Quoi de mieux qu'un peu de compagnie [Terminé]

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Quoi de mieux qu'un peu de compagnie [Terminé] Sanstggggggggggggitre

Le matin se levait, et comme à son habitude, Deavy se leva de son lit, pris un petit déjeuner et sortit de son auberge. Cette fois, c'était une auberge dans la plaine, au milieu de rien, à l'ouest dans le plaine verdoyante. Le jours d'avant, Il y avait entendu parler d'une ferme, où un homme y vendait des animaux. Deavy y avait penser toute la nuit, et après avoir beaucoup réfléchi au pour et au contre, il avait décidé d'aller y faire un tour, pour y trouver un animal de compagnie. Deux heures dans la plaine passèrent, deux heures à marcher vers le sud, en direction de cette ferme, dite des passionnés. Il réfléchissait pendant sa marche.

*Quelle animal je pourrait avoir ? Un chat, nan. Un tigre ? Pourquoi pas, mais nan. Oui je sais ! Un loup. Plus féroce qu'un chien, et bien dressé, aussi amical que lui. Oui, je vais demander un loup. Ça pourra m'aider dans les combats en plus.*

Le soleil tapait, il était environ midi, et la chaleur était intense. Il regardait ses pieds, pour ne pas être brûlé par le soleil, et quand il releva sa tête, il tomba nez à nez avec une bâtisse, sur laquelle il était près à s'ecraser. Nan, en fait il venait de se cogner le pied dessus, c'est pour ça qu'il venait de relever la tête, et il avait horriblement mal aux orteils, mais il fit mine de rien de peur que quelqu'un l'ai vu. Bref... Ce lieu était perdu dans la plaine, au milieu de rien. Cette bâtisse, il décida d'y entrer. Il poussa la porte et arriva dans une grande pièce, où un comptoir était présent. Personne. Personne n'était là, mais la porte était ouverte. Peut être était il absent, et qu'il avait oublier de verrouiller la porte d'entrer. Mais Deavy tilta.

*Mince, c'est vrai, c'est l'heure du repas. Je dois déranger.*

Il commença à faire demi-tour, de peur de gêner le gérant, quand il entendit un bruit, un grincement. Comme une porte qui grinçait, ou un grincement de vieil escalier en bois. Il se retourna vers le comptoir, mais rien. Étrange. Surement le possesseur de ce lieu. Il décida donc de rester, attendant que quelqu'un vienne. Mais toujours rien.

"Eh, il y a quelqu'un ? Hohé !"

Invité

Philistin le Grand, le Magnifique, et l'Emplumé, dormait paisiblement dans sa petite cage, si bien qu'il n'entendit rien quand un étranger entra. Mais quand celui-ci se mit à appeler, la voix sortit le perroquet de son doux sommeil. Et il n'aimait pas être réveillé brutalement. Pas du tout même. L'oiseau aperçut l'intrus, juste sous sa cage, et se mit à hurler des mots au hasard pour exprimer sa colère, tout en cognant contre les barreaux.

- Crrr !!! Malappris !! Crr ! Didju de marche ! Pâte à tarte ! Tas de poils ! Crr !

La cage n'était pas spécialement solide, elle était conçue plus pour lui servir d'abri que pour le retenir contre son gré. A force de taper contre, la porte s'ouvrit. Heureux, Philistin se jeta aussitôt sur le pauvre étranger et commença à lui mettre des plumes partout en donnant des coups de serres. Tout en continuant bien sûr à croasser des mots sans queue ni tête.

Pendant ce temps-là, Alexender était occupé dans sa cave, à ranger un peu la pagaille qui avait tendance à s'y installer un peu trop rapidement à son goût. L'hiver n'allait pas tarder, alors il devait mettre de côté certains outils et certaines réserves qui ne seraient plus utile durant cette période froide. Et, comme à chaque année, il découvrait que les lieux étaient devenus un véritable champ de bataille. Alors, retroussant ses manches, et avec mille précautions, il s'était mis à tout arranger. Mais ce n'était pas facile pour un aveugle, même avec une bonne mémoire des objets rangés ici, et il fallut qu'à plusieurs moments il se cogne contre des meubles, parfois des seaux, et d'autres petites choses. Finalement, après avoir plus ou moins gagné sa bataille, il remonta à la surface du monde civilisé, faisant grincer le petit escalier qui joignait la cave au reste de l'habitation.

Et là, il entendit les hurlements de son fidèle Philistin.

- ...
- Crrr !! Champignon à pois ! Tête à herbe !

Puisqu'une pauvre personne était en train de se faire attaquer par le Redoutable Philistin, Alex se porta à son secours et déboucha dans la petite entrée, en évitant habilement le meuble qui s'y trouvait.

- Philistin, ça suffit.

Au son de la voix de son maître, le petit perroquet abandonna sa proie et alla se poser sur l'épaule du maître des lieux, avec un dernier croassement, victorieux. Alex s'approcha de la victime en se retenant de sourire, amusé par l'efficacité de son oiseau.

- Il n'aime pas être réveillé, mais il n'est pas méchant non plus. Je suis Alexender Jackhammer, Maître des Créatures et de la ferme des Passionnés.

"Crrr !!! Malappris !! Crr ! Didju de marche ! Pâte à tarte ! Tas de poils ! Crr !"

Deavy eu un sursaut, avant d'apercevoir Cet oiseau dans sa cage. Il l'insultait par des mot insensés. Il était énervé et cognait contre les barreaux de sa cage, qu'il réussi à ouvrit et à en sortir. Deavy se retrouva vite avec ce perroquet sur la tête, à lui griffer les cheveux avec ses serres et à lui bécoter le visage. Deavy se débâtait pour se débarrasser de cette vile créature, mais celle-ci était vorace, elle le mangeait petit à petit, et ne lâchait pas prise. C'est alors qu'un porte s'ouvrit à l'autre bout de la pièce. Un homme en sortit. Cet homme était grand, blond, et avait une sorte de bandeau sur la tête. Un aveugle ? En tout cas, cet homme était le bien incarné. Il sauva Deavy des griffes de son volatil.

"Philistin, ça suffit."

Le perroquet lâcha soudainement prise, et vola jusqu’à son maître, pour aller se poser sur son épaule. Deavy le regarda faire, avec un regard renfrogné. Cet homme se présenta alors.

"Il n'aime pas être réveillé, mais il n'est pas méchant non plus. Je suis Alexender Jackhammer, Maître des Créatures et de la ferme des Passionnés."

C'était lui le maître de ce lieux, et il ne s'était pas trompé. Il était bien à la ferme des passionnés. Deavy s'approcha de lui pour lui tendre sa main droite, et se présenter..

"Enchanté, je m'appelle Deavy Hewer. Je suis désolé de vous avoir dérangé, vous et votre perroquet.

Il s'arrêta un instant, puis repris, expliquant au maître des créature la raison de sa venue.

"En fait, si je suis venu vous voir aujourd'hui, ce serais pour vous demander un animal de compagnie. Comme je voyage beaucoup, je n'ai pas vraiment quelqu'un avec qui parler, et j'ai penser donc à un animal de compagnie, un loup pour être exact. J'ai entendu parler de votre ferme il y a peu de temps, donc j'ai penser que vous pourriez m'aider."

Deavy sortit de sa poche un petit morceau de papier sur lequel était dessiné un grand loup blanc. Il le tendit à Alexender, pour lui montrer l'animal qu'il désirerait.

"C'est à peu près le loup que je voudrais, si vous aviez un comme ça, ou une idée de l'endroit on je pourrait en trouver un."

Spoiler:

Invité

L'étranger semblait heureux de l'intervention d'Alexender, ce qui se comprenait facilement : ce perroquet pouvait être une véritable plaie quand il voulait. Et même qu'il ne voulait pas en fait. Poli, le Maître des Créatures répondit au salut de celui qui s'appelait Deavy Hewer, lui serrant la main, puis l'écouta tranquillement, appuyé sur son bâton blanc. Il n'était pas du tout dérangé, et ne jugea donc pas utile de le préciser. Après tout, il passait sa vie à recevoir des visites à n'importe quelle heure du jour et même de la nuit, alors... être dérangé ? Toujours et jamais.

L'homme lui exposa sa demande, qui n'avait rien d'étonnant : trouver un animal de compagnie. C'était assez amusant : les gens préféraient de loin une créature plutôt qu'un de leurs semblables pour les accompagner durant leurs voyages. Cela ne faisait que conforter Alex dans son choix et son opinion : les animaux sont tellement plus nobles et intéressants que les autres races soit disant supérieures. Ce jeune garçon donc voulait un loup. Il ne connaissait rien à cette espèce apparemment, ou alors juste les histoires à dormir debout d'amis des loups. Il lui tendit un papier, que le maître des lieux prit.

Bien entendu, il ne pouvait pas le voir. Il passa les doigts sur la feuille, tout doucement, arrivant à peu près à deviner le dessin en sentant les endroits recouverts par les tracés. Par contre pour la couleur, il ne pouvait absolument pas deviner. Il rendit le papier à son propriétaire avant de lui répondre.

- Je n'ai pas de loups ici. Ils ne sont pas faits pour vivre en captivité, et seraient une trop grande menace pour les autres animaux. Voyez-vous, un loup ne se dresse pas, à moins de l'avoir dès sa naissance, et encore le succès est loin d'être garanti. Ils sont bien trop nobles et intelligents pour se laisser contrôler par une race aussi orgueilleuse que les humains.

Alexender tendit la main vers la petite cage de Philistin, et celui-ci sautilla sur le bras tendu jusqu'à retourner dans sa petite chambre. Il prit le temps de lancer un sale regard à Deavy au passage.

- Le mieux que l'on puisse obtenir d'un loup adulte est son respect pour l'avoir lui-même respecté. Cependant, certains animaux sont différents, tout comme certains humains sortent du lot. Il arrive parfois que les deux se lient, pour une raison que seuls les Créateurs connaissent. Mais cela ne sera jamais de la domestication. Même uni avec quelqu'un, un loup reste un loup : noble, particulier. Ce ne sera jamais un petit chien qui suit son maître. Un loup n'a pas de maître, sinon lui-même.

Le Maître des Créatures observa le jeune homme à sa façon, ce qui donnait l'impression qu'il parvenait à voir malgré son bandeau.

- La seule chose que je puisse faire pour vous aider est de vous conduire dans un lieu où ils vivent. Le reste, ce sera à vous de l'obtenir. Mais je vous le répète : les chances de parvenir à vos fins sont très minces, et les façons d'y arriver aussi variées que dangereuses. Le choix vous revient. Notez que si vous changez d'avis, il y a de nombreuses autres créatures possibles, qui peuvent réellement être apprivoisées, elles.

Le jeune maître des créatures pris la photo et la tata. Deavy se senti gêner, ayant oublier que celui-ci était aveugle et avait les yeux bandés. Mais le maître avait quand même réussi à analyser la photo, et le lucinien en fut très surpris. Alexender, à la grande déception de Deavy, ne possédait pas un tel animal. Il lui expliqua les cause, et il le comprenait très bien. Il le savait que les loup avaient leur fierté, et il était d'accord pour être l'égal de cet animal, et non son maître. Il s'apprêtait donc à partir, mais une seconde parole du maître des bêtes le retint un instant. Il lui annonça qu'il n'avait pas de tel loup ici, mais qu'il pouvait le conduire à un endroit où il pourrait en trouver un, mais que ce risquait d'être très compliqué, voir même infaisable. Il pouvait encore faire demi-tour et renoncer à un loup, choisir un autre animal, mais ce n'était pas dans sa nature de renoncer facilement. S'il fallait en souffrir physiquement, il était près à le faire. Il savait aussi que les loup avait beaucoup de force, et que s'ils étaient mécontents, ou que Deavy les dérangeait ou énervait, il risquait d'y perdre la vie. Mais il tenait vraiment à le faire, d'autant qu'il pourrait prouver sa valeur. Il était dos à Alexender, en train de réfléchir quelques instants, quand il se décida. Il se retourna, se retrouvant face au maître des créatures.

-J'accepte ! J'accepte votre proposition. J'irai là bas, et je ramènerait un loup, voir même un ami.

Il avait un grand sourire aux lèvres, infiniment reconnaissant envers le gardien des lieux.

Quoi de mieux qu'un peu de compagnie [Terminé] Notati10

Deavy Hewer : 2 xp
Alexender Jackhammer : 3 xp -> compte principal

Rp clôturé pour non réponse

Les xps ont été attribués

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