bander, viser, tirer... courir, enseignement discret [Terminé]

Les rues étaient surpeuplés, les résidents fous, les marchands bruyants. Et pourtant, l'harmonie des uns envers les autres était parfaite. Le boucher souriait à la vieille en décapitant un poulet bien gras, le poissonnier lui ordonnait ses calamars tandis que le chat de sa patte habile, pêchait les morues pour nourrir sa petite famille.

Jolene aimait ces comportements étranges, joviales et matinales. Elle se tenait toujours droite comme un pic, son épée bâtarde dans son dos, sa corde elfique autours de celle ci. La capuche tombait devant ses yeux. Le mystère planait autours d'elle, laissant une large place à l'imagination de ses courbes vertueuses et de son regard rougeoillant.

tout en avançant parmi la foule, elle déchirait une pièce de pigeon cru qu'elle venait de chiper au boucher. Elle fut surprise de sentir une petit présence la suivre, elle s'arrêta donc, les gens la bousculait néanmoins avec le sourire, mais... un truc ne collait pas... elle se retourna pour rencontrer la plus banale de toutes les créature: un chat.

" Oh cousin! tu me sembles bien maigre pour un noble animal dont tu symbolise l'espèce... tien!"

Elle arracha un bout de la cuisse de pigeon qu'elle avait, engloutit ce morceau, s'abaissa et donna la chair et l'os au chat qui se hata de grignoter l'os. Jo" s'attendrissait. Elle prit la boule de poil dans ses bras tandis que ce dernier ronronnait de plaisir. Toujours dans le même élan baladeur, elle rencontra une foule accumulée autours d'un stand.

Une seconde, elle observait le stand de tir à l'arc. Les hommes se distinguait de par leurs forces et agilités. Jo" en était toute émue. Bouche bée, elle regardait les tireurs viser leurs cibles respectives et toucher le rouge, le dix jusqu'au bleu, le cinq.
Jo" sous l'œil vigilant du propriétaire du marchand de tir paya, posa le chat à ses pieds qui ne bougeait pas. Elle prit un arc avec soin, ces trois tires devait être efficace... le problème, était juste qu'elle n'en avait jamais fait.

Elle regardait autours d'elle, au cas ou un elfe ou quelqu'un vienne le lui apprendre... huummm.. mouis, elle avait certes bientôt milles ans, avait vue tous les arcs composite possible, mais n'en avait jamais usé. Rouge de honte, elle remis l'arc sur la table, le caressant doucement, elle regrettait.
Elle regarda le proprio les yeux larmoyants, tournant sa tête de droite à gauche.
Ce dernier prit alors une voix des plus belles et grave:

«  Y aurait il quelqu'un du coté de la balustrade pour enseigner l'art noble du tir à l'arc? Mesdames et messieurs? »

Elle enleva sa cape noire, de façon à ne pas être gênée, attacha ses armes dans son dos, s'étira, laissant ses yeux verts scruter la foule. Elle resta un bref moment ainsi, un individu qu'elle avait vue auparavant était dans la foule accompagné d'un autre homme... tout aussi grand et fort à ses coté.
L'homme aux cheveu flamboyant allait il venir l'aider comme elle l'avait fait ou la laisser, idiote dans sa précipitation?

Ce fut bien évidemment ce même jeune homme qui vint l'aider avec toute l'habileté nécessaire. sourire au coin, petite caninounettes dévoilée, lui donnant un air plutôt mignon qu'autre chose. Jo" cachait les siennes derrière sa bouche plutôt qu'autre chose.
L'homme qui lui proposait son aide était effronté, ou plutôt jeune, téméraire.

" je n'en ai jamais pratiquée. souvent vue, mais jamais essayé... je ne sais pas ce qui m'a pris, mais vous seriez Oh combien généreux de m'aider!"

et tandis qu'elle tentais de mieux repérer son adjuvant, celui ci tournait autours comme une sorte de félin, tantôt lui regardant ses armes... tantôt ses yeux... avec son don de clairvoyance, Jolene savait ou le jeune homme posait son regard, et elle n'aurais pas hésiter à intervenir si ce dernier avait aventuré son regard un peu trop loin...

" jolene Barnes, enchantée!"

et tout doucement, sans faire du charme au damoiseau qui se dressait devant elle, sa main rejoignait celle de l'autre, lui prenant l'arc de la main et le mettant à peu prêt à la verticale.
Avec un sourire montrant elle aussi ses canines blanches, elle saisissait l'arc qui s'étai tposé devant elle, et d'un mouvement de poignée, mis l'arc à la verticale, hâte d'en apprendre d'avantage sur cet engin de guerre.
Sans ce soucier des gens qui chuchotaient et les pointais du doigt, Jo" tentit de mimer les gestes...

" eh bien... c'est pas sorcier en fait... il suffis de tirer sur la corde....je crois..."

en fermant les yeux, elle tentait de tirer sur la corde le plus fort possible, mais le bois n'avait pas assez de force pour rivaliser avec celle de Jo", et l'arme se cassait, laissant dex trois épines se rependre sur le sol.
Navrée, elle retira son sourire trop hâtif et mis la carcasse de l'arc mort entre les mains du maître archer qui le reposait sur la table d'un air serein. Il lui tendit un autre arc, déconcerté. Jo se retourna, pas fière du tout d'avoir commis une douloureuse bourde.

" je ferais mieux la prochaine fois, promis, je m'applique!"

ainsi, le jeune inconnu était des plus courtois et polis envers Jolene. Aimable même, ce qui, envers les inconnus, ne semblait par être la même chose. Elle le surpris à maintes reprises se tenir méfiant de la foule, normale dirons nous. Un bain de populasse n'est jamais bénéfique.
c'est alors que le jeune prit l'arc et se mit à lui dire deux trois mots plutôt bizarre...
Elle prit alors elle aussi l'arc à son tour, en regardant le jeune homme intensément. Elle n'aurait pas aimé le quitter des yeux tant il avait l'air espiègle et doux à la fois...
Elle se concentra un moment, il ne fallait pas louper la cible devant elle... il ne fallait pas décevoir le bon monsieur qui l'avait aidé! Hors de question!

*vises et touches... ouaip! bande et tire un coups, qu'il disait le monsieur!*

alors c'est ce qu'elle fit, tirer sur l'arc doucement, le ramener devant sa bouche délicatement, prenant une posture bien droite et parallèle, toute joyeuse, elle reposa l'arc doucement et avec un, trop plein de gentillesse, sauta au cou du jeune inconnu en le remerciant de toute part, elle était heureuse d'avoir fait la connaissance de ce bout d'homme.

" bon, c'est pas tout, mais maintenant, je vais tenter avec une flèche, il n'y a rien à perdre!!!"

alors candide et généreuse, elle prit une flèche sur le rebord du stand, tandis que le chat qui était derrière elle miaulait à en fendre l'âme...
avant de retourner à sa cible, elle lança un regard langoureux au jeune homme qui l'avait aidé puis, continuait, à moitié dans la lune à mettre ses pieds en parallèle, regardant la cible, mettre ses doigts au niveau du cou, tirer sur la corde et....

" comme cela monsieur ?"

disait elle en visant le malheureux propriétaire de stand et... par non attention, à lui décocher la flèche dessus.
la foule criait, s'agitait et bien évidemment, désertait la rue ou le voleur et Jolene se situait tandis que l'homme de l'autre coté de la palissade mourrait à petit feu.

" ah ben mince! moi qui volait lui demander comment on manipulait les arbalètes, me voilà mal! "

lunaire, comme à son habitude, aucunes répliques n'intervint dans ce moment plutôt délicat. des gardes... mais oui! et puis dans le cas ou ils interviendraient, je ne ferais qu'une bouchée d'eux! quand tout à coups, elle fut surprise par le jeune homme, et en repérant les rues qu'ils traversaient, et surtout en se rappelant de tout, ils arrivèrent devant un mur... ariivé on ne sait comment de l'autre coté.
Le dénommé Aerendir venait de l'emmener dans une cachette pour le moins inhabituelle. En vérifiant les moindres détailles, je me disais que cette cachette était bien plus douillette que la mienne...

"je vous l'ai dit précédemment! je me nomme Jolene Barnes! je suis une race peu ordinaire, certes, la dernière de mon espèce sans doute. je fais partit de la race des cormyr.(pause)
cela fait miles quatorze années que je parcours le monde, et croyez moi, avoir une arme est toujours préférable..."

et d'un geste prompt et rapide, je sortait mon épée bâtarde de deux mètres de longueur sans aucunes difficultés. Toujours aussi dangereuse et raffinée, je la tandis à Aerendir.

" elle n'est pas lourde, peut être deux kilos? tout comme vous il y a maintenant quelques minutes, je l'ai dérobée à un roi indigène dans une bataille de courte durée"

et tandis que le jeune s'occupait de l'épée ou autre, je pris soin de prendre le chat qui quémandait sécurité et câlins. tout en le bichonnant, je traversais lentement la salle.
elle avait une taille moyenne, les bougies qui l'éclairait offrait ce coté conviviale que la grotte aux ossement n'avait pas. Il y avait deux lits, deux petites tables en bois, rustique. tout dans cette pièce était en double... cependant, une chose attirait l'attention de Jolene et la tenait paralysée. si cette salle était si bien illuminée, c'était donc à cause de certaines pièces d'or qui trainait sur le plancher.
mon sang ne fit qu'un tour dans ma tête, et même en me donnant tous le mal du monde pour tenter de m'apaiser, je ne pouvais que ressentir mes crocs se dénuder méchamment, même le chat que je tenais poussait des gondemments. Il faut dire que lorsque votre vie ne peut être stoppée de sa course par un seul matériel et que vous vous retrouvez nez à nez avec, il y a de quoi être morte de peur, surtout que l'endroit était fermé, surtout que l'homme derrière vous peut vous tuer et qu'il est en possession de votre arme...

Alors dans un moment comme celui là, vous sortez votre corde elfique de derrière votre dos, et tel un fouet, vous vous en servez une fois, aidé par votre parfait sens visionnaire pour reprendre votre épée. Et dans un aura de dégoût et de peur, vous vous retrouvez devant l'homme qui barre la porte...

" je ne suis pas patiente. Vous voulez certainement me tuer avec cet or, mais il est hors de question que je me laisse faire! * monte la garde avec l'épée* laissez moi passer! laissez moi passer ou je vous tue! "

et déjà bien affaiblie par l'aura de cet or maudit, vous commencez à perdre votre énergie, votre souffle, cependant, vous êtes fixée sur la pote, prête à partir avec un starting-block derrière vous...

vraiment, tout cela n'avait plus aucuns sens! je le vis me montrer son dos, parler comme s'il m'avais toujours fais confiance, et pour finir, me proposer de la nourriture... des plus étranges... non seulement j'avais encore le goût du pigeonneau dans la bouche mais en plus, cet homme ne m'inspirait vraiment pas confiance, j'envisageais la méfiance, la ruse.
Et même s'il m'avais touché la main, ce geste ne prouvait en rien qu'il était ami et pas ennemi. Pour tenter de le distraire, il valait mieux ruser, et c'est ce que j'entrepris de faire, il voulait que je lui en dise plus su l'arme? eh bien, il n'allait pas être déçu.
Je pris donc une respiration moins courte, moins tendu, soufflant par rassurance, je m'enquis d'avancer lentement vers la table.

" cette épée bâtarde n'a rien d'exceptionnel ci ce n'est que d'après son seau, elle fut forgé en terre d'Umbra par des orcs. elle m'a déjà aidé à tuer maintes créatures belliqueuses dont des dragons et des nagas."

commençons les hostilités, après tous, sans doute ses intentions étaient elles bonnes, il ne présentait rien de mauvais, seul son aspect un temps soit peu bestiale la mettait mal à l'aise... ceci dit, je suis également une bête sauvage... enfin, si je suis là, c'est de ma faute, soyons plus reconnaissante...

" merci, je viens de finir de déjeuner, je n'ai pas faim, je me sens mal à l'aise, doit on vraiment rester ici? je n'aime pas les endroits clos!"

et toujours avec ce regard espiègle, lame prête à intervenir, je m'enquis de passer un peu à l'action, après tout, c'était de sa faute si je me mettais à tout casser non?
je commençait alors à faire les cents pas devant cette porte invisible, à moitié en grognant, tantôt donnant un coups de pied dans le premier objet qui intervenait devant mon pied... j'avais enfin trouvé le vif de la situtation...

" et votre frère... vous sentez fort son odeur... il me semble avoir déjà sentit cette odeur... ne s'est il jamais échappé de vous et perdu dans une forêt? *( fais voir mes canines tel un loup en chasse)* et n'est il jamais revenu avec une cicatrice?"

en effet, il y avait de cela deux mois peut être, ou moins, en courant dans la jungle des anciens, Jolene avait rencontré Medegan, et alors que celui là s'était fait attaqué par un naga, et l'avait piqué à sa tête, une cicatrice avait demeuré à cet endroit, a niveau de la joue. Cicatrice que Jolene avait pensé et lavé avec de l'Aloe vera. mais ça, personne ne le savait, puisqu'elle était seule avec deux autres inconnus et que le silura était tombé dans les pommes...

l'ancien RP

la lame de la cimeterre fit voler en éclat la table, mais Je ne fut aps du tout surprise, après tout, les siluras étaient tous pareils... et je l'avais bien cherché. Lorsque, dans la pénombre, je pus sentir son incroyable énergie se déployer... et en passant devant elle, il retoucha la porte..
A MOI LA LIBERTE!!

au ralentit, un carreau, que je voyais très nettement, vint frapper Aerendir de plein fouet, l'envoyant paître à plusieurs mètres. En regardant les brigadiers, ils étaient hilares, heureux... je me sentait moi même frappée de stupeur, coléreuse et bien que le jeune homme m'ai sauvé la vie une fois, j'étais las de voir et d'entendre des chiens aboyer, et leurs maîtres les étouffer à moitiés dans des rires creux, dénués de sens. Alors, l'épée en garde, devant mon visage, je m'apprêtait à briser ce mur paralysant, invisible qui me séparait d'eux.

" j'ai connu Medegan, ton frère. Ne doute pas de ma force, mon espèce s'est endurcie a fur et à mesure des âges..."

après avoir essuyé une pluie de carreaux avec mon épée, leurs mouvements ralentissant à ma vue, je m'apprêtais à sortir de la salle lorsque les hommes lâchèrent les chiens. Tous, la queue entre les pattes, passèrent à coté de moi et du chat et se précipitèrent vers Medegan, la queue battante, la langue sortie, devenus pateaux et joueurs.
Moi, de mon coté, j'engageais la papote avec un des gardes qui me disait, bien évidemment que l'homme derrière était dangereux, qu'ils avaient le devoir de le tuer, l'amener auprès le l'ordre blah blah blah...

mon épée ne fit qu'un tour et vint trancher trois bras qui allaient pénétrer dans le territoire des jumeaux. avec un long grondement, je vis Aerendir se lancer dans la foule. Je m'enquis de le suivre tant que redevable de sa tache, je ne l'avais pas aidé en retour. Quatre gardes trop hâtifs de nous suivre furent stoppés par ma lame ils furent éradiqués, les autres ne demandèrent pas leurs reste...
Je repris la trace d'Aerendir, nez en avant, puis en le suivant, je choppait ici et là des fruits, faisait mon petit marché... jusqu'à, l'abri d'un mur, nous nous étalâmes, pour nous reposer.
Je n'étais pas moins méfiante, mais déjà, beaucoup plus calme et douce. Sans oublier que mon congénère ait été touché à l'épaule, elle se mit devant lui et lui craqua la chemise un coups sec, parcourant la plaie du regard et même la large cicatrice à trois repères... dragon!

" je peux arranger ça, je connais plusieurs techniques de soins pour cicatriser ce truc. Malgré ce qui vient de ce passer, il faut que tu ma fasses confiance."

Mais oui, Jolene avait la tête de l'emploi! et pourquoi avait il fait couler ce truc miteux sur sont torse après en avoir bu? Cette chose sentait l'arsenic à plein nez! et il était trop tard pour reculer et même tenter d'aller chercher un quelconque sac ou aide, et comme elle n'avait pas d'autres choix dans sa tête que d'agir vite, se rappelant des coutumes de ses ancêtres, efficace et pratique à l'occasion, elle préférait anoncer la couleur.

" ça na va pas être plaisant et comme tu souffre déjà bien assez, je vais tenter de te donner du temps."

alors elle remit directement Aerendir debout d'un coups sec avec toute la force qu'elle avait, le plaquait violemment contre le mur, pour le sonner un peu, le réveiller, le sortir de son délire brusquent et, unissait ses lèvres avec les siennes, elle tentait désespérément d'apliquer sa bouche correctement, les mains autours sa tête du blessé.
Ce moment aurait pu se dérouler juste pendant quelques secondes, mais le liquide était déjà bien descendu dans l'estomac.

elle aspirait fortement, contractant les poumons, ce qui fit tousser l'homme à moitié dans le coma, et vomir l'ancien liquide bu quelques secondes auparavant. Une fois vomi, elle lui projeta sa tête droite, le forçant à la regarder dans les yeux, puis en un tiers de minute, elle se concentra au maximum, puisant sa force dans les pots de fleurs, dans les créatures vivantes dans les environs et créa, une zone apaisante, anesthésiant les douleurs pendant une courte durée. Pour vérifier que ce dernier ne dormait pas ni ne souffrait, elle lui mit une légère claque au niveau du torse, histoire de le réveiller au cas ou...

" maintenant, ta bouteille ne sert à rien, prends plutôt de quoi guérir ta blessure, elle doit être mortel mine de rien... grouilles, je n'ai que très peu de temps à t'accorder!"

maintenant, elle même était en position de faiblesse, si elle se déconcentrait ne serais-ce que quelques minutes, la zone disparaitrait de suite, la laissant elle, avec le poison qu'elle avait un peu aspirer, et lui avec sa blessure. Ils étaient dans de beau drap, un sacrifice n'est jamais inutile... du moins, espérons le! pendant ce temps, prêt d'elle, et grâce à cette zone, des fleurs vinrent éclore et casser la route pavé sur lesquels les gens circulaient. Ces fleurs commençaient à faner et à noircir au fur et à mesure que le temps passait.

La mort n'attend pas, elle frappe sans le savoir ou bon lui semble, rien ni personne ne peut lui échapper. sous son voile noir, rependant la pénombre à chacun de ses pas, elle sourit, et son rire aussi rauque et effrayant qu'un grincement de craie sur un tableau vous pétrifie, conduisant votre âme vers ce que nous appelons le paradis.

mon esprit s'envolait peut à peu, changeant les bouton de rose en poussière, mon énergie était presque vide, je ne voyait plus grand chose, pour ne pas dire pratiquement rien. Aveuglée par autant d'efforts fait d'un coups, le moindre mouvement soulevait une mer enragée de douleurs, ma chair, tellement fatiguée ne faisait pas voir mon état interne, et ma peine fut de ne rien pouvoir faire hormis me poser à terre, sur le flanc, comme un lion blessé, les cotes haletantes, ongles enserrés par mes nerfs à vifs et mes crocs mis à nu, tentant en vain de respirer.

Mon corps s'affaissait douloureusement de droite à gauche, l'écume turquoise de mon sang se rependait sur le sol avec grâce et étrangeté, saisissant les fleurs affectés d'une beauté blanche aveuglante.
Une fois mon sang rétablit et le poison absorbé par mes cellules gastriques, mes sens revinrent au galop, le toucher, l'odorat, la vue, l'ouïe et le goût de mon propre sang. Effrayée par toutes cette marmaille et bien sur, l'odeur de la blessure, je claquais brutalement mes dents dans le vide car dans un mouvement, une main m'était apparut soudainement. En deux trois mouvement je me levais, aussi prompt et agile que s'il ne m'étais rien arrivée de fâcheux. Je titubais, mais reprenais vite mon aplomb.

Sans aucuns scrupule, ma colère m'envahissais peu à peu, virant mes iris à un rouge pourpre, et comme en proie à une chasse qui ne m'était guère donnée et surtout par instinct de conservation, je sortis dans un éclair foudroyant mon épée bâtarde et blessait l'inconnu au bras, celui qui faillit me toucher.
Surprenant n'est-ce pas? Ne vous a t-on jamais dit de ne jamais vous approcher d'un animal sauvage, quel que soit ses origines?
et dans la même foulée, je sifflait tel un chat se sentant menacé, tenant ainsi mon adversaire à distance et dans un tourbillon foudroyant, je me retournais, courrais à vive allure vers le mur du château d'Equilos, prenant appuie trois fois dessus, grâce à mes réflexes de félins, et me dirigeait hors de la ville...