Le sommeil vint difficilement. Très difficilement. Pas besoin d’expliquer pourquoi. Elle en venait presque regretter la présence d’Adès. Lui au moins ne l’avait jamais poussé à s’unir avec de tels monstres. Du moins jusqu’ici. Ses idées voyagèrent longtemps au gré de ses pensées. Son passé défila devant ses yeux sans qu’elle ne parvienne à le retenir. Un soupir s’échappa de ses lèvres. Loin était le temps de son enfance. Loin était le temps de son ignorance et de sa pureté.
Elle finit par s’endormir. C’était certain puisqu’elle fut éveillée par du bruit dehors. La fenêtre n’avait toujours pas été fermée. Les rayons du soleil venaient lécher le tapis au pied du lit. La demoiselle papillonna des paupières en tentant de se rappeler où elle était. Pierre. Château. Prison. Union. Apocalypse. Quelques secondes plus tard elle bondissait de son lit. Le matin ! Déjà ! Elle jeta discrètement un coup d’œil par la fenêtre et déglutit avec difficulté. Des hommes s’entrainaient dans la cours, le fracas des armes l’avait éveillée. Tous ses sens en alerte, Valiane tenta de repéré un éventuel intrus dans sa chambre. Des serviteurs. D’une geste brusque elle les congédia sans ménagement. Quelle idée ! S’imposer dans la chambre d’une demoiselle ! Ils s’en allèrent silencieusement. Un ou deux tenta bien de s’expliquer mais la demoiselle se contenta de les propulser à coup de vent par la porte puis de claquer cette dernière avec violence. Non mais. Elle revint ensuite vers son lit et trouva avec joie ses vêtements soigneusement pliés sur le rebord de ce dernier. Juste à côté…un monstrueux plateau garni du plus beaux des petits déjeuner qu’elle n’avait jamais vu. La jeune fille réfléchit. La tête quelque peu embrouillée, elle se pressa de se changer et de se donner bonne mine. Ses membres étaient encore fort ankylosés et l’on n’effaçait pas les blessures d’un combat en moins de vingt-quatre heures. Cependant l’onguent se révéla bien plus efficace que tout ce que Valiane pouvait espérer. Elle ne prétendait pas être apte à courir un marathon mais assez pour tenir tête à une armée de chevaliers déchainés. Tout était une question de conviction. C’était certain. Elle se jeta ensuite avidement sur son petit déjeuner. Café, lait, fruits, pain, confiture, beurre, tout y passa…Un véritable délice autant pour le ventre que pour les yeux.
C’est alors qu’elle remarqua la nouvelle décoration dans sa chambre…Des armures. Curieuse, elle reposa son plateau, s’approcha des armures et les inspecta une a une. Aucun doute, du travail d’artiste. Un cadeau ? Probablement. L’une des armures lui plus particulièrement. Il était néanmoins hors de question d’accepter. Question d’honneur et de fierté. Elle ne s’abaisserait pas à accepter docilement un cadeau comme un chien accepterait un os. Ses yeux brillèrent une dernière fois en voyant l’armure puis elle se détourna. Elle avait dévoré presque tout son petit déjeuner, un véritable festin de roi. Aussi vil soit Pierre, il savait néanmoins accueillir ses invités comme il se devait.
Après une dernière inspiration la demoiselle ouvrit la porte avec énergie. Se montrer forte. Se montrer déterminée. Ne pas se laisser faire. Elle était puissante. Elle avait toute les chances avec elle. Ces chevaliers n’étaient que des gringalets en culottes courte. Elle allait…aïe. Toute sa détermination chuta aussi rapidement qu’elle avait monté. Pierre. Déjà. Il était adossé au mur. Il l’attendait. Depuis combien de temps, Impossible à dire. Son visage était indéchiffrable.
« Bonjour, bien dormi ? »
La situation n’empêchait pas d’être poli. Elle pointa ensuite du doigt l’entrée de sa chambre
« Tu m’expliques ? Histoire qu’on rigole à deux. Je ne sais pas quel genre de gugusses tu as embauchés jusqu’ici, mais moi on m’achète pas. Remballes ton attirail tu pourrais me froisser. De plus je ne vois pas pourquoi j’aurais besoin de ce genre d’outil. C’est bien une simple visite de courtoisie que je vais faire avec les chevaliers ? Nous sommes bien d'accoooooood? Réponds-moi non, je m'enferme dans cette pièce et je mords le premier qui entre.»
Comment avait-elle eut la force de cracher ainsi son venin sur Pierre de si bon matin. Elle n’en avait pas la moindre idée. Du moment qu’elle lui tenait tête…Elle eut néanmoins un léger soupir de déception en repensant à son armure bien aimer qu’elle venait de lâchement abandonner. Une prochaine fois peut-être ?
Pierre Chrisme
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Tiens donc? Énervée dés le matin? Ça ne l'étonnait pas, cette femme était une vraie furie, tant mieux elle pourrait ainsi tenir pendant un mois si elle pouvait déverser son venin sur tout ce qui passait, Pierre à ce moment précis, Stern hier et dieux-sait-qui la prochaine fois. L'esprit ne lui en voulait pas, après tout c'était un enlèvement dont elle était victime. Le déchu s'inclina devant son invitée et lui glissa un salut amical. Le respect n'était point une vertu oubliée, même quand on était supérieur à tout. Le déchu fit apparaitre une pomme dans sa main et croqua dedans, il observa Valianne, elle était magnifique, dommage qu'elle n'ait pas prit une armure car de nombreux chevaliers voulaient éprouver la valeur de la favorite de leur maître. Mais elle avait tout droit de refuser le combat, après tout ils n'étaient que des soldats d'élite et elle était son invitée, l'équivalent de leur maître en quelque sorte. Pierre se retourna et avança en engloutissant sa pomme, deux soldats équipés d'armure complètes apparurent et mirent genoux à terre devant leur Dieu, Pierre les fit se relever et ils lui firent un rapport, apparemment les chevaliers avaient pris leurs quartiers devant la forteresse et attendaient devant la porte principale du château l'arrivée de leur maître et de l'invitée, les soldats s'entrainaient dans la salle d'arme et on avait intercepté l'homme de la veille qui avait été tué sur place. Pierre sourit et se dirigeât vers la porte principale en vérifiant régulièrement que Valiane ne lui fasse pas faux bond comme elle aimait le faire. Il traversa couloir hall et salle avant de se retrouver devant l'imposante porte qui marquait l'ouverture de son château, il la fit s'ouvrir d'un geste et une cour pavée peuplée par cent soldats apparût, ils mirent instantanément genoux à terre dans une cohésion parfaite, leur chef temporaire prononça le salut rituel avant que Pierre n'autorise ses hommes à se lever. La troupe apparemment disparate dégageait un esprit de cohésion.
-Chevaliers de l'apocalypse à votre service. -Repos soldats. Valiane, voici l'élite de mes soldats, les chevaliers de l'apocalypse. Des guerriers sans égal, les hommes que tu dirigera si tu accepte mon offre, nombreux sont ceux qui veulent se mesurer à toi et je ne les en empêcherait pas, mais sache que tu peux refuser leur proposition de duel, tu est mon invité et ils te doivent le respect.
Un homme s'avança, mit genou à terre devant Valiane et présenta son épée.
-Madame, je suis Marg Amän. Je vous demande l'honneur de vous combattre en duel cet après midi dans l'arène.
(Marg)
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Mar 24 Aoû - 19:34
Pierre n’eut pas le temps de lui répondre. Deux gardes arrivèrent, se prosternèrent devant leur maître avant de faire leur rapport. Les chevaliers étaient déjà là, attendant devant l’entrée Pierre et son… « invitée » quoique le terme de « captive » plaisait mieux à la concernée. Elle remarqua néanmoins que les gardes la dévoraient discrètement des yeux. Visiblement elle n’était pas seulement le nouveau jouet de Pierre, elle était aussi celui de tous les habitants de ce château. La demoiselle opta alors pour un ton neutre et un visage impassible. Qu’ils aillent tous se faire voir, elle n’avait de compte à rendre à personne. L’Esprit Déchu s’élança à travers les couloirs, s’assurant que la jeune fille le suivait sans faire des siennes. Elle ? S’échapper ? Aller voir ailleurs ? Lui faire faux bon ? Quelle idée.
Ils déboulèrent brusquement à la porte d’entrée. Dehors, une foule de gens les attendaient avec impatience. Valiane déglutit avec difficulté. Pierre était un monstre. Elle qui aimait la discrétion et le calme, voilà qu’elle se retrouvait sous les feux des projecteurs devant une foule en délire sinistre. Il lui expliqua alors que ses hommes désiraient ardemment se mesurer à elle. Intriguée, elle prit conscience que même si certains baissaient la tête, la plupart l’observa avec une flemme de défit dans les yeux. Se mesurer à elle ? Mais pourquoi ? Elle n’était rien de plus qu’une invitée. Elle ne serait jamais rien de plus qu’une invitée. Ils n’en étaient visiblement pas vraiment convaincus. Elle entendait leurs pensées comme si elle pouvait lire en eux. C’était tellement frappant que la demoiselle fut frappé de ne pas l’avoir comprit plus tôt. Pierre leur avait annoncé l’arrivée d’un nouveau chef, depuis longtemps attendu. Quoi de plus logique que leur réaction ? Il attendait de voir. Marg prit la parole au nom de tous les autres, lui demandant avec élégance si elle accepterait un combat. Le plus simple eut été de repousser son offre. Mais la demoiselle craignait que la réponse ne sot mal prise. Si elle voulait ressortir vivante de ce monde, elle devait jouer le jeu jusqu’au bout. Elle grimaça intérieurement, un combat était la dernière chose qu’elle envie de faire. Il y avait peut-être une solution…
« Chevalier, je me nomme Valiane De Trehlnor. Je ne me bats que pour défendre ma vie et celle de ceux qui me sont cher. Je ne puis accepter ton offre. Néanmoins je sens votre curiosité aussi grande que la mienne c’est pourquoi je vous propose un marché à toi et à tes hommes. Bien plus que la force brute, l’imagination est la plus pure et la plus puissante des armes. Impressionnez-moi soldats, montrez-moi ce que votre magie peut faire de mieux dans le domaine de l’imagination. Je vous montrerais ensuite la mienne. Si vous parvenez à me séduire, je serais à vous le temps d’un duel. »
Elle s’arrangea pour que chaque homme puisse entendre sa parole. L’imagination de cent hommes contre la sienne. Le défit pouvait s’annoncer prometteur. La demoiselle détourna ensuite le regard et le posa sur Pierre. Elle n’allait tout de même pas rester sans réagir. Puisque tous les chevaliers étaient présents, il était temps de frapper un grand coup aux yeux de tous. Elle plongea ses iris dans ceux de l’Esprit, plus déterminée qu’elle ne l’avait jamais été.
« Quand à ma réponse à ta proposition, elle n’a toujours pas changé et ne changera pas: c’est non ! »
À nouveau sa voix porta pour s’assurer que chaque homme puisse l’entendre sans avoir à tendre l’oreille.
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Dim 29 Aoû - 13:00
-Tu n'est pas consciente de ce que tu perd, tu réagis en enfant, mais je l'ai promis, je ne te forcerait pas, le destin est bien trop puissant pour que tu le combatte, même moi je n'ai pas put, et je ne peut toujours pas, pendant que mes hommes se préparent je voudrait te montrer quelque chose.
Pierre invita Valiane à le suivre, les chevaliers se regardaient, interloqués du manque de respect de la femme, certains avaient sortis leurs armes à demi et d'autre chuchotaient entre eux, Marg s'empourpra mais conserva son calme et sa maîtrise, seul Stern émit un rire, il était déjà blasé par l'attitude de ce que leur Dieu prenait pour un futur chef, elle n'en avait pourtant ni la carrure ni l'allure mais il avait sans doute ses raisons, les chevaliers discutèrent de ce qu'ils allaient faire entre eux, les groupes de combats se rassemblèrent et Marg regarda la scène d'un air grave.
Une porte s'ouvrit à la volée et Pierre entra dans la salle sombre ainsi ouverte, il se tourna vers Valiane et afficha un grand sourire, un sourire inquiétant, des boules de feu apparurent et fusèrent vers des torches accrochées aux murs, la salle s'illumina, des fresques immenses se dévoilèrent, montrant des chevaliers en armure noire pourfendant d'autres chevaliers en armure blanche, un ange qui tombait en déversant son précieux sang, les larmes d'une femme au milieux des nuages et une femme en armure qui menait l'assaut contre une forteresse aux murs rougis par le sang qui se déversait des murailles. Tel était la prophétie, si simple et si complexe, si sûre et si ambigüe. Pierre éclata de rire lorsque les portes se refermèrent isolant les deux ennemis dans la salle du futur, deux hommes en bure noire firent leur apparition, chacun tenait une coupe entre ses mains, Pierre en prit une, versât son contenu dans l'autre et but le mélange, ses yeux se révulsèrent, son corps s'agita de soubresaut, sa bouche s'ouvrit dans un cri qui ne sortit jamais, deux ailes blanches se formèrent alors dans son dos, majestueuses lumineuses, ses yeux devinrent deux phares qui posèrent leur lumière sur Valiane.
-Mortelle, tu a devant toi le destructeur, un dieu qui n'eut d'égal que Melusyne, Faolin et Anoth. Mes pouvoirs sont bridés mais je peux les partager, je ne suis plus que l'ombre de moi même, un déchu, mais je suis toujours d'une grande puissance, écoute bien ce que je vais te dire car tu apprendra par ces mots : ces fresques reprèsentent des années de dur labeur et de souffrance, des innocents ont péris pour me la conter, cette fable et prémices du futur et le futur dit que les grands tomberont, que le mal reviendra, et toi, tu fait parti de ses desseins.
Les ailes noircirent peu à peu, la lumière émanant les yeux faiblie, et pierre redevint normal, il se tordit en deux sous l'effet de la douleur et cracha une substance qui s'évapora instantanément, effectuer ce rituel était douloureux et les ingrédients étaient rares mais il se devait de montrer à son invité ce qu'il valait vraiment. il avait été un Dieu, il le serrait de nouveaux.
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Dim 29 Aoû - 15:33
Une enfant…Pierre venait de toucher dans le mille. Elle le fixa longtemps, méditative. Exprès ou pas, il venait pour la première fois de faire flancher sa détermination. Elle ne laissa rien paraître en apparence. Intérieurement son cerveau fonctionnait à plein régime. La demoiselle ne répondit pas à sa remarque, ignora la réaction des chevaliers et se contenta de suivre l’esprit en silence. Une enfant…Elle était une enfant dans un corps de déesse. Brusquement l’idée du rôle d’un roi lui vint à l’esprit. Son avenir à lui aussi était dessiné avant même qu’il ne naisse. Durant toute sa vie il ne faisait qu’obéir à l’étiquette et jouer le rôle qu’il se devait de tenir. S’il ne le faisait pas…il était critiqué par son entourage, par ses ministres, par son peuple. On le traitait d’ « enfant égoïste ». Pierre venait de lui dire la même chose. Une reine. D’une certaine manière c’était ça, son destin était de devenir une reine. Une reine pouvait-elle repousser le trône ? Non, c’était évident. C’était son devoir de l’assumer et de faire honneur à sa position. Elle se devait dès lors de « prendre la couronne » et d’accepter son destin. Mais décidément non, elle ne partageait pas les opinions de Pierre. Se battre en son nom était au dessus des ses forces.
Lorsqu’ils franchirent ensemble les portes, il se retourna vers elle et lui lança un sourire que Valiane aurait qualifié de pernicieux. Encore trop plongé dans sa réflexion, elle baissa les yeux sans chercher à lui tenir tête, une fois n’est pas coutume. La salle s’éclaira, et elle ne put retenir un hoquet de stupeur. Les frusques murales étaient atroces, ses cheveux se dressèrent sur sa tête à leur simple vue. La scène transpirait la haine et la violence, la mort et la désolation. Autant de mot qui rendait Valiane malade. D’un autre coté l’artiste avait rendu la scène si réaliste qu’on ne pouvait qu’y croire. La jeune fille sentait les ténèbres qui envahissaient peu à peu les lieux. C’était enivrant. Perdue dans sa contemplation, elle s’approcha à pas lents du mur sans faire attention à Pierre à son rire. Quelque chose la poussa finalement à se retourner et à rester statufié devant la métamorphose de l’Esprit. Il prit la parole, d’une voix emprunte d’autorité que Valiane ne supporta que difficilement.
Selon lui le mal allait revenir. Elle était parfaitement d’accord avec lui. L’heure était au changement. Il était temps que l’Ordre cède la place au Chaos. Voilà longtemps qu’elle avait décidé de prendre par à l’Histoire –avec un grand « H ». Elle ne pouvait néanmoins se résoudre à servir le Chaos. C’était à l’encontre même de toutes ses idéologies. Mais plus elle le côtoyait, plus elle sentait que sa nature profonde y aspirait, qu’elle était faite pour ça, qu’elle avait été conçue pour ça.
Elle le regarda souffrir, souffrir de ce mal qui le rongeait depuis si longtemps. Il était habité par la haine. La haine menait bien souvent à la folie et à la destruction. Pour la première fois, en le voyant se tordre de douleur, la peur lui monta à la gorge. Si Pierre ne l’était pas encore, il le deviendrait. Un jour où l’autre il perdrait la raison et s’enfoncerait dans les méandres de la folie. Un être si puissant, devenu fou. Valiane frissonna de terreur et essaya de ne rien laisser paraître. Ses yeux s’agrandirent, elle avait peur. Son estomac se tordit, elle eut brusquement l’impression d’être une souris enfermé dans une cage avec un chat. Insupportable. Un gouffre l’envahit, elle perdit contenance. Toute son assurance fondit comme neige au soleil. Il lui fallut un bout de temps avant qu’elle ne se reprenne. Peu à peu elle reprit le contrôle de ses émotions. Son cœur arrêta de battre à la chamade, ses muscles arrêtèrent de trembler.
À nouveau Pierre venait de toucher juste. Et c’était ce qui effrayait Valiane le plus. A chaque fois qu’elle perdait le contrôle de son corps et de ses émotions, elle perdait aussi le contrôle de sa volonté. Sa nature profonde reprenait alors le dessus. Quelque chose de noir monta en elle. Son aura s’obscurci et ses yeux brillèrent d’une flamme nouvelle. Elle venait de perdre toute humanité. Comme cela lui arrivait de plus en plus souvent, elle était à nouveau entière. Elle était à nouveau une ange noir. Ses ténèbres ayant franchit la barrière qu’elle leur imposait. Après un demi-sourire en direction de Pierre, elle se détourna et s’approcha de la fresque. Avec des gestes calme et posé, elle la toucha du bout de sa main droite. Une décharge fulgurante d’énergie passa en elle. La frusque s’illumina, retrouvant une beauté perdue. C’était comme une onde de magie qui venait brusquement de la traverser. Après quelques secondes elle s’apaisa et retrouva son apparence originale.
Lorsque Valiane posa à nouveau son regard sur Pierre, elle avait changé. Elle était maintenant habillée d’une grande cape noire de haute couture, recouvrant des habits rouge sang. L’or et l’argent s’entre lassaient pour donner à l’ensemble une aura de majesté sans trop en faire. Elle lui lança un sourire énigmatique, ses yeux brillaient de malice.
« Je ne ferais partie d’aucun dessin. Traite-moi de tous les noms, j’assume n’être qu’une enfant égoïste. Je suis faite pour servir le Chaos. Tout mon corps aspire à l’être… sauf ma conscience. Le changement approche, c’est vrai. Le Chaos arrive, c’est exact. J’ai été conçue pour honorer le Chaos. J’ai beaucoup d’affinité avec lui, comme tout ange noire. Mon rôle est de te suivre, car tel est le désir du Chaos.»
Elle fixa Pierre, imperturbable.
« Et je serais donc la première à renier mes origines. Tant que j’aurais les idées claires et l’esprit sain, je mettrais tout en œuvre pour ne pas que ma puissance rarissime chez les mortels ne rejoigne les armées du mal. »
Spoiler:
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Dim 29 Aoû - 21:52
-Et tu ose me dire ça alors que tu te montre enfin sous ton réel visage, toutes le pouvoir, toute la haine, tout le bonheur et toute les richesses ne sont pas égales à ce que tu est. Un prêtre de la mort implorant la guerre. Tu est un ange noire, une création faite pour servir les dieux sombres et finalement les égaler. Les dieux sont tous humains, ils ont des défauts et des qualités mais ils sont comme ceux que je dirige, de simples humains. Aujourd'hui tu te révèle pour ce que tu est, tu n'est pas la dirigeante de je ne sait quel guilde ni ma prisonnière. Tu est simplement l'une des futures déesses de ce monde, tu est celle dont la destinée et de siéger au côtés des puissants, tu sera bénéfiques ou maléfiques mais tu dirigera, et tes sujets seront tes adorateurs tout comme les miens me vénèrent. Les mortels n'aspirent qu'à peu de chose : la richesse, le pouvoir et l'immortalité. Et je peux t'apporter chacun des trois, mais pour cela tu doit m'aider. En attendant que tu ait enfin réfléchi.
Les portes s'ouvrirent et les torches s'éteignirent. Les contrecoups de la potion se faisaient déjà sentir, il aurait besoin de prisonniers sous peu et il savait que les prisonniers s'amenuisaient. Les derniers soldats de l'armée de Melusyne mourraient à ses appétits d'âmes fraîches et il devrait vite trouver une solution de rechange ou mourir, Valiane était belle ainsi, elle avait l'étoffe d'une déesse, et elle le reniait. Les mortels étaient vraiment de misérables crétins pour penser avoir le contrôle de leurs vies qui était déjà foxées dans le grand schéma de l'univers, ces idiots prétentieux pensaient en savoir plus que leur créateurs, ils s'inventaient alors une bulle personnelle ou ils étaient les maîtres de leur vie mais le destin les rattrapait, toujours, et malheureusement, pour eux, le destin était cruel. Pierre afficha un sourire assuré dans le contre-jour. Il l'invita à le suivre, son air était calme mais la douleur lui serrait le ventre aussi surement qu'un poison. Sa main se referma sur une barre de fer courant le long du couloir.
-Alors? Qu'allez vous faire de mes hommes?
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Mar 31 Aoû - 15:17
Pierre tenta à nouveau de la convaincre, usant de termes vides et sans goût aux yeux de Valiane. Pouvoir, richesse, déesse, destinée, puissant, diriger, adorateur, vénérer et immortalité. Ces mots ne reflétaient pas ses aspirations, ils n’habitaient pas ses rêves. Ce n’est pas avec ce genre de discours que l’Esprit parviendrait à la convaincre. Son rêve le plus fou était de tuer Adès avant de s’enfuir dans les montagnes avec Saladin, pour tout oublier, pas de diriger le monde. Il ne tirait pas sur les bonnes cordes. Plus il développait ce genre de discours, plus il rendait réticente la demoiselle. En fait, la seule manière de la faire flancher était de lui faire prendre conscience de l’obligation qu’elle avait à tenir un rôle. Qu’elle se devait d’être là, de servir le Chaos et d’honorer sa race. Que ce n’était pas un choix mais un devoir.
Les portes s’ouvrirent et Valiane suivit Pierre, constatant qu’il souffrait toujours de la potion qu’il avait bu. Elle l’observa en silence, ses yeux azur perçant facilement l’obscurité du couloir. Elle se sentait plus puissante qu’elle ne l’avait jamais été. Le cadeau de l’esprit allié à son coté obscure lui donnait une soif de vie intarissable. L’arcane circulait en elle, lui offrant une agilité et une vivacité qu’elle ignorait pouvoir posséder. Plus que jamais, elle se sentait prête de rencontrer les chevaliers. La fresque venait de lui ouvrir une nouvelle porte en elle. Cette journée promettait d’être haute en couleur. L’idée lui vint même de tuer Pierre, lui qui semblait brusquement si frêle et faible. Son regard s’anima d’une flamme malsaine alors que son sourire s’étira. Non, elle ne l’attaquerait pas. Elle s’assura toutefois qu’il avait bien compris sa pensée. Richesse. Pouvoir. Immortalité. Les trois mots lui revinrent en tête. En hochant négativement de la tête, elle lui répondit.
« Alors je ne suis pas une mortelle comme les autres. Je n’aspire qu’à la liberté, la tranquillité et la douceur. Autant de mots que tu sembles ignorer. Parce que je suis un ange noir, parce que je suis puissante, parce que je suis une descendante du Chaos, n’ais-je pas le droit d’apprécier la tendresse, la sensualité et la finesse ? J’ai peut-être beaucoup de choses à apprendre, je n’en doute pas. Néanmoins tu as toi aussi beaucoup de choses à apprendre des mortels. Ils ne sont pas tous comme toi. Ils ne sont pas tous possédé par des rêves aussi abjects que la richesse et la puissance. Ils ne sont pas tous aussi vil que tu les décrits. Ce ne sont que de stupides stéréotypes. Et je ne suis PAS un stéréotype, ce serait trop simple. »
Cherchant une occupation à ses doigts, elle sortit par reflexe son paquet de cigarette et en alluma une qu’elle porta à ses lèvres. L’extrémité rougeoyantes ses reflétait dans ses yeux, lui donnant un air conspirateur et mystérieux à la fois. Elle inspira une longue bouffée d’air qu’elle rejeta ensuite, avant de reprendre la parole.
« Tes hommes ? Je n’en ai pas la moindre idée. Que veux-tu que j’en fasse ? Peut-être les tuer un à un pour leur apprendre à ravaler leur fierté et leur orgueil. Je commencerais par Stayn, il me plaît ce petit. Si convaincu qu’une simple mortelle ne peut rien contre lui. C’est presque vexant. Et je terminerai par Maarg bien sûr. Le dessert. »
Son ton était emprunt d’ironie et de malice. Elle lui lança un sourire complice en penchant la tête vers la l’avant. La fumée de sa cigarette cachait par intermittence l’éclat de ses iris.
« Je commencerais toutefois par faire ce que j’ai dis. Qu’ils me montrent la magie de leur…secte. Je leur montrerai la mienne. Si je suis séduite j’accèderai à la requête de Maarg. »
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Mar 31 Aoû - 16:30
-Les mortels sont tous animé de désirs futiles, ils ont tous leurs addictions, c'est ça le stéréotype. Regarde toi, accro à la nicotine, accro à l'amour que tu éprouve envers cet autre mortel. Tu ose te prétendre différente. Tu ne cherche pas le même pouvoir que les autres mais tu le cherche tout de même. Si différents et si semblables, vous feriez mieux de vous concentrer sur ce qui vous rapproche plutôt que sur ce qui vous sépare, tu y est parvenu en parti, c'est ça le pouvoir. Vivre sa vie n'a rien de facile, on doit tous se battre pour nos libertés. Tu n'échappera pas à la règle. La guerre arrive, il nous faudra tous choisir un camp. La fresque te montre la puissance pendant une journée laisse moi l'aider.
Pierre approcha sa main du visage de Valiane, inutile de la toucher, son aura était le meilleur conducteur pour ce qu'il allait faire, l'énergie se déversa de son corps et frappa Valiane en plein coeur, des images du passé du présent et du futur s'échangèrent entre le déchu et l'ange noir. Le pouvoir de divination était souvent un fardeau car les images n'étaient pas précises et l'erreur était bien souvent le salaire des gens pressés, mais Pierre avait pour lui les prêtres noirs qui ne se trompaient jamais sur l'interprétation du futur. L'heure des comptes avait sonné, Melusyne et Faolin payeraient chaque seconde d'exil qu'il avait dut subir. Il devait avant tout retrouver sa pleine puissance, heureusement pour un Pierre affaiblis, l'heure de la prière avait sonné, l'énergie mentale de milliers d'admirateurs vint le renforcer. La puissance dégagée par l'échange s'intensifia, plus d'énergie envahit l'ange noire qui se retrouva submergée par l'énergie divinatrice. Puis tout cessa, Pierre avait retrouvé sa pleine puissance et il s'éloigna, lentement.
-Profite de ce que tu va voir durant la prochaine heure, mais n'oublie pas que l'avenir est capricieux et on n'a jamais totalement raison en prédisant l'avenir, et Les deux chevaliers que tu viens de mentionner sont mes deux meilleurs élément. Stern est un épéiste redoutable qui peut bien souvent me désarmer et me mettre en danger, quand a Maarg, sa science du combat le rend presque intouchable, tu comprendra un jour que la puissance vient aussi de l'expérience et de la maîtrise du combat, Stern à assassiné trois groupe d'aventurier envoyé par Melusyne simultanément, et pas des tendres, Maarg est le descendant de mon premier champion est le grand gagnant de l'arène durant des siècles avant de me rejoindre, ces deux hommes ne cherchent pas le pouvoir, ils cherchent à maîtriser leur destin qui les destine à mourir un jour, Maarg à réussit, pour le moment et Stern est en bonne voie. Tu comprendra un jour que tu a tort de sous-estimer mes hommes. Même les incapables que tu a croisé dans ce château sont capable de ravages sur le terrain.
Il laissa valiane à ses visions. Le feu envahirait sa vision, des hordes noires dansant sur des cadavres nimbés de blanc étaient présent, Pierre sur un trône d'or arriverait puis les ténèbres arriverait, elle verrait sa mort, loin de celui qu'elle aime et la trahison qui l'attendrait de la part de ses plus proches collaborateurs, puis le néant avant la renaissance.
Invité Invité
Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Mar 31 Aoû - 17:16
Pierre lui parla de ses addictions, qu’après tout elle n’était pas si différente des autres mortels, qu’elle aussi aspirait à trouver sa liberté. Mais la liberté était une utopie, un rêve inaccessible que Valiane ne prétendrait jamais atteindre. Alors qu’elle méditait sur sa réponse, l’Esprit s’approcha d’elle et fit mine de lui toucher le visage. Suspicieuse, la demoiselle fronça des sourcils mais ne recula pas. Lorsque l’échange de souvenirs commença entre elle et lui, elle étouffa un hoquet de stupeur. Pétrifié, elle regarde le devenir en refermant son esprit, tentant d’écarter cet ennemi invisible qui la pourchassait. Mort, torture, désolation. Non…jamais…impossible…L’Esprit s’écarta d’elle, la laissant avec ses visions. Horrifié, la demoiselle s’effondra, incapable de maîtriser son corps. Son esprit se battait avec le plus grand des désespoirs pour arrêter cette torture, pour ne plus voir ce spectacle de chaos. Non…jamais…impossible. Pierre reprit la parole, lui parlant de Maarg et de Stern sans que Valiane ne comprenne exactement ce qu’il disait. Toute son attention et sa concentration était focalisé sur ce qu’il venait de lui transmettre. Un cauchemar…une aberration. Impossible. Elle se débattit, porta ses mains à ses tête et mit tout en œuvre pour ne pas se laisser envahir.
La haine remonta à nouveau en elle, toujours plus forte, toujours plus présente. Il se produisit alors une chose auquel le Valiane n’aurait jamais put penser : ce recroquevillant sur elle-même, une larme coula. Une larme pour Harmonia, pour ce peuple qui allait souffrir, pour ces hommes innocents qui allait essayer la vengeance d’un étranger. Non…non…c’était trop. Elle ne pouvait laisser faire une telle infamie. Jamais…jamais…Inconsciemment, son corps ne se métamorphosa. La demoiselle, sans le savoir, était en train de prendre l’apparence de son âme. Lié par le sang avec Adès, de race ailé, quoi de plus logique que se soit un renard aux ailes noirs. Aussi grand qu’un tigre, il ressemblait plus à un esprit qu’à un être fait de chair et de sang. Son pelage n’était qu’un trou noir, ses yeux bleu deux pares dans la nuit. La larme se cristallisa en un diamant. Valiane était toujours recroquevillé sur elle-même, en boule à même le sol. Elle ne laisserait pas se créer une telle horreur. Lorsque le diamant toucha le sol, le bruit cristallin qui se produisit réveilla Valiane. Ses yeux s’ouvrir brusquement.
Mort. Destruction. Vengeance. Elle aussi en était capable. Elle aussi savait créer le Chaos. Des flammes d’arcane se mirent à bruler sur son corps, elle aussi pouvait se montrer ténébreuse. Haine. Chaos. Noir.
Ses yeux brillèrent d’une folie longtemps contenue en elle. La folie de tuer. La folie d’aimer au point de vouloir tuer. Cet être, ni mort ni vivant, se jeta avec force sur Pierre, sa mâchoire claquant au niveau du cou. Son corps n’était que ténèbres et arcane, causant de vivent brulure à quiconque osait la toucher. Sa folie destructrice la fit oublier où elle était, ce qu’elle était. Il n’y avait plus qu’un l’instinct. L’instinct de survie. L’instinct de tuer. Encore. Toujours. La bête s’élança dans le couloir, cherchant un corps gavé de sang prêt à être égorgé. La renarde se jeta sur la première fenêtre qui passait, brisant la vitre et atterrissant dans une petite coure. C’était la même qu’hier soir, mais l’animal aurait été incapable de la reconnaître, aveuglé par sa soif de destruction. Vengeance. Le museau en l’air, il comprit rapidement qu’il trouverait ce qu’il cherchait un peu plus loin. Il repartit, sans un regard derrière lui, sans même réaliser ce qu’il allait faire. La fin d’Harmonia…Non ! Mort ! Mort ! Mort ! MORT !
Lorsque la bête déboula devant la porte d’entrée. Plusieurs dizaines de chevaliers étaient encore présent. Valiane ne parvenait plus à se contrôler, à cet instant elle ignorait sa propre existence. Elle ne voyait plus que les visions que lui avait projetées Pierre. Un monde en feu. Un monde oublié. Un trône jalousé. Un peuple éteint. Son souffle se fit menaçant, sa haine était si grande qu’elle ne réalisait pas les risques qu’elle courait, le danger qui l’attendait. Sans voir qu’elle était seule contre tous, la renarde se jeta sur le chevalier le plus proche, enfonçant avec violence ses crocs dans sa jugulaire. Le sang coula, dégoulinant dans sa gorge. L’animal lui arracha la tête, fit craquer son crâne entre ses mâchoires dans un bruit sinistre puis se jeta sur le suivant. La chaleur que dégageait l’arcane était si intense que les vêtements des chevaliers s’enflammaient au moindre contact. Combien allait en tuer ? Combien devait mourir ? Elle n’en avait aucune idée. Du moment qu’il mourait. Oui. Mourir.
Colère. Rage. Mort. Haine. Chaos. Pierre venait de trouver ce qu’il cherchait.
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Jeu 2 Sep - 0:09
Pierre l'avait sentit venir, il avait sentit le changement opéré en elle, un acte extérieur à son palais, quelqu'un tirait les ficelles de tout ça. Pierre n'aimait pas ça, lorsqu'elle se jeta sur lui pour le décapiter, il était prêt, il pivota sur le côté et se plaqua au mur, le monstre qu'elle était devenu passa comme un flèche devant lui, il garda son air calme et suivit la piste que Valiane laissait derrière elle, elle eut tôt fait de tomber sur une poignée de garde qui ne compris rien à la situation, mais les gardes ailés à côté de la porte ne mirent que peut de temps à réagir, alors que Valiane finissait le gardes, ils se mirent en position, la cloche d'alarme sonna dans tout le château, les gardes afflueraient bientôt par centaines et ne parlons pas des chevaliers de l'apocalypse qui s'en donnerait à coeur joie. Les deux gardes hurlèrent avant de se jeter sur la bête, ils esquivaient avec plus d'agilité que ne le laissait présager leurs armures, puis les fanatiques apparurent, trois au total, usant de leur habituel pouvoir d'illusion pour faire croire à leur adversaire qu'ils étaient partout sauf devant lui. Les gardes ailés faisaient danser leurs lames et l'un des fanatiques fit danser sa lame en la nimbant d'électricité. Pierre arriva sur ces entre-faits, cinq portails s'ouvrirent et engloutirent ses soldats qui apparurent loin du combat. Il avança vers la bête en faisant décrire des arabesques à sa lame pour capter son attention. Puis il la fit disparaitre et se concentra, un éclair plus tard, l'énergie de valiane se transmettait à l'esprit qui tenait sa main plaqué contre le front de la bête, la peau de l'enveloppe de l'esprit se flétrissait et se reconstruisait à une vitesse folle, Valiane perdrait bientôt toute son énergie.
-Je maîtrise tout dans cet univers. TOUT! Toi! Mes hommes! La moindre feuille, le moindre atome! Tu ne fait pas le poids ici! Tu ne le fera jamais! Même Melusyne ne le peut! Sinon elle serait venue me chercher depuis longtemps!
Il finit d'aspirer l'énergie de Valiane, lui laissant juste de quoi survivre, l'aura de l'esprit explosa, il venait d'aspirer une puissance si grande qu'il pouvait déchainer les enfers à présent, il pourrait anéantir une armée d'un simple geste. Mais il devait rendre cette puyissance à sa propriétaire une fois qu'elle serait calmée.
-Vous autres mortels vous ne comprenez rien! Les prophéties ne doivent pas êtres interprétées à la va-vite. Les visions concernent passé présent et futur, tu n'a écouté que ton coeur, use de ta tête si tu veut un jour maîtriser ton destin, sinon tu la perdra.
Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Ven 3 Sep - 16:02
Une bête sauvage, indompté. Ne vivant que pour et par l’instinct. Voilà ce qu’était Valiane. Une créature à peine consciente de son existence. Insensible aux sentiments, à la peur, à l’amour, au respect…Elle était aveuglée par les images de Pierre qui défilaient toujours devant ses yeux. L’animal ne comprenait pas ce qu’il faisait. Une cloche sonna dans le lointain, des hommes accoururent par dizaines. La renarde grogna et plaqua ses oreilles en arrière. Le sang coulait entre ses babines. Ses yeux scrutèrent les soldats à la recherche d’une nouvelle proie. Ils étaient plus d’une centaine. Elle était seule. Quelle importance ? Du moment qu’ils meurent, tous. Deux d’entres eux, plus imposants que les autres, se détachèrent de la masse et s’approchèrent de l’animal en brandissant leurs épées. La renarde se montra menaçante, hérissant son poil et claquant des mâchoires. C’était un combat inéquitable. Quelle importance ? Avant même qu’ils ne se décident à se jeter sur elle, l’animal avait déjà bondit. Ses griffes crissaient sur leurs armures, ne parvenant même pas à les écorcher. L’animal n’en avait cure : il sautait, bondissait de l’un à l’autre, esquivait, virevoltait dans les airs. Il mordait là ou là, parvenait parfois à percer leur armure sans vraiment leur causer de dégâts majeurs. Toute la haine que Valiane continuait en elle était en train de se déverser sur les deux soldats aux casques étranges. Les vagues d’arcane se succédait, se propageant au même rythme que les battements de son cœur. Pourquoi se battait-elle ? Pourquoi l’attaquait-on ? Pourquoi devait-elle défendre sa vie ? Elle ne savait plus, le sang obscurcissait sa vue, elle ne comprenait rien. Tuer. Destruction.
D’autres adversaires se joignirent au combat. Au leu de tenter de les éviter l’animal se jeta sur eux, avide de mort. La folie gagna sur le peu de raison qu’il lui restait. Elle ne sentait ni la douleur ni la souffrance…il y avait juste…un vide, un immense vide dans laquelle s’engouffrait sa colère. Pour quelle raison était-elle en colère ? Elle ne savait plus. Mort. Sang. Noir. Avant que Pierre n’arrive, la renarde était parvenue à tuer deux des fanatiques et plusieurs soldats. Elle était elle-même fort mal en point. Son sentiment de faiblesse la rendait d’autant plus folle et aveugle. Lorsque l’Esprit Déchu apparut, elle comprit que c’était lui le chef, lui le Maître des lieux. L’animal grogna, son attention fut attirée par l’arme que l’esprit agitait. Qui était cet homme ? Aucune importance. Tuer. Mort. Une alerta s’alluma au fin fond de son esprit, comme un vague souvenir déjà oublié. La bête, la gueule entre-ouverte et les oreilles plaquées en arrière, sauta sans détour sur son adversaire.
Le choc fut si terrible que la renarde poussa u cri strident. Cette énergie qui l’instant d’avant affluait en elle comme elle ne l’avait jamais fait, irradiant chacun de ses muscles et la nimbant d’une puissance longtemps enfuie en elle…Cette énergie venait de disparaître en un claquement de doigt. Le contraste fut si violent que l’animal en eut le souffle coupé et sauta un ou deux battement de son cœur. Valiane avait l’impression de tomber dans un gouffre. Elle ne comprenait toujours pas ce qu’il se passait. L’homme devant elle lui disait vaguement quelque chose. Il lui parla, elle vit ses lèvres remuer. Elle tenta bien de se concentrer pour l’entendre…Sans succès. C’était comme si une bulle l’entourait, comme su tout n’était qu’un rêve. Un cauchemar.
« …prophéties ne doivent pas êtres interprétées à la va-vite. Les visions concernent passé présent et futur, tu n'a écouté que ton coeur, use de ta tête si tu veut un jour maîtriser ton destin, sinon tu la perdra. »
Sa tête lui faisait atrocement souffrir. Que c’était-il passé ? Ou était-elle ? Ses yeux s’emplir de questions, regardant bêtement Pierre, la tête penchée sur le côté. Il lui fallut quelque secondes avant de se souvenirs de qui il était. La demoiselle ne réalisa même pas qu’elle venait de reprendre sa forme initiale. Pourquoi était-elle si fatiguée ? Pourquoi avait-elle un goût de sang en bouche ? Pourquoi ses muscles lui faisaient-ils tant souffrir ? Perplexe, la jeune fille parvint à se redresser non sans mal. Elle ne tenait pas droit sur ses jambes, mais au moins elle tenait. Elle observa autour d’elle, s’arrêtant avec fascinations sur les corps déchiqueté par une bête inconnue. À voir la colère briller dans les yeux de Pierre, la jeune femme comprit qu’elle ne devait pas être innocente à l’affaire. Elle eut quelques flash, des scènes de combats, de visions du futur. Le tout forma un beau mélange dans sa tête. Néanmoins une chose était claire : elle venait de perdre définitivement les pédales. Seul Adès aurait put lui expliquer, mais il n’était pas là. Et après tout il pouvait aller se faire foutre. Tout ça c’était à cause de lui. Elle ferma les yeux une seconde, cherchant en elle un dernier gramme d’énergie pour ne pas s’évanouir. Tout sauf ça. Pas devant lui. Hors de question.
« Tu m’as cherché…Tu m’as trouvé…Voilà pourquoi je ne veux pas de ta puissance, elle mène à la folie. Je ne sais pas ce que j’ai fais, mais à voir ta tête je suppose que c’était stupide. J’ai l’impression…d’avoir rêvé. Adès m’a un jour raconté qu’il était possible de matérialiser son âme. C’est peut-être ce que j’ai fais, je ne sais plus. Maintenant tu connais mon secret. Ma puissance est un danger pour quiconque me côtoie, je ne la contrôle pas. Je ne dirigerais pas ton armée. Ce serait de la folie. Ma vie autant que celle de tes hommes et celle des habitants d’Harmonia seraient en danger de mort. Tu te moques peut-être des harmoniens, je doute toutefois que tu serais prêt à risquer la vie des chevaliers.»
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Ven 17 Sep - 23:36
-Quel est la valeur d'une vie, te rend tu compte au moins de l'insignifiance des êtres qui peuplent les différents mondes? Toi, ton Saladin, Stern ou n'importe lequel des mortels qui foule la surface créée par les dieux. Vous êtes autant d'insectes que nous, le dieux, nous amusons à observer, parfois on frappe dans la fourmilière, et on observe le résultat, mais parfois l'insecte devient chrysalide et un papillon sort, c'est ton cas, tu transcende ta condition mortelle est t'approche du divin, mais les papillons ne vivent jamais très vieux et tu doit prendre l’éternité lorsqu’elle s’offre à toi. Tu refuse tout ça, tu est simplement un enfant gâté des dieux qui fait un caprice. On n’a jamais tout ce qu’on veut dans la vie, même moi, un dieu, je ne peut pas avoir la tête de Melusyne et de son comparse. Mais je me battrait pour avoir tout ça, toi tu attend que ça te tombe sur un plateau d’argent, et quand ça arrive tu rejette tout ça. Regarde-toi! Tu ne peux même pas m’infliger la moindre égratignure sans te prendre le quintuple de ce que tu m’inflige. Les mortels ont ce gros désavantage sur les dieux, ils sont fragiles, faibles, un peu comme des brindilles, si facile à briser.
Pierre écrasa une brindille sous son talon pour ponctuer son propos, un craquement retentit suivit du martèlement des bottes, des soldats se mirent autour des deux puissants et abaissèrent leurs lances tout en tenant fermement leurs boucliers pour se protéger d’une éventuelle contre-attaque, se qui était bien dérisoire face à la puissance de Valiane. Il serraient balayés en un coup, et les remplacer ne serrait pas un problème pour le déchu. L'énergie se diffusa de nouveau vers Valiane, de quoi la maintenir en vie et lui permettre de lui faire reprendre ses esprits. Elle survivrait, mais à quel prix, l'énergie qu'il lui insufflait était pervertie par la sienne, noire en ce moment, il éprouvait de la haine envers lui-même pour avoir été aussi négligeant, d'avoir baissé sa garde, et cette haine corrompait tout. Valiane devrait avoir sa "dose" de pouvoir si elle ne voulait pas devenir folle, Heureusement que Pierre veillait sur elle à présent.
-Envoyez là dans ses appartements!
Invité Invité
Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Sam 18 Sep - 16:41
*Valiane ?* *Sytry ?* *D’abord Adès. Puis Anoth. Moi et enfin Pierre. Tous les quatre. Nous t’avons donné le même discours. Nous sommes parmi les plus anciens et les plus puissants de ce monde. Tu sais que nous avons raison. Ton destin ne t’appartient pas. Alors pourquoi ?* *Parce que c’est ce qu’Adès veut.* *Met ton orgueil de coté et écoute-nous. Laisse Pierre te forger, immortaliser le papillon avant qu’il ne s’épuise.* *Je suis un papillon de la mort.* *La vie ne peut exister sans la mort. Tu m’a fais une promesse. Si c’est moi qui te demande de suivre Pierre ? Je ne suis ni Adès, ni un esprit déchu. Je suis…* *Le gardien de ma famille. Mon gardien. Alors Je le ferai. Je tiendrais promesse.* *Bien.*
Sytry. Chaque ange noir avait un démon. Chaque famille d’ange noir avait un guide. Valiane l’avait rencontré pour la première voilà plusieurs semaines. Un démon, quoique fort différent d’Adès. C’est ce qui lui avait apporté le respect et l’obéissance de Valiane. Pierre venait de lui rabattre les oreilles avec le même discours. Toujours la même chose encore et encore. Elle n’avait pas à lui dire non, elle n’avait pas à refuser son destin. Et bla et bla et bla. Il la traita d’enfant gatée, de faible, de fragile. Toutefois la demoiselle ne broncha pas, encaissant ses paroles sans montrer le moindre signe de vie. Il y avait deux raisons à cela. D’abord, Sytry venait de se ranger aux cotés de Pierre. Elle s’était promise de ne jamais le décevoir. Il fallait qu’elle médite sur la question et en attendant Pierre venait de gagner son immunité, si dû moins cela lui était réellement nécessaire. La seconde était que de toute façon, même avec la meilleure des volontés, elle n’aurait pas été capable de faire plus de trois pas sans s’effondrer. Alors bon, autant mordre sur sa chique et attendre que ça passe.
Pierre lui rendit sa magie. Du moins une part infime. Le pire, c’est que Valiane ne reconnaissait pas cette énergie. Ce n’était pas la sienne. Une peur interne monta en elle, tout son corps en alerte. L’esprit déchu était en train de lui insuffler le pire des poisons. Et elle ne pouvait même pas le refuser, elle avait besoin de magie, elle avait besoin de combler le trou, le gouffre qui l’habitait. Il lui donne juste de quoi rester éveillé, juste de quoi être consciente tout en lui empêchant de sortir ses griffes. Jamais encore un être avait ainsi osé la priver d’une part d’elle-même. Se sentir faible, à moitié elle-même et complètement démunie la rendait malade. Même pas assez d’énergie pour lever son arme sur Pierre. Frustrant. Terriblement frustrant. Non content de l’avoir volé, il ordonna ensuite qu’on la raccompagne dans ses appartements. Un jouet. Un simple jouet entre les mains de Pierre. Elle tenta bien se s’énerver, de faire monter la colère en elle. Rien n’y fit. Il lui avait enlevé jusqu’à sa volonté.
« Rend-moi…ce qui m’appartient. »
La gardes s’approchèrent, méfiant. Ils espérèrent que l’invité du maître les suivrait sans poser de résistance. Il n’en fut rien. Cette dernière se contentait de lancer un regard noir à l’esprit déchu, essayant vainement de prendre un air menaçant sans trop y croire. Les gardes la prirent par le bras, la forçant à les suivre. Elle fit bien mine de se débattre et abdiqua rapidement. Tant que Pierre ne lui aurait pas rendu sa moitié, elle perdait toute volonté. Il ne lui restait plus qu’à attendre. Les soldats l’escortèrent jusqu’à sa chambre. Elle s’effondra sur son lit sans un regard autour d’elle. Dormir ? Bah, elle n’avait de toute façon que ça à faire. Dans quelques heures à peine elle avait rendez-vous avec les chevaliers. En attendant elle ne se sentait la le courage de se trainer comme une limace et essayant de s’échapper. Plutôt mourir. Sans compter qu’elle ne repartirait pas sans sa magie. Ses pensées s’évadèrent rapidement vers Sytry, méditant sur ses paroles. Pierre. Devait-elle vraiment continuer à lui tenir tête ?
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Sam 18 Sep - 16:56
*Je te le rendrait, ce précieux pouvoir. Mais d'abord réfléchit a ce que tu viens de vivre.*
Pierre regarda les gardes partir avec valiane, elle qui était si puissante en était réduite à n'être qu'un jouet, mais Pierre ne la considérait pas comme tel, il se contentait d'honorer son marché, il la protégeait et Adés ne lui collait plus au basques, elle souffrait de vivre un mois ici et elle ferait son choix, libre à elle de s'en aller, Pierre ne lui en voudrait pas, les différents se régleraient sur le champs de bataille. Pierre partit se concentrer dans une salle de méditation, purifiant une partie du pouvoir corrompu qui siégait à présent en lui, elle ne devait pas devenir une créature du mal par la corruption, Pierre s'y refusait. Il mit longtemps à effectuer cette opération difficile pour un être du mal et épuisa en parti son pouvoir. D'autres prisonniers mourraient ce soir. Ses pas résonnèrent dans le couloir près de la chambre de Valiane, un Pierre cern passa la porte, Valianne était encore endormie, il posa la main sur son front et lui insuffle l'énergie pure qu'il avait réussit à récupérer. Il la lui insuffla intégralement plus la dose nécessaire de magie corrompue qu'elle devrait désormais avoir en elle tant qu'elle serrait un être mortel.
-J'ai regretté beaucoup de chose, ma stupidité, mon arrogance, mon immortalité, mais je ne regrette pas d'avoir échoué, car je suis tombé pour mieux me relever. On ne vit que pour accomplir son destin, une fois que cela est fait, on dirige sa vie comme bon nous semble. Ne m'en veut pas de faire tout ça, car cela n'est pas toujours de mon propre fait, il ya des choses qui doivent être faites, et moi je doit me venger, même si je signe ma perte et que cela m'amène encore à l'exil. Demain tu le reverra, brièvement, mais tu ne pourra ni lui parler ni le toucher, je t'offre toutefois un regard vers l'extérieur, profites-en.
Pierre se dirigea vers la sortie.
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Sam 18 Sep - 17:49
Elle avait probablement finit par s’endormir. Son sommeil était agité, lourd et pesant. Lorsqu’enfin, elle sentit l’énergie revenir peu àpeu en elle, elle s’y accrocha avec ferveur, savourant la moindre parcelle. Doucement mais sûrement, elle se sentit revivre. Son visage se détendu, son esprit s’apaisa.Elle avait retrouvé ce qu’elle avait perdu, sans savoir pourquoi ni comment. Ce ne fut que lorsqu’elle ouvrit les yeux, trouvant Pierre penché au-dessus d’elle,la main sur son front, qu’elle comprit. Il semblait épuisé, fatigué. L’instant aurait été bien choisi pour lui sauter au cou et l’étrangler. L’idée lui parut plus cocasse et saugrenue qu’intelligente. Elle se contenta de sourire et de lui lancer un regard reconnaissant. La trêve était toujours d’application, elle ne s’opposerait plus à lui tant qu’elle n’aurait pas prit une décision définitive. La demoiselle se frotta le visage avec ses mains, terminant de se réveiller avant de s’étirer. Il reprit la parole lui expliquant que tout divin qu’il soit, il n’était pas non plus totalement maître de son destin. Il connaissait le regret. Était-ce une confession ? Ou une tentative pour l’amadouer ? Et ne parlons même pas de cette promesse de « le »rencontrer. Qui était ce « il » ? Elle préféra ne pas lui poser ouvertement la question, de peur qu’il ne comprenne l’emprise qu’il avait sur elle. Un instant elle espéra que ce soit Saladin. Elle se reprit. Pour rien au monde elle ne voudrait voir Saladin dans ce monde de chaos. Il ne méritait pas cela. Il ne devait pas venir.
« Tu me dis faible, car mortelle. Mais n’est-ce pas toile faible que d’accepter ainsi ton destin sans même lever un sourcil ? Maquestion n’en est pas une. Je devine ta réponse. Disons…que c’est une piste de réflexion. »
Qu’il était bon de se sentir enfin vivre à nouveau. Et agréable de ne plus chercher à tenir tête à Pierre. Juste le tenir en égal. Il était plus puissant qu’elle, certes. Elle refusait néanmoins encore de l’appeler« maître ». La demoiselle se redressa, fit rouler les muscles de son dos, lança un timide sourire toujours aussi reconnaissant à son interlocuteur avant de sauter du lit. Elle remarqua que les armures étaient toujours là, posées sur leur présentoir. Immanquablement, elle s’approcha de celle qui lui avait fait de l’œil quelques heures plus tôt. À la vue de ses dernières, elle se rappela brusquement la matinée qu’elle avait passée. Marg. Un doute passa devant ses yeux alors qu’elle se retournait vers Pierre
« Combien de temps ais-je dormi ? Où est Marg estses chevaliers ? »
Ses blessures n’étaient presque plus qu’un souvenir, même les brulures du poison tendait à se faire oublier. Valiane se sentait définitivement positive et optimiste. Quoiqu’elle mette en doute l’avis deSytry, elle se sentait nettement moins seule. Quelqu’un de confiance lui avait donné son avis. Il savait qu’elle était là et ne semblait pas craindre pour sa vie. Ajoutons à cela qu’il avait lui-même confiance en Pierre. Comment tournerait l’affaire Valiane n’en savait toujours rien. Il était néanmoins certain qu’elle ne se sentait plis aussi démunie et abandonnée que la veuille.
« Depuis combien de temps attends-tu ici ta revanche ?Pourquoi Melusyne et Faolin t’ont-ils ainsi maltraité ? Ton histoireest aussi celle des esprits créateurs et donc, indirectement celle des troismondes et la mienne. »
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Sam 18 Sep - 22:21
Pierre se figeât, Valiane appuyait sur la corde sensible, ses pensées revinrent loin en arrière, très loin. Il était dans une salle lumineuse, emprisonné dans une cage de magie pure qui le faisait souffrir, ses soldats se faisaient bouter par de puissants guerriers, la scène lui était montrée par l'intermédiaire d'une bassine remplie d'un liquide doré. Le déchu sentit une horrible douleur lui serrer le crâne. Une partie de lui-même lui était arrachée, son pouvoir lui était enlevé, lentement, il se sentit nu, faible... mortel. Des larmes coulèrent de ses yeux, Melusyne se tenait devant lui, triomphale mais impassible. Pierre se jeta sur les barreaux pour attraper son ennemie, une décharge le propulsa en arrière lorsqu'il attrapa les cheveux de son ennemie, quelques cheveux restèrent entre ses doigts, son crâne heurta le sol lourdement, tout se déroulait au ralenti. Il se retrouva dans une prison noire, seul, des formes éthérées l'entouraient, les âmes de ses soldats qui semblaient l'accuser de quelque chose. Le déchu rouvrit les yeux, son front était perlé de sueur, il tenait son arme et la pointait vers Valiane, un air de pure folie et de haine sur le visage, il lâcha son arme qui se volatilisa dans les airs. Il prit un air plus effrayé qu'autre chose.
-Ne me pose jamais plus cette question! C'est l'entêtement de Melusyne et de Faolin qui m'a conduit là, ils ont refusé de regarder la vérité en face : vous autres mortels devez évoluer! Et l'évolution ne se fait qu'au prix de la souffrance. Tu est l'exception qui confirme la règle, à moins que tu ne soit qu'un résultat indirect de mon oeuvre. Pourquoi Harmonia à sombré dans la guerre civile à ton avis? C'était mon oeuvre! Je faisait changer les choses! Et voilà comment on me remercie... en m'enfermant. Mais je les exterminerait, tout les deux, ils comprendront ce que se moquer de moi signifie. Il ramperont à mes pieds et ils souffriront comme j'ai souffert.
Invité Invité
Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Sam 18 Sep - 23:03
Valiane observa longuement Pierre, perplexe. Son arme était pointée sur elle. Elle n’osa pas bouger, lisant la folie dans son regard. Lorsque cette dernière disparut, la tension ne baissa pas. Elle resta muette de fascination devant lui. Pour la première fois, elle sentait réellement les sentiments puissants qui divisaient l’esprit. Il n’était peut-être pas mortel. Il n’en restait pour autant tout aussi faible face à ses sentiments. La jeune fille le dévora du regard, incapable de prendre la moindre décision. Elle avait devant elle un homme seul, qui se sentait abandonné et désespérément seul. Melusyne avait cassé quelque chose lui. La jeune fille ne savait pas quoi mais devina toutefois que l’affaire devait être assez grave pour changer la vie de Pierre radicalement. Lui qui jusqu’ici n’avait été qu’un représentant de la mort, un être infâme, noir et terriblement belliqueux. Voilà qu’il se transformait en un enfant. Un enfant qui désir se venger d’un passé qui le fit souffrir et qu’il considère d’injuste. Un enfant terriblement bouleversé avec des pouvoirs de dieu.
L’ange noir méditait quelques instants sur la situation. Dans l’état actuel des choses, il était inutile de tenter de le résonner ou de le contre dire. Avant tout parce qu’il semblait lui-même incapable de se contrôler. Ensuite parce qu’elle ne pouvait lui donner tord ou raison sans connaître l’histoire dans son entièreté. Elle nota néanmoins, que quoiqu’on en dise, Melusyne n’était pas si pure et si parfaite que cela. D’une manière ou d’une autre, elle avait blessé un de ses semblables, un esprit. Pierre tentait-il de lui mentir ? Elle n’y croyait pas. Il y des choses qu’on ne peut imiter. Il était sincère, Valiane en était convaincue. Il paressait apeuré, apeuré de lui-même et de ce qu’il aurait put faire. Combien de fois avait-elle vu ce visage, cette expression de terreur et de fascination de soi-même ? Il ressemblait tellement aux enfants des rues que Valiane avait protégés pendant tant d’années. Et il n’y avait jamais eut qu’une seule chose qui était parvenue à les calmer. Ses yeux se fixèrent avec intensité dans ceux de Pierre. Et lui ? Comment le prendrait-il ? Elle n’en avait aucune idée. Toutefois dans l’état actuel des choses elle n’avait pas grand-chose de mieux à faire. Comment beaucoup d’enfants, peut-être était-ce simplement une marque de soutient et d’affection qu’il leur manquait.
Pierre était plus grand qu’elle, de sorte qu’elle dut se redresser sur la pointe des pieds pour l’atteindre. Avec autant de légèreté et de respect pour son intégrité et son rang, elle s’approcha de lui et posa sa main sur le haut de son bras avec de lui déposer un baiser sur la joue du bout des lèvres. Aussi léger que celui d’un papillon, aussi discret que la caresse d’une plume. Juste lui signifier qu’il n’était pas seul, que la solitude n’existait que dans la tête des gens. Elle lui sourit silencieusement, espérant atteindre l’effet escompté.
« Calmé ? »
Sans la moindre idée derrière la tête, elle frotta sa main sur le bras de l’esprit avant de se décider à s’écarter. Songeuse, elle s’approcha de la fenêtre. Elle était toujours ouverte et dehors le bruit de l’entrainement des hommes se faisait toujours entendre. Ses yeux se firent lointain, perdu aux confins de son esprit pour ne plus en sortir avant un bout de temps. Elle ne le l’exprima pas à voix haute toutefois elle se fit la réflexion intérieurement que Pierre devrait lui en dire plus avant qu’elle n’accepte de faire quoique ce soit pour lui. Jamais elle ne s’engagerait pour une cause dont elle ne connaissait pas les fondements.
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Sam 18 Sep - 23:20
Pierre était prit au dépourvu, lui qui était seul mais entouré, lui qui avait des milliers d'adorateurs et de fidèles, personne ne le traitait comme son égal parmi les mortels, la puissance était parfois dure à porter, et la voilà, Valiane, gentillesse et douceur, calme et dernier refuge. Pierre projetait sur elle les espoirs d'une destinée si lourde. Il ne put réagir, complètement abasourdi par son acte aussi étrange que mystérieux, les mortels, toujours aussi étranges malgré les années. Il se remémora le visage de cette autre femme, ses cheveux si doux, sa puissance, sa force de caractère, sa beauté... et sa mort. Il en voulait à l'univers entier pour ne plus pouvoir connaitre ce qu'était la passion, elle avait cette chance, cette opportunité, les mortels ne se rendaient compte que les choses étaient précieuses que quand ils les perdaient, Pierre sentit la main de Valiane sur son bras, il la regarda s'éloigner, il se ressaisit en mettant la main sur sa joue, se moquait-elle de lui?
-Je ne te demande pas de me comprendre.
Il se rapprocha d'elle, ses pas résonnèrent dans la chambre, il s'adossa au mur, sa joue le brulait, il haïssait le contact des autres êtres, un serviteur normal serrait mort, Valiane avait son respect, de simples recommandations feraient l'affaire. Il entendit les pas de Marg qui se rapprochaient, il était suivit de Stern et ce dernier était furieux à en juger par la vitesse de ses pas.
-Comment peut-il encore souffrir sa présence? -Elle est différente je te l'ai déjà dit. -Mais je... -Il suffit Stern, aurait-tu oublié ta promesse?
Ce fut le silence car les deux hommes entraient dans la salle.
-Les préparatifs sont prêts, nous vous attendons.
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Dim 19 Sep - 0:07
Erf, dommage, il venait de se refermer comme une huître. Plus de gamin solitaire, elle venait de retrouver le vrai grand méchant pas sympas. Sa dernière remarque la fit néanmoins tilter. Elle ne put s’empêcher de se retourner vers lui en lui laçant un regard sévère.
« Ce n’est pas parce que tu ne m’a pas demandé que je n’ai pas le droit de le faire. »
Ils n’eurent pas le temps de débattre plus longtemps sur le sujet. Stern et Marg firent irruption dans sa chambre. Ce dernier informa son maître que tout était prêt. Marg était impassible, le visage fermé. Il ne semblait éprouver le moindre sentiment. Un parfait soldat. Un parfait chef. Valiane ne pouvait néanmoins pas en dire autant sur Stern. Il lui lança un regard noir que Valiane comprit instantanément. Il était furax, et c’était peu de le dire. Était-ce de sa faute ? Plus que probablement. Ainsi donc elle était parvenue à ce mettre un des chevaliers à dos, et pas des moindre. Cette nouvelle information l’enchanta. Quoiqu’il soit dangereux, elle était certaine que tant qu’elle était sous l’aile de Pierre elle ne risquait rien. Il fallait néanmoins jouer assez finement pour ne pas se montrer ouvertement en conflit avec lui. Ce jeu promettait d’être particulièrement jouissif. D’autant plus que Marg et Pierre était tout les deux présents. Plusieurs possibilités s’offrirent à elle. Elle en retint deux : l’indifférence et l’ironie. L’un comme l’autre était des armes redoutables qui avait le dont de mettre les hommes en colère. Un don féminin qui se cultivait depuis des générations.
Valiane lança un sourire provocateur à Stern tout en saluant respectueusement Marg. Elle sembla hésiter une seconde à accorder ce même respect à Stern puis se retint, gardant toujours ce même sourire aux lèvres. Combien de temps allait-il tenir ? Une, deux, trois minutes peut-être.
« Je le suis moi aussi Marg. Sachez que je suis honoré de vous voir à l’œuvre. J’espère que vous parviendrez à me satisfaire plus que le premier chevalier avec qui j’ai passé la soirée hier. »
Elle hésita à étirez un peu plus son sourire et se retint avec difficulté de regarder Stern pour se complaire de sa réaction. Valiane continua son spectacle en l’ignorant magistralement, se retournant vers Pierre pour attendre son ordre du départ. Mais avant cela, elle prit toutefois la peine de refaire rapidement sa toilette. D’un claquement de doigt, elle changea ses habits pour reprendre ceux choisit plus tôt dans la matinée lorsqu’elle était seule avec Pierre. Une lourde cape sombre superposait une robe rouge sang. Le col de sa cape était majestueux. Les métaux précieux s’entrelaçaient le long des coutures de ses habits. Elle portait de nombreux bijoux tout en prenant soin de ne pas dépasser la limite de l’exagération. Il était temps que ces chevaliers là voient sous un autre jour. Jusqu’ici ils ne l’avaient probablement pas beaucoup apprécié. Les choses devait changer.
Spoiler:
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Dim 19 Sep - 13:14
Pierre aurait bien voulut lui faire ravaler sa prétention au sujet de ce qu'elle avait dit avant l'entrée de ses chevaliers mais cela n'avait pas d'importance, il n'allait pas s'énerver pour si peu. Elle se moquait ouvertement d'un Stern qui rougit de rage en tâtant nerveusement le pommeau de son épée, il mourrait d'envie de se jeter sur elle mais il savait que son heure viendrait, il pourrait lui montrer à quel point elle se méprenait sur lui. Il se contenta alors de tourner les talons en même temps que Marg dans un geste coordonné au millimètre et partit d'un pas plus léger, il ruminait sa "vengeance" avec un sourire sadique que Pierre et les chevaliers ne connaissaient que trop bien. Pierre se contenta de se placer derrière Valiane et de la suivre lorsqu'ils traversèrent les couloirs, débouchèrent sur la cour ou toute trace de lutte avait disparue et se dirigèrent vers un bâtiments imposant, comme sortit du sol, il prenait place dans le paysage avec un naturel incroyable, si Valiane observait plus attentivement que la veille elle verrait que les lieux ressemblait au niveau topographique au lieu ou elle avait combattu Pierre, sauf quel'asile était remplacé par le palais. La bâtisse résonnait du fracas des armes, le Colisée était plein de monde, hurlant, pariant et invectivant les concurrents, l'un d'entre eux, une femme habillée d'une tenue de cuir, terrassa trois de ses opposant dans une vague de feu avant de recevoir un coup d'épée qui la fit s'écrouler, le vainqueur tourbillonna entre les survivants et les tua un à un. Ils entrèrent dans la tribune de Pierre à ce moment, le silence se fit et tout le monde salua le Dieu avec déférence, Pierre avait son masque d'impassibilité et leva la main pour intimer l'ordre de continuer. Le vainqueur sortit panser ses plaies et on annonça le combat suivant.
-Aujourd'hui un combat exceptionnel! Des chevaliers de l'apocalypse vont affronter une Harmonienne, ce n'est pas un combat à mort mais tout peut arriver! Et voilà notre glorieuse armée d'élite... LES CHEVALIERS DE L'APOCALYPSE!
Ils entrèrent un par un, menés par Marg et une jeune femme à l'air mystérieux, ils se mirent en rang face à la tribune de Pierre et mirent genoux à terre. Puis l’annonciateur annonça Valiane, le silence se fit alors que Pierre observait cette dernière, l'heure était venue.
Valiane observa Stern, impassible. Elle avait trouvé son chouchou. Il allait la réduire en poussière dès qu’il en aurait l’occasion. Elle crut même distinguer un peu de fumée qui s’échappait de ses narines. Un effet d’optique peut-être. Quoiqu’il en soit lorsqu’ils quittèrent les lieux le chevalier était aussi rouge que le sourire de la demoiselle radieux. Elle se positionna néanmoins derrière lui, sorte qu’il ne la voit pas. Ce petit jeu l’amusa terriblement, jusqu’à ce qu’elle entende une rumeur lointaine. Elle lança un regard intrigué à l’esprit sans poser ouvertement la question. La réponse ne se fit pas attendre. L’arène apparut brusquement, ravalant aussi vite l’assurance de Valiane. Lorsqu’il franchir les portes, elle se sentit emportée par le mouvement de masse. La foule criait, hurlait et s’agitait. Un frisson parcouru la jeune fille de bas en haut. Quel monde. Et elle allait devoir obtenir le respect d’autant d’hommes aguerris. La plupart d’entre eux n’avaient probablement plus grand-chose à apprendre du combat. Il allait falloir se montrer très convaincante. Ses yeux s’illuminèrent quelques instants, se rappelant ce qu’elle aller s’apprêter à faire.
Le publique salua l’Esprit, Valiane resta impassible. Pierre prit la parole, enrôlant à la perfection son titre de maître suprême. De son coté la jeune femme n’avait plus envie de rire. En retrait, elle se préparait psychologiquement à ce qu’elle allait faire. Elle eut une pensée pour Adès. Car quoi qu’elle pense de lui, elle allait mettre un pratique ce qu’il lui avait enseigné. Un don qu’elle avait affiné encore et encore, jusqu’à ce que son fil soit aussi fin qu’une feuille de papier. Alors que ses pensées voyageaient bien au-delà des frontières de ce monde, l’ange noir s’élança pour sauter par-dessus le rebord de la tribune. Elle atterrit lourdement au sol, sa cape claquant à l’atterrissage. Après une profonde inspiration Valiane se redressa et s’approcha à pas lents de l’attroupement au centre de l’arène. Ses yeux étaient dures, sévères. Beaucoup de chose allaient se jouer dans les quelques heures à venir. Lorsqu’elle croisa le regard de Stern, elle ne montra plus une trace d’ignorance, de moquerie ou même d’ironie. Un mélange de respect et d’honneur. Elle resalua ensuite pour la deuxième fois Marg humblement, avant de lancer un œil hésitant à l’étrange demoiselle. Qui était-elle ? Quelle marque de respect méritait-elle ? Bah, entre femmes…L’ange noir se contenta de lui lancer un regard complice avec un bref hochement de tête.
Plus de combine foudre et eau, plus de tornades, plus de boules d’arcane, plus même de dragon. Elle se remémora ses propres paroles du matin…L’imagination est la plus pure et la plus puissante des armes…Un nouveau frisson la parcouru. Ce qu’elle s’apprêtait à faire…Jamais encore elle ne l’avait fait. Du moins sur de véritables adversaires. Cela nécessitait une grande concentration et une énergie phénoménale. Avec ce que lui avait rendu Pierre, elle se sentait prête à retourner le monde. Les chevaliers n’avaient cas bien tenir leur fond de culottes.
Et eux ? Que lui avaient-ils réservé ? Cette question la taraudait. Les soldats n’étaient pas réputés pour avoir une bonne imagination. D’un autre coté, les Chevaliers de l’Apocalypse n’étaient pas n’importe qui. Ils maîtrisaient plus que certainement un niveau de magie rarissime. Autant de magie ne devaient pas les laisser indifférents. Avec Pierre, le combat était différent. C’était la force pure et brute qui avait primé. Ici Valiane leur avaient bien fait comprendre qu’elle demandait autre chose. De plus, la l’Asile c’était un contre un. Ici c’était cent contre un. Toutefois, ce qui inquiétait la plus Valiane, c’était qu’aussi grande soit la puissance de Pierre, il n’avait jamais voulu la tuer. Pouvait-elle en dire autant sur les Chevaliers ? Certes, les ordres de l’esprit étaient clairs. Néanmoins pou beaucoup la tentation était grande. Sa rumeur était probablement déjà faite, une gamine écervelée qui n’avait rien pour elle. Un déchet, un obstacle sur leur route. L’ange noir allait devoir jouer serré, très serré. Et si le combat dérivait ? Et si l’un d’entre eux tentait de lui porter un coup fatal ? Adès n’était plus là pour la protéger. Pour la première fois sa présence rassurante lui manqua. Car aussi vil et fourbe était ce démon, il c’était toujours montré loyal et protecteur envers elle quand le danger venait sonner à la porte. Pour la première fois, elle était seule.
« Marg, messieurs, je vous laisse ouvrir le bal. » Le ton de sa voix était froid, déterminé et déterminé. Une dernière fois, l’ange noir se remémora ses enchaînements avant de se laisser envahir par la magie et de lancer un sourire énigmatique aux Chevaliers.
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Mer 22 Sep - 11:40
Marg ne se le refit pas dire deux fois, il avança seul vers Valiane, sa lame décrivit un araesque grâcieux et se pointa vers Valiane, il respectait les règles du combat et avait de l'honneur, il affronterait seul Valiane, les chevaliers comprirent ses intentions au moment même ou il avança, ils se reculèrent avec précautions, Marg n'en avait pas l'air mais il n'était pas qu'un vieux croulant comme on le pensait souvent, il jeta la cape posée sur ses épaules au sol, rêvélant son armure complète, finement ouvragée, elle semblait neuve mais incroyablement ancienne, gravée de symboles anciens, Marg n'était pas que le meilleur des chevaliers, il était aussi le premier champion de Pierre, ressucité et ramené d'entre les enfers, il avait perdu son ancienne puissance mais la regagnait au rythme de son maître, Pierre osait cependant le supplanter par cette femme, si Pierre perdait la perte de son champion, c'était la perte de son ancien champion, le grand Marg, le moissoneur, le preneur de crâne. Le vieux guerrier frappa du pied sur le sol, deux rocher apparurent et s'envolèrent, puis Marg les divisa en milliers de Shrapnels d'un coup d'épée avant de les envoyer sur Valiane, une attaque basique avant le crescendo tragique. il savourait sa victoire prochaine sur cette importune, elle voulait du spectacle, elle en aurait, une attaque pas si difficile à esquiver mais ce qu'elle ignorait c'était la suite de son attaque, Marg se propulsat dans les airs et... disparut. Il venait de se téléporter derrière Valiane, comme par magie. Il ceintura son adversaire et fit revenir les shrapnels vers eux, juste avant l'instant fatidique, il disparut de nouveaux et réaparut à sa place précedente.
-Apprends le respect!
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Mer 22 Sep - 18:28
Les chevaliers s’écartèrent, laissant Marg seul face à Valiane. Elle ne bougea pas, parfaitement immobile au centre de l’arène, ses yeux observant avec avidité le chevalier. Elle mit ses mains derrière son dos, se tenant droite comme un i. Imperceptiblement, un fin brouillard commença à apparaître, établissant un flou artistique qui fit sourire la demoiselle. Elle ferma les yeux, affuta son ouïe plus précise que celle d’un chien ou d’un loup et attendit. L’ouverture du spectacle ne se fit pas attendre. Lorsque les éclats de Pierre filèrent sur elle, l’ange noir ne bougea pas d’un demi-pouce. Son entrainement avec le démon lui avait appris à avoir confiance en elle. Moins d’un mètre avant que les pierres n’atteignent leur cible, un éclair argenté passa, créant pendant un infime instant un bouclier imparable. Le brouillard qui se faisait de plus en plus présent, la vitesse de la défense et l’éclat de cette dernière, empêcha les spectateurs de distinguer quoi que se soit. Marg disparut. Avant que Valiane ne puisse le resituer, ce dernier s’empara de sa silhouette et la tint fermement, le temps pour lui de renouveler son attaque. Juste avant qu’il ne se volatilise à nouveau, la Valiane qu’il serrait dans ses bras se désagrégea en une multitude d’éclats éblouissants et tranchants. Tel un essaim d’abeilles ils encerclèrent leur adversaire et tranchèrent dans le vif. Lorsqu’il se volatilisa, les étranges points lumineux disparurent à leur tour dans le brouillard avant que les shrapnels ne les atteignent.
Marg prit la parole, parlant de « respect ». Pour toute réponse un rire puissant et glacé déchira l’air, imprégnant chaque spectateur. Il se répercuta longtemps sur les murs de l’arène. Le brouillard permettait une visibilité à trente mètres. Largement suffisant pour l’ange noir. Brusquement elle apparut, juste au milieu du blizzard. Elle se tenait droite, fière et sans peur. Elle enfouit tous ses sentiments, ses peurs, ses espoirs et ses rancœur en elle, pour ne laisser qu’un sentiment de majesté. Derrière elle, se dressait avec autant de fierté six sombres silhouettes entièrement drapées de noirs. Leurs capuches rabattues sur le visage, ils étaient positionné de part et d’autre de Valiane, tel des anges de la mort. Impossible de savoir s’ils étaient seulement humains. La demoiselle posa un regard énigmatique sur Marg, frissonnant de se sentir si sûr d’elle. Elle allait en baver, c’était chose certaine. Toutefois elle tenait à prendre le temps au préalable de marquer l’esprit de chaque être présent ici, y comprit Pierre. Silencieusement, elle s’approcha du chevalier, les mains toujours dans le dos. Les entités mystérieuses la suivirent dans un accord parfait. Ils ne semblaient éprouver aucun sentiment, marchant avec assurances dans le brouillard. L’ange noir s’arrêta à moins de dix mètres de Marg.
« Pourquoi serait-ce moi qui devrait apprendre le respect ? »
Valiane s’autorisa un sourire quelque peu vicieux avant de partir d’un bref éclat de rire.
« Cessons de jouer, je ne suis pas venue pour vous voir me tester et vous échauffer. Je veux du spectacle ! »
Ses yeux brillèrent d’impatience juste avant de se mettre en action. Le visage toujours aussi impassible, aussi calme et immobile, l’ange noir frappé brusquement trois fois dans ses mains. Immédiatement les six silhouettes s’éclipsèrent dans un cri strident, à la limite du supportable. Tel des fantômes, ils apparurent de temps à autres, voltigeant dans les aires avec autant d’aisance qu’un esprit défunt. Parfois aussi sombre que la nuit, ils leur arrivèrent de scintiller avec éblouissement. La scène ne dura pas plus de quelque secondes avant que ses étranges créatures ne disparaissent de la vue de tous. Elles finirent par réapparaître, encerclant Marg. Toute attaques physiques étaient parfaitement inutile contre eux, la lames ne faisait que les traverser de par en par. Les six ombres restèrent passives, se contentant de l’entourer et de le suivre dans le moindre de ses déplacements. Valiane regretta qu'Adès ne soit pas là pour admirer le travail.
Spoiler:
Pierre Chrisme
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Ven 24 Sep - 6:15
-Ridicule, tu ne fait pas le poids fillette. Tu te souvient de Stern et de son bouclier? Et bien moi voici mon cadeau, il a été fait pour tuer les dieux, forgé dans l'acier le plus corrompus par des suppôts du mal asservis et emplis de haine dans les brasiers ardents du feu de notre maître. Je te présente l’Épée du destin, et tu va goûter sa puissance.
L'épée en question s'assombrit jusqu'à éclipser toute lumière, Marg sourit en voyant la brume et les ombres disparaître ainsi que tout ce qui était magique, seul sa magie perdurait, il en profita pour lever son arme qui s'embrasa, Marg dessina des arabesques de feu ancestraux dont seuls les plus anciens se souvenaient, priant Pierre de lui accorder sa bénédiction, il était dans un état de transe avancée, son arme fendait l'air en laissant une traînée rougeoyante qui s’effaçait aussi tôt, c'est alors que trois phénix enflammés surgirent du néant pour se jeter sur Marg, celui ci disparut dans une explosion de feu pou réapparaître sous sa forme de champion, son armure de feu avait des allures assez effrayantes et son épée avait doublé de taille, la tenant toujours à une main, il avança vers Valiane, chacun de ses pas résonnait dans l'arène. Le champion reprenait place dans son domaine et il frappait fort. Quatre colonnes de feu surgirent et foncèrent vers Valiane en spirale, chacune frappa l'endroit ou elle se trouvait de façon quasi-instantané mais il en fallait plus pour l'éliminer. Marg avança vers sa localisation avec un rire guttural quasi-divin. Les autres chevaliers s'étaient repliés. Son épée dansa en créant un raie de flamme qui fonça vers son adversaire, suivit d'un autre, puis d'un autre, et cela de façon répété et de plus en plus rapide.
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Sujet: Re: *.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] Dim 26 Sep - 19:36
Valiane respira profondément, mettant tout en œuvre pour garder un air serin et confiant en elle. Quoiqu’extérieurement, elle parut calme et paisible, la tempête se déchainait en elle. Il ne lui avait pas fallut longtemps pour comprendre que ce combat, bien plus qu’amicale, était mortelle. Elle se mordit la langue, maudissant sa naïveté. Un combat amical…contre des chevaliers de l’apocalypse. C’était à mourir de rire. Le regard indéchiffrable, elle observa Marg. Il l’avait appelé « fillette ». Cela ne faisait que confirmer ses soupçons : ils n’avaient aucun estime pour elle, ne comprenait pas pourquoi Pierre l’avait amené ici et encore moins pourquoi il voulait faire d’elle une championne. Ils ne la voyaient que comme une gamine, un puceron à écraser sous sa semelle. La place de Valiane n’était pas parmi eux. Plus elle y pensait, plus elle était certaine. Elle n’avait ni la charisme, ni la prestance d’un chevaliers. Elle n’était…qu’une fillette.
Sa magie fut repousser comme un fétu de paille, bientôt tout n’était que noirceur et magie. Une magie sombre, bien différente de celle que la demoiselle connaissait. Marg avait en lui de quoi détruire une ville, il lui suffisait de déchainer sa puissance. Fascinée, l’ange noir resta immobile alors que les phoenix se jetait sur l’homme, le transformant en un guerrier suprême, bien loin des pires cauchemars qu’elle aurait put imaginer. Tel un géant, il brandit son épée et s’approcha d’elle. Valiane fit face, muette, subjuguée et toutefois toujours impassible. Lorsque les premières flammes vinrent lui lécher le visage, elle bondit en arrière pour tenter d’éviter le gros de l’attaque. Elle ne dut sa survie qu’à son insensibilité naturelle au feu. Cette première attaques eu néanmoins le désagréables désavantages de réveiller en elle ses blessures de la veille, lui faisant tirer la grimace. Cela la conforta dans l’idée qu’elle ne pouvait pas se permettre un combat physique, elle en mourrait. Pierre l’avait passé au rouleau compresseur vingt-quatre heures plutôt. Marg n’était visiblement pas plus douillet, si ce n’est pis. Lorsque la seconde colonne de feu l’atteignit, elle eut cette fois le temps de réagir et mit tout en œuvre pour éviter la casse. Impossible pour elle d’utiliser sa magie si elle était trop près de lui, sa magie annihilait la sienne. Deux autres colonnes de feu apparurent, que Valiane encaissa coup sur coup en se mordant la langue.
L’ange noir sentait la colère peu à peu grimper en elle. Marg trichait, il l’empêchait de se défendre pour mieux l’attaquer. Il lui fallait prendre de la hauteur si elle ne voulait pas finir carbonisée. Alors que ce dernier riait à gorge déployé avant de réattaquer, elle profita de cette seconde de relâchement pour s’élancer dans les airs. À partir d’une certaine hauteur elle sentait la magie revenir en elle. La suite ne fut qu’une question de reflexe. Une image lui traversa l’esprit, qu’elle se mit en devoir de mettre en application. Quelques secondes plus tard, une immense vague de plusieurs dizaines de mètres surplombait l’arène, l’entourant de toute part. Elle s’abattit avec fracas sur les estrades, n’épargnant personne, pas même Pierre. Les trombes d’eau se jetèrent sur Marg, au milieu de l’arène. L’ange noir croisa les doigts pour que cela calme ses ardeurs. Les courants que généra cette vague créèrent le chaos dans l’arène. Cette attaque manquait d’élégance, de finissent et de précision. Toutefois elle n’avait pas eut le temps de réfléchir plus en profondeur sur la question. Son énergie chuta nettement, une telle attaque l’affaiblissait énormément. Elle ne regrettait néanmoins pas son geste. Quitte à mourir d’épuisement, au moins aurait-elle eut le temps de mouiller les pieds de tous les chevaliers et de leur donner un bain digne de ce nom.
L’ange noir frappa à nouveau dans ses mains rappelant à elle sa magie. Les milliers d’éclats lumineux revinrent vers elle, l’encerclant lentement pour former une sphère protectrice. Chaque éclat était en faite une fine lame gorgée de magie noir et d’arcane. Valiane avait prit en effet soin d’activer son arme spéciale avant le début du combat. Ses éclats étaient ses katanas. Ils se mirent à se ressembler peu à peu, formant un long serpent qui entourait la silhouette de Valiane d’un geste protecteur. L’animal, passant d’une seconde à l’autre de l’éclat à l’ombre, enveloppa totalement la jeune fille, pour la préserver de la moindre attaque. Il grossi, jusqu’à atteindre la taille respectable d’un mètre de hauteur. Son apparence n’était qu’une esquisse grossière, un croquis sans précision d’un reptile. Lorsqu’il repéra Marg, la bête se jeta sur lui, gueule grande ouverte et le goba entièrement. Toutefois, n’étant pas réel, il traversa Marg de part en part sans pouvoir l’emporter. C’était comme une nuée de papillon qui filait sur lui. Chaque aile tranchait le métal aussi facilement que la chair. Les lames s’acharnèrent sur lui, étant capable de le traverser de part en part sans ralentir leur course. Le serpent revint ensuite vers sa maîtresse, l’enveloppant d’un geste protecteur. Valiane frissonna, craignant la suite tout en observant les flots qui s’agitaient avec force en contre bas.
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(Marg)![*.:'APOCALYPSE':.* [Pv Pierrot] - Page 3 C5238eb7b845cb0250c12168af4e73f9](https://2img.net/h/fc07.deviantart.net/fs21/f/2009/115/c/5/c5238eb7b845cb0250c12168af4e73f9.png)
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