[ÉVÉNEMENT] Les Voleurs se dévoilent - Groupe 2 [Terminé]

Participants et ordre de postage : Anoth / Mikkyo / Larian / Adam

Sujet de discussion : Cliquez ici
Maître de jeu : Mélusyne Shea
Mission : Retrouver au moins un villageois enlevé - un morceau du livre
Avancement : Si une personne ne répond pas durant 5 jours, son tour passe et ce sera au prochain membre de poster.

[MODE MDJ]

Harmonia tremble, les Voleurs, malgré les efforts des combattant mobilisés par les Esprits, ont réussi à s'enfuir avec le Livre de la Vérité qui contenait les nombreux secrets de ce monde. Harmonia est en danger, qui peut savoir ce que feront ces terribles Esprits des informations volées. Alors que Faolin et Mélusyne, les deux esprits créateurs, redoutent le pire, la vie continue tant bien que mal...

Equillios, capitale d'Harmonia, la soirée se promet d'être douce, les rues sont encore illuminées. Sur la place principale, un marché nocturne s'est organisé en prévision des fêtes à venir. Les premiers badauds arrivent, discutent, achètent. Les enfants, comme à leurs habitudes, n'écoutent pas leurs parents et courent dans tous les sens, rigolant, se chamaillant parfois. La bonne humeur est reine ce soir. D'ailleurs, dans la petite foule, on peut remarquer une étrange silhouette, un enfant, emmitouflé dans un manteau bleu cyan. Ce garçon n'est autre que Faolin sous sa forme infantile. De temps à autre, il rend plus riche de quelques pièces les passants qu'il croise en murmurant un " Joyeux Noël " un peu en avance.

Mais alors que tout allait pour le mieux, un cri retenti, perçant la nuit tel un poignard. Tout le monde se tut subitement, ce cri n'était pas normal. Soudain, une vive lumière argentée apparue au centre de la place... Ce fut le chaos...

Les gens couraient en tout sens, les enfants pleurent dans les bras de leur mère fuyant une menace invisible aux yeux de l'esprit. Les gens se bousculaient, certains trébuchaient et n'arrivaient plus à se relever. Et les cris, ces effroyables cris qui ne cessaient de retentir. Soudain, il la ressentit, la légère brise qui lui caressait la joue, la brise d'un autre monde... Aussitôt, il prit sa forme angélique et tant pis pour l'anonymat. Prenant un peu d'altitude, il le vit, un immense portail débordant d'énergie, qui aspirait sans vergogne les malheureux habitants. Une femme en pleure, hystérique, criait qu'on lui rende son enfant, ne pouvant la laisser s'avancer vers l'inconnue, Faolin lui fit barrage de son corps, empêchant quiconque de s'exposer à cette menace.

Faolin ne savait quoi faire, la brise, imperceptible pour les non-spirituels, ne correspondait à aucun des trois mondes qu'ils avaient créé. Ne pouvant rester là sans réagir, il avertit Mélusyne. Celle-ci était déjà en route, prête à faire front commun avec lui. Mais était-il raisonnable que nos deux esprits, maîtres des trois mondes, se risquent seuls vers l'inconnu...

D'un commun accord, ils décident de faire appel à leurs guerriers, afin de résoudre ce mystère et retrouver les personnes portées disparues, ils lancent un appel de détresse qui résonne dans l'esprit de chacun:

" Guerriers, Harmonia est à nouveau en danger, un portail vient de faire son apparition au centre de la ville d'Equillos, mettant en péril ses citoyens et rien ne dit que ce dernier ne se déplacera pas dans d'autres régions ou d'autres mondes ! Venez, si vous vous en sentez la force, venez nous prêter main forte devant cet obstacle ! "

Les esprits prirent position sur la place d'Harmonia, attendant les divers guerriers qui répondirent à leur appel, une fois une petite armée constituée, plusieurs groupes ont été définis pour se séparer une fois le portail traverser.

Votre groupe a de de ce fait été envoyé directement à la rivière de Cristal, bien que vous connaissiez cet endroit avec dans le monde de Lucina même, la rivière est loin d'être aussi paisible et magnifique que dans le monde réel. Celle-ci est d'un rouge sang, le ciel dégagé laisse place à un soleil rouge flottant à travers de nuages sombres, des créatures des plus étranges habitent dès lors ce lieu des plus repoussant ...

Lorsque l'assassin se retrouva face à un monde de désolation, presque semblable aux coins reculés d'Umbra, il ne put s'empêcher de sourire. Encore un peu plus d'action, encore un lieu où sa lame pourpre ferait régner le chaos. Ici même, le chaos était partout, et cette vision lugubre lui arracha quelque amusement. Il allait jouer un peu. S'écarter quelques temps des quêtes imposée par l'ordre des Corbeaux Sanglants. Cela ne lui ferait pas de mal de s'extirper des magouilles et des problèmes de sa guilde pour chercher un jeu morbide où exprimer toute sa rage meurtrière.
A peine arrivé, deux carnivores affamés semblaient vouloir entamer la partie, pour le plus grand plaisir de Mikkyo. Vu qu'aucun des autres qui l'accompagnaient n'avaient l'air de bouger, le jeune elfe de sang empoigna rapidement deux poignards (tout droit sortis du kit du bon assassin !) et lança le premier sur une des bestioles qui bougeait dans tous les sens. Celui-ci atteignit précisément son épaule gauche (antérieure) ce qui ralentit le monstre suffisamment pour que l'elfe noir lui saute dessus et lui tranche proprement la carotide. Il recula, et pensant que les autres avaient la même mentalité que lui, les laissa s'amuser avec la deuxième bête.

- Laisse nous un peu d'ennemis !
- Désolé, le jeu était trop prenant...
- Mais Mikkyo, on veut s'amuser aussi nous !
- Fais gaffe, le chef te colle au train. Tu veux que je te laisse ?
- Ahaha, très drôle.
- Messieurs ! Trêve de bavardages ! Nightmare, laisse tes camarades s'entrainer. Va faire mumuse avec un troll !

Mikkyo sourit en repensant à ses jeunes années à l'armée. Cette fois, il ne se ferait pas réprimandé et laisserait sagement aux autres de quoi s'amuser.

Un appel.. lointain mais si proche. Larian se remettait de sa précédente mission aux côtés des esprits, il avait rempli sa mission mais avait faillis mourir, il avait été toutefois jugé digne de continuer et il avait récupéré de toutes ses émotions autour d'une bonne bière et en donnant des tapes dans le dos de ses compatriotes en levant son verre à tous les morts et à tous les ancêtres bientôt vengés. Il aurait juré qu'il avait vu Melusyne durant les festivités mais l'alcool avait dû le faire délirer les esprits avaient d'autres problèmes sur les bras que la surveillance d'un de leurs guerriers. Les festivités durèrent toute la nuit et le lendemain la capitale d'Harmonia était silencieuse, des gens dormaient à même le sol ou bien sûr des tables, une forte d'odeur d'alcool flottait dans l'air, les gardes qui prenaient la relève découvraient leurs compagnons avachis sur leurs lances, le nez rouge.
Oui la fête avait été belle, le temps avait passé et la vie reprit son cours mais les esprits déchus étaient repassés à l'attaque et la population de la capitale Harmonienne se retrouva aspirée dans cette dimension parallèle, étrange parodie des mondes des esprits créateurs. Ces derniers avaient alors fait appel à leurs fidèles guerriers pour contrer une nouvelle fois la menace. Larian se présenta donc prêt à remplir son devoir et à accomplir sa destiné, même si elle le conduisait vers la mort. Il regarda ses deux compagnons, un assassin immature et un géant de pierre... sa promettait d'être une nouvelle fois explosif. Il prépara son alligator et son équipement, il était paré pour cette mission de récupération au coeur des lignes ennemies, il était prêt à mourir et il irait au bout de sa mission. À peine débarqué sur ce monde, deux créatures les attaquèrent l'assassin se jeta sur elle et trancha le coup de la première qui ne sentit rien, ces bêtes étaient plus solides que cela et un simple coup de lame ne suffirait pas. Larian souffla devant tant d'immaturité et observa le golem, il pourrait sans aucun doute les écraser.

-Eh! Tu pourrait te charger de celle de droite?

Sans attendre de réponse Larian avança au pas de charge en poussant un cri de guerre. Son arme percuta le crâne de la bête qui recula sous l'impact, une roulade amena Larian sous son ventre, une boule d'arcane apparu dans sa main.

*Ce soir... hachis de carnivore.*

La boule d'arcane déchiqueta l'horrible créature mais ne la tua pas. Larian savait par expérience qu'elles étaient redoutables seul, ne parlons même pas d'un groupe de deux. Larian vit alors que la créature se préparait à l'écraser, il se jeta sur son côté à temps pour ne pas finir broyé puis il abattit son arme sur le dos de la bête, endommageant ces dernières, puis son arme trancha la queue du monstre qui se retourna pour faire face au responsable, elle le percuta d'un coup de tête qui projeta Larian dans l'eau, il remonta avec difficulté pour se retrouver face aux yeux malsains de la bête. Erreur. alors que la bête ouvrait grand sa gueule pour avaler la tête de Larian, ce dernier envoya une boule d'arcane dans chaque partie soutenant la mâchoire qui tomba sur le sol. Larian avait laissé son arme là où il se trouvait quand il avait reçu le coup de tête mais son couteau devrait faire l'affaire il le tira hors de son fourreau et saisit le cou de la bête pour y appliquer son couteau, entre la plaque d'armure et la chaire, et trancher entre deux vertèbre, ses muscles se bandèrent pour trancher les muscles plutôt résistants mais il parvint à couper la tête du monstre, une giclée de sang le recouvrit, mais la bête n'avait pas dit son dernier mot son corps voulu charger Larian qui le pulvérisa d'une boule d'arcane, finalement le corps s'écroula.

-Bonne nuit sale bestiole!

Puis il se précipita pour récupérer son arme.

Comme d'habitude depuis mon retour de la grosse mission qui m'avait été confiée, je squatte le hangar dans lequel je suis revenu à la vie. Finalement, je n'ai pas pu demander à l'Esprit pour l'étrange peinture qui se trouvait au fond de la grotte qu'on a atteint difficilement. Je repense à cette peinture qui représentait une sorte de colosse qui terrorisait une population. C'est alors qu'un flash me vint. Dans ce flash, je me voyais justement en train de faire un carnage dans Soleriès qui avait quelques différences avec celle telle que je la connais aujourd'hui. Il y avait moins de maisons et moins de gens aussi. Mais sinon, je reconnais très bien le Palais. Juste après ce flash, j'ai mal à la tête un peu. Ce doit être magique, vu que je n'ai techniquement pas de cerveau, donc impossible de souffrir d'un mal de tête semblable à celui des vivants.

Quelque chose vient rompre le silence causé par mon immobilité. La porte d'entrée de la maison s'ouvrit, laissant passer une jeune femme blonde aux yeux verts, presque pas de poitrine, même réellement pas par rapport à la tenue qu'elle revêt actuellement, une sorte de haut de bikini bicolore blanc et rouge et une jupe courte avec des bottes allant jusque mi-cuisse. Dès qu'elle me voit, elle se fige, l'air terrorisé au visage. Elle balbutie :

- Mais... Qui êtes-vous et que faites-vous chez mon père ?

Pardon ? Chez ton... Père ? Mon Maître, papa d'une créature semblable à lui ? Je ne le savais pas, il m'a caché ça, pas bien, lui qui m'avait inculqué tout ce qu'il sav... MAIS OUI !! Hélène ! C'est bien sûr ! Il m'en a parlé une fois ! Elle ne ressemble presque pas à l'image qu'il m'avait montré ! Elle a sans doute grandit, il m'avait dit que ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vue. Me voici donc en face de la fille de mon Maître. Ma nouvelle Maîtresse est donc là, en face de moi. Je l'ai décidé sur un coup de tête. Il s'agit de l'enfant de mon défunt Maître, donc, en y appliquant les droit de succession, il est logique que je passe entre ses mains. Je m'approche d'elle mais elle se met dans un endroit que, si j'avance encore, je casse la belle propriété de mon Maître. C'est alors que j'ai l'excellente et évidente idée de répondre à sa question. Je fait une révérence et affirme de manière assez joviale :

- Je me nomme Adam Straub, ravi de vous rencontrer, Hélène Straub, ma nouvelle Maitresse. Je suis le Golem remit à la vie par votre père, Jean-Sébastien Straub.

Je me redresse et fixe Hélène dans les yeux. Elle semble moins apeurée maintenant, et se rapproche même de moi lentement. Une fois à portée de ses bras, elle me touche la jambe. Puis, elle la frotte un peu avant de se coller à moi en pleurant. Je suis gêné, c'est la premièr fois que quelqu'un me colle autant, je ne sais pas quoi faire. Elle pleure vraiment beaucoup et à chaudes larmes. Aussi, instinctivement, je place une de mes énormes mains dans son dos, comme pour la réconforter. Elle se décolle de moi et dit, la voix très tremblante :

- Je suis si heureuse. Si heureuse qu'il ait pu mener son projet à bien avant de mourir.

Puis, elle se rejette sur moi pour continuer de pleurer. Si on m'avait dit qu'elle n'était pas émotive, je l'aurai jamais cru. Dire que moi, je n'avais pas pu verser une seule larme ce jour-là. Elle doit sans doute pleurer à ma place. Oui, c'est sûrement ça.

C'est alors que quelqu'un dont je reconnais un peu la voix me parle dans ma tête.

- Guerriers, Harmonia est à nouveau en danger, un portail vient de faire son apparition au centre de la ville d'Equillos, mettant en péril ses citoyens et rien ne dit que ce dernier ne se déplacera pas dans d'autres régions ou d'autres mondes ! Venez, si vous vous en sentez la force, venez nous prêter main forte devant cet obstacle !

Disait-elle. ET PUIS QUOI ENCORE, NAMEHO ? !! On les a déjà aidés une fois et qu'est-ce qu'on a eu en retour ? Des clopinettes !! On a risqué notre vie pour que dalle ! Je sais qu'un service rendu pour rien, ça existe mais ça vaut qu'une fois ! J'ai perdu un bras, d'autres morceaux de mon corps et j'ai faillit massacrer des innocents motivés comme moi, tout ça pour quoi ? Pour de vent. Je veux bien être gentil, mais il y a des limites. Surtout que si ma nouvelle Maitresse ne me l'ordonne pas, pas question que j'y aille ! Ils peuvent se fourrer le doigt dans l'œil jusqu'au coude !

Mais ma tranquillité n'allait pas durer, Hélène a entendu cet appel, elle aussi et elle me glissa, toujours le visage collé à moi :

- Tu vas y aller ?

- Pas question, fis-je, je les ai déjà aidés une fois et je n'ai rien reçu en retour. En plus, c'est à cause de cette absence prolongée que je n'étais pas là pour protéger mon Maître...

- Tu n'es pas assez fort pour y aller, c'est ça ? Tu es trop f...

- Et puis quoi encore ? Moi ? Faible ? Tu vas voir si je suis faible !

Et voilà comment on peut m'embobiner facilement. Elle me regarde, toute sourire, tandis que je m'en vais, après avoir passé la lourde porte du hangar fermant la bâtisse de mon Maître. Dehors, les gens parlent de cette communication de masse via télépathie. Certains se disaient trop faible pour ce genre de boulot, d'autres avaient simplement peur de l'inconnu et d'autre étaient des racistes sans modération, qui disent aux Equillosiens d'aller se faire voir chez le plumeau. Quelle bande de pleutres/connards, sérieusement. Ce n'est rien du tout, cette nouvelle mission, on va encore se faire bien amocher comme des cons mais on y va quand même ! Et on va aller au casse pipe pourquoi ? Parce qu'on est né débiles et qu'on aime ça. Je traverse assez rapidement les ruelles de désemplissant progressivement en cette fin de soirée et fonce comme un dératé au hasard. Je n'ai même pas pris la peine de demander par où il fallait aller pour se rendre à Harmonia.

En chemin, je repense à mon ancien périple. Malgré le fait que personne ne parlait entre chaque action, c'était plutôt pas mal. Mais tout de même, cette fois, j'aimerai avoir quelque chose plutôt qu'une lecture de page aussi inintéressante qu'elle paraissait importante aux yeux des Esprits Créateurs. Et puis il fallait absolument que cette peinture révèle ses secrets. J'étais beaucoup trop curieux, ça m'obnubilait un peu trop. C'est alors que je croise quelqu'un. Automatiquement, je m'arrête en catastrophe et le rejoins afin de lui demander :

- Excusez-moi, monsieur, mais pourriez-vous m'indiquer où aller pour me rendre à Harmonia ?

Le vieux au chapeau de paille mité me dévisagea et finit par lâcher avec sa voix enrouée :

- Encore un de ces fous. Bien sûr que je sais, j'en viens, il faut aller par-là et passer sous une arche.

- Merci beaucoup monsieur, le remerciai-je.

Je fonce alors dans la direction indiquée et passe sous l'arche au bout de trois minutes à une vitesse folle. Je reconnais l'endroit, il s'agit de la Vallée des Mégalithes. Ralentissant pour ne pas glisser sur une pierre, je continue d'avancer vers Equillos. Très vite, je l'aperçois à l'horizon. Très vite aussi, je rencontre plein de gens qui semblaient fuir la ville. Tiens donc, c'est donc si problématique que ça, ce qu'il se passe là-bas ? Seul moyen de le savoir est de s'y rendre.

Une fois arrivé, je découvre que je suis un des derniers à aller en sens inverse par rapport au gros flux de gens. Il y avait tout de même pas mal de monde assez fou pour se lancer dans l'inconnu. Les Esprits nous répartirent en groupes et nous nous lançons une nouvelle fois à corps perdu dans la baston.

Arrivé de l'autre côté, je vois quelque chose de... Rouge. Une rivière rouge comme le sang coulait à côté de nous. Il y avait un vent assez faible mais dont le bruit était gonflant et le soleil qui éclairait le tout était rouge comme une Géante Rouge avant qu'elle n'explose, caché par moment par des nuages noirs. Par terre, la terre grisâtre et sablonneuse était recouverte par endroit d'herbe jaune, donnant à l'endroit un air de savane. Immédiatement après notre arrivé, il se mit à neiger. Je hais la neige, mais on s'en fout pour le moment, car deux bêtes décharnées et cornues nous foncent dessus. C'est alors que l'un de mes compagnon fonce sur la plus petite des deux et lui entaille un peu le cou. Malheureusement pour lui, ça n'a servit à rien et il se fait éjecter à coup de cornes.

Mon autre compagnon à l'arme plus que singulière m'ordonne de me charger de la plus grosse des deux qui me fonçait déjà dessus. Comme j'ai été distrait par cette arme si belle et si unique, je n'ai pas pu bloquer l'attaque très puissante de la Bête Décharnée. Elle m'emplafonne avec ses cornes et continue de courir jusqu'à ce qu'elle rencontre un arbre. J'ai maintenant deux trous dans le ventre. Sans plus attendre, je saisit les cornes de cette saloperie et lui fait un Horndrag, une technique consistant à soulever cette bête par les cornes pour la claquer contre l'arbre qui craque et tombe de l'autre côté. Mais la bête se relève immédiatement et pousse un cri bestial jamais entendu précédemment. Je lui fait un Elbowdrop suivit d'un Dropkick surpuissant. La première étant de sauter le coude en avant et l'autre de sauter pour donner un double coup de pieds ici dans la face de l'adversaire qui, avec ma force, décolle une nouvelle fois. Dès qu'elle se relève, je fonce vers la bête pour ne pas lui laisser le temps de reprendre ses esprits et lui fait un Bulldog, une technique consistant à chopper le tête de l'adversaire pour la claquer au sol après être passé de l'autre côté de lui.

Celle fois, elle enroule sa queue recouverte de picots et terminée par deux griffes autour de mon bras droit et tente de l'arracher en tirant un gros coup sec. J'en profite alors pour lui faire un Big Swing, technique consistant à faire voler l'adversaire comme un poids au lancer de poids puis de tout lâcher pour le faire s'envoler. Mais là, la queue s'arracha avant que je ne finisse mon coup. En rogne la bête me saute dessus, se prenant à nouveau un Dropkick mais cette fois, en pleine poitrine. Elle s'écrase par terre mais se relève et me ressaute dessus. Trop court pour faire un autre Dropkick, je la choppe en vole et fait un Belly-to-Belly, technique consistant à plaquer l'adversaire au sol après l'avoir saisit au niveau des côtes, collant son ventre au sien. Se relevant toujours mais un peu sonnée, elle me donne un nouveau coup de cornes qui me fait tomber. Puis, contre toute attente, elle me fait un Dropkick dès que je me relève. Légèrement groggy, je lui fait un Big Boot, technique simple consistant à donner une énorme coup de pied.

Énième redressement de la part de cette bête, je m'amuse comme un petit fou et me rend compte qu'en fait, je ne cherche pas à l'éliminer. Me sautant encore une fois dessus, je la stoppe difficilement parce qu'elle bouge beaucoup et pèse son poids avec son armure, et lui fait un Powerbomb. Technique consistant à écraser l'adversaire au sol après l'avoir soulevé. Puis, j'enchaine avec un Armbar, une prise de soumission qui agit sur un bras, ou plutôt une patte, dans ce cas-ci. Bien entendu, à force de sacquer dedans, la patte de brise et s'arrache. Dommage, j'aurai aimé jouer plus longtemps. C'est alors que je décide de lui faire un Finisher, technique de destruction ultime. Je la saisit à la taille, la retourne et l'écrase au sol en sautant de tout mon poids, faisant ainsi un Piledriver Tombstone. Le pauvre Carnivore Décharné voit sa tête de briser en mille morceaux, la calmant d'un coup sec. Mais ce n'était pas fini, elle se relève une dernière fois, alors je décide de lui faire un petit DDT, technique consistant à planter la tête de l'adversaire au sol violemment. Son corps tombe dans l'eau pitoyablement.

Je me dirige vers mes deux camarades qui avaient assistés à la fin de mon amusement car ils s'étaient débarrassé de leur Bête plus rapidement. Mais quelque chose me dit que c'était loin d'être la fin du commencement, allez savoir pourquoi. De plus, je ne pouvais pas sentir cet endroit.

fMikkyo avait bien sous estimé le carnivore auquel il s'en était pris et avait pris un tel coup dans le dos qu'il en avait été projeté à une trentaine de mètre.
Il ne pouvait que demeurer immobile, étalé sur le sol, agonisant en silence pendant que les deux autres combattaient.

Sans s'en rendre compte, il entra peu à peu dans une torpeur hallucinée.
Il rêvait, tout autour de lui était d'un calme si placide que l'atmosphère lui parraissait lourde et épaisse, comme dans de la mélasse.
Puis soudain il fut debout.

Il avait la tête qui tournait et une douleur atroce lui déchirait l'épaule gauche. Comme si quelque chose était en train de l'écorcher vif pour s'immiscer en lui, s'incruster dans son âme, dans son esprit, dans son corps.

Une voix.
Puissante.
Familière.
C'était le commandant de l'équipe d'élite dans laquelle il était entré des années avant d'arriver ici.
Cette équipe était devenue sa famille. Et lorsque lors d'une mission particulièrement périlleuse son meilleur ami mourut, ce fut... la folie!
Il massacra sans remord toute son équipe .
La voix était morte en même temps que cette pensée.

Une autre voix.
Plus douce.
Plus calme.
La voix de son annonceur, celui qui l'avait enrôlé au sein de cette secrète et mystérieuse guilde des corbeaux sanglants. Une guilde d'assassin qui avait repérée son talent de tueur.

Une Ultime voix.
Ambitieuse.
Teintée d'un éclat de sang et de larme.
Irrésistible.
Sa voix! La voix folle de son esprit tourmenté! La voix tremblante de son corps lui demandant d'accepter!
Une pensée.
Un rêve.
Un cauchemar.
Une réponse.
Oui...

Il sent la folie s'emparer de lui... la puissance monter en lui... Une odeur de sang qui le fait sourire puis...

Mikkyo se réveilla un sourire énigmatique sur les lèvres.
Le combat contre les monstres était terminé.
Un étrange homme se tenait devant eux et, il put remarquer avec plaisir que la folie était également présente du corps jusqu'à l'âme de l'inconnu.

Que venez vous faire si loin de chez vous étrangers ?

Un large sourire naquit sur ses lèvres et les mots qui se profilait dans sont esprit en sortir bien articulé avec une assurance qui le surpris lui même.

Je ne te suis pas si étranger que tu peux le penser.
On partage la même folie!

Mikkyo eu un petit rire étrange -était il intérieur ou extérieur- qui le fit frissonner.

Si cela ne mourrait pas trop vite il pourrait aussi très vite nous devenir intimes à toi et à moi...articula l'assassin

La folie n'est-elle pas contagieuse mon ami!

Larian n'aimait pas ça. La neige remontait dans les airs et ce n'était pas normal. Il attrapa sa flasque d'alcool et s'en rassasia d'une bonne gorgée, l'alcool contenu à l'intérieur lui réchauffa la gorge, s'insinuant dans son estomac et le brulant d'un feu revigorant. Puis le froid prit position, le sang dont Larian était aspergé se mit à se durcir et l'eau augmenta la morsure du froid, Larian serra les dents sous l'effet du gel, mais il en avait vu d'autres et ça n'allait pas l'arrêter. Larian rangeât la flasque et observa les autres. Le golem était vraiment puissant, une arme de destruction massive, l'autre, l'umbrien, semblait fait pour les frappes de précision, il manquait d'expérience et était trop sûr de lui, il deviendrait plus sage avec le temps. Larian frictionna ses bras en frissonnant, le froid était si intense. Puis il apparut, silhouette encapuchonnée et masquée derrière un visage d'argent aux traits impassible, il parla en premier, demandant aux "compagnons" ce qu'ils faisaient là, Larian comptait charger ce nouvel obstacle mais l'assassin se leva, tenant des propos incohérents. Larian grommela et affermit sa prise sur son arme, il sentait que cette personne était sans aucun doute un ennemi, un ennemi dangereux. Il ne fallait se laisser duper aussi facilement.

-Nous n'avons aucune raison de nous justifier, nous sommes ici pour délivrer des harmoniens et ramener une page du livre des ombres, et nous comptons bien y arriver. Te mettras-tu en travers de notre route?

Soudainement, la neige s'arrêta de tomber, dans le sens qu'elle se figea en l'air, comme si c'était normal. Je tendis un bras pour toucher les flocons et c'est alors qu'ils se mirent à monter. Toute la neige alors accumulée s'effaça alors progressivement, laissant le paysage comme il était avant. Cette neige laissa place à de la glace partout et le vent se fit plus violent. Je fis un pas en avant. Comme si j'avais alors marché sur un interrupteur, un étrange personnage fit son apparition. Tout de noir vêtu et un masque argenté aux yeux verts sur le visage, il s'avançait de quelques pas. Il rompir le silence uniquement brisé alors par des rafales de vent dantesques :

- Que venez vous faire si loin de chez vous étrangers ?

Le type étrange qui s'était fait vautré par le Carnivore Décharné articula clairement cette réplique, qui restait néanmoins des inepties :

- Je ne te suis pas si étranger que tu peux le penser. On partage la même folie ! Si cela ne mourrait pas trop vite il pourrait aussi très vite nous devenir intimes à toi et à moi... La folie n'est-elle pas contagieuse mon ami!

« Mon ami » autant dire ça à quelqu'un lorsque l'on est l'assassin de sa femme/fille/fils/famille/que sais-je, ça aurait eu la même répercussion sur le bonhomme, en mon sens. Vu qu'il ne semblait ni fou, ni notre allié.

- Nous n'avons aucune raison de nous justifier, nous sommes ici pour délivrer des harmoniens et ramener une page du livre des ombres, et nous comptons bien y arriver. Te mettras-tu en travers de notre route?

Voilà, ça, c'était déjà plus approprié au gaillard en face de nous, mais pas sûr que cela lui plaise de se faire parler sur ce ton. S'il s'était montré en face de nous, sachant qu'on le considèrerait comme un ennemi, ce qu'il est sans doute, il devait avoir une puissance à ne pas négliger. C'était donc à mon tour de répondre. Il fallait que je réfléchisse un peu, mais rapidement, histoire de ne pas laisser de blanc. Je finis pas lancer :

- Pour ma part, je suis ici sans réelle raison. On pourrait dire « j'ai vu de la lumière, alors je suis entré » mais le lieu n'est pas assez éclairé pour cela. J'ai maintenant deux questions : Quel est cet endroit et qu'êtes vous très exactement ? Non pas que je veuille réellement connaître votre nom, mais un doute me traverse. Vous êtes apparu de nulle part, c'est que vous devez avoir des pouvoirs que nous ne soupçonnions pas, je me trompe ?

Je le regardais dans les yeux, mais ça ne se voyait pas trop. Peut-être cela se sentait, mais cela ne se voyais point.

- Autre chose qui confirme que vous avez une certaine puissance. Vous avez assisté au massacre des deux Carnivores Décharnés. Vous êtes donc assez confiant et certainement supérieur à ces deux pauvres bêtes pour vous montrer devant nous, je me trompe ?

Sa question n'avait été qu'une formalité, ou plutôt une composante de sa mise en scène, car bien qu'il n'avait aucune idée de l'identité des intrus qui étaient apparus à travers le portail, il connaissait très exactement les raisons de leur venu. Le premier à couper le silence fut la plus sombre âme du trio, ce dernier palabrait un discours incohérent, affirmant que l'Esprit Déchu était un fou allier... tout comme lui. Mais Anoth était tout sauf fou, il savait très bien ce qu'il faisait et quelles étaient les conséquences de ses actes, contrairement à la majorité des frêles mortels qui ne savaient vivre autrement qu'au jour le jour. Sa manière de penser était bien différente de celle de ces misérables insectes qui parcouraient les terres d'Harmonia et il n'allait pas leur demander de la comprendre... Pouvait on demander à une fourmi de comprendre les subtilités des sciences et des lettres ? Les deux autres membres du petit groupe ne tardèrent pas à leur tour à prendre la parole, posant des question sur l'être qu'il était. Le calme revint pendant quelques instants avant que le Déchu daigne laisser quelques sons s'échapper de ses lèvres.

Aucun d'entre vous ne mérite de connaître mon véritable nom... Mais vous avez sûrement déjà entendu parlé plus d'une fois de moi.
Déclara t'il sur un ton des plus sérieux.
Dans certaines cultures on me surnomme la Faucheuse, dans d'autres le Collecteur d'âmes... mais bien souvent on m'appelle la Mort !
Affirma t'il d'une voix amusée qui était accompagnée d'un sourire malicieux, ce dernier caché bien entendu par son masque d'argent. Sur son dernier mot un éclair jaillit du ciel illuminant les environs comme si les nuages avaient été inexistant.

Et c'est alors que soudainement à quelques mètres derrière Anoth, apparu une cage métallique. A l'intérieur se trouvait deux des villageois qui avaient été enlevé quelques jours plutôt, et ces derniers étaient inconscients. Puis il reprit peu après la parole.

Je ne vous les céderais pas si facilement... vous allez d'abord devoir me prouver que vous êtes dignes de prétendre être les protecteurs des Esprtis Créateurs et que les vies de ces deux mortels valent la peine d'être sauvegardées.
Dit il avec assurance.

Soudainement le ciel vint s'assombrir encore plus, plongeant presque les quatre protagonistes dans un semblant de nuit. La foudre ne tarda pas à faire son apparition, suivi rapidement par les forts grondements du tonnerre. Et c'est alors que des ombres firent leur apparition à quelques mètres au dessus du sol. Ces ombres telles des formes spectrales vagabondaient au gré de leur envie, tournoyant rapidement dans les airs et se rapprochant bien souvent très près des trois individus. Il allait être difficile pour eux de se concentrer dans une telle atmosphère... Anoth leva ensuite son bras devant lui avant de faire apparaitre de nul part une faux qu'il empoigna fermement. Puis il attendit quelques instants avant de fixer intensément celui qu'il avait juger comme étant Harmonien. Il se jeta ensuite rapidement sur lui abattant à la hâte sa lame sur le jeune homme. Celui ci esquiva le coup, laissant le bout de la faux créer une large entaille dans l'écorce du pin qui se trouvait juste derrière lui. L'endroit où venait de se former l'entaille ne tarda pas à geler puis le froid se répandit, glaçant l'arbre sur plusieurs mètres. Le Déchu recula ensuite de quelques pas avant de porter son attention sur le golem. Quelques instants plus tard, il se dirigea dans sa direction et une fois qu'il fut assez proche, il leva son arme prêt à l'abattre sur la chose.

hj: désolé d'avoir mis autant de temps

Après un assez long silence, notre interlocuteur accepta de répondre à au moins une de mes questions :

- Aucun d'entre vous ne mérite de connaître mon véritable nom... Mais vous avez sûrement déjà entendu parlé plus d'une fois de moi. Dans certaines cultures on me surnomme la Faucheuse, dans d'autres le Collecteur d'âmes... mais bien souvent on m'appelle la Mort !

La Mort ? Rien que ça ? Hé beh, on était pas dans la merde, pensais-je. Avec l'éclair en plus, ça faisait stylé, mais l'heure n'était pas à l'émerveillement, en effet, une cage métallique apparut assez loin derrière lui avec à l'intérieur les fameux villageois dont ont parlé l'Esprit Créatrice... C'était eux le début de mes problèmes d'aujourd'hui... C'était de leur faute si j'étais face au type qui se surnommait la Mort. La colère monta en moi, je n'ai pas l'habitude de ce sentiment, c'était embêtant, mais je n'avais pas envie de m'en débarrasser, ça me détendait de ruminer intérieurement.

- Je ne vous les céderais pas si facilement... vous allez d'abord devoir me prouver que vous êtes dignes de prétendre être les protecteurs des Esprtis Créateurs et que les vies de ces deux mortels valent la peine d'être sauvegardées.

Tiens donc, comme par hasard, je me doutais d'une bêtise pareille... Mais c'est bien ce que je pensais, cet homme est un ennemi des Esprits Créateurs. Je ne sais pas quelle est la puissance de ces derniers, mais si la Mort elle-même se dresse contre eux, que pouvons-nous faire, nous, simples résidents des trois mondes ?

Toujours est-il que le ciel s'assombrit fortement, au point que je ne voyais presque plus la silhouette de cet homme. Des êtres encore plus sombres apparurent un peu partout autour de nous et nous narguant en tournoyant. Puis, la Mort fit apparaitre l'arme qui faisait sa légende : Une faux. Il l'empoigna fermement avant de la faire tournoyer un peu. Il fixa l'homme à l'arme étrange avant de courir dessus et d'abattre sa dangereuse arme. Il le loupa mais là où il avait frappé, chose que je distinguais mal, se glaça. Je l'avais entendu au bruit et ça semblait se répandre rapidement et de manière abondante. Si je me faisais tailler, comme toute bonne pierre qui se respecte, j'éclaterai. Il fallait que j'échafaude un plan rapidement, parce qu'en plus, il avait décidé de changer de cible en me visant moi.

Prêt à abattre sa faux, je me décalai juste un peu pour l'esquiver sans plus. Sa faux se planta au sol mais il n'eut aucune difficulté à la dégager et à reculer pour parer à une éventuelle riposte de ma part. Aie, je ne suis pas habitué ni réellement fait pour combattre quelqu'un qui a beaucoup d'intelligence et d'expérience dans le domaine du combat. Je recule un peu et il reprend un assaut cette fois transversalement, de sorte que je ne puisse pas esquiver de la même manière que la dernière fois. Ma taille et mon manque de réaction étaient des handicaps flagrant, mais j'avais avec moi ma vitesse égale à un humain rapide et ma force monstrueuse.

À ma grande surprise, je ne me fit pas trancher un bras, non, ma grosse main est allée toute seule s'accrocher au manche de la faux. S'il ne lâchait pas son arme, il était désormais à ma merci, du moins, c'est ce que j'ai cru pendant un moment, mais je ne connaissais rien du tout de l'étendu de ses pouvoirs... Et on est censé l'impressionner ? !

[H.R.P : Hop ! 10 jours, je peux répondre en sautant le tour des deux autres gus :^p]

*Quel salopard!*

La rage bouillonnait en Larian qui leva un regard emplis de haine vers l'esprit maléfique qui se présenta sous le nom de "la faucheuse", la reine du royaume des morts. Pas de quoi foutre a frousse à Larian qui s'en foutait royalement, seul lui importait de battre tout les ennemis des esprits protecteurs et bienfaiteurs qui avaient créés sa race et son monde, les plus parfaits de la création. Peu lui importait qu'un esprit ou même le monde se dresse contre lui. Il affronterait les danger sans même ciller ou se plaindre car il savait ce pour quoi il était fait, protéger les esprits dans leur œuvre, il faisait parti des élus. Il pointa son arme sur son ennemi, la rage bouillonait en lui contre celui qui osait remettre en doute leur puissance et leur bienveillance, il devait exterminer ce minable, cet immonde menteur et usurpateur qui se réclamait maitre. Il raffermit la prise sur son arme et se prépara à subir l'assaut, il remarqua

[Je finit plus tard]

[MODE MDJ]

Peu à peu, chaque équipe réussit à sa manière de venir à bout des esprits déchus. Les portails se referment gentiment alors que des morceaux de papier restent à terre ressemblant étrangement aux feuilles du livre de légende. Quand les groupes purent reprendre le chemin du monde réel, en rassemblant les morceaux, voici ce qu'ils pouvaient y lire :

Anoth Darkhope : 8 xp -> perso principal
Adam Straub : 10 xp + 1 niveau pouvoir spécial (à demander à la Mausolée)
Larian Bren : 6 xp
Mikkyo Nightmare : 4 xp

Les xps ont été attribués