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 Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]

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Fulenn Gwal
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Fulenn Gwal


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MessageSujet: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyVen 6 Mai - 1:26

-Et bien messieurs, on dirait que j’ai bien de la chance ce soir…

Fulenn offrit à ses voisins de table un sourire ravageur, et ramena vers elle l’argent qu’elle venait d’empocher, tout en évitant les regards noirs des dépossédés. La jeune femme ne cessait de gagner depuis le début de la soirée, mais ses partenaires semblaient trop heureux de pouvoir profiter de ses grand yeux sombres…et très certainement de son décolleté outrageux pour mettre fin à la partie. La brune se pencha alors en avant pour dévoiler ses formes, tout en poussant un petit rire sarcastique. Distribuant à nouveau les cartes, elle songea qu'il était facile de duper des harmoniens, pour peu qu’on sache trouver les arguments…. En pensant cela, l’umbrienne glissa ses yeux vers sa poitrine. Des arguments convaincants, elle en avait, oh oui….

Ce soir-là, la salle était comble. Depuis une semaine environ, l’ancienne fille facile investissait l’auberge à la nuit tombée, et observait. Le jour, la mercenaire était plutôt discrète et menait une existence des plus paisibles… Elle rendait visite et faisait disparaître de vieux ennemis gênants, entrait par le plus pur hasard dans des demeures et y trouvait, toujours aussi innocemment, des biens qui rapportaient cher… Mais bien évidemment, ce n’était rien de bien méchant. Fulenn avait surtout besoin de changer d'atmosphère, de s'éloigner des sombres ruelles de Tenamas, qu’elle chérissait bien sûr, mais qu’elle n’avait pas l’intention de dépeupler. Or lorsque la jeune femme se trouvait excédée, il lui arrivait de s’embrouiller quelque peu avec les habitants, et de glisser, sans vraiment y faire attention bien sûr, la lame de ses dagues sur leur gorge. Vous savez bien ce que c'est... Un accident est si vite arrivé !
Toujours est-il qu’elle se trouvait désormais dans la capitale harmonienne et que chaque soir, l’assassin se familiarisait avec la taverne de la choppe en folie.


-Sue, sers moi un verre, quelque-chose de corsé. C’est monsieur qui m’invite !

Les lèvres pulpeuses de la brune s’étirèrent en une moue ravie, tout à fait à l’opposé du dénommé « Monsieur », qui n’avait jamais eu l’intention de payer un verre à cette jeune femme. Bon, il était vrai qu’elle était étonnante, mais peut-être trop. La voleuse avait eut le temps de repérer les habitués de l’établissement, les personnes qu’il valait mieux ne pas titiller, ou encore les bourses les plus garnies de l’auberge. Mais ses savantes observations lui avaient permis, ce soir-là, de passer à l’action. En effet, elle dépouillait à présent, et pour son plus grand plaisir, quelques gentilshommes éméchés.
Comment ? Vous voudriez savoir si ses dés étaient pipés ? Non, évidemment, Mademoiselle Gwal est tout ce qu’il y a de plus honnête voyons. Où êtes vous allé cherché de telles spéculations ? C’est incroyable…


-Mais tu triich-

Le joueur n’avait pas eu le temps de finir sa phrase. La sulfureuse demi-elfe s’était rapproché de son interlocuteur, bien plus près que ne le tolérait la bienséance. Celle-ci effleura l’oreille de l’homme du bout de ses lèvres, et lui susurra, doucement :

-Je te déconseille de faire ça…

L’inconnu déglutit. La dague pressée contre son flanc, et que la proximité de l’ancienne courtisane dissimulait, indiquait clairement qu’elle ne plaisantait pas. La plupart des gens alentour s’était tu, et le brouhaha constant de la gargote semblait s’être estompé. Un rire forcé s’échappa de la bouche de Fulenn, et la routine alcoolisée du lieu reprit. L’homme reprit son souffle tandis que la brune reprenait son argent, et cette-dernière s’éloigna de sa démarche féline.
Passant à côté du tenancier sur le chemin de la sortie, la jeune femme s’empara d’une bouteille d’un alcool fort et ambré qui se tenait là, au coin du bar, et qui faisait les yeux doux à la mercenaire. Mais si, vraiment, elle l’appelait, de sa toute petite voix de bouteille.

Voyant la mine outrée du propriétaire, Fulenn esquissa un sourire. Puis après un petit temps de pause, elle parcourut l’assemblée des yeux. Sans se départir de son sourire, la brune désigna un homme qui gisait, ivre mort, et lança avec enthousiasme :


-C’est lui qui prend ma note. On avait passé un accord, pas d’inquiétude !

L’ancienne courtisane s’éloigna, et poussa la porte de l’auberge tout en portant son butin à ses lèvres. Ça n’avait pas mauvais goût, et c’était fort. Ma foi, c’était la boisson idéale aux yeux de la jeune femme qui s’en allait les poches pleines, fière, et un bon alcool à la main. Une soirée qui s'annonçait bonne, en perspective.
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Tony De Loidir
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyVen 6 Mai - 1:53

Les auberges d'Equillios, ah, les auberges d'Equillios, tout un écosystème, on y trouve les membres les plus intéressant de la société Harmonienne, pour commencer, les alcooliques, bourrés du soir au matin, et souvent du matin au soir, puis viennent les joueurs, et les parieurs surtout, ceux là, je les adore, dés que quelque chose leur échappe, ils sortent les dagues, et j'adore les dague... Une dague, dans une main alcoolisé, c'est l'alibi parfait... Je vous jure, ça finit souvent comme ça, « Je ne comprends pas monsieur le garde... Il s'est levé d'un coup, il a dégainé sa dague... Et il se l'est planté dans le ventre avant de s'ouvrir de bas en haut, je n'ai rien pu faire ! »... Bon, j'avoue que mon statut de noble doit aider à faire passer la pilule auprès des gardes, mais tout de même... Et puis, et puis, il y a au moins UNE troisième catégorie de personne, avec qui j'ai plus de mal... Les arnaqueurs, les assassins, les tueurs divers, les mercenaires en général... J'en emploie, souvent, mais j'ai du mal à les calculer, ils sont trop imprévisible... Et celle qui vient de passer devant moi tandis que je surveillais l'entrée de la taverne, elle, ça fait une semaine que je la surveille, discrètement, car j'ai du savoir-vivre, tout de même. Alors bien sûr, vous me direz, mais pourquoi elle, elle t'a rien fait, j'sais pas... Hé bien j'vais vous le dire, moi, elle me paraît louche, et c'est tout... Je sais pas quoi, elle est arrivé, un jour, l'air de rien, et clac... voilà qu'elle s'est mise à jouer... Hé bien... je ne saurais dire, mais je ne la sens pas.

« Merci pour la bouteille. »


Et ça, c'était moi tendant le bras et agrippant sa bouteille, qu'elle a laissé trainé trop près du coin de la ruelle dans laquelle je trainais, aiguisant ma dague et mes couteaux... Bouteille qui vite rejoignit ma bouche, bouche qui en absorba quelques gorgés sirupeuse, que j'eus avalé aussi vite qu'il faut de temps pour dire « Avale. », et ça va vite, permettez moi de le dire... Bon, pourquoi je lui ai piqué sa bouteille ? Juste parce que j'ai soif, et que aucun alcoolique n'est encore sortie de l'auberge, et s'ils sortent à la levée du jour, ce ne sera pas bon pour moi, j'ai besoin de sang, vite fait, mais je ne peux tuer quelqu'un discrètement qu'à la nuit tombé, alors en attendant, je vais me contenter d'alcool... Hein ? Boire rapidement c'est gâché ? Bah ouais, bien sûr, et vous voulez p'tet que je laisse ma gorge dévoiler plus de deux secondes à une fille comme elle ? Mais vous me prenez pour quoi, franchement, vous êtes fous ou quoi ? JAMAIS DÉGAGER SA GORGE, un coup de dague est si vite arrivé... Je sais de quoi je parle, l'égorgement, c'est mon truc. Franchement... Reprenant une gorgée rapide, je la regarde, esquisse un sourire, et finit par dire...


« Vous m'avez l'air bien heureuse ce soir miss, vous m'excuserez de vous avoir piquer votre bouteille, il me semblait que c'était le moyen le plus galant que j'avais pour vous rencontrer face à face... Les autres ne vous auraient pas plus... Ni à moi, c'eut été dommage, réellement.
Permettez moi de ne PAS me présenter, du moins pas tant que je ne saurais pas qui est en face de moi... On apprend vite à se méfier dans ses ruelles, savez... Et vous... Vous me paraissez louche pour ma bonne vieille Equillios, y a un truc qui colle pas. »


Hein... ? Comment ça, trop direct ? Mais je ne vois pas de quoi vous voulez parlez, je suis juste une personne curieuse de nature, très curieuse de nature, et qui aimerait bien savoir à qui il a a faire... Et accessoirement, la faire parler m’empêchera de me concentrer sur l'odeur du sang frais pas loin. Le sang, ah, le sang... J'aime réellement le sang, réellement, cela me rend ivre rien que d'y songer, le sang... Frais... Tout chaud sortis des veines et artères... Mhmm... J'adore cette sensation quand il coule dans ma gorge, ce bien être qui s'en suit... Rha, j'aime le sang, l'alcool n'est rien face à lui, rien du tout, l'alcool, c'est un truc qui peut à peine faire office de remplaçant peu convaincant... Me bourrer ne m'apporte aucun des plaisirs du sang, et en plus, j'ai le mal de crâne en plus. Je finis par rejeter un coup d'oeil vers elle, la regardant regarder sa main vide, puis la bouteille dans ma main, puis sa main vide, puis la bou... On a saisit ? Okay, d'accord...

« Bon, vous comptez réagir ou vous allez rester comme un pingouin, à regarder la banquise fondre tandis qu'il s'éloigne sur un iceberg, et qu'au loin, ses camarades pingouins lui crieeeeeeeeeent de s'envoler, de venir les rejoindre ?
Noter que j'aime bien les pingouins hein, mais bon, en face de moi, là, présentement, j'ai un truc qui y ressemble pas trop, donc... ARRÊTEZ DE JOUER LE PINGOUIN NEURASTHÉNIQUE.
Bon sang. »


Quelqu'un à quelque chose à dire sur mes comparaisons animalière ? Si vous voulez, je peux aussi vous faire des comparaisons sportives, c'est sur mesure, tout le monde à la sienne, je suis pas chieur, je peux même la refaire si elle ne vous plait pas, mais là, j'aimerais juste un peu de réaction de sa part, 'fin... Pas trop, j'aimerais éviter de me prendre une baffe si tôt dans notre histoire, on vient à peine de se rencontrer, j'aimerais qu'elle attende au moins dix minutes avant de me baffer, pour... Bah pour mon égo' quoi, les femmes sont censé me tomber dans les bras, pas me tomber dessus... Bien que dans certain cas, ça pourrait s'a... j'ai rien dit, oubliez donc cela, ça va encore virer zoophile si je continue, et c'est pas bon, pour moi, s'entend. Alors, elle est vivante ou... ? Un petit claquement de doigt en la regardant, je lui retends même la bouteille, pour me faire pardonner de la manière dont je l'ai abordé...
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Fulenn Gwal
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyVen 6 Mai - 2:46

Fulenn était tout ce qu’il y a de plus léger, enthousiaste, rêveuse. Étonnamment allègre, la jeune femme avançait énergiquement, d’un pas qu’on pourrait aisément comparer à une danse tant il était..sautillant. Oui, sautillant est le mot qui convient. Et alors que la jolie brune s’élançait vers une destination inconnue, une sensation de liberté s’emparait d’elle. Le rythme montait à l’intérieur de sa poitrine et son postérieur commençait à s’agiter de lui-même, muté par une forcé supérieure et incompréhensible –certainement un dieu de la danse d’un autre plan d’existence ou d’un univers parallèle, qui avait pris la folle décision de faire de notre assassin une idole sacrée de la danse- quand soudain…Ce fut le drame. Par le drame, j’entends qu’une chose horrible venait de se produire. Un blasphème abject, comme on en connaissait peu. Qui faisait frémir les vieilles tremblotantes, et glaçait le sang des plus vaillants guerriers….

On avait pris la bouteille de l’umbrienne. Une main, comme sortie des ténèbres, venait de s’emparer du bien de la brune, sans aucun scrupule. Cette dernière aurait pu tendre la main, impuissante, et s’écrier « Nooooooooon… » tandis que la chose qu’elle chérissait s’éloignait à jamais, dans un ralenti des plus émouvants… Mais il n’en fut rien. A la place, la jeune femme ne put piper mot. Son visage s’affaissa comme le séant ridé de Jeannot, fier doyen de 90 balais de son clan, dans une ville lointaine, et dont le narrateur, le lecteur et tout le monde se balance. Une moue désespérée prit place sur le ravissant visage de Fulenn, et sa lèvre inférieure se mit à vaciller, tandis que sa vue se brouillait de larmes. Telle une enfant, la brune se laissa submerger par l’intense déception, et demeura immobile, incapable de réagir, face à cet étrange personnage qui baragouinait maintenant.


« Vous m'avez l'air bien heureuse ce soir miss, vous m'excuserez de vous avoir piquer votre bouteille, il me semblait que c'était le moyen le plus galant que j'avais pour vous rencontrer face à face... Les autres ne vous auraient pas plu... Ni à moi, c'eut été dommage, réellement.
Permettez moi de ne PAS me présenter, du moins pas tant que je ne saurais pas qui est en face de moi... On apprend vite à se méfier dans ses ruelles, savez... Et vous... Vous me paraissez louche pour ma bonne vieille Equillios, y a un truc qui colle pas. »


*Mais c’est quoi ce gitan ? Non mais on se fout de ma gueule….*

Peu à peu, le visage déconfit de la jeune femme se transformait en un rictus bien moins amusant. Sa peau commençait à virer à l’écarlate, et une colère sans nom naissait au creux de ce volcan grondant. Fulenn fit craquer ses jointures, mais se contrôlait pour garder les mains baissées. Ses yeux s’écarquillèrent de plus en plus, et tout observateur minutieux aurait pu voir s’agiter une veine à la tempe de la voleuse, à une cadence si soutenue qu’elle menaçait de se rompre. Bien évidemment, le bon narrateur que je suis, mesdames et messieurs, fait de la broderie. Des lignes inutiles pour faire bien, oui, c'est ça. Mais en clair, elle était pas contente quoi. Bouh, fâchée la petite madame. Et tandis qu’elle se chargeait d’une énergie négative, son compère continuait de plus belle, et semblait lui aussi céder à l’impatience.

« Bon, vous comptez réagir ou vous allez rester comme un pingouin, à regarder la banquise fondre tandis qu'il s'éloigne sur un iceberg, et qu'au loin, ses camarades pingouins lui crieeeeeeeeeent de s'envoler, de venir les rejoindre ?
Noter que j'aime bien les pingouins hein, mais bon, en face de moi, là, présentement, j'ai un truc qui y ressemble pas trop, donc... ARRÊTEZ DE JOUER LE PINGOUIN NEURASTHÉNIQUE.
Bon sang. »


Cette fois, c’en était trop. Premièrement, chose qu’il ne fallait jamais, au grand jamais de la confrérie des jamais, faire, c’était prendre la bouteille de Fulenn, surtout quand celle-ci s’apprêtait à entamer une danse de la joie. Deuxièmement, il l’avait traité de pingouin. Et ce genre de choses allait beaucoup trop loin. Mais c’est une bonne leçon de vie pour nous autres lecteurs et autres glandus. Il ne s’agit pas moins d’un témoignage de la décadence de la société de nos jours ! Mesdames et messieurs, vous n’imaginez tout de même pas traiter votre prochain de pingouin, aussi malhonnête soit-il ! Si la personne en question tue votre enfant, lynche votre famille… Soit ! Mais il est inadmissible de malmener ainsi quelqu’un, en l’injuriant de façon aussi grossière. Bon très bien, le narrateur incompris se retire….
La jeune femme avait fait son choix : l’étranger aller payer.


-Hmmm….

Fulenn se pencha vers son interlocuteur, saisit son col et l’attira vers elle, appuyant sa prestation de son aptitude à soulever et attirer des objets, ses talents de télékinésiste rendant la scène plus impressionnante. Elle l’attira donc contre elle, le relevant par la même occasion, et le plaqua contre le mur. Celui là même contre lequel il prenait précédemment appui. Ainsi, la brune planta ses grands yeux sombres dans ceux de l’inconnu, et lui souffla à peu près ces mots :

-C’est toi l’pingouin.

Puis la belle mercenaire ne put s’empêcher de réprimer une petite exclamation de contentement. Un petit "oooohmmm....". Il était plutôt attirant comme homme, on ne pouvait nier. Mais elle avait connu beaucoup de mâles, et celui-ci ne l’impressionnait pas. Relâchant son emprise, et décollant par la même occasion sa poitrine de l’inconnu –vous imaginez bien qu’étant autrefois une fille de joie, elle avait le physique. Et un gros bonnet, ben oui, ça prend de la place- Fulenn put à nouveau respirer, et observa sa nouvelle proie en marchant de gauche à droite, telle un fauve. L’umbrienne affichait un sourire en coin, et se demandait ce qu’il allait bien advenir de cette nouvelle connaissance… Quoiqu’il en soit, il avait dérobé sa bouteille, et payerait pour cet affront. Mais sa coopération lui offrait un délai plus qu’appréciable.

La jeune femme but une longue gorgée du nectar ambré, et enchaîna :


-Moi, c’est Fulenn. Et non, je ne suis pas louche, je suis tout ce qu’il y a de plus normal… Bon c’est sûr que vos filles ici, les équiliennes, elles sont quand même plus fadasses que moi, mais… ah mais si, je viens d’ici bien sûr ! héhé !

Après ce discours fort convaincant, la voleuse but encore quelques traits de sa boisson. Ses effets commençaient à s’en faire ressentir, et elle fut forcée de délacer un peu son corset, trouvait soudainement que "oh, il fait chaud par ici."
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Tony De Loidir
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyVen 6 Mai - 3:13

… Alors là, si on m'avait dit qu'elle allait réagir d'une telle force pour... UN PINGOUIN... Mais bon sang, dans quel monde elle vit la, la fille aux cheveux rouges que j'ai pas de terme dépréciatif genre blondasse et que ça m'emmerde parce que je vais devoir dire la fille aux cheveux rouge, donc, dans quelle monde elle vit celle là, pour se sentir insulté quand je la compare à un PINGOUIN... Bon sang, ça aurait était une pintade encore, je dis pas, mais non, non, j'l'ai comparé à un noble animal des banquises de nos pays glacés, et voilà comment elle réagit, mais j'veux dire, qui, normalement constitué, réagirait comme ça, et te collerait au mur avec télékinésie et tout le tremblement, à part moi si j'étais télékinésiste, s'entend... Oui, non, je ne me compte pas dans les chiffres, car dans la réalité de tout les jours, je ne suis pas capable de le faire, et là, sur le moment, je suis plutôt heureux que mes armes soient bloquées avec des crans de suretés à ma ceinture, sinon, j'voyais bien le tout s'envoler hors de la présence de mes mains, et ça, j'aime pas.


« … PINTADE. »

… Et ça, c'était mon esprit réagissant à sa terrible attaque d'insulte, elle m'a traité de pingouin, ça a eut l'air de la blesser que je la traite de pingouin, de là, je suppose que pingouin est une insulte chez elle, donc elle vient de m'insulter, de par ce fait, je me DOIS de trouver un mot encore pire pour répondre à son attaque injustifié, car après tout, je suis un homme de goût, et un homme de ma classe ne PEUT se laisser insulter sans répondre, donc, elle sera à partir d'aujourd'hui une pintade, en plus, elle en a tout les attributs, gros cul, gros seins, bref, une vrai pintade bonne à fourrée, et à faire chauffer au feu de bois... Ou dans le lit... Putain, je suis d'une délicatesse moi ce soir, c'est assez terrible, mais faut dire, elle vient d'me coller sa poitrine sous le nez, et c'est le genre de chose qui me donnent envie de vomir, trop de... Ca tue le... 'fin, on se comprend quoi, et là, sérieusement, c'est pas ça qu'est ça... Je peux juste pas supporter... Beurk...


« Pintade, pintade, pintade... »

… Ouiiii... ? J'insiste dites-vous... ? Je crois que vous avez raison, mais je CRAINS avoir perdu la télécommande de gestion des émotions, ce qui fait que là, j'suis un peu bloqué sur la frustration et le sentiment profond d'injustice de se faire coller au mur... Je n'aime pas réellement les murs savez-vous, ils me laissent un mauvais souvenir généralement, du au fait que quand on se prend un mur, bah, on a mal, et que quand on vole dans un mur... Bah on se pète tout les os... NON, je ne l'ai jamais fait, mais je suis solidaire de mes camarades oiselets de tout les bords, oisillons de tout les pays, et à chaque référendum, je vote pour la construction de bâtiments sans murs... Mais bizarrement, ça ne passe jamais, et je suis le seul à voter pour... Ce n'est pas faute d'essayer, vous le remarquerez bien, je me bats pour mes idées, jusque au bout... Ah, tient, j'ai l'air d'être débloqué, je retrouve mon regard normal, et il SEMBLERAIT que je puisse de nouveau parler normalement...


« Pintade... Ah, euh, non... Ou si... Enfin bref, ouais, pintade disais-je donc ? Ouais, mais c'est pas ce que je voulais dire, doooonc... Ah, ouais, ouais, trouvé, voilà... Donc, mademoiselle à la démarche ressemblant plus à une prosti... Excusez-moi, je crois que je délire, je dis tout haut ce que je pense tout bas... Zut alors, je continue, c'est incroyable hein... Bon, donc... Vous venez d'où... ? Vous foutez pas de ma gueule, déjà, vous avez parlé des Equilienne comme si vous n'étiez pas natif d'ici, secondement... Vous PUEZ comme pas permis, et c'est une odeur qui n'existe pas ici, et je sais ce que je dis... J'ai parcourus Harmonia d'est en ouest, du nord au sud... Vous... Vous sentez comme le désert Umbrien... Une odeur... De sang, un peu, c'est très spécial, très...Mmmhm... Comment dire... Bah, ça se reconnaît quoi... Mais y a aut' chose, pas que ça... Mais cette odeur là, j'la reconnais pas... J'sais pas ce que vous êtes, mais z'êtes louches... D'ailleurs, vous auriez pas été louche, je vous aurais juste égorgé, et j'aurais bu votre sang jusque plus soif, mais... Oh, tient, je continue de parler tout haut, faut vraiment que j'arrête. »

Y a pas à dire, cette soirée commence bien, à peine rencontrer quelqu'un, et voilà déjà que je la traite de pingouin, ce qui est une insulte pour elle, de pintade, ce qui est une insulte chez moi, de prostitué, ce qui est une insulte partout, et en plus, j'lui dis qu'elle pue, je vous le dis, cette relation commence sur les chapeaux de roues, y a pas à dire, j'ai pas fait mieux depuis des années... Mais là, vous m'excuserez, c'était vraiment trop tentant... puis... J'aime bien les pintades... Farcis... Avec des petites pommes de terres, des oignons, et... Enfin... La cuisine, c'est pas ce qui vous intéresse hein, donc je vais arrêter là, je risque de très vite vous ennuyez sinon, et ce n'est bien entendu pas le but rechercher, l'ennuie est nocif à faible dose, donc, passons, passons, et continuons. En avant touuuuutes.


« Sinon, permettez moi de placer une dernière pensée, avant que vous n'essayiez encore de me tuer, ce qui de toute façon ne vous servira à rien vu que je survivrais, car je suis l’œil du tigre, le survivant, l'immortel, toussa, bref, cette dernière pensée donc, c'est... Pintade.
Maintenant... Euh... On pourrait, je sais pas... Oublier que je vous ai traité de pintade, tient, encore une fois, et passer à autre chose, ou vous allez vraiment essayer de me faire la peau, et dans ce cas, vous pourriez p'tet me refiler la bouteille que je vous ai repiqué sans que vous ne fassiez gaffe, trop occuper à rager que je vous traites de pintade, ah, bah, tient, elle est dans ma main quand j'y pense... Merci ! »


Bah... Ouais, je l'avoue, j'ai les mains lestes de mon côté aussi quand il s'agit de boire et d'oublier l'odeur du sang, et le sien m’obsède, et les obsessions, c'est mauvais, mais mauvais, donc en la traitant de pintade, j'ai saisis la bouteille par le dessous, et l'ai doucement fait glisser de sa main dans la mienne, en en rajoutant, et en noyant son esprit de paroles inutiles, car il faut le reconnaître, je CAUSE POUR NE RIEN DIRE, et j'adore ça, surtout que son alcool est vraiment pas mauvais, allez, encore une gorgé pour moi... En ne découvrant pas mon cou, je ne suis tout de même pas fou, surtout qu'elle a fait montre de ses capacités... Et de ses attraits... Attributs... Je sais pas trop comment nommer les trucs qui lui servent de pis de vache au niveau du torse, et encore moins le trucs derrière elle, qui prend deux places assisses aux réceptions... Ouh... Je suis vraiment mauvais moi ce soir...
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Fulenn Gwal
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyVen 6 Mai - 12:00

Fulenn écoutait désormais son interlocuteur, qui n’avait pas l’air tout à fait dans son assiette. Quoique… Il semblait débattre d’un sujet qui nous concerne tous de nos jours, qui est au cœur de tous les sommets, les grenelles, que sais-je, les situations de crise ! Oui, vous l’aurez compris, nous parlons de la pintade. Il ne faut pas négliger l’importance de ce petit animal à plume au demeurant ridicule, parce-que sans les consommateurs de pintade de la région, mesdames et messieurs, l’économie chuterait, mais bien évidemment ! Mais..attendez… c’est notre héroïne qu’il vient d’injurier de la sorte non ? Mais décidément, ce texte est bien trop petit pour deux narrateurs. Ohéééé ! Mais faut que je prenne un mégaphone pour qu’il m’entende l’autre con ? Ohééé ! Tu laisses mon protagoniste tranquille d’accord ? …Mais comment ça 50 dollars ?! Va te faire voir ! Epèce d..[AUTOCENSURE].

Reprenons donc où nous en étions. La jeune femme prêtait oreille aux élucubrations plus qu’offensantes de l’inconnu, et affichait un visage un peu perdu… Vous savez, des grands yeux hagards, la bouche entre-ouverte, les bras ballants… Un air d’autoroute quoi ! Oui, nous avons payé les droits d’auteur à Gad Elmaleh, bien entendu. Toujours est-il que la brune voyait son orgueil balayé par une tempête destructrice. Des chaises s’envolaient à droite et à gauche, la pluie s’acharnait sur un chat à trois pattes. Dans un coin du décor, seul un lampadaire résistait encore à la violence des vents, auquel s’agrippait avec désespoir l’assassin : « Noooon, rendez moi ma dignitééééééé…. ». C’est à peu près la scène qui envahissait l’esprit tourmenté de l’umbrienne quand elle entendit ces mots :


« Pintade... Ah, euh, non... Ou si... Enfin bref, ouais, pintade disais-je donc ? Ouais, mais c'est pas ce que je voulais dire, doooonc... Ah, ouais, ouais, trouvé, voilà... Donc, mademoiselle à la démarche ressemblant plus à une prosti... Excusez-moi, je crois que je délire, je dis tout haut ce que je pense tout bas... Zut alors, je continue, c'est incroyable hein... Bon, donc... Vous venez d'où... ? Vous foutez pas de ma gueule, déjà, vous avez parlé des Equilienne comme si vous n'étiez pas natif d'ici, secondement... Vous PUEZ comme pas permis, et c'est une odeur qui n'existe pas ici, et je sais ce que je dis... J'ai parcourus Harmonia d'est en ouest, du nord au sud... Vous... Vous sentez comme le désert Umbrien... Une odeur... De sang, un peu, c'est très spécial, très...Mmmhm... Comment dire... Bah, ça se reconnaît quoi... Mais y a aut' chose, pas que ça... Mais cette odeur là, j'la reconnais pas... J'sais pas ce que vous êtes, mais z'êtes louches... D'ailleurs, vous auriez pas été louche, je vous aurais juste égorgé, et j'aurais bu votre sang jusque plus soif, mais... Oh, tient, je continue de parler tout haut, faut vraiment que j'arrête. »

Mais de quel droit la comparait-il à un stupide volatile ? En plus sa comparaison était abusive, vraiment. Fulenn pouvait certes être confondue avec une pintade, dans la mesure où elle en avait les formes, mais alors il devait s’agir d’une grosse pintade. Une GROSSE pintade d’un peu plus d'un mètre soixante-dix. Et puis même, elle n’avait pas le profil. Vous savez, on n’offre pas le titre de pintade à n’importe-qui. Il faut passer des épreuves, subir des tests psychologiques, toussa… L’honneur d’être reconnu en tant que pintade n’était pas accessible à n’importe-qui, et la jeune femme, dans son immense humilité, n’ESTIMAIT PAS EN AVOIR L’HONNEUR. Clair comme ça ? Et puis si l’autre narrateur ne souhaite pas se mettre sur le dos le CATP, c’est à dire le comité d’attribution des titres pintadiques, il ferait mieux de se calmer immédiatement, voilà.

Et puis ensuite, de quel droit lui disait-il qu’elle puait ? Machinalement, en entendant pareille profanation, la demi-elfe huma profondément l’air environnant. Elle ne sentit qu’une odeur de fruit des bois, de citron et de bois de sylvan… C’était le shampoing Loreliane pour cheveux colorés, à la senteur boisée qu’elle aimait tant, et qui lui conférait un bonus de charisme évident ! Enfin, pas si évident pour l’inconnu, qui la rabaissait au rang de, je CITE MESDAMES ET MESSIEURS, hmm, simple..« pintade ». En y faisant plus attention, la jeune femme sentit aussi une effluve épicée… Quelque-chose d’entêtant, d’un peu rêche cependant, ardent aussi… Après quelques secondes de profonde recherche dans sa mémoire, parce-que notre héroïne fonctionne sous windows alors forcément, il y a des problèmes, cette-dernière parvint enfin à assimiler la senteur : Paprika. Et oui, c’était l’odeur qu’avait son sang, du à l’intervention d’une cormyr qui lui avait bu son sang, mais elle avait en plus de cela un paquet de chips dans son sac. Oui, il faut dire que la jeune femme est gourmande. Mais qu’est-ce que vous croyez ? On la voit toujours boire notre Fulenn, mais depuis le temps, si elle ne mangeait rien, ce serait une éponge imbibée d’alcool. ..Comment ? Oui, comme Bob si vous voulez.


« Sinon, permettez moi de placer une dernière pensée, avant que vous n'essayiez encore de me tuer, ce qui de toute façon ne vous servira à rien vu que je survivrais, car je suis l’œil du tigre, le survivant, l'immortel, toussa, bref, cette dernière pensée donc, c'est... Pintade.
Maintenant... Euh... On pourrait, je sais pas... Oublier que je vous ai traité de pintade, tient, encore une fois, et passer à autre chose, ou vous allez vraiment essayer de me faire la peau, et dans ce cas, vous pourriez p'tet me refiler la bouteille que je vous ai repiqué sans que vous ne fassiez gaffe, trop occuper à rager que je vous traites de pintade, ah, bah, tient, elle est dans ma main quand j'y pense... Merci ! »


La jeune femme avait l’intention de se faire comprendre clairement. Celle-ci afficha alors une moue déterminée, et approcha lentement son visage de celui de sa nouvelle connaissance, voulant instaurer un suspense, une crainte, où même un malaise chez son interlocuteur.. Mais lorsqu’elle fut tout près de ce-dernier, quelque-chose se passa en elle… Comme un déclic étrange… Elle avait besoin de faire une chose, mais n’y parvenais pas… Puis elle se lança.
Non, ne croyez pas qu’elle se mit à embrasser fougueusement l’inconnu qui était foutrement mignon, parce-qu’en soit, elle le trouvait bien charmant, et plutôt à son goût. Donc il n’aurait pas été si absurde qu’elle tente de l’enlacer avec passion, mais ne vous égarez pas ! Ce n’est pas ça !

Soudain…elle éternua. Forcément, ça casse tout l’effet de style, et elle s’étouffa pour ne pas cracher sur son interlocuteur. Par un système complexe d’échange de pression et d’électrons un peu trop libres, un déséquilibre de l’équation physique qui maintenait la jeune femme en vie entraîna sa chute. Sans comprendre pourquoi, la brune tomba à la renverse, sur son séant dodu de pintade. Dans une autre dimension, un homme avec un capuche et une voix extrêmement grave riait d’un air sadique, des dés à la main, avec un mot aux lèvres… Bouteille ? nahh.. Pouffeille ?.. Mais merde, articule monsieur avec la capuche… Epic fail. Ah oui, c’est plus clair, merci.

La jeune femme poussa un petit grognement et se releva en s’aidant de la jambe de l’étranger. Au moins, elle lui avait trouvé une utilité. Après lui avoir lancé un regard noir qui devrait suffire à réprimer ses envies de foutage de gueule, la brune pointa un doigt fin vers l’homme, et s’énerva :


-Bon alors déjà t’es qu’un sale petit vaurien, parce-que je te dis ton nom et toi tu veux pas me dire le tien. Et si ça commence mal entre nous c’est peut-être parce-que t’es qu’un vilain monsieur ! Bah ouais, d’abord tu m’insultes de pingouin, et t’enchaînes avec pintade ! Mais quoi merde, j’ai l’air d’une pintade ? Moi je suis peut-être une pintade alors, mais je tiens quand même à signaler que j’ai pas de double-menton.

Fulenn reprit son souffle, marqua un petit temps de pause et continua son explication, comprenant que l’autre ne ferait sûrement pas le lien entre ses propos :

Bah ouais quoi, une pintade ça a un glouglou. Moi pas. Et autre chose. Je ne pue pas. Ah non vraiment, je suis désolée, mais j’utilise des produits de très bonne qualité, donc on se calme immédiatement. D’ailleurs j’ai pas envie de me fâcher avec toi, parce-que t’arriveras toujours à me traiter de quelque-chose, vu comment t’es trop con ! Bah oui, faut se rendre à l’évidence, t’es pas une lumière toi. Et est-ce que t’as un soucis avec les pros…pros.. j’ai pas peur de le dire hein ! T’as un soucis avec les femmes qui aiment les autres hommes en échange de menus revenus ? D’ailleurs en fait je me fout de ce que tu peux penser, sauf que tu vas me rendre ma bouteille parce-que ça me fait pas rire, mais alors pas du tout. Et puis d'où je viens, ça me regarde d'abord. Mais ça me regarde pas aussi bizarrement que toi.

La brune épousseta son armure de cuir au niveau du séant, puisque celui-ci était maculé de poussière calcaire du sol. Ensuite, elle s’empara de ce qui lui revenait de droit, en l’arrachant des mains de la canaille, et en but une gorgée. Il n’en restait déjà plus beaucoup. Puis elle tourna la tête brusquement avec un soupir hautain assez semblable à un « Hmm ! » aigu, et repartit sans jeter un œil à l’inconnu. Puis après deux, trois pas, elle revint en arrière, mis une claque à l’inconnu, et lâcha en riant :

-Hey hey, t’as rien vu venir !

Puis elle s’enfuit en courant, se demandant si l’autre allait tenter de se venger ou pas. Quoiqu’il en soit, s’il voulait jouer au chat et à la souris, il avait intérêt à être un bon gros matou, parce-que le narrateur a faim. Mwahaha…
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Tony De Loidir
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyVen 6 Mai - 14:55

Bon, okay, elle, elle est juste bourrée, et encore bien à mon avis, vu qu'elle vient quand même de s'aider de ma jambe pour remonter à hauteur d'homme, si je puis dire ça vu que je la dépasse encore d'une 'tite tête tout de même, j'aime bien, ça me permet de voir plus loin, mais ce n'est pas le sujet, non, non le véritable sujet, c'est ce qu'elle allait me dire quand elle a percuté violemment le sol avec son... Avec son... Avec... Vous savez, le truc, là, sous le bas du dos... Le... Bref, SON CUL QUOI, son cul qu'elle a immense, je sais, je suis dégueulasse, je suis même inique, MAIS JE M'EN FOUS, elle avait qu'à pas me reprendre la bouteille, et menacer de m'éternuer dessus, c'est dégueulasse je veux dire, surtout après seulement dix minutes de relations, aussi intense que fut la notre, on n'éternue pas sur quelqu'un après dix minutes, non, non, non... On attend au moins la demi-heure et d'avoir bu un verre ensemble, et non pas chacun son tour comme nous étions en train de le faire depuis une dizaine de minutes, parce que boire chacun son tour, ça désaltère, boire ensemble, ça alcoolise, surtout, du fait qu'on a toujours soif, mais bon, on s'en fout, elle, ça l'a alcoolisé aussi, j'imagine que le fait qu'elle ait bu dans la taverne avant y est pour quelque chose... Ça ou le sucre de ce qu'elle boit actuellement. Ah ça, le sucre dans l'alcool... Huhuhu... Hé, mais attendez, que ce qu'elle raconte là, je ne l'écoutais plus, trop occupé à réfléchir un rien dans le vide, je n'ai pas fait attention, j'ai juste calé qu'elle parlait de... Double-menton, je crois... Et de puer, et de prostitué, et... En bref, elle déblatère quoi, blablabla... Rah, que c'est chiant ce genre de personne qui peuvent s'écouter parler durant des heures, genre, je n'ai que cela à foutre de l'écouter, sérieusement, hého, j'ai une vie à mener moi, vous croyez quoi là... Si, une VIE. Le genre de truc qu'il devient difficile de tenir dans sa main dans les temps troublés qui nous occupent... Je sais de quoi je parle. Un peu.

« Euh... Je pense que vous vouliez dire prostitué, hein, je fais la traduction, vous êtes pas forcément très, très clair là, je pense que vous ressemblez un peu à une éponge imbibé d'alcool, mais ça n'engage que moi hein... S'pas comme si vous aviez failli m'éternuer dessus, beurk... puis, à vous regarder, j'suis quand même plus lumineux que vous hein, sérieusement... Après tout, c'est pas moi qui boit dans une bouteille dans laquelle j'ai craché... Oh, oups, désolé... J'aurais p'tet pas du le dire... Suis navré. Si, si, vraiment navré, vous avez pas idée... Je regrette... »

Dans la réalité des faits, je n'ai bien entendu pas cracher dans la bouteille, y a des choses qui ne se font pas, et celle là en fait partie, gâcher de l'alcool pour que quelqu'un d'autre ne le boive pas, c'est un crime, réellement, l'alcool est une denrée de luxe, ce genre d'alcool surtout, alors le gâcher, bon dieu, non, en fait, je veux juste la faire douter, et la faire chier, encore plus s'entend, j'ai décidé que ce soir, je m'amusais, je ne peux pas boire de sang, donc je vais m'amuser, c'est tout, ça m'occupera... Et demain, j'irais chasser en forêt, seul, de préférence, je tuerais quelques bêtes, je boirais leur sang, ça fera un meurtre de moins en ville, les gardes se calmeront un peu sur les recherches, au fond, ce sera p'tet pas si mal que ça, j'y songe... Ouais, j'irais chasser, il faut juste que je tienne jusque à demain sans penser plus avant à boire son sang... Du sang, pardon, du sang... Pourquoi j'voudrais boire le sien, elle pue le... PAPRIKA, C'EST CA, LE PAPRIKA ! Hé mais... Comment elle peut sentir le paprika, sans déconner... ? C'est quoi encore ce binz, le paprika, déjà qu'elle puait le sang, voilà maintenant qu'elle sent l'herbe aromatique, mais dans quel monde je vis, bon dieu, dans quel monde je vis pour que RIEN ne soit ce qu'il devrait être, j'en ai foutrement marre moi, je m'attends à un peu de normalité quand je me lève le matin, TOUT ANGE DÉCHU QUE JE SOIS, je veux vivre une vie NORMALE. Ou presque. On oubliera juste mes... Rhm... Envie de fer, nutriments divers, et hémoglobines, se présentant assez souvent pour qu'on croit que je ne mange que ça, même si pas du tout en fait, je peux me contenter d'un bon steak saignant, avec des patates... Saignant, le steak, hein. Comment ça une obsession, je vois pas de quoi vous voulez parler. Ah, tient, elle revient vers moi après s'être éloigné de trois quatre pas, elle va me foutre une baffe, BAISSE LA TÊTE TONY, BAISSE LA TÊTE. Trop tard, aie... Ça chauffe... Je la regarde tandis que mes yeux brillent de ce rouge un peu plus sanguin, ah, ça commence... Finalement j'attendrais peut être pas demain si ça continue... Miam... J'ai jamais gouté du sang au paprika... A table... HE NON, on garde la tête froide, tu vas la rattraper, oui, mais pas la tuer !

« En fait... Si, j'ai juste pas réagi, je crois que je réfléchissais trop... Hein, ah, bah, je parle dans le vide, elle s'est tirée là... PUTAIN MAIS COURS TONY ! »

Et d'un coup, sans réfléchir, la voyant s'éloigner devant moi, je me baisse, appuie mes pieds sur les murs, façon starting-block, puis prends le temps d'enlever mon haut, de le remballer dans mon sac, que je passe à mon bras... Je déploie mes ailes, dans ce tourbillon de plume habituel, et posant mains au sol, je m'élance au maximum de ma vitesse en la poursuivant, mais le but n'est pas de courir, c'est d'avoir assez de vitesse pour m'envoler sans bruit, et sauter sur un toit d'où je pourrais la garder dans ma ligne de mire... Au croisement d'une rue, je finis par trouver cette vitesse, et esquisse le mouvement me permettant de rejoindre le toit, heureusement, les toits sont bas par ici, ça me laisse proche de la rue, où je la vois continuer de fuir, ou courir, je n'ai pas réellement envie de faire un discours sur ce qu'elle fait là présentement, de toute façon, dans les deux cas, elle court, donc... Ne cherchons pas réellement plus loin, on se compliquerait la vie pour que dalle, et j'ai pas que ça à foutre, vraiment, mais alors vraiment vraiment, j'ai une vie à gérer... Bref, une fois atterrit, je refais disparaître mes ailes, et continue de courir torse nue, le tatouage brillant dans la nuit, ses lignes noirs, toutes les bordures des plumes, des ailes, resplendissant d'une légère luminescence rouge, comme un flash qui apparaît, disparaît, ou bien... Non, en réalité, on dirait... Je n'ai pas réellement de mot pour ça, mais en bref, ça fait comme des vagues de lumières qui parcourent le tatouage de bas en haut, des vagues rouges qui n'illuminent que les traits de bordure, pas l'intérieur du tatouage en lui même....

« Courir dans Equillios alors que j'y habite depuis vingt-deux ans... Elle a du courage elle, genre, je vais la laisser fuir... Que ce qu'il faut pas voir, et croire, je vous le dis moi... Bien entendu que non que j'allais pas la laisser, il n'aurait plus manqué que ça... Tss... Et faut que j’arrête de causer seul, cette petite sortie cette nuit n'était vraiment pas une bonne idée... Chier. »

Je ne sais même pas pourquoi je la poursuis en réalité, je vous l'avoue, je ne comprends pas, j'y ai aucun intérêt, mais je crois que le fait qu'elle m'est baffé m'a donné des ailes, métaphoriquement parlant, je n'ai pas besoin d'elle pour voler, non, je veux dire, on ne me baffe pas, du moins, pas avant d'avoir eu un diner catastrophique avec moi durant lequel j'ai passé plus de temps à manger qu'à faire attention à vous, là, je peux comprendre que l'envie de me baffer vous prenne, mais là, non, il n'y avait pas encore assez de raison pour en venir là, pas du tout, j'ai des limites à ce que je suis prêt à supporter, et me faire baffer après à peine dix minutes de conversation autour d'une bouteille, je l'assimile mal, faut pas déconner, donc, en fait... Je la poursuis juste pour me venger, je crois, ça doit être ça... Ouais, me venger, il ne me reste plus qu'à la rattraper, et à lui sauter dans le dos... Vu la hauteur du toit, elle amortira magnifiquement ma chute, et elle devrait pas se faire TROP mal... Et dans le pire des cas, je m'en contrefous en fait, mais alors, d'une force, elle avait qu'à pas me provoquer... Bref, je continue malgré tout de courir sur ce toit, et de toit en toit, je me rapproche peu à peu d'elle, qui étant bien alcoolisé, à un rien de mal avec les directions et autre, ce qui me fait laisser échapper un petit rire amusé, fallait pas boire miss, maintenant, c'est moi qui ait l'avantage... Quand je t'aurais rattrapé, tu vas morfler, je te jure, oh que oui, tu vas morfler, promesse de moi à toi, tu vas comprendre ce que ça veut dire de provoquer un noble à Equillios... Ahahaha... Putain, j'me fais peur... Faudrait vraiment que j'arrête, ça devient gênant pour moi là, vraiment, on va finir par me prendre pour un psychotique... Quelqu'un me fait dire que c'est déjà le cas ? Tant piiiiiis, j'adore çaaaa...

« Battaveeee, sauce brune et fromageeeee... Hein, mais que ce que je raconte là, c'est pas ce que je voulais dire ça, bon dieu, je délire, je délire, j'aurais pas du boire, je le savais, je n'aurais pas du boire... Hé, mais... »

Elle se rapproche ! Bon, courir, courir, sprinter, se rapprocher du bord du toit, viser... ET SAUTER SUR ELLE, bon, à la rigueur, j'accepterais de tomber derrière elle, mais sur elle, ce serait tellement plus drôle, alors si en plus j'pouvais lui démettre deux ou trois vertèbres... Euh, non, désolé, je suis méchant là, non, c'est pas ce que je veux faire, j'veux juste la rattraper, et pouvoir la maîtriser le temps que elle et moi, on s'explique correctement... C'est à dire longuement, et à ma façon, il n'est pas question qu'elle puisse s'enfuir, ça, jamais, oh que non, je refuse, la course à pied, ça va un temps, là, c'est saut d'obstacle et saut en longueur combiné, le nouveau sport officielle d'Equillios, champion en titre, Tony De Loidir, moi même... D'ailleurs, elle a raison, je ne me suis pas présenté, et c'est méchant, un noble se doit de conserver une certaine classe, et se présenter après avoir reçu les hommages d'une dame fait partie de la classe, j'ai été réellement injuste, réellement, non, il faut régler ça de suite... Ah, tient, le bord du toit... Faire apparaitre les ailes... Et sauter vers elle en commençant à crier.

« ET MON NOM C'EST TONYYYYYY DE LOIDIIIIIIIIIR... »

Oui, j'avoue, j'avoue, c'est bon, quand vous sautez d'un toit, essayez donc de parler correctement, alors que vous n'avez qu'une seule idée, c'est hurler devant la chute, quand bien même auriez-vous deux ailes pour vous faire voler, la réaction de base quand on a été élevé comme un humain, bah, c'est hurler devant la chute, et donc, je hurle... Enfin, non, je parle... En insistant lourdement sur les voyelles pour faire passer le fait que je chuuuuuuuuuuuuuuuuute. Vite... Très vite... Voilà le sol et elle... TAYOT, TAYOT. Esprits créateurs, si vous existez, je vous en prie, amortissez ma chute, et amortissez un rien aussi le poids, et la masse, qu'elle va prendre dans un instant sur les épaules si elle réagit pas, parce que sinon, elle va avoir mal, et pas qu'un peu, je le crains bien... Moi, je m'en tirerais, elle, c'est pas dit, parce que merde, septante-cinq kilos, ça fait mal quand ça te tombe sur les pieds, alors sur les épaules... Bref... On verra... Dans tout les cas...

« … J'ARRIVE. »


Dernière édition par Tony De Loidir le Ven 17 Juin - 0:03, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyVen 6 Mai - 22:08

Fulenn courait, s’aidant de temps à autre de ses compétences de télékinésie pour se soulever et ainsi accélérer sa progression. De cette façon, la jeune femme était rapide comme l’éclair. Enfin peut-être pas, mais tout du moins rapide comme un éclair alcoolisé, aveuglé par la nuit et perdu dans une capitale qu’elle ne connaissait guère.
Elle avait renoncé à utiliser son moyen de transport préféré, à savoir les toits, en réalisant que sa vue était quelque peu brouillée par sa récente consommation de boisson en quantité non négligeable. En clair, elle s’était bourrée la face et trébuchait régulièrement. Mais il faut bien sauver l’honneur, aussi ne nous attarderons nous pas sur le sujet.

La demi-elfe essayait ainsi d’échapper au kleptomane compulsif, au rebelle aux yeux sombres, à l’inconnu ravissant… Au gros connard qui l’avait traité de pintade, oui, c’est le même. D’un autre côté, la voleuse espérait que ce même kleptomane aurait l’audace de la poursuivre, sans quoi le jeu n’aurait pas vraiment eu la même saveur. Évidemment, courir seule la nuit, il y avait plus divertissant comme activité.. D’autant plus qu’il fallait être un curieux individu pour s’amuser à parcourir la cité à toute vitesse, à une heure si tardive, et sans aucun but. L’umbrienne commençait alors à s’inquiéter concernant sa nouvelle proie, celle-ci n’ayant pas donné de signe de vie depuis un petit moment. Fulenn s’interrompit alors brutalement, et comme pour démentir ses interrogations muettes, un grand cri rompit le calme des environs :


« ET MON NOM C'EST LIOYYYYYD ERWYN DE MENFEEEEEEST... »

La brune se retourna, et vit une chose lui arriver dessus à grande vitesse. Plus que jamais, la vue de cette météore hurlante lui fonçant dessus lui rappela une vieille légende harmonienne qui prétendait qu’on voyait son existence défiler, sous nos yeux, à l’approche de notre fin… C’est alors qu’une horreur indicible s’installa dans le cœur de la mercenaire. Car effectivement, sa vie se résumait au visage de Lioyd. Partout, elle ne retrouvait que lui.. Dans le murmure des fleurs, la caresse du vent, la chaleur du soleil, le gazouillis des mignons petit oiseaux à la broche…. Non mais vous avez cru quoi là ? Faudrait pas nous prendre non plus pour des cons ! Comme si Fulenn avait quoique ce soit à cirer de ce phénomène ! Et phénomène, ça reste encore agréable comme terme. Cet homme était une plaie, un parasite, un moucheron ! D’ailleurs le moucheron se rapprochait drôlement vite, et la jeune femme aurait mieux fait de réagir.

Par ailleurs, le paradoxe temporel pourrait vous pousser à croire que la chute de l’énergumène dura plusieurs longues minutes. Il n’en était rien, cela étant sûrement dû à la masse importante de la chose. Oui, c’était un gros sac. C’est peut-être méchant, mais alors il fallait se rendre à l’évidence, ce truc, ça pesait son poids. Et il ne lui fallut en réalité qu’une dizaine de secondes pour atterrir face à la demoiselle, qui n’eut que ce court laps de temps pour sauver son existence, et le beau visage de son compagnon, menaçant de s'étaler au sol. C'eut été du gâchis de perdre un si joli minois. Enfin, évitons de le flatter, ces bêtes là se gorgent vite du moindre compliment, ce qui me pousse à m’adapter. Et dans ces cas là, mes très chers lecteurs, je préfère sacrifier l’honnêteté de ma plume que de céder un minimum de reconnaissance à ce truc gesticulant et avide de sang. Ouais.

Reprenons donc, et parlons plus avant de la réaction de notre splendide créature, à l’approche de la laideur incarnée. De la face grotesque et cabossée de l’homme qui fonçait sur elle, telle une chenille. (Voilà qui devrait lui permettre de se tenir tranquille.) Fulenn, poussée par son instinct de survie et sa télékinésie, s’éleva dans les airs, tout en exerçant une poussée venant du sol en direction du ciel, préparée à amortir la chute de l’yräns. |


« … J'ARRIVE. »

Quand ce gros sac de patates vint s’écraser au sol, l’énergie que réclamait un tel effort fut trop importante pour la jeune femme, qui se laissa choir des airs, et acheva sa chute, en douceur cependant, sur l’inconnu. Un peu sonnée, la brune se mit à ronronner et à caresser la taille de l’étranger, en baragouinant quelque-chose qui ressemblait fortement à « Niahmm…Doudou… » mais qui aurait tout aussi bien pu être traduit comme « Vive Kirikou. », quoique l’intérêt d’une telle remarque semblerait limité. Gardant les paupières closes, la jeune femme profitait de la douceur de la peau de sa nouvelle connaissance, qui s’était d’ailleurs départit de son haut pendant leur petite course. Il nous est actuellement impossible de fournir un motif à cette demi-nudité, mais des indices nous poussent à croire au viol d’un lama au coin d’une ruelle sombre et déserte. Bien évidemment, il ne s’agit pas encore d’une hypothèse sûre, mais c’est la seule piste dont nous disposons.

-Gentil…

Un vieil homme passait par hasard au coin de la rue, et poussa une exclamation outrée. Décidément, les jeunes gens n’étaient plus ce qu’ils étaient. Se donner à voir en public, de la sorte, mais quelle honte ! De sa démarche de petit ancêtre rondouillard, ce-dernier s’empressa d’aller quérir un milicien, ce que bien sûr nos deux imbéciles de protagonistes ne pouvaient se douter, alors même qu’ils se remettaient de leur chute. Ah, les quiproquos, quel bonheur…
Fulenn blottit sa joue contre le torse du noble, et se mit à murmurer un charabia incompréhensible, incapable de raisonner dans son état d’hébétude actuel. Pour résumer, imaginez un légume qui essaye de faire câlin à un sac de riz, et vous n’aurez rien manqué de la scène.

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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptySam 7 Mai - 16:18

A la base, je le jure, je le jure réellement sur tout ce qui m'est cher, c'est sur elle que je voulais tomber, et là, présentement, j'ai beau repasser ma chute dans ma tête, aussi bien amortie par mes ailes qu'elle le soit, je suis tombé, et pas sur elle, mais sur les pavés, et croyez le bien, sincèrement, je ne sais pas où ça a commencé à réellement pécher... Bon, ma chute à été amortie, alors là, c'est encore un truc que je comprends pas, mais que je suppose provenir d'elle, même si je cale pas trop le pourquoi du comment, il semblerait qu'elle ait amorti ma chute, je l'en remercierais, quand je sortirais de mon état de transe méditative, profondément enfouie dans mes pensées que je suis... Non, non, ce qui a réellement déconné... C'EST QUE C'EST ELLE QUI M'EST TOMBÉE DESSUS. Et là, je crois qu'elle est en train de se servir de moi comme d'une peluche, ce qui est tout de même profondément perturbant, sachant qu'on était en train de se poursuivre en pleine nuit dans des ruelles sordides, alors franchement, je comprends pas tout, elle m'a même appelé... Doudou... Putain, la honte quoi, la honte... Bon, il serait temps de se réveiller là, on inspire profondément, on expire... Et on se relève en appuyant sur ses deux bras, comme lors des exercices de pompes, voilà, on se redresse... On voit le vieux courir alerter la garde, et voilà, debout. Et elle par-terre, accroché à ma jambe, génial. Bon, je sors mon haut de mon sac, le repasse, et ajoute ma cape au tout, qui était rangé dans le sac, je me ré-affuble correctement, et l'aide à se relever... Avant de carrément la prendre sur mes épaules... Et de fuir en courant.

« J'vous jure, celle là, tu me la redevras, cent fois, au moins... Tch... »

Et de courir en la portant, m'enfilant des ruelles plus étroites et plus noirs, ressortant sur de grandes avenues, et repartant dans des ruelles aussitôt après, je soupire, courant en ménageant mon souffle, de toute façon, j'ai déjà semé la garde là, ils étaient juste en train de se faire héler quand je suis partis, et personne ne nous suit, donc j'suis en train d'me trainer une vache pour rien, génial... Bref, je la repose, l'assied par terre, et me laisse tomber contre le mur en face d'elle, je la regarde un instant, grogne doucement, et finit par cracher au loin, par terre, pour évacuer ce mauvais goût dans ma bouche... Je crois que l'alcool ne remplacera jamais le sang, vraiment, l'alcool, ça rend la bouche pâteuse, cartonnée... Pas le sang. Enfin, dans le cas présent, je suis surtout paumé dans une ruelle avec une folle qui me traite de doudou, et qui plane sévère on dirait, moi, ça ne m'arrange pas réellement, j'aimerais juste pouvoir boire et manger tranquille, à la rigueur discuté, mais là, je suis surtout bloqué, et ça, j'aime pas du tout. Enfin, dans tout les cas, je la regarde, esquisse un bâillement, et me demande bien comment j'ai pu en arriver là, sincèrement, je n'ai rien fait qui méritait autant d'emmerde, j'ai JUSTE emprunté une bouteille... Et laissé une fille m’assommer en me retombant dessus... D'ailleurs, faudrait p'tet qu'elle se réveille là, ça commence à faire long.
Et je n'ai jamais réellement aimé les longueurs des scénarios, donc, je finis par me rapprocher d'elle délicatement, et par le côté, pour éviter de me prendre un coup de genoux venus d'on ne sait trop où mais qui attenterait à mes attributs personnels auxquels je tiens un minimum, je m'approche d'elle, lui prend le poignet gauche, et lui fait se mettre une baffe à elle même... Pourquoi ça me direz-vous ? Juste parce que comme ça, je peux répondre que c'est elle qui s'est tapé, et non pas moi, et ce sera au moins à moitié vrai... Et j'aime pas mentir, donc... Disons que je détourne aisément la vérité pour en faire quelque chose de plus... Utile, et ce n'est pas mal en soi hein, c'est juste... Comment dire... Bah, disons que ça me sert, et que c'est tout ce qu'il est utile de savoir, au fond, hein, franchement... De quoi se plaindrait on, je vous le demande bien moi...


« Hého, Fulenn, on se réveille, mademoiselle, allez, on se réveille là... Vous allez prendre froids assisse par terre, quand bien même fait il encore vingt-cinq degré quoi, vous allez prendre froid, alors... REVEILLEZ VOUS BON DIEU DE BON SANG DE SORT. Parce que c'est lourd là, j'suis pas garde-chiourne moi, merde... J'étais même pas venus là pour ça, et voilà que j'me retrouve pris dans une course poursuite folle, et tout, et tout, alors schnutz, on se réveille, allez, allez, allez.
ALLEZ. »


[Le syndicat des narrateurs de RP vous demande de l'excusez pour la piètre qualité de ce RP, celui-ci n'avait pour but qu'un remplissage malhabile pour sortir d'une situation inconfortable, et nous vous demandons de croire dans le retour de la qualité au prochain message, si je ne suis pas trop fatigué.
En vous représentant toute mes excuses.
Le Narrateur, la Conscience, et tout ce qui compose ce personnage.]
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Fulenn Gwal
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyDim 22 Mai - 14:39

Fulenn ouvrit avec précipitation ses grands yeux bleus. Elle observa l’homme qui se tenait à côté d’elle et prit quelques secondes à se remettre les précédents événements en mémoire… Bien sûr, l’assassinat de sa dignité, le meurtre de son honneur, le délire total qui l’avait poussé à appeler Tony « Doudou », constituerait toujours un trou béant dans sa mémoire. Mais c’était en quelque-sorte un bien pour un mal, car la demi-elfe faisait partie de ces personnes narcissiques qu’un tel bouleversement émotionnel détruirait. Inconsciente de la honte qui devrait l’envahir à cet instant présent, la brune sourit alors à l’homme accroupi à sa droite, et murmura un « merci » à peine audible. L’assassin détestait devoir quoi que ce soit à qui que ce soit, raison pour laquelle elle n’insisterait pas, et ne s’étalerait pas en excuses interminables et pitoyables.

*J’ai envie de prendre de la hauteur.*

La jeune femme, bien que toujours éméchée, changea complétement d’état d’esprit, son côté versatile très certainement accentué par le nectar qu’elle avait descendu quelques temps plus tôt. Se relevant alors rapidement, et non sans chanceler un peu, elle tira la main du quasi-inconnu avec des yeux pétillants. Après tout, malgré l’odieux personnage qu’il était, le sale petit voleur qui lui avait dérobé une bouteille en plus de sa crédibilité, Tony lui inspirait confiance. Allez savoir pourquoi. C’était d’autant plus surprenant que la fougueuse jeune femme n’accordait que très peu souvent ce privilège. Son regard s’éleva vers les airs, et la brune entama l’ascension du bâtiment contre lequel elle reposait une seconde plus tôt. Elle manqua à plusieurs reprises de lâcher prise, mais se rattrapait à chaque fois grâce à ses dons de télékinésie, fort utiles dans l’escalade de maisons aux murs plutôts lisses.

-Tu viens ? Je voudrais te montrer quelque-chose.

Alors qu’elle proposait à sa nouvelle connaissance de la suivre, sans vraiment en savoir la raison, Fulenn commença à courir, et sautait de toits en toits vers une destination qu’il était difficile de deviner. La jeune femme n’avait aucun doute quant à Tony, étant convaincue qu’il arriverait à la suivre. Prise d’une allégresse inexplicable, la demi-elfe se mit à rire, manifestation joyeuse qui sentait l’alcool. Après plusieurs minutes, la jeune femme arriva en bas d’une tour immense, qu’elle entreprit de gravir. L’effort était intense et rendu plus difficile encore par l’état de l’assassin, mais elle y parvint une fois de plus. Arrivée au sommet de l'édifice, un campanile se dessina. Lorsqu’elle enjamba la rambarde du clocher, qui s’ouvrait sur une large arcade, un oiseau prit son envol dans un bruissement doux d’ailes. Fulenn lâcha un soupir ravi avant de reprendre son souffle. Elle venait d'entrer dans une espèce d’alcôve circulaire, cerné d’arcades par lesquelles on pouvait voir la ville, et au milieu duquel trônait une large cloche.

« J’aime vraiment cet endroit. »

On n’aurait su dire si l’umbrienne, qui venait de chuchoter ces mots, les destinait à elle même ou non. Adossée contre la pierre de l’une des ouvertures du clocher, la jeune femme toisait fièrement la ville en contrebas. Puis elle observa le ciel en silence. Les étoiles, nombreuses en ce ciel découvert, lui rendirent son regard brillant. Elle soupira à nouveau et chancela, au bord du bâtiment, manquant de tomber.
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Tony De Loidir
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyJeu 2 Juin - 16:35

Merci. C'est le premier mot qu'elle a prononcé quand elle est enfin revenue à elle, du moins, c'est le seul que j'ai compris, malgré une nette tendance à vouloir faire en sorte que je ne l'entende pas du tout en le murmurant si doucement que si je n'avais pas l’ouïe fine je n'aurais sans doute jamais rien entendu. Ça m'allait, quelqu'un qui me remercie de l'avoir tiré d'une merde noire peut pas être profondément mauvais, et de toute façon, elle n'a pas l'air plus mauvaise que la moitié des gens de cette ville, sans doute un peu moins, p'tet plus marqué, mais pas plus mauvaise, juste ivre, un rien, voir totalement bourrée en fait, mais mon statut de gentilhomme m'interdit de dire cela, ce serait inconvenant. Rappelez vous, je SUIS un gentleman. Réellement. Enfin, elle se redresse d'un coup, et agrippe ma main qu'elle tire vers elle, m'attirant dans sa direction, avant de la lâcher et... De commencer à grimper au mur. Normal, réellement, normal, tout va bien. 'fin, la phrase qui suivit me demandant de la suivre pour me montrer quelque chose m'expliqua au moins l’intérêt de la suivre.

« … Je te suis. »

Oui, je sais, je sais, j'accorde ma confiance aux gens trop rapidement, elle pourrait juste planifier de m'assassiner une fois qu'on serait perdu au milieu des toits de la ville, on ne retrouverait sans doute jamais mon cadavre, rare sont ceux à se promener sur les toits, mais, une espèce de relation de confiance s'était mise en place, je ne l'avais pas abandonnée en arrière, j'imagine qu'elle n'allait donc pas me tuer en avant. Je suis un rien trop optimiste je le crains, mais là, je le sentais bien, et on m'a toujours dit de faire ce que je sentais bien. C'est pourquoi une fois qu'elle fut sur le toit, je commençais à grimper en vitesse au mur, et pris appuis sur le toit rapidement, tapotant doucement du pied les tuiles pour vérifier qu'elles n'allaient pas partir voler dans un coin au moindre mouvement, je souris, et la regardait partir en courant au loin, me repositionnant rapidement, une petite impulsion, et j'étais partis à sa poursuite, sur les toits d'Equillios, en pleine nuit. C'est grisant... De plus, je la suivais de peu, mais ne parlait pas pour autant, à peine quelque mots pour exprimer mes pensées profondes.

« … J'adore ce genre de course contre le vent... »

Je vous l'ai dit, profonde mes réflexions, réellement, je ne pouvais difficilement faire plus profond, vous pouvez me croire. Je sais de quoi je parle, c'est de moi que je parle, ça aide à se faire une idée, mais bon, là, vous m'excuserez, je suis un rien ivre moi même, une ivresse de l'air, du vent, de la liberté... Et surement d'une bonne part d'alcool dans mon sang, mais passons, ce n'est pas l'important, je veux dire par là que je suis heureux de courir sur les toits sans autres limitations que celles que je veux bien m'imposer. La suivre à l'aventure, même si je n'ai aucune idée de notre but final, c'est grisant, amusant, détendant, surtout après une rencontre aussi mouvementé que la notre, qui, il faut bien l'avouer, n'était pas des plus douces, mais bon, ça arrive à tout un chacun de vouloir écraser quelqu'un deux étages plus bas en lui sautant dessus ailes déployés. Je crois. En tout cas... Hé, mais attendez, elle rit là ? Okay... Donc, elle semble relativement heureuse elle aussi, sans doute à peu près autant que moi, sauf que elle, elle est juste totalement ivre, plus que moi s'entend, la constitution féminine, un grand mystère à explorer, un jour. Pas le temps là. Au loin, devant moi, commence à se dessiner une tour... Un campanile... Une cloche... Okay, je sais ce qu'elle vise.

Dans ce genre de cas, quand vous voyez l'effort qui vous attend, vous réduisez drastiquement votre consommation d’oxygène en ne parlant plus, surtout, ne plus parler, reprendre un rythme respiratoire de contrôle, il va falloir un effort monstrueux pour escalader cette tour, surtout, respirer... Inspirer en trois secondes par le nez... Attendre trois secondes... Expirer en trois secondes par la bouche, et répéter cela, encore, et encore, et encore... Souffle repris, muscle chauffés par la course... Il ne reste plus qu'à y aller. En avant Tony, il va falloir s'accrocher. Fort. Et je fis un saut pour agripper la tour en vol, si je puis dire, rapidement, mes mains s'attachent aux premières prises de l'escalade, mes pieds trouvent appuie, et me bénissant d'avoir pris mes gants, je commence à monter, très lentement, m'assurant d'absolument chaque prise. Je connais mes capacités musculaires, je sais quand il faudra que je fasse une pause, et en attendant, je n'hésite pas et progresse, profitant de chaque ouverture, chaque fenêtre, meurtrière, brique dépassant, consolidation en métal, tout est bon pour monter, encore, et encore. Le souffle rendu un rien rauque par l'effort, je continue malgré tout, surtout à cause du fait que si je lâche maintenant, je suis mort. Je n'aurais pas le temps d'enlever mes vêtements, mes ailes ne se déploieront pas, et... Je finirais en crêpe dans la rue. Peu agréable.

Mais tout cela n'est qu'une supposition de ce qu'il POURRAIT arriver si je décidais à l'instant de lâcher ma prise, ce que je ne ferais pas, car j'ai d'autres projets pour la suite de ma vie, immense... Oh oui, réellement immense ces projets, et je ne compte pas mourir avant d'arriver à les avoir accompli. Mais je déblatère, je délire, je noie le poisson, ce n'est pas le but, seulement le résultat triste et amer de ne plus sentir la première phalange de ses doigts. De TOUT ses doigts. Et cela me complique réellement l'escalade, c'est ainsi que je finis par poser mes fesses sur le rebord d'une fenêtre, plus de vingt mètres au dessus du sol, les pieds dans le vide, j’enlève doucement mes gants et masse mes doigts l'un après l'autre, regardant vers le haut, voir où elle est déjà arrivé dans son escalade. Il va falloir la rattraper, mais en attendant, je bas doucement des pieds dans le vide, regardant au loin devant moi, la campagne environnante s'affichant dans des teintes sombres seulement éclairé par la lune... Un magnifique paysage, qui me donne envie de voir encore plus haut. Toujours plus haut. Et c'est ainsi que je me décale légèrement, bougeant mes fesses du bord de la fenêtre, agrippant fermement le bord de la fenêtre, et recommence à monter aussi vite qu'avant, la suivant de loin.

Il me fallu bien une dizaine de minutes en tout pour escalader la tour en entière, et le soupire que je viens de pousser en passant derrière la rambarde me fait dire que bon sang, c'est... Épuisant. Mais magnifique. Le résultat en est magnifique, le ciel libre, la vue sur tout ce qui m'entoure, sur des kilomètres, oui, magnifique, il ne faut pas s'y tromper, c'est juste beau. Je l'écoute murmurer encore une phrase, la regardant du coin de l’œil, je ne puis qu’acquiescer silencieusement à sa phrase, oui, moi aussi j'apprécie cet endroit, et je ne le connais que depuis deux minutes et demi, mais... Oui, j'apprécie réellement ce lieu, et ce que je peux y voir. Les étoiles brillant au loin, la campagne s'étendant tout autour de la ville, les villages des fermiers au loin, bon sang, tout ça, tout ça et jamais personne pour le voir, triste, c'est réellement triste.


« C'est... Juste beau... Merci. »

Et en disant merci, je jette un coup d’œil vers elle, coup d'oeil qui arrive pile au bon moment, car c'est à cet instant qu'elle commença à chanceler, manquant de tomber BIEN plus bas, et elle, vu son état, il était SUR qu'elle ne pourrait pas se rattacher ni rien, rapidement, je me jette en avant, et l'agrippe par l'épaule, puis rapidement, passe mon bras autour de son torse, et tire d'un coup en arrière, tombant dans le clocher, elle par dessus moi, bis, frappant la cloche du dos, je gémis en entendant la dite cloche sonner directement dans ma tête, ça y est, j'ai la migraine. Personne ne réagira, mais bon dieu, ça fait mal. Je la regarde, la lâche rapidement pour ne pas que l'on interprète mes gestes mal, et fout une tape sur la joue. Histoire de vérifier qu'elle vit encore. Rah, fallait pas monter, voilà, l'effort l'a tué, j'en étais sûr, on est foutus. FOUTU. Ou pas ? J’espère pas, ce serait embêtant.

« Quand on est fatigué, on n'escalade pas une tour... Ou du moins, on ne se balade pas au bord prêt à tomber au moindre coup de vent, ça ira ? Parce que là, j'ai juste un peu mal au crane, en fait, donc je cause, je cause, mais... Faut me pardonner, je crois que je suis à moitié sourd en fait... C'est drôleeee... Uhuh... Désolé. Rhm... On disait ? Ah, oui. Merci. »
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Fulenn Gwal
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyMer 15 Juin - 21:31

Le vide, le regard paniqué de Fulenn, les bras de son compagnon qui l’avaient rattrapé… Tout s’était enchaîné très rapidement pour en arriver là. La jeune femme étendue contre le sol glacé du campanile, contre sa nouvelle connaissance qui grimaçait, certainement de douleur. Il avait heurté le bronze de la cloche, provoquant un grand fracas.
La demi-elfe ouvrit péniblement les yeux avec un petit grognement confus, alors que Tony tentait de la réanimer en secouant sa tête meurtrie. Mais bon sang, pourquoi faisait-il cela ?


*Aïe…*

L’homme commençait à partir très loin dans un monologue plus qu’étourdissant. Tandis qu’il s’activait à déblatérer dans tous les sens, l’assassin essayait quant à elle de l’arrêter en secouant frénétiquement ses bras et en murmurant des « doucement » ou des « chuuut » de plus en plus insistants, et ce en vain.
Pourtant, au bout d’un moment, la jeune femme jugea indispensable d’arrêter le piailleur, si bien qu’elle posa ses doigts précipitamment au creux de la nuque de l’homme, se pencha sur son visage et l’embrassa tendrement. Ses lèvres restèrent un petit moment contre celles de son interlocuteur. Le silence reprit ses droits sur cette nuit étoilée, et la brune savoura le calme tout autant que le contact sucré de la bouche de son compagnon. A cet instant précis, elle ne pensait pas. Il était rare qu’elle s’adonne à une telle preuve d’affection sans avoir une idée derrière la tête… Ce qui la poussa à revenir très vite à la réalité.


*Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?! Je..c’était juste pour le silence, voilà tout…*

Fulenn brisa le contact et recula tout aussi vite qu’elle s’était approchée. La jeune femme se garda bien d’émettre tout commentaire. Dans ce genre de moment, il valait mieux laisser le malaise se dissiper de lui-même, ou donner à l’autre l’occasion de s’enfuir si sa gêne était trop forte. La demi-elfe ne voyait pas d’autre alternative à la réaction de Tony. Ils ne se connaissaient pas. Elle était allé beaucoup trop vite, sûrement à cause de l’alcool qu’elle avait avalé. La demi-elfe ne s'attendait pas à ce qu'il se jette vers elle et la tienne amoureusement contre elle... Non non non, il devait certainement se mordre la lèvre tandis que son pauvre esprit tourmenté chercherait une explication plausible.
L’umbrienne retourna alors vers le bord du clocher et s’appuya contre l’un des côtés de celui-ci, côté cerné par une bordure de pierre glacée. Fulenn regarda droit devant elle, n’osant pas détourner son regard ténébreux des étoiles. Une drôle de sensation venait de s’emparer de son abdomen, et des palpitations s’élevaient timidement de sa poitrine… Troublée, la jeune femme se demanda :


*Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?*

La brune grimpa sur la bordure et s’y éleva. Prenant une grande inspiration, cette-dernière étendit ses bras le long de son corps envoûtant et s’élança dans les airs. Quiconque n’avait pas observé la ville en contrebas l’aurait prise pour une inconsciente, la recommandant immédiatement à ce qui pouvait lui servir de dieu. Mais Fulenn connaissait bien cet endroit, et savait que le bras d’une rivière s’écoulait pour son plus grand bonheur au pied de cet édifice. Un des seul canaux qui parcouraient la ville amortirait ainsi sa chute.

Le vent tirait les cheveux de l’umbrienne en arrière et celle-ci ferma les yeux, ivre de liberté. La demi-elfe bouillonnait et la vitesse faisait vibrer tout son être. Soudain, une sensation glacée gagna son visage puis le reste de son corps tandis qu’elle s’enfonçait dans l’eau du canal. Ses vêtements se plaquèrent contre elle et la brune se tira de l’eau tant bien que mal, alourdie par la masse d’habits. Une fois sortie du courant, certes faible mais existant, Fulenn leva les yeux vers le haut du bâtiment, vers l’homme qu’elle venait de quitter, sans même un au revoir.


-Ça l’obligera à me retrouver. Alors qui sait, peut-être à bientôt.

L’umbrienne se doutait bien que son compagnon n’entendrait pas ces mots. Mais elle s’en moquait, il sentirait la même chose, ou alors ça ne valait de toute façon pas le coup de le revoir. Quoiqu’il en soit, à l’heure qu’il était, le pauvre vieux devait se demander ce qu’il venait de se produire, et pourquoi est-ce qu’elle avait posé ses lèvres contre les siennes. Il pouvait bien chercher, même Fulenn ne le savait pas.
Cette dernière sourit et se traîna jusqu’à l’auberge où elle logeait. Avec un peu de jugeote, il saurait sûrement où la retrouver.


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Tony De Loidir
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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptyJeu 16 Juin - 16:59

Il y a des journées qui commencent bizarrement, ou des nuits plutôt, et qui se finissent encore plus bizarrement qu'elles n'ont commencées, ce qui est réellement perturbant pour mon pauvre esprit ne recherchant que la stabilité et le calme, j'aime la stabilité et le calme, plus que tout autre chose, et là, clairement, c'est franchement pas ça du tout, parce que là, d'un coup, y a tout ce que je pensais qui vient d'être envoyé paître en morceau au loin... En fait, je crois que c'est du au coup de tête contre la cloche qui m'a réellement sonné pour de bon, et rendu à moitié sourd, ce qui doit être l'explication logique au fait que quand elle a essayé de me faire taire en me disant chut, je n'ai rien entendu, de toute façon, je ne me suis pas entendu parler moi même. Alors les autres, on s'en fout, soyons clair, puis je m'inquiétais de son état, ça me rend sourd, de m'inquiéter, j'aime pas trop beaucoup du tout ça. Mais je le subis, malgré tout, parce que c'est pas comme si on m'avait laissé le choix. J'aime avoir le choix dans ma vie, mais dernièrement, c'est franchement pas ça de toute façon, donc je le vis relativement mal. Encore à moitié sonné, je viens de me faire embrasser, et avant d'avoir le temps d'avoir la moindre réaction, c'est à dire soit répondre soit essayer de me dégager avec plus ou moins de force pour retrouver mon souffle et gérer ma surprise... Elle a rien trouvé de mieux que de s'éloigner de moi, et de... Ah, bah ouais, oui, oui, in fact, in der Tat... Elle a en effet sauté en bas de la tour, alors je me savais repoussant, mais là, c'est extréme quand même comme cas, elle vient de se suicider après m'avoir embrassé ! Permettez moi de trouver ça vexant. Un peu.

Je finis par me remettre du choc, et me dirige en vitesse vers la bordure, une fois remis de l'émotion de la voir sauter... Ou de m'être fait rouler une pelle, je sais pas trop, sans doute les deux, mais je crois que le fait de la voir sauter m'a plus marqué que le baiser, agréable soit dit en passant, mais tout de même... ELLE A SAUTE QUOI. Je regarde en bas, et... Plouf. Ah, oui, plouf, en effet, ça vient de faire plouf. Elle a sauté dans le canal, elle le savait TRES bien, elle a fuit, et je sais même pas pourquoi, je hais ne pas savoir pourquoi, RAH JE LA HAIS. Ou pas, en fait, non, j'vais pas la hair pour si peu. Mais disons que maintenant, j'ai l'air d'un con tout seul en haut d'un beffroi, et sincérement, seul, ça vaut plus la peine de rester ici. Hé... Mais attendez... Oh... OH LA... OH LA SALOPE...


« … ELLE EST PARTIE SANS ME DIRE AU REVOIR. »

… Oui, je sais, j'ai des réflexions bizarres vu la situation présente, mais oublions cela un instant. Je vous rappelle que je viens de voir sauter une fille relativement mignonne par dessus une rambarde vers un canal que je ne me rappelais pas ici, quarante mètre plus bas quoi, ça choque un peu, vous pouvez le comprendre, donc oui, je m'attache à n'importe quoi, surtout qu'en me penchant, je l'ai vu ressortir de l'eau, regarder vers le haut de la tour, mais mes oreilles ne sont pas assez bonne pour entendre ce qu'elle a dit, et mes yeux pour lire sur ses lèvres, j'ai juste pu la voir ressortir, et j'ai grogné, fort, parce que maintenant, il allait falloir que je la cherche, la retrouve, et me fasse payer un verre pour ce qui allait suivre d'ici quelques instants. Ça et le fait que m'embrasser PUIS se barrer sans prévenir, ça se fait sérieusement pas, j'ai même pas eu le temps de réagir, je dois être trop innocent moi, va falloir changer ça, ça va pas, sérieux, même pas le temps de réagir à un baiser, alors je veux bien que j'ai été sonné, mais là, tout de même... La surprise ? La surprise, oui, c'est cela, voilà, la bonne excuse par excellence, la surprise. Et la fatigue, et la course, et... Ouais, z'avez saisis quoi, j'ai aucune excuse pour ça, je me suis juste fait avoir dans les grandes largeurs. Et maintenant, va falloir que je la retrouve. CHIER. Poursuivre des gens, j'ai plus fait ça depuis... Depuis jamais. Ou avant. Loin. Mais ce n'est pas le sujet. Regardant la barrière, je reculais doucement jusque à la cloche, me mis en position pour courir, j'avais... Allez, trois mètres, quatre au plus pour prendre mon élan... Mettant mon haut dans mon sac, fermant le tout, déployant mes ailes contre mon corps pour fendre l'air, je me lève d'un coup, prend appui sur la cloche d'un coup de pied et fonce vers l'avant, saute par dessus la rambarde, oriente rapidement ma chute vers le bas, bras long du corps, ailes aussi, accélérant la chute, et direction l'eau. Dans laquelle je rentrais à une vitesse élevé, tête la première, placé de façon à ne pas me détruire la nuque. Le tout en criant.

« TAYOOOOOOOOOOOOOOOOOOT. »

Plouf. Le dernier son que j'entendis au moment de rentrer dans l'eau, eau dans laquelle je restais une vingtaine de secondes, me remettant du choc, et remettant de l'ordre dans ma tête, fraiche maintenant, avant de me diriger vers la rive, il n'y avait qu'un point où remonter ici, elle ne pouvait pas être passé loin. Il fallait la suivre. Et vu son statut... Il est sûr qu'elle ne devait pas être loin. Je sens que cette nuit va être longue, fouiller les auberges et co', avec un pantalon trempé, et un haut qui doit pas être mieux vu l'état de mon sac. Putain, génial, je suis trempé. Je vous jure, si elle m'offre pas une bière et un coin près du feu, je lui fais la gueule, mais d'une force, MAIS D'UNE FORCE. Chier quoi, j'ai froid. Un peu. Allez, repartons la chercher. Emmerdeuse...
...
... ...
... ... ...
PINTADE !


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Flore Morinstal

Flore Morinstal


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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] EmptySam 18 Juin - 11:02

    Fulenn Gwal > 10 xps
    Tony de Loidir > 10 xps

    Très fun à lire. :mrred:


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MessageSujet: Re: Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd]   Ca sent l'arnaque. [Pv Lioyd] Empty

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