Le fragment de terre du ciel
Ce n’est pas de poème dont je fais état, mais de mon récit en la terre sainte.
Ce n’est pas de vers dont je fais augure, mais de ce qui définira mon futur.
Je suis arrivé sain et sauf en Lucina, c’est ainsi que ma quête débuta.
Trouver une nouvelle raison de vie, afin de poursuivre nos vies.
L’étude du fonctionnement des mondes est notre objectif, puisque le savoir est celui que nous cherchons à quérir.
Nos plaies d’un passé qui nous fais souffrir, se doivent d’être guéries.
C’est ainsi que tel un horion de lumière qui fend le ciel, je pose mon regard sur les vastes plaines aux saveurs miel.
Affligé par pareille beauté, je ne peux m’empêcher d’être navré de ne pouvoir rester en profiter.
Tout paysages furent découvert, immuable trésor recouvrant ces terres.
Tout habitants furent croisés, honorables individus à respecté.
Chaque joie expérimentée, sera à jamais gardée.
Chaque tristesse partagée, sera à jamais marquée.
Mais d’aucune façon je n’ai pu trouver de réponses, malgré l’acharnement dont j’ai fais preuve à l’image d’un démon.
Court fut ce laps de temps à voyagé, mais d’aucun regrets je ne suis affecté.
Long fut pourtant mon attente en l’espoir, mais d’aucun façon sa lumière ne survint du noir.
Ephémère fut ma déroute, tandis que j’arpente cette route.
Eternel fut et sera mon voyage, marchant inlassablement vers les nuages.
Avons-nous vraiment un avenir ? Je commence à me faire du souci.
Depuis trop longtemps je me suis laissé vivre, nomade solitaire.
Solitaire âme errante, marchant sans but ni faille.
Faille que vaille, je devais laisser mes regrets derrière moi et continuer.
Continuer à chercher la force de surpasser la peine, la tristesse.
Tristesse qui mène à la détresse, promesse d’une éternelle guerre.
4 nous étions, mais 3 seulement portaient ce lourd fardeaux.
Parmi nous, une lumière brille encore.
Un nuage survit encore, amenant une promesse de rédemption.
Afin de lui donner force et immortalité, nous devons trouver une raison de vivre.
Une raison de se battre, de continuer à croire que la voie du Nomade est belle et bien là.
Alors que je rentre pour Harmonia, havre de terre et de paix.
Je me retourne une dernière fois vers ce dernier rayon de soleil, crépuscule de ma quête.
Versant une larme de joie, une de tristesse.
Je revêts un air fière et dessine un sourire sur mes lèvres, internissable et pourtant tellement sale.
Taché de fausseté, je jalouse le seul de nos frères qui demeurent toujours vrai.
Celui au cœur d’or, fort et toujours vaillant malgré l’effort.
Celui qui sait sourire sans retenue, mettant nos sentiments à nus.
Celui qui se tient sur ses frêles pattes, et pourtant toujours face au danger.
Celui qui pleure de chaudes larmes, arborant ses faiblesses sans état d’âme.
Celui qui voit toutes les qualités du monde en l’autre, tandis qu’il demeure aveugle envers les siennes.
Je suis à regret de n’avoir su trouvé cet objectif, cette loi de vie.
Pour pouvoir placé nos rêves ensemble, et bâtir un monde meilleur.
Mener une vie plus en couleur, malgré les vives douleurs.
Je verse cette dernière larme en guise de cadeau d’adieu à Lucina, terre de l’éternelle lumière.
Puisse t’elle ne jamais oublier que j’ai « nomader » ses chatoyants paysages, moi, Slaal, nomade du Nuage Gris, originaire de la vallée des mégalithes d’Harmonia.
