contemplation interrompue... [Pv fléau ] [Terminé]

Une fois de plus, les gants immaculés de Michaëlis étaient devenu écarlate. Il sortit de la taverne, satisfait de son travail, comme a son habitude tout avait été fait dans les règles de l'art, proprement, et sans accrocs. Il jeta ses gants dans une poubelle regardant avec fascination le fluide rouge qui s'y etait déposé et en sortie une nouvelle paire de sa poche. Il rangea son vêtement, ses cheveux et regarda l'heure.

*Déjà si tard?*

Il n'avait rien de pressent à faire, mais pour lui chaque minute comptait.
en cette chaude soirée, il se laissa distraire par les conversations des passants, le paysage qui l'entourait et surtout par les rayons du soleil qui se faisaient de plus en plus timides. Il marcha longtemps sans même regarder où il allait. Il s'arreta et regarda les derniers instants de ces rayons. Combien de temps cela faisait il qu'il n'avait pas admiré cette splandeur? un moment. Mais il fut perturber par un mouvement qui l'arracha de sa contemplation, ce qui le rendit mécontent. Il se mit en quête de poursuivre ce fauteur de trouble...

Pendant un long moment il poursuivit cette ombre sans jamais l'atteindre, il accéléra le pas. Mais en vain. jusqu'à ce que la personne en question s'arrête, ayant remarqué sa présence, qu'il n'avait nullement tenter de cacher...

Fléau revenait d'une soirée passée à la taverne, il noyait sa peine dans des verres de bières. Il avait but pour 3 ce soir là mais était encore parfaitement lucide. Il en fallait bien plus à ce géant pour qu'il soit saoul. Marchant lentement à cotés des maisons de riches propriétaire, il regagnait son logis miteux, la nuit pour lui était un moment fort agréable, le vent caressant la peau, le ciel étoilé. Rien de mieux pour penser.
Traversant l'une des ruelles il croisa cet homme au loin, mais il ne s'y attarda pas, un ivrogne de plus dans les beaux quartiers de Umbra.
Il aurait même oublié sa présence si l'homme en question ne le suivit pas, surement un autre qui le prenait pour un phénomène de foire.

*Je vais lui apprendre moi, à me suivre ainsi*

Fléau se retourna d'un coup souhaitant surprendre ce vil personnage. Il se retrouva nez à nez avec lui. L'homme était très bien habillé et portait des gants neuf, tout juste acheté à priori, son haleine n'était pas odorante, il ne semblait pas dans un état second. Alors Fléau resta sur ses gardes. Malgré sa résistance, les quelque verres qu'il avait dans le sang ne lui permettrait pas un combat parfait.
Il préféra mettre son talent oratoire en marche.

-Bonjour jeune homme, qu'est ce qui t'amène si tard à me suivre ?

Fléau bomba son torse pour se donner un air plus méchant, et il frottait sa grande faux. Tout en regardant Ténébris son corbeau noir joué avec une souris qu'il avait surement déniché dans une gouttière.

Cet être ne l'effrayait nullement malgré sa taille. Il avait l'air bien plus fort que lui. Mais comme toujours, ça ne l'impressionnais aucunement. La faux entre les mains de cet être par contre le fascinait, lui qui aimait les lames plus que tout. Le corbeau qui se tenait près d'eux attirat son attention. Peut être n'avait il pas a faire aux ivrognes qui s'attaquaient a lui le jugeant faible. Mais son avis changea quand il sentit l'air autour de lui empestait l'alcool.*

-Encore un ivrogne ? Navrant

Sous son long manteau il caressa tout d'abord ses deux lames, ne pensant pas avoir le besoin de les sortir de suite. Il regarda une dernière fois l'être imposant qui se trouvait devant lui. La raison qui l'avait poussé a le suivre paraissait anodine pour certain, mais pour lui c'était un moment de félicité qui venait d'être gaché par une personne dénué du sens de la poésie et ne possédant aucune finesse. Plus il y pensait et plus cela l'énervait. Il lacha ses lames regarda l'heure comme a son habitude puis passa devant ce trouble fait.

Il commança à s'en aller ne voulant aucunement parler avec un rustre. Puis il s'arreta se disant que cela pouvait être interessant de se mesurer a cet homme ou de simplement parler avec lui. juste pour voir.

*Cela pourrait être amusant*

-Voyez vous? Je contemplais le ciel, lorsque votre présence et votre manque de discrétion m'a sérieusement dérangé en cet instant. Alors je vous ai suivit... Par curiosité...

Il sortit une de ses lames...

-Mais nous pourrions discuter. Ceci dit c'est a votre guise... Moi je n'ai rien a faire. Alors?

Il sourit...

Fléau remarqua l'air distrait de Michaëlis. Il scrutait les environs, s'intéressait à l'aspect du démon et de son corbeau. Mais il fit une remarque déplaisante, baissant dans l'estime de Fléau.

*Je pensais qu'il me ressemblait ... Observateur et concentré, mais il n'est pas futé*

L'odeur était serte présence, mais croire que Fléau était un Ivrogne qui venait de faire le tour des bars afin de noyer son chagrin était une erreur. L'alcool n'était qu'un bon prétexte pour se reposer et passer un moment à ne rien faire. Un tel moment accompagné d'une bonne chope de bière et la présence d'âmes souillés et vils lui montrait aussi comme le monde était dur et déplaisant.

-Je ne suis en aucun cas un ivrogne, mais un buveur d'un jour.

Il sentit la pression monter. L'homme en face de lui laissait apparaitre deux lames très bien tenus. Aiguisées et lavés avec soin. Il les touchait avec beaucoup de hargne, mais le combat n'était pas à envisager pour Fléau qui n'était pas en état.

Mais l'homme, au plus grand plaisir de Fléau se retira, mais pas pour longtemps, puisque à peine 2 mètres parcourus dans cette ruelle étrange où luisait des lanternes.
Il retrouva le démon puis lui annonça amusé qu'il voulait discuter.

-Je vois, alors discutons, pour commencer je m'appelle Fléau. A qui ai-je l'honneur ?

Michaëlis rangea ses lames. Peut être avait il jugé le dénomé Fléau trop vite? Oui il l'avait jugé trop vite. Cette occasion de lui parler le ravis. La phrase de Fléau le ramena a penser qu'ils avaient peut être des points communs. Sauf que lui passait la majorité de son temps à tué les personnes avides et sans scrupules pour évité qu'on l'appelle pour un quelconque sal boulot. Ca ne lui arrivait pas souvent, mais il regrettait d'avoir mal jugé ce jeune démon.

-Veuillez me pardonner pour mon jugement un peut hatif.

*Mais de nos jours,pensa t-il, il n'y a pas beaucoup de monde comme lui et moi...*

Il passa sa main droite dans ses cheveux les dérangeants légèrement, ce qu'il detestait d'habitude, mais il n'y fit pas attention, perturbé. Il s'avança.

-Michaëlis Kuso. Enchanté. Encore désolé pour mon jugement. Mais ici tout le monde est avide et ne résonne pas comme vous. Ils croient qu'ils ont vécu toutes les peines du monde alors qu'ils n'ont rien vue. C'est navrant...

Il releva la tête

-Allons dans un endroit plus tranquille pour discuter, dans une taverne si cela ne vous dérange pas. bien qu'une taverne n'est pas plus tranquille...

Il regarda les quelques personnes ivres mortes qui passaient, dont deux jeunes filles qui gloussaient en les regardants. Mais surtout une personne capuchonné les observait depuis un moment.

*cet endroit ne me plait pas...*

-Allons...

Fléau, malgré les excuses de l'aventurier n'était pas convaincu, il restait sur ses gardes devant un être aux apparences douteuses et vils.
Mais pour ne pas paraitre mal poli, il se laissa avoir par son discours et son geste distrait dans ses cheveux.

Il écouta l'Umbrien se présenter, et dire une chose très vrai. Les gens de ce monde, trop prétentieux et capricieux n'avait pas le droit de se plaindre. Les difficultés, sont dures à vivre serte, parfois même ingérable, mais ne pas savoir quelles sont elles. C'est une torture quotidienne. Et L'homme face à lui, malgré une première impression péjorative le rassura.

-Oui, vous avez raison, moi, mon soucis est tout autre, je ne connais même pas la source de mes soucis. Et vous, qu'est ce qui vous torture autant pour avoir cet air songeur et mélancolique ?

Mais Michaëlis n'aimait pas l'endroit où ils se trouvaient, une ruelle si mal famée une nuit d'été, avec des cris et des rires tout autour, ce n'était pas rassurant, et Fléau esquissa suite à sa proposition de partir trouver une taverne.

Ils se rendirent d'abord à la plus délabrée et infréquentable de la ville. Des ivrognes à la porte, le sol emplit de substances inconnues et très odorante, n'inspirant pas la joie et la sureté.

-Ce n'est pas le meilleur lieu, mais j'en connais un.

L'homme en face de lui ne paraissait pas bien connaitre la ville, surtout pas les quartiers riches, même si Michaëlis avait des airs de pourri gâté.

Il l'emmena dans une taverne très chaleureuse, où quelque elfes buvaient des nectars, des nains de la bière et d'autres créatures et humains différents breuvages. Il faisait bon y vivre, alors ils s'assirent à une table tranquillement et commandèrent à boire, pour accompagner leur soirée. Mais Fléau devait rester vigilant, il avait déjà beaucoup bu.

-Bonsoir, pour moi ça sera une chope de bière.

Puis il fixa son interlocuteur, maintenant tranquillement installé, attendant une réponse plus précise sur l'identité et les soucis de celui-ci.

Michaëlis s'assit en face de Fléau. Il savait qu'il ne tenait pas l'alcool. Mais il se permis de prendre une bière. Cette rencontre l'avait perturbé au plus au point. Une fois de plus il passa ses mains dans ses cheveux. Pouvait il se confesser auprès d'un inconnu? Non ce n'était pas n'importe quel inconnu, c'était Fléau. Il retira ses gants laissant apparaitre un tatouage sur sa main droite.

*allons y*

-Vous savez, je n'ai pas l'habitude de parler de moi. Car je refuse que l'on me plaigne ou qu'on ai pitié de moi. Mais entre nous je ne pense pas que ça sera le cas. Je vais aller au plus simple et ne pas m'attarder sur les détails.

*Le stricte minimum . je n'ai plus le temps de m'appitoyer sur mon sort*

Michaëlis sourit. il avait de suite remarqué que ses vêtements, car en tout cas il était très habillé, avait éveillé un jugement négatif. Car en le voyant, la plupart des gens pensaient qu'il habitait dans les quartiers riches alors que non. Il habitait certe dans une vaste demeure, mais ne connaissait pas du tout les quartiers riches. Il s'y promenait de temps à autre. Car le couché de soleil y était plus beau en été mais ça s'arretais là.

-Je ne suis rien de plus qu'un assassin. Je passe mon temps a tuer les personnes avides et mal intentionnés. Ceci dit je suis parfois employé pour tuer certaines personnes. Mais en ce moment, je ne travail pas.

Son regard se voila pendant quelques secondes et un sourire se déssina sur ses lèvres...

-L'odeur du sang me plait particulièrement.

Il but juste une gorgé de bière et redéposa la chope puis repris ses esprits.

-Je pense que mon vêtement vous a laissez penser que j'étais un homme des quartiers riches et un homme vil . Au fait c'est juste une habitude. J'ai été majordome pendant un long moment. Et donc aime tout ce qui est bien fait...

*Je pense que j'en ai assez dit.*

il reprit une gorgé, regardant plus intensément Fléau. Il avait clairement esquivé la question de départ et s'en était assez bien sortit d'après lui. Il repoussa la chope ne comptant pas continuer à boire le liquide qui s'y trouvait...

-Mais dites moi... La vie ne semble pas vous avoir gaté non plus...

Il regarda Fléau a la recherche de réponses concrètes. Cet être avait l'air compliqué, torturé et cela lui plaisait...

Fléau une bière dans la main, mais après une dure journée à accomplir toute sorte de taches agréables et moins agréable se laissa bercer par les paroles de Michaëlis.
Le jeune homme était d'un naturel introverti, il n'aimait pas parler de lui, mais la présence de Fléau, ce démon si secret et distant devait le rassurer et lui dénouer la langue.
Chaque paroles de l'homme face à Fléau était d'une grande élégance, même sa façon de tenir son verre avait de la prestance. Il devait avoir été élevé par des gens affables. Enfin quand Fléau apprit que le jeune homme était un assassin tout comme lui, il le regarda ébahi.

*Troublant, cet homme, le charme incarné est un tueur professionnel tout comme moi. Il faut avoir un lourd passé pour dériver vers ce métier.*

Fléau vit des hommes habillés de blanc, surement eux-même des assassins au service d'un puissant homme de Umbra. Il était très simple de les reconnaitre, peut être voulaient ils justement être vus. Leur dagues, sorties à moitié et leur air secret avait mis la puce à l'oreille à Fléau. Mais il préférait ne pas s'en soucier, écoutant l'histoire de la vie de Michaëlis.

C'est alors, que l'homme révéla son amour pour le sang, une drôle de passion que celle-là, mais après de tout, celle de Fléau n'était autre que le travaille bien et rapidement fait. Et la peur des victimes, c'était délectable et si agréable.

-La sang, c'est vrai que c'est beau, mais la peur, c'est si jouissif.

Un sourire non caché s'afficha sur le visage de Fléau, l'air sadique, il avait presque envi que les deux hommes en blanc viennent les importunés. Mais ils ne firent rien, la-bas adossés au mur, le regard plongé dans le vide.
Mais une des phrases interpella Fléau : "J'ai été majordome pendant un long moment." Il avait entendu parler d'un majordome psychopathe, qui tuait depuis des années chacune des familles usant de ses services. Des meurtres atroces, qui avait d'ailleurs valu à l'assassin un voyage en prison. Mais rapidement libéré à la condition qu'il rejoigne les rangs d'assassin de la cours.

-Je vois, un majordome ...

L'homme estima qu'il en avait assez dit. C'est vrai que pour un être si distant, il avait bien résumé la situation, mais aucune donnée sur sa vie passée et sur les raisons de ses agissements. Fléau fut déçu à la vue de sa chope vide, obnubilé par les dires de Michaëlis.
Mais il devait maintenant parler.

-Hum, je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, vous avez résumé ma vie en parlant de la votre. De plus, je suis amnésique, je n'ai plus souvenir du passé, je suis donc en quête de le retrouver.

Quelque chose troubla soudain Fléau, les hommes, apriori des assassins n'étaient plus au lieu de tout à l'heure. Le démon scruta les lieux, passant en revu tous les recoins de la taverne, rien.
Il chuchota discrètement au majordome :

-Deux hommes, des assassins étaient adossés il y a quelque minutes, mais notre discussion m'a fait les oublier si bien qu'ils sont partis. Je crains qu'il ne soit là pour l'un de nous. J'ai bien observé chaque individus de cette échoppe, c'est peu probable qu'un d'eux ne soit la cible de tel hommes.

Fléau était perturbé, il détestait perdre de vu quelqu'un, surtout une probable menace. Il s'agita et se leva, décidant de sortir de la taverne pour prendre l'air et avoir les idées clairs. Cette rencontre l'avait troublé.

Michaëlis l'arreta brusquement en chemin

- Attendez!!! Je les ai moi même vue... Ils travaillent pour un homme puissant d'Umbra. Moi même j'ai travaillé pour lui. Mais il a abusé.

Son regard se voila puis il reprit ses esprits.

-Ils attendent surement que l'un de nous sortes. Si vous avez des problèmes avec lui, il serait de bon ton de me le dire, il ne faut pas les sous estimer.

Michaëlis regarda chaque personne se trouvant dans la taverne. Certains avaient l'air inquiet tandis que d'autres ne les avaient pas remarqué. Il remit ses gants immaculé . Il regarda l'heure a sa montre, rangea ses vêtements et ses cheveux.

-Parfait... Personne ne semble savoir pourquoi ils sont là. Ceci dit leurs regards étaients rivés sur nous.

Il n'attendit de réponse. Lui même avait quelque chose a se reprocher à leur égard, mais ne pensait aucunement qu'ils étaient venu pour lui, car pour lui cette histoire était terminé. Il se saisi d'une de ses lames, la passa en revu à la recherche d'un quelconque défaut qui pourrait l'ennuyer. Puis il la tint fermement.

Il regarda la chope de Fléau et sourit. Malgré sa descente, il pensait Fléau tout à fait capable de se défendre. Il le trouvait fort sympathique, et ne voulait pas qui lui arrive quelque chose de néfaste, après tout il se sentait proche de lui, sauf que au lieu de perdre sa famille fléau était amnésique, ce qu'il trouvait assez dur a supporter, même si lui faisait des cauchemards, au moins il avait de bons souvenirs tandis que le démon n'en avait aucun... C'était bien la première fois qu'il pensait ça pour quelqu'un.

-Je vais sortir en premier. Je penses qu'ils vont attaquer la personne après qui ils en veulent,et j'ai bien peur qu'ils en aient après vous. mais ils ne vont pas de suite se mettre a découvert. Ils sont bien trop malin. Alors faites attention lorsque vous sortirez. Je ne voudrais pas que... enfin bref.

Il avança un peu perturbé par la phrase qu'il avait failli sortir, mais s'en remit bien vite.

-J'y vais...

Il vérifia une fois de plus ses armes et son allure, puis il sortit. Il ne vit personne, il se méfia deux fois plus. Ces assassins étaient trop malin. Mais s'étant déjà mesuré à eux, il pensait pouvoir s'en sortir. Surtout si il avait fléau à ses côtés. D'ailleurs, il fit signe a celui ci de venir, jugeant qu'il avait le temps entre leur emplacement et la sortie de se en mettre en condition.

Il caressa ses lames sous son manteau, puis, pensé très futile, il se dit qu'il allait salir pour la deuxième fois de la journée ses gants. Il sourit en pensant au fluide qui allait les souillé. Il resta dos à la taverne, tous ses sens en alerte, attendant l'arrivé de Fléau, pour la première fois depuis un moment, il craignait pour une autre vie que la sienne, il ferma les yeux...

Selon les dires de son compagnon, personne ne s'était intéressé à ces individus étranges, en tout cas aucune manifestation de crainte ou de mécontentement, mais Fléau comme Michaëlis savaient que les assassins étés là pour exécuter quelqu'un.

L'endroit n'était plus sur, alors ils décidèrent de sortir, le majordome se désigna en premier, connaissant la force et l'agilité des ennemis. Il questionna d'abord Fléau sur un quelconque soucis avec un homme puissant d'Umbra.

-J'ai peut être un problème. Une exécution qui a tourné au fiasco. Mais je n'ai jamais vu l'employeur et il ne m'a jamais donné mon dut.

Une fois dehors, le majordome en proie au sang l'appela, l'assurant qu'il n'y avait pas le moindre danger. Fléau lui faisait confiance, mais il n'avait pas penser à payer l'addition, il alla donc au comptoir et posa quelque pièces sur la table.
Michaëlis était déjà parti au loin, ne s'étant surement pas retourné de crainte d'être repéré comme complice de Fléau.

-Ne m'attends pas, je te rejoindrais au croisement Cria Fléau le plus discrètement possible.

Fléau inquiet le suivit timidement, scrutant les environs. Une fois à l'extérieur, il fut ébloui par un lampadaire. Aveuglé par celui-ci il ne vit bientôt plus que de la fumée, l'odeur qu'elle dégageait était dérangeante. Il commençait à perdre conscience, les hommes lui en voulait bel et bien. Des mains vinrent soudain se poser sur ses épaules, mais Ténébris, le corbeau majestueux de Fléau se jeta sur Michaëlis pour le prévenir du problème.
Prit de stupeur, Fléau fit virevolté sa faux dans les cieux, mais il ne visait pas, puis il s'écroula au sol.

*Oh non, je n'ai pas été assez prudent, quelle erreur bête, je vais mettre la vie de Michaëlis en danger.*

Mais à peine la scène fini, il se retrouva enfermé dans une calèche, avec son ami ou les deux assassins. La sueur commençait à couler sur son front, mais sa vision était trouble, il avait une douleur atroce au niveau du crane, avait il reçut un coup ?
Le véhicule roula à toute allure, filant à travers les rues du quartier de riche de Tenemas. Mais malgré sa douleur et sa confusion, il appela à l'aide. Même si il n'aimait pas ça.

Michaëlis avait couru aussi vite qu'il put et avait sauté sur la calèche, avant bien sur, il avait rattrappé la faux et remercia Le corbeau de Fléau de l'avoir,comme il put bien le remarquer, violenter pour le prévenir...

Il rangea ses deux lames dans son manteau et tint fermement la faux, lui même amateur de lames, il ne pouvait laisser une aussi belle que celle ci dans la nature.

Il se mit à genou sur la calèche puis mit toute sa force pour éventrer le toit. Ce qu'il réussi a faire après deux tentative, il y rentra posa aussi vite qu'il put la faux a côté de Fléau qui semblait dans les vaps.

*ce n'est pas parce que le boss ne t'a jamais vue qu'il ne te connait pas*

Ce dit il. Il tira ses deux lames, puis égorgea un premier assassin, avant que le deuxième donne l'alerte il lui coupa la tête, du sang gicla sur son visage et ses vêtements, ce qui ne lui déplu pas plus qu'autre chose, ce qui l'énerva c'est qu'il avait a présent deux cadavres qui jonchaient le sol de cette cabine, il ouvrit une des deux portes et les jeta. Il sortit par la même porte pour se retrouver la où le cochet du groupe était. Celui ci, il le connaissait il s'était battut pour s'entrainer plus d'une dizaine de fois et n'en était pas sorti indemne, il ne prit pas de risque, il retourna dans la cabine, et pris la faux de Fléau:

-Désolé mais j'en ai besoin.

*Je la nettoierais*

Le corbeau se trouvait toujours au dessus et comme un accord, l'oiseau majestueux, alla tout d'abord voler au dessus du cochet, puis se déposa sur son épaule en battant des ailes. Michaëlis l'interpela et trancha la gorge du cochet avec la faux, du sang lui tomba sur les lèvres, il le lécha sans la moindre gène puis se mit a la recherche d'une auberge où il s'arreta, il demanda une chambre pour la nuit.

Il traina Fléau encore sonné dans la chambre et le posa sur le lit, il se nettoya le visage et jeta ses gants, et comme toujours, prévoyant il en sortit une autre paire, mais avant de les mettre, il nettoya ses lames et la faux de Fléau. Malheureusemnt pour lui il n'avait pas d'habit de rechange, il ouvrit la fenêtre pour laisser le corbeau entrer puis il s'assit sur une chaise attendant que le jeune démon se réveil...

Tout avait été si rapide, ils étaient la, et commencèrent à le battre pour qu'il se taise et s'évanouisse, les deux hommes réussirent leur coup, Fléau en quelque secondes se retrouva plongé dans le sommeil. Et ce rêve, toujours présent commença à faire son apparition. Toujours ce même paysage vide de sens. La poussière, les cadavres et Fléau marchant à travers les villes décimés par le chaos. Il était habitué, son seul soucis, c'était la répétition, jamais plus loin, toujours la même vision.

Mais le cauchemar s'arrêta rapidement, toujours plongé dans le sommeil des cris se firent attendre, et tout autour de lui avait changé, il sentait l'odeur du sang et le son délicat des lames du majordome s'abattre sur les assassins. Ce bruit qui à chaque fois le faisait frémir. Les deux hommes avaient surement été neutralisé.
Michaëlis avait fait vite, il ne restait plus que le cochet, il dut emprunter la faux de Fléau pour l'essayer surement, il l'a nettoierais, donc pas de soucis. Et Fléau n'avait pas le choix, il n'était pas en état de communiquer. Celui qui tenait les cheveux ne fit pas long feu, son gémissement de stupeur fut particulier, c'était celui des hommes fiers, insensible à la mort.

*Ce fut rapide, mais peut être un peu trop facile, enfin sans aucun intérêt, il faut que je sorte maintenant du sommeil.*

Il n'eut pas le temps d'y penser plus qu'il se retrouva soulevé du sol, le pauvre homme devait peiner à soulever une telle masse, mais le voyage ne fut pas long, il commanda une chambre, s'y installa avec Fléau et attendit sur une chaise non loin du lit.
Après une heure d'un paisible sommeil, Fléau se réveilla lentement, et remercia comme il se devait Michaëlis :

-Merci beaucoup, je te dois la vie, mais il doit se faire tard, je vais te laisser.

Ce n'était pas poli de sa part d'abandonner ainsi son sauveur, mais la vie dans ce monde était faite ainsi, tous ces aléas de l'existence était un tout, on s'entraidait et après, on partait ou voyait partir l'autre.

Cette rencontre l'avait totalement perturbé, mais il était temps qu'ils se séparent, les au revoirs furent brefs. Mais Michaëlis s'en souciait peu. De toute façon il fallait bien qu'il aille chacun de leur côté.

Une fois le jeune démon partie, Michaëlis quitta la chambre, et se dirigea au point de départ de cette aventure. Il allait bientot faire jour, la dernière fois, il regardait le couché de soleil, et à ce moment, il s'adossa contre un arbre et regarda le soleil se lever, se fut un spectacle magnifique qu'il n'aurait raté pour rien au monde. Il se complaisait toujours dans sa solitude, mais rencontrer des personnes comme Fléau ne lui était donné tout les jours.

La veille, on l'avait troublé dans sa contemplation, mais en y réfléchissant il sourit et se dit:

*Tout compte fait je n'ai pas été interrompue pour rien*

Il s'assit et se delecta du levé de soleil, encore une journée commençait...

Fléau 7xp

Kuso 5xp

Suite à plusieurs mauvais commentaire, j'ai retiré mes commentaires. Bonne suite.

EDIT BY ADMIN: xp donnés

» un Fléau, une Groseille et une Calamité Ambulante [Terminé]
» Bonheur pour honneur [Terminé]
» Une épreuve de triforce... Asmodeus [Terminé]
» [/!\] Une recherche plutot compliquée! [Terminé]
» Assassin au clair de lune (PV Arcania, fleau, sannen et Ersylium)