HOMME
Homme, toi qui te crois grand et fort
Homme, toi qui ne pense qu'à ton confort
Écoute ma voix, la voix du monde
Entends donc ma colère qui gronde
Depuis un siècle tu me maltraites
Tu bats chaque jour la mère qui t'allaite
A présent, homme, c'est toi qui me domine !
Tu m'exploites avec toutes tes machines
Homme, ce monde n'est pas un jouet !
Depuis un siècle, tu vois, j'endure
La pire de toutes les pires tortures
Je vais maintenant te montrer !
Séismes, typhons, tsunami,
Mais tout cela n'a pas suffit
Comprend donc que ce monde n'est pas un fruit
Que tu peux bouffer en restant impuni
Apprêtes-toi à subir mon courroux
Quand le lapin va redev'nir le loup !
Je vais sur toi déverser mon ire
Et tu ne pourras pas t'enfuir !
Même tes enfants seront décimés
Car mes enfants à moi, tu les a tués
Simplement parc' qu'ils te gênaient
Loups, vautours, ours, et j'en passe
Maintenant, c'est tour de trépasse !
La bouteille, sur mes plages, t'a désignée !
Maintenant c'est toi que je vais tuer !
SOLITUDE
Connaissez-vous cette atrocité ?
Qui, du monde, peux vous couper
Elle inflige une souffrance bien rude
Cette atrocité, c'est la Solitude
Cela a un commencement assez banal,
Une simple parole que l'on prend mal
Et on se persuade que personne ne veux vous aimer
Et on finit par se tuer
A petit feu, toujours lentement
On sème notre âme aux quatre vents
Où es-tu, toi mon ami ?
Où es-tu, toi ma mie ?
Où êtes-vous, piliers de mon âme ?
Je sens l'abysse s'ouvrir sous mes pieds
Je vois les bras qui vont me faire chuter
Je vois le Noir se précipiter
J'ai depuis retrouvé mes piliers
Et des abysses, je commence à m'extirper
Mentalement, il y a peu j'étais mort
Mais j'ai maintenant des amis qui valent de l'or
Merci, merci à vous mes amis
Merci à vous, qui me maintenez en vie