Je vous attends [Terminé]

Invité

La nuit tombait peu à peu sur le petit village. En cette fin de soirée printanière les habitants des environs (pour la plupart agriculteurs) étaient déjà au lit, se reposant de leur longue journée éreintante et se préparant à celle du lendemain. Il faisait agréablement bon, la chaleur étouffante du jour avait cédé place à la fraîcheur bienvenue de l’obscurité. Les rues étaient absolument désertes quand brusquement deux êtres se dévoilèrent à la clarté des premières étoiles. Deux canidés, au pelage roux et brillants. Le premier courraient après le second, grognant et menaçant son adversaire. Il eut tôt fait de le rattraper et commença alors une bataille de crocs et de griffes accompagné des grognements étouffés. Ils roulèrent l’un sur l’autre, se chamaillant encore et encore. Finalement l’un des deux s’échappa et fila ventre à terre suivit de peu par l’autre.

C’est ainsi que deux renards traversèrent un village désert, jouant tour à tour au chat et à la souris. Les minutes passèrent et ils finirent par sortir ensemble du village, s’enfonçant de plus en plus dans les herbes hautes des plaines verdoyantes. Ils jouaient, courraient, se bagarraient,…alternaient pauses et courses effrénées, profitant chacun de la présence de l’autre. Ils finirent par se coucher définitivement sous une construction en bois. Leurs langues pendaient, avalent goulument l’oxygène dans leurs poumons. Ils se collèrent l’un à l’autre, unissant ainsi leurs fourrures parfaitement identiques. Leurs yeux brillèrent dans la nuit, une intelligence certaine était perceptible. La seule différence qui les distinguait l’un de l’autre était la couleur de leurs yeux : alors que celui de droite avait les yeux aussi sombre que la nuit, ceux de celui de gauche dégageaient une étrange lueur bleu azur. Étrange couleur pour un renard. Ce dernier se frotta contre son voisin avant de se blottirent contre lui et de rapidement sombrer dans un sommeil léger. Le deuxième resta couché en sphinx, les oreilles droits et le museau au vent tel un véritable chien de garde.

Les heures passèrent…ou les minutes. Qu’importe. L’endormi se réveilla dans un petit glapissement, ses sens tout de suite aux aguets. Le premier lui mordit l’oreille pour l’ennuyer et l’autre lui répondit en commençant à lui lécher gentiment le cou. Leurs échanges amicaux durèrent quelques temps puis le plus fougueux des deux, celui aux yeux bleu, se redressa et alla inspecter de plus près le bâtiment sous lequel ils s’étaient abrités. Il comprit rapidement que c’était un moulin, vaguement à l’abandon. Le blé n’avait pas encore été récolté cette année et sa dernière utilisation devait remonter à plusieurs mois. Poussé par la curiosité le renard força la porte d’entrée en quelques coups de dents puis entra. L’air ambiant dégageait encore l’odeur caractéristique du blé mais la créature n'y prit pas garde. Ses déductions se révélèrent exacts : il trainait encore ça et là quelques sacs de blé ou de farine éventrés, à la grande joie des rongeurs des environs. Le canidé eut tôt fait de déloger d’un coin un gros rat et il lui brisa la nuque d’un claquement sec après une courte course poursuite entre les lattes de bois.

Le renard ressortit fièrement avec son trophée et se mit à le déguster paisiblement un peu à l’écart du moulin. C’est alors que son compagnon le rejoignit et débuta une nouvelle bagarre amical pour savoir qui aurait le plus gros morceau. S’accordant enfin sur la distribution des parts ils dévorèrent ensemble leur morceau avant de se chamailler à nouveau pour une raison futile. Quand le calme revint, le renard aux yeux bleu se redressa et lança un regard interrogatif à l’autre.

*Je m’ennuie…Si on faisait un joli feu de joie ? Ça attirera immanquablement quelques insectes tu ne crois pas ?*
*C’est en effet fort probable.*

Alors que le chasseur de rat s’approchait de quelques pas du bâtiment, l’autre entreprit de se laver consciencieusement les pattes avant. Il ne leva même pas les yeux quand son compagnon reprit sa forme originelle. Une belle demoiselle aux cheveux sombres fit son apparition, ses yeux bleus perçant l’obscurité aussi facilement que des lucioles. Elle était vêtue de son habituel robe blanche et noir rehaussé de plusieurs morceaux de tissus rouges. D’innombrables bijoux en argent pour la plupart ornaient ses bras et son cou. D’autre encore étaient accroché à ses cheveux ou à ses chevilles. Mais il ni avait là que du métal, aucune pierre précieuse. Son habituelle longue écharpe blanche était nouée à sa taille, une rose séchée accroché dans un des replis.

Valiane se releva de toute sa hauteur, lançant un regard curieux aux environs, dos au moulin. Rien. Silence total. Un sourire apparut sur son visage, il était tant de mettre un peu d’animation ici. Elle se retourna alors vivement vers le bâtiment et lança avec force une grosse boule d’arcane sur le bois usé par le temps. Le résultat ne se fit pas attendre : une explosion importante suivit de peu par de nombreuses flammes qui se mirent à dévorer à une vitesse vivifiante la vielle boiserie sèche et cassante du moulin. Il ne fallut que quelques secondse pour que le tout se transforme en immense brasier.

*N’en fais pas trop, ça ferait fuir le petit gibier.*
*Tant mieux, il ne restera que le gros*

La demoiselle scruta quelques instants les environs puis s’assit dans l’herbe au coté de son compagnon animal.

La douce brise caressait le visage de Stayn, ses yeux noisettes étaient rivé sur la pleine lune, l'ambiance était légère et Stayn pouvait fermer les yeux sans vraiment se sentir en danger ou autre. Une sensation bien agréable qu'il n'avait pas eu depuis longtemps, vint lui caresser tout le corps , c'était le vent amenant la paix au jeune homme. Sa tête brune reposait sur l'herbe, il était simplement vêtu d'un haut blanc, un bas noir ainsi que des chaussures; il n'avait pas pris avec lui ses armes, ils les avaient laissées à l'auberge pensant enfin se changer les idées.Le bruit ambiant ressemblait à un chant calme mené par les criquets et autres animaux de la nuit.Il n'avait pas choisi n'importe quel endroit pour se reposer, il avait choisi le vieux moulin, selon le gérant de l'auberge c'était le coin le plus paisible qui soit dans ces lieux, il s'était donc empressé de s'y rendre pour prendre du bon temps. Le jeune harmonien commençait à s'endormir lorsqu'un immense bruit vint frapper ses oreilles, il se releva brusquement cherchant malgré lui ses sabres qu'il avait laissé à l'auberge, il poussa un juron lorsqu'il se rappelât où il les avaient laissés avant de se relever difficilement.

Le moulin prenait feu, les flammes étaient immenses et de nombreuses cendres chaudes volaient et venaient se coller au visage de Stayn, la fumée qui s'échappait était noire et empêchait de respirer facilement.Le plus impressionnant pour Stayn fut lorsqu'il jeta un coup d'œil au sol, bien que ses yeux pleuraient à cause de la fumée il pu distinguer de nombreux animaux de toutes espèce et de toutes catégories s'éloigner du moulin, il se tourna vers le village au loin où quelques lumières s'étaient allumées aux fenêtres.C'était bien sa veine partout où il allait il rencontrait des problèmes, surement était-il maudit.

Lorsque ses idées furent remises en places il comprit que le moulin n'avait pas fais un tel bruit sourd pour rien, il y avait quelqu'un, il descendit en courant de toutes ses forces ne prenant pas attentions à ce qui se trouvait à l'extérieur et entra dans le moulin malgré les flammes, il ne s'aventura pas plus loin, la chaleur était étouffante. Stayn inspecta brièvement pour voir une énorme fente dans le parquet, il comprit de suite que si quelqu'un avait été à proximité il serait mort de toutes les manières.De nombreuses planches attaquées par les flammes venait s'écraser au rez de chaussée du moulin.Il s'extirpa du moulin en sueur , son regard sombre et froid cherchait parmi les hautes herbes des présences car il le savait le moulin n'avait pas explosé par enchantement, il regrettait juste de ne pas avoir pris ses katanas. Il finit par dire assez fort :

" -Y'a quelqu'un ? ! "

* Qu'est-ce que je dis...De toutes façon jamais personne ne répond et puis si une personne bien intentionnée était présente elle se serait surement approchée pour ce qu'il se passe...C'est bien encore ma veine ce soir. A croire que c'est ma fête tout les jours! *

C'était le genre de phrase clichées stupides que Stayn avait horreur de prononcer, il décida avant même d'avoir sa réponse de créer une boule d'arcane pour fouiller les horizons, il tendit sa main pour laisser apparaître une vive lumière blanche qui se transforma en une boule noire et rouge semblable à une planète mourante, il la jeta dans une direction aléatoire avant qu'elle ne se désintègre sans bruit en milliers de points blancs.
Ceci fait il ne voyait toujours personne, il décida alors de s'éloigner quelque peu du moulin attendant des éventuels renforts pour éteindre cet incendie.Stayn était assis sur un rocher frais attendant en silence mais personne ne s'était encore présenté, il regarda la lune puis pensa que ce soir encore elle l'avait béni...mais dans le mauvais sens...L'air ambiant était lourd, le silence trop présent, Stayn était méfiant, peut-être trop...Une de ses qualités mais aussi l'un de ses pires défauts.A force d'attendre son visage était devenu sale à cause des cendres s'échappant des flammes, il tentât d'essuyer son visage cendré mais il ne fit qu'empirer les choses, ses yeux noisettes étaient extrêmement froids guettant , voyant le mal dans chaque petite brindilles bougeant à cause du vent, l'auteur de la chose était peut-être voir surement encore présent...

Vasco avait dormis toute la journée au pied d'un arbre d'une certaines envergures. Son ombre l'avait protégé de l'ardent soleil qui s'évisser la journée sur tout Lucina, mais lorsque le soleil commença à décliner dans le ciel, une fraicheur nouvelle réveilla le Prince, ainsi que son hibou par la même occasion. Encore engourdi par les songes, Vasco contemplat le diques lumineux qui disparu bientôt tôtalement, laissant sa place à une magnifique plaine lune qui éclairé de sa pale clareté l'immense pleine d'herbes haute qui s'étalée devant les yeux du jeune homme qui se sentait d'une vitalité rare.

" Inutile de rester ici plus longtemps, nous n'avons que trop dormis... "

" Quoi, on part déjà ! Tu ne veux pas attendre encore quelques heures, le temps que je soigne un peu mon magnifique et étincelant plumage ?! "

Vasco ne prit même pas la peine de répondre, la vantardise du hibou Syrn était sans commune mesure, certe son plumage violet, quelque peu inhabituel, était relativement jolie, mais de la à dire qu'il était exeptionnel et grandiose...

Bref, le Prince prit son sac de toile et le passa à son épaule gauche. De son autre main, il rammassa son épée qu'il avait pausé dans l'herbe et y accrocha le fourreau à sa ceinture, sa place habituelle. De ses éngmatiques yeux rouges, il chercha un quelconque chemin à empreinter, histoire qu'il ne chemine pas trop à l'aveuglette.

* Bon et bien, je crois que nous somme bon pour une marche en aveugle... *

" Syrn, essaye de prendre un peu de hauteur et de localisé un village ou quelque chose du genre, que je puisse nous rensseigner un peu sur notre position... "

" Bien patron ! "

Le Prince n'aimait pas qu'on l'appel ainsi, et cela, Syrn le savait, raison pour laquelle il ne releva même pas, il n'avait pas envie de se disputer une ennième fois avec une tête de mule pareil. Il commença donc à mercher droit devant lui, scrutant le paysage des yeux. La plaine était très différente la nuit, la couleur dominante était le vert sombre des hautes herbre ainsi que le bleu foncé, presque noir, du ciel. Heureusement que la lune était là pour les éclairer, sinon Vasco n'aurait même pas pu voir à selement quelques mètres de lui.

En levant la tête vers les cieux, il distainguai avec difficulté la petite forme qu'était à présent devenu le hibou qui semblait faire du sur place. Une nouvelle fois, Vasco balaya le paysage, sans y desseler la moindre trace d'habitation. Soudain, un gargouillit lui parcouru le ventre...

* Mince, je savais que j'oubliais quelque chose... *

D'un geste habile, il fit descendre son sac de toile de son épaule. Tout en continuant à cheminer à travers les autres herbes, il s'empara d'une petite miche de pain avant de remettre le sac à sa place. Il grignauta gentiment son "festin" lorsque Syrn revint du ciel nocturne et se posa avec habitude sur l'épaule droite du prince.

"Tu m'en donne un morceau ? "

" Arrête de rêver... Tu as toute la plaine pour chasser... Des nouvelles sur de quelconques signes de vies ? "

" Tout juste, droite devant, dans une vallée un peu plus basse que ce plateau se dresse un village, ainsi qu'un moulin, avec un peu de chance, il ne dorme pas tous. "

" Super ! "

D'un élant redoutable qui fit chavirer le malheureux volatile, Vasco s'élança en courant, rapidement, il vit l'horizon se rapprochait. En quelques minutes de cours, il atteignit une petite pente douc qui effectivemenht descedait gentiment vers un village, au plus précisément vers le moulin du village. Ralentissant un peu l'allure, il retrouva une marche tranquille pour éviter de se vautrer lamentablement. Alors qu'il n'avait fait que quelques pas, il y un flash de lumière aux abords du moulin, et ce dernier s'embrasa soudain.

Vasco n'en croyait pas ses yeux, pas un nuage en vu, un ciel claire et daigageait, un fond de laire assez frais, impossible pour un batiment de cette taille de prendre feu naturellement dans ses conditions. Soudain maifiant, il s'acroupis au sol, essayant de diserner un ou plusieurs individu. C'est Syrn qui fut le plus rapide.

" Il y a une femme tout proche du moulin, je ne vois personne d'autre... "

" Exact, je viens de la voir... "

" Un autre sort, il a l'air surpris... "

" Pas étonnant, être réveillé par des flemmes n'a rien de très réjouissant, je sais de quoi je parle... A moins que ce ne soit lui l'auteur de ce feu de joie..."

Les deux compèrent observaient la scène, eseyat de comprendre ce qui se tramé aux pieds de l'édifice qui brulait comme du petit bois, éclairant avec ravissement la zone des ses imposantes flemmes. Vasco était confiant de lui, les herbes était assez hautes pour le cacher en partie, et le cercle de lumière crée par les flemmes ne l'atteingnait pas totalement, de plus, les deux individus étaient face à lui, donc inutile de craindre un adversaire dans le dos, surtout qu'il venait de cette direction. C'est alors que l'un des étranger, l'homme qui était sorti du moulin, se fit entendre.

" -Y'a quelqu'un ? ! "

Vasco fut tenté de répondre, mais se ravisa, d'ailleurs, un coup d'oeil à Syrn lui indiqua que le hibou était d'accord avec son choix. Le Prince se doutait que l'incendie du moulin était d'origine criminel, et préférer atteindre la suite des évenements avant de se révéler, et ainsi d'en aprendre peut-être un peu plus sur cet homme ainsi que sur la femme...

Après des recherches longues et infructueuse en Umbra, Tyris avait finalement décidée de tenter sa chance ailleurs et ses pas l'avaient guidée en Lumina. Elle parcourait tranquillement les plaines depuis plusieurs jours et se décidait enfin à gagner la capitale. En attendant, il fallait qu'elle trouve un endroit où dormir pour cette nuit et une caravane lui avait indiquée le village qu'elle savait proche.

C'est alors qu'elle remarqua les braises qui tourbillonnaient dans le ciel, entrainées dans une lente danse par la chaleur dégagée avant de s'éteindre. Elle continua néanmoins sa marche tranquille vers le village et voyant l'excitation qui gagnait ce dernier et la nouvelle du feu qui se propageait partout, elle préféra satisfaire sa curiosité avant que le peuple de la ville s'organise et partit d'un pas enjoué, seul chose en elle qui trahissait son amusement à constater la situation.

Aussi peu discrète que si elle menait une fanfare, elle parlait une fois de plus à son oiseau, niché dans ses cheveux qui semblait plus dormir que l'écouter. Sa tenue bleu ornée d'or reflétait toutes les variations de lumière que commençait à lancer les flammes sur elle. Elle repoussa d'un geste sec du bras son manteau avant de retirer son épée du fourreau afin de s'assurer qu'elle en sortait facilement puis, après avoir fait savoir à sa compagne que tout allait bien, elle rabattit son manteau et repris sa marche

Peu de temps après elle gagna le moulin et ne remarqua l'homme qu'une fois à quelques mètres à peine de lui, masqué qu'il était par la nuit et la crasse qui ornait son visage.

"Bonsoir homme maculé de cendres." annonça t'elle en exécutant une légère inclinaison du buste.

Invité

« Coucou ! »

Valiane s’approcha de ses deux invités d’un air innocent, le sourire aux lèvres. Les mains derrière le dos, elle prit l’attitude d’une enfant qui venait de trouver deux nouveaux jouets. Le premier était en train de bruler…pas grave ! Deux autres venaient d’arriver. Levant bien les genoux dans l’herbe haute, elle s’approcha d’eux jusqu’à les discerner convenablement leur contour grâce aux flammes. Le premier ne devait pas peser bien lourd pour sa taille, dans le genre mauvaise herbes qui a poussé trop vite à l’adolescence il semblait battre des records. Savait-il seulement porter une arme ? Ceci dit son visage angélique se référait peut-être à des origines elfique. Quelque chose de fin et de subtile, une sorte d’élégance naturelle…La demoiselle ne put s’empêcher d’agrandir son sourire…une crevette. Un poussin à peine sortit de l’œuf. Mouarf.

L’autre ne paressait pas en meilleur forme…C’était même pire…Était-elle anorexique ? À voir. Leurs parents ne leurs ont probablement pas apprit que manger c’est bon pour la santé. Ou peut-être sont-ils perdus ? Pourtant cette jeune demoiselle semblait être issue de la haute société à n’en pas douter. Du goût pour les vêtements, Valiane dût le reconnaître. Mai ces derniers semblaient trop propres, trop soignés. Sa porteuse ne devait pas encore avoir connu beaucoup d’aventures. Quelque chose d’un peu agar sur le visage, une sorte de naïveté innocente d’une jeune fille qui ouvre à peine les yeux sur le monde. L’ange noir ne put cependant s’empêcher de sentir ses origines, lançant un regard intriguée à la demoiselle aux cheveux blancs.

*Umbrien…*
*Elle n’a pourtant pas la tête à l’emploi.*

Valiane était maintenant à moins d’une dizaine de mètres d’eux, gardant toujours le visage enfantin et enchantée de celle qui venait de trouver de nouveaux amis. Elle sembla hésita quelques instants sur la suite des opérations puis prit un air résolument satisfait et décidée.

« - C’est dangereux de vous balader seul la nuit, vous pourriez faire de mauvaise rencontre. Vos parents ne vous l’ont jamais dit ? »

Ses yeux pétillaient de malice et d’amusement. Vous auriez donnez un tank à un bébé l’effet aurait été le même. Les mains toujours derrière le dos, elle inclina la tête sur le côté à la manière des reptiles qui s’apprête à fondre sur leur poids. Son sourire s’agrandit jusqu’à faire apparaître ses dents. Mais brusquement elle pivota sur ses pieds et projeta sa main en avant, lançant une boule d’arcane identique à la précédente en plein sur ses deux invités. Rient de plus belle elle sauta à travers les herbes pour s’écarter de quelques pas. Cette attaque allait en effet immanquablement déclencher un incendie sur les herbes séchées par le soleil de la journée. La nuit n’était pas encore assez avancée pour que la rosée soit apparue. Mais alors que sont rire emplissait l’air léger de la nuit d’une voix égaillée et pernicieuse, une seconde odeur lui parvint aux narines.

*Umbrien…Grrr Mais ma paroles ça pullule ici !*
*Ne frappe pas trop fort*

Valiane visa à vue, ne sachant précisément ou ce planquait le troisième étranger. Une troisième boule naquit dans sa main, qu’elle lança d’un mouvement souple et puissant du bras. L’arcane alla s’écrasé dans les fourré à quelque dizaines de mètres de là.

«

- On ne joue pas à cache-cache ! Touché ou coulé ? »

[Ne soyez point offusquez par vos descriptions, je retranscris juste l’humeur de Valy. navré du retard.]

Stayn se tourna lorsqu'il aperçut une présence, c'était une femme aux long cheveux blancs.
Son visage inspirait un air de pureté et d'innocence. Ses yeux de différentes couleurs intriguèrent le semi elfe avant qu'il ne s'attarde sur l'accoutrement de la personne en question, ses vêtements étaient impeccables, propres et définissaient un haut rang aristocratique chez cette jeune fille. Son regards ne se détacha pas facilement du sien, quelque chose l'intriguait énormément chez elle, mais il n'aurait su dire quoi.

" -Bonsoir homme maculé de cendres. "

Puis elle s'inclina gracieusement laissant apparaitre légèrement la point de ses oreilles, Stayn se courba en réponse. Cette femme était une elfe, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas communiqué avec un elfe, bien qu'il eut envie de reprendre sa langue maternelle il se retint de prononcer un seul mot elfique. Le salut de Stayn fut aussi gracieux que celui de la jeune fille, après tout on lui avait apprit les bonnes manières à lui aussi.Lorsque le général se redressa il prit la parole doucement:

" -Bonsoir. je me nomme Stayn Karhien. Savez vous ce qu'il se passe ?"

Ses oreilles étaient aux aguets lorsqu'il entendit des pas derrière lui , il se retourna et vit une petite fille sortir des hautes herbes.Son air ne mettait pas Stayn en confiance, ses yeux étaient remplis de culpabilité et de malveillance.Cela se confirma lorsqu'elle prit un air hautain pour dire:

" - C’est dangereux de vous balader seul la nuit, vous pourriez faire de mauvaise rencontre. Vos parents ne vous l’ont jamais dit ? "

Serait-ce l'hôpital qui se moque de la charité ? Heureusement pour lui Stayn ne fut pas divertit par cette phrase et vit le mouvement de cette gamine aussi vif que l'éclair. Son réflexe lui ordonna de se retirer de son champs avant même que la boule d'arcane entre dans son champs de vision, vu la vitesse fulgurante de la chose il avait eu raison de bouger avant même de savoir ce qu'il esquivait. Une force de titan dans la taille d'une souris pensât-il, quel coup de bol, il s'en était fallu d'un cheveux...Petit à petit les flammes gagnèrent à l'endroit où la magie arcanique était venue se loger, pourquoi n'avait-il pas prit ses katanas ? Il était vraiment en mauvaise posture pour le coup...

la jeune fille se tourna dans une autre direction avant de répéter l'opération mais cet fois sur une autre zone. Cette fois le jeune était sur ses gardes , son regard sombre et froid fixait chaque mouvement de cette psychopathe, la situation bien qu'ironique ne faisait pas rire Stayn, c'était quoi ? Psychopathe en herbe sans sa nourrice ? Il fit un pas en arrière cherchant un quelconque endroit où il pourrait se cacher si jamais elle reprenait l'assaut envers lui, doucement il se redressa et dit froidement:

" -Et c'est toi la mauvaise rencontre de ce soir ? C'est ça ? "

Il essayait de gagner du temps, cette gamine avait l'air drôlement douée et il était sur que sans ses katanas Stayn n'en ferait rien contre elle, même sa magie arcanique ne rivalisait pas contre la sienne...Son esprit torturé par la question de savoir qu'est-ce qu'elle était l'empêchait un peu de se concentrer sur la situation présente. Peut-être était-elle une créature millénaire d'apparence humaine? Il se refusa de croire qu'une gamine pouvait posséder un tel pouvoir.Son esprit tiraillé l'empêchait de se concentrer, il secoua sa tête légèrement avant de plonger son regard sombre dans les yeux bleu de cette gamine, une idée lui vint en tête, si cette aristocrate parlait l'elfe, ils pourraient peut-être jouer d'un effet de surprise sur cette chose...Cette chose car pour Stayn ce n'était pas une gamine...

La situation avançait à grands pas et Vasco, toujours bien cacher derrière les herbes hautes, observait la scène sans en perdre une miette. A présent, un nouveau personnage venait de faire son apparition, une jeune femme habillait de bien belle manière, attestant surement de son appartenance à un haut lignage quelconque dont le jeune Prince n'avait aucune envie de chercher les origines. La jeune femme, dont les longs cheveux blanc flembloieaient sont les couleurs ardentes de l'incendie, s'adressa au jeune homme qui était sorti de justesse de l'incendie.

De toute évidence, l'un comme l'autre n'avait pas encore prit conscience de la présence de la jeune fille mystérieuse qui n'avait pas encore dit un seul mot, contrairement aux deux autres qui avaient entamé la conversation, Vasco appris ainsi que le jeune homme se nommait Stayn, mais il n'entendit pas la réponse de la jeune femme.

Quelques instants plus tard, celle qu'il suppsonnait responsable de l'incendie se montra aux deux autres.

« - C’est dangereux de vous balader seul la nuit, vous pourriez faire de mauvaise rencontre. Vos parents ne vous l’ont jamais dit ? »

La voie enfantine de le jeune fille surpris Vasco qui ne s'attendait pas à un tel ton, après tout, peut-être s'était-il trompé au sujet de la jeune fille, qui devait être âgé de 17 ans environs. Les yeux du Prince, ainsi que ceux du hibou, scrutèrent alors les alentours en essayant de distinguer une autre personne, mais rien ne leur apparue. A cet instant, un flash de lumière verte éclaira les environs. Vasco aperçu une boule d'arcane qui fusait sur les deux inconnus, une boule lançait par la jeune fille ! Le jeune homme fut surpris par la puissance de l'attaque dont il ressentit le souffle depuis sa cachette. Mais il n'eut pas le temps de s'apitoyer sur le sort des deux malheureux qu'un léger vent vint dans son dos, apportant directement son odeur aux narines de l'adolescente aux cheveux noirs qui se tourna dans la direction du prince. Une boule verte se forma alors dans sa paume qu'elle balança sur le jeune homme homme qui eu tout jutes le temps de sauter un peu plus loin. Par chance, la sphère émeraude attéris quelques mètres plus loin de sa précédente position. L'attaque ne l'avait certe pas touché directement, mais l'onde de choc fut terrible, Vasco fut projeter sur plusieurs mètres et retomba mal sur son épaule gauche qui se mit à le lancé terriblement.

« - On ne joue pas à cache-cache ! Touché ou coulé ? »

Vasco se releva rapidement, la fummé causé par l'impact ne c'était pas encore totalement dissipée, on ne pouvais pas encore le voir depuis le moulin en flamme. Il epoustat rapidement ses vêtements sombres et, drapé dans sa cape noir, il sourti du nuage de poussière pour faire face à son assaillante, ses yeux de rubis chatoyaient à la lumière de l'incendie.

" Ainsi mon jeu n'est pas autorisé... mais quand est-il du tiens dans ce cas !? "

D'un mouvement de bras, Vasco envoya dans les airs une demi-douzaines de sphères sombres, preque invicibles dans la nuit, destinés à s'abatre sur la jeune fille. Certe la puissance de son attaque serai moindre comparée à celle de son ennemie, mais celle de Vasco avait l'aventage d'être plus précise puisqu'il pouvais voir sa cible...

Une fois sa politesse terminé, Tyris fût intérieurement ravie de voir l'homme l'a lui rendre. Rare était les personnes éduqué dans ces mondes de fous. Elle le dévisagea, il devait être beau sous un jour meilleur.

"Bonsoir. je me nomme Stayn Karhien. Savez vous ce qu'il se passe ?"

Elle allait lui répondre que non, que c'était pour ça qu'elle était là mais il se retourna d'un bloc, visiblement méfiant. L'elfe fit un petit pas sur le côté pour apercevoir ce qui le troublait ainsi.
Un intruse, elle semblait jeune mais la noble avait un sale pressentiment. Ce sourire placardé sur son visage sonnait faux et cet air enfantin était malsain. Il n'y avait aucun doute, elle était louche. Tyris était sûre qu'elle avait un lien avec l'incendie.

" - C’est dangereux de vous balader seul la nuit, vous pourriez faire de mauvaise rencontre. Vos parents ne vous l’ont jamais dit ? "

La visibilité de Tyris était moindre et elle n'aimait pas la tournure que prenait les évènements. Ce soir elle n'était pas d'humeur ni à se battre, ni à subir des provocations. Elle aurait juste voulu satisfaire sa curiosité mais cette femme gâchait sa soirée. La noble ne comptait pas rester et n'était pas attentive à ce qu'il se passait. C'est la réaction de Stayn qui lui sauva la vie. En le voyant bondir d'un coup elle réagit immédiatement : elle se jeta au sol, dans la même direction que lui afin de ne pas le perdre. L'Elfe l'imita quand il se redressa et attendit qu'il ai fini de s'adresser à la magicienne pour lui murmurer.

"Sir Karhien, on risque de devoir fuir les lieux. Vous ne m'avez pas l'air armé et seule je n'ai aucune chance"

Elle sentit autre chose, un autre magicien utilisait la même magie qu'elle. Elle remarqua enfin l'homme qui était apparemment caché jusque la, sans doute la raison pour laquelle celle qui était, au vu des faits une ennemis avait lancée un sort dans cette direction. En tout cas celui la semblait prêt à se battre.

"On a l'air d'avoir un allié de plus. Je vous laisse choisir si nous restons où si nous partons Stayn. Pour ma part je me moque de ce village."

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« Tu marques un point étranger ! »

Valiane affichait toujours un sourire merveilleux, ses yeux scrutant vainement les alentours à la recherche du troisième nouveau venu. Elle changea tour à tour ses yeux, passant furtivement de ceux de la chouette au loup, à la chauve-souris et au marsupial sans succès. Il était probablement bien caché derrière un bosquet ou des hautes herbes. Son ouïe s’affina, lui permettant de distinguer sans réelle précision l’endroit où il se trouvait. Le vent était à contre-sens, impossible de se fier à son odorat. Qu’importe, cela rendait la situation d’autant plus amusante. Tournant le dos aux deux squelettes sur pattes, la demoiselle les ignora complètement et se concentra sur le dernier. Se ne fut qu’au dernier moment qu’elle sentit son attaque, son essence toujours particulièrement sensible à la magie ténébreuse. Un frisson la parcouru en sentant les boules d’énergie noire approcher et se ne fut qu’au dernier moment qu’elle éleva un dôme protecteur d’arcane autour d’elle. La coupole brillait d’une lumière particulièrement sombre au reflet vert mais elle était assez fine pour laisser deviner la fine silhouette de Valiane au travers.

« Je t’écoute étranger. Quel jeu proposes-tu ? Je te laisse fixer les règles. »

La jeune fille n’adressa pas la parole aux deux autres, espérant ainsi les agacer plus qu’autre chose. Ils avaient tous les deux la tête de parfaits imbéciles tenant à leur fierté et à leur dignité. Avec un peu de chance, ils tenteraient de lui sauter de dessus sans même prendre garde. Brusquement, une idée lui effleura l’esprit…Elle s’autorisa quelques secondes de réflexion, pesant le pour et le contre de cette dernière. Elle allait définitivement passer pour la méchante dans l’histoire, à n’en pont douter. Mais l’expérience pouvait peut-être se révéler instructive.

« Étranger, je te propose la chose suivante : j’essaie de tuer ses deux abrutis et toi tu tentes de les sauver avant que je na t’égorge. Ça change des contes de fée. Quoique…Après tout c’est toi l’umbrien non ? »

À quelle sorte d’umbrien avait-elle à faire ? Un vrai dure à cuire sans fois ni loi ou un pleutre étouffé par ses valeurs et sa morale ? La question pouvait-être aussi posée aux deux autres, quoi qu’elle en devine déjà la réponse. L’homme sentait le valeureux héros au grand cœur à plein nez et la donzelle une umbrienne incapable de se maîtriser et d’évaluer les risques d’une attaque.

D’un claquement de main Valiane fit disparaître le dôme et laissa ses trois protagonistes mijoter un peu dans leur jus. Elle resta cependant en alerte, prête à contrer toue attaque magique ou physique. Le jeu qu’elle jouait était dangereux car même des souris inoffensives pouvaient se révéler agressives si elles se sentaient blessées dans leur estime. L’orgueil était le plus puissant des stimuli.

Quant à son compagnon renard il avait disparu, probablement caché quelque part dans un fourré. À cet instant, les restes du moulin s’écroulèrent brusquement dans un craquement sinistre. Les flammes commençaient déjà à lécher les hautes herbes. Ce n’était qu’une question de temps avant que la plaine ne s’embrase réellement. Le sablier venait d’être retourné.

Ce qui avait l'air d'un enfant en face avait l'air bien décidée à les tuer...Mais apparemment elle comptait jouer un peu avec leurs nerfs avant de les tuer mais Stayn se refusait à mourir ici face à cette enfant si étrange..Si forte...De plus il n'avait pas ses armes et ne pouvait en rien se défendre contre cette gamine, il regardât Tyris, c'était une elfe peut-être comprenait-elle l'elfique ? Il l'espérait car de nos jours la langue elfique s'estompe et de moins en moins de gens la connaissent...Il décida donc de prononcer ces quelques mots pour passer inaperçu:

" - Eletas, fatales bella num yrisia... ( Elfe, je vais m'enfuir ) "

A vrai dire que pouvait-il faire de plus ? Et puis cette enfant était bien trop dangereuse pour rester ici à se battre, ce moment c'était l'occasion rêvée pour s'échapper pour partir loin car elle était encore occupée par ce qui était caché dans les hautes herbes. D'un coup net il se retourna et se mit à courir en direction de la forêt aussi rapide que l'éclair, il n'avait pas vraiment fait attention à cette elfe, peut-être l'avait-elle suivit? Il n'en savait rien, il courait encore et encore en direction du village il ne voulait pas se retourner par peur de voir cette gamine lui courir après. Sur la route il croisât des villageois, il tentât de leur dire de ne pas y aller mais ce fût vain ils ne l'écoutèrent pas et se dirigèrent surement vers ce qu'on pouvait appeler une mort certaines...Une fois loin du moulin, il se mît en direction de son hôtel pour récupérer ses affaires et s'en aller loin d'ici...Il était venu pour des vacances et il n'avait trouvé que des problèmes...décidément!! A présent il était déjà loin!

Hrp // Désolé de faire faux bon, mais je trouve le RP trop long et j'ai besoin d'un slot de RP. Je comprend que tout le monde ne soit pas disponible alors bon voila. ^^ Bon jeu à vous mes camarades! ^^ //

Les sphères d'ombres lançaient par Vasco filèrent droit vers Valiane et explosèrent bruyamment. Dans un premier temps, Vasco avait pensé avoir touché l'étrange jeune fille, mais il n'en était rien. Cette dernière avait en effet créé un dôme d'une couleur verte tout autour d'elle qui semblait la protéger. A travers la surface émeraude, le Prince ne distinguait plus que la silhouette floue de son ennemie.

* Elle possède un plus grand potentiel magique que moi, je ne fais pas le poids, mais je ne peux pas baisser les bras... *

Vasco observait attentivement la scène, s'attendant à recevoir une attaque imminente. Ses muscles commençait à trembler sous la tension, il savait que son adversaire était puissant, il se sentait presque comme écrasé par l'idée que la mort allait peut-être l'emporter plus qu'il ne le pensait...

* Il faut que je trouve quelque chose à faire... *

Mais Vasco n'eut pas l'occasion de réfléchir bien longtemps.

« Étranger, je te propose la chose suivante : j'essaie de tuer ses deux abrutis et toi tu tentes de les sauver avant que je na t'égorge. Ça change des contes de fée. Quoique...Après tout c'est toi l'umbrien non ? »

Vasco n'en croyait pas ses oreilles, cette folle prenait à malin plaisir à vouloir jouer avec les vies des personnes que, de toute évidence, elle avait réussi à attirer dans son piège.

" La vie n'est pas un jeu ! Comment oses-tu dire de telles choses !? "

La colère c'était emparé de Vasco, dissipant en partie la peur qui grandissait en lui. Il lança un regard en direction des deux innocentes personnes... et un sourire barra son visage.

" Ton jeu risque de tourner cour... "

En effet, Vasco ne l'avait pas remarqué, mais le guerrier c'était enfuit pendant l'attaque sur celle qui se faisait appeler Valiane. Soudain, un violent craquement retenti, provenant du moulin en flammes, ce dernier n'allait pas tarder à s'écrouler, c'est alors qu'un semblant de plan germa dans l'esprit du Prince...

* Cela va me demander une grande partie de mon énergie, il y a fort à parier que je sois en piteux après, mais tant pis, je dois agir. *

Vasco inspira à fond et commença à concentrer son pouvoir, peu à peu, ses mains se couvrir d'une légère lumière bleue électrique, dans le ciel, les étoiles disparaissaient une à une, comme englouti par un monstre invisible. De plus, Vasco s'arrangea pour diriger le vent de telle manière à ce que ce dernier pousse le moulin, qui ne tenait plus que par miracle, à tomber entre Valiane et la jeune elfe, déjà, les flammes formaient un véritable mur entre elles...

[HRP] Désolé pour le retard Embarassed

[/HRP]

Décidément la jeune femme était vraiment dangereuse... Peut être même folle à lier! La zone risquait bientôt d'être très instable et les flammes étaient de plus en plus présentes. Le jeu qui avait été proposé n'était pas vraiment intéressant au goût de Tyris qui n'était pas vraiment prête à affronter un adversaire de cette trempe, il faut parfois savoir mettre sa fierté de côté, surtout la mal placée.

"Eletas, fatales bella num yrisia..."

L'elfe était très étonnée que Stayn parle sa langue natale, ayant eu un maitre humain, elle connaissait leur langue mais sa mère lui avait aussi apprise celle de son peuple et, bien qu'elle ne l'utilisait que rarement, ce ne sont pas des choses qui s'oublies. Un bref coup d'oeil au jeune homme en haut de la colline, un autre à la jeune femme, elle tourna elle aussi les talons pour fuir lorsqu'elle entendit un craquement. Un véritable mur de flamme couvrait sa fuite, surement l'oeuvre de l'inconnu qui devait la protéger. Elle braqua son regard dans sa direction et le remercia d'un geste de la main avant de se courir à toutes jambes dans la direction qu'avait pris le Sir Karhien. Elle dépassa les villageois sans s'occuper d'eux, ayant aperçue celui qu'elle suivait au loin tenter de le faire, en vain. La noble le perdit dans le village et, ne préférant pas s'attarder, elle prit la fuite à travers les plaines, désireuse de rentrer sur Umbra.

[Hrp] Pour les même raisons que Stayn je quitte le rp ^^ Désolé!

Invité

Dégoûté par la tournure de la situation, Valiane lâcha tout. D’un revers bref de la main elle fit sortir de terre assez d’eau pour limiter les dégâts du feu puis s’assit dans l’herbe, comme brusquement vidée de toute énergie. Dans un soupir de déception elle sortit son paquet de cigarette de se craqua une cigarette, les yeux rivés sur le moulin en face à moins de vingt mètres d’elle.

« Oooh que si la vie est un jeu, un jeu mortel certes, mais elle n’en reste pas moins un jeu. Tu peux sortir de ton trou, je n’ai jamais eut l’intention de faire le moindre mal à qui que ce soit. Où vas-t-en comme les deux autres, je ne te retiendrais pas. »

Valiane ne bougea pas, silencieuse. Qu’il vienne ou pas, peut importe. Elle ne put cependant s’empêcher de soupirer à nouveau, recrachant la fumée jusqu’à vidée complètement ses poumons. Malgré l’air froid et humide des environs, le feu qui flamboyait la réchauffait bien plus que nécessaire. Cloppe au bec, elle posa son menton sur ses genoux puis laissa ses pensées s’évader petit à petit.

« Je voulais voir si certains sur Harmonia avait des couilles. Soixante-six pourcents d’échec, c’est fort décevant. »

D’une geste absent elle écrasa sa cigarette dans l’herbe. Peu à peu elle se mit à sourire en observant son œuvre, les flammes léchant avec avidité le bois sec et craquant du moulin. Ses yeux se reflétèrent avec fascination dans la couleur flamboyante du feu, lui donnant une couleur étrange et impressionnante à la fois. L’étranger ne risquait strictement rien, elle n’avait absolument plus l’intention de se battre. Et Valiane doutait qu’il tienne à continuer le combat, ayant rapidement compris qu’il ne faisait pas le poids face à elle. Dès lors elle n’afficha aucune crainte et aucune méfiance, baissant sa garde. S’il attaquait maintenant, il la surprendrait plus que certainement. Mais la demoiselle doutait sérieusement de cette éventualité. Les présentations avait été fait, il avait probablement aussi bien compris qu’elle que le combat était inégal. Néanmoins s’il voulait saisir sa chance c’était maintenant ou jamais…

« Il est vrai qu’il n’est pas nécessairement bienvenu d’attaquer ainsi les gens de passages. Mais qui a dit que j’étais « gentille » ? Personne ne l’est, ou du moins pas directement. Il arrive d’ailleurs que ce genre de situation absurde et extrême –se faire attaquer par plus gros que soit sans raison apparente- permette de révéler la vraie nature des gens et de réveiller des souvenirs enfouis. Visiblement nos deux asperges ont encore du chemin à faire s’ils veulent un jour être des « grands ». Cependant c’est quoi être grand ? C’est croire qu’on sait tout mieux que tout le monde ? Suis-je une « grande » alors ? Ah ! Voilà que je me mets probablement à parler toute seule. Cela doit être le contre coup de l’émotion, je ne n’imaginais en effet pas pouvoir faire si peur. Ais-je une verrue sur le nez peut-être ? »

Valiane s’autorisa une petite pause, le temps de souffler.

« Si tu es encore là étranger, approche, je n’ai jamais été doué pour faire un monologue comme tu le vois. »

L'energie de Vasco filait à vitesse grand V, les flammes du moulin s'intensifiaient à chaques nouvelles bourasques, faisant ployer dangereusement la structure. Les flammes avaient à présent commencés à envahirs la plaine de leurs apétie mordentes, dans peu de temps, cet ancien petit coin de paradi se transformerait en un véritable enfer. Du moins, sa aurait très bien pu être le cas. En effet, profitant de la diversion du Prince, Tiris, l'elfe avait réussi à fuir de la follie de leur adversaire, une jeune fille nommé Valiane qui semblait posséder de terrifiants pouvoirs.

* C'est à présent que tout va se jouer, il y a fort à parier qu'elle va m'attaquer de front... Je ne vais pas tenir longtemps, mais je ne tomberais pas sans défendre ma peau ! *

Le bleu de ses mains s'intensifia, son attaque promettait de faire mal, mais contre toute attente, Valiane n'attaqua point. Au contraire, elle noya les flammes qui c'étaient échapées du moulin sous un déluge d'eau tout juste extraite du sol. Ensuite, elle s'assit docilement dans l'herbes.

« Oooh que si la vie est un jeu, un jeu mortel certes, mais elle n’en reste pas moins un jeu. Tu peux sortir de ton trou, je n’ai jamais eut l’intention de faire le moindre mal à qui que ce soit. Où vas-t-en comme les deux autres, je ne te retiendrais pas. »

Vasco ne comprenait pas très bien ce qui venait de se passer. Quelques minutes plus tôt, la jeune fille prévoyait de l'égorger, lui et deux autres personnes, et à présent, elle se fummait une cigarette assise dans l'herbe.

Sans attendre, Le Prince annula sa magie, le vent arrêta donc de souffler, les nuages se retirèrent dévoilant les cieux qu'ils avaient recouvert et le bleu électrique de ces mains s'affaiblie jusqu'a disparaitre totalement. Tout son corps tramblait, autant de fatigue que de peur, toute la tension qu'il avait emmagasinait venait de se ralacher d'un coup, ses jambes ne le soutenaient d'ailleurs plus, il s'effondra à genous dans l'herbe, le souffle court.

Pendant ce temps, Valiane était partie dans une véritable reflection philosophique sur la gentillesse et la grandeur de l'humanité, que Vasco n'écoutait que d'une oreille distraite.

« Si tu es encore là étranger, approche, je n’ai jamais été doué pour faire un monologue comme tu le vois. »

Lentement, le jeune Prince reprenait le contrôle de ses jambes. Précotieunesement, il se leva et envaça en direction de la jeune fille, néanmoins, il n'osait pas s'approcher trop, de peur qu'elle change une nouvelle fois d'avis et lui tranche la tête, ou autre plaisanterie de ce genre, ainsi, il s'areta à trois mètres d'elle, restant debout, il voulait pouvoir s'enfuire en cas de problème. Syrn, qui jusque là avait disparu, vint se poser sur l'une des épaules de Vasco. Tout autour d'eux, les villageois affluaient, se pressant autour du moulin et des deux jeune gens pour essayer de comprendre ce qu'il se passait réélement.

" Je ne sais rien de toi, mais ce que tu à fait est innonable... Brûler un moulin et tout ce qu'il contient pour attirer paysans et autre dans un jeu dans lequels de perdre la vie, c'est... Je ne trouva pas les mots... Tu me dégoute... Tu parlais de grandeur, de gentillesse... Tu n'es rien de tout cela... et je ne pense pas que tu ne le sera un jour... Humm... "

La tête de Vasco commencait à lui tourner, il osila dangereusement avant choire pitayblement sur le sol. Le Prince savait qu'il prenait des risques à proférer de telles paroles, mais il en avait assez, et puis, il été trop faible pour craindre la mort...

" Tue moi si ça te chante, tue moi avec tout ces gens, après tout, c'est pour ça que tu es là... Ta renommé grandira, tout le monde connaitra Valiane, le Monstre sanginaire qui tue pour s'amuser et... "

"Tais toi, Vasco je t'en conjure ferme là ! "

D'un coup d'aile au visage, Syrn ferma le clapet du Prince. Lui, il n'avait pas envie de mourir visiblement...

Invité

Valiane pencha la tête sur le côté, intriguée. Etait-il furieux ? Difficile à dire. En tout cas ça y ressemblait. Loin de se sentir offusqué par ses paroles elle le laissa s’effondrer au sol. Au loin des lumières se déplaçaient, les villageois approchant peu à peu du sinistre. La demoiselle observa en silence pendant quelques secondes ses lucioles avançant à grands cris vers elle. Ils étaient encore trop loin pour la distinguer mais il ne fallait néanmoins pas trop trainer. D’un air absent Valiane écrasa sa cigarette et fit disparaître le mégot dans une petite explosion d’arcane entre ses doigts. Elle s’empara ensuite d’une fleur de graminée et la porta à ses lèvres. L’air était lourd et pesant, la rosée tardait à venir.

« Les champs n’ont pas encore été fauché, ce moulin était vide et sans vie si l’on excepte quelques rongeurs et autres profiteurs. Les paysans auront deux mois pour le reconstruire avant d’en avoir besoin après la fenaison. Je ne crois pas que cet incident mérite ta colère et ta fureur. Je joue avec la vie des gens ? Ne sais-tu donc pas qu’une guerre se prépare ? Malgré les cieux qui s’échauffent les mortels continuent leurs vie paisible, monotone et sans surprise, prétextant que ce n’est pas leurs oignons. Pourtant, chacun devra bientôt choisir…esprit échu ou créateurs ? »

Brusquement les fougères s’agitèrent non loin, avant qu’apparaissent comme part magie un renard au pelage roux qui brillait sous la lumière du feu. Silencieusement il vint se glisser entre les jambes de Valiane en lançant un regard intrigué à l’étranger.

« Moi, j’ai décidé de ne pas me bander les yeux et je tente d’allumer une torche dans la noirceur de ce monde pour réveiller le peuple. Tuer ? Monstre sanguinaire ? Autant de mots qui blesse et qui son guidé par ta rage et non ta sagesse. »

Dans un soupir Valiane se redressa. Les cris se faisaient de plus en plus proches, il était temps de mettre les voiles avant qu’on ne la découvre. Et lui ? Serait-il s’échapper ? La demoiselle l’observa en silence. Il croyait visiblement sincèrement qu’elle allait le tuer. Quel intérêt que d’ajouter ce trophée à sa collection ? Aucun, elle n’en voyait strictement aucun. Elle secoua vivement la tête, appuyant sa déception et agitant les mille est une perles et bijoux qui ornaient ses longs cheveux sombres. Elle ne montrait aucune agressivité ou colère, juste de la lassitude. Sa garde était baissée, elle ne semblait pas craindre une attaque de l’étranger.

« Quoiqu’il en soit Vasco –ou quelque soit ton nom, même si je trouve dommage de devoir l’apprendre par un autre- il est temps de partir, les lieux vont bientôt être envahi. »

La demoiselle lança un bref coup d’œil aux environs. Il était en effet plus que temps d’y aller. Un léger sourire se peignit sur son visage, devinant à l’avance la suite des opérations. Elle n’était pas convaincue que Vasco allait apprécier mais elle n’allait pas lui laisser l’occasion de protester. Il était bien entendu beaucoup trop lourd pour elle, or de question qu’elle l’emmène avec lui sous cette apparence.

« Laisse-moi au moins te montrer ce qu’un monstre sanguinaire sait faire. »

Elle ne mit pas longtemps à choisir. Une seule apparence lui plaisait vraiment. Un être si grand que la magie en devenait inutile. Le renard s’approcha par derrière et vint le toucher la main avec le bout de son museau. Fusion. Métamorphose.

Avec une vivacité étonnante elle se métamorphosa en dragon asiatique. Oui Valiane aimait voir grand. Très grand. Plus précisément une dizaine de mètres. Quitte à se métamorphoser, autant prendre quelque chose de gros n’est-ce pas ? Le corps de la demoiselle s’allongea, devenant de plus en plus long pour atteindre une longueur de dix mètre. Entièrement couverte d’écaille aussi rousse que le pelage d’un renard, sa gueule s’agrandit, dévoilant des crocs de plus de vingt centimètres. Ses pattes griffues étaient aussi noires que les deux longues cornes qui apparurent à l’arrière de son crâne. Deux moustaches uniques restèrent, gardant un blanc immaculé, un diamètre de plus de cinq centimètres et une longueur de plus de deux mètres. Lors d’une métamorphose, il ne coûtait rien de se donner une belle apparence et de choisir ses couleurs avec goût.

Cet être était un savant mélange entre un dragon asiatique et une touche de renard. Son long museau fin et allongé rappelait sans conteste un canidé tendit que la taille et la majesté du corps frappait l’oeil par son étrange ressemblance avec les reptiles légendaire. Cet être était le fruit de la fusion de deux êtres, de Valiane et d'Adès. Il était donc à la fois l'un, à la fois l'autre.

La dragonne resta immobile l’espace d’un instant, pesant le pour et le contre de sa décision. Mais le temps pressait, il fallait partir. Elle s’approcha si près de Vasco que son museau frôlait son épaule. Sa voix ne fut qu’un murmure, aussi fragile que légère. La demoiselle crut que le temps reprenait son souffle, ultime instant de silence et de paix avant l’action. Ses petits moment où, même s’il ne dure qu’une poignée de seconde, nous avons l’impression qu’il dure une vie entière. Elle plongea alors ses yeux toujours aussi bleu et lumineux dans ceux de Vasco.

«PARDONNE MON ORGUEIL? J'AIME FAIRE IMPRESSION. mAIS NE CRIE PAS, IL NE NOUS ONT PAS ENCORE VU.»

Les paroles mirent du temps à s’évanouirent dans le vent, comme si elles tentaient désespérément de s’accrocher à leur courtes vies. Le dragon lui-même retint son souffle, instant critique entre le repos et l’action. Points d’inflexion. Suspense. Action.

Sans même demander l’avis de son interlocuteur, la créature s’élança. D’une geste vif elle s’empara de Vasco de ses deux pattes avant puis s’élança dans les aires, aussi vite que son corps le lui permettait. Tel un serpentin agité par des vents turbulent le dragon se mit à onduler dans les aires, glissant dans l’atmosphère pour rejoindre les cieux, toujours plus hauts et plus loin. Ignorent les réactions de son passager elle le posa sans ménagement sur son dos, au niveau de la nuque où il avait de bonne prise dans l’épaisse crinière noir. Il faisait encore nuit mais la couleur rouge qui se dégageait du moulin en flammé faisait rougeoyer doucement les écailles du reptile. Atteignant enfin les nuages, la créature se mit à jouer avec eux, disparaissant et réapparaissant à intervalles réguliers. Elle ralentit bientôt sa vitesse, permettant ainsi à son compagnon d’admirer le spectacle et de s’émerveiller sur la vue que leur offrait leur position.

Vasco le va les yeux, observant son interlocutrice. Cette dernière réfutait les paroles qu'avaient tenue Vasco quelques minutes plus tôt, prétextant la guerre en préparation pour justifier ses actes, sois-disant pour éclairer les ténèbres et guider le peuple. Vasco était furieux, mais sa fatigue atténuait les traits de son visage.

" Crois-tu que j'ignore ce qu'il se prépare ! Pour ma part, j'ai déjà choisi mon camp... Mais ne crois-tu pas que cette guerre va déjà causer assez de dégâts ? Alors, pourquoi te sens-tu obliger d'en ajouter... Aiiie ! "

D'un coup d'épaule, il repoussa Syrn qui venait de le pincer de son bec pour le faire taire. Lentement, le prince se releva, chancelant, au loin, les flammes de dizaine de torches illuminaient le paysage, les habitants du village approchaient.

« Quoi qu'il en soit Vasco -ou quel que soit ton nom, même si je trouve dommage de devoir l'apprendre par un autre- il est temps de partir, les lieux vont bientôt être envahi. »

Le Prince se retourna, dos à Valiane, observant le chemin qu'il avait emprunté pour venir jusque ici. Il n'aurait jamais la force de gravir la colline, il avait déjà du mal à tenir sur ces pieds.

* Valiane n'aura aucun mal à fuir, quand les villageois arriverons, il me trouveront et me prendrons pour responsable... Quoiqu'il arrive, il leur faudra un bouc-émissaire... *

Il avait beau réfléchir à un quelconque moyen de partir, il n'en trouvait aucun.

« Laisse-moi au moins te montrer ce qu'un monstre sanguinaire sait faire. »

A ces mots, Vasco fit volt-face, manquant une seconde fois de tomber sur le sol. Qu'allait donc faire la jeune femme ? C'était-elle décidé à mettre fin à ses jours ? Il n'en était rien, le renard qui l'avait rejoint et elles fusionnèrent pour donner un dragon de dix mètres de long. Impressionnait, Vasco fit quelques pas en arrière, il n'avait jamais rien vu de telle, il ne pourrait absolument rien faire, même s'il aurait encore toute son énergie, jamais il n'aurait pu terrasser un tel monstre, alors dans l'état actuel des choses, c'était tout bonnement impensable que le Prince survive.

«PARDONNE MON ORGUEIL, J'AIME FAIRE IMPRESSION. MAIS NE CRIE PAS, IL NE NOUS ONT PAS ENCORE VU.»

La voie de la créature était si puissante qu'elle raisonna quelques instants dans les aires avant de s'évanouir totalement. Vasco n'eut pas le temps de réagir, le dragon étendit ses pattes avant et le saisi à la taille avant de s'envoler vers le cieux. Baissant les yeux au sol, Vasco le vit s'éloigner à grande vitesse, bientôt, le moulin en flamme ne devint plus qu'une simple allumette tandis qu'autour gravitaient de multiples points points lumineux, tel des insectes attirés par la lumière.

A présent, Vasco ne pouvait plus rien faire, a cette hauteur, une chute le transformerait en pâté pour chien...

Invité

Pendant quelques longues minutes encore Valiane resta là, à se laisser porter pour les vents ascendants au dessus des nuages. Elle avait déjà des milliers d’heures de vols de pratique mais ne pouvait s’empêcher de s’émerveiller à la vue du paysage qui défilait devant ses yeux. Son cavalier ne faisait aucun commentaire. La bête renâcla, supposant que Vasco la prenait toujours pour un monstre. Croyait-il qu’elle l’avait emmené dans les aires justes pour le lâcher dans le vide ? C’était plus que probable, voir même certain. Un grondement sourd s’éleva dans sa gorge mais ne franchi pas le seuil de ses lèvres. Bientôt ils arrivèrent le long des côtes du continent. La dragonne baissa la tête et rasa les flots, savourant le vent frais de la mer et l’odeur de l’iode. Le froid ne parvenait pas à transpercer ses écailles. Elle eut envie de plonger, de s’enfoncer dans les flots pour partir à la chasse des quelques poissons. Vasco n’airait probablement pas apprécier, l’eau était plus que certainement glacé. D’un autre côté il n’avait toujours pas prononcé un mot, son mutisme agaçait Valiane et la démangeait.

S’assurant qu’il était bien accroché à ses crins, l’animal accéléra encore un peu la cadence, s’éloignant rapidement des terres. Il savait exactement où aller. Brusquement, sans crier gare et sans prévenir sn compagnon, il plongea dans les flots une première fois, à peine plus de deux secondes pour que Vasco comprenant ses intentions. Une fois chose fait il reprit son élan, contracta ses muscles et prit une profonde inspiration, supposant que le jeune homme l’imiterait par reflexe. La bête brisa en un geste pure et élégant une vague qui filait sur eux. Aussi à l’aise dans l’eau que dans l’air, l’animal ne descendit pas à plus de cinq ou six mètres de profondeurs, pour éviter que son passager ne se brise les tympans. Un poisson passa sous son museau, la dragonne claqua des mâchoires et l’engloutit d’une traite avant de partir à la chasse d’un autre.

Mais le plus intéressant ce n’était nullement la profusion de poisson dans les alentours, quoi qu’en dise l’estomac du reptile. Tout autour d’eux, et cela sur des kilomètres à la ronde, s’étendait du corail. Et pas n’importe quel corail. Celui-ci avait la particularité d’être fluorescent comme tous les petits poissons et algues qui se cachaient derrière cette défense naturelle. Les alentours n’étaient qu’une immense forêt maritime possédant un nombre incalculable de couleurs différentes plus merveilleuse les unes que les autres. Des poissons aux couleurs chatoyantes, des anémones aussi douces que du velours, des gorgones rouges vif qui se balançait avec élégance au gré des courants, des crabes bleus azur qui tentaient de se dissimuler sous le sable nacré, Des sèches passant du vert pomme au pourpre,… On en viendrait presque à oublier que l’eau ne faisait pas plus d’une dizaine de degré.

Deux-trois fois la dragonne sortit de l’eau puis replongea pour tenter d’attraper encore un ou deux poissons. Lors de son dernier plongeon un requin voulu la prendre par surprise et se jeta sur son flan gauche. Le poisson était quatre fois moins gros que le reptile le combat fut bien inégale, bref et rapide. Coinçant son adversaire mortellement blessé entre ses crocs Valiane ressortit de flots puis fila rejoindre la rive, s’assurant que son compagnon était toujours cramponné à elle. Le retour dura moins longtemps que l’aller, la dragonne se doutant que son cavalier devait claquer des dents. Une fois au sol sur la plage, elle trouva rapidement une branche à moitié enfouie et asséchée par le vent marin, probablement apportée par la mer. Après avoir laissé Vasco descendre de son dos elle lâcha sa proie, déterra la branche, et la toucha de son museau. Une vague d’arcane passa de la bête au bois, l’enflammant rapidement. Satisfaite du heu de joie qui crépitait joyeusement au milieu de la plage, la dragonne lâcha un soupir de satisfaction puis se mit à dévorer avec avidité le requin pesant une centaine de kilos.

« TU ARRÊTES DE RÂLER MAINTENANT PETIT HOMME ? PERSONNE N’EST MORT QUE JE SACHE. »

Vasco ne savait pas quoi faire, d'ailleurs fallait-il seulement qu'il fasse quelque chose ? Tout autour de lui, le paysage se modifier, dos au dragon, le Prince traversa tout Lucina, pour finalement apercevoir la mer, une mer bleue et resplendissante, comme il n'en avait jamais vu, bien différente de la Mer Pourpre, la mer de son monde...

* C'est magnifique, comme tout dans ce monde féérique... *

La cape de voyage sombre du Prince claquai au vent, un vent frais et vivifiant, qui réveilla l'esprit de Vasco quelques peu embrumé par sa chute brutale d'énergie. Durant le vol, Valiane ne lui parla pas, chacun se contentant d'en prendre plein la vue.

* Finalement, peut-être n'as-t-elle pas envie de me tuer...*

Peu à peu, l'immense dragon se rapprocha des magnifiques flots bleus. Le Prince sentait le vent iodé lui caresser le visage. Soudain, alors qu'il était absorbé par la vision que lui offrait la mer, il sentit la puissante bête prendre de la vitesse. Instinctivement, il assura sa prise sur les crins résistants du dragon, et c'est ce qui le sauva certainement. En effet, quelques secondes après avoir pris cette précaution, le dragon plongea sous la surface. Le choc avec l'eau fut brutal, Vasco ne s'y était préparé, il faillit être désarçonné, mais il tint finalement bon.

Valiane répéta répéta l'opération plusieurs fois, s'enfonça dans les eaux à chaque fois un peu plus profondément. Vasco, une fois la surprise passée, se mit à observer ce qu'il n'avait jamais vu auparavant, des poissons par dizaine nageaient tout autour du monstre. Le Prince aurait aimé pouvoir rester plus longtemps immergeait, malheureusement, son corps ne le suporterait sûrement pas. Ces réserves d'énergies étaient au plus bas, ses vêtements étaient trempés et le vent les rendait glaciale et surtout, Vasco ne savait pas respirer sous l'eau.

Lors de la dernière plongée, Vasco eu tout de même droit à une petite frayeur. Un énorme poisson fonça sur Valiane, un poisson à la peau grisâtre et caoutchouteuse avec de redoutable dents. Néanmoins, face au dragon, il n'avait aucune chance...

Finalement, Valiane dû prendre pitié de lui, à l'entendre claquer des dents, si bien qu'elle fit demi-tour vers la côte. En un rien de temps, les deux êtres étaient en vue de la plage, sur laquelle Valiane se posa. Prudemment, Vasco descendit du monstre, il était gelé, il tremblait tellement que ses bras faisaient parfois d'impressionnant soubresauts. Pendant que le Prince gelait sur place, Valiane dénicha une branche morte qu'elle enflamma.

Vasco s'approcha du feu, heureux de pouvoir se réchauffer un peu. Le Prince aurait aimé^ne pas être dérangé, mais Valiane en décida autrement.

« TU ARRÊTES DE RÂLER MAINTENANT PETIT HOMME ? PERSONNE N'EST MORT QUE JE SACHE. »

Vasco décida de ne pas répondre tout de suite. Des yeux, il repéra plusieurs morceaux de bois, des branches mortes pour la plupart. Il en récupéra quelques-unes qu'il planta à le verticale dans le sable. Sur celles-ci, il mit ses vêtements à sécher, sa cape, ses gants, son haut, ainsi que son pantalon. Il ne portait plus sur lui que son caleçon ainsi que le pendentif en forme de phoenix, prouvant son appartenance aux Gardiens des mondes. Ses armes, sa dague et son épée, étaient également posés sur le sable, en dehors de leur fourreau. De l'autre côté des flammes, le dragon se régalait du poisson carnivore qui avait tenté de les croquer.

Finalement, après avoir vaqué à ses petites occupations, Vasco s'assit au sol, les jambes ramenaient vers sa poitrine, cachant en partie son torse zébré de cicatrice.

" Certes, il ni a pas eu de mort... Mais se n'était pas une raison pour jouer avec la vie des autres... "

La voie de Vasco était faible, il n'était plus en colère, la tristesse l'avait remplacé. Les yeux plongeaient dans les flammes ardentes, il se remémorait la nuit de l'attaque de son royaume, les flammes engloutissant des bâtiments entiers... En voyant le moulin, une partie de lui avait cru qu'il retrouverait peut-être l'un des assassins présents cette nuit là, mais il s'était trompé.

Une larme coula sur sa joue.

" Désolé de mettre emporté contre toi, mais... Laisse tomber... "

Son corps était à présent parfaitement sec, mais ses vêtements étaient encore loin de l'être. La fatigue commençais à pointer le bout de son nez, les paupières de Vasco se firent plus lourde. Sans s'en rendre compte, il s'allongea sur le sable, on plutôt, s'y recroquevilla, quelques instants plus tard, le sommeil l'avait emporté...

[HRP] A toi de voir, soit tu t'en vas et le sujet se termine, soit... tu fais ce que veut ! [/HRP]

Invité

La dragonne écouta son compagnon en silence. Quelque chose n’allait pas chez lui. Une boule noir qu’il ne parvenait à faire sortir. Les yeux de l’animal s’attardèrent un instant sur son étrange pendentif en forme de phoenix alors qu’elle terminait son repas. Une étrange tristesse brillait dans son regard. Elle comprit qu’elle n’avait pas à intervenir. Ce petit homme méritait un peu de repos après toutes ses émotions. Elle l’observa alors qu’il se couchait à même le sol, à moitié nu. L’animal n’éprouvait aucune pitié pour cet homme. C’était plus profond. Une sorte de compassion, brusquement elle se sentit plus proche de lui, comme s’ils avaient quelque chose en commun. Ni l’un ni l’autre n’en avait pourtant ouvertement parlé. Chacun possède son côté obscure, sa bête noir. Celle de Vasco venait de remonter à la surface, Valiane se devait de respecter son besoin de solitude. Avant qu’il ne s’endorme la dragonne s’écarta du feu de camp improvisé, laissant Vasco seul avec ses souvenirs et sa souffrance.

Quoiqu’elle n’en ait rien laissé paraître, la réaction de son compagnon la toucha plus loin qu’elle ne l’aurait cru. Il lui semblait avoir entre aperçu une larme coulé de son œil. Un umbrien était-il donc capable d’éprouver des sentiments ? Était-ce vraiment possible ? Elle qui avait toujours cru qu’ils n’étaient que des monstres sanguinaires sans cœur. La dragonne avait de quoi méditer sur la question. Peut-être était-ce du cinéma, une supercherie pour la duper et l’attendrir. Elle ne doutait nullement qu’un umbrien soit capable d’autant de perversité. C’était dans leurs gènes, elle en était certaine. Néanmoins Vasco la troublait, elle n’était pas parfaitement certaine qu’il se moquait d’elle. Devait-elle réellement se méfier ? Difficile à dire. Ce qui était par contre incontestable, c’était que ce jeune homme était épuisé. Le combat l’avait vidé de ses forces. Valiane oubliait un peu trop souvent que tous les habitants de ce monde n’avaient pas sa puissance.

Elle tenait entre ses crocs le reste de son repas et le jeta à la mer d’un puissant coup de tête. Si la carcasse restait aux abords du camp, le sang attirerait des dizaines de prédateurs. L’animal s’assit face à la mer, fixa de son regard azur l’astre lunaire haut dans le ciel. Elle ne savait plus trop quoi faire. Voilà longtemps qu’elle c’était juré de mettre à mal tout umbrien qu’elle croisait. Maintenant qu’elle en trouvait un a sa portée, endormi qui plus est, elle hésitait. Vasco n’était pas comme les autres umbriens. Il était une exception. D’autres umbriens l’étaient peut-être aussi alors. Ou bien était-ce lui la norme ? N’avait-elle rencontré sur son chemin que des umbriens détraqué ? Dans ce cas cela voudrait-il dire que les umbriens n’était pas si différent des harmoniens ? Peut-être même formèrent-ils le même peuple il y des cela des millénaires ? Autant de questions déstabilisait Valiane, elle ne savait plus quoi faire. Combien de temps resta-t-elle là, à observer la lune ? Elle n’en savait rien.

Soudain, l’idée lui vint que Vasco allait mourir de froid. Il était à moitié nu, devant un feu mourant, sur une plage désertique. La dragonne devait prendre une décision. Sa décision était déjà prise.

Au camp, sortit brusquement du néant un animal puissant. La lumière mourante du feu ne rendit que plus impressionnante sa présence. En quelques coups de patte agile la bête raviva le feu et s’assura qu’il tiendrait jusqu’au matin. Il s’assit en face du jeune homme, alors que sa queue battait à rythme régulier le sol. Les oreilles droites, le museau dans le vent, l’animal attendit. Mais rien ne se passa. Après une dernière seconde d’hésitation, la bête au pelage strié de noir et d’orange se coucha. Elle entoura Vasco entre ses grosses pattes griffues, collant le corps frissonnant de l’humain au pelage doux de son ventre. La tigresse soupira puis posa la tête au sol, avant de fermer à son tour ses yeux bleu azur. C’est ainsi qu’elle termina cette longue nuit, assoupie au coté d’un étranger en lui tenant chaud pour ne pas qu’il meurt de froid.

Vasco ouvrit les yeux. Lentement, ses souvenirs de la nuit précédente lui revinrent en mémoire, le moulin en flamme, Valiane, les villageois… Mais que faisait-il donc sur cette plage, torse nu, lové contre un tigre des plus sombre. Il lui fallut quelques instants pour s’en rappeler. Valiane c’était emparé de lui alors que ses forces étaient au plus basses et l’avait emmené ici en lui faisant survoler l’océan.

Les derniers événements avait modifié l’avis que le jeune Prince se faisait de la jeune et étrange femme. Elle était assez puissante pour tenir tête à trois combattants et pourtant, elle n’en avait tué aucun, de même pour les villageois, aucun d’eux n’avaient été blessé.

* Finalement, elle n’est pas si cruel que ça… *

Lentement, le jeune homme aux yeux écarlates déplaça la lourde patte posée en travers de sa poitrine, sans ce contacte, sûrement serait-il mort de froid durant la nuit. Une fois dégageai, il se releva, son corps était douloureux, de toute évidence, il n’avait pas apprécié le déploiement d’énergie de la veille.

Après s’être étirait, le jeune homme jeta un œil à ses vêtements. Ces derniers avaient séchés pendant la nuit passé proche du feu, feu qui d’ailleurs avait presque entièrement consumé la souche. Rapidement, le Prince se rhabilla. Une fois vêtu, son regard se figea sur l’horizon, tout y était calme, le soleil semblait ne flotter qu’à quelques mètres de la douce ondulation de l’eau.

* Pourquoi la vie n’était-elle pas aussi simple et beau qu’un levé de soleil…*

Puis, il se retourna, observant la forme féline de Valiane. Elle était sans défense, endormie, calme. Ses yeux se posèrent sur sa dague, il ne suffirai que d’un geste, un simple geste pour empêcher un nouveau de ses jeux funèbres auquel il avait failli participé.

* Non… Elle aussi aurait pu me tuer quand elle le souhaitait dans l’état où je me trouvais, et pourtant, elle a choisi de me laisser vivre… *

Chassant cette idée de son esprit, Vasco repris ses armes et sa sacoche. Il fouilla quelques instant à l’intérieur et en sortit un morceau de viande séché qu’il avala d’un geste. Il comptai fermer la dite sacoche quand son regard fit attiré par quelque chose à l’intérieur.

* Une enveloppe… *

Prudemment, il s’en apparat. Elle était déjà décacheter, ses se furent à peine posés sur la première ligne que sa mémoire lui revint. C’était une lettre des Gardiens, qui appelaient tous ces membres à se rassembler en prévissions à un grand danger qui planerait sur Equillios…

Pourquoi ne l’avait-il pas bruler ? Il n’en savait rien. Sans attendre, il fit apparaitre une sphère noir dans sa main et y plongea la lettre et son enveloppe, n’en laissant qu’une petit tas de cendre.

* Il est temps d’aller les rejoindre… *

Vasco fit quelques pas, le dos tourné à la mer quant il s’arrêta. Il rebroussa soudain chemin pour se placer près de Valiane. Du doigt, il traça quelques mots dans le sable.

Merci pour la promenade, au plaisir de peut-être te recroiser un de ces jours…

Sa phrase achevait, il se tourna vers l’intérieur des terres et entama la route qui le mènerait au fort abandonné, quartier générale des Gardiens, sans savoir que le début de sa fin venait à peine de commencer…

[HRP]Terminé pour moi, désolé du temps de réponse… ^^’ [/HRP]

Invité

Valiane entendit d’abord le doux bruit du roulis des vagues. La mer ? Rêvait-elle toujours ou était-elle réellement au bord de l’eau ? Doucement, elle laissa la mémoire lui revenir peu à peu, atterrissant doucement dans la réalité. Les yeux clos l’animal s’étira longuement et s’agita dans le sable doucement chauffé par le soleil. Il devait probablement être déjà tard dans la matinée mais elle n’en avait cure. Qu’il était bon de se faire ainsi réveiller par l’astre lumineux. Elle alla jusqu’à ronronner de plaisir. Lorsqu’enfin elle se décida à ouvrir les yeux, un doute germa brusquement dans son esprit. Vasco ! Le félin se redressa vivement, priant le ciel pour ne pas l’avoir écrasé malencontreusement en s’étirant. Une lueur de soulagement passa dans son regard en constatent qu’il était partit. Ces vêtements avait disparu, nul doute qu’il s’en était allé. Dans un grognement elle s’assit en battant de la queue. Pas encore tout à fait éveiller, elle mit un temps considérable à décrypter le message de Vasco.

D’un revers de patte elle effaça les quelques mots sur le sable tout en esquissant un faible sourire. Et maintenant ? Qu’allait-elle faire de cette belle journée ? Alors qu’elle méditait à la question, la réponse vint à elle toute seule. Ou plutôt…sur quatre pattes.

« Bien dormis ? »
« Je n’ai pas à me plaindre.
« Tant mieux. Fini de jouer. Du travail nous attend pour la guilde. »
« Erf j’ai faillis oublier. Mais de toute façon Tetsuko est toujours en retard, je ne m’en fais pas trop. »

Rapidement Valiane reprit son apparence initiale, ses deux ailes sombres apparaissant dans son dos. Elle huma quelques instants l’air frais et se laissa subjuguer par l paysage idyllique qui s’étalait sous ses yeux. Ses pensées s’évadèrent vers Vasco, sans trop savoir pourquoi. Elle connaissait mal ce petit bout d’être. Elle espérait que si un jour leurs routes se croiseraient à nouveau, ils ne partiraient plus sur de si mauvaises bases. Après un dernier soupir, elle lança un clin d’œil à Adès. Toujours sous la forme d’un renard au pelage somptueux, il attendait patiemment qu’elle se décide à partir.

« Tout est près ? »
« Oui. »
« Les missives ont été bien envoyé à nos disciple. »
« Oui, espérons qu’il soit au rendez-vous. »
« Je l’espère pour eux. »

Elle lui adressa un sourire énigmatique avant de s’élancer avec force dans les aires. Ses muscles lui étaient douloureux et courbaturés. Elle n’avait toute fois pas le temps de s’y attarder, de grandes choses l’attendaitent.

FINI

Valiane De Trehlnor : 9 xp
Vasco Honem : 9 xp
Tyris Soulless : 3 xp
Stayn Karhien : 4 xp

Et bien, dommage que certains se soient perdus en route Rolling Eyes

Les xps ont été attribués