Harmonia
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 [devenez un zéro... err Héros] Maison macabre...

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Asmodeus Akuta
Lucinien
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Asmodeus Akuta


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MessageSujet: [devenez un zéro... err Héros] Maison macabre...   [devenez un zéro... err Héros] Maison macabre... EmptyMer 26 Jan - 17:20

[devenez un zéro... err Héros] Maison macabre... Quete_11


Au crépuscule d'une journée sombre et triste, Asmodeus marchait tranquillement sur l'une de ces chemins brouillons et tordus qui semblent mener partout et nulle part à la fois. C'est une chose assez dangereuse que de poser ses pied sur une route aussi imprévisible, l'on ne peut savoir où elle va nous mener. Le guerrier blanc avait resserré son manteau de voyage autour de lui, et il paressait comme une fantôme alors que le brouillard se posait doucement sur le paysage quelque peu morbide.
Devant lui se dressait une colosse, une montagne haute et terrible; le mont infernal. Ce pic de terre était comme une cicatrice sur le ciel violet couvert par endroits par des nuages noirs et sinistres. La lune se montrait elle aussi par moments, grande et blanche, et à chaque apparition l'on pouvait croire qu'elle voudrait avaler les trois mondes entiers. Dans des terres aussi perdues et obscures, il ne pouvait y avoir d'étoiles, juste des nuages et cette lune béante. Les astres n'osaient se montrer au dessus des terres oubliés et condamnés d'Umbra.
Le dernier des Valtori avait voyagé depuis quelques jours maintenant, et n'avait croisé personne, ni hommes ni bêtes, qui voudraient demeurer dans un endroit aussi peu attrayant? Au moins il avait eu un peu de tranquillité, chose qu'il estimait grandement. Ses bottes de voyage commençaient cependant à montrer des signes de fatigue, et ses sabres ô combien poètes semblait briller avec nostalgie que la lune révélait d'avantage à chaque pas. Le passager sombre était lui aussi quelque peu assoiffé, et ses griffes grattaient l'âme damnée du guerrier blanc. Le guerrier aux yeux dorés était sur le point de s'arrêter pour la nuit afin de se reposer un peu alors que ses iris d'or se sont posés sur un regroupement de lumières non loin sur l'horizon. Un village peut être? Un lit serait le bienvenu, du moins pour une nuit ou deux. Un peu de confort ne pouvait se refuser. Asmodeus s'est donc mis en route vers les silhouettes des bâtiments qui se dessinaient petit à petit avec chacun de ses grandes enjambées.




C'était en effet un petit village, un amas de quelques maisons et autres tas de briques. C'était loin d'être un joyau de la maçonnerie humaine, mais enfin, tant qu'ils étaient à l’abri des vents, pluies et autres inconvenants de la météo les hommes de ces terres se moquaient bien de l'esthétique. Autour du village il y avait quelques champs, mal organisés et désabusés. Des épouvantails dotés de corps peu convaincants et de chapeaux de paille se volaient gardiens des cultures, mais Asmo se demandait si même un corbeau voudrait des quelques germes de blé malheureux qui osaient se montrer. Une petite muraille en pierre entourait l'ensemble des lieux de vie, mais elle était recouverte de mousse et délaissée, comme oublié par les habitants et même par le temps. L'entrée du village était une porte à double battants grande ouverte qui donnait sur une place qui éclairée par quelques lanternes. Cette place devrait être peu occupée en générale, reflétant l'allure générale du village, c'est à dire seul, oublié et abandonné. Mais au contraire, ce soir, la place était particulièrement animée.

Au centre de la place il y avait un regroupements d'hommes, tous tenaient une torche allumée et une fourche ou faux, l'un de ses utiles qui se transformaient si rapidement en armes redoutables. Ils étaient tous habillés simplement, des fourrures ou chemises peu épaisses et abîmés, des chapeaux de paille couvrant des cheveux désordonnés et sales. Ils étaient, pour le plus part, des gaillards, des hommes habitués aux duretés de la vie de montagne. Ils étaient en général barbus et grands, notamment bruns, et tous en colère. Au centre sur une petite stalle se tenais un homme plus âgé, un peu mieux habillé mais seulement de peu, une grande barbe tressée lui tombait presque à ses genoux. Il abordait lui aussi une torche et semblait des plus inquiets. D'une voix forte et cependant timide il criait à la foule des gaillards;

"Amis? Frères? Personne ne l'as vu alors? Voilà plus de la moitié de la journée que l'on ne l'as pas aperçu!"

Tous les hommes sont restaient silencieux, personne ne l'avait donc vu. Mais quoi? ou qui? Asmodeus se tenait discrètement à l'entrée du village bien à l'ombre. Il écoutait attentivement, son fatigue de voyage oublié, il voulait en savoir d'avantage. Bien que tout ça ne le regardait absolument pas, il devait connaître la suite pour éviter à l'ennui de le consommer complètement. C'est alors que l'un des hommes de la foule brandissant torches et outils a parlé;

"Mon petit l'a vu aller vers la colline interdite! Il a toujours eu un béguin pour l'interdit ton fils Griskoff!"

Un bruit d'accord commun et des hochements de têtes et de barbes a parcouru la foule visiblement agacée. Le fils de Griskoff manquait alors à l'appel, et il fallait croire que ce n'était pas la première fois. L'homme ayant parlé a continué son discours;

"Trop de fois nous l'avons cherché dans la broussaille pour le trouver à contempler la lune ou à danser devant l'astre! Griskoff nous autres nous irons pas à la colline interdite! Trop de choses mauvaises s'y sont passées! La maison des damnées ne doit pas être dérangée par une lune aussi macabre!"

Une nouvelle vague de consentement a parcouru la foule. Asmodeus s'est alors avancé vers la lumière des flammes dansantes afin que les hommes barbus puissent le voir. Sa cape de voyage défait, sa blancheur splendide faisait concurrence aux ténèbres de la nuit, mais seul le noirceur de l'âme du guerrier blanc pouvait l'égaler. Les hommes se sont retournés pour le regarder avant de froncer tous leurs sourcils épais. Voilà que l'arrivée du guerrier aux yeux dorés était quelque peu étonnant et dérangeant.

"Qui es-tu étranger? Tu viens dans nos terres une fois le soleil tombé et la lune levée, mauvais esprit je te nomme, sac à vin!"

Les hommes barbus se sont alors mis à avancer vers Asmodeus, qui n'a pas bougé d'un poil. Ce n'était pas ces paysans enragés qui allait lui faire douter de ses capacités. Après tout son arrivée était inattendue et peut être un peu mal ajusté vu que l'un des enfants du village manquait à l'appel. Désormais ils l’entouraient, leurs torches et fourches pointées vers le guerrier blanc. Asmodeus n'allait pas non plus rester des plus patients pendant trop longtemps, ces hommes sentaient les champs et le cheval .

"Garde ta langue dans ta bouche pauvre humain, avant que ma sabre ne la tranche, la lame du sabre d'Asmo a chanté momentanément juste avant de couper nette la torche du impudent en deux, faites attention ma route a été longue et ma patience est courte!"
Un silence pesant s'était installée sur la place et les hommes se sont retirés doucement. La voix d'Asmodeus avait été aussi froid que l'acier de sa lame. Les dernières flammes sur la torche tranchée se sont éteintes petit à petit tandis que la foule d'hommes se calmait. Petit à petit ils sont retournés chez eu, délaissant la place. A la fin, il ne restait plus que l'homme sur la stalle et quelques autres qui l'entouraient. Asmodeus s'est adossé à l'une des maisons un instant et a rangé sa lame avant de souffler un coup. Les humains le fatiguait vraiment, avec leurs idéaux à deux sous. Ils allaient pouvoir apprécier leur mort cependant, c'était déjà prévu. Les quelques individus restants se sont approchés de lui doucement avant de le saluer de la main et de prendre la parole.

"Bonsoir étranger, je suis Griskoff, maître de ces lieux et voici mes trois fils aînés. Tu es le bienvenu ici, malgré l'heure tardive et le mécontentement de mes convives, mais l'heur est à la tristesse, mon dernier fils, le jeune et beau Lindsay à disparu depuis ce midi, et les dires veulent qu'il soit allé vers la colline interdite et la maison des damnés...
-Je ne vois absoulement pas en quoi ça me regarde Griskoff, ton fils, qu'il soit jeune, vieux, beau ou laid, je m'en fou..."

Les yeux dorés d'Asmodeus ne quittait pas le visage barbu du vieux Griskoff, et il vit avec satisfaction comment la face du vieux s'est décomposée doucement pour montrer toute sa détresse et désespoir. Ses fils cependant ce sont montrés plus coleriques mais alors qu'ils s'empressaient d'attaquer le guerrier blanc, le vieux Griskoff s'est interposé, retenant les bras musclés de ses fils aînés.

"Je vois, dit-il d'une voix triste, Tu es l'un de ces êtres sans âme, cherchant non pas ton salut mais ton gain. Je peux te récompenser étranger, de l'or et des joyaux j'en ai, mais ramène moi juste mon Lindsay. Les hommes du village ne veulent pas y aller, ils ont trop peur. Mes fils sont d'accords pour aller le chercher mais a eux tout seul ce ne sera pas suffisant, tes capacités seraient plus qu'utiles! Mes trois fils aînés vont t'accompagner!
-d'accord vieillard, mais je veux mon du à mon retour, sans quoi je prends mon du en sang. Le tien coulera en premier, puis celui de ta femme et enfants... Tout le village même."

Le visage de Griskoff semblait se tordre pour révéler une peur sans nom, mais quelque part, Asmodeus a cru se reconnaître un peu... Peut être que c'était la fatigue, les gens d'Umbra n'étaient pas les plus fréquentables après tout... C'est alors qu'il s'est mis en route vers la colline interdite à l'heure la plus noire de la nuit, accompagné des trois fils aînés de Griskoff, aussi musclés, barbus et bêtes que les autres habitants du village perdu. Griskoff les regardaient partir depuis l'entrée du village, un regard triste et étrange sur son visage barbu et ridé par le temps, la suite allait être des plus intrigantes.

__________________________________



La nuit était froide et les quatre aventuriers improvisés en secouristes devaient avancer au plus vite, et retrouver le petit dés qu'ils pouvait. Après avoir quitter le village ils ont coupés a travers champs, allant droit vers une grande colline parsemé de quelques buissons et d'arbres dépourvus de feuilles. Il n'y avait pas de rossignol ni de cri de chouettes ici, tout était tranquille beaucoup trop d'ailleurs pour que les fils de Griskoff soient à leur aise. Ils étaient tous les trois bruns, et se ressemblaient en tout points, Asmodeus se demandait même s'ils n'étaient pas des triplets nés le même jour et la même heure. Ils étaient grands et forts, abondements poilus et barbus. Ils portaient tous les trois des manteaux en laine et des bâtons pointus en guise d'armes. Tous les trois se méfiaient du guerrier blanc comme de la peste, et ils n'osaient regarder Asmo dans les yeux ni même lui adresser la parole, une entente ou crainte qui convenait tout à fait au guerrier blanc. Le silence était la forme le plus expressif de la parole après tout. Ils avançaient donc sans dire mot, l'un des frères menait le groupe d'un pas rapide et sur tandis qu'Asmodeus suivait de près derrière. Les humains étaient des créatures étonnantes, ici les trois frères pouvait faire presque la même taille que le guerrier blanc, alors que d'autres étaient petits et faibles. Que l'évolution était étrange.
Toujours est-il qu'au bout de quelques temps ils sont arrivés en haut de la colline interdite. En haut il y avait une multitude de pierres et de rochers, mais en s'approchant, Asmodeus voyait bien que ce n'étaient pas que des simples rochers, c'étaient des pierres tombales, certaines très anciennes, d'autres plus récentes. L'ambiance froid et macabre faisait trembler les trois gaillards, mais ils ont néanmoins persévéré à avancer au travers la petite brume qui s'était installée. Alors qu'ils avançaient, le brouillard est devenu de plus en plus épaisse, et bien tôt ils ne voyaient plus grand choses devant eux. Ce fut alors comme par magie quand ils sont tombés presque nez à nez avec une ancienne maison construite en pierre. Des grandes gargouilles ornaient l'entrée avec une porte en bois noir qui semblait vieux comme le monde. Des traces de pas se voyaient très nettement dans la poussière qui recouvrait le sol, des petits pieds qui allaient droit vers la grande porte en bois légèrement entre ouverte. A l'intérieure l'on ne voyait rien à part une noirceur grandissante.




Sous les regards monstrueux des gargouilles noires, le guerrier blanc a avancé doucement d'un pas léger vers la porte gigantesque. Il a posé l'une de ses mains sur la poignée rouillée et s'est retourné vers les trois frères, tous étaient devenus aussi pâles que la mort même, et leurs regards contribuaient aux allures déjà angoissé des lieux. Asmodeus a rit doucement de les voir si effrayés, les humains étaient si prévisibles avec leurs croyances et appréhensions idiotes. S'ils sont destinés à mourir, autant qu'ils meurent sans peur. D'une geste déterminée, le guerrier blanc a tiré sur la poignée énorme pour ouvrir la porte. Il s'attendait à tout sauf à cela.

Derrière la porte il y avait une immense pièce très lumineuse. Les rayons de lumière ont traversés l'obscurité de la nuit pour éclairer les visages déjà pâles des trois frères. En voyant la lumière, les trois gaillards se sont précipités vers l'intérieure de la grande maison noire. La lumière était tellement rassurante après tout, tellement plaisant, que les fils de Griskoff n'ont pas réfléchit. Ils ont même bousculé le guerrier blanc pour être les premiers à entrer dans la demeure lumineuse. Pour des habitants d'Umbra, voir de tels rayons de lumière devait être extrêmement agréable. Les trois frères se sont laissé bercer et réchauffer par cette luminosité puissante. La pièce elle même était richement décorée, le sol était recouvert d’un épais tapis et les murs blancs couvertes de sculptures de femmes nues, incroyablement belles et désirables. De grands canapés rouges se trouvaient le long des murs, avec des coussins qui promettaient un confort agréable et doux.
Cependant, ce n'était pas la salle et ses décors riches qui attiraient le regard des trois frères, mais l'immense miroir qu'il y avait au fond de la salle. C'était de la que la lumière semblait provenir, sa source puissante et divine. Les fils de Griskoff se sont précipités vers elle, car dans ce miroir ils ne voyaient non seulement leurs visages et corps fatigués, mais d'autres corps aux traits délicats; des femmes. Une musique douce s'échappait depuis le miroir, une douce mélodie hypnotisant...
Les images des femmes nues et dansantes était incroyable, comme si la miroir reflétait une autre pièce en tout point similaire à l’exception des femmes bien entendu. Il y avait des rousses, des brunes, des blondes, toutes avec des allures de déesses. Elles ne cachaient en rien leur intimité, dévoilant au grand jour des choses que le plus fidèle des hommes souhaite entre voir ne serres qu'un court instant. Elles étaient envoûtantes, leurs mouvements exquis, une beauté sans nom. Les trois frères, inhabités pour le moins de voir de si belles créatures nues et qui plus est semblaient s'offrir à eux se sont avancés avec hâte.
Les femmes se regardaient entre elles, s'enlaçaient mutuellement en s'embrassant avec ardeur et douceur à la fois. Par dessus la douce mélodie l'on pouvait entendre des paroles douces, annoncées par les femmes elles même;

"si peux sont venus? On nous avait promises plus! Tant pis, l'on va devoir se contenter de cela pour le moment" avant de laisser échapper des rires innocentes et jouissives. Les trois frères étaient désormais sous l'emprise, tels des chiens ils se frottaient à l'immense glace, bavant devant le spectacle qui s'offraient à eux. Asmodeus quant à lui se tenait toujours à la porte, sans bouger. Tout cela n'était pas normal. Peut être que c'était en raison de ses origines différentes, mais il voyait que tout n'était pas nette ici. Alors que les frères devenaient de plus en plus frustrés, les femmes se sont approchées davantage de la glace, laissant leurs bras traverser le miroir. Les frères étaient déjà trop sous l'emprise pour comprendre ce qui se passait, mais les bras qui dépassaient au de la de la glace n'étaient pas des bras de femmes doux et pâles, mais de la chaire décomposée, de la peau séchée et des infamies sans nom. Les bras dégoûtants des belles femmes se sont renfermés autour des fils de Griskoff, pour les amener à l'intérieure de la glace. Ainsi, comme une liquide argentée, le miroir à absorbé les trois hommes gaillards, tirés avec ardeur et force vers les femmes monstrueuses. Asmodeus a levé son index et l'as pointé droit sur la glace immense. Il s'est concentré et depuis l’extrémité de son doigt a jaillis un rayon d'énergie invisible. Le rayon, au contact de la glace étrange, a fait imploser le miroir qui s'est effondré en mille morceaux.


Subitement toute la pièce s'est transformée. Il n'y avait plus de lumière bienfaisante, plus de musique mélodieuse et douce, plus de sculptures délicates... Tout avait changé; désormais la pièce était éclairée par des torches étranges qui brillaient d'un vert malfaisant, les décors et sculptures sont devenus des amas de ruines ou de gargouilles à la gueule béante. Les murs étaient couverts par d'épaisses couches de toiles d'araignée, et le sol d'ossements et de pourritures. Le parfum si exquis qui avait dominé la pièce lui aussi avait été remplacé, ou plus tôt retrouvé, et l'on pouvait sentir une odeur de décomposition, fétide et macabre. Tandis que le miroir se brisait, une crie d’effroi, puissante et froide s'est fait entendre. C'était assourdissant. Asmodeus était donc plus à l'entrée d'une pièce à peine croyable, mais à l'entrée d'une crypte terrifiant. Le guerrier blanc a sorti ses deux sabres, les lames chantaient déjà pressées de trancher et de se rendre utile.
A la place du miroir se tenaient désormais une dizaine de créatures horribles, toutes peu habillés, mais ils n'avaient rien à avoir avec les femmes de tout a l'heur. Ils étaient dotés de yeux globuleux et de regards vides, leurs bouches ouvertes dévoilaient des dents pourries, leurs peaux étaient toutes décomposées, des entailles pourries et infectées recouvraient leurs corps en décomposition, des macchabées, des morts, des damnés... Dans leurs bras ils tenaient les trois fils de Griskoff, du moins ce qu’il en restait. Ils étaient déjà à moitié dévorés par les créatures des tombeaux, leur sang dégoulinait des gueules des morts vivants. Derrière le regroupement morbide se tenais un être vêtu d'une robe noire, une capuche gardait son visage à l'ombre, et c'était vraisemblablement cette chose qui avait manigancé tout l'affaire du miroir comme piège, parce que aussi tôt que la glace s'est brisée, cette créature s'est empressée de quitter les lieux en ordonnant aux morts vivants de s'occuper du guerrier blanc. La horde s'est dés lors empressée de s'attaquer à Asmo. Ce dernier loin de s'enfuir, à juste fermé la grande porte derrière lui d'un grand coup de pied. Dans un grincement atroce, la porte lourde s'est fermée avec un grand claquement sec. Avant que les morts vivants ne puissent l'atteindre il a dirigé son regard vers le plafond. Il y avait un vieux chandelier dont les bougies avaient disparus depuis longtemps; une petite chaîne fragile la tenait en place avec une justesse incroyable. Asmodeus s'est concentré rapidement afin de tirer sur le chandelier vers le bas avec sa télékinésie, au bout de quelques tirs, la chaîne a cédé et le chandelier antique est venu écraser la moitié des morts vivants dans un bruit fracassant. Il en restait quatre en un seul morceau et Asmodeus s'est dépêché de les renvoyer dans la tombe.

Il a évité de près un coup de main griffue avant de la trancher avec aise à l'aide de ses lames aiguisées. Le monstre s'est ensuite retrouvé éventré avant d'être décapité brutalement par un coup d'épée rapide et bien placé. L'odeur des cadavres ambulants était à vomir... Asmodeus a coupé une jambe à l'une des créatures avant de donner à son tour un coup de pied dans le ventre du mort. Ce dernier est tombé à terre et un sabre s'est trouvé dans son plexus, l'immobilisant au sol avant de se faire décapiter à son tour. Les deux morts vivants restants se sont jetés simultanément sur Asmodeus, mais ce dernier a esquivé leur tentative lente, avant de les trancher tous les deux de haut en bas avec ses lames poètes. Les morts vivants étaient dangereux en grand nombre, sinon leur lenteur les condamnaient. Cependant ils étaient difficiles à faire mourir de nouveau... Les membres des créatures continuaient à se mouvoir et cherchaient à attraper la veste blanche du guerrier. Ce dernier s'est lancé à la poursuite de celui qui a lancé l'illusion, tout en enjambant les corps mutilés des trois frères; si Griskoff avait des affaires personnelles à récupérer il pourrait toujours venir plus tard.
Asmodeus est donc passé par la porte par laquelle l’espèce d’ombre s’était enfuit ; c’était après tout le seul issue. La porte donnait sur une cage d’escalier, d’anciennes marches usées, mais usées récemment aussi. Des petites traces de pas se voyaient très facilement dans la poussière qui semblait être la seule véritable maitresse de la maison. Asmodeus s’est donc lancé rapidement sur les traces du jeune Lindsay en enjambant les marches de ses pas de géants. Il a grimpé dix, puis vingt, puis trente escaliers et il n’en voyait toujours pas la fin, sur les murs se trouvaient des tableaux avec des paysages tristes et des visages squelettiques. La cage semblait monter à l’infini. Après dix marches de plus il a compris qu’il avait été piégé de nouveau par l’un de ces illusionnistes aux talents si exquis et agaçants. De colère le guerrier blanc a frappé le mur de son poing, et comme par enchantement, sa main l’a traversé littéralement, et ce sans lui causer le moindre mal, il n’y avait ni débris par terre, ni poussière sur ses phalanges, il y avait juste un trou béant. Curieux, le guerrier blanc a donné un nouveau coup, et le trou c’est agrandi pour révéler une espace plongée dans le noir total, Asmodeus a continué ses coups de manière a ce que le trou devienne assai grand pour le permettre de passer au travers, quittant ainsi l’escalier sans fin. Il se doutait bien qu’il devait y avoir d’autres morts vivants dans la maison, mais où ? Alors que sa jambe passait dans le noirceur, le trou qu’il avait fait s’est subitement renfermé, le laissant dans le noir total, aveugle et seul. Du moins c’est ce qu’il croyait, mais très rapidement il s’est rendu compte qu’il y avait d’autres présences dans l’endroit sinistre où il se trouvait à présent ; il pouvait les entendre. Ainsi ses sens étaient mis à épreuve ? Très bien, c’était un exercice qu’il avait déjà accompli auparavant, il pouvait dépasser cette épreuve. Ainsi il a laissé ses yeux se fermer, et ne s’est concentrer que sur son ouïe et sur les sensations de son corps. Il avait dégainé ses sabres aiguisés bien entendu, ce qu’il y avait dans la pièce n’allait pas être un esprit amicale, et même si tel était le cas, il n’avait qu’a se montrer plus accueillant après tout.
Le guerrier entendait des pas lents et des gémissements discrets autour de lui, puis comme un reniflement qui cherchait à le localiser dans le noir. L’odorat ne pouvait aider le guerrier aux yeux fermés, car l’odeur de la mort et la putridité était omniprésent ici, comme une crypte salle et mal entretenue. C’est alors qu’un coup de patte griffue est venu se cogner au dos du guerrier blanc. Tandis que les griffes aiguisées et cruelles transperçaient les habits puis la peau d’Asmodeus, ce dernier a réagit en conséquence, s’accropissant pour éviter d’être blessé davantage et pour donner un grand coup de sabre vers l’origine de la blessure. Avec un bruit a faire dresser les cheveux, la lame a tranché nette le cadavre ambulant qui avait attaqué le guerrier aveugle. La suite s’est enchaînée très rapidement, car chaque mouvement que ressentait le guerrier avait comme conséquence un coup de sabre placé à la perfection, cependant les blessures de ce dernier commençaient à s’accumuler et bien tôt sa chemise blanche était mouillée de sueur et de son propre sang. Il s’est arrêté de frapper comme une éclaire une fois qu’il n’entendait plus de bruit, étaient-ils tous éradiqués ? Avait-il réussi ? La lumière est revenue spontanément, et les yeux dorés du guerrier blancs n’étant plus adaptés, il fut momentanément aveuglé une nouvelle fois, mais cette fois ci par la lumière. Une fois sa vue retrouvée, il a regardé autour de lui. Une véritable scène de carnage, des membres tranchés et des entrailles vidées ; les morts vivants avaient étés nombreux, et leurs coups puissants et sauvages. Son corps était meurtri par les griffes et les coups des morts vivants. Il a porté sa main sur quelques unes de ses blessures ouvertes qui saignaient abondements. Il n’avait pas le temps de se soigner, il devait avancer. Il était à l’étage, dans une chambre avec un lit réduit en lambeaux, le plancher en bois était couvert d’une épaisse couche de sang et d’entrailles, et le tapisserie sur les murs n’y avait pas échappée non plus…


_____________________________________________________________________

Asmodeus a avancé péniblement, ses mains et ses sabres couverts de sang noir, l'odeur était insupportable. Les habits blancs du guerrier avait été réduits en maigres morceaux sous les coups de griffes et les déchirements des morts vivants. Il devait en avoir au moins six ou sept de ces créatures réduites à leur état naturel. Pourquoi étaient-ils ici? Que foutez ce regroupement de morts ici? Il y avait quelque chose de plus derrière tout ça, et à l'instant présent, le guerrier blanc, couvert de sang, a voulu connaître et détruire la source de tout ces problèmes; restait juste à la trouver.
Ses bras commençaient à sentir la fatigue, un combat dans le noir n'était pas sans conséquence. Toujours est-il que le guerrier aux yeux dorés a passé la porte au fond de la pièce qui menait a une nouvelle chambre, plus petite mais plus intéressante. Le plancher de la chambre avait disparue, il n'en restait rien, juste un grand vide entre les quatre murs. Pas un son, pas un bruit, même pas un petit vent discret. Le trou devait faire cinq à six mètres carrés, et de l'autre côté il y avait une nouvelle porte, grande ouverte. C'est là que le guerrier blanc a vu un court instant le visage pâle et sale d'un enfant d'environ dix ans, les cheveux sablés et les yeux verts; Lindsay. L'enfant a juste eu le temps de crier à l'aide avant de se faire emporter par un ombre noir. Asmodeus n'a pas perdu de temps. Il a fait deux trois pas en arrière pour prendre de l'élan et s'est jeté en avant pour sauter au plus loin. Ses mains fortes se sont agrippées de justesse au pied de la porte, ses jambes pendaient dans le vide du trou. Il s'est ensuite hissé avec les maigres forces qui lui restaient pour entrer dans la pièce. Cependant ce ne fut pas le sentiment de satisfaction qu'il s'y attendait à ressentir, devant lui il y avait une nouvelle fois la chambre avec un nouveau trou, toujours aussi grand, toujours aussi béant. Une nouvel fois l'enfant s'est montré en face à une nouvelle porte. Asmodeus a soufflé longuement, toute cette histoire commençait à être très pénible. Il fallait continuer cependant. Il a donc sauté une nouvelle fois, non sans mal, pour atteindre la porte de l'autre côté du vide. Avec difficulté, il s'est levé encore une fois par la porte.

Ses cheveux étaient sales, et ses habits déchirés. Ses sabres auraient besoin d'être lavé pour enlever toute la crasse des morts vivants. Mais le guerrier blanc s'est comme décomposé en voyant que le trou se dressait encore une nouvelle fois entre lui et la porte où se trouvait l'enfant. Comment allait il faire pour passer au de la de cette illusion, puisque c'était bien d'une illusion qu'il s'agissait. Comme l'escalier qu'il avait entrepris de grimper qui montait à l'infini. Asmodeus a pris alors une décision quelque peu hâtive, mais à son avis nécessaire. Il a sauté en avant encore une fois, mais cette fois ci non pas pour atteindre la porte, mais pour tomber dans le vide. Pendant un bref instant il a cru s'être trompé, que le trou était vrai et qu'il ne lui restait plus qu'à mourir au fond de ce trou immense, mais il n'en fut rien. Ses pieds se sont posés fermement quelques secondes plus tard sur un carrelage froid et fissuré de partout. Il était vraisemblablement au sous sol du bâtiment; le tout était éclairé à l'aide de quelques torches, qui dévoilées à l'aide de leurs flammes dansantes une pièce obscure. Les murs étaient recouvertes d'écritures et de symboles étranges, et au centre de la pièce il y avait la cerise sur le gâteau; une fontaine immense avec une crâne, la mâchoire ouverte d'où giclait une liquide rouge; du sang.


"C'est quoi tout ça..."

Devant lui s'est formé subitement une ombre grandissante, comme si un brouillard noir se rassemblait pour donner corps à un être couvert d'une voile noire. Les formes squelettiques étaient visibles pourtant et un rire sadique s'est fait entendre; un rire à vous faire glacer le sang. L'ombre était sans doute à l'origine de tout cela. La chose obscure a fini de rire et s'est penchée en avant pour parler d'une voix morbide;

"Te voilà arrivé jusqu'à nous, mais il est trop tard, l'enfant est à nous et bientôt nous formerons une trinité de nouveau!
-et bien dans ce cas, c'est très triste pour le vieux Grisskoff!"

Asmodeus a levé son sabre pour décapiter cette chose infâme, un coup rapide de droite à gauche, la lame chantait comme à ses habitudes, la poésie douce de l'acier allait se terminer encore une fois sur la mort. Quelque chose n'allait pas. Tel un cobra la lame aiguisée frappait de pleine vitesse le cou de l'ombre et c'est enfoncé d'un centimètre dans la chaire pourrissante de l'être sombre, et pourtant ce dernier n'avait pas cessé de rire. C'est là que le guerrier blanc a stoppé nette le coup de sabre; la lame enfoncée de pas plus d'un centimètre dans la chair. Heureusement d'ailleurs, car au moment où la lame avait commencé à tailler un chemin au travers du cou de l'ombre, ce dernier s'est retiré, pour laisser place au visage ensanglanté et pâle de Lindsay. Les rires avaient laissés place aux pleures, car l'enfant était encore vivant. Asmodeus a rapidement retiré sa lame. Une petite coulée de sang s'est échappé de la plaie ouverte; l'ombre s'était encore joué de lui. L'enfant est tombé à terre, sa main sur la blessure légère et ses joues mouillés par ses pleures; c'était décidé pour le guerrier blanc; il n'aimait pas les enfants, ni les ombres. Mais il n'as pas eu longtemps pour réfléchir avant qu'une dague pointue ne se retrouve enfoncé dans son épaule gauche.
Visiblement l'ombre s'était servit de son illusion pour s'attaquer à Asmodeus, et avait réussi. L'arme était plantée bien fermement dans l'épaule gauche du guerrier, mais ce dernier n'as pas hésité à se retourner aussi vite que l'éclaire dés qu'il a senti l'acier plonger dans sa chair. Le sabre s'est ainsi retrouvé dans le ventre de l'ombre. D'un coup les pleures de l'enfant et le rire de l'ombre ont cessés, laissant place au seul souffle lourd du guerrier blanc. L'ombre s'est effondrée à genoux ses dents pourries serrées à bloque, ses deux mains griffues tentaient d'arracher l'arme d'Asmodeus depuis son ventre mais sans y parvenir, et la lueur malsaine dans ses yeux jaunes a cessé d'être... Mais l'ombre a dés lors repris vie et a rit de tout son coeur glacé avant de disparaître doucement.

"tu ne croyais pas nous avoir vaincu j'espère, la voix glaciale a repris de plus belle, nous sommes bien plus malins que ça! Lorsqu'on a perdu toutes ses illusions, il reste encore à perdre l'illusion suprême qui est de se croire sans illusions, n'est ce pas l'ami?
-Oh oui oui nous sommes bien plus doués que ce guerrier le croit!"

*Ils sont deux!! Ils font des illusions dans des illusions? C'est incroyable.*

"Vous êtes deux alors..."


Sur les mots du guerrier les deux ombres se sont réveillés au grand jour, l'enfant pleurant était enfaite l'un d'entre eux, grand noir et sinistre, l'autre se tenais non loin avec le pauvre Lindsay dans ses bras. Le garçon était immobile. Mort? Évanouie? Peut être, Asmodeus ne pouvait pas voir si la petite poitrine du garçon bougeait...

"Nous sommes bien tôt trois même! Mais trêve de plaisanteries, de bavardages et de vie. Tu es perdu, l'enfant est notre."

La pièce avait retrouvé une apparence plus banale, la fontaine avait disparue et les écritures aussi, tout n'avait été qu'illusion. Asmodeus se sentait fatigué, les morts devraient rester morts, voilà tout. Il s'est levé péniblement, ses blessures lui faisaient un mal de chien et saignaient abonnements. Ses habits blancs étaient presque noirs, ses cheveux étaient sales et son corps épuisé. Tout semblait devenir très compliquer, ces ombres étaient vraiment des maîtres dans l'art de l'illusion, allait il connaître sa fin ici? La race des Valtori allait s'éteindre aujourd'hui? Les yeux dorés du guerrier ont brillé d'une flamme nouvelle; il n'en était pas question! Avant qu'une nouvelle illusion ne se fasse le guerrier devait agir. Il s'est levé d'un trait et a lancé l'un de ses sabres sur l'ombre. Au même moment, par chance ou par destin, l'enfant a donné un coup de pied à l'ombre, démontrant ainsi non seulement qu'il n'était pas mort, mais tout a fait vivant. Le coup de pied fut suffisant pour déconcentrer l'ombre et la lame transformé momentanément en projectile s'est retrouvé dans le torse de l'un des illusionnistes noirs. Dés lors une crie de souffrance s'est faite entendre, et le guerrier blanc est tombé dans le noir total; l'autre ombre n'avait pas apprécié le fait que Asmodeus tue son compagnon des illusions.

L'on ne voyait plus rien dans la pièce le noir occupait tout, tout à l'exception de l'odeur putride qui restait immuable. Et subitement devant le guerrier blessé sont apparus une nouvelle fois l'ombre restant et l'enfant en pleures. Comment savoir si l'ombre n'était pas l'enfant et vice versa? Tout était si réelle. Asmodeus ne voulait plus qu'une chose, retrouver la réalité. L'enfant gémissait dans une crise de peur, l'ombre riait doucement, une large faux dans la main. Il fallait que le guerrier blanc fasse une choix, trouver l'enfant, et tuer l'ombre, surtout tuer l'ombre. Ses yeux dorés étaient grands ouverts, et avec justesse il a trouvé le détail nécessaire à sa survie. Il a levé sa main, pointant de son index et a tiré une longue rayon d'énergie pure et invisible. Le rayon a filé droit et juste et a frappé de plein fouet le front du garçon. L'illusion s'est stoppé nette, et à la place de l'enfant se tenait un ombre, la tête entre ses mains, couinant de douleur. Asmodeus n'as pas perdu de temps, et a coupé d'une bonne tranche la tête de l'ombre, fendant sa crâne en deux. Le mort s'est écroulé de nouveau, cette fois ci mort une bonne fois pour toute. L'enfant avait les mains attachées et était replié en boule, les yeux fermés ses joues mouillées, mais il était envie, ses soupirs et petits cris d'enfant en témoignait. Le guerrier blanc s'est avancé vers lui avec difficulté et a rangé ses deux sabres avec une geste qui était devenue une simple habitude. Par contre, il ne connaissait rien aux enfants, et encore moi aux enfants en pleurs. Cet enfant humain était visiblement en peine, et le guerrier blanc a jugé bon de lui détacher les mains et de le lever par le col de sa chemise sale.

"Lèves toi petit, je vais pas te porter. Viens on s'en va."

L'enfant a levé ses yeux pleins de larmes, son visage pâle et sa voix pleine de souffrance et a tenté de parlé, mais la douleur devait être trop grande, et il s'est effondré de fatigue dans les bras du guerrier blanc. A croire que Asmo n'avait pas le choix, cet enfant était désormais un fardeau, et en général, le dernier valtori ne s'encombrait pas... Cependant, pas d'enfant, pas de récompense... Puis Griskoff avait déjà perdu trois fils, peut être que le quatrième aurait été de trop... surtout qu'Asmo n'allait pas se priver de son due... Ainsi il a pris l'enfant sur son épaule encore en état de supporter le petit poids que Lindsay représenté et d'un pas décidé mais un peu boiteux, il a commencé à chercher la sortie de la maison macabre.


Dernière édition par Asmodeus Akuta le Dim 30 Jan - 16:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [devenez un zéro... err Héros] Maison macabre...   [devenez un zéro... err Héros] Maison macabre... EmptyDim 30 Jan - 16:05

[devenez un zéro... err Héros] Maison macabre... Quete_10

La maison était plus un labyrinthe en ruine. Maintenant que les ombres ne manipulaient plus l'ensemble de l'ancienne demeure, le guerrier blanc voyait à quel point il avait eu de la chance de ne pas être tombé à travers la plancher pourrissante, ou de voir un mur de pierres lui tomber dessus. Tout était poussière et lambeaux, l'odeur de la mort était omniprésent, et tandis que les dernières flammes des torches s'éteignaient, l'on ne voyait plus grande chose dans la maison sombre. Avec un peu de difficulté, le guerrier blanc a su retrouver la porte d'entrer et d'un grand coup de pied l'a poussé grande ouverte. Il s'est senti soulagé d'avoir enfin pu sortir de là, l'odeur de la chair pourrissante était suffisant à donner des nausées.
Il y avait toujours du brouillard, et les pierres tombales se dessinaient à peine dans la blancheur de la brume. Asmodeus a posé l'enfant un moment et s'est mis à soigner ses blessures. A l'aide de ses connaissances médicales, il s'en est pas trop mal sorti. Il avait arrêté de saigner, c'était déjà pas mal. L'enfant était roulé en boule, et dormais toujours, comme s'il avait choisi de dormir pour oublier, ou juste pour avoir un voyage gratuit sur le dos du Valtori, cette idée n'amusait guère Asmo. Ainsi il a tenté a plusieurs reprises de réveiller le gamin, en claquant ses mains et même en lui donnant un petit coup, mais rien n'y faisait, il allait être un fardeau jusqu'au village.


Ainsi le guerrier blanc a commencé a repartir en sens inverse, retrouvant sans grande peine les traces qu'ils avaient laissés en venant à la maison maudite. Il marchait d'un pas lent, tentant de garder un peu ses forces, et après quelques temps le brouillard a commencé à se dissiper, laissant place à une nuit froide et sans astres. La montagne imposant du mont infernal se dressait fièrement devant eux, force de la nature. Asmodeus se demandait ce qu'il pouvait bien y avoir là haut, peut être qu'a l'occasion il grimperait au sommet pour le savoir. Cependant, pour le moment présent il avait à faire ailleurs, survivre, ramener l'enfant, prendre l'or et partir étaient en tête de liste. Rien de plus simple comme plan, et le guerrier blanc s'est presque senti heureux de descendre la colline interdite. Il voyait au loin les lumières du village de Lindsay, il n'en était plus très loin. Le Valtori se demandait bien ce que le vieux Griskoff allait lui donner en guise de récompense, après tout, malgré quelques pertes superflues il avait accompli la quête, cette pensée était accompagnée par un petit rire sadique intérieur...

En tout cas le guerrier blanc se sentais beaucoup mieux, l'air frais avait fait plus que du bien a ses voies respiratoires, et il avait retrouvé un peu de ses forces et ce malgré ses blessures et le fardeau de l'enfant. Il avait même pu essuyer ses lames aiguisées sur quelques mauvaises herbes. Cependant quelque chose n'allait pas, son passager sombre ne riait plus comme à ses habitudes. Un peu de paix intérieur n'était pas de refus cependant. Après peu de temps il est arrivé à l'entrée du village, qui était drôlement calme comparé à lorsque le guerrier blanc est premièrement arrivé. En passant par la petite entrée, comme par enchantement l'enfant est revenu à lui. Ses yeux bleus ont pétillé dés son réveille et il s'est étonné de voir où il était;

"Hey lâchez moi! Je peux marcher!"


Asmodeus n'as pas pris plus d'un instant à accorder à l'enfant sa demande, le jetant prestement par terre. Lindsay est tombé sur les fesses pour regarder d'un air très mécontent son sauveur, il avait visiblement mal, mais était remplis d'une caractère dont seul les montagnards jouissent. Il a continué de parler, rapidement comme seuls les enfants savent;

"Aie, vous auriez pu faire attention quand même...
-Ça t'apprendra à ne pas aller jouer dans des ruines insolant!
-Je ne suis pas allé jouer! C'est mon père qui m'as dit d'aller lui chercher un livre qu'il avait oublié là bas! Alors excusez vo...
-Quoi? Qu'a tu dis? Ton père t'y a envoyé ..."

D'un coup tout est devenu plus clair, les regards fuyants de Griskoff, les deux ombres qui parlaient d'être une trinité, les dires des femmes dépourvues de vêtements dans le miroir... Et maintenant tout était limpide, c'était donc Griskoff qui avait envoyé ses propres fils entre les griffes des morts, et encore d'avantage de personnes vu le nombre des morts vivants dans la maison...

"Bien bien bien, je ne sais pas comment tu as pu survivre à la maison macabres et me ramener Lindsay, Asmodeus, mais ça me dérange et ça énormément! Heureusement que j'ai pu improviser quelque chose pour ton retour du moins inattendu!"

Les portes des maisons se sont brusquement ouvertes, et les derniers morts vivants, sans doute les habitants malheureux du village qui n'avaient pas pu s'enfuir ou se battre. Au milieu de la route se tenais Griskoff, du moins pendant quelques secondes, il s'est transformé en ombre habillé de robe noire. Comment savoir depuis combien de temps le vrai Griskoff était mort et avait été remplacé par l'ombre, tout était illusion avec eux après tout. Lindsay s'est agrippé aux jambes du guerrier. Les morts vivants étaient une dizaine au peu près, et tous étaient des cadavres récentes, encore chaudes. Ils avançaient rapidement entourant l'enfant et le guerrier blanc. Asmodeus ne s'occupait plus de Lindsay, visiblement il allait devoir réclamer son du en sang finalement.

L'enfant s'est enfuit en courant, il était en vie, Asmodeus avait tenu ses engagements, le guerrier blanc s'en moquait de savoir si l'enfant allait vivre ou mourir, ce n'était plus de son ressort, il n'était pas un gentil, ni un méchant, il était juste dépourvu de sentiments humains... Il a tiré ses deux sabres et a sauté en avant. Ses blessures lui faisait mal désormais, mais le peu de repos qu'il avait pu prendre avait été suffisant pour que sa concentration demeure. Son premier coup fut mortel, et il a décapité d'une bonne tranche la tête d'une femme morte vivante enragée. La tête s'est envolée mais Asmodeus n'as pas su où, il était déjà sur son prochain adversaire un vieux forgeron à croire le marteau qu'il serrait entre ses doigts sales. Tandis que le guerrier blanc contrait un coup de marteau, l'ombre tournait autour de sa meute de morts vivants, observant la force du démon blanc aux yeux dorés. Comme une éclaire il frappait de gauche à droite, ses sabres ensanglantés chantaient avec une mélodie sublime. Déjà six morts vivants gisaient au sol dans leurs entrailles. Asmodeus était décidé donc à vivre.
Les quatre derniers cadavres ambulants se sont jetés sur le dernier des valtori simultanément, leurs mains l'agrippait et malgré la force surhumaine dont le guerrier disposait le poids ajoutés de ses agresseurs quelque peu décédés était trop lourd, et il fut mis à terre et ses sabres immobilisés.


Leurs mains fortes appuyaient avec une férocité sévère sur les plaies ouvertes partout sur le corps musclé du guerrier. Ce dernier était à genoux, et l'ombre s'est approché doucement en riant tandis que ses servants morts s'occupaient de maintenir Asmodeus à terre, de la bave tombait en abondance de leurs gueules béantes. Entre ses doigts squelettiques, l'être noir serrait une dague pointue qu'il a pressé sous la gorge du guerrier.

"Avant de goutter à la vie après la mort, d'ailleurs tu va être une belle pièce de ma collection, je vais te saigner un peu..."

Asmodeus n'écoutait pas les dires de l'ombre, dans son fort intérieur son passager sombre prenait les commandes, une force nouvelle prenais le corps du guerrier blanc, une force qui se moquais des dégâts physiques que ses actions pouvait entrainer. Il n'était pas lui même, son esprit était ailleurs. Depuis ses manches une nuée d'aiguilles s'est envolée pour se planter dans les yeux de ses assaillants. Ses jambes fatiguées ont poussées vers le haut de toutes leurs forces. La tête du guerrier a cogné le visage de l'ombre de plein fouet. Les morts vivants avaient laissé tombé leur emprise sur le démon blanc, et Asmodeus a surgit en avant tel un félin enragé, ses mains sales et ensanglantées mais ô combien puissantes se sont serrées autour du cou de l'ombre, ce dernier était tout sauf une illusion. L'être squelettique tentait de se débattre mais sa force minable ne pouvait égaler la rage qui consumait désormais l'être aux yeux dorés.
L'ombre a tenté de se défendre en enchaînant une série d'illusions, faisant passer Asmodeus du village a une salle remplie de feu, pour changer la scène en sommet de montagne ensuite. L'ombre commençait à faiblir, et dans une dernière tentative, il a changé son propre visage, passant tous les membres de la famille du guerrier blanc devant ses yeux. Les enfants pleurants, le père sévère et la mère souriante, tous passaient au crible. Cependant la sauvagerie du passager sombre qui tirait les ficelles s'en moquait éperdument, il ne faisait que serrer plus fort et l'ombre s'est éteint entre les mains tremblantes du guerrier blanc. Les autres morts vivants ont surgis de nouveau mais aveuglés et au ralentis, Asmodeus a pu attraper ses armes de nouveau et s'est débarrassé d'eux vivement, tout en hurlant, ses muscles étaient sur le point d'exploser, et sa tête de même. Il était couvert de sang, son propre sang. Il s'est effondré, les ténèbres l'ont entouré, et tout ne fut que rêve...

A son réveil, ses yeux se sont ouverts doucement, la lumière du jour a percé son regard doré. Il se trouvait à l'abri sous un grand arbre mort, des nuages épaisses garnissaient le ciel peu lumineux, c'était le pays de l'ombre après tout. Ses blessures étaient toutes poncées et couvertes de bandages et de pansements rudimentaires. Un feu gémissait tranquillement près de son lit improvisé de feuilles mortes et d'une couverture peu épaisse. Il a commencé à se lever péniblement, en s'aidant de l'arbre comme appui. Tout ses muscles criaient de douleur, et de fatigue. C'est en grinçant ses dents qu'il a pu s'étirer doucement. L'enfant s'est approché timidement avant de prendre la parole discrètement;


"cava monsieur? C'est moi qui vous aie soigné, pour vous remercier quoi..."


Asmodeus a regardé Lindsay de ses cheveux sablés à ses pieds non chaussés. Il avait donc survécu, la chance? Le destin? Qu'importe. Asmodeus a jeté un coup d'œil aux soins, c'était pas mal pour un enfant improvisé en soigneur. Il a incliné sa tête pour témoigner de sa gratitude. Ensuite il a ramassé ses sabres en main et les a attachés à sa ceinture. Il s'est tourné pour partir aussitôt, mais une main chaude a attrapé l'une des siennes.

"S'il vous plaît monsieur, laissez moi venir avec vous, je ne veux pas être seul..."

Asmodeus devait reconnaître que Lindsay s'était rendu utile finalement, il lui devait bien ça. Le guerrier a secoué sa tête une nouvelle fois, il amènerait l'enfant jusqu'à le prochain village au moins, c'était le moindre des choses après tout... Ils ont éteint le feu et sont partis ensembles sur l'une de ses routes perdues dont seuls les montagnards connaissaient le bout... L'enfant de la maison macabre vivait encore, mais pour combien de temps...

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