Harmonia
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 Dans les rues. [Terminé.]

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MessageSujet: Dans les rues. [Terminé.]   Dans les rues. [Terminé.] EmptyLun 17 Mai - 17:45

Une lumière blanche. Une apparition. Des mots. Puis plus rien.
Abel cligna des yeux à plusieurs reprises, ébahi. Il ne savait pas où il était, ni ce qui venait de lui arriver. Le jeune homme avait vu une femme, avait entendu les mots qu'elle avait prononcé. Mais peu lui revenaient en mémoire, où il était question de guerre et de camp à choisir. Tournant la tête, il se mit à détailler les lieux. Le guerrier se trouvait entre deux bâtiments, dans une ruelle sale et plutôt sombre. Que faisait-il là ?
Un haut le coeur le prit au dépourvu et il tomba à genoux, et déversa le contenu de son estomac, principalement liquide. Cela fait, il s'assit, prenant sa tête entre ses mains. Sa tête était douloureuse, comme si l'on en martelait l'intérieur avec une masse. Il avait un léger tournis, et se demandait qu'est ce qui avait pu le mettre dans un état pareil.
A mesure que les minutes passaient, ses idées se remettaient en place, et il finit par connaitre la raison de sa présence en ces lieux.

______________

Bien au dessus de lui, les étoiles brillaient et la lune se cachait derrière des nuages sombres et menaçants. Plus tôt dans la soirée, il s'était rendu à la taverne pour y glaner quelques informations sur les récents évènements et peut-être décrocher un ou deux contrats sur des monstres. Le jeune homme se souvenait de l'ambiance chaude et joyeuse qui le submergea alors qu'il poussait la porte de l'établissements. Plusieurs yeux se levèrent, attirés par l'étrange couleur de cheveux du nouvel arrivant, ainsi que sa dégaine. Son épée n'était pas portée à la hanche comme le faisait la majorité des gens. Celle-ci pendait dans son dos, menaçante, prête à être dégainée pour faire couler le sang.
Leur curiosité satisfaite, les gens retournèrent à leur occupation première, tandis qu'Abel s'avançait vers le comptoir. Le tenancier de la taverne, un homme corpulent au tablier sale, s'avança vers lui, et d'une mine soupçonneuse prit sa commande.

"Une bière."

Le tavernier hocha la tête sans poser d'autres questions, et alla chercher une chope qu'il entreprit de nettoyer avant de la remplir d'un liquide ambré. Pendant ce temps, le guerrier aux cheveux blancs put détailler l'assemblée. On y voyait de tout. Des humains, des nains, des elfes, et autres races qu'il n'eut le loisir d'identifier, provenant de toutes les classes sociales. Leurs principales activités présentes consistaient à bavarder ou à échanger des plaisanteries, faisant s'esclaffer des dizaines d'individus, hommes et femmes, non sans oublier de porter discrètement la main aux fesses de la serveuse la plus proche, pour les plus impolis d'entre eux.
Le bruit d'une chope qu'on posait sur le comptoir lui fit tourner la tête. Sa bière était là, et il s'empressa de la goûter. Pas mauvaise. Un pièce d'or échangea de propriétaire et disparut dans les replis du tablier du tavernier. Ce dernier se fit subitement plus attentif.
Abel but quelques gorgées avant de prendre la parole:

"Savez-vous si quelqu'un propose des contrats pour le moins... inhabituels ?"

Le tenancier fit une moue songeuse et réfléchit pendant quelques secondes avant de dire:

"Le gros Lars là-bas - il tendit le doigt vers un homme corpulent - il pourrait p't'être vous aider."

"Je vous remercie."

Il finit sa bière, et reposa sa chope sur le comptoir avant de se lever et se diriger dans la direction indiquée. Le gros Lars semblait être un homme riche au vu de ses vêtements qu'il portait. Entouré de deux jolies femmes auquelles ils sussurait des mots doux à l'oreille, les faisant glousser, il ne semblat pas accorder d'importance au guerrier qui se dirigeait vers lui.

"C'est vous Lars ?"

Une voix neutre l'extirpa de son occupation en cours et visiblement courroucé, il répondit:

"Ouais, qu'est ce que tu me veux ?"

Abel prit le loisir de s'assoir en face de l'homme, ses yeux dévisageant les deux damoiselles, s'attardant quelques secondes sur leur décolleté plongeant, avant de reporter son attention sur l'homme.

"J'ai entendu dire que vous proposez des contrats visant à éliminer certaines créatures."

Le gros Lars congédia ses deux concubines et sonda les yeux de l'homme face à lui, cherchant trace d'une quelconque plaisanterie, mais ne trouvant rien d'autre que la froideur du regard fauve, il se pencha sur la table et parla à voix basse:

"Effectivement, j'offre des récompenses à ceux qui viendraient à bout de certaines créatures. Des rumeurs à l'est parlent d'une Vouivre qui terrifierait un village. Personnelement, cela ne m'aurait guère intéressé, mais on prétend que les vouivres possèdent une pierre précieuse grosse comme un poing qu'elles gardent jalousement. Il me la faut."

Abel haussa un sourcil. L'homme se fichait pas mal des pauvres villageois terrorisé par le monstre. Tout ce qui lui importait, c'était sa fortune personnelle. Mais une vouivre était certainement une créature terriblement dangereuse et il n'y trouverait que la mort.

"Autre chose ?"

"Des morts qui sortent de leur tombe, et qui terrorisent les gens."

"Ça me va."

Il se fichait pas mal de ce que son employeur voulait, s'il pouvait aider des gens contre une bête, il le ferait. Un papier fut signé, et pour fêter ça, l'homme proposa à Abel de boire avec lui, ce qu'il ne refusa pas.

______________

Un nouveau haut le coeur le ramena au présent, et il eut tout juste le temps de basculer sur le côté afin de vomir.

*Quelle galère...*

Il se sentait mieux à présent. Se relevant, il inspecta tout son attirail. Son épée était toujours dans son dos, et sa bourse bien cachée dans son pourpoint de cuir. Parfait, on ne l'avait pas fouillé plus profondément pour dénicher ses pièces. Un chat passa en trombe devant lui, poursuivant probablement un rongeur peu chanceux. La ville semblait endormie, même si certaines personnes étaient encore à l'extérieur, qui profitant de l'air frais pour se balader, qui attendant un voyageur à la bourse bien remplie, qui louant ses services pour une nuit torride, au coin de la rue.
Abel se dirigea vers un banc et s'y posa, levant la tête vers les étoiles, espérant se rappeler sa "vision" d'il y a quelques minutes. La scène était floue dans son esprit, il se souvenait juste de la couleur des yeux de la personne qui lui avait parlé.
A mesure que la nuit suivait son cycle inexorable, les mots revenaient petit à petit à son esprit fatiguée.

"La guerre est proche, dans certains endroits entre ces mondes, elle a déjà commencé, toi, Abel Darkmoore, du peuple d'Harmonia, tu devras choisir ton camp, ton chemin, ton destin, écrire une page de cette histoire en nous aidant nous, les esprits créateurs ... Cependant, si tu ne souhaites pas prendre cette voie, attention aux conséquences, nous ne pourrons pas toujours être là pour protéger les habitants des trois mondes..."

Une guerre ? Et comment cette personne connaissait son nom ? Il semblerait qu'une magie très puissante était à l'oeuvre... Ainsi donc, les rumeurs étaient vraies. Mais pourquoi devait-il choisir un camp ? En quoi cela lui était-il profitable ? Il haussa le épaules, comme s'il se répondait à lui même. Demain est un autre jour, qui sait ce qui pouvait arriver.
Pour l'heure, il devait trouver ces morts-vivants, et les renvoyer dans leur tombe... Une bonne fois pour toutes.


Dernière édition par Abel Darkmoore le Ven 21 Mai - 1:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Dans les rues. [Terminé.]   Dans les rues. [Terminé.] EmptyMer 19 Mai - 22:52

''Marcher.. Toujours marcher... Il n'y a rien d'intéressant a passer sa vie a marcher!

Nouveau dans la ville d'Equillos, Sebtal n'a aucune idée que faire de son temps. Les jambes endolories par la fatigue il décida de s'arrêter quelque instant dans une taverne. Ce n'était pas le genre d'endroit que Sebtal aimais, même qu'il trouvais l'ambiance réticente par sa moral. Une atmosphère qui sentait la luxure, l'abus' la fumé et la desenebition qu'apportait l'alcool au coeur de ces joyeux fêteur donc l'existence réel étais aussi palpitant qu'une marche de 5 heures... Sebtal analysa les alentours et se choisie une petite table au fond du bâtiment pour être plus discret. Positivement, cette table étais tapisser dans l'ombre et n'attirais pas l'attention.

*Bon, je vais prendre une petite pause question de reprendre des forces!*

Soudain, un individu inconnu aux yeux du jeune Ange/Démon entra dans le bâtiment. Ces cheveux blanc attirant l'Attention de tous incluant Sebtal. Son épée inspirant la peur ne donnais pas le goût de la narguer. Sebtal gardais son attention sur l'homme sans comprendre pourquoi.

"Savez-vous si quelqu'un propose des contrats pour le moins... inhabituels ?"

Simplement en entendant ces paroles, Sebtal devin plus intéresser. L'homme marchait vers un autre homme corpulent accompagner de deux jeune femmes. Subtilement, il s'approcha à deux ou trois tables de ces derniers pour mieux comprendre la discutent...

"Effectivement, j'offre des récompenses à ceux qui viendraient à bout de certaines créatures. Des rumeurs à l'est parlent d'une Vouivre qui terrifierait un village. Personnellement, cela ne m'aurait guère intéressé, mais on prétend que les vouivres possèdent une pierre précieuse grosse comme un poing qu'elles gardent jalousement. Il me la faut."

*Hmm... Un contrat? De quoi me créer une occupation, et en plus de délivrer un peuple est comme une récompense personnelle!

Quand l'homme aux cheveux pur se leva, LeRouge le suivit avec subtilité jusqu’à l'extérieur. L'homme mal en point avait une difficulté à marcher et semblais être troublé par ces pensées... Il pénétra dans les ruelles d'Equillos n'ayant pas l'air de se soucier des dangers qu'il pourrait se produire. Sebtal fut surprit de voir l'homme s’agenouiller pour y laisser une forme de liquide mélangeant de la nourriture et de l'alcool. Âpres s'avoir vidé, l'homme semblais aller mieux (Au soulagement de Sebtal).Il quitta la ruelle pour s'assoir sur un banc, mais semblais troubler et se dépouillant pour mieux vérifier son inventaire.

Bon.. Je me lance?!

Sebtal, d'un pas rapide, s'approcha de l'inconnue pour lui dire:

Heu, Bonjour! Vous ne me connaissez pas mais je vous est entendue parler avec le gros de la taverne. Je sais qu'elle est votre contrat et je voudrait vous aidez! Je ne veux rien en échange, la satisfaction d'aider un peuple me satisfait amplement!

Un lourd silence dura 5 secondes, un silence ou les deux homme se regardant directement dans les yeux ...
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MessageSujet: Re: Dans les rues. [Terminé.]   Dans les rues. [Terminé.] EmptyJeu 20 Mai - 1:12

Abel réfléchissait à comment accomplir sa mission. De sa ceinture, il extirpa le morceau de parchemin que le gros Lars lui avait remis juste après qu'il ai accepté la mission, et le parcourut d'un œil distrait, et du mieux que le lui permettait la faible luminosité. Il contenait quelques informations quant à l'endroit où il devait aller, ainsi qu'un rapide croquis représentant sûrement une carte, qui avait dû être dessinée par un individu ivre mort. Le guerrier renifla de mépris. De si piètres indications...
Néanmoins, il parvint à soutirer quelques renseignements au bout de papier. Le village se situait au sud d'Equillios, dans la vallée des mégalithes. Pour l'avoir parcouru plusieurs fois au cours de ses voyages, Abel se rappelait cet endroit mystérieux. A perte de vue, se dressaient d'énormes pierres, formant parfois des cercles dont le but était jusqu'à présent inexpliqué. De la brume, concentrée entre ces géants pointant vers le ciel, réduisait fortement la visibilité, et il fallait être extrêmement prudent afin d'éviter les bêtes qui se terraient dans le voile d'humidité. Certaines étaient réputées pour attaquer le voyageur assez fou pour se déplacer seul, arrivant sans bruit et l'emportant avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit. Tout ce qu'on retrouvait généralement, c'était les ossements du malheureux.
Abel soupira, pensif. Les légendes faisaient beaucoup de bruits, et pour avoir terrassé bon nombre de créatures, il savait à quoi s'attendre. Il reporta son attention sur le parchemin, qui indiquait clairement que les créatures auxquelles il aurait affaire seraient des mort-vivants. Monstres abjects, ils sillonnaient les cimetières sans but précis, s'attaquant aux malheureux qui osaient s'approcher trop près de leur lieu de promenade. Bien que ceux-ci soient lents, les morts-vivants pouvaient venir à bout d'un vaillant guerrier, se voyant submergé par le nombre de macchabées. Car en plus d'être incroyablement stupide, le mort-vivant se déplaçait en bandes. Mais un bon coup d'épée venait généralement à bout de ces derniers, pour peu qu'on ne se faisait pas encercler. La présence rassurante de son arme dans son dos lui redonna quelque peu courage. Car il en faudra pour entamer ce voyage...

Un bruit de pas léger attira troubla son attention, et il vit un individu s'approcher du banc sur lequel il était assis. Sa silhouette mince se découpait avec netteté sous la lumière combinée de la lune et des étoiles, qui brillaient dans le ciel, hors de portée des folies humaines. Son long manteau, revêtu par dessus de vêtements plus sombres, flottait au gré de la douce brise qui s'était levée sur la ville. Ses cheveux longs encadraient un visage serieux, à moitié camouflé dans l'ombre, tandis que des mèches rebelles voletaient, emportées par le vent. Abel n'arrivait pas à discener la vraie nature de l'homme. Les lèvres de ce dernier s'agitèrent, et des mots vinrent troubler le silence nocturne:

"Heu, Bonjour! Vous ne me connaissez pas mais je vous est entendu parler avec le gros de la taverne. Je sais quel est votre contrat et je voudrais vous aider ! Je ne veux rien en échange, la satisfaction d'aider un peuple me satisfait amplement !"

Abel haussa un sourcil d'étonnement, et entreprit d'observer le nouvel arrivant plus en détail. Sa proximité permettait ainsi d'entrevoir la couleur rougeâtre de son manteau, ainsi que les longues bottes montantes qui lui recouvraient les pieds. Son visage était toujours camouflé par les ombres, et il ne pouvait pas deviner ses intentions. Mais celles-ci ne semblaient pas mauvaises vu qu'il n'avait pas attaqué avant de discuter, ce qui était bon signe. Cet homme voulait donc l'aider à éliminer ces morts-vivants, avec pour seule satisfaction l'idée d'avoir pu secourir des pauvres personnes en danger. Cela en disait aussi long sur ses intentions.
Toujours cloitré dans son mutisme, Abel se redressa, et réfléchit. Après tout, pourquoi refuser à cet homme de l'accompagner. De toute façon avait-il le choix ? Il pouvait très bien le suivre et s'immiscer dans son combat une fois les morts-vivants rencontrés.
Le guerrier n'avait pas l'habitude de partager. ces dernières années, il les avait vécues en solitaire, parcourant les contrées d'Harmonia, n'ayant aucun endroit où se poser. Il passait ses journées sur les routes, dormant à la belle étoile, ou dans des auberges quand l'une d'elles se situait sur son chemin, se nourrissant généralement de tout ce que la nature avait à offrir. Savant tendre des pièges rudimentaires, il arrivait à attraper de petits animaux comme des lapins, dont il festoyait après s'être installé quelque part. Il gagnait sa vie en tuant des monstres, tels que les morts-vivants, goules, lycans ou autres créatures dangereuses.
En même temps, il n'aimait pas la compagnie des hommes, et restait pour la plupart du temps dans son coin, à siroter sa bière tout en observant les gens aller et venir.
Mais pourquoi refuser l'aide qu'un individu vous offre ? Le guerrier n'avait pas confiance en cet homme, ça c'est sûr. Mais quel homme viendrait vous voir en lançant "Je viens profiter de votre compagnie dans le seul but de vous rouler plus tard" ?

S'il voulait connaitre ses réelles intentions, il n'avait d'autre choix que le laisse l'accompagner dans son voyage.
Peu à peu, les rues se vidaient de leur population, et chacun rentrait chez soi bénéficier d'un sommeil réparateur bien mérité, après une dure journée de labeur. De même, toute personne ayant un tant soi peu de raison préfèrerait éviter le dédale de ruelles que formait la ville. La nuit tombée, les chemins tortueux se remplissaient de brigands en tous genres, coupe-jarrets, escrocs ou assassins. Il était déconseillé, voire dangereux de s'y promener une fois le soleil disparu derrière l'horizon, au risque d'y laisser la vie. C'était aussi le moment idéal pour les prostituées, qui sortaient exercer leurs charmes afin d'attirer les rares hommes assez fou pour aller se payer une partie de jambes en l'air.
Abel dévisagea l'homme qui le toisait, se leva dans un mouvement fluide, et lui dit:

"Si tu veux te joindre à moi, je suppose que tu sais te battre. Dans ce cas c'est d'accord, toute aide est la bienvenue. Mais n'essaie de me rouler ou bien tu risques de le payer très cher. Tu peux m'appeler Abel."

Il avait prononcé sa phrase d'une voix neutre, son regard froid braqué sur celui de son nouveau compagnon. Puis il tourna la tête dans une direction avant de reprendre:

"Je propose qu'on fasse route tout de suite, on pourra toujours monter un camp pour se reposer plus tard."

Sans demander son reste, il commença à se diriger vers la sortie de la ville, qui se situait à quelques minutes de marches. Il ne savait pas si l'homme le suivait, mais il supposait que celui-ci le rattraperait vite. L'œil attentif, il surveillait les environs, prêt à dégainer sa lame pour faire face à n'importe quelle personne qui oserait lui barrer le chemin.
Une prostituée lui sussura quelques mots, prenant une pose qui révelait un peu mieux ses courbes avantageuses, usant de ses charmes afin d'attirer Abel dans ses rets.

"Alors mon mignon, ça te dirait une nuit de plaisirs avec moi ?"

Celui-ci refusa d'un geste du bras et d'un sourire, continuant son chemin comme si de rien n'était. Les allées étaient sombres, mais on y voyait assez. Abel prit soin d'emprunter un grand axe de la ville, car les voleurs y pullulaient moins, dû au fait que des gardes patrouillaient à intervalles réguliers sur ces allées.
Les nuages commençaient à masque l'astre de la nuit, annonciateur d'un mauvais temps. Mais qu'importe, il fallait faire avec, et ils s'arrêteraient probablement à une ou deux auberges où il auraient le temps de se restaurer et de recouvrir leurs forces. Car ils en auraient besoin pour affronter le contingent de morts-vivants qui terrorisait les villageois. Mais une longue route les attendait encore, et ils étaient loin d'être arrivés. Cette pensée ne terrifiait pas le jeune guerrier, car de toute façon il n'avait que ça pour vivre. Aucune maison, et pas de nouvelles de sa famille. Il ne pouvait qu'avancer.
Un bruit de pas derrière lui l'avertit que quelqu'un le suivait, mais il ne prit pas la peine de se retourner.
Ses pensées étaient concentrées sur sa mission... Vers son destin.
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MessageSujet: Re: Dans les rues. [Terminé.]   Dans les rues. [Terminé.] EmptyJeu 20 Mai - 22:25

L'homme le regardait avec hésitation.

"Si tu veux te joindre à moi, je suppose que tu sais te battre. Dans ce cas c'est d'accord, toute aide est la bienvenue. Mais n'essaie de me rouler ou bien tu risques de le payer très cher. Tu peux m'appeler Abel. Je propose qu'on fasse route tout de suite, on pourra toujours monter un camp pour se reposer plus tard.

Il n'eu pas le temps de lui répondre que l'homme avait déjà commencer son chemin. D'un pas avancer et remplie de détermination, Sebtal suivie Abel. Une distance s'avait glissé entre les deux homme mais cela permettais a Sebtal de garder les arrière de son compagnon. Distrait à répondre a une prostitué, un brigand s'approchais d'Abel en s'acroupissant.

*Voila peut-être une méthode d'avoir la confiance d'Abel!*

Sebtal courut et d'un mouvement sec, il pénétra le corps du criminel d'une épée.

''En voila un mauvais garçon qui n'aurait pas du sortir cette nuit! Alors comment se sent ton quand on sais que il nous reste peu de temps a vivre ?

Avec un petit rire fendent, il retiras son épée tout en regardant sa proie blesser se tordre de douleur au sol. N'ayant plus aucun plaisir a observer ça victime se vider de son sang et essayent de remettre qu'elle que organe qui s'étais échapper de l'ouverture du cantre de son ventre, Sebtal le décapita d'un geste remplie d'ennuie. Il s'agenouilla près du cadavre dépourvu de conscience et en retira un petit os qu'il inséra dans ça poche.

''Un souvenir de plus!''

Il se releva. Le visage accompagner d'un sourire malicieux, il regarda son compagnons qui avait assister a toute la scène mais qui n'avait pourtant jamais dit un mot...

''Je crois que nous devrions partir pour monter notre camps Sir Abel...''

Abel approuva d'un mouvement de tête et les 2 home partir hors de la ville d'Equillos pour entreprendre leurs mission.
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MessageSujet: Re: Dans les rues. [Terminé.]   Dans les rues. [Terminé.] EmptyVen 21 Mai - 1:09

Les portes n'étaient pas loin. Abel arrivait à en discerner les grands et lourds battants qui en barraient l'accès, et qui ne devaient être fermés qu'en cas de siège. Pour l'heure, ils étaient grand ouverts, laissant passer quelques marchands qui ésperaient sûrement rejoindre le confort et la sécurité provisoire d'une taverne. De part et d'autre des portes, des gardes, portant différentes armes - épées, hallebardes, haches - surveillaient d'un oeil sévère les allées et venues des gens qui entraient et sortaient de la ville. Certains, parmi les plus pauvres, voyageaient à pied, transportant dans leur bras leurs enfants ou quelque marchandise. D'autres montaient une bête, âne, mulet ou parfois même un cheval, semblaient être dans une meilleur situation financière. Quelques-uns, parmi les plus aisés, se servaient d'une charette, tirée par des bêtes, pouvant ainsi transporter toute une famille ou des objets sans craindre la fatigue.
Perdu dans ses pensées, l'image de la jolie prostituée encore en tête, Abel marchait d'un pas égal entre les bâtiments, sur ce qui semblait être l'allée principale de la ville. Toutes ses pensées étaient concentrées sur sa mission à venir, et comment allait-il l'entreprendre. Avec l'homme qui l'accompagnait, il serait plus aisé de tenir tête à une horde de morts-vivants. Abel se débrouillait bien avec son épée, entrainé depuis son enfance à son maniement, et n'aurait aucun mal à faire face aux cadavres ambulants.
Un bruit de course attira son attention et il se retourna subitement. Un grognement de douleur perça le silence de la nuit, suivi de celui de quelque chose qui heurtait les pavés de la rue. Un brigand se tenait là, une expression de douleur tordant son visage sale, tandis qu'un liquide pourpre se déversait de son ventre, tâchant le sol.

"En voila un mauvais garçon qui n'aurait pas dû sortir cette nuit ! Alors comment se sent-on quand on sait qu'il nous reste peu de temps à vivre ?" S'en suivit un petit rire.

Abel leva les yeux et remarqua celui qui avait blessé le bandit, et qui avait également parlé. C'était l'homme qui lui avait parlé il y a quelques minutes, et qui l'avait suivi, comme il l'esperait. Néanmoins, il n'avait aucunement entendu venir l'homme qui se tordait de douleur sur le sol, et un coup d'oeil rapide confirma ses mauvaises intentions, matérialisées en une dague qui luisait doucement au clair de lune, à quelques centimètres de l'une de ses mains. L'homme l'avait sauvé.
Le blessé commença à gémir et à supplier, mais l'homme ne lui accorda aucune pitié. D'un geste nonchalant, il lui trancha la tête, mettant fin au supplice de l'agonisant, tâchant une fois de plus la rue de sang. Abel le regarda sans rien dire, se maudissant de ne pas avoir entendu l'approche du bandit. Mais celui-ci était mort, et tout danger - normalement - était écarté. Un coup d'oeil à gauche et à droite lui permit de discerner l'éclat d'une dague qui disparaissait dans son fourreau, le juron étouffé d'un homme qui pouvait être le complice du mort, et qui aurait attaqué par devant une fois que l'autre aurait blessé Abel. En tout cas, il n'était pas recommandé de trainer ici.
L'autre préleva quelque chose sur le cadavre, et le fourra dans sa poche. Le guerrier aux cheveux blanc ne vit pas ce que c'était mais après tout, il s'en fichait. Reportant son attention sur son nouveau compagnon de voyage, il fit:

"Merci pour ton aide, mais il serait préférable de ne pas trainer par ici. Même si cet homme était un brigand, nous serions traités comme de vulgaires tueurs si la garde nous découvrait ici. En d'autres termes, la potence nous attend si on nous trouve ici."

Accompagnant la phrase par le geste, il fit à nouveau volte-face et reprit sa marche, prenant un air détaché. Après tout, il n'était pas le tueur et n'avait rien à craindre. A mesure qu'ils avançaient vers les portes, la populace se faisait beaucoup plus nombreuse, du fait de l'important traffic qui avait lieu aux portes de la ville. Leur progression fut ralentie aussitôt, car ils devaient faire des écarts pour laisser passer quelque seigneurs important, ou d'énormes chars tirés par des boeufs, transportant une quelconque marchandise que le propriétaire préférait mettre à l'abri des murs durant la nuit, craignant un raid de brigands qui serait fatal pour les affaires. De temps en temps, les gardes fouillaient les passants, et inspectaient quelques cargaisons, afin d'être sûr que personne ne se cachait à leur yeux.
Les deux guerriers arrivèrent enfin aux portes, et Abel put les détailler de plus près. Hautes de plus de trois mètres, elles étaient constituées d'un bois très résistants, comme le cèdre. Des barres de métal venaient renforcer le bois déjà solide, garantissant une protection optimale en cas de siège. Venait s'ajouter à ça une herse métallique, pour le moment relevée, et un pont-levis abaissé.

Le martèlement des bottes d'Abel et de l'autre homme se perdirent dans le bruit de la foule, alors que ceux-ci traversaient le pont-levis et débouchaient de la ville. Au dessus d'eux, des gardes patrouillaient sur les remparts, percés de machicoulis qui devaient déverser de la poix brûlantes sur les intrépides qui oseraient attaquer Equillios. Quand ils dépassèrent le pont, Abel eut l'impression que l'air était plus pur, plus respirable. C'était sûrement le cas, débarrassé des puanteurs de la ville, détritus, putréfaction, saleté...
Devant eux, s'étandaient les faubourgs d'Equillios, où vivait la populace plus pauvre. Ici, tout semblait calme, à l'exception d'une auberge d'où sortaient des bruits de conversations, ainsi que les accords étouffés d'une lyre d'un certain barde. Des rires venaient ajouter au tout une note gaie. Dépassant le grand bâtiment sans lui prêter attention, les deux hommes se dirigèrent vers le sud, slalomant entre les bâtisses dont certaines étaient délabrées.
Après une bonne trentaine de minutes à marcher dans les faubourgs, les maisons se firent de plus en plus rares, et de plus en plus espacées. Devant eux, s'étendaient des champs qui devaient foisonner de paysans une fois le soleil haut dans le ciel. Une route de pierres serpentait à quelques mètres de là, et les deux hommes l'empruntèrent. Abel n'échangea aucune mot, préférant économiser ses forces pour le voyage, et son compagnon ne semblait pas plus disposé à parler. C'était peut-être mieux ainsi.
Au dessus d'eux, la nuit se faisait plus noire, obligeant Abel à sortir une torche qu'il gardait pendue à son côté, et à l'allumer. La flamme prit aussitôt, enrobant les deux silhouettes d'un halo de lumière, facilitant leur progression.
Après quelques heures de marche, il finirent par faire une halte non loin d'un petit bosquet qui semblait désert. Au loin, se découpaient avec difficulté les remparts d'Equillios et Abel supposa qu'ils étaient à la frontière de la vallée des mégalithes...
Rassemblant des branches sèches, ils les empila pour former un petit tas et alluma un feu. Bientôt, une douce chaleur régna aux environs, et le guerriers aux cheveux blancs s'installa devant, en ayant pris soin auparavant de se délester de son fourreau qui pendait dans son dos.

La nuit serait courte, ainsi que la durée du repos, mais demain, la vallée des mégalithes s'étendrait devant eux. Ils devraient alors trouver ce village menacé par des morts-vivants et les aider. Mais pour l'heure, ils devaient se reposer.
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MessageSujet: Re: Dans les rues. [Terminé.]   Dans les rues. [Terminé.] EmptyVen 21 Mai - 1:55

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Abel Darkmoore --> 6xp
Sebtal LeRouge --> 3xp

EDIT BY ADMIN : Xp donnés !
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