne prit que 5 secondes environs, mais il était visible que les batteries de Lily semblait avoir été recharger par un simple geste. Une sorte de photosynthèse humaine. Voila un terme comique pour apporter la situation. Suite à cela, la jolie chevalière souleva son corps comme si elle avait été en pleine forme. Un contraste énorme avec son état précédent. Elle était revenue à 100% de ses fonctions, voir même plus. Sans plus tarder, elle tarda de ce secouer. Étirer son corps après ce moment à ne pas bouger. Enlever la poussière sur son uniforme. Recoiffer rapidement ses cheveux. Cependant, ne voulant pas être impolie, elle fit bref. Tournant sa tête vers celui qui l'avait aider. Elle était surprise de voir Aodhan debout droit devant elle.

"Aodhan, tu es donc celui qui m'a..."

Son attitude était douce, jusqu'au moment ou elle nota son épée dans ses mains. Un geste brusque de son bras alla vérifier si son épée était toujours dans son fourreau et non elle n'y était pas. Ne sachant comment saisir ce geste odieux. Après tout, Lily préférait encore être toucher à ses parties intime que l'on ne pose qu'un seul doigt sur son épée. Un peu comme une mère et son enfant. Comme un ours, il était dangereux de ce mettre entre la mère et son petit. Mais au lieu de passé simplement à l'offensive, l'idée que Aodhan ai tenu son épée pendant qu'elle était inconsciente était probable. Si c'était le cas, elle devrait le remercier. Ne voulant pas non plus adopter une attitude joyeuse, de peur qu'il ai de mauvaise intention. Elle fit autrement. Jouant sur une facette d'elle même qu'elle n'avait pas l'habitude de montrer.

"Je vois. Tu t'es attaché à mon arme?"

Ce n'était pas vraiment une blague, voir même sarcastique. Mais pour Lily qui était toujours aussi droite et sérieuse dans ses gestes. Le fait d'apporter ce genre de commentaire était très rare de sa part. Le code de la chevalerie, ni sa quête ne lui interdisait ce genre de remarque. Sans doute était-ce d'avantage sa façon à elle d'éviter de parlé de sujet trop sérieux pour le moment. Il fallait bien lui donner quelque secondes pour revenir à la réalité. Cependant, elle ne blaguait pas dans le fait de vouloir son arme à présent. Elle lui tendait la mains, ouverte vers lui. Attendant que son arme soit déposé dans cette dernière. Au fond d'elle, elle savait que ce Aodhan, aussi malfaisant pouvait-il être. Était un personnage loyal. Ce genre de geste ne lui ressemblait pas. Mais bon, Lily ne peut jamais juger l'âme d'une personne à la perfection. Il était aussi à noté que dans cette confusion encore un peu nouvelle pour elle, la chevalière d'eux pas noté la dame derrière l'homme. Mais cette odeur, oui ce parfum qu'elle avait senti plus tôt. C'était celui de Jolène. Plus tôt, dans Équilios, elle avait eux la chance de s'approcher d'elle. Sans pour aussi dire que, même si elle n'avait pas un nez sur-développer. L'odeur était particulière, pas mauvaise, mais reconnaissable d'entre mille. Malgré ça, Lily n'en prit pas attention. Pour l'instant seul son épée la préoccupait.