[ÉVÉNEMENT] Les Voleurs se dévoilent - Groupe 1 [Terminé]

Participants et ordre de postage : Pierre / Jeremiah / Karas / Chocolat

Sujet de discussion : Cliquez ici
Maître de jeu : Mélusyne Shea
Mission : Retrouver au moins un villageois enlevé - un morceau du livre
Avancement : Si une personne ne répond pas durant 5 jours, son tour passe et ce sera au prochain membre de poster.

[MODE MDJ]

Harmonia tremble, les Voleurs, malgré les efforts des combattant mobilisés par les Esprits, ont réussi à s'enfuir avec le Livre de la Vérité qui contenait les nombreux secrets de ce monde. Harmonia est en danger, qui peut savoir ce que feront ces terribles Esprits des informations volées. Alors que Faolin et Mélusyne, les deux esprits créateurs, redoutent le pire, la vie continue tant bien que mal...

Equillios, capitale d'Harmonia, la soirée se promet d'être douce, les rues sont encore illuminées. Sur la place principale, un marché nocturne s'est organisé en prévision des fêtes à venir. Les premiers badauds arrivent, discutent, achètent. Les enfants, comme à leurs habitudes, n'écoutent pas leurs parents et courent dans tous les sens, rigolant, se chamaillant parfois. La bonne humeur est reine ce soir. D'ailleurs, dans la petite foule, on peut remarquer une étrange silhouette, un enfant, emmitouflé dans un manteau bleu cyan. Ce garçon n'est autre que Faolin sous sa forme infantile. De temps à autre, il rend plus riche de quelques pièces les passants qu'il croise en murmurant un " Joyeux Noël " un peu en avance.

Mais alors que tout allait pour le mieux, un cri retenti, perçant la nuit tel un poignard. Tout le monde se tut subitement, ce cri n'était pas normal. Soudain, une vive lumière argentée apparue au centre de la place... Ce fut le chaos...

Les gens couraient en tout sens, les enfants pleurent dans les bras de leur mère fuyant une menace invisible aux yeux de l'esprit. Les gens se bousculaient, certains trébuchaient et n'arrivaient plus à se relever. Et les cris, ces effroyables cris qui ne cessaient de retentir. Soudain, il la ressentit, la légère brise qui lui caressait la joue, la brise d'un autre monde... Aussitôt, il prit sa forme angélique et tant pis pour l'anonymat. Prenant un peu d'altitude, il le vit, un immense portail débordant d'énergie, qui aspirait sans vergogne les malheureux habitants. Une femme en pleure, hystérique, criait qu'on lui rende son enfant, ne pouvant la laisser s'avancer vers l'inconnue, Faolin lui fit barrage de son corps, empêchant quiconque de s'exposer à cette menace.

Faolin ne savait quoi faire, la brise, imperceptible pour les non-spirituels, ne correspondait à aucun des trois mondes qu'ils avaient créé. Ne pouvant rester là sans réagir, il avertit Mélusyne. Celle-ci était déjà en route, prête à faire front commun avec lui. Mais était-il raisonnable que nos deux esprits, maîtres des trois mondes, se risquent seuls vers l'inconnu...

D'un commun accord, ils décident de faire appel à leurs guerriers, afin de résoudre ce mystère et retrouver les personnes portées disparues, ils lancent un appel de détresse qui résonne dans l'esprit de chacun:

" Guerriers, Harmonia est à nouveau en danger, un portail vient de faire son apparition au centre de la ville d'Equillos, mettant en péril ses citoyens et rien ne dit que ce dernier ne se déplacera pas dans d'autres régions ou d'autres mondes ! Venez, si vous vous en sentez la force, venez nous prêter main forte devant cet obstacle ! "

Les esprits prirent position sur la place d'Harmonia, attendant les divers guerriers qui répondirent à leur appel, une fois une petite armée constituée, plusieurs groupes ont été définis pour se séparer une fois le portail traverser.

Votre groupe a de de ce fait été envoyé directement au Gouffre de l'horreur, bien que vous connaissiez cet endroit avec dans le monde d'Umbra même, le gouffre ne ressemble plus à rien, à moitié rebouché par certaines pierres de lave, le ciel est de sang, la vie semble s'être éteinte, cependant, quelque part caché en ces lieux, se trouve l'objet convoité ...

Le plan était parfait. Malgré la perte de quelques malheureuses pages et l'échec lamentable de ses piéges, Pierre était heureux, oui car il venait de créer un monde de souffrance de douleur et de mort conjointement avec un autre esprit déchu, il avait façonné ce monde de toute pièce, la mort, le sang, les cris les épidémies ravageaient ce monde jeune mais déjà vétéran, seul les plus forts devaient survivre et ceux-là formeraient l'armée qui... mais Pierre changeât de figure, il sentit que l'on tentait de rentrer dans le portail, malédiction, ces maudits esprits avait décidé d'être des épines dans son pied jusqu'au bout. Ils ne comprenaient donc pas que leur monde était faible et sur le déclin? Qu'il se complaisait dans cette décadence, la loi de la nature devait reprendre son cours et la sélection naturelle devait redémarrer. Il observa la troupe qui apparu au gouffre de l'horreur... ou plutôt sa copie conforme. La bande de trois troufions débarqua et atterri sur le sable mais Pierre ne pouvait les laisser pourrir ainsi ses pensées. Il se matérialisa devant le groupe, le secteur contenait une cohorte de nouveaux captifs qui se dirigeaient vers les centres d'entrainement et se serrait fâcheux que l'un d'entre eux réchappe car cela donnerait de l'espoir aux autres et ils ne devaient en AUCUN CAS garder la moindre parcelle d'espoir. Il toisa le groupe de trois personnes... pitoyable. C'était avec ÇA que Melusine et Faolin comptaient l'arrêter. Un rire sonore lui échappa, captant l'attention des trois nouveaux venus. Pierre essuya une larme sur le coin de son oeil et se calma.

-C'est donc ça que les esprits m'envoi pour m'arrêter, on croirait rêver. Bon j'ai autre chose à faire doc je vous laisse au soin de mes créatures.

D'un geste Pierre créa une vingtaine de zombies enchâssés dans des armures complètes et armés de glaives et de bouclier. Leurs yeux pourris semblaient animés d'une flammes malsaine. Il avait beau être lent, seul une destruction totale de leur corps les arrêterait pour de bon. Ils encerclaient le groupe et poussèrent un rugissement guttural avant de se lancer à l'assaut. Pierre remarqua alors que quelque chose clochait, d'autres personnes passaient. Il prévint télépathiquement son alliés et se dédoubla ses clones partirent à la recherchent d'autres groupes. Décidément la journée serait longue.

Il faisait noir lorsqu’il ouvrit les yeux pour la première fois depuis son départ. Il avait froid, mais le confort de la paille le réconfortait un peu. Depuis qu’il se promène, il n’a plus la tête à rien. Il pense, mais ça semble s’envoler immédiatement. Éphémère, que les grands appellent. Il sentait une douleur persistante à sa poitrine. Elle ne lui faisait pas trop mal, mais elle était là. C’était toujours pire à chaque réveil, il avait cette sensation de nausée qui lui montait à la gorge. Il vomissait, parfois. Il n’aimait vraiment pas ça. Parfois, ça lui brûlait même la gorge. Il aimerait beaucoup que ça s’arrête. Mais les gens ne veulent jamais l’aidée. Ils l’abandonnent tous. Cette seule pensée suffit à faire plus douloureuse sa blessure invisible. Alors, il essaie de ne pas trop y penser, comme ça, ça va s’arrêter. Mais ça revient et à chaque fois, il a un peu plus mal, il a un peu plus de peine.

Il s’assied au fond de la calèche, serra fort fort les manches de sa petite toge, seul héritage de sa mère qui toujours, était portée disparue. Il enfouit son visage dans ses bras, trouva une similitude de chaleur qui l’apaisa. Il aimerait qu’on le serre, qu’on le caresse, mais les gens ne veulent pas avoir affaire à ce genre d’enfants, des mauvais enfants. C’est ce qu’on lui avait dit pas plus tard qu’hier alors qu’il ne faisait que s’amuser dans un village voisin. L’heure du dîner arriva et comme d’habitude, Jeremiah chercha un logis pour la nuit ou encore mieux, quelque chose à manger. Bien sûr on refusa de faire entrer l’enfant du démon chez soi –et il n’avait pas d’idée d’où venait ce surnom, d’ailleurs-. Néanmoins, on eut la décence de lui offrir des restants, comme des croûtes de pain et un peu de viande, même. Quelle chance!

La calèche stoppa et il revint à ses esprits. L’homme descendit en premier. Jeremiah le regarda l’homme plein de compassion se diriger vers lui pour l’aider à descendre. En fait, c’était la pitié. Il faut dire que jusqu’à présent, ça l’avait aidé à survivre. Jere descendit en faisant attention de ne pas trébucher et écouta l’homme.

-Bonne chance mon petit. J’espère que tu vas retrouver ta mère.

Il avait abandonné cette idée. C’était rare, pour un enfant, de tirer un trait sur ses rêves. Cependant, Jeremiah n’avait plus la force. Pour le moment, du moins. Il devait essayer de survivre en premier lieu. Donc, il remercia le gentil fermier qui l’avait emmené jusqu’à Équilios puis il remit sa capuche sur sa tête. La ville était gigantesque. De toute sa vie, il n’avait jamais rien vu de tel. C’était immense et si joli. Toutes ces rues de pierres, ces maisons géantes bien alignées. Il croyait rêver. Rien de plus, rien de moins.

Au loin, il entendait des cris. Ils fusaient de toutes parts. Est-ce que ces gens s’amusaient tant que ça? Cependant, plus il avançait, plus sa douleur à la poitrine grandissait. Il mit une main sur celle-ci et continua. Ces cris…ces cris. Il les reconnaissait peu à peu. Il ne le voulait pas, ça faisait mal. Mais il continuait, comme guidé par une force inconnue. Ses jambes étaient molles, il marchait avec difficulté. Puis, il tomba à genoux, haletant. Les images revenaient dans sa tête. Il était collé sur sa mère. Il ne voyait rien. Il entendait les gens crier, comme à présent. Mais il ne voyait rien d’autre. Il ne sentait rien d’autre que la chaleur de sa mère et son odeur. De grosses larmes coulaient sur ses joues. La grosse boule qui s’était formée dans sa gorge l’empêchait de parler, seulement de pousser quelques plaintes. Il leva la tête. Il était droit devant la place centrale. Les gens courraient dans tous les sens. Il avait l’impression de revivre ces événements. À cet instant, une voix retentit dans sa tête.

" Guerriers, Harmonia est à nouveau en danger, un portail vient de faire son apparition au centre de la ville d'Equillos, mettant en péril ses citoyens et rien ne dit que ce dernier ne se déplacera pas dans d'autres régions ou d'autres mondes ! Venez, si vous vous en sentez la force, venez nous prêter main forte devant cet obstacle ! "

Pourquoi est-ce qu’on lui disait ça? Il regarda partout autour de lui, mais il n’y avait personne. Et puis, il s’adressait à beaucoup de gens. Que se passait-il donc? Au centre, il remarqua quelques personnes massées devant un énorme truc qu’il n’avait jamais vu auparavant. C’était ça, un por..tail? Ces personnes semblaient très fortes. Est-ce qu’ils allaient sauver ces pauvres gens? Tandis qu’il contemplait ces individus, il remarqua une silhouette familière. Il la contempla, l’examina, l’évalua et fit tout en son pouvoir pour la reconnaître. Sans même s’en rendre compte, il avait commencé <a marcher. Ces cheveux, cette forme, elle lui rappelait celle de sa mère! Il faillit trébucher mais se reprit juste à temps, Il accélérait le pas au fur et à mesure qu’il la reconnaissait. La silhouette se retourna vers lui puis lui fit dos. Il voulait crier, mais il en était incapable, sous le choc. Tout ce qui réussit à sortir fut :

-Ma’…

Il commença à courir. Au même moment, la silhouette se détacha du groupe et commença à avancer vers le portail. Il sera les poings, ferma les yeux et fonça tout droit, espérant que peut-être, il arriverait à rattraper la personne avant qu’il ne soit top tard. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il eut tout juste le temps de la voir rentrer à son tour dans le portail. Il ne voulait pas être seul à nouveau. Il déglutit et fonça dedans à son tour.


Ses petites mains s’enfoncèrent dans le sable froid. Il n’osait pas ouvrir les yeux. Il ne voulait plus jamais les rouvrir. Tout ce qu’il verrait, ce serait de la déception. Si jeune mais qui a pourtant vu bien des choses. Il tâta un peu autour de lui, que du sable. Lentement il ouvrit les yeux. Il regarda tout autour de lui. C’était sombre, hostile et menaçant. Il se recroquevilla sur lui-même et attendit. Autour de lui, il y avait deux autres personnes. Il ne voulait pas les voir non plus. Il entendit une voix.

-C'est donc ça que les esprits m'envoi pour m'arrêter, on croirait rêver. Bon j'ai autre chose à faire donc je vous laisse au soin de mes créatures.

Autour de lui, il entendait les sons que produisaient lesdites créatures. Il ne pouvait plus. Il cacha sa tête entre ses bras et pleura en silence, souhaitant de tout son cœur qu’on vienne le chercher.

[Je savais pas trop quoi faire une fois dans le gouffre alors je vous laisse vous en charger =)]

Karas était a Equillios, capitale d'Harmonia, depuis maintenant quelques jours. Il profitait de son passage pour en connaître un peu plus sur le us et coutumes de ce monde encore bien méconnu. Notamment, il ne se priva pas pour goûter à la gastronomie locale ainsi qu’à l’alcool des tavernes du coin. La nourriture était quelque chose de sacrée pour lui. Karas venez de finir de manger et était rassasier. Autant dire que par sa taille, il mangeait pour un régiment entier. Ainsi, la grande partie de ses dépenses finissait dans son estomac.

Karas profitait de l’air doux du soir qui courrait sur son pelage orangé, les ruelles étaient illuminées et la populace était nombreuse et enjouée à l’approche des fêtes de Noël. Un moment agréable qui aurait pu perdurer encore bien longtemps, si il n’avait pas été perturber par un son éclatant. Car c’est un immense fracassement qui se fit entendre, et après un bref silence, les cris de la foule vint s’élever au beau milieu de la capitale. Des voix paniquées et des gens se ruaient pour s’éloigner de la place principale d’Equillios.
Karas observa de sa hauteur la masse quitter les lieux, leur peur était telle que nombreux furent ceux qui se heurtèrent à lui et qui crièrent de peur en le voyant. Mais l’attention du grand lion s’était dirigée sur l’origine de tout ce chaos. Il remonta le peuple en délire comme on remonte un fleuve à contre-courant. Il se sentit seul à vouloir savoir ce qu’il se passait, mais son instinct protecteur l’appelait, lui demandant de connaître ce qu’il se tramait en ce lieu.

Il arriva alors bien vite dans la dite place où un portail lumineux siégeait en son centre. Il remarqua tout d’abord qu’il n’était pas le seul a être arriver devant, contemplant eux aussi ce mystérieux portail lumineux. Alors qu’il chercha a s’en approcher afin d’en savoir le plus possible, une voix résonna dans sa tête. Une voix familière semblable à celle qui lui avait parlé lorsqu’il avait chercher à franchir le portail qui le permit de passer de Lucina à ce monde inconnu qu’était Harmonia.

« Guerriers, Harmonia est à nouveau en danger, un portail vient de faire son apparition au centre de la ville d'Equillos, mettant en péril ses citoyens et rien ne dit que ce dernier ne se déplacera pas dans d'autres régions ou d'autres mondes ! Venez, si vous vous en sentez la force, venez nous prêter main forte devant cet obstacle ! »

Sans même hésiter un seul instant, il s’avança lentement vers le portail. Son corps lui-même réagissait à cet appel. Son sang de gardien bouillonnait en lui. Si son aide pouvait aider au maintient de l’équilibre de ce monde alors il se jetterait dans les limbes de l’enfer que cela lui serait complètement égal. Il fut alors l’un des premiers à se diriger vers le portail. Le souffle de l’entrée lumineuse, éclairait le visage animal de Karas et faisaient danser frénétiquement sa crinière au rythme de ses rafales. Enflammé au plus profond de lui même, il bondit alors sans remords à l’intérieur. Il se sentit alors parcourir un long tunnel multicolore à une vitesse ahurissante, serpentant de gauche à droite et de haut en bas. Il se sentait flotter au beau milieu du vide et ne contrôlait pas la situation dans laquelle il était. Puis il arriva à grande vitesse de ce qui semblait être la sortie. Dans un flash lumineux, il se sentit tomber et atterrit les quatre membres sur le sol. Un sol sableux qui semblaient se dérober sous son poids.

Il se releva rapidement regardant tout autour de lui afin d’analyser la situation. Il venait d’atterrir au beau milieu d’un désert. Il faisait sombre et l’air était inhospitalier dans un espace qui lui était totalement inconnu. Un bruit attira son attention, en effet, deux autres personnes apparurent de nulle part, une jeune damoiselle ainsi qu’un enfant tombant tout comme lui dans les sables. Alors qu’il attendit qu’ils se relèvent afin de leur parler, une forme humanoïde apparut devant eux, un esprit. Mais Karas pouvait sentir une aura malsaine planée tout autour de lui. Celui-ci éclata de rire en les voyant. Ce qui n’empêcha pas Karas de le regarder dans le blanc des yeux, comme un fauve observait silencieusement sa proie. Il ne savait pas vraiment dans quoi il s’était embarqué mais si il était l’origine de tout ce trouble, il était prêt à l’affronter. Leur opposant vint alors leur daigner quelques paroles :

«C'est donc ça que les esprits m'envoi pour m'arrêter, on croirait rêver. Bon j'ai autre chose à faire donc je vous laisse au soin de mes créatures.»

A ces mots et d’un simple geste de la main des zombies surgirent du sol, le sable coulait de leurs armures rouillées. Ils déambulaient lentement vers les trois nouveaux arrivés, leur épée et leur bouclier au repos. Un pouvoir qui en disait long sur la puissance de l’inconnu. Karas voulut rattraper celui ci et bondir directement sur lui, mais abandonner deux nouveaux compagnons ne faisait pas partie de ses habitudes. Le plus petit, un enfant, était recroquevillé sur lui-même terrorisé alors que les zombies approchaient lentement pas à pas. Karas, sans une ni deux, se jeta violemment dans la mêlée sur le premier zombie face à lui, l’envoyant valsé quelques mètres plus loin sous le choc de la collision. Son rugissement de guerre pouvait s’entendre à bien des mètres alors qu’il cognait violemment chacun de ces adversaires à sa portée. Accompagné par le son du métal qui se tordait et les zombis qui se faisaient rejeter de plusieurs mètres plus loin, le lion se battit vaillamment avec toute la force et la bestialité qu’il possédait et représentait.

Gardant un œil sur le petit qui restait inactif, alors que les zombis continuait à se rapprocher de lui, Karas attrapa des deux mains l’un des malchanceux zombis à proximité et d’un mouvement circulaire qui fit tomber les autres sur son passage, le géant l’envoya alors voler vers les trois autres qui avançait inlassablement vers le petit, les heurtant en les faisant tomber. Bien sur, cela ne les tua pas, mais offrait le luxe de réduire temporairement leur nombres en attendant qu’ils se relèvent. Karas se retrouva avec le bras porteur de l’épée du zombi qu’il venait de lancer. Empoignant le glaive et jetant le bras mort, il bondit sur un autre face à lui, en le renversant pour lui planter la lame en pleine cage thoracique, l’immobilisant ainsi au sol.

Lorsque Karas se redressa, il fut touché au bras par l’un des zombis qui s’était rapproché, lui lâchant un rugissement de douleur. La réponse du lion ne se fit pas attendre en l’envoyant valser un peu plus loin. Là il observa ses adversaires, qui se relevaient sans cesse alors qu’il tenait sa blessure à l’aide de son autre bras. Celle-ci était bénigne mais ce n’était pas pour lui plaire. Ils étaient nombreux, même pour eux trois. Mais la vue de son propre sang, sur sa main l’enragea quelque peu. Son visage se durcit et ses yeux s’illuminèrent d’une puissante colère. Il prit alors une grand inspiration et murmura quelques paroles en tendant les bras paume vers le ciel nuageux.

« Il suffit … »

A ces mots de longues griffes tranchantes sortirent du bout de ses doigts puis il bondit sans attendre sur le zombi le plus proche. En atterrissant devant lui, dans un rugissement bestiale, il lui porta deux puissants coups verticaux tranchant ainsi ses bras suivit d’un geste horizontal qui le décapita directement.
Il passa ensuite au suivant se ruant dessus en le faisant tomber à terre. Là, il lui planta ses griffes dans le torse et en refermant sa main, il lui déchira une partie du corps du zombie, comme on vidait une peluche de sa mousse. Il lui arracha également ses membres les envoyant voler loin de son propriétaire. Même le métal qu’il portait, ployait sous la férocité et la violence des gestes du fauve en furie. A cet instant, il désirait les pulvériser tous un par un. Le lion jouissait à chaque bruit de craquement d’os et de chair, faisant frémir sa partie animale qui en désirait toujours plus. Si ces créatures avaient eu une conscience elles auraient tout simplement fuit, mais elles continuaient à s’avancer toujours tant qu’elle le pouvait. Karas passa ainsi de zombis en zombis, les déchirants gestes après gestes, faisant voler leurs morceaux, comme on déballe un cadeau de noël trop prestement. Ce n’était plus un combat, mais plutôt un véritable carnage qui se déroulait en ce moment même.

Ce jour-là, Chocolat était bien énervée. Les nuits semblaient de plus en plus longues. Elle tentait bien tant que mal à dormir mais elle avait toujours peur des cauchemars. Les rêves devant son propre égo, les autres éléments qui deviendrait ses propre rêves, ses propre cauchemars... Sans connaître la raison de tous ces malheurs, elle se maudit, n'arrêtait pas de se maudire, continuait à se maudire...

"Pourquoi moi, merde, pourquoi moi ?!"

L'adolescente était fatiguée à cause du souk qu'elle avait fait. Sur le mur, on voyait plusieurs trous qu'elle avait faits. Un trou, deux trous... Il a dix trous sur le mur, bien gros. Se disant qu'elle devait peut-être se rafraichir, elle sortit de sa cabane, avec un peu de vide dans ses yeux. Dans les rues, elle marchait, errait. Le vide dans sa tête, l'Harmonienne ne faisait que regarder les terres, les personnes devant elle. Elle devait faire peur à beaucoup de gens à errer dans les alentours avant Noël, à avancer sans raison, comme une marionnette. Et c'est là que la tête se remplit des un cri. Et c'est là que tout autour semblait en fait un cauchemar. Tout le monde pleurait étrangement. Qu'avait-elle encore fait, se demandait-elle. Jusqu'à qu'une voix faisait sentir dans la tête de l'adolescente.

" Guerriers, Harmonia est à nouveau en danger, un portail vient de faire son apparition au centre de la ville d'Equillos, mettant en péril ses citoyens et rien ne dit que ce dernier ne se déplacera pas dans d'autres régions ou d'autres mondes ! Venez, si vous vous en sentez la force, venez nous prêter main forte devant cet obstacle ! "

Sans réfléchir, Chocolat se dirigea vers le centre de la ville. Elle marchait comme si elle savait par cœur le trajet vers la destination. Ce fut là où au moment où elle entrait, elle se rendait compte de sa foutue erreur : entrer dans un moment de combat pendant une période de déprime.

*Non...*

Trop tard.

*Pas maintenant...*

Trop tard, j'ai dit. Bon, continuons. Elle se retrouva dans les Gouffres de l'Horreur, à Umbra, un lieu plutôt macabre où à ce qui paraît, personne ne serait revenu à part une personne qui serait après devenu atteint du ciboulot.

Aussitôt rentré dans cet endroit, la rêveuse entendit une voix qui semblait venir d'un esprit plutôt... obscur par rapport à Faolin. Après avoir explosé de rire, il apparut pour dire :

"C'est donc ça que les esprits m'envoi pour m'arrêter, on croirait rêver. Bon j'ai autre chose à faire donc je vous laisse au soin de mes créatures."

Quelle haute opinion de soi-même, elle en était presque dégoûtée, jusqu'à avoir envie de lui cracher sur la figure. Mais il était parti en laissant vingt zombies bien armés jusqu'aux dents... Heureusement que ça n'aurait pas pu être pire que ça. Le problème était surtout les compagnons... Le golem lui manquait bien. A la place, c'était un enfant encore plus petit qu'elle... Ce qui n'allait pas faciliter la tâche. L'autre était un tigre qui était impulsif. La preuve, il s'était énervé des qu'un zombie l'avait touché. Enfin, le principal était qu'il protégeait le petit, c'était déjà ça.

Après les avoir regardé, Chocolat essaya de trouver d'exterminer ces morts-vivants, étant donné qu'ils n'étaient pas évidents à détruire avec leur armure, bouclier et épée. Tout ce qu'elle ne pouvait faire, c'était les ralentir avec son écharpe. Elle essayait de les fouetter désespérément, à l'espoir de les faire reculer en attendant l'homme-tigre.

*Mais qu'il se grouille, merde...*

-C'est quoi ce groupe? Un gamin braillard, un chaton et une fillette! C'est qu'il me fait presque peur avec ses griffes. Bon...

D'un geste, les squelettes disparurent dans un petit nuage de fumée. Pierre se posa devant le groupe et les toisa d'un regard hautain. Ces larves puantes osaient venir le priver de sa vengeance. La cohorte s'éloignait peu à peu mais ils pourraient la rattraper et sa ne devait en aucun cas arriver. Pierre exécuta un geste théâtral et se démultiplia en créant un clone de lui même. Le vent se mit à souffler, une tempête de sable se préparait. Un ricanement échappa au clone qui fit apparaitre "requiem" dans sa main. L'imposante lame semblait recouverte d'un liquide, du poison. Le vrai pierre s'éleva de nouveau dans les airs alors que le clone faisait craquer les articulations de son cou.

-Que les jeu commence!

Un bruit sourd résonna dans le désert, parvenant même aux oreilles des réfugiés qui frémirent, les lances des gardes se baissèrent vers eux et des coups de fouet retentirent. Si ils voulaient les sauver, il faudrait qu'il s'en montre capable car la pitié n'était pas vraiment dans les habitudes du déchu.
Le clone émit un petit rire, fit tournoyer sa lame et se jeta sur Karas, sa lame décrivit plusieurs arc-de cercle meurtrier. Le seul but de cette création était de tuer Karas, Le pierre original se posa près de Chocolat et de Jeremiah.

-Regardez moi ça! Une charmante jeune fille et un petit brin de morveux qui pleure sa mère. J'en verserait presque une larme. (Il caressa la joue de Chocolat dans un geste de pur défi) Tout les deux si seuls et si faibles face à moi! Que pensiez vous accomplir en venant ici? Je suis le maitre de ces lieux et vous ne parviendrez jamais à vos fin, à moins de me donner un bonne raison de vous épargner.

Tétanisé par la peur, il n’arrivait pas à bouger. Il sentait des liens le retenir contre le sol, des liens qui, peu à peu, semblaient le rendre encore plus inapte à réagir. Ces liens, en d’autres mots ses peurs, le paralysaient de plus en plus, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus rien faire. Il était si jeune, si faible si…inutile. Cette seule pensée lui déchirait le cœur comme si on venait de lui enlever un jouet, supposant qu’il ait eu droit à ce luxe jusqu’à présent. Il faut dire qu’il n’était pas tout à fait conscient de la situation dans lequel il se trouvait. Pour lui, tout allait bientôt finir, comme si tout ceci n’était qu’un vulgaire cauchemar. On bien horrible cauchemar, il va sans dire.

Ses compagnons de fortune ou d’infortune, selon le point de vue, semblait pourtant plutôt neutre. C’était comme s’ils étaient habitués à ce genre de choses. Ils semblaient très forts, aussi. Et lui, qu’était-il comparés à ces deux grandes personnes? Un fardeau? Il n’aimait pas ça. Il voudrait s’excuser, se faire pardonner d’être inutile, mais tout ce qui arrivait à sortir de sa gorge était des sanglots. C’était comme si une grosse balle lui bloquait l’œsophage, l’empêchait de produire le moindre son.

À un moment, il entendit une foule de sons qui se mêlaient dans son esprit, le rendant inapte à penser correctement. Déjà qu’il avait les idées de travers, à ce moment-là, ça en était trop. Lentement mais sûrement, il accumula son courage et sa force pour défaire un lien immatériel, ou sa peur, et leva la tête, examinant le champ de bataille. Les deux…ils se battaient tous les deux. L’homme-chat était vraiment fort, si fort qu’il était capable de les envoyer valdinguer haut haut dans le ciel! L’autre grande fille, elle, empêchait les monstres répugnants de venir jusqu’à elle. Il mit un peu de temps à comprendre, à réaliser leurs véritables intentions.

Il remarqua comment l’homme-chat lui jetait des regards de temps à autre et comment il disposait des créatures ignobles qui venaient trop proche de Jeremiah. L’autre, quant à elle, fouettait les zombies qui venaient trop proche d’elle oui, mais elle le protégeait en même temps. Bien qu’elle d’un autre côté, en repoussant les autres créatures, elle faisait en sorte qu’ils ne viendraient pas jusqu’à lui. Il était atterré. Jamais…

Jamais personne n’avait voulu le protégé de cette façon, ils le laissaient tous…tous. Mais pas eux! Pourquoi? C’était incompréhensible pour lui. En même temps, c’était un des plus beaux cadeau qu’il aurait pu avoir. Il n’arrivait pas à décrire cette sensation qui lui chauffait l’intérieur. C’était comme si un feu brûlait à l’intérieur de lui. Mais il n’avait pas mal, pas du tout, même. Ça le réconfortait. C’était la première fois qu’il avait l’impression d’appartenir dans un groupe, de voir des gens qui tiennent à lui. Peut-être que ce n’était pas ce qu’ils voulaient, au fond. Mais il voulait y croire, au moins cette fois. Et il ne voulait pas être un fardeau non plus. Ce sentiment lui permet d’avoir la force et le courage de surpasser sa peur. Il avait gagné son combat contre la peur, mais il n’a pas été seul. Il a été épaulé, sur ce coup. Il regarda l’homme-chat et l’adolescente, à qui il vouerait une admiration à partir de ce jour. Malgré les blessures et la persistance des monstres, ils continuaient à se battre. Ils étaient bien plus courageux que lui. Il voulait se rendre utile, lui aussi. Même s’il était plus faible, il pouvait, ou plutôt devait faire quelque chose. Malheureusement, avant qu’il n’ait le temps de faire quoi que ce soit, le méchant fit disparaître les monstres d’un seul coup.

-Regardez moi ça! Une charmante jeune fille et un petit brin de morveux qui pleure sa mère. J'en verserait presque une larme. (Il caressa la joue de Chocolat dans un geste de pur défi) Tout les deux si seuls et si faibles face à moi! Que pensiez vous accomplir en venant ici? Je suis le maitre de ces lieux et vous ne parviendrez jamais à vos fin, à moins de me donner un bonne raison de vous épargner.

L’homme était maintenant devant lui et l’adolescente. Il était plutôt grand. Ses paroles, cependant, l’avaient transpercé de toutes parts. Comment pouvait-il savoir pour sa mère? Il en tomba à genoux, tellement il était surpris, et choqué. Il serra ses mains sur le sable et se remit debout. Il lui fit face et lui dit d’un ton qui avait la même texture et la même consistance qu’un jet de vomissure.

-Vous êtes méchant! Vous être MÉCHANT. Vous avez pas le droit de faire mal aux personnes gentilles! Elles vous ont rien fait! RIEN DU TOUT! Vous devez avoir mal! Vous devez être puni!

Lorsqu’il vit l’homme poser sa main sur la joue de Chocolat, il poussa celle-ci par terre, un peu plus loin. Bien que ce geste brusque fût étrange, son but était noble. Il voulait, en effet, la protéger du mieux qu’il pouvait, de la seule façon qu’il pouvait. Ensuite, il regarda l’homme et prit d’un élan de colère, il ramassa des cailloux qu’il lança du plus fort qu’il pu sur l’homme. Pour lui, c’était avec un courage immense qu’il réalisait cela. Ensuite, il fonça droit sur l’homme et s’accrocha à sa jambe. Sans même qu’il ne s’en rende compte, son pouvoir de destruction s’activa. Mais est-ce que ça marcherait?

Alors que l'homme lion était en pleine rixe avec l'un des zombies qu'il réduisait en charpie à grands coups de griffes, celui ci disparut comme si il n'avait jamais existé. Son regard ne laissa pas cacher une certaine surprise et vit les autres disparaitre de la même manière tout autour de lui et un à un comme si le peu de vie que l'on leur avait offert venait de leur être emporter. La tension descendu et Karas se calma. Il porta un regard immédiat sur ses deux autres compagnons de fortune qui semblaient bien se porter, ce qui le rassura. Mais il n'oublia pas celui qui était l'investigateur de tout cela, finissant par le fixer profondément.

Cela avait l'air de l'amuser et de le divertir plus qu'autre chose et d'un simple geste, il fit apparaître une copie de lui même. Celle ci, érigea une épée avec un sourire profondément sadique. Mais quelque chose retint l'attention de Karas. En effet, il sentit une souffle plus fort faire danser sa crinière ainsi que ses tresses. Il n'était pas un maitre dans le domaine météorologique mais il craignait une tempête de sables, non pas pour lui mais bien pour les réfugiés. Si elle avait lieu, elle pourrait venir à bout d'eux, sans compter qu'elle rendrait leur protection quasi impossible. Cependant, avant même de pouvoir penser a contrer cette éventualité. L'adversaire original s'envola vers ses deux compagnons, mais il vit que bien trop vite qu'il n'était pas délaisser par son clone qui se rua vers lui en effectuant de vive mouvement circulaire de sa lame.

Il lui ressemblait en tout point et sa rapidité et son agilité était remarquable. Karas était suffisamment souple pour parer de justesse ses enchainements à l'aide de ses griffes. Si son adversaire avait le dessus sur le plan de l'habileté, le lion compensait sur le plan de la force en renvoyant violemment les coups que le clone lui portait ralentissant ses attaques. Des bruits d'entrechoquement d'où naissait des étincelles vinrent agrémenté le duel. Un combat pour le moins intéressant, qu'il n'eut pas l'occasion d'avoir depuis un moment, lui donnant presque l'occasion de rouiller. Les échanges se poursuivant, Le fauve remporterait surement le combat sur le plan de l'endurance, mais le temps ne jouait a leur faveur, le vent s'élevait doucement.

Plus inquiet pour les autres que pour lui même, Karas tenta a plusieurs reprises de voir où en était les autres. Ce que son adversaire ne manqua pas d'en profiter, lui assenant des coups qui ne manquèrent pas de tailler sa crinière et de frôler sa peau. Pressé par le temps, le léonal porta un puissant coup que son adversaire n'eut pas le moindre mal a parer, mais il était suffisamment puissant pour le faire reculer afin de lui laisser le temps d'invoquer le feu. En se concentrant un bref instant, Il invoqua des flammes sacrés qui vinrent émaner de ses mains ainsi que de ses griffes d'une intense lueur blanche. Galvanisé par son invocation, le lion bondit sur son adversaire de ses poings enflammées. Et qu'elle ne fut sa surprise quand son coup atteignit la lame de son adversaire, celle si sembla se dissiper à son contact comme neige au soleil, laissant son coup traverser et atteindre sa tête, qu'il empoigna fermement. Tout comme la lame,, ses flammes magiques dissipèrent celle ci entre ses doigts, alors qu'il lui tenait le visage. Rapidement, son corps dans son intégralité partit en fumé a son tour. Quelques peu hébété par cette issue pour le moins rapide et inattendue, Karas reprit ses esprits pour revenir près de ses compagnons.

Il courut le plus vite qu'il le put. Son précédent combat l'avait éloigné d'eux, mais même si il n'était pas très agile en proportion de sa taille, ses enjambées étaient telles qu'elles le faisaient courir bien plus rapidement qu'un humain normal. Cherchant à analyser la situation en pleine course, il vit la jeune fille ainsi que jeune garçon dresser contre lui. Si l'inconnu ne bougeait pas de la course de Karas, celui ci serait alors percuter comme un fauve géant bondit sur une proie.

Chocolat ne savait pas... Ne savait plus... Pourquoi elle se battait désespérément alors qu'elle ne pouvait juste que jeter ses armes par terre et se laisser tuer par ses monstres infects. De plus en plus que l'Harmonienne vivait seule, la fillette ne connaissait plus les raisons qui résidaient dans sa tête. Instinctivement, quand elle avait vu ce petit enfant, la rêveuse s'était vouée à lui, juste pour le défendre de ses morts-vivants.

Cette promesse d'aider toutes les personnes, surtout les enfants... Alice en était l'origine. Alice était l'origine de l'existence spécial de Chocolat.
Si elle ne l'avait pas rencontrée, il n'y aurait pas de rêveuse dans cette histoire.
Si elle n'avait pas vécu avec elle, il n'y aurait pas de Chocolat ici, maintenant.

On pouvait faire tellement de "Si elle, il n'y aurait pas de". Les évènements arrivés au hasard pouvaient donner cette conséquence-là. La fillette pouvait bien maudire cette femme ou l'aimer... Elle ne savait pas du tout et ne s'était jamais posée cette question. Enfin, tous ce qu'il s'était passé l'avait ramené ici. Et c'était tout.

Les morts vivants avaient subitement disparus. Étonnée, l'adolescente se dirigea vers le petit, pour voir s'il allait bien. Seulement, il apparut. Le chef d'orchestre de toute cette mascarade. Et il était prêt à continuer sa symphonie de l'enfer, avec la suite des os sanglants. Il se dressait devant les deux enfants, avec un air plutôt suffisant. Quand cet homme se dirigea vers elle pour caresser sa peau douce, la jeune fille ne faisait que la regarder de mépris, des yeux qui voulaient dire "je ne vous aime pas.". Mais elle n'osait pas bouger le moindre pouce, si ce n'est que réagir trop vite et faire une bourde qui pourrait lui coûter sa deuxième vie.

Seulement, Chocolat sortit de son calme après l'intervention brusque de l'enfant, avec ses paroles innocentes qui touchait le cœur de la bienveillante, quand il essayait de le faire mal en le frappant de toutes ses forces, jusqu'à s'accrocher à la jambe... Ces gestes touchaient vraiment la petite Harmonienne. Enfin, pendant qu'il essayait de se battre, elle avait eu tout le temps pour améliorer sa force, grâce à son pouvoir de Sagesse.

Elle était décidée à défendre le petit garçon, quel que soit le prix, même si ça vaut une vie ou cinq vies. C'est alors que Chocolat prit l'enfant par le col afin de le faire partir de la jambe de son ennemi, tout en veillant à ne pas le faire mal. Avec un signe lui disant de reculer, elle sortit son unique arme, c'est-à-dire son écharpe, le couteau resté dans sa cabane. Tant pis, se disait-elle, l'Harmonienne devait faire diversion pendant qu'elle attendait le lion... Et si... l'adolescente était plus forte que ces deux-là ? Cette possibilité n'était pas certaine mais bien plausible. Enfin, prouver sa supériorité n'était pas la mission principale de la fillette. Oui, elle devait plutôt s'occuper de cet ennemi... Qui à la fois faisait peur et donnait du courage en son esprit. Le combat allait certainement duré longtemps.

Tout d'abord, il lui fallait une arme. L'écharpe seule ne lui suffisait pas, surtout pour ce type. Ce fut à ce moment-là que Chocolat voyait une épée qui ne semblait pas très lourde pour elle. Reculer donnerait un doute à son ennemi, se reculer donnerait une opportunité à se faire tuer, ne rien faire donnerait la mort. Elle devait trouver un moyen de récupérer cette épée le plus vite possible. Une situation où le trépas et la vie ne pouvait faire qu'un pour le plaisir de tous concernés. Là, elle eut un déclic dans sa tête : l'Harmonienne avait de nouveaux pouvoirs, alors pour ne pas s'en servir ?

Chocolat recula de deux pas, avec les deux cercles marron fixés sur son ennemi, ses pupilles briller de détermination, puis elle fit un petit geste de ses petits doigts, créant un vent léger à sa direction opposée, ce qui fit venir l'épée vers elle.

"Je n'ai pas besoin d'une raison pour que tu m'épargnes... Non... En fait, je n'ai pas besoin d'être épargnée."

L'arme assez proche de sa position, elle utilisa son écharpe pour prendre l'arme. Ensuite, elle courut vers l'esprit déchu pour l'attaquer.

"En fait, je ne mourrais pas !"

Mais au moment où l'Harmonienne avait brandi son épée, la lame s'arrêta.

"Qu'est-ce que..."

-Pitoyable.

Tout les efforts des intrus étaient vains face à l'esprit. Il était bien trop puissant pour eux, et surtout, il était invincible, intuable, seul un esprit pouvait venir à bout d'un esprit. et ceux qui commandaient aux microbes face à lui était trop magnanimes et idéalistes pour l'avoir achevé quand ils en avaient le pouvoir. Ridicules étaient leurs efforts face à leurs égaux. Pierre regarda le gamin s'accrocher à sa jambe avec un sourire amusé. Il sentit son clone périr et le fit disparaitre une fois au sol. Alors que le lion géant lui sautait dessus et que la fille se saisissait d'une épée rouillée pour le frapper, Pierre éclata de rire, parant sans mal le coup de la jeune fille, sa lame glissa le long de la sienne, il attrapa le poignet de la jeune fille, la désarma et la projetta dans un portail, l'esprit déchu projetta le plat de sa lame dans le flanc du lion qui fut projetta dans un autre portail. Quand au gamin, Pierre le regarda et reprit son sérieux.

-Du calme petit. Tu la retrouvera... ta mère.
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De son côté; Chocolat se retrouvait face à une scène des plus étranges. Une trentaine de personnes dansaient autour d'un feu en murmurant des paroles incompréhesnsibles. Pierre se matérialisa derrière elle.

-C'est ainsi que tout à commencé, de simples tribus barbares. c'est ainsi que mon peuple à commencé. Admire le commencement de toute chose. Admire cet observatoire créé par mes soins pour imaginer ce qui à bien put se passer, j'ai l'éternité pour les observer. Mais regarde plutôt...

Le décor changeât alors que deux armées se massacraient joyeusement sous les beuglements de plusieurs officiers.

-C'est dans cet acier que j'ai été forgé! Le sang des glorieuses batailles. J'était destiné à accomplir de grandes choses.

Le décor changeât de nouveau et représenta Pierre dans une prison lumineuse.

-je n'était pas destiné à ça! Ce qui arrive aux esprits aujourd'hui est leur faute, vos créateurs vous ont mentis! Ils ont pensés pouvoir nous mettre au silence mais ils avaient tort, et l'heure de la vengeance est venu. tout ce que tu a vu est vrais. Retourne donc sur ton monde et laisse moi en paix, le sang ne doit pas encore couler pour vos esprits trompeurs, te tuer ne dépend que de moi, et je n'hésiterait pas. Mais il y a de la bonté en toi et je crois sincérement que tu est intelligente. Alors utilise ta tête.

Un portail aspira chocolat qui se retrouva propulsée dans le sable.
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Le lion était encerclé et de l'eau lui arrivait aux genoux. Une horde de spectre l'attaquait alors que des gobelins montés sur des poissons le harcelait de flêches, rien d'insurmontable, pierre flottait dans les airs et observait la scène d'un regard amusé.

[Je sais que j'ai mit du temps et que mon post est médiocre, mais j,avais vraiment aucune inspiration...]

Jeremiah était tétanisé. Du haut de ses trois pommes, il arrivait mal à savoir ce que cet homme pourrait lui faire. Il était ainsi seul, livré à lui-même avec deux autres individus, tout de même, contre cet étrange personnage qui se présentait sous le nom de…Bah il ne l’a pas dit son nom. Serrant du plus fort qu’il pouvait son petit chandail avec l’aide de ses mains, il tentait de faire un grand garçon de lui et confrontait l’imposante personne du regard. Il ne l’aimait vraiment pas. Il ne voulait pas qu’il fasse du mal à ses alliés, parce que tout ce qu’ils voulaient, c’était d’aider le petit Jerem’ ainsi que les esclaves. Ils étaient vraiment très gentils, alors ils ne méritaient pas ce qui leur arrivaient.

Il regarda avec espoir l’offensive de ses deux compagnons. Durant l’espace d’un instant, il avait senti que leurs chances de le battre augmenteraient s’ils joignaient leurs forces contre ce monstre. Quelle ne fut pas sa déception lorsqu’il vit ses deux amis se faire projeter dans des portails.

Alors, ce n’était plus de la déception, mais bien de la peur. Il avait peur de cet individu. Il fit quelques pas en arrière, trébucha et rampa le plus loin possible du monstre qui s’extasiait de voir la peur dans les yeux du petit. Jeremiah n’aimait vraiment pas cela. Il était incapable de faire quoi que ce soit contre Pierre et sa seule envie fût de retourner dans la grande ville auprès des autres. Oui, être loin de cet endroit sombre et lugubre.

Il se releva avec difficulté pour refaire face à l’imposant homme. Mais bien vite, sa peur se transforma en colère lorsqu’il prononça le nom de sa mère :

-Du calme petit. Tu la retrouvera... ta mère.

Un voile obscur brouilla la vue de Jeremiah à cet instant. Il voulait seulement lui faire payer ce qu’il venait de dire. Comment avait-il osé parler de sa mère sur ce ton? Son sang bouillait dans ses veines alors qu’il ramassa un caillou pointu par terre et fila à vive allure, tout droit vers le dieu déchu. Une fois à porté de celui-ci, il se projeta vers l’avant à la vitesse de l’éclair et profitant de sa petitesse, il se faufila entre les jambes du dieu déchu, pour se retrouver derrière lui. Sous l’effet de la colère, il s’accrocha à sa jambe, mais par derrière, cette fois et asséna plusieurs coups derrière la cuisse du dieu déchu, activant son pouvoir par le fait-même. Après une dizaine de coup, il recula et déversa sa colère sur Pierre en hurlant du mieux qu’il pouvait.

«Vous n’avez pas le droit de parler de ma mère ainsi! Vous êtes le pire être du monde entier! Vous devez payer pour ce que vous avez dit! Vous devez mourir!»

Mais qui était-il pour porter des menaces de mort à un être qui pourrait le tuer dans l’espace d’un instant? Dans Chocolat et Karas, il ne pouvait rien faire, rien du tout. Ainsi, il était vulnérable des assauts du monstre jusqu’à ce qu’ils reviennent. Et s’ils ne revenaient pas? Qu’allait-il faire? Ils devaient revenir. Ils n’avaient pas le droit de le laisser seul, bon!

L'épée bloquée par l'arme de l'esprit déchu, Chocolat essaya de pousser sa lame avec ses forces les plus extrêmes... en vain. Epuisée, elle se fit désarmée puis envoyée vers un portail qu'avait créee son ennemi. Il restait qu'à savoir où elle allait. Ce portail, long pour elle, semblait faire voler la fillette... Depuis le temps que Chocolat voulait flotter, seulement, ce n'était pas le meilleur moment pour remarquer cela.

Je tombai dans un lieu étrange, tout blanc. Cela me rappelait mes anciens rêves, folle et insouciante, à poignarder le mur pour voir le sol saigner. J'avais peut-être une folie à voir du sang couler ou quelque chose de ce genre. Enfin, en me retournant, je pus voir une scène : des indigènes faisant une danse traditionnel à leur coutume autour d'un feu. Mon corps ne voulait pas bouger, contrôlé par mon esprit inconscient curieux. Une présence se faisait sentir derrière moi. J'étais apeuré, comme si je savais qu'il allait me tuer par derrière... par lâcheté. Finalement, non, il ne l'avait pas fait. Tout ce qu'il avait fait, c'était me parler de son histoire. Une triste histoire.

Les scènes qui se déroulaient dans mes yeux étaient plus rapides que je ne le prévoyais. Heureusement, je pouvais comprendre grâce aux paroles que m'adressait cet homme. Il se plaignait, se lamentait sur son sort, il aurait pu être prodige seulement, il n'avait pas pu. Oui, il serait pas ici, derrière moi qui étais en train de stresser, m'attendant à ce qu'il poignarde dans mon dos. Mais cette personne ne l'avait pas fait. Pourquoi ? Eh bien... Au moment où je pouvais le voir dans une prison de lumière avec une mine triste :

"Je n'étais pas destiné à ça! Ce qui arrive aux esprits aujourd'hui est leur faute, vos créateurs vous ont mentis! Ils ont pensé pouvoir nous mettre au silence mais ils avaient tort, et l'heure de la vengeance est venue. Tout ce que tu as vu est vrais. Retourne donc sur ton monde et laisse moi en paix, le sang ne doit pas encore couler pour vos esprits trompeurs, te tuer ne dépend que de moi, et je n'hésiterais pas. Mais il y a de la bonté en toi et je crois sincérement que tu es intelligente. Alors utilise ta tête."

Après ce discours, j'entrai tout à coup dans un autre portail, n'ayant pas encore dit ce que j'en pensais... Ceci dit, j'éprouvais de la compassion envers cet homme... L'enfermer sans laisser son temps à épanouir son potentiel... Seulement, même si c'était injuste, je sentais là une once de prétention dans ses paroles. A la fin de ce portail, je me retrouvai à l'extérieur, en dehors du combat. A vrai dire, je ne savais que penser. Cette histoire d'esprits créateurs et des autres comme celui-là. Au début, je pensais que je ne voulais pas comprendre, peur de rentrer dans une histoire qui ne me concernait point. Seulement, j'étais resté à la même position des le début, c'est-à-dire au bord de la limite. Et de toute façon, où aller après ? Y'avait aucune direction, ni indice.

A ce moment-là, ce n'était plus une question de choix. C'était soit oui, et c'était tout, pas de jamais, pas non, pas de peut-être... Rien d'autre. Seulement oui. Et de toute façon, je n'avais aucune envie d'être avec les créateurs, ni avec les "méchants" de l'histoire. Je défendais l'humain, il n'y avait que ça dans mes objectifs. Si l'un des deux commençait à faire ce que je ne désirais pas du sort de l'humanité, je ferais tout pour la contrer, que ce soit m'attirer les foudres de l'un ou de l'autre.

Je courai alors vers l'entrée de ce gouffre, je sentais alors l'eau à mes pieds... Ha ha... Eau, désert... Quel paradoxe. Sinon, je me dépêchai, ayant peur que cela soit un mauvais signe. Plus l'eau montait, plus je le sentais. Enfin, je retrouvai ce cher homme-lion attaqué par les spectres et les gobelins archers. Je ressortis mon écharpe pour faire partir un de ces derniers et ainsi les plaquer violemment contre le mur. Hélas, je ne pouvais utiliser la foudre en moi, sinon, cela était assurer la mort de tout le monde, même si je voulais en finir rapidement, sinon, qui sauverait les trois autres de ce radeau ?

"Messieurs les spectres, monsieur l'esprit... Et si nous dansions sur l'eau ?"

*Vraiment interressante cette fille. Elle n'a peur de rien mais elle n'est pas assez stupide pour être manipulée, dommage.*

-Ton offre est très alléchante mais mes ombres ne savent pas danser. Je te propose un marché : si tu arrive à me vaincre je te laisserait repartir avec le parchemin et les prisonniers, ton jeune ami peut t'aider mais le gros matou semble être "occupé". Un peu de musique devrait aider.

Une musique ("requiem for a dream") se diffusa dans toute la zone. Pierre salua et fit apparaitre son arme, il s'amusait bien avec cette fille, dommage qu'il doive la tuer. Il se jeta sur Chocolat en s'aidant d'ailes pour se mouvoir au dessus de la surface de l'eau comme sil il marchait. Son premier coup trouva le vide ainsi que les cinqs qui le suivirent. Une bonne esquive ou l'energie du desespoir? Pierre para un coup et repassa à l'attaque en jouant de sa lame avec grâce et

[MODE MDJ]

Peu à peu, chaque équipe réussit à sa manière de venir à bout des esprits déchus. Les portails se referment gentiment alors que des morceaux de papier restent à terre ressemblant étrangement aux feuilles du livre de légende. Quand les groupes purent reprendre le chemin du monde réel, en rassemblant les morceaux, voici ce qu'ils pouvaient y lire :

Pierre Chrisme : 8 xp -> perso principal
Chocolat Réviènn : 8 xp
Jeremiah Helsha : 10 xp
Karas Prima : 8 xp

Les xps ont été attribués