Concerto dans la brume [Terminé]

La vallée des mégalithes.... un lieu de légendes et de mystères insolubles. La plupart des caravanes marchandes entre les terres glacées du nord et Equilios évitaient l'endroit, réputé hanté, enchanté ou simplement effrayant.

Parfois, quelques aventuriers intrépides venaient visiter l'endroit en quêtes d'aventures ou de trésors. Les légendes les plus incroyables contenant souvent une part de vérité, tous ne revenaient pas de leur périple. Il n'était pas rare de trouver une tombe improvisée ou penchait de guingois une épée rouillée.

Misato Hakage ne craignait pas la vallée des mégalithes : elle y était née, dans un petit village nommé Belenfant. Et si elle courait comme une dératée au sein de la brume épaisse qui montait parfois jusqu'à hauteur de ses hanches, ce n'était pas pour fuir quelque fantôme ou créature démoniaque hantant les lieux. C'était sa façon à elle de se défouler.

*Plus vite ! Plus vite !*

Ses jambes se détendaient telles des ressorts, la propulsant à toute allure dans ce décor lugubre et fantastique de stèles, de menhirs et de rocs dressés par l'homme et usés par le temps. Son souffle était court et brûlant, son visage était en sueur. Un long ruban de soie, attaché à sa ceinture, flottait derrière elle sans toucher le sol.

Misato, dés son plus jeune âge, n'avait connu rien d'autre que la discipline et l'entraînement. Sa vie sociale se réduisait à sa famille et à son mentor. Interdiction de rire. Interdiction de jouer. Interdiction de faillir à l'entraînement. Interdiction de faiblir.

Une vie aussi pragmatique, aussi dépourvue de fantaisie, devait trouver un exutoire. Misato en avait trouvé deux. Le premier consistait en ces longues courses en solitaire, auxquelles elle s'adonnait, une à deux fois par semaine, maltraitant son corps, le poussant à ses limites les plus extrêmes.

Un gigantesque monolithe se dressait devant elle, pointant vers le ciel. Plutôt que de le contourner, Misato l'escalada, très vite, sans prendre le temps de penser. Elle cherchait une prise, la trouvait, s'y accrochait, passait à la suivante.

2 mètres, trois mètres. Cinq. Si elle tombait maintenant, elle pouvait se faire mal, se blesser, et si loin de son village, c'était la mort assurée en cas de fracture. Peu lui importait, elle ne pensait plus, elle poussait son corps, encore et encore, au-delà de ses limites.

Dix mètres. La prise qu'elle visait lui resta dans les mains. Misato reporta son poids sur son autre bras, par pur réflexe, et chercha une autre prise, suspendue par sa seule main gauche au dessus de la brume et du sol rocheux. Une brève décharge d'adrénaline électrisa son corps alors qu'elle cherchait désepéément une autre prise, alors que son bras gauche se mettait à trembler, trahissant une fatigue extrême.

Elle trouva la prise. Monta. Atteint le sommet. Un léger vertige faisait danser le monde autour d'elle. L'adrénaline la faisait se sentir vivante.

Elle vit un autre monolithe, à quelques mètres. En sautant, elle pouvait peut-être l'atteindre. Peut-être.

Sans réfléchir, car réfléchir aurait tué cet instant de vie intense, elle courut et bondit de toutes ses forces. Sous ses pieds, quinze mètres de vide. L'adrénaline l'envahit de nouveau. Frisson délicieux dans une vie monastique trop calme. Oxygène dans l'océan de ses devoirs.

Elle réalisa alors que son saut était trop court. Oh, pas de beaucoup. Mais il était trop court. Indubitablement.

Misato vit le sommet du monolithe passer devant ses yeux écarquillés, comme au ralenti. Elle baissa le regard et vit le sol se rapprocher, mais vit aussi une petite saillie rocheuse à laquelle elle était susceptible de s'accrocher, deux mètres sous elle.

Ses mains agrippèrent cette prise, ralentirent sa chute, mais ses muscles fatigués lâchèrent lorsqu'elle heurta violemment le flanc du monolithe, et dégringola jusqu'en bas, rebondissant telle une poupée de chiffon sur une pente très raide. Dans un dernier effort conscient, elle s'appliqua à ne pas résister, à ne pas se raidir.

Puis il y eut un choc mat lorsque sa tête heurta un rocher, et tout devint noir... Elle gisait, immobile, au pied d'une relique gigantesque dressée là depuis des siècles pour une raison inconnue...

Le réveil de Misato fut assez douloureux, les voix qui résonnaient autour d'elle, distordues par la brume, traversant son cerveau avec la douceur de forets perçant un mur de pierre...

"Ca va ? Ca va ? Ca va ? "

Sensation d'humidité sur son visage. Des mots agressifs, mais pas pour elle...

"Meurs pas 'sil te plaît meurs pas ! "

L'assassin s'assit brusquement, un peu trop brusquement d'ailleurs... La tête lui tourna aussitôt et elle resta la sans bouger, yeux clos, pendant quelques secondes, le visage dans ses mains, avec la sensation que le monde était une falaise de craie se fissurant dans un crissement infernal.

Enfin, elle put ouvrir les yeux, et ce fut pour découvrir deux personnages plutôt pittoresques, debout dans la brume qui leur arrivait jusqu'au genou.

Jusqu'au genou ?

Oui, le jour avait bien avancé, et la brume s'était faite plus dense... Ce qui, dans la vallée, n'était jamais bon signe.

Misato se leva non sans difficultés, et adressa un signe de tête à ses deux sauveteurs... Leur simple présence avait peut-être suffi à décourager d'éventuelles créatures de s'attaquer à elle pendant qu'elle était inconsciente. Elle accorda une ou deux minutes d'attention à son propre corps, palpant ses propres muscles, vérifiant qu'elle ne s'était rien brisé. Hormis de nombreuses meurtrissures et hématomes, tout semblait en état de marche.


"Je vous remercie de votre aide... Je n'ai malheureusement pas grand-chose à offrir en retour, pas même l'hospitalité".

La dernière fois que des marchands s'étaient aventurés dans le village de Misato, ils s'étaient montres trop curieux, et Misato avait du les éliminer pour préserver les secrets de son village. Elle souhaitait éviter qu'une telle situation se reproduise.

"Je me nomme Misato... Je ne vois pas de bagages ni de charrettes dans les environs, j'en conclus donc que vous n'êtes pas des marchands... Puisque vous m'avez aidée, puis-je vous aider en retour ? Aves vous besoin d'un renseignement ? "

A vrai dire, elle ne posait cette dernière question que pour les tranquilliser, et pour éviter qu'ils ne se posent trop de questions à son sujet.

(Désolé pour l'attente, ma semaine a été chargée)

"La chance est le cadeau du ciel fait aux idiots et aux inconscients... " répondit Misato à Vaiarii... "aujourd'hui, ce cadeau était le mien semble-t-il..."

Elle se redressa en prenant appui sur le mégalithe, le monde se stabilisait, mais il lui faudrait du repos. Elle entendait déjà Enami, son mentor, la morigéner au sujet de sa chute.

L'homme félin la dévisageait un peu trop intensément à son goût. D'autre part, il examinait ses armes. En mission, Misato prenait soin de les cacher, mais durant son entraînement dans la vallée des mégalithes, elle n'y voyait aucune utilité.

*N'examine pas mes armes de trop près abruti... Si tu reconnais les armoiries gravées sur mon sabre, et si tu prononces mon nom, je devrai te remercier d'un coup de dague dans la nuque, et même si je suis supposée être dénuée de tout scrupule quand à la mort de mon prochain, cela me peinerait sans doute. Un peu.*

Heureusement, Needy vint interrompre ce dangereux train de pensées par un verbiage insensé à propos de flamands roses, de vide et d'elfes que Misato ne parvint pas à comprendre.

*Celle-là semble complètement cinglée... Pour une fois que je rencontre des êtres vivants dans la vallée, il a fallu que je tombe sur de bien curieux spécimens...*

Misato allait tirer sa révérence et se séparer de ces deux étranges personnages, lorsque Needy se mit à paniquer et s'enfuit à toutes jambes.

Misato remarqua alors que la brume avait encore grimpé, et s'était densifiée. L'assassin croisa et décroisa les bras, en un mouvement si rapide et si fluide qu'un simple battement de cils aurait suffi à le manquer. La seconde suivante, elle tenait ses deux dagues croisées devant elle, jambes fléchies, les sens en alerte, scrutant la brume qui moutonnait autour d'eux. Elle s'adressa à Vaiaari.

"Ton amie semble folle à lier, mais elle a un sacré sens du danger... Heureusement, elle est partie en courant dans la bonne direction semble-t-il. Quand à nous, nous avons sans doute déjà trop tardé... L'attaque est imminente."

Un mouvement dans la brume. Misato se repositionna lentement pour faire face au danger, le corps légèrement de profil.

"Surveille les ondulations de la brume... Si cela cherche à t'attraper les jambes, ce n'est que du menu fretin. Si ça te saute au visage, c'est..."

A cet instant précis, un tentacule grisâtre surgit en claquant, tel un fouet, d'un point de la brume situé 2 mètres à gauche de Misato. L'assassin tenta de bondir en arrière, mais ses réflexes diminués par sa chute ne lui permirent pas de bouger assez vite. Le tentacule s'enroula autour du fourreau recouvrant son avant-bras. Le cuir se mit à siffler sous l'attaque d'un acide puissant.

La seconde dague de Misato trancha net le tentacule qui se déroula en tombant sur le sol dans un bruit flasque, dissimulé par la brume. La créature mutilée hurla, quelque part à gauche, toujours dissimulée.

Et d'autres cris lui répondirent.

"Des Fouettards de brume ! " cria Misato. "Une dizaine peut-être. Si on se laisse encercler, on est m..."

Un nouveau fouet tentaculaire surgit de la brume en visant la taille de la jeune femme, qui esquiva en bondissant au dessus de l'appendice. A peine retombée sur ses pieds, elle avisa l'endroit ou le tentacule se rétractait déjà, pointa sa dague droite vers ce point précis, et frotta sa lame gauche contre sa lame droite en provoquant une fine pluie d'étincelles:

"HAI ! "

Le cri guttural de la jeune femme résonna étrangement dans la vallée, les étincelles se regroupèrent autour de sa dague toujours pointée vers la brume, et formèrent une boule d'arcane qui se précipita vers sa cible, disparaissant dans le brouillard. Il y eut une déflagration énergétique et la créature invisible poussa un cri lorsque le projectile magique explosa contre sa carapace, la repoussant au loin et laissant des traces de givre autour de l'impact.

"Une de moins... Fuyons avant que les autres ne rappliquent !"

[Je m'invite si vous n'y voyez pas d'inconvénient, sinon je retire le post, il suffitde me MP]

-Un peu d'aide?

Une vingtaine d'orbe d'aura partie de la main de Larian, elle furent suivient par une explosion dont Larian était le centre quand il se fut propulsé au milieu des monstres, couvrant fortuitement la retraite du neko et de l'assassin. Larian rechignait à se battre inutilement mais il y avait deux envahisseurs et une compatriote, l'affaire valait le déplacement. Sa flasque d'alcool à la main gauche et son arme dans la main droite, Larian tenait plus de l'ivrogne éméché que du guerrier, mais il ne fallait pas s'y tromper car Larian avait plus d'un tour dans son sac et l'alcool ne faisait que l'éloigner de ses soucis sans agir plus que ça sur son corps qui s'y était habitué.
Larian trancha un appendice qui sortait de la brume pour lui attraper la gorge. Comme si ses monstres avait une chance. Larian sauta en l'air et s'aida d'un pilier pour s'élever plus haut, il lâcha son arme qui resta suspendue dans les airs le temps pour Larian d'envoyer une trentaine de boules d'arcanes dans la brume, il reprit son arme et atterrit sur un rocher, assis. Il but une rasade de sa flasque et dévisageât les inconnus.

-Eh ben vous l'avez échappé belle! Encore un peu et vous finissiez en casse-croute. Heureusement que je passait.

Un tentacule attrapa sa jambe qui se changeât en arcane momentanément, la créature responsable émit un cri et replia son appendice pour se concentrer sur les autres proies. La brume était agitée de déplacement suspects et Larian gardait l'oeil ouvert pour ne pas être prit par surprise, il serrait dommage de se faire manger cru par ces sales bêtes.

-Ah au fait pas la peine de dire merci. Larian Bren, pour vous servir madame, et pour vous desservir messire envahisseur. Ca compte aussi pour le piaf qui vous accompagne.

Son regard se fixa sur le neko et annonça la couleur, il n'était pas le bienvenu sur le territoire d'Harmonia tant que le guerrier alcoolisé serrait dans les parages. Et son sourire n'y changerait rien car la haine de ce Larian n'avait aucune limite connue à part la mort de son ennemi juré. Larian planta son arme dans la roche d'un coup violent et se remit à déguster son alcool fort.

(HRP. MISO ne peut pas répondre. Donc on va dire que...en fait j'en sais rien... mon prochain poste ne parlera pas d'elle. Je vous laisse le plaisir d'inventer sa mort^^ )

Des petits nouveaux, voilà ce qu'ils étaient, deux petits nouveaux venus, aucun conscience des règles élémentaires de survie et pas suffisamment puissants pour pouvoir endosser la responsabilité de tels actes, que les fouettards les mangent, il n'en avait cure. Il désirait la mort de tout leur semblables, pourquoi feraient-ils exception? Pourquoi mériter moins de défiance et de mépris que les autres? Le guerrier Harmonien but une rasade d'alcool et faillis bien s'étouffer en entendant les plaintes du... semi-chat? oui ça devait être un truc dans le genre. Vraiment quel manque de goût, quitte à avoir un avantage, autant prendre le tigre, il avait en plus de l'agilité naturelle des félins la force. Un chat... ces bêtes ne méritait qu'à grand peine leur statut d'animal de compagnie. Quand à la fille de son peuple, elle venait d'être emportée par trois fouettards. Larian n'irait pas la sauver, cela ne l'avancerait à rien et il fallait apprendre de ses erreurs dans la vie. Le guerrier alcoolisé rangeât sa flasque dans une poche intérieure. Il fit claquer sa langue contre son palais.

-Je suis alcoolique mais je ne suis ni aveugle ni sourd. Notre jeune amie à été emmené par les bestioles qui rampent ici bas, je n'envie pas son sort, mais je ne vais pas gaspiller ma précieuse énergie à la poursuite d'une jeune sotte. Et toi garde ta salive pour en énerver d'autres, ta voix me tape sur le système chaton. Quand à vous mademoiselle, il va falloir vous remettre de toutes ces émotions car je ne vous guiderait pas en dehors de ces lieux sans une bonne raison, je n'aime pas trop les umbriens et les luciniens et j'ai tendance à les éliminer à vue... je pourrait fort bien vous faire subir ce sort fort peu enviable. On se la fait à pile ou face?

Bien sur cela était de l'humour noir mais le guerrier harmonien avait sorti une pièce, de toute façon ces deux avortons méritaient la mort, il la leur apporterait sans doute.

Mais qui était cet étrange homme ? Elle n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi pompeux, prétentieux et arrogant à la fois. Le flot de parole qu’il sortait arrivait à insulter à peu près toute les personnes qui l’entouraient. À coté Vaiarii était un ami de longue date, sympatique et ouvert. Son ego surdimensionné risquer de tous les envahir dans immense magma de fierté une mélasse d’assurance. Il était à la fois haineux et imbu de lui-même, elle n’avait, on peut l’avouer, jamais vu ça. Mais il vantait ses pouvoirs, ce qui voulait probablement dire qu’il en avait plus qu’elle, mais à vrai dire, si elle s’associait avec Vaiarii, et ça lui écorchait la gorge de le dire, elle pourrait probablement rivaliser. Mais elle ne préféra pas approfondir cette solution, laissant le destin choisir à sa place.

Par contre, alors qu’une seconde avant, elle était paisiblement à coté d’eux, Misato avait brusquement disparue, emportée par les drôle de monstres. Needy serait bien allée à son secours, mais la peur qui était encore fraîche dans ses entrailles lui criait de laisser tomber. Elle en avait pas envie, elle avait trop peur, c’était comme de plonger dans un cauchemar, dans des abysses glaciale, il ne fallait pas lui demander ça, surtout pour sauver une inconnue… Alors elle espéra seulement que la chance serait avec cette Misato.

Elle lança ensuite un clin d’oeil signe qu’il ne devait pas faire de vague afin de ne pas éveiller la colère et la rage de monseigneur , car notre jeune ange n’avait pas le moins du monde envie de périr sous la lame de quelqu’un qui se vantait autant. Snobant alors toute les insultes qu’il avait proféré à son égard, elle lui sourit chaleureusement, tout en sortant une petite fiole de Gin que le patron d’une taverne ou elle allait régulièrement lui avait offert. Elle en bu une petite gorgée, pas de quoi se mettre sec mais juste pour le plaisir des papille, de sentir le liquide vous brûler la gorge et vous diluer l’estomac, sentir le feu des plante aromatique monter jusqu’à votre cerveau en furie. À la deuxième seconde, le sang qui parcours votre corps se met à chauffer, comme une libération. Tout deviens plus fluide, et la lucidité est à notre portée. Un éclat de rire et puis tout va bien.

« Tu viens d’où comme ça ? »

Elle a décidé de jouer la gourde, la fille pas trop intelligente, un peu naïve. D’ailleurs ça lui va tellement bien car une partie d’elle-même est réellement comme ça. Elle n’a pas envie de se battre, pas ce soir, pas encore. S’en est trop, elle n’en peut plus de tout ce bordel, elle n’a pas envie de sang, pas envie de mort, et elle prie le ciel pour qu’on lui épargne ça, pour une fois. Elle s’allonge sur le sol et passe sa mains dans ses cheveux bleutés, c’est comme les vagues d’un océans qui l’entourent et qui la protège. Après une deuxième rasade de Gin, plus désagréable que la première, la terre n’a plus vraiment de gravité, et notre jeune demoiselle se met à rire, à rire comme elle n’a jamais rigolé, se moquant de tout et surtout d’elle-même. Et puis, d’un bond, elle se relève, regarde autour d’elle l’air malicieux, un peu coquin, et commence à se déshabiller. Mais que va-elle faire ? Oo. Une fois en sous vêtements, elle grimpe sur la première mégalithe visible, pas une grosse mégalithe de neuf mètres, non, une d’environ deux mètres. Elle se frotte le corps car à vrai dire il fait un peu froid, et vu la maigre épaisseur de peau qu’elle a, directement posée sur ses os, elle n’a pas de quoi se tenir chaud. Ensuite, elle plonge dans la brume. Un joli vol plané jusqu’à cette masse cotonneuse. Mais les nuages ne sont pas solide, et elle sent maintenant à quel point le sol est dur, à quel point il est ferme et agressif, et à quel point ça fait mal. Elle rigole d’elle-même à en pleurer, de douleur et de fatigue, et de folie aussi.

Elle reste accroupie sous la brume, rampe sur le sol jusqu’à l’emplacement des deux jeunes hommes leur saute dessus, en se marrant. Elle veut détendre l’ambiance, alors qu’elle était quelque minutes plus tôt une fille un peu effrayée et renfermée, elle devenait quelqu’un de semi hystérique, heureuse de vivre et chaleureuse. Elle espérait que comme ça elle détendrais l’ambiance.

« Monseigneur, bienvenue dans votre hammam, des servantes seront bientôt là pour s’occuper de vous »

Même bourré, la scène était bizarre, un neko et une femme qui se déshabillaient pour venir se frotter contre un Harmonien près de l'explosion. il était dangereux de croire qu'il allait laisser sans rien faire, sa rage explosa littéralement quand une explosion d'arcane retentit et dévasta tout dans un rayon de trois mètres, puis le pied de Larian surgit de la fumée pour attraper le neko au menton, il était impossible de le résonner dans un tel état de rage, sa fureur se répandant comme un poison dans son esprit. Peu lui importait les blessures et la mort, peu lui importait ce qui allait arriver, il allait exterminer ces deux impertinents et leur ferrait regretter leurs actes. Il se saisit de son arme et hurla avant de s'abattre sur le neko comme la foudre, son arme détruisant la roche et sifflant dans l'aire à chaque coup, il le tuerait, cet impertinent, ce petit être faible et insolent, il osait le provoquer alors qu'il l'avait prévenu, il paierait son erreur de sa vie. Il pria les esprits de guider sa lame vers son but et déchaina sa rage dans chacun de ses coups puissants, trois boules d'arcanes volèrent vers le corps du neko et les coups redoublèrent d'intensité, la brume commençait a se densifier pour le ralentir, Larian usait de son pouvoir d'eau pour piéger son adversaire dans un piège, des petits objets tranchants surgirent dans le dos du Neko pour le frapper par derrière.

-Meurt créature infernale!

Puis Larian se propulsa en arrière et fit face à son autre adversaire, elle en aurait elle aussi, sa part de violence et de mort, mais d'abord, s'amuser un peu, somme ceux de sa race savait le faire. Larian approcha sa main d'une paroi rocheuse proche et fit mine d'être épuisé, puis il se jeta sur son ennemi pour se retrouver sur elle rapidement, laissant son imposante arme dans la roche au passage, il abattit un grêle de coups de poings sur l'insolente qui osait mettre ses nerfs à l'épreuve, il défigurerait son visage et la marquerait de bleu avant de la tuer, il allait vite, ses pieds volaient eux aussi dans une danse violente et effrénée, il les tuerait tout les deux, et leur cadavres ornerait les monolithes et avertissement. Il invoqua une boule d'arcane dans chacune de ses mains et les écrasa sur son adversaire dans un rire tonitruant et dément.

hrp: jai vu le titre pv ouvert alors je m'inscruste! si cela dérange j'effacerai mon message! je pensai que c'etais un pnj désolé pour le joueur en dessous!

Nalwyn avait trotter pendant des heures dans ce champ de mégalithe qui ressemblait vraiment a un désert, le centaure regardait les alentours, pensif et méditatif.Il était arriver a Harmonia, le monde originel ou tout les neutres vivent.Il recherchait ardement une tribu de centaure avec qui vivre, il savait qu'il y en avait.

Nalwyn continuer de trotter, un peu fougueusement, dut a son jeune age, car le centaure était du genre impulsif et colérique, s'enervant au quart de tour a chaque insulte, il attaquait.Il se souvint meme avoir tuer un démon qui avait tenter de le monter comme... un vulgaire cheval! A cette pensée , il réprima un frisson de dégout! Monter un centaure est la plus grande offense qu'on puisse lui faire, a lui et son peuple.

Soudain il fut attiré par un bruit étrange, intrigué il y alla , pour voir un combat! un Neko, un paladdin et.... un ivrogne! ils se battaient contre un ivrogne! Enfin si il comprenait bien!

Nalwyn décida de leur venir an aide!

Sortant son arc , il le banda puis arriva au grand galop vers les attaqués, le sol en tremblait, du au martelement de ces sabots , et un énorme tas de poussiere se soulevait du sol.

Tout en continuant de galoper , le centaure visa le ventre de l'ivrogne et tira, il evita la flèche aisement.Nalwyn s'arreta quelques secondes pour ranger son arc, puis fit une grimace rageuse et fonça vers l'ivrogne qu'il empoigna de sa main puissante! Il se cabra et le souleva jusqu'a ces yeux, aveugler par la rage il hurla:

-espece de sombre étre de boue stupide!

Sans tavergiser , il le balança comme un prunier contre un rocher, aveugler par la colère, elle lui faisait totalement oublier le Neko.

(Mon arme n'est pas une épée, je tiens juste à le rappeler, l'image de l'arme et dans ma signanture et une description est présente dans ma présentation, merci d'avoir corriger Nalwynn)

-Peu importe la douleur, peu importe la mort, j'accomplirait ma mission, transcendant le temps et l'espace, vainqueur face aux griffes de la mort. Je me battrait jusqu'à mon dernier souffle et revendrait éternellement pour expier mes fautes.

Larian para coup sur coup, certains passèrent sa garde et rencontrèrent soit sa veste doublé de métal soit sa peau, chaque blessure était un soulagement, chaque seconde de douleur une juste expiation. Le flash l'aveugla momentanément, il tituba et tomba dans la brume, sa tête heurta le sol lourdement, il revoyait un soirée au coin du feu, la soirée ou il avait définitivement sombré. La femme, ses cheveux bruns, sa puissance puis ce qu'il avait fait son erreur impardonnable, sa promesse. Les yeux du guerrier se rouvrirent, il mourrait en combattant ou ne mourrait pas. Il se releva, percevant les mouvements de la brume déplacée par son ennemi invisible pour repérer sa position, rendant les coups du paladin sombre et déviant les siens, esquivant les dagues de lancer en se protégeant de son arme. Puis arriva un centaure qui tira une flèche maladroite. Mais l'erreur de son adversaire fut de le saisir par le col pour le soulever, le guerrier harmonien se laissa soulever et invectiver. Puis il vissa deux yeux carnassiers dans ceux de son ennemi. Un sourire sadique se dessina sur son visage, cet idiot venait de faire ce qu'il ne fallait pas faire, se mettre volontairement prêt de Larian. Le guerrier Harmonien lui saisit alors le poignet et activa une explosion d'arcane qui dévasta la zone dans les trois mètres, il allait faire regretter à cet envahisseur sa suffisance. Ne laissant pas à Nalwynn de se remettre, il donna un coup furieux avec son arme pour trancher le bras de son adversaire qu'il tenait toujours avant de s'éloigner, il subit alors le contrecoup immédiat d'une telle débauche de pouvoir, le sang envahit sa bouche et il cracha un peu de son précieux fluide vitale, le liquide rouge souillait le bas de son visage et il ressemblait à un mourant à présent. La douleur le combla de joie, il serra sa prise autour de son arme et para le coup du chevalier noir et se replia derrière un rocher, il avait peu de temps avant de devoir retourner au combat, il murmura une prière et se hissa en haut du richer, il allait mourir, sans aucun doute, mais il se battrait pour le bien de son monde.

-Je vous attends.

Nalwyn ne comprenait pas pourquoi il attaquer le Neko et le paladdin, il avait foncer tète baissé dans le combat, sans réfléchir, il cria:

-pourquoi vous vous battez tout les 3? surtout dans cet illustre endroit!

L'humain l'avait repousser habilement , et le centaure avait reussi a eviter le coup de l'arme qui, de justesse, rasa son bras, un peu plus et sa main était tranchée! Il avait echapper belle! Il foudroya l'humain du regard.

Il se cabra et poussa un hurlement guerrier qui se fit entendre loin, impressionant et intimidant ce cri, comme le physique de celui qui le pousse!

Il sorti son arc, le banda, y encocha une fleche, puis avança, la pointe de la fleche visant le coeur de l'humain:

- je répéte, pourquoi vous battez vous dans cet endroit désert mais illustre?

D'un regard méfiant , il scruta le Neko, le paladdin et l'humain, de temps en temps , le sabot du centaure frapper nerveusement le sol, signe qu'il était tres en colere!

Ses beaux yeux sondait les 3 ètres devant lui, attentif au moindre mouvement suspect, en cas d'attaque traitre il risquer surement de les tuer.

Un couteau sur la gorge, une attaque frontale, un arc dirigé vers lui, Larian devait admettre que dans le genre panade on faisait pas mieux, seulement ses adversaires avaient fait une erreur, ne pas le tuer tout de suite, le sang envahit la bouche de Larian qui en cracha un peu en bas de la roche, il analysa la situation et en déduit qu'il devait agir vite et bien, et le centaure commit l'erreur, discuter... on ne discute pas pendant un combat, on frappe, on hurle on insulte mais on ne discute PAS. Larian leva les bras en croix son arme imposante tomba de ses mains vers le sol, une arme que lui seul savait manier, une arme démesurée qui l'avait sauvée tant de fois de la mort, une lame qui était un outil de sa vengeance, il en connaissait les forces et les faiblesses, et une de ses forces était d'attirer le regarde. Larian envoya son coude dans le ventre du neko, écarta l'arme de son cou, en le poussa derrière lui de son pied. Il tira son couteau et regarda en direction de la voix qui avait hurlé une chose incompréhensible, il le lança dans cette direction en tombant dans la brume.

-En effet, nous nous battons dans un lieu millénaire, un lieu qui a vu les siècles passer et qui en verra d'autres, un lieu que vous souillez de votre présence impie. Vos peuple ne respectent pas notre tranquillité, vous m'avez enlevé ce que j'avait de plus cher, vous allez me le payer au centuple.

Il se releva d'entre les ombres avec son arme à la main, un air sérieux sur le visage, le sang coulait de chaque coin de sa bouche en deux trainées qui lui donnait un air féroce. Il combattrait jusqu'à la mort, jusqu'à ses dernières forces, jusqu'à ce que son heure vienne. Il avança vers le paladin d'un pas lent, aussi fort que soit ce géant il ne pourrait pas résister à la puissance brute de l'alligator.

-Esprit créateurs, bienfaiteurs et possesseurs de ma vie, donnez moi la force, donnez moi le courage, que mon arme brise les armures et les armes de mes ennemis, que mon âme ne faillisse pas, que mes gestes soit vifs et précis, que la mort soit mon alliée, jusqu'à la fin de ma tache.

Larian enchaîna les coups dans un tourbillon de mort et de destruction, la lame virevolta dans les airs la puissance de sa foi donnait des ailes à Larian, chaque coup était l'occasion de continuer sa prière.

Misato Hakage > 3 xps
Needy Black > 6 xps
Vaiarii Dazak > 7 xps
Nalwyn Harkhel > 2 xps (Attention aux 10 lignes par Rp )
Larian Bren > 4 xps

Le combat qui commençait à naître aurait pu être intéressant ! Dommage d'en finir là !

Les xps ont été attribués