Désirs et artifices [Terminé]

Dormir à la belle étoile et se réveiller la tête dans les nuages, vide, mais plein d’avenir, au dessus de ces montagnes paisibles la lune veille sur moi. Des nuages happent les mauvais souvenir, et l’espoir reviens, l’espoir d’un vent frais sur un visage matinal, l’espoir d’une lueur dorée sur des yeux fatigués. Je vais bien. Des rêve fous m’ont fait du bien.
L’odeur des herbes coupée et de la rosée matinale, je tends les bras vers le ciel, et je me sens seule, unique, heureuse. Si la vie était une course au bonheur je me suis tout à coup retrouvée à l’arrivée. Tout ce qu’il y avait de bien, à travers les formes mouvante des douce masse cotonneuses flottantes, échouées dans ce grand vide bleu.
Tout les problèmes du monde ne sont que vide à coté de ce sentiment de plénitude et de liberté. Toutes les musiques du monde n’égaleront jamais le silence respectueux de la nature dans notre éveil. Elle est la, sereine, paisible, veillant sur nous comme une mère sur ses petits, et nous sommes la, innocent, frêle, la bouche béante nous demandons toujours plus, mais nous ne comprenons pas que nous avons déjà tout ce qui pourrait suffire à notre … bonheur. Tout est nouveau et frais. Tout s’éveille doucement, de petit écureuils gigotent dans les arbres, les oiseaux commence à chanter. Le début d’une nouvelle journée.
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Après avoir rangé son campement et tout rangé dans son sac, N. quitte la petite campagne ou elle avait trouver refuge pour s’en aller vers la ville. Et cette marche ressemble à une procession sacrée. Les bruit, les odeurs, le mouvement perpétuel de la foule, tout y est différent, tout y est à la fois agréable et insupportable. Les humains parlent pour ne rien dire, le silence de la nature en dit tellement. Des mercenaires croise sa route, et leur regard se fait méfiant, ils doutent d’elle. Il n’ont pas confiance, leur regard affûté cherche l’argent et les armes. Elle n’a pas envie de prendre de porte, ce serait trop facile, ce serait tricher.

Elle entends tout proche le mouvement d’une charrette. Les renâclement d’un cheval, le claquement de ses sabots sur le sol, les petits bruits des cailloux contre les roues en bois. C’est un homme de la trentaine qui la dirige, mais il semble avoir dix ans de plus. De beau yeux bleu clair, tout doux, presque blanc contrastent avec son teint halé, sa peau rugueuse, recouverte de terre. Il a des cernes et la fatigue se lit sur son visage, mais il sourit, croquant dans une pomme vert vif, il a des yeux d’enfants, innocents, comme si il n’avait jamais connu ni fatigue ni misère.

« Besoin d’un taxi ? »

Il a un regard amusé et lui tends la main. Une mains sans age, énormes, tellement bronzée qu’elle parait noire, contrastant avec la mains blanche presque livide de la jeune fille qui l’attrape.

« Volontiers »

Ils ne se parlent pas mais se comprennent, c’est une musique douce qui résonne sur cette balade, et une odeur de route de vacances. Elle rigole parfois toute seule, car les ballottement de la charrette l’ont surprise et elle a failli tomber.

Mais le mensonge est présent, cette insouciance n’est pas réelle, elle ne veux pas s’en rendre compte, elle n’y peux rien, mais tout est si.. Faux chez elle, mais elle s’en fiche, si c’est ça le bonheur, elle préfère se mentir.

Ce ne fut que vers midi qu’ils arrivèrent dans la ville. Jour de marché hein. Tout le monde bricolait, s’activait à son petit train train, les paysans, les commerçants tous s’activaient à la recherche de la bonne affaire, du client idéal. Les domestiques venaient chercher à manger pour leur maîtres et les enfants faisaient de multiples requête à leur parents, qui refusaient sans même avoir écouté au préalable. Needy n’avait pas de destination en particulier, mais elle cherchait quelque chose d’utile, d’intéressant, qui pourrait à la rigueur être utile dans ses quête. Une arme peut être. Ou un objet magique, un bijou maléfique. Quelque chose qui, comment dire, pourrait s’avérer utile dans un dernier échappatoire. Alors elle regardait les étales, sans être pour autant intéressée, tout lui semblait vide et sans intérêt. Beaucoup de ces objets étaient bien entendu pas vraiment magiques, ou pas du tout solide, c’était des attrapes nigaud, le gagne pain de quelque artisans malhonnêtes.

Et puis elle entra dans une boutique, une boutique étrange et formidable, et rien que le seuil de cette porte promettait des choses fantastiques des aventures incroyable et des formidable périples.

« Bonjours »

Invité

Les quelques clients qui vaquent dans la boutique détournent à peine le visage en direction de la nouvelle venue avant de river, à nouveau, leurs yeux sur les articles peu couteux. Au loin, tout deux entrain de discuter et chacun accoudé au comptoir, un homme barbu et trapu discute avec un jeune homme élégant et à la silhouette frivole. C'est en dernier, coutume exige, qu'il lui adresse l'attention et son visage s'illumine en découvrant celui de la jeune fille qui semble arriver à un moment propice.
Sortant de la monotonie d'une discussion obsolète, il se lève et s'éveille, sourire aux lèvres, avant de bondir et allant à la rencontre de la demoiselle qui vient pénétrer son magasin avant de se présenter délicatement d'un revers de main en adoptant les même délicatesse dans la gestuelle et la textuelle que celle qui à, par mégarde, oublier le plus essentiel dans la chouette habile.

- Bonjour belle gazelle. Je me présente, Leo Denshar, votre humble serviteur. Sans trop me faire commandant, et non pas commander, puis-je savoir pourquoi, avec la plus extrême amabilité, vous avez oublié de... vous essuyez les pieds !?
La fin de ses dires vociférèrent à travers toute la ruelle alors que la porte est encore entrouverte. Furieux, sans pour autant être entièrement béni du pêché capital de la colère, il rouspète qu'elle s'est dérogée à la plus impartiale règle qu'il met d'application tel un spartiate : s'essuyer les pieds avant d'entrer.
Plus qu'un don, une prémonition, c'est la seule condition pour pouvoir fouler le sol sacré de son bien le plus précieux : son foyer. L'endroit où il commerce, fait ses petites affaires et accueil ses amis les plus aigris.

Chose dite, il croise les bras et attend patiemment qu'elle s'exécute pour se plier aux règles de politesse élémentaires. Pour le gérant, le calme semble instantanément revenu, a douter qu'il s'était passablement mit à tonitruer pour faire respecter la propreté de son plancher. Pour les clients, c'était amusement et divertissement qui fut échangés alors qu'ils se sont mit à chuchoter. L'attraction principale de la boutique n'est pas ses articles mais surtout celui qui les astiques : Leo Denshar.

"Bonjour belle gazelle. Je me présente, Leo Denshar, votre humble serviteur. Sans trop me faire commandant, et non pas commander, puis-je savoir pourquoi, avec la plus extrême amabilité, vous avez oublié de... vous essuyez les pieds !?"

Il venait de parler très fort, de crier presque, et la jeune fille eut un pincement au cœur. Il lui avait fait très peur et semblait comme le méchant dans un film, celui qui m’a tant empêché de dormir quand j’étais petite, m’attendant en bas des escaliers, dans ce recoin noir ou il avait la ferme intention de me faire du mal. Oui c’est ça que Needy ressentait à cet instant. Un brun de panique, mais de la panique passionnée, qui ne vient que dans certain moments et qui vous pousse toujours à faire des chose étrange et incontrôlée, comme si nous étions tout à coup devenu un animal, vivant de sensations pures, sans rêves et sans histoire.

Elle recule, ferme la porte de la boutique et re-entre, d’un geste tout à fait naturel, elle s’essuie les pieds, comme si c’était logique, comme si il n’y avait jamais eut l’épisode précèdent. Comme si tout allait bien et qu’elle n’avait jamais failli pleurer parce que on lui avait crié dessus.

Elle put enfin pénétrer dans cette antre magique.

Des étagères entières étaient recouverte de babioles, breloque et autre bibelots, tout était désordonné, mais dans un Bazard organisé, avec une logique, pas forcement apparente. Tout ici était intéressant, comme ce petit pendentif bleuté qui à première vue semblait seulement être une pierre précieuse, mais cette pierre se déformait et gigotait quand on l’approchait. Et puis il y avait des sachet avec de la poudre de toute les couleurs, de la poudre magique, de la poudre de cacao. Il y avait des attrapes rêve et des mobiles au plafond, et leurs ombres affichaient des rêve, des belles histoires pour endormir les enfants. Il y avait des pierres, des potions qui fumaient, bouillonnaient, pétaradaient. Des poupée en tissus, des jouets pour enfant, juste à coté des épée, des bâtons sertis de joyaux, des artefact en tout genre.

Les doigts curieux de la jeune fille aurait voulu tout toucher, tout découvrir, ses yeux ne percevaient pas tout, alors elle laissait sa mains baladeuse glisser à quelque centimètre de chaque objets, faisant voltiger la poussière qui les protégeait. Elle se retourna brusquement, et, sautillant sur elle-même, elle interrogea le propriétaire de lieu.

« Dites, vous auriez pas un peu de … poudre d’escampette ? »

Elle avait prit un air sérieux, car dans le monde de Needy, la poudre d’escampette existait vraiment. Cette poudre magique était destinée à tout ceux qui voulaient s’enfuir très vite, elle aveuglait les ennemis et vous transformait en marathonien. Mais elle n’en avait pas besoin, elle n’avait pas envie de fuir, et si elle en avait besoin, elle aurait toujours ses ailes. Sauf que là ce n’était pas la question, elle avait dit ça simplement pour tester son interlocuteur. Pour savoir si lui faisait partit des « normaux » ou des « bizarre ».

Si elle était venue dans ce magasin, c’était pour acheter du rêve. Elle voulait des choses formidable, et demanda plusieurs fois l’utilité de tel ou tel objet. Comme par exemple cette drôle de fiole en forme de serpent, contenant un liquide jaune douteux, qui pouvait être porté autour du coup grâce à une petite chaîne argentée.

« C’est drôlement rigolo ce bidule, mais ça sert à quoi ? »

Elle redoutait un peu l’explication de l’origine de ce liquide jaune mais elle ne préféra rien mentionner avant d’en avoir le cœur net. Des questions, des question elle avait toujours ces sacrées questions qui flottaient dans sa tête, des milliers de question, et leur point d'interrogations, des questions qui voulaient toujours des réponses différentes et précise. Elle voulait des solutions alors qu'il n'y avait pas de problème, elle vivait dans ses doutes et ses contestations.

Invité

Sautillant partout, les yeux pétillant se posant sur chaque condiment, il se demande vraiment à qui il a affaire mais ne semble pas être mauvaise bougre au point de pouvoir détendre l'atmosphère et fait comme si de rien n'était au sujet de l'incident d'entrée. mais Leo n'est pas rancunier et à déjà oublier alors qu'il la suit durant son périple à travers ses articles. Le marchand à un large choix mais les véritables articles de qualités demeure rare et la plupart sont d'un banal tel qu'un brocanteur amateur ne mettra pas des heures à reconnaître l'entièreté de son inventaire ou presque, comme par exemple cette fiole.
A quoi elle sert demande t-elle. Sans hésiter, le marchand passe le bras au dessus de l'épaule de cette dernière et s'en saisi avant de la ramener a lui et prend ses grands airs.
- Vois tu, jeune fille, cette fiole sert à... à...

Il ne sait plus lui même alors que l'un des clients, le plus arrogant, argumente avec lui pour dénoncer son incompétence ce qui remonte l'énergie de ce dernier au point de ne plus le faire hésiter et à gaffer encore plus qu'il ne devrait.
- Ah ouais !? Alors comme ça j'sais pas c'qu'elle fait c'te fiole ? Tu vas voir !
Il la débouchonne sans sourciller avant de s'enfiler le contenu de cette dernière malgré l'apparence pu confiante de la fiole. L'étonnement de la salle fut complet... il est décidément d'un autre monde pour boire le liquide immonde sans se soucier de sa propre sécurité sous la seule plainte d'avoir douté de ses capacités de vendeurs mais depuis qu'il l'a vidé, il reste immobile et tous attendent une réaction de sa part. Soudain... il ouvre lentement la bouche et laisse échapper une bulle.
- C'était du savon, Hip !

Et est reparti pour cracher une bulle jaune. En effet, on extrait certaines substances de bête pour en faire des produits miraculeux qui enlèvent les crasses et le gras : le savon. Depuis peu ou depuis longtemps, juste ici ou partout, peu importe mais c'est là !
Quoiqu'il en soit, se tournant vers Needy, il lui affiche un léger sourire alors que le reste des clients rient autant qu'ils le peuvent. On sent que ce genre de situation, ils en pleuvent autant que de feuille d'un sole pleureur. Le gérant de la chouette habile invite ensuite la jeune fille à se diriger vers le comptoir où il tient sa caisse et ouvre la marche pour ensuite lui demander clairement.
- Hip ! Dis moi, tu hip ! Cherche quoi Hip ! Préchip ! cément ? Hip !

L’antiquaire du nom de Léo, enfin si on peut appeler cela un antiquaire, avala sans sourciller l’intégralité de la fiole jaune douteuse, après s’être fait critiquer car il ne connaissait pas tout ses produits. Alors soit il savait pertinemment ce qu’il faisait et il le faisait pour amuser la galerie, soit il était complètement fou, et, dans tout les cas, Nee apprécia à sa juste valeur ce petit brin de folie. Elle rigola comme une enfant, moitié choquée, moitié amusée.

Le produit s’avéra finalement être… du savon. De grosse bulle jaune fluo sortait de la bouche du commerçant et Needy fut pliée en deux. Elle rigola si fort que ses abdos lui firent mal et quand le rire passa à un cri douteux, elle se mit à essayer de rigoler en mode vibreur, puis, au bout de cinq minutes, elle s’arrêta. Le commerçant ayant encore un peu de mal à parler à cause du produit qu’il venait d’avaler, lui demanda en hoquetant ce qu’elle cherchait. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il voulait dire, à cause des petits « hips » et de la déconcentrations que provoquait les bulles de savon. Elle le regarda dans les yeux, son regard se fit particulièrement insistant.

« Je cherche…. »

Elle n’arrivait pas à trouver ses mots.

« Quelque chose… »

Son regard avait lâché celui pour vadrouiller dans la pièce, guetter un objets précis, quelque chose qu’elle savait être ici, mais qu’elle n’arrivait pas à trouver.

« Un objet… avec des pouvoirs vous voyez ? Un objet magique, quelque chose qui pourrait m’aider et me rendre plus forte, quelque chose d’utile - et d’esthétique, évidemment »

Elle insista particulièrement sur le mot esthétique, car chez elle, l’esthétique était tout aussi important que l’utilité, voir même plus. Elle en était l’exemple même. Son utilité dans ce monde était encore à revoir, par contre, sa beauté et son charme, son bon goût vestimentaire (NdA : J’aime jeter des fleurs à ma personnage) eux, sont inégalables. Elle ne doutait pas de ces choses là. C’était instinctif. Certains savaient faire surgir des éclairs de leur mains, Need savait faire apparaître des petits gobelins et savait s’habiller, alors on ne sait pas trop ce qui est le plus utile.

Et puis, perdues dans ses divagations sur sa manière de s’habiller, elle l’aperçut. L’objet qui lui fallait. Une bague, en argent, on ne peux plus simple, avec des inscriptions façon seigneurs des anneaux et quelque roses et pierres précieuse violacées, assorties évidement à son épée, c’était l’accessoire INDISPENSABLE dans la tenue de notre jeune héroïne, cette bague était magique, enchanteresse, elle aurait donné envie à quiconque de la posséder. Elle se mit à siffler.

« Myyyy preciouuuuusss »

Elle l’approcha un peu, prit dans sa main la chaîne à laquelle elle était accrochée, joua avec quelques instants et fit un regard d’ange, implorant la pitié de l’antiquaire. Ses yeux brillèrent comme une lame d’acier.

« Je la veuuuux »

Quand sa peau entra en contact avec un des diamants, elle sentit quelque chose en elle, quelque chose de plus qu’elle n’arrivait pas à expliquer, quelque chose d’à la fois terrifiant et fantastique. Surprise, elle la fit tomber, mais se dépêcha vite d’aller la chercher, marchant à quatre patte dans tout le magasin pour aller récupérer sa précieuse trouvaille. Elle la prit, s’assit en tailleur sur le parquet un peu abimé de la boutique, et sans quitter la bague des yeux, posa la question suprême au marchant.

« Elle est magique, n’est-ce pas ? »

C’était maintenant son seul centre d’intérêt, sa seule raison de vivre. Cette bague était tout, expliquait tout, elle était le bien et le mal, le passé, le futur et le présent, elle était le pouvoir.

Invité

Sans montrer le moindre signe d'hésitation, pris d'une soudaine palpitation, le marchand subtilise habilement la bague alors que ses yeux s'emplissent d'un vice que l'on nomme : avarice.
- Ton précieux ?! Mon précieux !... c'est lui qui m'a choisi... le maître...

Complètement ailleurs, changeant encore son humeur, le marchand semble tenir à la bague mais non pas à titre personnel... enfin si ! Ce serait totalement passer pour ahuri que de dire le contraire en tel cas mais ses marchandises n'appartiennent qu'à lui seul et vouloir autant se les approprier sans les avoir acheter, même si on a envisager de les payer, le met hors de son état au point de vouloir le récupérer au plus vite. Cette bague est à vendre, encore en sa possession, personne ne se l'approprie si il n'a pas encore prouver son mérite et elle est magique alors il faudra qu'elle passe à la cassoulette en évitant de faire une boulette.
- Cette bague est magique, certes... mais elle vaut chère... très chère... montre moi la couleur de ton âme et peut être pourras tu l'acquérir.

Siffle t-il, plus sérieusement, avant de balancer la bague derrière son comptoir en direction d'un sombre cadre de porte qui s'enfonce dans une abîme. Leo presse le pas, invitant la jeune enfant à s'en servir comme guide, et finit pas s'engouffrer dans sa cave. Au sol, des débris mais nulle trace de la bague. C'est comme si elle a disparu malgré les lanternes qui éclairent un vaste sous sol un peu encombré. Les bras croisés, le barbe bien coiffée, le gérant attendant patiemment et écoute attentivement les dires de sa cliente tout en observant ses réactions. Son sérieux à encore augmenter d'un cran sans pour autant vouloir la mettre à cran.

Il récupéra la bague, et un intense sentiment de frustration et de dégoût envahi Need. C’était comme si on la privait de Noël, d’anniversaire et de paque à la fois, c’était comme l’Apocalypse, la fin du monde, comme si tout à coup cette planète ne connaîtrai plus jamais le bonheurs, l’amour et la paix. Un immense désert, plus rien d’autre que du sable désolant, et de la déception. Elle avait vu tant de chose biens dans cette bague, et tout à coup tout lui était retiré.

Désillusion aggravée par le fait que la bague était, bien entendu, magique, comme elle l’avait deviné.

Il l’invita à le suivre dans l’arrière boutique, mais pour quoi faire ? Tout était fichu, elle n’aurai jamais cette bague, et c’était la fin du monde, il ne se passerai plus rien, après, elle errerai dans les villes sans but ni avenir, emportée par la vague insolente du destin qui ne voulait pas qu’elle possède cet objet. Les abysses serait son purgatoire, et plus jamais elle ne reverrait la lueur du soleil à travers une goutte de rosée comme ce matin là, plus jamais les étoiles ne la bercerait, il ne se passerait plus rien.

Mais elle voulait cette bague, elle la voulait à tout prix, au risque de mettre en péril la vie de centaine d’innocent, elle était maintenant dévouée, asservie, elle l’obédiencier de cet objet, une moins que rien. Elle aurait fait n’importe quoi pour l’avoir, elle aurait cueilli des fraises en plein hivers, décroché la lune, elle aurait renoncé à ses pouvoir, mangé des choux de bruxelle, affronté les esprit créateurs, embrassé le roi d’Umbra, se serait mutilé, aurait voyagé dans le temps, tué des enfant, assiégé Lucina, toute seule, mais avec cet Objet. Plus elle y pensait, plus ça l’obsédait, elle était comme une mère qu’on ne pouvait décoller d’un nouveau né, comme un bout de chair que l’on aurai greffé sur cette petite chose métallique. Elle venait à l’instant de trouver une raison de vivre dans ce monde, et rien, ni personne, ne pourrait l’empêcher de parvenir à ses fin. Cette bague était l’inconnue de l’équation de sa vie, le grand X, la solution, elle était la réponse à toute les questions que l’on se pose en regardant Lost, ou encore toute les réponses que l’on se pose en lisant les orphelins Baudelaire, elle était innombrables, et elle se multipliait à l’infini.

C’était la sagesse et le pouvoir en même temps, c’était tout. Il était fort probable que personne n’aie jamais ressenti une attraction si forte pour un objet si banal.

**BANAL ??? Il est tout sauf banal !!! C’est l’ultime, le seul, le magnifique, le précieux…**

Ma personnage arrivait même à entendre ce que j’écris c’est dire si son comportement avait changé depuis qu’elle l’avait vu.

L’homme lui dit qu’elle devait ouvrir son âme, qu’elle montre ce qu’il y avait en elle. N’avait-il toujours pas compris qu’elle était prête à tout pour l’avoir, et on aurait difficilement pu l’empêcher d’avoir ce qu’elle veut. Ses yeux devinrent noir, comme à chaque fois qu’elle perdait le contrôle d’elle-même, et, dans un grand geste théâtral, sortit le coutela noué à son mollet.

« L’âme c’est plutôt de quel coté ? … »

La lame effleura sa poitrine, si prés qu’elle était à deux doigts de trancher les rubans de son corset, de trancher sa peau.

« Coté cœur ? »

Et puis la lame glissa contre la peau laiteuse de son cou, frôla se yeux avant de s’arrêter devant ses tempes.

« Ou plutôt coté cerveau ??…»

Évidement, elle n’allait pas vraiment se faire de mal, mais c’était son moyen, un peu emphatique, il faut l’avouer, de dire qu’elle était prête à tout pour ce bout de métal magique, atteignant la folie et la colère d’une héroïnomane en manque.

There are no more humans ; Finally, robotic beings rule the world ; The humans are dead ; The humans are dead ; We used poisonous gases ; And we poisoned their asses

Invité

Le marchand est pas aussi empathique qu'il le souhaite au point de pouvoir très simplement lire l'état d'âme d'une personne. Après tout, les êtres doués de raison sont les choses les plus dures à saisir par l'esprit. Ils peuvent arborer un radieux sourire et pourtant demeurer triste, faire croire être aveuglé par la colère alors que comédie se joue ou bien même se croire faible alors qu'ils ont une force. Le peu qu'il peut savoir, il veut le voir d'une façon autre qu'illusoire et le seul moyen est de faire éclater les sentiments au point que l'explosion de leur manifestation ne fasse point douter celui qui les observe.
C'est pourquoi Denshar va faire passer une épreuve qui va permettre d'un peu chatouiller cette sensible corde qu'est l'âme et voir sa couleur sous son véritable jour même si les techniques qu'il emploi sont loin d'être des plus fiables mais pour ce pauvre diable il n'y a pas d'autre chemin.

Se disant qu'il allait, encore une fois, faire de son mieux pour espérer apercevoir la couleur de l'âme de cette cliente pour finalement la juger digne ou non de cet objet, il tend la main en avant, paume vers le bas et entièrement ouverte alors que la terre remue. Un vif éclat apparu, c'était la bague, et fit un bond en l'air. Scène au ralenti, le choc terrestre la fit décoller au point d'effleurer tendrement et amoureusement le plafond pour que, finalement, un être de pierre surgit du sol, bras tendu vers le haut, et enfile la bague qui entamais dès lors sa retombée.
Un golem, entre Nee et Leo, se dresse avec la bague au doigt alors qu'il s'écarte de quelque pas tandis que Denshar croise les bras.
- Nous ne sommes plus dans la cave du magasin de la chouette habile... nous sommes sur des plaines arides. Un terrifiant seigneur de guerre en a déclarer une au village du milieu. Sa soif de pillage et de pouvoir a conduit ses pas devant ces innocents et est prêt à le réduire en miette.

Au fond de la pièce, une sorte de petit patelin se sculpte dans la terre et s'érige alors que l'être de pierre se tourne vers les habitations miniature et menace de les réduire en bouillie.
- Accablé par cette destinée, ces braves gens vous on invoqué afin de les protéger de cette terrible malédiction qui hante leurs esprits. Ils désignent l'anneau, ornant son unique index, comme étant la source de tout les maux. Aide les et sauve les, ainsi tu pourras acquérir ce que tu convoites !
Rugit-il en pointant sa création qui fait briller la bague avant que des griffes de terre ne poussent et menace ses alentours. Si Nee veut la bague, elle doit le vaincre mais rien n'est jamais simple.
- Néanmoins ! N'oublie pas qu'il existe plus d'un chemin et que la vérité n'apparaît pas toujours comme elle le devrait. C'est pourquoi je te lègue 3 questions sur la situation ! Qu'importe, tu auras réponse sincère et vraie. Alors choisi les biens...

Un village a sauver, un tyran a arrêter, 3 questions pour éclairer la situation, voilà la situation de l'épreuve de Black qui doit y faire face sans prendre de retard.

Nee voit la bague voleter dans les airs, au ralenti, comme dans un film, et elle ne peut s’empêcher de lancer un « ATTENTION ! » car elle craint que si la bague tombe, le diamant se brise. Évidement, elle ne fait pas attention au décors qui change, ni même au gros monstre qui s’apprête à enfiler la bague sur son doigt, alors elle crie, comme si c’était son frangin qui avait voulu lui piquer son joujou, sa poupée, mais sauf que c’était bien plus important, bien plus vital qu’une simple dispute entre frangins.

« Donne la moi ! »

Elle veut escalader le monstre, mais celui-ci est trop grand et l’envoie valdinguer dans les décors. Elle fronce les sourcils, furibonde, et s’apprête à recommencer. Puis, tout à coup, notre cher Léo annonce la règle du jeu. Un seigneur maléfique, un pauvre village, trois questions… et un mot qui lui reste en travers de la gorge.

Invoquée ?? Genre invoquée comme elle à invoquer Tinkee ? Genre on est dans un jeu de poupée russe ou chaque monde en invoque un autre à l’infini ? Rien que d’y penser ça lui fou la gerbe, elle arrive pas à concevoir l’infini, les étoiles, l’amour éternel, c’est des notions vagues à cette fille qui a les pied sur terre. Elle est rationnelle, elle cautionne tout ce qui peut être prouvé, le reste… tant pis.
Des questions pour éclairer la situation ? Voilà quelque chose qui lui parait bien étrange, et, par instinct, elle sent le piège venir. Elle aurait terriblement envie de savoir quel est le pouvoir de la bague, mais elle sent qu’il faut se retenir, ne pas poser de questions en l’air. Alors elle réfléchi à des question qui lui viennent en vrac dans la tête.

Le seigneur des méchant, il l’a eut où, cette bague ? Il fait quoi comme méchanceté ? Vous êtes célibataire ? Vous préférez le Gin ou l’eau de vie ? Plutôt noir ou plutôt blanc ? C’est quoi, le pouvoir de cette bague ? Les gentils sont-ils vraiment gentils ou ils ont fait quelque chose de méchant au faux méchant qui est en fait gentil alors que les gentils, eux sont méchant ? JE LA VEUX, JE VEUX SAVOIR SON POUVOIR. Et puis, des questions plus personnelles ? Qui suis-je réellement ? Qui est Mary, l’éternelle inconnue ? Puis, encore et toujours, un petit retour à l’omniprésence de cette bague dans l’esprit de la jeune fille. C’est quoi, le pouvoir de cette bague ?

Il ne lui était même pas venu à l’esprit la question qui aurait pu lui être le plus utile : Comment dois-je faire pour récupérer la bague. C’était tellement évident qu’il y avait un piège qu’elle ne voulait pas la poser… Non en réalité, Needy n’y avait pas pensé… parce que elle n’était pas assez futée pour.

Needy n’est pas une fille méchante, en réalité, mais c’est cette bague, son pouvoir, ça mélange son esprit, elle n’arrive plus à réfléchir, les questions se mélangent dans sa tête, et finalement, elle préfère ne rien demander, pour ne pas gaspiller sa salive. Par contre, elle réfléchit toujours…

Si cette bague est à l’origine de tous ces maux, alors, il est possible que Needy devienne, à son tour, à l’origine de tout plein de maux. Mais son esprit est troublé, et l’envie irrésistible, insupportable de possession, est plus forte que la raison. C’est comme si on mélangeait toutes les motivations des hommes et que l’on les multipliait par cent. C’était plus fort que l’Ultime secret (dixit Bernard Werber). Un mal incurable, le désir de posséder. Mais bon.

« Il est où le piège ?»

Ça c’était de la question, une vraie question futée. Enfin, pas si sur que ça, mais de toute façon elle n’attendis pas la réponse pour rejoindre le château du roi du mal, elle avait un plan.

Et là, l’auteur de ce récit est partagée : Dois-je révéler le plan super méga génial tout de suite ou faire mariner un peu les (le) lecteur ? Qu’est-ce qui est mieux pour mon histoire, hein ? Attendre patiemment une réponse et révéler tout ça dans le prochain post, … un vrai dilemme, alors je vais faire comme un petit amuse bouche, une annonce de ciné, de quoi donner envie à tout mes fans de poursuivre nos belles aventures.

A SUIVRE.

Dans l’épisode suivant

« Bryan, pourquoi tu m’a quitté ?? »
Un nouveau plan drague, des conflits émotionnel, beaucoup d’action, des effets spéciaux, des citations intelligente car tout le monde aime les citation intelligente… et tellement plus encore

Invité

Sans montrer une once d'hésitation, il répond à la question avec fort fière allure alors qu'il est éclairé par la lune malgré qu'ils fait plein jour et se trouve dans un sous-sol dépourvu de fenêtre.
- Où est le piège !? Devant toi, banane !
S'exclame t-il en pointant le sol juste devant elle. En y regardant de plus près, on peut voir que la couche de terre semble fort instable et finit par céder sous son propre poids pour laisser découvrir un trou. En effet, un piège de type fosse l'attendait. Il semblerait que le seigneur maléfique est vraiment maléfique au point de vouloir se débarrasser de son ennemi.

De son coté, c'est Leo qui se débarrasse facilement d'une question en un tour de main de malandrin. Bien entendu, il n'est jamais de mauvaise foi et ne considère jamais ce qu'il fait comme étant des pièges ou des tours pendables. C'est la vie, la situation et la raison des acteurs eux-mêmes qui font qu'ils sont la proie de ce qu'ils perçoivent comme des pièges ou supercherie. La seule véritable trappe, au sens propre, fut celle laissée par les soins de son courageux et fort charmant adversaire qui tourne frénétiquement le regard, malgré qu'il n'a pas d'yeux, vers le semblant de village au fond de la pièce.

Ce dernier tourne lentement les talons et marche, tout aussi rapidement, en direction des habitations pour les piétiner en tentant de laisser sur place la jeune dame qui va devoir bouger son postérieur au lieu de se soucier de son drama. Oui, tout le monde sait que Bryan est... il est... oh non ! C'est trop triste pour le dire !
Quoiqu'il en soit, le regard de Denshar est plus qu'intense et son humeur demeure tout aussi sérieuse. La situation peut paraître, grotesque, amusante, mais son esprit est entièrement immergé dans ce semblant de mise en situation dans le bain de la rêverie. Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d'action. Voilà ce qu'il se dit pour elle... au détail près que c'est pas un homme ! Est ce encore valable ? Quoi qu'il en soit, sans pour autant vouloir laisser l'intention de l'action de coté malgré la citation, il faut cesser de lésiner et agir car trop réfléchir peut faire fléchir la ligne de conduite et rendre une situation critique.

Évidement, pour ne pas à avoir à répondre à la question, Léo l’évite intelligemment en créant un piège et en l’évitant soigneusement, pour ne pas à avoir à répondre à une question un peu trop… embarrassante car il y a un autre piège, mais la jeune fille s’est faites avoir, alors elle décide de mieux réfléchir pour la prochaine question. Elle n’a pas envie de se faire avoir par un vulgaire marchant un peu capricieux. Ce serait trop nul, v’voyez ? Le jeune marchant semble préoccupé par autre chose, quelque chose qui n’à rien à voir, ni avec la bague, ni avec le seigneur pseudo maléfique qui terrorise de pauvre petites âmes innocentes. Mais notre héroïne, à cet instant là, ne peut pas deviner qu’il s’agit en réalité d’un Drama que le jeune marchand suit avidement, ce même Drama que Needy lit ou plutôt dévore avec passion, le meilleur de la collection Harlequin c’est pas rien quand même.

Et puis finalement elle avance, elle avance jusqu’au château de ce seigneur maléfique. Un château énorme pour un homme mégalo. Il doit bien faire cent mètre de haut, possède des millier de tourelle, de perchoirs, des gargouille effrayante avec de la lave qui coule de leur bouche, il y a même des corbeaux qui croassent, perché sur un arbre sans feuille. De terrible garde ténébreux protège les immenses porte en bois. Il y à même des tête de gens empalées sur les grilles qui entourent le parc, c’est vraiment un endroit qui aurait pu être affreux, un endroit absolument horrible, que tout le monde redouterai, un ténébreux manoir qui perdait toute sa crédibilité de château hanté à cause de… sa couleur. Il était rose, rose pale, rose petite fille sage, et les corbeaux avaient de longue plume mauve et un duvet soyeux. Les gardes ténébreux était vêtus de porte jartelle et autre tenues de cuirs, avec un petit fouet à la main et des talons hauts, une situation grotesque, ridicule même, qui avait l’avantage d’être terriblement drôle, et Needy se retins d’exploser d’un rire bruyant et pouffa simplement dans ses mains.

Needy s’approcha d’eux doucement, et admira leur tenue.

« C’est la même que dans « Un ange venu du ciel », un de mes livres préférés !!! Cindy parait tellement sexy dedans !!! »

Elle se retourne vers Léo, l’air coquin, en lui ébouriffant les cheveux.

« Et bien à ce que je vois t’es cultivé »

Elle sourit, pensive, tout va de travers, tout est décalé, mais pourtant, rien n’est plus important pour elle à ce jour que cette bague, l’objet de toute ses convoitises. Si cette bague avait été une princesse, elle lui aurait fait la cour pendant des année, et elle aurait soudoyé son père pour qu’il accepte de lui donner sa main.

La deuxième question vint d’elle-même.

« Il se passe quoi, avec Bryan ? »

Mais avant d’avoir sa réponse, un hurlement effroyable retentis à l’intérieur du château, un cri hystérique, et puis des pleurs, des larmes noyée dans ce château de barbie. Needy avait raison, sa première idée où le méchant n’était pas si méchant que ça était juste. Il était juste triste, énormément triste, et il pleurait comme une madeleine pour évacuer son mal être. Elle était attendrie par se démon inconsolable, mais ne gardait pas de vue son objectif : Le précieux…

Invité

Elle s'est entièrement prise au jeu au point de voir, comme l'illusoire qu'admire Denshar, un château noir par si noir que ça. Au début, ça lui fit énormément plaisir qu'elle, tout comme lui, s'immerge dans la scène mais par la suite, il fut plus effrayé qu'autre chose. S'imaginant ce que cet esprit dément, aussi dément que le siens, puisse entrapercevoir, il se recule de quelque pas alors qu'elle lui délivre une seconde question.
- Avec Bryan ? Et bien, ça.

Siffle t-il alors que ce dernier, entrain de sangloter et pleurer même si il n'a pas d'yeux pour, ni larme, se relève d'un vif éclair et fait abattre ses griffes tel le tonnerre en direction de Nee.
- Bryan est un humain devenu inhumain à cause de sa soif de pouvoir... Cette bague, renfermant un absurde pouvoir, est incarnation d'avarice et de délice. A cause d'elle, objet simple dénué de volonté propre ou de maléfice, l'a conduit sur la rive des délires et la transformé ainsi. Un terrible mortel faisant pleuvoir la mort et n'hésitant pas à se jouer d'autrui pour arriver à ses fins.

En effet, ayant feinter le larmoyant méchant pas si méchant dans un rose château extrêmement beau mais sado, a tâcher de prendre Black par surprise avec une attaque sournoise. A t-elle gravement blessé ou non sa cible, qu'importe, elle doit faire face à cet adversaire qui n'est plus que l'ombre de lui même. En position de combat, toutes griffes pointées sur sa cible, le golem de pierre allias le double presque parfait de cet ancien maître de ténèbres, est prêt à en découdre jusqu'à ce que l'un d'eux se dessoude.

Le triste démon tends ses griffes vers elle, mais elle avec ce qu’elle n’entends, elle n’a pas vraiment envie de lutter. Ce pauvre Bryan est juste une victime, la victime de cet objets, cette bague l’a transformé, l’a manipulé… Est-ce donc de la faute à Bryan, ou de la faute à la bague. Qui est la victime, qui est le coupable ? Quel est le premier, l’œuf ou la poule ? Toutes ces questions sont importante pour Needy, car elle a besoin des réponses pour prendre… une décision. Car cet homme, ce sera peut être elle dans plusieurs années, si le pouvoirs de la bague lui aspire son âme et ça raison, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’une ombre, reflétant la cruauté de chaque être vivant. Comme un magasine qui révélerait la partie la plus horrible de chacun, la partie animal, la partie monstre.

Les lamentations, les cris et les pleurs de Bryan étaient comme un étaux qui lui emprisonnait le cerveaux, elle avait du mal à réfléchir, à trouver ses mots. La troisième question était là, dans sa tête, mais elle n’arrivait pas à la formuler. Ce qu’elle voulait savoir exactement, c’est si la cruauté venait de la bague, ou du démon. Si elle venait du démon, elle n’aurait aucune pitié à mettre fin au règne de cet horrible choses qui prenait un plaisir malsain à tuer des villageois innocent, mais si elle venait de la bague, alors, en quoi était-il vraiment responsable ? Ne pouvions pas le tirer de ce maléfice d’une façon plus pacifique, ou moins violente que la mort ? Elle en avait assez de ce pays ou la seule solutions était la mort de l’adversaire. Peine de mort, combat à mort… N’était-ce pas à Dame Nature de choisir quand elle reprenait la vie et quand elle la donnait ? Qui étions nous pour décider de la vie et de la mort des autres ? Nous nous prenions pour Dieu.

Mais d’un autre coté, elle se dit que si elle était à la place du démon, elle voudrait qu’on mette fin à son règne, quelqu’en soit le prix à payer. La longue épée de Needy glissa dans son fourreau et le doux crissement eu des résonnements de … pardon. Elle partit à l’assaut de la bête, sauta par-dessus en essayant de lui porter une attaque à l’épaule, mais la bête, le démon, la para magnifiquement bien. Et à chaque coup d’épée, une parade. Elle avait beau partir dans élan phénoménal, où tout sa force était concentrée sur une simple épée, Bryan l’esquivait, comme si il avait lu en elle comme dans un livre ouvert. Il la fatiguait, tout simplement, et Needy comprit bien vite que si elle continuait à cette allure là, elle allait être essoufflée avant de porter le moindre coup. Elle avait besoin de la vitesse supérieur, elle la solution lui vint tout de suite à l’esprit.

Tinkee, le petit gobelin qu’elle avait invoqué une fois, serait peut être la solution …mais pourrait-elle invoquer un nouveau petit gobelin ?

Cette fois, l’invocation ne fut pas aussi évidente que la première, pas aussi… instinctive…. Elle recula un peu, s’éloignant de Bryan, et ferma les yeux quelques secondes. Tout son esprit était à la recherche de cette invocation, elle cherchait dans les méandres de sa conscience, un chemin, une route, une solutions. Et enfin elle comprit, elle trouva la voie, et dans sa tête, ce fut comme si elle partait à la recherche de quelque chose qui existait déjà, et quand elle trouva, il fallut seulement lui dire « viens avec moi » et la petite bête la suivit.

C’était un gobelin, mais il était un peu plus gros que Tinkee, et son armure était plus épaisse, il ne portait plus seulement une vieille faucille et une jupe de tissu, mais maintenant une cote de maille, un gros marteau, et un armada d’objet qui faisaient penser soit à la trousse d’un chirurgien, soit à la mallette de Jack l’éventreur.

Invité

De son coté, Denshar admirait la scène de façon muette. Il jugeait que les 2 questions posées était une routine trop facile et trop vite gaspillée mais la précipitation, guidée par les passions de la jeune fille, semble avoir fini et se concentre plus sur le combat. Malgré un certain doute, il se dissipe bien vite et laisse place à un échange de coup nombreux mais ne portant pas atteinte à sa cible. Finalement, elle déploie l'ampleur de son pouvoir à travers l'invocation d'un allié alors que le marchand se contente de regarder.

Il tâche de percevoir ce qu'elle veut faire mais sans y arriver pour autant, il compte bien éviter d'interférer et attester des résultats de ses actions pour finalement daigner écouter son explication et ses raisons pour achever la situation de telle ou telle façon.
Bien qu'un peu de frayeur de découvrir, avec horreur, ce qui lui tiens à coeur, il tente de contenir toute son excitation et énergie pour plus tard au cas où la situation tourne au drame. Pour ce qui est de sa création, il l'articule de telle sorte à éviter un conflit direct pour montrer jusqu'où elle est prête à allez et semble bien tenir son rôle d'héroïne. Que ce soit de lumière ou de ténèbres, elle y est et cela le rassure mais ne va pas aussi aisément céder la victoire.

Il remet en position d'attaque sa création, maître des ténèbres de ce triste château, prie pour que l'ultime question soit la bonne, et déchaîne les enfers de son golem en direction de Nee sans même faire attention au gobelin. Le corps, bien que lourd, bondit aussi haut qu'il le put avant de s'écraser sur la position de la combattante dans un lourd fracas pour ensuite enchaîner sa série de coup, sans faire attention à son être, jusqu'à lui rompre le cou ou bien finir en miette.

Un vrai combat, comme celui que beaucoup rêvent d’écrire un jour. Un combat comme j’en avais écris il y a longtemps, et puis, au fur et à mesure les paroles ont pris le dessus sur… l’action, et à plus grand désespoir les muscles de mes personnages sont devenu liquide, inexistant. Ils n’étaient plus de ténébreux soldats et de preux chevalier, mais simplement des ivrognes flemmards et bagarreurs. Il faut prendre soin de ses personnages, leur faire faire du sport et des combats en fait partie. Arretons d’esquiver, chère petite Need, je sais très bien que tu pourrais esquiver à l’instant, tu pourrais laisser ce petit gobelin faire son boulot et… disparaître… Mais quelle gloire en tirerais-tu ? N’aurais tu pas hontes, d’esquiver, encore et toujours, elle était face à un problème, et elle n’avait pas envie de fuir, pas encore une fois, ce serait trop facile, trop humiliant.

Un contexte intéressant, bien que vu et revisité. Le désert sombre. Elle finissait par connaître ce lieux terrifiant et sans cesse en mouvement , chose qu’elle avait un jour perçu comme … Impossible et qui s’avérait finalement comme inéluctable. Mais bon, passons à l’action

Le monstre ne fait même pas attention à notre petit et cher gobelin, notre nouveau venu dans la troupe. Il ne fait attention qu’a Needy, et projette tout sa masse sur la jeune fille. Tout est plus… long, et chaque seconde est comme une révélation. Doit-elle esquiver, peut-elle esquiver, elle n’a même pas le temps de réfléchir, dans l’instant présent. Elle ferme les yeux et laisse faire les choses. Laisse guider son instinct, car c’est comme ça que sa marche. Pas autrement, laisse toi guider par tes sentiments, ça ira tout seul, après. Lentement, elle voit la grosse masse du golem arriver lentement sur elle, elle jette un regard au jeune gobelins, et il comprend ce qu’il doit faire. Ne pas intervenir, pas maintenant, en tout cas. Elle voit le corps plombant de ce tas de chair et de muscle, elle s’imagine entrain d’être écrasée, et puis, finalement, elle se fait peu à peu écraser, le corps du golem n’est plus qu’a quelque centimètres d’elle, prêt à lui broyer les os. Elle glisse sur le sable, son idée est claire : profiter de cet instant de faiblesse du géant pour l’assaillir de coup. Mais encore faut il qu’elle sorte vivant de cette attaque. C’est mal parti, elle sent que son poignet, le même poignet qui s’était fait avoir la dernière fois par les galopins, cette fois il se fait écraser par la masse bouillonnante du monstre. Et malgré le fait que le sable amorti le choc, l’évitant de perdre son bras à jamais, elle sent l’os de son avant bras rompre, et la douleur l’assaille. Le cri qu’elle pousse vient du cœurs, de ses tripes, tout ce qui aurait pu être mit à nu l’est, tout est vague et flou, douloureux, tout va mal, mais tout va bien. Le paysage est indiscernable mais ce qu’elle a à faire est terriblement clair. Laissant son bras invalide entre les griffes du démon, elle se relève, tire la dague accrochée à son mollet, et avec son bars valide, l’enfonce au plus profond possible dans la tête du monstres. Le petit gobelin lui, arrive vers elle et l’aide gentiment à se relever en enlevant le corps inerte du monstre.

« Put*** de mer** ça fait super mal ce truc à la c** »

Seul des gros mots arrivent à sortir de la bouche de la jeune femme. Mille ans d’atroces souffrance. Elle ne tiens même pas vraiment debout, elle vacille juste, fébrile comme un nouveau né.

« Est-ce que vous me jugez digne d’avoir la bague, est-ce que j‘ai les qualifications requises (et quelles sont-elles) pour posséder cet objet ? »

Car après tout, c’était la vrai question, celle pour quoi elle avait combattu ce monstre, celle pour quoi elle avait failli perdre son bras. Si la réponse était non, elle ne chercherait pas plus loin, elle partirait comme ça à la recherche d’un guérisseur. Le petit gobelin prendrait soin d’elle. D’ailleurs, il s’agitait autour d’elle, la mine fortement inquiète.

« Maîtresse, vous allez bien ??? Je peux vous aider ??? Je m’appelle Gratik »

Il désigne du doigt la petite plaque qu’il a autour du coup, et sourit fièrement.

« Pour la horde !! »

Elle est fière d’elle, notre jeune héroïne, car cette fois elle a fait attention à ne faire courir aucun risque à cette petite créature, et quand elle vit cette petite bestiole sourire, ça lui réchauffa le cœur.

Invité

Savez vous ce qui est le plus drôle mais le plus macabre ? C'est relever le golem sans grande peine. En effet, contrôlé par un utilisateur de la magie de terre, ils ne sont que des pantins et avez vous déjà fait cesser de se mouvoir une marionnette sans couper ses fils ? Peut-être pas ou alors vous avez des expériences fort farfelues ! Quoiqu'il en soit, même si cette divertissante pensée amuse Leo, il n'en fait rien se tient au scénario.
Si ça avait été un humain, ou du moins quelque chose de proche, il serait mort sur le coup. Le corps inerte de sa création git non loin de lui et se penche au dessus en passant la main sur le visage de ce dernier pour lui accorder le repos qu'il mérite. La masse humanoïde se déconstruit et fini par un amas de poussière qui se fond peu à peu dans le sol alors qu'il en extirpe un objet brillant, celui des convoitises de la petite Needy.

Elle lui a posé son ultime question et un air de déception s'affiche sur son visage à l'écoute de cette dernière, fort claire pour une réponse qui ne semble pas l'être pour autant.
- J'avoue que tes qualifications en terme de combattantes sont hors normes... et il y a beaucoup de chose à en dire, en bien... mais aussi en mal !
Bien entendu, loués sois les efforts de Black mais le type de question semble mal tourné. Néanmoins, faisant un effort, voulant pousser son test jusqu'au bout, il éclairci sa gorge et reprend ce qu'il a à dire car l'interruption semble trop brute et se doit d'être polie et taillée telle pierre précieuse afin d'en faire guise de plus beau des cadeaux.

- Cette bague... ne sera en la possession que de ceux dont la couleur d'âme sera convenable... voilà ce qu'il en est, depuis le début. Combattante ou débutante, ce n'est pas ça qui importe mais c'est le coeur ! Avoir de beaux sentiments sans pour autant sombrer dans l'aveuglement.
Il se retourne, fait jouer la bague entre ses doigts, et marche lentement vers l'illustre illustration de village miniature de glaise tout en invitant sa cliente à s'approcher.
- Vois tu... l'histoire ne s'arrête pas là... le seigneur vaincu, son anneau maléfique hante encore l'esprit des pauvres habitants et exige que leur héros, toi, détruise l'anneau en le jetant dans le lac du destin... afin qu'il rouille dans ces eaux magiques et finisse par disparaître afin d'apaiser le coeur des gens.
Une fosse apparait mais sans eau, au fond s'inscrit la nomination du "lac du destin", et tend la bague en direction de celle qui va, à jamais scellé le destin des villageois.
- S'emparer du pouvoir et condamner des innocents, gagner cette bague coute que coute ! Ou bien la faire disparaitre, ne plus jamais s'en servir, et sauver des vies. Le choix te revient... c'est ce choix qui décidera, tristement, de tes qualifications.

Le regard flamboyant, la main presque tremblante, le cercle de fer luisant semble presque l'appelée afin de lui conférer sa puissance et rendre tout ses désirs possibles. Denshar attend, avec plus que d'impatience, la décision qui lui montrera jusqu'où elle est prête à allez.
Une figure dur, une expression sérieuse et tendue, le propriétaire de la chouette habile exige une réponse honnête et directe, il n'a pas besoin de l'exprimer dans des mots pour le faire comprendre.

C’est souvent une fois qu’on a parlé qu’on le regrette, et la déception des autres, s’affiche, amer et désagréable, dans votre conscience. Mais il ne peut en être autrement. Notre jeune Needy n’avait pas le mérite d’être unique ou formidable, et contrairement à ce que le vantait l’antiquaire, elle n’avait pas de prédisposition au combat, se servant de sa ruse pour combler son handicap physique et son manque de pouvoir magique. Mais ces intentions, elles, étaient pures. Elle n’envisageait pas de devenir maître du monde (Of course) et elle ne se vantais jamais d’un exploit. Malgré cela, le jeune homme en face d’elle désirait tout savoir, connaître ses réactions. Si tel est le cas, si il faut absolument être gentil pour avoir le pouvoir et les armes, comment se fait-il que tant d’hommes puissant, comme celui désigné, possède des objets de valeurs, magique qui plus est ?

Elle se connaissait, et n’aurai jamais douté du fait qu’elle serait capable de maîtriser cette force, et peut être était elle un peu prétentieuse, un peu cynique aussi. Mais le cœur d’une enfant dormait en elle, amère contre les injustices, et haineuse envers le « bien » qui pour elle n’était qu’une manipulation, une image. Elle était du coté des méchants, mais à vrai dire, elle ne l’avait pas demandé. Elle s’en fichait de tout ça, en tout cas pour l’instant.

Seuls ces accès de colères pouvaient modifier son comportement, mais y’à t-il vraiment un esprit pur ? Innocent comme celui d’un nouveau né ? Tout les humains sont vicieux et détruisent ce qu’ils croisent sans raison.

« Vous vendez ces objets, très bien, mais vous semblez un peu prétentieux, de juger une personne sur quelque étapes, nous avons tous des défauts et des qualités, il suffit de savoir en tirer profit honnêtement. Vous voulez savoir si je n’ai jamais été corrompue par la soif de pouvoir ? Je peux vous répondre honnêtement que non, le pouvoir n’est pas une chose qui m’intéresse. Mais si vous me demandez si je n’ai jamais fait d’erreur, si je n’ai jamais trahi quelqu’un, si ne j’ai jamais fait quelque chose de mal, je ne peux pas vous mentir, la seul chose qui compte c’est que je l’ai toujours regretté… »

Son regard devenait de plus en plus pale, comme le ciel éclairci d’un matin printanier. Elle enlevait son masque, ce qui se produisait très rarement. Adoucie, attendrie par cet homme qui semblait bon des doigt de pied à la pointe de ses cheveux ébouriffés, sa méfiance cachait quelque chose, quelque chose de plus profond, mais sûrement par respect elle ne posa aucune questions.

Il lui demanda de jeter la bague. Elle savait très bien ce qu’elle avait à faire, elle devait le faire, c’était la seule solution. Il ne fallait pas qu’elle hésite, il ne fallait pas que ces défauts ressorte à la surface, pas maintenant, pas dans ses moments là. Et si elle s’était battue pour rien ? Et si une fois dans l’eau, le marchant laisserait l’anneaux là, puis irait le chercher. Qu’allait changer ce lac, dans cette situation imaginaire ? La douleurs de son bras était insupportable, tellement terrible, elle avait les yeux rougis par la douleurs et la fatigue.

Dans sa main, l’anneaux ne demandait qu’à être enfilé, ainsi elle pourrait devenir invisible et s’échapper avec, c’était si facile, bien plus facile que tout le reste, plus facile que d’attendre le verdict de l’homme. La facilité… c ‘était la tentations suprême… et pourtant elle sentait au fond d’elle-même une voix qui lui disait de ne pas faire ça. C’est sûrement la mienne de voix, celle d’un auteurs qui aide son personnage à affronter les ténèbres comme se même personnage aide l’auteurs à s’évader vers de monde plus léger et plus captivant que la triste et pesante réalité.

Alors que Needy, troublée par la fatigue et le manque de sommeil, s’apprêtait à enfiler l’anneaux, quelque chose l’en empêcha, quelque chose de plus fort qu’elle-même. Quelque chose qui dirigeait ses actes depuis sa créations. Elle aurait pu forcer de toute ses forces que cela n’aurait rien changé, alors elle abandonna sa lutte contre une personne bien au dessus d’elle, et bien plus forte évidement (hum hum).

Ne fait pas ça jeune insolente, tu es vraiment bête des fois, ne crois tu pas que c’est un piège ? Il arrivera à te rattraper et tu n’aura jamais cette bague, alors maintenant, arrête tes caprices et obéit lui. Fait lui confiance, il sait ce qu’il fait. Ne crois tu pas qu’il aura la capacité de récupérer son bien si il ne te juge pas digne ?

Pour une fois, la jeune fille eut confiance en cette voix sage, celle de son doudou. L’anneaux l’attirait, mais elle savait que quelque chose de bien plus fort l’attendait ailleurs. Même si elle échouait, qu’importe, elle ferait autre chose, de mieux, de plus facile, de plus adapté. Elle devait avoir confiance, sinon ça la trahirait un jour ou l’autre. Elle regarda la bague une dernière fois, avant de jeter la jolie chevalière dans cette eau vaseuse, délivrant du même coup tout les gens qui avaient été ensorcelé.

[HJ] Juste une question, comment fait-on, quand on est un personnage purement méchant, un Umbrien de pure souche, un méchant avide de pouvoir et de cruauté, pour posséder un objet tel que la bague tout en respectant le caractère de son personnage ? C’est quasi impossible :/ Du coup ça favorise les gentil lucinien et les harmonien mitigés, c’est du racisme ! XD Vive le coté obscur de la force :smile: J’ai du me servir de la voix de son doudou pour convaincre ma perso de pas tricher, parce que je sais très bien que elle ne l’aurait pas eu sinon, et je t’assure que c’est vraiment dur de combiner son caractère et le fait d’être gentille et pure ^^ [/HJ]

Invité

[HJ : Pour les personnages purement méchant, la solution est de poser la bonne question au sujet du marchand et de ses attentes véritables. Une fois éclairci, le personnage naturellement vicieux, va jouer le jeu de la comédie faussement dramatisée afin d'acquérir un objet. Aussi, le lucinien moyen agit pour le bien mais encore faut-il bien le faire. C'est pourquoi, afin de mettre tous sur un pied d'égalité, je change la situation. Si un Lucinien avait tuer, aussi simplement et facilement, alors j'aurais pas laisser passer ça sans discuter et au point de le faire échouer mais il n'en a été rien car tu es Umbrienne et donc j'ai du créer un protagoniste qui devait essuyer une mort inévitable.
Les limites, que Leo impose, a un Lucinien, a un Harmonien ou un Umbriens sont différentes fonction de la mise en situation qu'il présente. Cependant, la qualité de réflexion requise, fonction du niveau de l'objet, est toujours aussi élevée donc si tu sens que ton personnage passe un plus rude instant pour gagner un objet de même qualité d'un lucinien, sache que ce n'est qu'une impression ^^]

Soulagé, il voit la bague tomber dans un semblant de marre vide avant qu'elle ne se referme sur l'anneau et le faire disparaître dans le sol comme si il n'avait jamais existé. Il se retourne une dernière fois vers le village et dit de façon solennel l'épilogue de l'histoire.
- Les villageois ont leurs âmes sauvées grâce à ce geste qui demeure pourtant simple pour un parfait inconscient mais indéniablement dur pour celui qui convoite cette dernière. Ce fut dur mais tu en as été capable... c'est ça, la vraie force...
Il se retourne vers elle et pose sa main sur l'épaule de Nee mais son sérieux est toujours présent. En arrière plan, le décor redevient plat et c'est comme si ils étaient enfin retourner dans la cave de Leo Denshar et non pas dans quelque contrée lointaine et inconnue.
- Le pouvoir est nécessaire pour mener à bien ses rêves et projets mais vouloir le pouvoir pour recherche le pouvoir... pour nourrir sombres desseins qui ne reflètent que pure égocentrisme, n'est pas source de vie.

Il se détourne d'elle, tend la main, et refait finalement sortir le bijou qui fini par atterrir dans sa paume. Il le regarde longuement comme si il discutait silencieusement avec, contemplant l'histoire de cette dernière pour finalement finir entre ses mains et maintenant dans celle de cette umbrienne.
- Tu me dis prétentieux ? C'est toujours mieux qu'ignorant, insouciant ou hypocrite. Vois tu, mes objets sont les forces que je lègue a autrui. Pour sauver une vie ou bien en ôter. L'idée que je puisse aider dans la seconde idée m'est insupportable... alors je dois tester la personne, atteindre la couleur de son âme et tenter de l'apercevoir. Je ne suis pas empathique comme un chevalier, je n'ai pas ce don et je dois toujours passer par ceci...
Il se penche vers la jeune fille, lui attrape la main et glisse le cercle de joaillier dans la paume de cette dernière avec un léger sourire serein. Elle a su, grâce a la force qu'elle a montrer, en bien ou en mal, le convaincre.
- Puisse t-elle t'aider à toujours faire le bon choix car à la chouette habile, ce n'est pas qu'un simple objet que l'on gagne... c'est également une leçon de vie. Un monde où chacun de soucie du sort de l'autre ne peut qu'aboutir à paradis... c'est mon utopie... c'est mon rêve... et tu en fais partie.

Soupire t-il avant de monter l'escalier qui le conduit à l'étage pour reprendre ses affaires. Son commerce avec elle est terminé et elle a acquis l'objet de ses convoitises. Qu'elle le voulait ou non, elle fait maintenant partie de la troupe d'acteur de Denshar dans son combat pour un monde meilleur. Que ce soit du bon ou du mauvais coté, l'objet entre ses mains saurait en attester.
De son coté, au fond du coeur de Leo, il souhaite de toute son âme que cet objet puisse remplir l'office pour lequel il le voue et non pas terminé comme son précédent possesseur, ayant périt 2 fois dans l'histoire. Une fois dans sa forteresse noire, et une seconde fois, illusoirement ressuscité par Leo, dans la cave de la chouette habile.

Leo Denshar --> 8xp
Needy Black --> 10xp

EDIT BY ADMIN : Xps donnés

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