[ÉVÉNEMENT] Le livre de légende : IIe partie (Groupe 3)

Le combat pour accéder à la suite de l'aventure venait de se terminer, plus aucunes créatures ennemi étaient en vie tout le monde les avaient courageusement combattu et l'esprit les informa qu'il venait d'arriver à la fin de la quête il fallait entrer dans une sorte de caverne ou souterrain qui c'était ouvert lors de l'explosion qui fit disparaitre le nuage, les deux personnes chargés de cette ardu mission devait l'avoir réussie. L'esprit les rassembla et leur informa de la suite des opérations, au moment de l'entrée, Faolin lança une potion à Lucius et lui disant:

" Lucius, tu vas avoir du mal à passer là-dedans. Bois ça, ça te fera rapetisser, histoire que tu sois de la même taille que Adam qui devrait passer tout juste. "

Lucius n'avait pas remarqué qu'il était trop grand pour entrer et la fiole était spéciale, mais Lucius ne s'en préoccupait pas, il retira le bouchon et la bu d'une traite, il rétrécie jusqu'à deux mètre et put avancé sans difficulté dans le souterrain. Ils arrivèrent dans une sorte de pièce ovale avec un rocher en son centre, en s'en rapprochant du rocher, les trois symboles des mondes respectifs des compagnons de quête apparurent, celui qui concernait Lucius était sur la droite, Lucius s'en approchant et la toucha ouvrant une porte où il serait seul, il allait devoir se débrouiller tout seul.

A peine la porte passée, Lucius fut plongé dans une sorte de coma artificiel, il ne savait pas combien de temps il avait dormit, mais une chose était sur c'est que seul son côté sauvage était présent, mais il était sous forme plus qu'humaine, il sentait un liquide traversé son corps il y avait comme des mouvements périodiques à l'intérieur de sa cage thoracique, il est vivant. D'un seul coup une masse de personne se réunirent autour de lui, ils avaient des fleurs et d'autres choses du genre, ils les lancèrent sur Lucius et lui chantait ces louanges pour le côté sauvage s'en était trop, il hurla et courra loin de cette foule quand il prit un coup sur la tête.

"Où suis-je ?"

Une voix peu rassurante, lui répondit froidement.

"Vous n'êtes pas encore en enfer, mais se ne serait tardé..."

Lucius regard autour de lui, il était dans une salle d'opération qui n'avait pas été nettoyé depuis plusieurs mois c'était une salle de dissection et Lucius était la cible de celle-ci. Tout en attendant son châtiment, son bourreau lui parla:

"Nous allons commencé, détendez-vous ça va faire mal mais seulement pendant une journée entière."

L'attraction était superbe, juste pour rien, Chocolat avait fait un tour avec le bras du golem, ce qui était à la fois marrant et assommant. Quand elle tournait, elle ne pensait juste qu'à une chose : Sa peau. L'adolescente voulait trouver un moyen de se protéger du nuage de sable. En réfléchissant, l'Harmonienne utilise sa longue écharpe pour l'enrouler sur sa tête sans cacher ses yeux. Pour éviter ensuite de se suicider, la jeune fille s'accrocha sur le bras d'Adam. Et elle attendait. Le temps passait plutôt vite vu qu'à chaque coup, le bras tremblait à l'impact d'un serpent. Jusqu'à qu'il s'arrêta, le golem remarqua la présence de l'Harmonienne qui était restée perchée sur le bras pour après ma soigner. Chocolat enleva son écharpe de sa tête pour ainsi respirer.

"Est-ce que tout va bien ? Désolé, je ne vous avais pas vue."

Au lieu de répondre, elle essayait de trouver une respiration régulière, tout en faisant un signe pour dire qu'elle allait bien. L'adolescente essaya néanmoins de détacher son écharpe du bras du golem, en ne faisant pas du tout attention aux deux derniers serpents de sable. Elle y arriva peu avant le bruit d'une explosion que l'elfe noir avait crée pour détruire la stèle qui créeait ce nuage de sable. Après qu'Hanadarko se soit occupé du dernier serpent qui était lamentable, il était temps de continuer, Faolin montrant le chemin.

Arrivés à une salle plus ou moins silencieuse, les volontaires se demandaient ce qui allait se passer ici. L'esprit, tout à coup, s'emprisonna seul pour ainsi servir de sacrifice pour l'ouverture de la porte. Il fallait que qu'un des trois royaumes s'execute pour ouvrir la porte. Chocolat s'occupa du sceau d'Harmonia, le golem de Lucina et le squelette géant d'Umbra. Et l'un des derniers obstacles vers la page disparut.

Oui, l'un des derniers, car ce n'était pas encore fini. Et c'est là qu'on se rendait compte que Chocolat n'avait rien de la courageuse jeune guerrière et que la culture pouvait être regrettée. En voyant ces ombres qu'elle connaissait par un livre, l'adolescente ne voulait plus bouger. Elle les connaissait vraiment, leur histoire macabre, leur capacité à ramener ses ennemis dans les plus profonds cauchemars. Peu après qu'Adam avança, elle poussa un cri assez flippant qui montre sa peur des cauchemars. L'Harmonienne sortit son couteau de cuisiner pour le brandir n'importe comment, n'importe où, sous l'emprise de la peur. Chocolat courut alors vers le mur tout en blessant accidentellement l'elfe noir la lame touchant son côté. Elle tomba peu après et tout en restant à terre :

"Non ! Les... Cauchemars... J'ai peur... Je veux pas en avoir..."

Elle tremblait, comme si elle avait eu sa pire peur.

Alors que je continuais d'appliquer mon pouvoir sur les quelques plaies de la petite Chocolat, une forte explosion nous envoie du sable. J'étais totalement couverts d'un côté par le sable. M'éloignant de la petite fille pour me secouer un peu, je remarque qu'il reste un dernier serpent, très petit par rapport aux autres, mais c'est alors que l'humain aux cheveux argentés lui met la rouste de sa vie, le rayant de la carte. J'allais pousser un soupire de soulagement lorsque l'esprit nous soigne tous avant de nous dire qu'en fait, on n'avait pas tout à fait terminé cette aventure... Quoi ? Encore ? Il reste des monstres à buter, des ennemis à punir et des adversaires à poutrer ?

Mais il ne fallait pas protester, pas maintenant, ça serait non seulement impoli, mais en plus ça montrerai que j'en ai marre, alors que pas du tout, si je puis rendre service à un esprit, ça me botte ! Ce dernier donne une fiole violacée au squelette qui était visiblement trop grand mais l'esprit a mal calculé son coup, au lieu de lui faire atteindre ma taille, il rapetisse jusqu'à une taille approximative de deux mètres. Si j'eus été le squelette, ça ne m'aurai pas plus de rétrécir autant sa force devait sûrement en pâtir.

Nous avançons donc en file indienne... D'ailleurs, d'où vient ce nom ? « indienne » vient sûrement d'inde, mais c'est quoi, inde ? Un animal proche de la dinde ? Je ne sais pas et ça m'intrigue. Nous marchons depuis une dizaine de minutes lorsque nous arrivons dans une salle rondelette, pas très grade et avec pour seuls meubles un rocher d'à peu près ma taille et une cage dont la vieillesse n'a d'égal que l'ambiance glauque qu'elle dégage. C'est alors que pense que les goûts bizarres de l'esprit se réveillaient, vu qu'il s'enferme lui-même dans cette cage rouillée. Aussitôt fait, la cage luit d'un bleu splendide et les trois symboles des trois monde se dessinèrent sur la roche.

L'esprit nous explique un peu les choses et apparemment, ce n'est pas son trip de s'enfermer dans les cages, finalement. Sans hésiter, je m'exécute et pose mon énorme main sur le symbole de Lucina. Elle est tellement grosse que je me demande comment ont fait les deux autres pour poser leur main à leur tour sur les symboles, surtout la petite Chocolat qui a du se servir de mon genou comme marche-pied afin d'atteindre le symbole d'Harmonia. Dès que c'est fait, un pan du mur s'escamote.

C'est alors que la gamine se mit à hurler à la mort avant de foncer dans un coin après avoir blessé inutilement le pauvre petit elfe noir. C'est alors que tout le monde disparut, la pièce comprise. Sans tomber, je me retrouvait plongé dans le noir. Allons bon, peut-être l'esprit avait-il cessé momentanément d'utiliser sa magie et il allait sûrement le refaire, parce que là, on n'y voyait rien.

C'est alors que j'entendis des bruits de pas, quelqu'un du groupe se déplaçait, mais ils n'ont pas l'air de protester. Peut-être savent-ils pourquoi il n'y a plus de lumière, eux. C'est alors que je vois une silhouette se profiler au loin. Je me dirige vers elle instinctivement et c'est là que je le reconnais : Mon Maître. Tout joyeux je lui fonce dessus à pleine vitesse. C'est alors que mon Maître me dit :

- Adam... Tu l'as tuée, cette jeune fille, n'est-ce pas ?

Il me montre alors Chocolat encore assise dans son coin avant qu'elle ne disparaisse à nouveau. Je m'arrête subitement, comme l'a-t-il deviné ? Mon Maître est vraiment fort, trop fort. Il continue :

- Ce n'est pas comme ça que je t'ai élevé, Adam, ce n'est pas bien du tout, ça.

Et mince, voilà que je me fais enguirlander par mon Maître. Il n'a pas l'air content du tout, il parait même plutôt énervé de savoir que j'ai tué quelqu'un, ce qui me fait encore plus culpabiliser de la mort de celle-ci. C'est d'ailleurs seulement maintenant que je remarque quelque chose de pas normal dans cette situation... Comment est-elle encore là, vivante, à bouger alors que je lui ai explosé le crâne, l'autre jour ? Quelqu'un l'a ressuscité et je me doutais que si mon Maître est au courant, c'est que celui qui l'a fait revivre n'est autre que lui-même. Il est vraiment trop fort.

C'est alors que mon Maître conclut avant de courir vers moi :

- Tu n'es qu'un déchet que je n'aurai jamais du faire vivre ! Maintenant, meurs, rebut de ce monde !!

Hein ? Mon propre Maître allait me tuer ? Impossible ! Tout bonnement impossible ! Mon Maître m'aime ! Mon Maître m'aime ! Il ne ferait jamais ça ! Et pourtant si, il était déjà en train de me brûler avec une déflagration surpuissante. Mais je ne crains pas le feu, et mon Maître s'en apperçois malheureusement. C'est alors qu'il fait apparaître quatre morts-vivants. Mon Maître ria avant de dire :

- Si tu les bats, je te laisse vivre, sinon...

Les zombies ne bougèrent pas mais ma lancent tout de même une violente attaque qui effrite beaucoup ma peau. Sans attendre une nouvelle attaque qui se prépare déjà, je fonce sur le premier et lui décoche un violent coup de poing sur le flanc et il vole sur une certaine distance. Une nouvelle attaque me touche dans le dos et je profite du temps de latence pour donner un coup de pied dans deux des trois derniers zombies.

C'est alors qu'au moment où j'étranglais le dernier zombie afin de le décapiter que tout redevint illuminé. Et je vis avec horreur que je n'ai pas un zombie entre mes puissantes mains mais bel et bien la pauvre Chocolat. Comment est-ce possible ? Je la lâche et regarde autour de moi. Là où il y avait les deux zombies auxquels j'ai donné un coup de pied se trouvaient l'homme aux cheveux d'argent et l'elfe noir, qui se tordaient de douleur. En même temps, j'ai du leur donner le coup de leur vie. Là où il y avait le premier zombie se trouvait en fait le squelette qui avait perdu un bras.

Me sentant honteux, je vis alors que ce qui a mit fin à l'illusion est le fait qu'une sorte de type avec une cape qu'on ne voit que dans les histoires d'horreur s'était pris l'homme argenté en plein ventre lors de mon attaque et avait apparemment pas pu esquiver. C'est à ce moment là que j'en remarque un deuxième qui, après évoir regardé son pote mort, se tourna à nouveau vers moi, l'air contrarié.

Au moment au Lucius allait finir découpé par son cauchemar, l'image de son bourreau se mit à se brouillé, c'est la qu'il comprit que c'était peut être une illusion, c'est la première fois qu'il en rencontrait une, il ne savait pas comment en sortir, quand il repensa comment il avait pu vérifié qu'il était réellement sur Harmonia. Au moment où il voulu le vérifier, il remarqua qu'il avait six bras hors il en avait perdu un au cours de la dernière bataille, avec ce bras qui lui aussi était attaché à la table d'opération il tenta de frapper son tortionnaire, mais au moment au son bras allait se séparer de son lien il remarqua qu'il n'était plus dans l'illusion, mais dans la salle du début juste avant les rêves bizarres de Lucius.

En y regardant mieux malgré sa vue troublée par son réveil sans doute un peu trop rapide, ce qui venait de se passer, deux créatures étaient dans le fond de la salle en y regardant de plus près il reconnu l'homme au cheveux argent avec une autre créature assez chétive et compris que se devait être ces créatures qui avaient créé les illusions, il comprit aussi qu'il n'avait jamais quitté la pièce, mais que la porte était réellement ouverte. Il se souvint alors que l'esprit leur avait remit un cailloux qui brille dans ce que l'on peu désigné comme une poche, se devait être ça que l'on devait se servir pour réussir à récupéré la page si cher aux esprits. Il lassa la salle en l'état avec ses compagnons, ils ne sont plus utile pour l'instant l'esprit ne m'oblige plus à les aider ou qu'une personne ne lance pas dans un combat.

La salle suivante était pentagonale, avec en son centre une sorte de colonne minérale se devait être là que la page était celée par le voleur, en progressant sur ces gardes Lucius était rentré seul, sans soutient en cas de pépin, mais cela ne lui faisait pas peur, il était tellement atteint que seul la mort pouvait le faire réagir, son problème de schizophrénie n'arrangeais rien; il remarqua au sol qu'il avait des symboles semblables à ce qu'il avait sur la pierre, ces symboles formaient un pentacle, quand il mit le pied sur l'une des pointes de cette figure une sorte de réceptacle sorta et il comprit qu'il fallait encore unir les efforts des compagnons pour accomplir à bien cette quête.

Il se mit en tête d'aller chercher l'homme au cheveux gris, pour ce faire il fit demi tour et retourna dans la salle au rocher, il poussa le cadavre du truc ou plutôt de la chose qui créait les illusions et repartit avec l'homme en faisant signe aux compagnons de venir avec lui en leur parla du joyau de l'esprit. Il repartit dans la pentagonale pièce et déposa Kallen sur le sol en ayant préaleblement gardé son joyau avec lui, chacun de ces deux personnes étaient sur leur signe et leur réceptacle à Thys était sortit de sol. Et là le fait que Lucius ai rétréci fut très préoccupant, car il ne pourrait pas déposer le joyau du type aux cheveux gris, il prit le bras qui avait le Thys de Kallen dans une main et se l'arracha pour être près à le posé en même temps dans leur réceptacle respectif.
Si l'esprit ne les soigne pas à la fin, il se servirait du calcium des os de Kallen pour reconstruire son squelette manqua. Il était fin prêt pour l'aboutissement de la quête.

Sous la peur des cauchemars, elle n'osait même plus lever la tête pour revoir ces ombres. Elle n'arrivait même plus à sortir un mot, à force de trembler. Si elle devait citer une peur, l'Harmonienne aurait déjà énoncé directement les cauchemars

Alice !
J'ai peur... Y'a un monstre dans le placard !
Mais... Y'a rien... Pour j'avais vu ce monstre !
Un cauchemar ? Qu'est-ce que c'est ?
C'est quand on rêve de mauvaises choses ? Si c'est comme ça, je ne veux pas !
Je veux un monde où il n'y a que du bien !

Chocolat essayait de lever sa tête de sa cachette faite par ses bras et voyait Adam frapper tout le monde. Elle essayait de se lever à l'aide du mur, et courait vers une autre cachette mais OUPS ! Trop tard, petite folle ! Le gros monstre t'a vue ! Il va te manger tout cru après t'avoir tué. Oui, il va t'étrangler, l'air va disparaître dans ton petit corps et tu ne seras qu'un corps inerte. Tu souffres... Oui, tu souffres. Tu essaies comme une idiote à poignarder le bras de ce monstre mais c'est pas possible car il est fait en pierre. Tiens, on dirait que tu faiblis, tes yeux vont se fermer. Alors, tu vas quitter ce monde ? A bientôt dans le monde des morts.

Chocolat se réveilla dans un autre endroit. Elle était vide.... L'Harmonienne semblait avoir connu déjà cet endroit, dans ses rêves. Il y en avait même des traces, le sang qui coulait des murs, ces coups de couteau... Confuse, l'adolescente ne savait pas quoi faire. Perdue dans sa tête, elle essayait de marcher afin d'oublier tout ça. Cette aventure, ces cauchemars... Cette vie même. En regardant tout autour d'elle, Chocolat se vit, devant elle, avec un visage différent, sombre, les yeux violets brillants.

"Fuir les cauchemars me mènera à où ?"

Elle avait sursauté. Le reflet avait parlé. Seulement, sa voix semblait plutôt grave, crée par la déprime de ce certain reflet. Néanmoins, elle prit son courage à deux mains, pour parler à son égo.

"Je me suis dit que je rêverais que du bonheur. Je ne veux plus du tout faire des cauchemars, j'en ai peur.
- Ah, depuis quand je veux fuir les cauchemars ? Ah oui, depuis que j'étais une vraie gamine. Et je compte rester comme ça depuis combien de temps ?
- Je... ne sais pas. Mais pourtant...
- Pourtant je vais rester comme une peureuse, c'est ça ? Ou bien tu ne veux pas faire face à la réalité, naïve comme tu es.
- Je ne vois pas en quoi, ni pourquoi je répondrais à mes insultes.
- C'est simple. Je ne suis pas capable en fait de pouvoir rêver correctement car j'ai été incapable de protéger des jeunes.
- Assez !"

La vraie Chocolat se rua vers son reflet afin de l'étrangler. Seulement, elle sentait une chaleur étrange, dans cet autre corps, l'autre Chocolat qui riait.

"Je suis... en train de me suicider."

Stupéfaite de la découverte, l'Harmonienne enleva les mains du cou de l'autre. Elle se sentait faible devant son reflet. Avec un sourire perçant, elle dit :

"Mes cauchemars ne viennent pas de moi. Disons que je n'ai pas de chance. C'est-à-dire que les malheurs des autres viennent vers moi."

Après ces dernières paroles, l'adolescente se réveilla dans la réalité, avec un mal de crâne. Où était-elle ? Ah oui, dans un endroit pour une certaine page qui détiendrait un fait. Elle était devenue folle à cause de sa peur des cauchemars. Il fallait quand même terminer le boulot, s'arrêter ici était impossible. Si les cauchemars ne venaient pas d'elle, alors quels étaient les malheurs de l'Harmonienne ? Elle ne savait pas du tout, néanmoins, ces affreuses choses ne reviendraient pas. Elle marcha en tenant le Thys dans sa poche vers la salle qui était plutôt grande. Devant était celui qui manifestait les cauchemars. Après avoir placé le Thys sur le support, l'Harmonienne sortit son écharpe afin de se battre contre l'ombre.

"Il est temps... Que je me réveille."

Avec le reste du pouvoir, elle essaya de se donner un peu de force physique. Chocolat courut peu après vers l'ombre enfin de la poignarder. Ceci fait, elle lui donna un coup de pied pour le pousser puis peu après sortit le couteau de l'ombre pour le donner un coup horizontal sur la gorge jusqu'à planter encore son arme.

"Ca ne suffit pas encore..."

Elle se recula peu après, attendant le prochain geste de son ennemi.

Ouvrant mes deux mains, je me rend compte que je n'ai plus mon Thys, la pierre très utile pour accéder à la Page cible de tout ce foutoir pas possible et éreintant. J'avais manqué de trucider une deuxième fois cette petite fille sans le faire exprès, en plus. Je suis le squelette rapetissé en jettant un œil à l'homme aux cheveux argentés inconscient et au drow juste à côté qui comptait se battre contre la deuxième ombre. Moi, je suis trop patraque pour faire quoique ce soit, il faut dire que j'avais sur-utilisé mon pouvoir pour atténuer le douleur de chacun et viens de le refaire sur la petite qui semble délirer toute seule. Sans avoir à me baisser, j'entre dans une autre salle avec un pentacle dessiné au sol et où on devait placer le Thys dans une encoche sur un piédestal. Le squelette ramena l'homme aux cheveux argentés et la petite vient placer sa pierre avant de retourner au combat. Elle en avait de la ressource, cette petite, presque autant que moi avant. Là, j'étais vraiment vidé de presque toute mon énergie.

Avant de placer ma pierre à mon tour dans l'encoche, j'observe les murs. Il y avait des peintures dessus qui représentait des gens semblant s'aimer. Sur d'autres, ces mêmes gens se faisaient chasser. Sans doute est-ce des personnes ayant réellement existé qui ont fait ce genre de peintures assez simplement réalisées. Tournant ma tête de l'autre côté, je vois des peinture représentant un gros colosse semblant terroriser une population pourtant lourdement armée. En y regardant de plus près, ce colosse me ressemble, ou alors il n'a pas de tête. Je m'approche de cette peinture et pose une main dessus. On dirait qu'elle n'a pas été faite en même temps que le reste des peintures présentes dans cette pièce. C'est alors que je me rend compte que je n'avais pas que ça à faire.

Je retourne vers mon piédestal encoché et y place la pierre. Mais je suis comme hypnotisé par cette peinture bizarre. Dessus, il y a exactement sept humains contre le colosse qui me ressemble. Je demanderai à l'esprit après tout ça s'il connait la signification de cette peinture. Au bout de quelques minutes, Chocolat et le Drow reviennent et ce dernier place sa pierre à l'endroit prévu. Nous allons donc assister à la libération de la page, enfin ! C'était amplement mérité après tout ce qu'on avait fait. En y repensant, j'avais subit aussi pas mal de dégâts, mais moins que j'en avais donné à mes alliés, apparemment. C'était tout de même un comble avec les lois que j'avais reçues de mon Maître. Il faudrait que j'apprenne un peu plus sur mes différents modes, qui sont le mode Offensif et Défensif.

Ah ! Quelque chose semble enfin se produire...

L'elfe noir tenta de se relever tant bien que mal malgré la douleur et les vibrations qui lui parcouraient tout le corps. Il s'aida de sa double-lame puis examina les environs. Les autres avaient l'air d'être sortis de leur torpeur. Le squelette avait déjà quitté la pièce où le combat avait lieu et s'était dirigé vers la salle adjacente qui renfermait sans doute la Page manquante. Il fut suivi par le golem, et ce fut la derniètre vision claire de Godric avant qu'il soit englouti mystérieusement dans une autre dimension (son esprit).

Le monde s'était soudainement fissuré, divisé en milliards de milliards de morceaux de toutes formes qui commencèrent alors à se rassembler dans un tourbillon qui disparut vers le "bas" sans fond pour laisser place au néant absolu, un noir total, sans lumière. Le demi-drow se demandait bien s'il était debout dans ce qui pouvait être l'air ou bien une surface aussi obscure que le reste de cette "dimension", ou plutôt cauchemar, si vous préférez.
Il remarqua néanmoins que malgré l'absence de lumière, son corps à lui était visible, comme s'il émanait sa propre lumière corporelle mais qui ne se propageait pas dans ses ténèbres. D'ailleurs, ses yeux rouges scintillaient encore plus, comme s'ils reflétaient l'éclat d'un rubis jeté à travers des flammes virulentes.
Au final, la seule question qui lui vint à l'esprit fut : "Où suis-je ?"

Le vide, le néant, l'obscurité, aucune autre couleur n'était présente, mise à part celles que pouvaient porter et avoir l'homme aux yeux rouges.
Soudain, des bruits de pas rompirent le silence. Le son que provoquait ces pas résonnait comme s'ils parcouraient un immense couloir d'une cathédrale vide. L'Umbrien chercha des yeux la seconde personne qui pouvait se trouver ici en même temps que lui et l'aperçut : il s'agissait d'une silhouette humanoïde encapuchonnée, vêtue d'une grande cape de couleur violette et noire.
Godric Wildsoul reconnut là son ennemi, l'Ombre qui restait. S'il réussissait à l'éliminer, il détruirait le dernier obstacle qui les empêchait d'atteindre leur but. Tournoyant sa double-lame pour se mettre en garde, il remarqua subitement que ses blessures n'étaient plus et que sa fatigue avait aussi disparu.

La silhouette continua de s'approcher et s'arrêta à deux mètres de l'elfe noir avant de décrire un cercle autour de ce dernier. Elle semblait examiner l'Umbrien.
Une voix grave qui sembla venir de partout à la fois se fit entendre. C'était cette créature qui parlait, ou du moins l'avatar avec lequel elle voulait s'exprimer.

Intéressant.. Intéressant.. A croire que des misérables comme vous ont réussi à pénétrer dans l'enceinte de cette prison et à éliminer par mégarde une Ombre ? Je me demande bien s'il s'agissait plus d'un coup de chance que de talent.
Te faire vivre un cauchemar serait beaucoup trop lassant pour moi. Je vais plutôt me divertir avec toi. Seras-tu prêt à combattre pour le restant de ta vie elfe ?

Il avait posé sa question alors que Godric passait à l'attaque. La double-lame le frappa de plein fouet mais c'est avec stupéfaction que le drow vit la cape tomber comme si le corps qui la portait avait disparu.

Un éclat de lumière brilla avec violence et révéla l'intérieur d'une imposante cathédrale. Des centaines de bancs étaient alignés en plusieurs rangées et faisaient face à un autel où devait se tenir l'évêque. Un espace de deux mètres et quelques marches séparaient les premiers bancs de cet autel. Derrière l'emplacement où devait se placer l'évêque, une impressionnante orgue montait jusqu'au plafond. Au milieu, centré en hauteur, une immense statue représentant une divinité qui tendait les bras, paumes ouvertes, dotée de six ailes, d'un regard sans expressions, et qui était peu vêtue. Il s'agissait d'une femme.
Les murs de la cathédrale étaient d'une blancheur épanouissante. Les nombreuses fenêtres laissaient passerune lumière éblouissante. Des statuettes ainsi que des peintures placées le long des murs semblaient raconter une histoire de bonheur et d'amour. En les regardant de plus près, l'elfe noir remarqua qu'elles se suivaient dans l'ordre chronologique de l'histoire.. ou plutôt DES histoires différentes qui avaient cependant la même origine.
Des enfants, des femmes, des anges, des fées, il n'y avait aucune trace du mal en ce lieu. Un coup d'oeil vers le plafond révéla des centaines d'étages où étaient placées d'autres rangées de bancs. Cette cathédrale pouvait aisément contenir des milliers de personnes.

Laissant de côté cette pièce qui n'avait absolument aucune valeur pour lui, Godric fonça vers la sortie, en direction des deux immenses portes. Elles étaient terriblement lourdes et il s'efforça de les ouvrir. Dans un bruit sourd, elles finirent par cèder.

C'est alors qu'un courant d'air chaud pénétra dans toute la cathédrale. Les grandes portes dévoilèrent un monde totalement obscur, semblable à celui qu'il venait tout juste de quitter. Comprenant son erreur, Godric tenta de refermer l'ouverture mais rien n'y fit. Il recula rapidement, s'attendant à voir une créature des plus monstrueuses surgir de ces profondeurs.

Soudain, il entendit l'orgue commencer à jouer ([url=Orgue]https://www.youtube.com/watch?v=CkEzAMvAgO0[/url]). Il se retourna et aperçut alors une sorte d'esprit, de fantôme, qui n'était autre que le musicien. C'était une femme, belle. L'elfe noir s'approcha d'elle. Il tenta de lui parler mais s'y retint. Il y avait quelque chose d'étrange chez elle mais elle ne bougeait pas. L'Umbrien prit le risque de voir son visage et découvrit alors qu'une moitié de ce beau visage était putréfié, décharné, squelettique. La demoiselle ne lui adressait même pas un seul regard mais Godric remarqua qu'elle avait exactement les même traits que la divinité plus haut.

Des grognements et des hurlements se répandirent dans toute la salle bien qu'ils ne purent couvrir le son de l'orgue.
Surgissant du néant, des morts-vivants, des squelettes, des goules, brefs, des créatures de la mort, arrivèrent par dizaines. Ils saccageaient tout sur leur passage et dès qu'ils virent l'Umbrien, ils se ruèrent vers lui.

S'ensuit alors une bataille interminable. Malgré le fait que Godric réussissait à les éliminer avec facilité, leur nombre grandissait encore et toujours car d'autres arrivaient au fur et à mesure. Plus le temps passait, plus ces monstres étaient puissants. On observait alors des squelettes équipés, des goules dotés de caractéristiques plus évoluées, des morts-vivants plus rapides, des chauves-souris géantes.

L'orgue seule semblait être épargnée de tout ce chaos : les créatures de l'ombre ne semblaient pas s'en intéresser, ni même au fantôme. L'elfe noir continuait de résister, de se battre, lacérant et éclatant ses ennemis. La musique que jouait l'ectoplasme semblait guider ses mouvements et lui donner une ardeur plus considérable.
Les peintures et les statuettes furent réduites en poussière, en lambeaux, les fenêtres furent brisées, les bancs arrachées en morceaux. Le sol se recouvrait d'ossements et de cadavres. Du sang de toute les couleurs se répandait sur les tapis rouges.

Au final, Godric ne pouvait bientôt plus résister face aux hordes qui le chargeaient. Il avait en face de lui des adversaires tous aussi forts que lui, voire plus.
Blessé de partout, alors qu'il allait finalement se laisser tuer, il revint subitement dans le monde réel.

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Chocolat avait réussit à blesser l'Ombre et s'était ruée vers la salle suivante.

Godric était resté seul avec l'Ombre, Kallen ayant été emporté par Lucius précédemment.

Sous l'adrénaline que lui avait conférée la dimension du carnage, l'elfe noir traversa l'obscurité comme s'il était un poisson dans l'eau et perfora l'Ombre.

C'est dommage qu'il ne s'agissait que d'une illusion... d'un rêve... ou d'un cauchemar. On était cinq contre toi...

Ah oui, une dernière chose, c'était peut-être un monde que tu as créé pour m'emprisonner mais sache que cette obscurité, ces morts-vivants, ce néant, représentent tout simplement une de mes cours de récréation.

Allez, à jamais.

Avec un sourire narquois, il déchira l'Ombre avec hâte et s'empressa de rejoindre les autres pour placer finalement son Thys.

[HRP : super la conclusion baclée.. fiuuu.. XD]

Chocolat : 24 xp
Adam : 25 xp --> + un pouvoir spécial à demander
Godric : 25 xp --> + un pouvoir spécial à demander
Lucius : 23 xp
Kallen : 17 xp

Ce fut avec plaisir que je vous ai accompagné dans cet event, qui à plutôt bien avencer malgrès de très légères lenteurs mais rien de bien méchant ^^

Les xps ont été attribués