un retour mortel [Thörn Barnes ,voir +1 personne par la suite ][Terminé]

Étouffé par les odeurs des égouts en purulence et même harcelé par la moisissure des ruelles de ces quartiers pauvres, je tentais désespérément de me frayer un chemin jusqu'à la citadelle de Ténamas, je devais reprendre du service, mes trois jours de congés s'étaient passés et, avec eux, le silence mortel des journées banales. Rien en vue et rien à voir. Tous était presque aussi calme ici qu'aux falaises... soudain, en passant dans une rue de commerce, je sentais une légère brise monotone. Une sorte d'odeur de souffre..? de sueur, un peu comme l'odeur d'un papier brulé qui avait laissé sa trace dans la rue. Je m'efforçais de réunir mes sens et de me focaliser vers cette odeur étrangère à mon chemin.
Je contournais les rues désertes, les personnes étaient comme effrayés, ils déglutissaient à ma vue...et d'autres s'apaisaient. Chevalier de l'ordre de Ténémas ou non, je me devais de rechercher cette chose... si étrange à notre monde, puisque avait semé le désordre et le doute ici bas.

Enfin, j'avais perçu un peu de fumée dans l'air. Un démon égaré? Ou bien en train de chercher le trouble? La réponse ne fut pas donnée immédiatement, en effet; Une espèce d'homme carré, musclé et gigantesque s'approchait d'un bar alors que moi, j'étais à cent mètres, proche de l'auberge. Longuement, je compris qu'il ne s'agissait que d'un malentendu, peut être ce démon là était il civilisé? Et donc, je pris soin de reprendre mon chemin, c'est à dire faire demi tour.. c'est alors que des gens partirent du bar en criant. Sur leurs passages, deux de mes gardes m'interpelaient:

« il est fou! Il est fou! Sauvez vous monseigneur, sauvez vous! »

«  hein? Mais mais amis! Que quoi gnè...!!!? »

avec une expression des plus mauvaises, mon visage reprenait celui d'un loup dont les rictus me faisait lever mes babines. Enfin, je vis un homme sortir en volant et ni d'une ni de deux, je pris mon courage à deux mains et vint à sa rencontre. Mort. Il n'y avait plus d'énergie qui sortait de son corps alors que je n'étais qu'à cinq mètres de son cadavre.. à ma grande surprise, son sang maculait le sol et son crâne était dispersé en plusieurs infimes morceaux d'os et de cervelles, superposées illégalement dans tous les sens.
À ma surprise, un autre homme, en tablier bien plus gros et terrifié que celui là... en même temps, ce n'était pas dure, il n'avait pas de visage tsss -___-"" sortait de la rue en soufflant comme une bête.

Et enfin, je le vis. Son aura ténébreuse s'emparait de son visage et, mystérieusement, dissimulait toutes autres parties de son corps. Il tourna sa tête vers moi... et dès ce moment, je pris conscience qu'il ne s'agissait pas de n'importe quel démon. Il empoignait l'homme et me parlait...
Une grosse goutte de sueur perlant dans mon dos dressant ainsi tous mes poils et mon Cormyr ne fit qu'un tour dans mon sang. Avec une rapidité surprenante, mon bras vint prendre mon fer, sans aucunes craintes, je me mis alors à gronder, grogner comme un loup et à recommencer à retrousser mes babines.

«  tu n'y vas pas un peu fort, non? Suivre et Poursuivre n'est qu'une question d'audace. Et toi? D'ou viens tu? »

sans attendre la réponse ni même d'apercevoir le premier resserrement de main sur le bide du chef du bar, je m'élançais avec agilité vers Trevor et lui décolla une droite au niveau du visage, et pour éviter que celui là ne déchire le ventre du chef, mes crocs vinrent se planter dans son avant bras.
Du sang et encore du sang... Ténamas n'avait pas besoin d'être lavée... mais plutôt reconstruite.

«  je ne permet personne en dehors des gardes de Ténamas de régler leurs problèmes personnellement. Est-ce bien clair? »

en fixant la brume que j'avais devant moi, je mis ma rapière en garde et continuais à grogner. Je décochais un rapide coups de pied à l'homme derrière moi, et celui ci partit aussi vite qu'une bombe en hurlant. Les yeux de mon adversaire étaient d'un rouge vif, aussi beaux et scintillant qu'une pierre précieuse. Aussi, je m'attardait trop sur ces choses, il était doté de cornes et sur l'une d'elles étaient imprégnés l'odeur et la couleur du sang.

«  Je me nomme Thörn Barnes... je vois que tu as déjà bien eu des problèmes ici... d'ou viens tu étranger? Pourquoi semer le trouble ici, à Ténamas? »

sans aucuns doute, mes sens étaient à leurs paroxysmes, et si l'homme en face de moi chargeait, avec ses cornes ou ses imposantes griffes, ma rapière viendrait au contacte de sa peau et déchirerait ses flans.

L'homme devant moi était immense et dégaeait une telle énergie, c'était à peine croyable. Même avec ma rapière habituellement réconfortante à l'idée de pouvoir transpercer mes ennemies ne me prodiguait pas plus de force que cela. Aussi, le démon pila, sauta et scinda la rue sur laquelle nousétions avec une force étonnante. Mon soucil se leva et mâchoire serrée, je ne perdai pas un seul bout du spectacl qu'il m'offrait. Mes jambes étaient prêtes à me porter n'importe pour essuyer une attaque béta.

" ... ... des ombres? ben voyons! et ma gand mère s'appelait paulette mais oui...on y croit tous!"

un brouillard noir se fit, l'air était chargée de toxines de tous genres, m'affolant et me troublant sur les autres odaures autours de moi, je ne pouvais donc pas me focaliser uniquement sur le démon, d'autnt plus qu'il devait être derrière tous cela... le nuage se suspendait un moment dans l'air, menaçant, prenant un instant une couleure grise puis noire. Avec un rèflexe plutôt sur, mon bras vint essuyer mon visage bien sale, quelque chose n'allait pas... et un bruit sourd, terrifiant emanait de devant moi. Le démn avait disparut... et la fumée s'approchait à une vitesse horrifiante...

Ni d'une ni de deux, je vins prendre appuis sur le mur de la maison de gauche, et avec la force gravitationnelle qui étai de mon coté, je vins me propulser de ce mur vers l'autre, attrapant un coin du balcon. Mon idée fu la bonne, je n'atais pas touchée, malheuresement pour moi, dans mon empressement, je fus touchée à ma jambe droite, je m'en appercevais très vite, la blessure était désagréable et le sang coulait le long de ma jambe, me grattant au passage.

*au moins une chose de faite... mais d'ou vient il? Je ne peux pas permette à mon Cormyr d'intervenir, se serait complétement idiot... hummm ... même si je viens de le faire... on verra*

je regardais en bas, le démon était là, semble t-il, en train de chercher par ou aller ou même... me chercher moi? Peut être cet éboulement aurait il du m'enterrer... ou bien pire encore... et tandis que mon angoisse passait, mon sang continuait à couler, me faiguant de plus en plus, je me devais de retourner sur la terre ferme.
En un coups de rein raide, je me propulsais à cinq mètres derrière l'homme, attirant son regard grâce à mes bruits de pas attérissant sur le sol.

" j'avoue avoir eu du mal à esquiver cette attaque. Tu manipules avec classe les éléments de la terre. Mais c'est peine perdue..."

Aussi prompt et rapide qu'un dragon, je viens lécher sa jambe de ma lame, sans pour autant y faire couler su sang, car il ne s'agissait que d'une feine, et alors que je me soulevais du sol pour prendre appuis sur le mus d'à coté, je lui renvoyais de toutes mes forces mes pieds dans le ventre.
La chose fut propulsé dans la maison voisine, chez des pauvre personnes qui étaient en tein de manger. J'avais de ces idées par moment... il fallait vraiment que j'arrive à me controler. me remettant un peu debout, je toisais le grand, pour attirer son attention, et éviter de massacrer les autres civiles...

" dis donc la chèvre ambulante, si tu cherches la merde quelque part, frottes toi à un adversaire à ta taille!"

à sa taille, voyons, en temps normale je faisais au moins d'un mètre quatre vingt... et six mètres en temps de cormyr. Dommage qu'il n'y avait pas de source lumière, mon ombre aurait certainement suffit à le décourger... façon de parler,je repris mon souffle et avec ma rapière, m'avançais à nouveau vers lui, prêt à attaquer encore une fois avant que ces civiles ne meurent fatalement.

Le hurlement de la chose était pétrifiante, paralysante même! Cependant, je ne restais pas de marbre, mon corps entier voulais céder à une chose mystérieuse. Je me sentais à moitié partir, me projeter contre le mur, seulement mon Cormyr était là une fois de plus pour m'aider à supporter le poid d'une charge démoniaque tellement puissante que la maison en était ébranlée. Le décor était changé en un bal funeste ou des ombres dansaient chacune leurs tours en roulant sur les murs , s'élevant au plafond pour finalement retomber sur l'homme.
Le spectacle était magnifique, jamais dans mes pires cauchemars je ne m'étais imaginé une telle chose, sublime et dangereusement mortelle à la fois.
Je me sentais partir, le plancher m'appelais, c'était indubitable, j'avais envie de rejoindre ces ombres et participer à un événement méticuleusement préparé. Mais il fut là, comme à son habitude, enroulé autours de mon coeur, le serrant de ses crocs et de ses griffes pour me ramener à la réalité. Je restais ainsi en place, ma rapière bien en évidence, prenant les quelques signes de ma créature, entre babines retroussées et grognements incertains.

Soudain, le démon me chargeait, se mettait quatre pattes et s'élança vers moi tel une furie, ahurissant, j'étais tellement soulagé que mon Cormyr m'aide que j'en avais oublier de constater mon adversaire... Il avait indubitablement triplé de volume. Et c'est avec un déglutissement certain que mon esprit s'envolait.
Le Thörn qui suit n'a plus rien d'humain, seul son corps laisse à le supposer.
J'esquivais tant et si bien le coups de corne verrouillé sur mon ventre qu'il ne pénétra qu'une infime partie de mon flan, m'envoyant balader de l'autre coté, j'atterrissais sur mon genou gauche, la jambe droite légèrement repliée, prêt à sauter pour une seconde charge. Qui arriva tant et sien bien que ma rapière rentra non sans aucuns mal dans le corps dur et musclé de mon adversaire.
A ma grande surprise, il se releva à deux mètres, me saisissant de sa force colossale.. et là... heureusement que ma bèbète avait la tête dure!
J'avais beau me débattre dans tous les sens, griffer les cotes de cet imbécile, mordre à pleine dent les bras qui m'empêchaient de bouger, rien ne se passait. Je m'essoufflait pour rien et en plus, me prenait tous les mur sur le tête, de quoi vous faire fracasser les os, de vous laisser écarté sur un mur en un rien de temps. Et le bruit de ces pas étaient abrutissant, rien de tel pour vous rendre fou!

*garde de ta superbe pour la suite, cela n'est et reste que le début d'un long et douloureux périple...*

la grande place se présentait alors droit devant nous, avec ces jeunes et jolies femmes qui dansent de joie, les enfants naïfs et candides qui s'effarouchent des bruits de cliquetis des gardes... enfin, une pause.. quoi! Oh non! Je n'avais pas vraiment eu le temps d'avoir une quelconque prise pour mes griffes que mon dos s'imposait déjà à maintes et maintes personnes, les écartant de ma volée, les dégommant tel de vraies quilles il y avait comme un  »stricke » dans l'air. Je vis enfin le sol se rapprocher, les mains devant mon visage, mon sang explosa un peu partout de là ou j'atterrissais. Je fis enfin de compte un deux.. puis facilement douze roulées avant de me retrouver au mur d'un commerçant qui venait de fermer boutique.

Épuisé, presque à bout, l'homme ,ne me laissais pas finir de respirer que déjà, une sphère d'ombre énorme apparut. Un seul choix s'imposait dans mon crâne de prédateur...me jeter dessus et ainsi sauver la cité d'Umbra dans un geste héroïque ou bien … je tâtais ma rapière... lancer ma rapière sur le démon dans un geste désespéré alors que la situation.. ben... l'était justement.
Les yeux dorées, crocs dénudés, le sacrifice à faire supposé une incroyable ressource énergétique qui était à ma disposition. SI je réussissais, je serais à peine conscient des choses mais néanmoins mon Cormyr serait encore apte à se défendre, aussi robuste et enragé qu'il l'était. Dans le deuxième, mon corps s'affaisserait dans une lente agonie et irait certainement rejoindre celui de mes proches...

« je t'attends, destin funèbre, vint, sucer ma rapière victorieuse et lécher le sang de celui qui a osé prétendre être démon! »

Courir, courir vers les pleines... courir pour ta vie... courir pour échapper à l'ennui... la sphère arrivait tel un boulet de canon, mais je la voyais bien arriver, les yeux de ma créature scintillaient au moment propice, mes doigts se refermèrent sur mon épée, et avec une dernier mouvement de crocs, je m'élançais dans un saut salvateur.

« Vive Umbra! »

le cercle fut percé, la terre tremblait par le choc violent qu'il venait d'y avoir, des voix s'écriaient, acclamaient et semblaient stupéfaites de la chose.
Comme une baguette de fer qui tombait, un bruit creux, métaique résonnait à mes oreilles. Avais-je réussis ou étais-je en plein délire? Toujours était il que mon corps s'affaissait avec un bruit sourd, j'aperçus une silhouette fine, blonde et ravissante, ma dernière heure venait elle? comme vaincu, mes paupières lourdes se refermèrent, me procurant un bien fou. Mon sang s'écoulait rapidement de mes blessures, laissant paraître bientôt une flaque. Mes flans palpitaient, mais après coups,je demeurais en dehors du temps.

Jolene: « fait appel à ton Cather Rythm mon doux, là ou tu es, il t'aideras. »

moi: « Merci soeurette »

ainsi, je me fixais à par entière sur mon être entier, mes blessures internes en premier lieu. Comme un mécanicien, je repérais ce qui n'allais pas, commandais à mes veines et à mon cerveau de venir enrichir mes plaies affectés. Mon palpitant. J'étais toujours fixé dessus et simulait son battement, l'ordonnait de marcher au ralentit, presque sans aucunes résonances. Enfin, mon intestin et mes muscles rétablies, je m'en prenais à mes figures externes, en premier, cette blessure insignifiante prêt de ma tête qui fut faites lors de mon atterrissage et enfin... mon flan.
Je n'étais toujours pas conscient des évènements qui se produisaient. Si quelqu'un m'avait approché, touché ou interpelé, je ne l'avais pas su... une chose hormis cela...si une lame ou un poid quelconque venait à me transpercer, il faudrait que je recommence tout mon boulot de renaissance...