J'm'appelle pas d'booool ♪ [Terminé]

Après avoir eu une lumière aveuglante dans cette grotte pourtant très très sombre, Solstice se retrouve dans un monde fait de nuages et de brouillard. Une silhouette se profile au loin. En y regardant mieux, elle était beaucoup plus proche que ce que le garçon pensait. Il voulut reculer d'un pas mais, tétanisé par le regard, il n'en fit rien du tout. De plus, l'inconnue s'approcha un peu de lui avant de lui murmurer, un sourire aux lèvres :

- Le passage entre les mondes a été ouvert... Mettant ainsi en péril le trésor de ce monde. Tout habitant, peuple de ce monde a été transféré dans le monde originel qu'est : Harmonia. Toi Solstice Gryning, du peuple d'Harmonia, tu te dois de ramener l'équilibre entre les différents mondes.... Tu peux maintenant passer comme bon te semble à travers chaque peuple... Mais gars aux représailles de ton camp si tu dévies de ton chemin ...

Hein ? Quoi ? Que ? Pensais Solstice, tout retourné, avant que le jeune demoiselle ne se mette à lui tournoyer autour avant qu'une nouvelle lumière aveuglante ne vienne.

Il se réveille dans un endroit totalement inconnu. Non, sérieusement, c'est quoi ce bin'z ? Que s'était-il passé ? Le garçonnet n'en avait aucune idée et cela le perturbait. Tout autour de lui, il y avait plein de restes de cadavres, donc des squelettes, des casques, des armures, des épées, des lances et diverses autres armes. Sans attendre son reste, le petit Drow se releva et pris une direction au hasard.

Dès son troisième pas, Sol trébucha sur une hache à moitié enfouie dans le sol. S'explosant presque le crâne sur le sol, le garçon aux cheveux argentés retint très difficilement un cri de douleur. Il se retourna sur le dos et se tint le genou gauche. Après quelques minutes à rouler sur son dos, il décida enfin de se relever. Son articulation lui faisant encore bien mal, il continua de marcher en boitant. Il n'arrivait pas à tenir plus d'une seconde sur cette jambe.

C'est alors que, bien des minutes plus tard en ayant seulement avancé de quelques mètres, il rencontra un serpent géant. Le serpent le regardait et la jambe de sol n'allait pas mieux. Essayant de s'enfuir le plus rapidement possible, les larmes au yeux et un gémissement continue en bouche, il ne vit pas arriver une attaque d'une autre créature sur le serpent qui fit voler le garçonnet assez loin. Cette explosion était due à un Arca-Mage qui le protégeait du reptile géant. Mais le reptile étant très proche à ce moment-là et l'explosion étant d'un sacré niveau, le pauvre petit corps s'était envolé comme un fétu de paille au vent.

Roulant jusqu'en bas d'une pente, le jeune Drow gémit de plus belle.

* Si on m'avait dit qu'un jour, je serai aussi meurtri... *

Essayant de se relever, il eut à peine le temps d'apercevoir un genre de visage que celui-ci lui sauta à la figure pour le tirer. Il s'agissait en fait d'une plante carnivore. Celle-ci commença à le gober sans qu'il ne puisse rien faire. Encore un danger.... Mais celui-là semblait être parti pour être le dernier. Il allait finir dans l'estomac d'une plante carnivore ? No way ! Il se débattit le plus possible mais il ne faisait qu'aider la plante à l'avaler. Alors tout espoir semblait perdu, à moins que quelqu'un venait l'aider dans les deux minutes qui suivent, sinon, s'en était fini de Solstice. Mais bon sang, que foutait cette plante, ici, toute seule ??

La verdure, le paysage, la vie sauvage, enfin la grande aventure. Momoe avait décider de se changer les idées après une rencontre si étrange, avec un homme serpent. Elle avait retrouver un certain équilibre et décida de partir à la conquête du monde sauvage… Cela faisant maintenant une semaine qu’elle était avait lever le camp dans une vallée, avec des vivres, ses connaissance de la nature et des romans d’aventure, vivant d’air pur et d’eau fraîche, comme l’oiseau! Allons restons raisonnable, c’était un semble astucieux ou rien n’est laissé au hasard, pour un confort maximal.

Arborant une tenue de circonstance, elle partit chercher du bois pour le feu du repas de ce soir, croisant deux loups, qui firent demi-tour, laissant deux lapins en offrandes, elle les caressa, puis fila en chantonnant. Tournant, sautant, escaladant, elle découvrait la faune sauvage de cette jungle si étrange. Mais la vie dans la forêt ce n’est pas comme dans le petit chaperon rouge, aussi deux vilaines plantes carnivores se moquèrent d‘elle doucement, enfin c’est ce que notre chère aventurière comprenait, elle se retourna pour bouder… puis un bruit l’interpella. Comme un gémissement de longue souffrance, la laissant sans voie, elle observa de nouveau les plantes comprenant que l’une d’elle avait un volume beaucoup trop élevée… Elle se précipita et découpa cette dernière de tout son long, et comme une offrande, le pauvre enfant tomba.

Dans son combat endiablée pour sauver ce pauvre enfant, elle fit piquer par le dard venimeux de l'une d'entre elle, un poisson presque mortelle se répondant dans ses veines, mais elle ne prêta pas vraiment attention, se contentant de lutter pour sauver ce pauvre garçon, qui ne devait pas mourir ici, elle finit par tuer ses deux monstre de 1m50 chacun. Aussi méchantes que leurs couleurs vous illumine de joie.

Victorieuse de son combat, mais dans un état instable, elle s'approcha de la victime. Il avait les cheveux argentée et la peau sombre, mais ne respirez plus. Prise de panique, elle se précipita contre lui,et entreprit de le ranimer, au bout de quelque instant, le petite garçons cracha au visage de Momoe le liquide digestif de la méchante plante, mais resta endormit à cause des substance inhibitrices. Elle le porta comme une princesse jusqu’à son camp.

* Comme il est mimi, le pauvre, il semble si faible… je devrais trouver de la Lubrius Optellum pour stopper l’infection, de la Vanimandrak pour lutter contre mon poisson, sinon je vais passer une semaine de cauchemar... *

En chemin elle comprit que la petite bouille blonde, qui voulait passer inaperçu, la regardait toujours, elle déposa son blessé sur un lit de fortune et ralluma le feu, avant de lançait:

Tu peux sortir de ta cachette, la chasse a été bonne, si tu as faim ou soif, je te donnerai ce que tu veux, petit poussin, Mais je dois te confier se lapin pendant que je vais chercher quelque plantes.

Premier coup du destin, Maintenant que le petit malade avait quelqu'un pour le surveiller, elle pouvait aisément se mouvoir dans la forêt pour lui ramener le soin le plus approprié, car si la nuit tombe sur lui, la douleur reviendra avec elle, malgré, les premiers soin de notre gentille aventurière. Elle se mit en marche, partant à la recherche de plantes pour soigner son malade, gardant la tête haute, l'air fière et princier, pour ne pas inquiéter le poussin de son état...

A une distance raisonnable, elle se mit à gémir de douleur, son épaule la bruler comme un feu ardent, laissant enfin couler ses larmes, et partit en quête de la plus rare des plantes dans ses plaines, la Vanimandrak, plantes précieuse, et dangereuse, qui ne peut être déraciner sans un rituel... mais ceci est une autre histoire, car la lubrius, elle en avait au camp... deuxième coup du destin.

La charrette s’arrêta. On le secoua une fois, puis deux. Il ne se réveillait toujours pas. Il était encore une fois plongé dans ses rêves, dans la vie dans laquelle il aimerait être, même si fictive. Il abandonnerait tout, pour rejoindre le monde des rêves et ce, à jamais. Mais tout n’est pas si facile dans le monde des grands, surtout lorsqu’on est un enfant. On le secoua une troisième fois puis une quatrième. Il gémit, une légère plainte expliquant son refus à quitter son petit monde à lui, sa maigre résistance. On le secoua une cinquième fois et il émergea. Le cœur lourd, la tête pleine des belles choses qu’il venait de vivre, il aurait tant aimé que ce soit vrai. Il aurait tant aimé pouvoir être comme les autres enfants, à manger autour d’une table, avec d’autres gens, peut-être. Il frotta ses yeux avec ses deux petits poings et un des hommes l’empoigna par le collet.

-Terminus, mon petit. C’est le temps de descendre! Dit-il, avec un sourire amusé.

Jere’ regarda autour de lui. Ses yeux n’étant pas tout à fait réveillés, il discerna avec difficulté des arbres, des tonnes d’arbres et rien de plus. Ils étaient au milieu de nulle part et ils voulaient qu’il descende maintenant?

-Mais…on est pas arrivé à la ville encore.

-Aaaah, mais pour ça, il faut payer plus. Se contenta-t-il de répondre.

Jeremiah regarda l’homme. Ils lui avaient donc menti. Ils n’allaient pas l’emmener jusqu’à Équilios. Maintenant, l’homme en question agitait sa main devant lui, prêt à recevoir de l’argent. Le problème, c’est que Jeremiah n’avait plus d’argent. Il leur avait tout donné. Faible, il essaya tout de même.

-S’il-vous plaît. Je n’ai plus d’argent.

L’autre homme le regarda, impassible. Il ramena sa main à lui et répondit, tout simplement.

-Pas d’argent, pas de transport. Tu sais que tu représentes un poids de plus pour notre pauvre cheval. Il faut qu’il se repose et qu’on lui offre beaucoup de nourriture et ça, ça coûte de l’argent.

Il n’attendit même pas que Jeremiah réponde qu’il l’empoigna par le collet et le lança hors de la charrette. Jeremiah, allongé sur le sol vert, ne dit rien. Il ferma les yeux et ne bougea pas. Il voulait se rendormir et rejoindre ceux qui l’appréciaient vraiment. Ça ne marche pas. On ne se rendort pas comme ça, en le souhaitant. Alors, faut d’avoir quelque chose de mieux à faire, il regarda la charrette partir, et regarda ces hommes, si on peut encore les appeler des humains, partir, et se trouver bien drôle. Alors là, Jeremiah se demande se qu’il doit faire. Rire ou pleurer. Bien franchement, il ne voit pas l’intérêt de faire un ou l’autre. Rajouter du ‘’Drama’’ ne servirait tout bonnement à rien, mis à part à alerter les fauves. Alors, il se leva, posa un pied devant l’autre et répéta la manœuvre. Où cela allait-il l’amener? Il le découvrirait bien. Pour l’instant, ce petit bonhomme se contente de marcher et d’oublier cette histoire. C’est à croire qu’il a une sorte d’aimant qui attire tout ce qui est sale dans ce monde. Et oui, le mot sale signifie les êtres humains. Ils sont sales de haut en bas et leur cerveau est le centre de putréfaction. Ils ne sont rien d’autres que des immondices, voilà!

Si ces pensées ne peuvent aller plus loin que le mot déchet et saleté, c’est qu’à quelque part, son cerveau est occupé à autre chose. Méprisé le genre humain est bien, mais ça ne l’aidera pas à sortir de cet endroit sain et sauf. Il doit trouver un moyen de pouvoir manger et de pouvoir dormir en sécurité. Ce soir et peut-être les autres soirs aussi. Mais pensez-y un petit peu. Comment voulez-vu qu’un enfant avec aucune expérience de la vie puisse se débrouiller? En fait, n’essayez même pas d’y penser, la réponse est trop flagrante. Il ne mangera pas avec va trouver une petite cachette en espérant ne pas se faire bouffer durant la nuit. Il faut ajouter l’angoisse, la peur quoique, avec ce qu’il a vécu, il n’est plus tout à fait comme un enfant normal.

Il erra comme ça pendant… plusieurs minutes. Donner un instant précis serait ridicule parce qu’il n’a aucun moyen de le savoir lui-même. Pour le besoin de l cause, nous dirons une vingtaine de minutes. Après ces vingt minutes de marche, il put remarquer deux choses quant à la jungle. De un, c’est très vert et de deux, même s’il fait grand soleil, il y a tellement de plantes et d’arbres qu’il est impossible de voir le ciel, ou presque. Le sol est un peu plus mou que d’habitude mais c’est tellement humide et il y a tellement de gazon que cela ne peut être autrement.

Enfin, il eut la première surprise agréable de la journée au bout de ces vingt minutes. Alors qu’il était habitué aux bruits des oiseaux, des serpents et des insectes de la jungle, quelle ne fut pas sa surprise d’apercevoir un changement dans la trame sonore. En effet, plus de «Brrrrr», de «Ksiiiiiii» et de « cui-cui», mais bel et bien des bruits d’origine humains. Attendez. Est-ce vraiment une agréable surprise? Qui sait, peut-être que ces personnes aiment bien manger les petits garçons blonds pour le dîner! Peut-être qu’ils s’en servent comme animaux domestiques, aussi. Bien que ces éventualités rendaient perplexe le petit héros à l’idée de poursuivre dans cette direction, il se dit que quant à mourir seul, aussi bien aller voir et avoir la chance de survivre un jour de plus et de sortir de cette forêt, qui sait. Pour le reste, il s’arrangera.

Ainsi, il se mit à espionner ces deux individus, dont un n’était pas vraiment plus grand que lui, de ce qu’il voyait. Était-ce un nain ou un enfant? Pour le savoir, il n’avait qu’à aller voir de plus près…et risquer de foutre en l’air sa couverture. Il y avait une jeune fille/femme à ses côtés. Normalement, il aurait été porté à aller les rejoindre mais il avait vu tellement de choses, il avait vécu tellement de choses qu’il préférait ne pas y aller. Pour lui-même et en partie pour sauver ce qui lui reste de dignité, en supposant qu’il ait la moindre connaissance de cette notion.

Malheureusement, il semble que ses talents d’espion ne sont pas vraiment affutés parce qu’il s’est fait repéré. Comment? Peut-être était-il trop visible à travers le feuillage ou peut-être avait-il fait trop de bruits. Il n’avait pas le temps de vraiment y penser. Il devait se dépêcher d’aller les rejoindre avant de fâcher les esprits. Maintenant, il pourrait voir si son aimant à mauvaises personnes avait fonctionné à nouveau.

Tout commençait bien, pour le moment. On lui offrait refuge et nourriture en échange d’une petite tâche. Il devait surveiller la personne qui semblait dormir. Quel air paisible sur son visage. Ça ne plaisait pas vraiment à Jeremiah. Pourquoi les autres avaient-ils le droit d’être heureux et pas lui? Pourquoi devait-il se battre tous les jours pour survivre alors que ses enfants avec ses airs niais et idiots sur le visage se contentent d’ouvrir la bouche pour goûter les meilleures choses que ce monde pouvait offrir. Bien sûr, Jeremiah n’était pas réellement conscient de cette situation, mais n’empêche, ça le rendait plutôt triste. Fâché, aussi. Un mélange des deux, surtout. Mais ces pensées-là ne l’aideraient pas. Être jaloux ne le sauverait pas. Ça le ferait seulement devenir comme tous les autres. Pourri de l’intérieur.

Il prit une petite branche d’arbre et regarda l’endormi. Comme ça, sans raison, il commença à lui parler :

-Je sais pas ce que tu as eu, mais tu as de la chance. Personne ne me sauve jamais, moi. Tout le monde me vaut du mal. Est-ce que tu sais pourquoi? Moi non. Pourtant, j’leur ai rien fait de mal…j’aime vraiment pas ça.

Il n’espérait pas vraiment avoir de réponse, il parlait tout seul, pour lui-même. Avec sa brindille, il flattait la joue de l’assoupi, la rentrait dans sa bouche, ce qui faisait rigoler Jeremiah un peu, rentrait la brindille dans son nez, mais pas trop profond pour lui faire mal ou le réveiller. Ainsi, il s’amusait un peu en entendant le réveil de celui-ci ou le retour de la jeune femme/fille.

Déjà vingt secondes que Solstice était prisonnier de cette plante et il perdit connaissance, à moitié noyé dans le suc gastrique de ce végétal. Ne pouvant plus rien faire, il attendit la mort, sans savoir qu'on était en train de le sauver à l'heure actuelle.

Il se réveilla sur un trône. Un vrai trône en marbre avec un gros coussin rouge dessus. En face de lui, il y avait deux mètre de tapis rouge posé sur ce marbre avant qu'il n'y ait un dénivelé de six marches. Au bout du couloir, il y avait une porte massive en bois de hêtre. En regardant bien attentivement, il y avait deux gardes encadrant cette entrée et avaient l'air massifs et bien armés. Sol se redressa dans le trône car il était mit de travers et se frotta les habits avant de se lever. Dès qu'il fut debout, les gardes se mirent au garde-à-vous. Soudainement, un bel homme vêtu de violet vint se placer devant lui avant de demander :

- Avez-vous bien dormi, Seigneur Gryning ?

Le garçonnet était encore plus abasourdi, on venait de l'appeler Seigneur, lui qu'on appelait à peine par son nom il y a peu. Toujours incrédule, tout ce qui sortit de sa bouche fut tout simplement un :

- Quoi ?

Le type en violet perdit son petit sourire pour une moue d'incompréhension. Il devait s'attendre à tout sauf à cette réponse. Il se redressa et déclara :

- M'enfin, Seigneur, vous avez fait une sieste si longue que je commençais à m'inquiéter. Que va dire le peuple après tant d'absence ? Déjà que vous n'êtes pas réveillé beaucoup de temps, si en plus vous dormez pendant deux jours, le Fief va se dégrader, Seigneur.

Tout s''éclaire à présent. Il se souvint de s'être fait dévorer par une plante carnivore, il devait être en train de délirer pendant la digestion. Il ne restait donc pas beaucoup de temps avant qu'il ne disparaisse complètement. Alors s'il était réellement le Seigneur de cette contrée... Il fallait en profiter un maximum. Mais les paroles du type en violet étaient bizarres, il serait donc déjà venu ici ? C'est étrange... Le petit Drow fit quelques pas en avant avant de se rendre compte qu'il était moins lourd que d'habitude. Il sautilla sur place avant de se rendre compte qu'il n'avait pas mal aux genoux. Bien sûr ! Dans un rêve, on fait ce qu'on veut ! C'est ainsi que le garnement fit un magnifique saut de huit mètres de haut pour douze mètres de long, atterrissant magnifiquement sur ses pieds et sans aucune douleur. L'homme aux cheveux violets applaudit en disant :

- Vos capacités physiques m'impressionneront toujours, Seigneur.

Tout content et sans se retourner, Solstice courut à une vitesse folle vers la porte d'entrée. Il allait largement plus vite que tous les Drows qu'il a pu croiser dans sa vie, même Frangt Jyunog, dit, le Rapide. Les gardes ouvrirent immédiatement la porte pour le laisser passer. Il arriva dans une petite court intérieure juste avant qu'un pan de mur du fond ne s'écroule. Un homme brun armé d'une épée en argent suivit d'un autre beaucoup plus grand et musclé et armé d'un gros marteau en acier firent leur apparition. Voyant le souverain de ces lieux, ils ne purent s'empêcher d'émettre un rire diabolique avant que le plus petit ne se dirige vers le garçon en marchant. Pris de panique, celui-ci essaya de s'enfuir par le couloir par lequel il avait débarqué dans la cour intérieure, mais n'emprunta pas le chemin vers la salle du trône.

Tandis que le petit brun le poursuivait sans grande difficulté, le gros chave en profitait pour tout casser en avançant, donnant l'alerte aux gardes. Mais ceux-ci ne purent rien faire d'autre que de se faire éliminer par groupe de cinq ou six gardes tellement le gros avait une allonge et une force monstrueuse. Arrivé devant une porte qui refusait de s'ouvrir, Solstice était à la merci du brun en tenue de combat marron. Ce dernier lui lança :

- Fini de fuir, saloperie ? Ton destin est de périr par ma lame ! Meurs !

C'est ainsi que son agresseur lui fonça dessus avec une technique redoutable, puis, plus rien. Le noir complet, Solstice voyait à peine devant lui. C'est alors qu'il se redressa tout haletant, dégoulinant de sueur froide et dans un état pas possible. Il n'était plus au château, il était dans une sorte de jungle. Alors il se rendit compte qu'il venait de terminer son rêve en cauchemar. La douleur au genou revint donc naturellement ainsi que des voies respiratoires enflammées. Il se mit à tousser vivement, si fort qu'il en cracha une gerbe de sang. Son défaut respiratoire refaisait surface et c'était normal, il venait d'être remplit d'un suc gastrique brûlant. Au bout de quelques minutes seulement, la toux pris fin et il avait du sang plein la main et qui coulait le long de son bras.

C'est alors qu'il prit conscience qu'il y avait quelqu'un à côté de lui. Un peu plus grand et blond, c'était un enfant humain qui avait pourtant l'air plus jeune que lui. Solstice le regarda un instant avant de regarder à nouveau devant lui, pensif, en se frottant le genou gauche machinalement. Il soupira de douleur et fini par demander :

- Il est où celui qui m'a sorti de la bouche de cette plante carnivore ?

Avant de se replier sur lui-même, un peu choqué en repensant qu'il avait vraiment faillit mourir digéré par un végétal. Il avait cependant du mal à y croire, normal, pour un si petit garçon, d'être encore incrédule aux malheurs qui lui arrivaient. Soudainement, il tendit une main vers le blondinet en disant :

- Je me nomme Solstice... Solstice Gryning, et toi ?

Il avait tendu la main pour qu'on la lui serre bien sûr, mais ne s'attendait pas réellement à ce que le garçonnet au visage d'ange le fasse vraiment.

C’était peut-être amusant de jouer avec le jeune homme endormi, mais il devait bien trouver autre chose à faire…Et puis non! Il continuerait d’agacer encore un peu Solstice qui jusque là, n’avait pas montré signe de conscience. Il devait rêver, le chanceux. Jerem’ aurait aimé pouvoir dormir, lui aussi mais malheureusement, il n’était pas fatigué. Alors, tout bonnement, il rentrait sa brindille dans la bouche, les oreilles et le nez du pauvre endormi. Il cachait son hilarité du mieux qu’il pouvait, histoire de ne pas réveiller l’autre. Puis, l’idée farfelue lui vint de glisser la brindille dans ses vêtements, pour le chatouiller. Comme ça, s’il venait à se réveiller, il aurait autre chose à faire. Il passa la brindille par le collet de son chandail, puis tenta de le chatouiller du mieux qu’il pouvait. Cette fois, il arrivait à peine à caché son fou rire que, suite à un faux mouvement, la brindille se cassa contre la peau du jeune et Jerem’ ne pu s’empêcher de laisser sortir un léger «Oh non!». Alors, son esprit, de jeune garçon s’activa. Qu’allait-il se passé lorsqu’il allait se réveiller? Il sentirait la brindille et immédiatement, il saurait que Jeremiah lui a fait ça! Bien sûr! Qui d’autre viendrait mettre des morceaux de brindilles dans les vêtements des petits garçons? Les singes? Cependant, il n’en avait pas vu, pour le moment…

Il devait se calmer. Néanmoins, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer le courroux que le garçon assoupi lui ferait subir. En fait, c’était très vague dans son esprit mais il savait qu’il aurait mal, très mal. Alors, comment pourrait-il réussir à faire sortir cette foutue brindille des vêtements du jeune garçon...Réfléchis, réfléchis…Bon, il n’en savait rien, MAIS, je dis bien MAIS, il devait bien y avoir un truc dans les effets personnels de la jeune femme/fille. Cependant, était-il correct de fouiller dans les trucs personnels de quelqu’un. Et si jamais elle revenait? Il serait dans le pétrin, déjà qu’elle lui offre un repas et un endroit sûr pour dormir. En même temps, il pouvait très bien imaginer l’autre garçon venir lui faire mal durant la nuit parce qu’il avait mit une brindille dans son chandail. Bon…peut-être qu’il exagérait un tout petit petit peu, mais les enfants sont fort dans cet art.

Tout d’abord, dans le sac, il trouva un livre, un très grand livre! Généralement, il ne porte pas une très grande attention aux livres puisqu’il ne sait pas lire, mais celui-ci avait de jolis dessins à l’intérieur. Il tomba sur les fesses et entreprit de regarder les images. Il y avait une espèce de grand chien sur ses pattes postérieures et une petite fille qui tenait un genre de panier. Ils étaient dans une forêt aussi. Bien qu’il ne comprenait pas vraiment pourquoi il y avait cette scène, il se dit que ce devait être très pertinent. Il mit le livre sous son bras et continua sa recherche qui, au final, aura été moins que fructueuse. Il aura trouvé ce livre avec les images, au moins.

C’est alors qu’il se résigna à employer les grands moyens. S’il ne pouvait sortir la brindille à l’aide d’un outil, il le ferait à main nue. Ainsi, il s’approcha de Solstice et se pencha vers lui pour voir s’il dormait. Une fois qu’il eut la confirmation qu’il dormait, il glissa lentement sa main dans le chandail de l’autre jeune. Il utilisait tout son courage dans cette manœuvre qui avait des chances d’échouer. Il tâta un peu le ventre de Solstice et lorsqu’il mit enfin la main sur la brindille, il commença à faire revenir sa main vers lui. Lentement, leeeeenteeeemeeeent et lorsqu’il réussi enfin à sortir sa main…

- Il est où celui qui m'a sorti de la bouche de cette plante carnivore ?

Une fraction de seconde. C’est tout ce qu’il lui fallut pour retirer sa main à une vitesse folle, émettre un petit cri de surprise et tomber à la renverse. Il regarda le jeune frictionner son genou, en attendant une réponse. Jeremiah, d’abord hésitant, fini tout de même par lui répondre.

-Je...J’en ai aucune idée…Elle m’a dit de surveiller l’endroit pendant qu’elle allait chercher…des plantes je crois…

Il était mal à l’aise…oh oui. D’abord, parce que la brindille était toujours sur lui et deuxièmement, parce qu’il n’était pas sûr des intentions de celui-ci. Ce doute s’estompa un peu lorsque celui-ci lui tendit la main et se présenta.

- Je me nomme Solstice... Solstice Gryning, et toi ?

Il hésita un long moment. Il n’était pas sûr s’il devait faire ça…Non pas que le geste en soi était mal, mais il y avait cette crainte qui planait sur lui, comme toute les fois où il rencontrait des gens. Lui voulait-il du mal? Finalement, dans un autre geste courageux, il lui tendit la main à son tour et la serra. Mais pas longtemps. Juste pour être poli. Avec une petite voix en quelque sorte soumise, il prit la parole à son tour.

-Solstice…Moi mon nom c’est Jeremiah!

Il regarda autour de lui et voyant qu’il n’y avait personne, il ouvrit la livre de la jeune femme/fille et l’ouvrit à la page où il y avait l’image avec le grand chien et la petite fille. Il le montra à Solstice et lui demanda dans sa naïveté d’enfant.

-Est-ce que tu penses qu’il y a des chiens géants qui marchent sur leurs deux pattes d’en arrière, ici?

Au moment où il prononça sa phrase, il entendit des bruits provenant de la forêt. Quelle ne fut pas sa joie lorsqu’il vit que c’était la jeune femme/fille! Par contre, il n’était pas sorti d’affaire, puisqu’il avait le livre qu’il avait emprunté dans ses mains. Ça augurait mal...

Ah La jungle ! Quand on est enfant c’est un endroit qui nous fascinant. Rêvant de trouver des trésors enfouis, de découvrir des nouvelles espèces, de braver le danger, affronter ses peurs. Oui tout les enfants, riche et dans leur petit cocon, bien au chaud, loin de la cruauté du monde. Comme il est bon de grandir protéger. C’est à peu prés à cette époque que Momoe dévorant les premiers romans d’aventure, se prit de passion pour la botanique.
Remercions ce bon vieux père adoptif, Henri et ses livres, La bibliothèque le seul lieu qu’elle regrette réellement de son ancienne vie. Le temps passa sur cette passion, mais les images des plantes en tous genre la hantaient, elle faisant des recueils, comme ces vielles recettes de grand-mère. Connaissant toutes astuces contre les piqures en tout genre, se souvenant des plantes à effet contraires, des remèdes miracles pour le dos ou la tête, pour chaque gabarie, elle savait aussi comment les cueillir ou les conserver. Un sac était d’ailleurs prévu à cet effet, contenant les plus rares, les plus utiles est les meilleures adresses pour les trouver. Malheureusement lorsqu’on change de monde, ont change les adresses, aussi pour entretenir la collection, il lui fallait trouver des terres prometteuse. Quoi de mieux qu’un voyage dans la jungle ?

Le cœur aventurier, le camp en place, l’esprit léger et heureux. Elle se retrouva avec de belles blessures très dangereuses et douloureuse, plus deux bouches à nourrir. Jouer les justicier pour sauver une chose, dont ne peut même pas dure si elle était humaine, je veux dire, si elle avait sauvé une biche, ou un loup. Les animaux eux, sont habitués dans la folie de la jungle, il ne se laisse pas si facilement attraper par les pièges superficiels des plantes. Peut-être est-ce la raison de son entête à sauver l’enfant, Et heureusement pour lui, mais se ne sont que suppositions…Je vous joue les rabat-joies, mais au finalement, Momoe, elle est heureuse de pourvoir les aider. On n’a pas idée de laisser deux enfants seule dans un milieu si hostile. L’état de santé du blessé était inquiétante, mais pas mortelle, du moins pas pour le monde, elle devait se dépêcher.

Elle prit donc le sentier principal, l’air était bon, le soleil filtré par les feuilles des grands « Rhamnus catharticus », la légère brise, qui portant avec elle tout les senteurs envoutantes d’une journée de printemps, que de délices et de merveilles. La vue était magnifique, les couleurs vives et chaleureuses, qui transporte dans la magie des conte de fée. Aussi joviale que la plus belle des utopies, et pourtant si dangereuse, pour un œil mal avertit, comme celui d’un enfant. Mais de tant de beauté, Momoe ne pouvait profiter, elle luttait doucement. Les gouttes de sueurs perlaient sur son front, comme si elle était aussi chaude qu’une théière en hiver. Elle se tenait le bras douloureusement, pour continuer à avancer.

Si le gamin pouvait dormir, grand bien lui en fasse, il en était tout autrement de notre compagne. La douleur lui déchirer les entrailles, le poison se rependait doucement, très douloureusement, le longs de ses bras, provoquant presque des hallucinations, elle s’arrêta un instant pour souffler. Elle ferma les yeux et vu fut surprise par le grognement d’un loup. C’était son très cher ami, a qui elle avait volé une chasse plus que miraculeuse, elle le regarda dans les yeux, aussi féroce que lui et bougea les poignets comme pour lui montrer qu’elle pouvait encore plus faire mal. Et en effet, elle tira sur les grelots qui firent bouger les arbres, par la tension du fils, et qui bloqua le museau du pauvre loup, prit au piège pour la deuxième fois :

- C’est de bonne guerre… Comme-ci j’allais me poser sans protection.

Elle caressa la tête du gros chien, qui bizarrement était molletonneux, elle lui gratta le dos, qui se solda par un grognement de plaisir, qui la fit rire, malgré la douleur, et continua son chemin, relâchant l’animal quelques mètres plus loin. De nouveau cette douleur lancinante, qui vous rappelle combien, le temps presse, malgré votre capacité d’adaptation sanguine, et votre résistance à la douleur. Il ne faut pas se mentir, avec une douleur aussi intense, normalement les malade tombe dans les pommes quelque minutes dés le premier contact. Certainement que les multiples expériences qu’elle a subit étant enfant, y sont beaucoup, mais cela elle ne le sait pas, du moins son cerveau ne veut pas le lui rappeler.
Le temps passait, aussi vite que l’éclair qui lui bruler le corps, et la première plante vu a portée de mains. Qu’elle soulagement, elle mit un gant et se saisit de cette plante. Elle sourit un instant, et la plaça dans un morceau de tissue, une poche en soie, réalisée pour les plantes « inhibitrices ». Car si on les récolte en les mélangeant aux autres, elle perde toutes leurs vertus. Heureusement, le petit garçon sera saint et sauf, et il aura le traitement complet. La dose présente au camp, ne lui permettant qu’une action vitale. Mais encore fallait-elle qu’elle parvienne à trouver son remède et à renter au camp.

La lubrius en poche, elle continu son chemin, quelque dizaine de mètres de son premier trésor, haletante et fiévreuse, elle sent comme une odeur de pourriture. Atroce, la décomposition, la putréfaction, de la chair qui se décompose depuis des semaines, laissant au vers et aux insectes un copieux festin, un plat de roi. Mais c’est infection indiquait aussi combien la chance était vraiment de son coté. La Vanimandrak, aussi nommée, « Plante du Nécromancien » ne pousse qu’a proximité d’un cadavre d’une dizaine de jour. Elle est néanmoins le pécher mignon de plusieurs rongeur, qui ne laisse presque pas le temps au graine de naître. Elle est donc de ce fait, assez rare, mais elle possède une autre particularité. En effet cette plante à l’allure innocente, possède deux facettes. Premièrement, mal utilisée, elle peut tuer le plus gros des pandas, deuxièmement elle doit être arraché celons un rituel particulier, qui permettre d’éviter le numero1 et troisièmement si le geste est trop brusque elle peut retourner dans la terre aussi rapide qu’un éclair.

Momoe sentant cette odeur putride, manque de tourner de l’œil, mais le souvenir de l’enfant l’aide à tenir bon. Ainsi guider, elle découvre avec admiration trois pied de Vanimandrak. Elle se muni d’une pince et entama une note monochrome avec sa voix. Le son fit frémir le plant qui se balança comme ensorcelée, elle avança délicatement la pince et tira d’un coup sec. Elle répéta cette action pour chaque plantes. Résultat de l’opération plus que concluant, elle attrapa deux plantes, sur les trois.

Elle en attrapa un, et se mit à le taper contre une pierre laissant voler des milliers de petites peluches jaunes. Elle frotta le tout, jusqu’à en faire une boule molle et uniforme. Elle la mit en bouche et la mastiqua, de tout ses force, pour l’avaler tout rond. Elle en eut les hauts le cœur. L’action était aussi rapide que l’horreur de son goût. Elle aurait été bouilli, son amertume et son acidité aurait disparu, mais, le temps se faisant, elle devait avoir une action rapide et efficace. Elle resta en boule au sol quelque instant. Tordue de douleur, tremblante, fébrile, le poison sortait de son corps, plus puissant qu’il n’y était rentré. Elle attendit que le calme revienne.

Il lui avait fallu presque une heure pour trouver les plantes et ce soigner. Les blessures étaient encore un peu souiller de poison, mais la plus grosse douleur avait disparut, elle rentra au camp et couvrit, les deux petit garçons entrain de discuter.

Elle s’approcha délicatement, un sourire angélique et rassurant, elle caressa la tête du petit blondinet chaleureusement :

Merci d’avoir veillé sur le malade, je suis fière de toi, j’ai eu raison de te faire confiance…tu es génial…

Elle se mit accroupie et déposé un bisou sur le front du petit garçon. Elle resta un instant plus longtemps. Il avait de la température, elle s’inquiéta et lui caressa la joue :

Tu dois avoir de la température mon poussin

Puis elle se retourna face à l’enfant qu’elle avait sauvée, lui caressant la tête en se relevant, un sourire tendre sur le visage, elle toucha de ses doigts délicats, le front et les joues du malade :

Toi , mon lapin, tu n’as pas de température, mais il faudra quand même soigner ses vilaines plaies…

Elle regarda les deux enfants et dit:

Moi c'est Momoe, je suis la propriétaire de ce camps et ...

Elle se retourna vers le petit blondinet, caressant de nouveau sa joue, avant de prendre le livre, et de le leur montrer:

Et l'auteur de ce livre.. "le petite chaperon bleu".

La jeune femme fit un clin d'œil au poussin et reposa le livre, et murmura:

Ce serait un grand honneur pour moi de vous laisser le feuilleter...

D'un mouvement ample et élégant elle se releva délicatement. Momoe posa ses poings sur les hanches, et soupira, puis elle leur fit dos, et dit d'une voie douce:

Je vais aller préparer les remèdes pour tout le monde, il faut un volontaire pour s’occuper du feu, il doit être assez grand, et pas trop Fatigué, et il me faut un apprentie, pour préparé les soins et le repas.

Elle tourna sur elle-même, se pencha en avant, riant doucement, regardant les deux enfants :

Alors des volontaires ?

Sa main resta en suspend pendant un long moment, comme s'il avait surpris l'autre enfant par ce geste. Croyant que c'était peine perdue, Solstice allait retirer sa main tristement lorsque l'autre enfant la lui serra doucement mais extrêmement rapidement. Et c'est d'une voix bizarre qu'il répondit à sa question :

- Solstice…Moi mon nom c’est Jeremiah!

Jeremiah... Un nom qu'il n'avait jamais entendu, donc il était très original. Sols lui sourit avec un peu de douleur palpable sur son faciès. C'est alors que le blondinet lui montra un livre très joli avec une image particulière sur deux pages de cet ouvrage. Il y avait un canidé posté sur ses deux pattes arrières et qui semblait discourir avec une fillette portant un panier en osier avec quelque chose dedans. Le petit Drow parut étonné par cette scène, parce que d'habitude, ce genre de canidé ne discute pas avec sa proie... D'ailleurs, il est incapable de dire la moindre parole. Il allait lui débiter un texte lorsqu'il se rendit compte qu'une tierce personne était arrivée.

- Merci d’avoir veillé sur le malade, je suis fière de toi, j’ai eu raison de te faire confiance…tu es génial…

Ah ? Donc cette fille devait être celle qui l'avait sauvé. Ça faisait bizarre d'être devant sa nouvelle idole, immédiatement. Il ne pensait jamais la voir, en fait, pour une raison qu'il ignore. Elle s'approcha et s'accroupit juste en face d'eux avant de lui déposer un bisou sur le front. Puis elle resta comme ça un petit moment avant de lui caresser la joue en disant :

- Tu dois avoir de la température mon poussin

Puis, elle se tourna vers Solstice et lui ébouriffa un peu les cheveux tout en se relevant. Elle posa ses doigts fins et graciles sur le front et les joues du garçonnet à la peau bleu-gris. C'est la première fois que quelqu'un lui fait un geste aussi affectueux. D'habitude, on le traitait presque comme un inconnu, sans violence mais sans affection non plus.

- Toi , mon lapin, tu n’as pas de température, mais il faudra quand même soigner ses vilaines plaies…

Encore heureux qu'il n'a pas de température, ça veut dire qu'il va plutôt bien, malgré sa grosse plaie au genou. D'ailleurs, il était étonnant qu'il ne saigne presque pas à cette articulation, il est juste égratigné, mais l'os doit être atteint sûrement.

- Moi c'est Momoe, je suis la propriétaire de ce camps et … Et l'auteur de ce livre.. "le petite chaperon bleu".

Elle s'appelait donc Momoe... Quel prénom mélodieux. Solstice, lui, avait un nom commun comme prénom. Le livre se nommait le petit chaperon bleu, donc... Quel nom étrange, pensait Solstice.

- Ce serait un grand honneur pour moi de vous laisser le feuilleter...

Un grand honneur ? Pourquoi ? Ils ne sont que des gamins somme toute assez Lambda... Elle était tout de même assez étrange comme fille... Mais ce n'est pas grave, vu qu'elle l'avait sauvé, c'est tout ce qui importait, peu importe si le sauveur était un homme droit ou une fille complètement tarée.

- Je vais aller préparer les remèdes pour tout le monde, il faut un volontaire pour s’occuper du feu, il doit être assez grand, et pas trop Fatigué, et il me faut un apprentie, pour préparé les soins et le repas. Alors des volontaires ?

Pour le feu, c'est raté, Sols était très fatigué et surtout, il ne pouvait pas tenir sur son genou gauche. Mais il se leva tout de même en trainant la jambe gauche pour se mettre à hauteur de Momoe. Il posa sa petite tête contre le flanc de la jeune fille et lui dit, haletant à cause de la douleur :

- Je veux bien vous aider à préparer le tout... Je me nomme Solstice Gryning. Vous avez un très joli prénom...

Puis, il s'assit violemment, ne pouvant plus supporter le tiraillement au genou qu'il massa un peu pour l'atténuer. Il voulait absolument aider en retour celle qui l'avait sauvé par tous les moyens possibles. Il sautilla sur les fesses jusqu'à la réserve de nourriture en déclarant :

- Je sais cuisiner, je vais voir ce que je peux faire avec ce qu'il y a.

Il fouilla un peu et trouva du riz. Hourra, facile à cuisiner, du riz. Hop ! Il prit le récipient et continua de fouiller pour voir ce qu'il y avait. Il tomba sur diverses plantes et en choisit une qu'il connaissait et qu'il savait cuisiner. Il ne manquait plus que le feu et les soins, maintenant.

Jeremiah n’était pas content. C’est lui qui voulait faire la cuisine. Cependant, il fut devancé par le blesser qui, dans un élan de bonté, c’était proposé. Finalement, il ne fut pas puni par la gentille jeune femme pour avoir emprunté son livre. Lui qui aurait cru recevoir au moins un coup pour on insolence. Elle était même heureuse de savoir qu’il était intéressé par son roman! Voilà de quoi mettre de la joie dans le cœur du petit Jeremiah.

Elle s’approcha de lui, déposa un bisou sur son front et lui caressa la joue en disant.

- Tu dois avoir de la température mon poussin

De la température, c’est quoi de la température? En effet, il avait remarqué qu’il avait un peu chaud, mais il ne croyait pas être malade, non. Néanmoins, autre chose se déroulait dans sa tête, à ce moment. Elle lui avait donné un bisou sur le front! Personne n’avait fait ça depuis…depuis trop longtemps. Une sensation douce, mais tellement réconfortante. Sans vraiment sans apercevoir, il avait déjà développé quelque chose envers elle. C’était sans doute, la mère qu’il n’avait plus. Du coup, il voulait être avec elle, il voulait qu’elle lui lise une histoire, qu’elle le prenne dan ses bras et toutes les choses qu’une mère fait avec son petit. Mais, le hic, c’est qu’elle n’était pas sa mère. À cette seule pensée, son cœur se resserra, comme si deux mains empoignaient violemment son petit cœur d’enfant.

Il fut content de voir que Solstice n’eut pas le droit aux bisous, se sentant ainsi un peu plus privilégier. Elle affirma qu’il n’avait pas de fièvre, mais qu’il devait soigner ses plaies. En silence, Jeremiah acquiesça, comme s’il possédait la moindre connaissance dans ce domaine. Par la suite, elle se nomma. Momoe, c’était un joli nom. Il la regarda en silence, admirant cette personne en silence et lorsqu’elle désigna le livre qu’il avait dans les mains, il rougit. Même si elle était d’accord qu’il le feuillette, il était gêné de d’avoir fouillé dans ses effets personnels. En plus, comme il ne savait pas lire, il ne faisait que regarder les images. Pourtant, l’histoire devait être aussi jolie que les dessins alors il aimerait bien qu’on lui lise à lui aussi.

- Je vais aller préparer les remèdes pour tout le monde, il faut un volontaire pour s’occuper du feu, il doit être assez grand, et pas trop Fatigué, et il me faut un apprentie, pour préparé les soins et le repas. Alors des volontaires ?

Jeremiah voulait dire oui, mais il fut devancé par Solstice. Il ne voulait pas s’occuper du feu. C’est nul, un feu. En plus, il avait de la misère à marcher convenablement, alors il ne pouvait faire une activité qui demandait de bouger continuellement. Enfin, il était trop tard.

La mine boudeuse, il alla s’asseoir auprès du feu. C’était injuste. C’est lui qui voulait jouer à faire la cuisine et à soigner les autres. Il prit un morceau de bois et le laissant tremper dans le feu. Il laissa la chaleur, lui lécher la peau quelques instants, profitant du doux réconfort et de la chaleur du feu pour se calmer. N’empêche qu’il n’était pas content. Ils avaient l’air de bien s’amuser et il trouvait Solstice un peu trop près d’elle à son goût.

Pour se changer les idées, il décida de tenter de trouver quelque chose d’amusant au feu. Mis à part l’éclairer et faire brûler des choses, le feu n’avait rien de rien d’amusant. Pas du tout, même. Parfois, il riait tout seul, jetant un coup d’œil vers Momoe et Solstice, histoire de voir s’ils le regardaient, mais rien n’y faisait. Il resta comme ça quelques minutes, boudant et attendant qu’il se passe quelque chose.

Lorsqu’il décida de passer à l’action, ils étaient tous les deux en train de faire la cuisine. Ainsi, il quitta son poste et commença à marcher en direction de Momoe et Solstice, livre en main. À ce moment, Solstice se démenait comme il le pouvait pour aider à faire la cuisine. Sauf qu’à ce moment, il était trop faible pour se tenir sur ses jambes et il y avait plus de chances de faire des gaffes que d’autre chose. Bien sûr, son but premier était de le remplacer pour être avec Momoe.

Il s’approcha de lui et lui dit.

-Fait attention! Tu risques de tout renverser comme ça! Je crois que tu devrais aller te reposer auprès du feu. Tu vas voir, on est bien. Si tu restes là, il y a plus de chances que tu fasse une bêtise!

Il lui tendit le livre et lui dit :

-Tiens, je te prête le livre. Tu peux le lire si tu veux. Mon je vais aider à cuisiner. Attend je vais t’aider.

Il plaça ses mains sur les siennes et son pouvoir s’activa, bien que malgré lui, peu à peu, il lui retirait le peu d’énergie qu’il lui restait, le rendant encore plus faible. Cependant, le contact dura le temps de la fatigué un peu plus, et non de lui retirer ses dernières forces. Il prit la casserole et la donna à Momoe.

-Je vous vous aidez moi, madame Momoe.

Alors que Solstice manquait pour la énième fois de tout renverser à cause de sa jambe endolorie, Jeremiah lui tint l'épaule en lui glissant tout en regardant la blessure :

- Fait attention! Tu risques de tout renverser comme ça! Je crois que tu devrais aller te reposer auprès du feu. Tu vas voir, on est bien. Si tu restes là, il y a plus de chances que tu fasse une bêtise!

Ce n'était pas de la faute de Sols, il voulait vraiment aider Momoe en préparant le riz. D'habitude, ce n'est qu'une formalité de cuisiner ça, mais cette fois, c'était différent. Le jeune blondinet lui tendit le livre de Momoe avant de lui glisser à nouveau :

- Tiens, je te prête le livre. Tu peux le lire si tu veux. Mon je vais aider à cuisiner. Attend je vais t’aider.

Après lui avoir placé ses mimines dans celles du Drow, ce dernier se sentit alors très faible et carrément fatigué. Comment cela se faisait-il ? Il posa son genou meurtri au sol, lui arrachant un fort gémissement de douleur. Il céda sans broncher la casserole à Jerem et essaya de se relever, mais sa jambe tremblait comme une feuille dans une tempête au moindre effort. Le jeune fille alla le soutenir pour ne pas qu'il s'affale sur le sol avant de le serrer contre son corps tout chaud et tout moelleux et de lui murmurer :

- Solstice, je ne veux pas que tu te fasse plus mal encore, je vais aller te poser prés du feu, tu seras au chaud, tu seras bien… je garde le poussin avec moi pour finir… merci tu m’as été d’une grande aide.

Puis elle plaça le Drow de façon à ce que la hanche du petit soit contre sa poitrine. C'était tout chaud et tout mou, c'était une sentation très étrange, presque comme si on touchait de la gelée, mais en plus solide.

- Pose la casserole et apporte les narkas que j’ai découpé, ensuite on finira ensemble.

Puis elle se dirigea avec le garçon à la peau bleue dans ses bras vers le feu et l'y déposa délicatement, risquant de se faire mal au dos mais il était trop léger pour ça, avant de lui ébouriffer les cheveux en disant, tout sourire :

- Je sais que tu veux bien faire, alors soit gentil et ne te fais pas plus de mal… sinon mes efforts n’aurait servit a rien…. Et je ne veux pas lire la souffrance sur ton visage…

Avant de lui déposer un petit baiser sur le front et de terminer :

- Je préfère le sourires et leurs éclats… non?

Puis elle s'en alla sans attendre le sourire que lui adressa le jeune elfe noir. Il fixa alors le feu. La chaleur dégagée apaisait la douleur qu'il ressentait. La fatigue le faisait vaciller fortement et il finit par s'endormir assit à se baver sur la jambe, devant le feu. C'est une phrase lancée par Momoe qui le tira de sa faible torpeur par un sursaut :

- Alors les garçons, si vous me racontiez un peu pourquoi vous êtes la? Et que comptez-vous faire? Vous restez un peu avec moi si vous voulez... je vous apprendrez tout ce que je sais si vous en avez besoin... Je veillerais sur vous aussi longtemps que vous serait avec moi, d'accord?

Il avait du mal à émerger à nouveau. Tout ce qu'il pouvait voir était la jeune femme placée devant lui juste avant qu'elle ne lui grattouille le sommet du crâne. Il avait fait un piètre gardien du feu de camp, parce qu'il s'était endormit devant et du coup, il s'en voulait beaucoup. Il se mit alors à réfléchir à ce qu'il faisait là, à part bien sûr le fait qu'il a été sauvé, et murmura :

- En fait, je ne sais pas trop, j'étais dans la maison des Hyognes en train de faire le ménage, puis il y a eu cette fille bizarre qui m'a dit des trucs pas trop compréhensibles sur un trésor et un équilibre chais pas quoi... Juste après, je me suis retrouvé ici jusqu'à ce que je me fasse bouffer par cette plante carnivore. La suite, vous la connaissez... Et vous deux ?

Solstice attendait la réponse des deux autres en jouant avec une de ses mèches de cheveux.

- Je suis désolé de m'être endormit devant le feu au lieu de le surveiller...


[H.R.P : Désolé pour ce temps d'attente couplé à ce post manquant d'inspi...]

Jeremiah était plus que content. Il voulait vraiment faire la cuisine avec Momoe. Ainsi, il se rapprochait de cette personne si bonne, si gentille. Il n,avait jamais vu une telle personne dans toute sa vie, excepté sa mère. Étrangement, elle lui rappelait sa mère, de part sa simplicité et sa gentillesse. Jerem retenait ses sanglots, ne comprenant pas comment une telle personne pouvait exister. Elle...Elle resplendissait, comme un ange, avec sa chevelure blonde comme les blés, tout comme lui d'ailleurs. Il porta une main à ses cheveux à cette pensée, les yeux pétillants d'envie et d'adoration en cette personne qu'il ne connaissait que depuis quelques heures seulement. Et pourtant...pourtant, il sentait que cet ange tout droit descendu du paradis le connaissait depuis longtemps. Comme un ange-gardien qui venait le surveiller, le rassuré, lui dire que tout irait bien et qu'au moins une personne tenait à lui. Il sentit son coeur se noué à cette pensée et sa gorge se bloquer.

Le tout s’était passé si rapidement. Il ne voulait pas faire de mal à qui que ce soit, c’était une simple erreur. Jamais, au grand jamais, il n’avait souhaité blesser Solstice, oh non! Tout ceci n’était qu’une erreur, il voulait seulement se rendre utile, il voulait aider Momoe à préparé le tout. Il ne voulait pas qu’elle croit qu’il avait tout orchestré pour se retrouver près de cette dernière et surtout pour quitter son poste de surveillant du feu…Il sentit ses yeux s’humidifié par les larmes qui montaient malgré lui. Eh oui, c’était un enfant, après tout. Il n’avait pas ce genre de pensées malsaines et voulaient simplement bien faire. Oui, bien faire pour que les autres soient fiers de lui et qu’ils le félicitent.

Ainsi, lorsqu’elle lui reprocha d’avoir fait un truc méchant avec ses mains, il sentit son monde s’écrouler. Encore une fois. On lui reprochait encore quelque chose. Pourquoi elle, parmi tous ces gens, elle lui disait ça, il la trouvait si gentille, charmante et jolie. Jamais il ne pouvait croire qu’elle se mettrait contre lui. Ce n’était pas de sa faute c’était un malentendu. Ensuite, il lui offrit ses bras comme réconfort et c’est alors qu’il éclata en sanglot pour de bon. Il pleurait à chaude larmes, enfouissant son visage dans le chandail de la jeune femme envers qui il éprouvait tant de choses. Avec ses petites mains, il s’accrocha à ses vêtements, dans l’espoir qu’elle le retienne contre lui. À son plus grand soulagement, elle le serra contre lui, lui laissant lâcher quelques hoquets de soulagement entremêlés avec ses pleurs qui se voulaient être de légères plaintes, comme quoi il demandait seulement un peu de chaleur humaine, une présence amicale, maternelle, même. Il sentit son doux parfum à nouveau et petit à petit, il se calma. Une fois en mesure de pouvoir prononcer des mots plus ou moins correctement, il se défit un peu de l’étreinte qu’il lui faisait subir et la regarda dans les yeux, insistant.

-Je..je..je ne recommencerai plus..plus jamais. Je…je…ne suis pas hab…habitué à…à ce que les gens soient gentils av..avec moi. Ils…me laissent tous…ils se …servent de moi…Et…pourtant…vous êtes…gentille av…avec moi…Je ne veux pas être mé…méchant. Je… Je veux juste…être aimé… si.. c’est pas trop demandé.

Il essuya ses larmes et renifla un coup avant de regarder Momoe, encore tremblotant. C’était rare qu’on montrait des signes de sympathies envers lui. Encore plus rare qu’on lui offre l’amour qu’un enfant de son âge est supposé avoir. Il se colla un peu contre elle à nouveau.

Jeremiah, faisant un homme de lui, transporta la casserole jusqu’au feu où il la déposa et regarda Solstice, gêné de lui avoir causé du mal, même sans le vouloir. Ensuite, Momoe leur demanda comment ils étaient arrivés ici. À cet instant, Jeremiah baissa la tête. Bien sûr…encore ces gens qui avaient profiter de lui, de sa naïveté, Il écouta le récit abracadabrant de Solstice et lorsqu’il vit leurs regards se poser sur lui, il hésita avant de finalement dire, dans un souffle.

-Je voulais aller à Équilios…Alors j’ai demandé à des gens qu’ils pouvaient m’emporter avec eux…Ils ont dit oui en échange d’un peu d’argent. Je leur ai donné tout ce que j’avais et une fois rendu ici…ils m’ont jeté dehors parce que j’avais plus de sous…

Il essuya à nouveau une larme puis les rassura avec un sourire.

-Mais c’est pas grave, grâce à eux, je vous ai trouvé.

Oui, il était content d’avoir rencontré Momoe et Solstice. Bien que leur présence serait éphémère, ils lui avaient rappelés que la gentillesse existait toujours..

Il posa son regard sur Solstice, hésita à peu près une minute pour s’excusa.

-Je m’excuse de t’avoir fait mal…Je ne voulais pas, vraiment…

Et finalement, il posa son regard sur le visage angélique de Momoe, demandant la suite des événements.

Les crépitements d'un feu au milieu de la jungle, pour fois que l'expression n'était pas métaphorique, ils était bien au milieu de cette jungle sauvage et dangereux, proche de ce foyer chaleureux est bienveillants. Écoutant les mésaventures des deux marmots, la jeune enfant, qui ne l'était pas temps au regard de l'âge de ses compagnons, soupira. Elle se releva et s'étira de tout son long dans un râle de plaisir raffinée. La place qu'elle occupait entre eux devait paraitre bien froide, maintenant qu'elle les surplombait de regards, mais là n'était pas la question, loin de la même. Elle posa les poings sur les hanches:

- Désormais vous serez mes disciples, mes apprenties...

Elle sourit fièrement et servit le repas, pour ses deux petites bouche affamées, dont le ventre criait déjà à la famine. Les grondements, les grognements de leurs estomacs, lui fit esquisser un petit sourire amusée. Après avoir remis les deux assiettes, elle s'assit en tailleur au sol, en face d'eux, et de sa voix cristalline:

- Allez-y manger...

Momoe prit la première bouchée, une explosion de saveur, y'a pas à dire les Narkas, il n'y a que ça de vrai. Elle en rougit presque de bonheur. Cette douceur fondante dans la bouche lui rappela combien sa vie passée lui manquait atrocement, mais le passé reste où il est, tournons nos pieds vers le lendemain... Elle soupira de plaisir, regardant son assiette, un sourire triste aux lèvres, qui ne dura que quelques instants, car désormais, elle devait se montrer forte et responsable, elle avait deux protégés. La jeune femme reprit alors son sourire chaleureux qu'on lui connaissait si bien et commença ses explications:

- Nous devons entrainer votre corps autant que votre esprit...

La main sur la joue du petit blondinet, tendrement elle murmura:

- Ici bas la vie est dangereuse, vous le savez mieux que personne...

Son regard se plongea dans celui de Solstice, ainsi que sa main dans ses cheveux pour les caressait délicatement, doucement, comme si il était fragile et vulnérable. mais oui vulnérable, c'est ce qu'ils étaient, eux les enfants martyres de ce monde, eux parmi tant d'autres. Elle reprit son discours avec cette chaleur qui lui était propre. Bienveillante:

- La vie est cruelle et sournoise, mais elle est faite de hasard et de joie, comme de peine et de courage, un équilibre subtile qu'il faut apprendre à connaitre... Mais lorsque le monde nous parer si grand, à nous, pauvres enfants, que pouvons-nous faire, n'est-ce-pas?

La main qui leur donnait ce contact sécurisant reprit sa place initiale et elle continua tout de même, son discours aussi étrange que cela puisse paraître pour des enfants malheurs, elle savait qu'eux il le comprendrait sans mal. Sa voix angélique et pure:

- Solstice, il faudra une bonne semaine pour que ta jambe ne te fasse plus mal...

Momoe réfléchit, plusieurs longues minutes sans un mots, sans un regard pour les deux gamins d'en face, la bouche pincée, comme un cœur, jouant avec une mèche, elle laissa son esprit analyser la situation, peser le pour ,le contre et le peut-être. L'éclair de génie, la solution sur un plateau:

- Dés demain nous commencerons les préparatifs pour "LA" Solution, je ne vous dit de quoi il retourne... Laissons ses détails pour le moment venu...

Elle se tourna vers Solstice, un sourire fière aux lèvres, je ne parle pas de prétention ou de moquerie, non je pars de fierté simple, elle lui dit d'un ton presque obligatoire:

- Tu devras te reposer et veiller sur le camp pendant nos quelques absences...

Puis elle tourna un peu la tête pour parler au petit poussin, avec cette même fierté:

- Quand à toi, tu devras me donner un coup de main sur le terrain comme on dit, enfin de temps à autres, mais sinon tu veilleras sur Solstice, parce que je trouve qu'il est du genre à ne pas vraiment faire attention à sa santé, malgré la douleur, il forcera trop et les conséquence seront plus mauvaise, mieux vaut une semaine de vrai repos, pour repartir en pleine forme qu'une santé à moitié réparée... et de plus, MOI je veux qu'il se repose.

Il est évident que ces mots, comme une insistance, n'avait comme seule but , montrer au jeune blessé "grave", qu'il ne devait pas forcé sous peine de grave conséquence...

Le repas se termina avec quelques phrase par-ci par-là, parsemé d'éclat de tire discret, un léger moment de complicité, malgré l'intrigue qu'elle venait de leurs poser sur "LA" solution. La nuit venait peu à peu recouvrir ce jolie petit monde de son manteau de ténèbres étincelant, elle les dirigea dans la tante ou elle installa deux lit "de fortune", et pourtant réconforte, et la journée de leur première rencontre se finit sur cette note de douceur et de fatigue collectif.

Comme toute bonne responsable qui se respect elle fut la première debout, fit le tourne de la question "Maladie de Momoe", finit les préparatifs du "Stade 1 de LA solution" et entreprit de préparer le petit déjeuner. Alors qu'elle découpait des Chinooks, ces fruit à la fois juteux et riches en vitamines, une petite main attrapa le plis de son pantalon ample. Elle caressa alors la petite tête blonde encore endormie, qui l'accrochait certainement plus par réflexe que par désir propre. Une fois le déjeuner finit elle porta Jeremiah jusqu'à la tante et déposa sur son lit, saluant Solstice d'un "ébouriffage" de cheveux, elle retourna chercher les repas et distribua le tout. Un petit déjeuner en douceur, bercé de soleil.

Une fois les gestes du matin tous bien réalisés, il était tant de commencer le "Stade 1". Momoe aida solstice à se placer prés du feu, ou tout était déjà prêt, A la source de chaleur bienfaitrice par rapport au effet des plantes médicinale, sur son corps meurtrie. Deux Livres, l'un sur les plantes Toxiques et l'autre encore une histoire pour enfant. Un saut pleins d'eau, des Nakas et un tas de bois. La jeune femme lui expliqua qu'il devait éplucher les légumes pour ce soir, les placer dans le seau plein d'eau et les placer prés du feu, qu'il devait aussi surveiller le dit feu, et mettre des morceaux de bois si nécessaire, et que si il y avait temps perdu, il lui restait les livres.

Sa dernière indication, Elle lui offrit un sifflet, et outils fait de bois majoritairement. Elle expliqua qu'il pouvait siffler en cas de problèmes sur le camps.

Puis se fut au tour de Jeremiah de connaître les informations nécessaire pour sa journée de préparation "stade 1". Ils prirent les outils adéquates, de la cordes des clous, des morceaux de tissue de toutes couleurs et autres petits instruments. Puis partir au alentour proche du camp.

Il y travaillèrent deux bonne heures, sans entendre de sifflet. Il était plus que visible que Jeremiah ne comprenait pas vraiment les démarches établit par la jeune femme. Lorsqu’elle tendait des drap sur une corde, ou placé des ronds de bois au sols. Il se contenta de suivre sagement tout les ordres établis.

Le repas de midi, ils rentrèrent épuisés et mangèrent comme si ils avaient faim. Après la pause des gourmets, il était maintenant temps de planifier l’après-midi. Ils restèrent tout les deux sur le camp. Avant de retourner au "stade 1", La jeune femme déposa Solstice prés de la "remise" ou il devait avec l'aide Jeremiah faire l'inventaire de quelque vivres, comme le riz qu'il leur rester exactement...

La journée se termina sans encombres notables, malgré quelque maladresse enfantine, mais qui peut faire quelque chose? ainsi que le repas. Après souper un petit moment de lecture ou Momoe commença à apprendre les premiers pas de cet art à la tête blonde. Un repos mérité dans les bras de Morphée.

Le deuxième et troisième jour suivirent le même schéma de déroulement, et le "stade 1" devenait de plus en plus cacher aux yeux des deux gamins. Les taches minimes au camp se déroulèrent sans encombre. (replacer les fils autour, vérifié la réserve d'eau potable, ranger les affaires...)

L'après-midi du quatrième jour, Le bruit du sifflet s'éleva dans les airs, ils étaient seuls au camps, et surtout ils étaient en danger... elle se précipita en direction du camp...

[Désolée encore un post en nuit blanche]

"Moi vouloir être chaaat... Scoubidoubidouaaa...."

Marcher en rythme a quelque chose de reposant... En claquant des doigts aussi... Et en balançant les bras ... Enfin, une démarche tout à fait naturelle dans une jungle. En même temps, est il tout a fait naturel de croiser un grand roux à moitié nu au milieu d'une jungle? Notre cher Lou-Maël Grenouille s'était perdu. Irrémédiablement perdu... Et ce depuis un bon moment... Mais quelle importance? De toute maniere, il n'avait pas de chez lui, pas de destination, alors pouvait il se considerer comme vraiment perdu... La musique résonnait dans sa tête comme s'il avait eut un microphone avec lui. IL avait cette étrange capacité que d'entendre parfaitement toute musique qu'il connaissait... Bien pratique quand on s'ennuyait sur un chemin perdu... Un petit pas aprés l'autre, il faisait un remix d'une mauvaise comédie musicale... Torse nu, son teeshirt dans la poche arriere de son pantalon, ses étranges parapluies sanglés autour de son torse cousu de cicatrices...

"Just beat it..."

Un pas aprés l'autre... nuire au silence environnant était un véritable plaisir pour lui ! Et voir les bestioles détaler à son approche l'emplissait d'un sentiment de supèriorité affligeant. Bref, il marchait ainsi depuis un moment, sautant, tournoyant quand soudain, son estomac émis un grognement trés facilement déchiffrable... Lou' secoua la tête, navré d'être en proie à un besoin si animal... Mais il ne pouvait y échapper... Il devait se nourir. Il arreta alors de faire l'imbécile pour se concentrer sur les odeurs qui l'entouraient... Des fleurs, des plantes, rien que de la verdure... Il alluma une cigarette et soudain, devant lui, un petit louveteau noir ébène le regardant avec des yeux tendres...

"Me regarde pas comme ça toi, je sais que tu vas vouloir me bouffer dés que je vais m'approcher"

Il tourna le dos à l'animal et reprit ses recherches olfactives... Un couinement pathétique le crispa mais il réussit à ne pas se retourner encore une fois... La plainte s'intensifia, et, Lou, blasé se retourna pour voir la petite boule de poil sur le dos ne train de le regarder de ses grands yeux bleus...

"Damned..."

L'odeur de la bestiole emplissait les narines de Lou-M et son estomac poussa un cri... La salive monta à la bouche de l'étrange personnage qui posa son unique oeil sur le rejeton abandonné qui se dandinait devant lui... Aprés tout de la viande de loup... Pourquoi pas... Il s'accroupit et tendit la main vers son futur diner:

"Come on boy... Viens me voir. Je te ferais pas mal."

La bestiole s'assit et au moment ou le lucinien allait s'approcher, un choc dans son dos le fit basculer le nez dans la poussière. Il roula et se releva aussi sec sortant une de ses lames de leurs étuis-parapluie.. Derriere lui, un loup noir et une louve d'une blancheur immaculée le regardait avidement... Il jeta sa cigarette au sol et l'écrasa...

"Cute dog..."

Les trois protagonistes se jeterent dans la bataille au meme moment... La lame éffilée transperça la poitrine de la louve d'un mouvement souple la tuant sur le coup. Pour l'autre, ce fut un peu plus compliqué. Il fallut reculer et esquiver plusieurs fois... Soudain, la bête bondit et Lou-maël ouvrit sont deuxieme parapluie pour repousser l'attaque d'un geste ample, il trancha la gorge du carnassier et se protégea elegament des éclaboussures derriere son ombrelle noire. Il tourna les talons, dégouté par cet excés de violence... Son estomac gronda, mais ses sens aristocratique se refusaient à manger de la viande de ces immondes créatures aux muscles si durs...Alors qu'il s'éloignait, son regard tomba sur l'appat adorable qui se cachait dans un buisson. Un sourire sadique étira ses lèvres et il attrapa la bestiole par le cou pour la lever à sa hauteur:

"So cute... Tu vas venir avec moi... For the lunch What a Face"

L'animal comprit sans doute les intentions de son bourreau car il se mit à couiner. Ce qui fit ricaner Lou'. Il posa la petite peluche sur sa tête... Il reprit sa marche chaotique en chantant à pleine voix:

"Promenons nous dans les bois, et les loups on les boufferaaaaaaa"

Soudain, son odorat sur développé detecta une odeur qui lui plaisait encore plus que celle d'un bon ragout... L'odeur d'une femme... Sucrée et doucereuse...Il passa sa langue sur ses lèvres, rajusta son chapeaux de fortune et son cache-oeil et se mit en marche... Il chantonnait gaiement encore et encore son meme air stupide rattrapant le louveteau qui tentait de ce faire la malle. Son nez le menait plus surement que n'importe quelle carte... Aprés avoir combattut avec un roncier particulierement attachant, il déboucha au bord d'une clairiere... Dissimulé derriere un buisson, il découvrit la jeune femme qui s'activait là. Blonde, plutôt jolie, gracieuse...

*Cute girl...*

Il ôta son otage de sa tête et le regarda avec tendresse:

"tu vas trouver une utilité"

Il prit son élan et le lança de toute ses forces vers la jeune femme, a la maniere d'un base-balleur. La bestiole s'envola de façon tout a fait pas naturelle et roula vers Momoe en couinant. Lou sortit alors des buissons, l'air horrifié, il s'approcha, nonchalant, son ombrelle sur l'épaule et récupéra la boule de poil qui n'avait plus qu'une envie, se faire la malle...

"I'm so sorry, il est intenable... Il s'échappe toujours..."

il la garda un instant dans sa main jusqu'à ce que l'animal plante ses crocs acérés dans la paume de Lou et s'échappe en jappant... L'homme secoua la tête et s'inclina sans quitter Momoe de son oeil unique:

Lou-Maël Grenouille, enchanté.

Mais au moment ou il allait demander son prénom à sa compagne, un coup de sifflet retentit... Il se redressa et respira l'odeur du sang.... Ses traits se figèrent et il serra les poings. IL interrogea la demoiselle du regard.

"Plus vite, plus viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite"

Un galop lourd et pesant, les arbres qui tremblent...

"Encore plus viiite"

Un éclair blanc, un rire presque magique. Et la bouille de Chiyo, barrée par un immense sourire, giflée par le vent... Ils étaient partit depuis le matin, l'ours et elle... Un trop pleins de violence avait poussé la jeune intendante à fuir la ville... Un besoin de ressentir sa jeunesse. De respirer un air qui ne serait pas saturé par la mort et le dégout... Ainsi ils galopaient tout deux depuis le matin. Offrant leurs peines à laver au soleil... Une course effrénée à travers le temps. La gamine hurlait sa joie et l'ours grondait la sienne. Pourtant, un certains malaise lui tiraillait la poitrine... La sensation d'aller à sa perte... Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi... Elle voyait juste les arbres, le soleil et le ciel... Somptueux dégradé de bleu et de turquoise... Soudain, Belaern pila net et se mit a gronder, en baissant la tête... La gamine renifla l'air à la recherche d'une quelconque trace de danger, mais ne parvint pas a détecter quoi que ce soit. Néanmoins l'ours refusait de faire le moindre pas de plus.

"Imbécile, il n'y a rien ici!"

L'intendante bondit sur le sol et et esquissa un petit pas de danse. Elle tournoya et fit signe à la bête de la suivre. L'animal hésita puis fit un pas... Ses babines tremblantes et son poils hérissé trahissait les émotions qui le parcourait. Il ne quittait pas des yeux le petit lac calme, à quelques mètre d'eux. Un grondement puissant se fit entendre et Chiyo se retourna, hilare:

"Bel' arrete d'avoir peur! Ya rien ici! en plus j'ai crut voir un feu pas loin, on pourrait ptete faire peur aux occupants de ce camp"

Soudain, l'enfer ce déchaina... L'ours se dressa sur ses pattes arriere et rugit, terrifié... La gamine eut à peine le temps de se tourner pour voir un Peloas d'une taille hors norme lui envoyer un coup du revers de la main. Elle fut percutée dans le ventre et s'envola sur plusieurs mètres en poussant un gémissement étouffé. Du sang jaillis de sa bouche alors que ses cotes craquaient douloureusement. Elle percuta un arbre qui se fendit sous la puissance de l'impact... Ses yeux roulèrent dans leurs orbites et elle perdit brievement connaissance et glissa sur le sol, comme une poupée de chiffon... Mais son instinct de survie fut le plus fort. Elle se redressa lentement pour faire face à l'immense créature. Elle semblait d'humeur joueuse car elle attendait patiemment que sa victime se redresse.

"Pu-putain..."

Elle chercha ses lames mais s'apperçut qu'elles avaient volées loin d'elle... Un grognement de rage perça de sa poitrine endolorie et elle se mit en position de combat. Prête a défendre cherement sa vie. Elle se décida à attaquer avant d'être réduite en charpie par les griffes de son bourreau. Usant de son pouvoir, elle se projeta en avant et dégaina sa dague pour entailler ne serait ce qu'un peu la carapace de l'horreur. Mais elle fut accueuillis comme il se devait. L'immense main de labête se referma autour de son cou et la souleva jusqu'à son visage. Elle la tint un instant comme ça et leva son autre mains griffue. Si elle l'avait put, un sourire sadique aurait éclairer ses lèvres. D'un geste d'une vitesse hors norme, elle planta son index dans la cuisse de Chiyo et remonta un peu, sur une dizaine de centimètre, tirant un hurlement à l'enfant. Mais la gamine refusait de ce laisser battre aussi facilement. Elle posa sa main sur celle de son adversaire et commença a le vider de sa force... En meme temps, elle visait sa tête pour lui hurler des sons stridents.

Crêve ><

La bète desserra un peu son étreinte puis balança de nouveau la gamine dans les arbres. cette fois elle parvint à se receptionner... Belaern assistait à la scene sans savoir que faire... Soudain, Chiyo se redressa et ses yeux tournèrent au blanc... Une aura malfaisante se dégageait d'elle. Elle attrapa sa dague et la souleva avec difficulté. Elle la lança vers la tête de l'horreur en essayant de la guider grâce à son pouvoir. Une ligne bleutée se dessina sur la joue de la bete qui hurla. Et, avant que Bel aie put réagir elle l'attrapa et entraina chiyo dans le lac. L'eau glacée tétanisa chiyo... Mais elle savait qu'elle ne pourrait pas survivre longtemps... Des pointes lui déchiraient le corps. Mollet, hanche, épaule, ventre... L'eau se teintait de sang... Elle retenait sa respiration, mais dejà l'eau s'insinuait dans ses poumons. Des points noirs volaient devant ses yeux. Mains, joues et dos lacérés... Elle perdit lentement connaissance renonçant à la vie...

merde...

Pourtant, soudain, le calme... Plus d'attaque... Plus rien... Elle ne sentit pas les machoires puissantes de Belaern qui la happait hors de l'eau, lui brisant le bras... De toute maniere elle n'était plus à sa prés.. Ses lèvres violettes n'esquissèrent meme plus une plainte... L'ours bondit hors de l'eau... Fuyant la bête qui s'était désinteressée de sa proie... Du sang coulait sur la robe immaculée du compagnon de Chiyo. Il avait posé son corps à moitié nu sur son dos et sa fourrure se teintait de rouge... Il partit au galop vers les odeurs de feu qu'il sentait et débarqua dans la clairiere en rugissant de desespoir. Deux enfants étaient là. Deux enfants... Inutile... L'ours se dressa à demi et menaça les enfants, horrifié par son incapacité à se faire comprendre. Le corps de chiyo glissa doucement sur le sol, tache de blanc et de rouge sur l'herbe verte. Elle avait reprit conscience, mais la douleur était telle qu'elle ne pouvait que garder les yeux ouverts. Rien de plus, rien de moins.

L'ours ensanglanté bondit au devant des deux gamins en rugissant avec terreur. Du sang s'était mis a couler par la bouche de Chiyo... Sans soin immédiat, elle ne s'en remettrait pas.

momoe s'instaure chef de camp...à quand directrice d'une garderie *bizzouille sa momoe* Très vivant votre rp, joli =).


Solstice Gryning > 7xps
Momoe Van Hell > 7xps
Jeremiah Helsha > 7xps
Lou-Maël Grenouille >2xps
Chiyo Takumi >2xps

EDIT BY ADMIN : Xps attribués