Harmonia
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 En attendant le déluge {Quetes privée par mp.}

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Serena Magami
Vasco Honem
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MessageSujet: En attendant le déluge {Quetes privée par mp.}   En attendant le déluge {Quetes privée par mp.} EmptyMar 2 Mar - 10:54

Chiyo était assise sur un rocher, la pointe des pieds appuyée sur le cailloux, les coude posés sur les genoux dans une position trés féminine... Elle attendait patiemment, en jouant avec une sourit attachée au bout d'une corde... La pauvre bestiole s'éloignait et la gamine tirait sur la ficelle d'un coup sec pour la faire revenir entre ses pieds... L'ennuie se lisait sur son visage... Un peu plus loin, Belaern, entièrement harnaché grognait en rongeant un os énorme... Elle finit par faire voleter la petite corde et l'enrouler autour du cou du rongeur pour le faire virevolter avant de l'envoyer au loin... Son esprit sondait les alentours... Une semaine... Elle attendrait une semaine pour voir qui répondrais à son appel. Ses mains fines se crispaient sur ses vêtements amples... Elle ne savait si elle serait à la hauteur...Tout lui paraissait si démesuré... Elle n'était au final qu'une petite louve des rues, sans éducation sans respect pour l'autorité... Et voilà qu'elle se retrouvait à la tête de la guilde la plus pure des trois mondes... Défendre la veuve et l'orphelin... Quelle étrange idée...Elle s'allongea sur la pierre plate et attendit patiemment. De loin, elle ressemblait à une gosse mal-nourrie se dorant au soleil.... Ses muscles secs sa peau pâles... Les erreurs quand à son statut n'allait pas manquer d'avoir lieu.

{Je vous laisse le choix de l'ordre de post.}
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Vasco Honem
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MessageSujet: Re: En attendant le déluge {Quetes privée par mp.}   En attendant le déluge {Quetes privée par mp.} EmptyMar 2 Mar - 15:14

L'auberge où logait Vasco n'était pas des plus parfaite. Le lit grinçait affreusement, il reignait dans la chambre une légère odeur de moisi, les fenêtre étaient couvertes de crasse et il soupsonnait la présence de rat dans les murs. Pourtant, vu le prix que lui avait couté cette chambre, il aurait au moins pu espérer mieux, comme quoi, tous les Luciniens n'on pas toujours bon coeur, à moins que se ne soit à cause de son appartenance à Umbra, les deux se tenaient...

L'auberge se situait en bordure de Soléries, la capitale de Lucina, monde pour lequel Vasco avait plus ou moins flashé depuis qu'il y été venue y chercher Syrn, un hibou, qu'il considèrent aujourd'hui comme un ami, même si leur relation est un peu, spéacal. D'ailleur, il semblerai que Syrn approche, enfin, c'est pas sûr, avec toutes cette saleté sur les ênêtres, il est difficile de discerner quelque chose de l'exterrieur. Néanmoins, Vasco s'approcha de la fenêtre, et après quelque tour de force, il réussi à l'ouvrir pour y faire entrer l'oiseau. Visiblement, il ni avait pas que les vitres qui avaient besoin d'un coup de jeune, les gonds aussi subissaient la fureur du propriétaire.

Le Prince s'assie alors sur le lit dans un concert de grincement, Syrn se posa sur le dossier d'une vielle chaise en bois.

" Alors pauv' tache, t'as trouvé du travail ? "

Tout en lui lassant un regard noir, Vasco lui répondit en ces termes.

" Non, rien. A croire que tous les postes sont occupés. Mais il faudra bien que je trouve quelque chose à faire, sinon à la fin de la semaine, nous serons obligé de retourner sur les routes... "

" Je te préviens, tu as interet à trouver un truc qui rapport, j'en ai marre de la poussière et des brigands, un hibou comme moi à besoin de calme et de sérénité pour pouvoir s'épanuire correctement et puis et patati et patata.... "

Vasco ne l'écouter déjà plus, vu la tournure que prenait les choses, le hibou n'allait pas s'arreter de parler avant une demie heure. Toute fois, un évènement inatendit surgit qui, contre toute attente, fit taire le beau parleur : quelqu'un venait de frapper à la porte...

"Heu... Tu attend quelqu'un ? "

" Pas que je sache... Reste sur t'es gardes... "

Joignant le geste à la parole, Vasco alla ouvrir, tandis que Syrn allas se planquer sous le lit. A la porte, se n'étai autre que le gérant de la poubelle de l'auberge.

" Tenez, sa vient tout juste d'arriver. "

Sans un boujours, il tendit une lettre au Prince et sans un aurevoir, s'en allat comme il était venue.

* Un type charmant, vraiment... *

N'attendant pas, Vasco s'empressa d'ouvire la lettre qu'il parcourue rapidement. Lorsqu'il eu terminé, il s'adressa à son compagnon.

" Désolé Syrn, mais nous allons devoir reprendre la route ! "

Souriant, Vasco prit son épée et enfila ses gants. Il voulu prendre sa cape, mais y renonça, elle était bien trop voyante, hors il ne faudrai pas trop tarder durant ce voyage.

" Et je peux savoir ou nous allons et pourquoi tu te presse tant ? "

" Nous deovns nous rendre au fort abandonné pour y rencontrer quelqu'un, le rendez-vous est prévu dans une semaine, se ne sera pas de trop pour trouver un portail qui nous rameneras sur Harmonia "

Le hibou soupira mais suivit tout de même Vasco qui sortait déjà de la chambre.

--)0(--

Nous retrouvons Vasco sur la route sortant de Soléries, un petit sac sur les épaule contenant quelques provisions qu'il vient d'acheter, il se dirige d'un bon pas en direction des verge de Luminis, on l'on dit que plusieurs portails serai apparue ses derniers jours, il serai donc plus aisez dallez là bas plutôt que d'entendre que l'un d'eux d'aigne bien souvrir juste deavnt eux. La première journée de mache se passa sans trop de mal, un commerçant ambulant les aillant pris en stop. Une fois le soleil coucher, il abandonnère leur compagnons pour s'intaller dans un petit bosquet où ils passèrent la nuit, espérant bien que les autres journée se passe aussi bien.

Malheuresement, les ennuis les ratrapèrent bien vites. En effet, ce n'est pas le chant du coq qui réveilla nos amis, mais plutôt la truffe froide d'un Loup gris humant la nuque de Vasco. Ce dernier se reveilla en sursaut, effrayant le loup par la même occasion qui parti se cacher parmis les arbres.

" Syrn, bon Dieu ! Tu était censé monter la garde ! "

" Euh... excuse moi, j'ai dû m'assoupir, mais euh... Va... Vasco, on a un pépin je crois, le loup à ramener quelques amis... "

Le prince se retourna alors vivement, et effectivement, cinq loups d'une taille plutôt imposante venaient de faire irruption dans le campement improvisé. Les bêtes avaient les babines retroussé, découvrant leurs redoutables crocs, les poils sur leur dos commençaient à s'érriser. Nosant plus bouger, Vasco chercha du regard son épée qu'il avait abandonné pour dormir, elle était par terre, à deux mètres de lui, mais il n'osez pas bouger, préférant ne pas se retrouver dos aux loups. Le face à face ne dura pas très longtemps et quelques instants plus tard, deux loups s'élancèrent vers le jeune homme. D'un mouvement rapide, il envoya deux sphères sombres sur le premier, puis fit un roulé boulé qui lui permit d'éviter le second loup, et en même temps d'atteindre son épée qu'il dégaina ausitôt. D'ailleurs, le second loup n'attendit pas et s'attaqua une seconde fois à Vasco qui le reçu cette fois-ci avec le tranchant de son épée, et en quelques secondes, la tête du loup tomba au sol. Le premier loup, gravement blaissait au visage s'enfuit sans demander son reste.

Pendant ce temps, les trois autres loups avaient observé la scène, voyant leur compagnons se faire massacrer, ils sembalient hésiter à intervenir, d'ailleurs, l'un d'eux pris également la fuite. Les deux derniers loups n'étaient pas très fières, mais l'un deux se décida tout de même à attaquer le Prince. Mais celui-ci sembait plus agée, plus expérimenté et il esquiver habilement les coups que lui portait le prince. Néanmoins, se ne fut pas suffisant, d'une main, Vasco lui envoya une boue noir, et tandis que le loup l'esquivait, le Prince lui sauta dessus et lui enfonça son épée profondément dans le flanc. Le loup agonisa quelques instants avant de rendre l'âme définitivement. Quand Vasco voulu s'attaquer au dernier, il s'apperçu qu'il avait égaement prit la poudre d'escampête.

" Et bien, une chance qu'ils n'aient pas eux très faim... "

Le combat terminé, Vasco rangea bien vite ses affaires avant de se remettre en route vers le fort.

Le reste de la journée se passa sans autre évènemetn majeur, si l'on oublie le petit incident avec un bandit qui essaya de dérober le peu de pièce que possédait Vasco, mais Syrn le fit fuire à grand coup d'aile dans la tronche et Vasco lui lança une sphère sombre qui le toucha au niveau de la cuisse. Le maleureux s'enfuit à toute jambe avant d'être véritablement blessé. Cette fois, il choisir comme lieux de campement un petit prés en bordure de la route, ils s'endormirent rapidement et se réveillèrent aux aurores, et cette fois sans loup pour les déranger. Après avoir mangé un peu, ils repirent leur route. En milieu d'après midi, ils atteignirent enfin le verger.

Vasco aimait bien cet endroit, une petite brise traversait agréablement le verger et l'air sentait bon le parfum des fleurs. Marchant tranquillement, les deux compères observaient le paysage en prenant leurs temps. Vu qu'ils approchaient d'un petit ruisseau, Vasco en profita pour y remplir sa gourde. Mais alors qu'il était accroupis au bords de l'eau, une ombre survola le ruisseau, et il s'en suivit d'un effroyable cri. Levant les yeux au ciel, Vasco étouffa une injure, un griffon venait de passer à quelques mètres de lui, mais le pire, c'est qu'il faisait dorénavant demie-tour pour les prendre en chasse !

Se relevant en vitesse Vasco eu tout juste le temps ce crier à Syrn de se cacher avant de devoir se jeter au sol pour éviter les serres assérés de la créature. Vasco se remit sur pied le plus rapidement possible pour s'aperçevoir que la bête c'était posé et avancait maintenant vers lui. Inutile de vous mentir, Vasco avez carément la frousse, des loups, ça allez, mais un griffons, c'était quand même autre chose. Néanmoins, il ne se laissearit pas tuer si facilement, empoignant son épée, il se mit en position de défense espérant pouvoir tenir assez lmongtemps pour trouver un moyen de s'enfuire.

Alors qu'il venait tout juste de penser à la fuite, un miracle se produisit, à une cinquantaine de mètres des combattants, un partail venait de s'ouvrir ! Alors que Vasco avait les yeux rivé sur cette porte de sortie, le griffon en profita pour attaquer. Donnant de puissant coup de pattes, il fesait reculer Vasco qui parrait difficilement les attaques de son épée, de plus, cette dernière semabait innéficace contre les écaillesqui reouvraient les membre suppérieur du monstre. Le jeune Prince avait dorénament les pieds dans le ruisseau et tanté désespérément de placer une attaque sans y parvenir. Soudain, le griffons sauta par dessus Vasco qui eu tout juste le temps d'écarter l'effroybale bec du montre qui foncé droit vers le visage du jeune homme. A présent, le portail se trouvait à une soixentaine de mètre, dans le dos de Vasco, qui espérait de moins en moins pouvoir échapper au monstre.

Mais c'était sans compter Syrn, qui pour une fois se servit de sa cervelle. En effet, se dernirs passa au dessus des combattants, bien en hauteur pour ne pas que le matou-piaf ne l'apperçoive. Une fois au dessus du griffon, il lacha les deux gros fruits violets qu'il tenait dans ses serres. Ces derniers s'écrasèrent en plein sur la tête de la bête qui se retrouva momentanément aveugle, de la pulpe de fruit lui recouvrant les yeux. Vasco saisit sa chance et se retrouna pour courir droit vers le portail, Syrn faisant de même en volant. Néanmoins, le griffon se débarrassa rapidment des fruits explosaient et poursuivit les deux amis. Vasco accéléra le pas, manquant de trébuchait, mais finalement, alors que le griffon était sur le point de le croquer, il se lança en avant et traversa le portail juste après Syrn. Le griffon s'arreta net, aillant trop peur de traverser cette chose qu'il ne connaissait pas.

Les deux amis arrivèrent tout essouflés et tout tramblant de l'autre côté, aussitôt, Vasco s'allongea à terre pour reprendre son souffle, il venait d'échaper de peu à la mort. Vasco fut alors prit dun fou rire, le stress amagasiné pendant le combat disperssait peu à peu. Mais ils n'étaient toujours pas tiré d'affaire, maintenant fallait-il qu'ils aient empreinté un portail qu'il les avait conduit sur Harmonia. Vasco rigolait toujours autant quand il décida de regarder le paysage qui l'entourait, aussitôt, sa bonne humeur cessa. Ils n'étaient pas du tout proche du fort abandonné, ils n'étaient d'ailleurs même pas sur Harmonia. Les montagnes qui les entouraient, Vasco les connaissait bien, c'était les Monts Lunaris d'Umbra...

Dans un élan d'espoir, Vasco se retourna, espérant pouvoir retourner dans le verger, mais le portail c'était refermé quelques secondes après leur passage. Fou de rage, Vasco prit une pierre dans sa main et la lança au loin, puis, il s'assit, la tête dans les mains. Comble de malheure, la nuit commençait à tomber. Ils cherchèrent en vitesse une grotte pour s'abriter du froid et de la pluie qui ne traderait pas à tomber au vu des nuages menaçant qui couvraient le ciel. Ainsi se termina le troisième jour de leur voyage.

Les deux aventuriers (même si Syrn est un véritable froussard), passèrent la majorité de la journée suivant dans la grotte qu'il avait trouvé la veille, la pluie ne voulant saisser et l'orage se joignant même à la partie. Ils en profitèrent donc pour se reposer et chercher un moyen pour retourner rapidement sur Harmonia pour rejoindre. En fin de journée, la pluie s'arreta enfin et ils marchèrent un peu, trouvant une nouvelle grotte pour passer la nuit suivant, histoire de se dire qu'il n'avait pas totalement perdu leur journée.

Le matin du cinquième jour, le ciel était encore couvert, mais la pluie n'était toujours pas revenue. N'ailant rien d'autre à faire, il se mirent en route, cherchant desespérément un portail qui semblait ne jamais vouloir apparaitre. A la mi-journée, ils s'arrêtèrent pour grignoter un morceau, le morale au plus bas. Vers ils se remirent en route, toujours aussi motivé. Il fallut attendre les environs de 16h avant que quelque chose ne se produise.

Alors qu'ils venaient tout juste d'arriver dans une petite vallé entre deux montagnes, ils tombèrent dans un getapant. Une troupe d'une trentaine de galopins les encercla. Vasco, toujours aussi réactif, s'arma de son épée et se prépara au combat, nénamoins, il n'était pas très motivé à se battre. Les galopins passèrent à l'attaque très rapidement. Dans un premiers temps, Vasco les accueilli en leur tranchant tête et membres, mais rapidement, il fut submergé par le nombre. De positon d'attaque, il dû passer à la défense. Virvoletant entre les combattants, il parrait la plupart des coups qu'il recevait, les autes, ils se contantait de les éviter. Mais la fatigue de ces jours de voyage commençait à se faire ressentir, et ce magré le repos qu'il avait pris la veille. Peu à peu, les forces du jeune homme diminuèrent et les attaques ennemis passaient beaucoup plus facilement. Des écorchures apparurent ça et là sur le bras de Vasco, des échymoses et de petites coupures. Acune de ses blessures n'était grave, mais à chacune d'elle, il sentait c'est force s'affaiblir, surtout que les galopins étaient finalement plus de trente. Il commençait à perde totalment espoir quand soudain il vit sur l'un des versant, à une quarantaine de mètres un portails appaitre. Quelque galopins furent aspirer à l'intérieur, mais pas sufisament pour que celà soit signifiquatif. Cependant, Vasco avait retrouver sa volonté, et combattait avec plus de vigeur pour essayer d'atteindre la prote lumineuse. Mais la vague gaolpine était trop forte. Le combat dura encore plusieurs minutes sans qu'aucun des deux camps ne prennent l'avantage, jusqu'a ce qu'une ombre masque le soleil déjà bien bah dans le ciel.

Un dragon venait de faire son apparition et il fonçait vers la masse de galopin qui tantait de fuire à son approche. Le dragon attérie lourdement au sol au sol et comença à décimer les rangs des être gris. Les combattants se ruèrent alors vers une mort certaine sur le dragon, tantant desespérément de secourir leur compagnons, laissant Vasco seul. Sans réclammer quoi que se soit, Vasco appela Syrn qui comme à son habitude c'était plaqué quelque part, et tout deux traversairent le pasage ne vitesse, avant que le dragon ne décide de changer de menu.

Les deux amis eurent cette fois beaucoup de chance, en effet, le portail les transporta à l'entrée même du fort !

Lentement, ils s'avancèrent dans la cour vide de monde à l'exeption d'une jeune femme couché sur un rocher et de se qui semblait être son fauve de compagnie. Vasco, épuisait par son périple ne se posa même pas de question, malgré le jeune age de la jeune femme, c'était sûrement elle qu'ils cherchaient depuis déjà cinq jours.

Vasco s'approcha d'elle et la salua avant de prendre la parole.

" Je me nomme Vasco Honem, je suis un guerrier d'Umbra et je souhaite devenir un Gardiens, si tu es l'intendante, alors sache que je suis à ton service. "

Vasco salua un seconde fois la jeune femme avant d'attendre la suite des évènements.
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Serena Magami

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MessageSujet: Re: En attendant le déluge {Quetes privée par mp.}   En attendant le déluge {Quetes privée par mp.} EmptyMar 2 Mar - 16:07

[HRP: Désolée, ça fait long Embarassed ]

Après Entre Ombre et Lumière et avant Rencontre dans les Jardins Enchantés

Serena était inquiète, très inquiète.
Espériane avait disparu depuis la veille au soir et elle n’avait retrouvé aucune trace d’elle.
Qu’avait-il bien pu arriver à la demi-démone dans ce Bois de l’Innocence où fourmillaient mille dangers connus d’elle seule ?
Fébrilement, la blanche jeune fille préparait armes et bagages pour partir à la recherche de l’Umbrienne mais soudain un bruit atroce la fit grincer des dents.
Vous connaissez ce son crissant, horripilant, que fait une craie sur un tableau quand on l’emploie mal ?

Eh bien, imaginez qu’il dure lentement, savamment, afin d’accaparer votre attention.
Les deux mains plaquées sur ses oreilles, Serena s’approcha du miroir de la psyché rustique qui ornait sa chambre et dont le crissement continu semblait provenir.
Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, la jeune fille écarquilla ses yeux incandescents et elle ôta même légèrement les mains de ses oreilles tant la surprise était grande, à tel point qu’elle en oubliait presque le crissement horripilant qui ne discontinuait pas.
A la surface du miroir des lettres d’or s’affichaient, ondulantes comme à la surface d’un lac, au rythme du sifflement crissant auquel un message s’inscrivait.




Incrédule, la blanche jeune fille hasarda la main vers le miroir mais à peine effleura-t-elle la surface de l’objet, celui-ci redevint uniformément lisse et les lettres d’or s’effacèrent comme un songe.
Serena regarda le prodige disparaître sous ses yeux mais cela la laissa pensive.


- Ce que je recherche...

Que voulaient dire ces phrases à énigmes ?
Il y avait de nombreuses choses qu’elle recherchait pour ce qu’elle en savait.
La vérité sur sa propre nature, ce père qu’elle n’avait jamais rencontré et désormais la demi-démone Espériane.
Trouverait-elle tout cela si elle répondait à cet étrange appel ?

Néanmoins, son inquiétude pour son amie umbrienne surpassa tout le reste et elle se saisit de son naginata, de sa lourde sacoche et de son manteau qu’elle jeta en travers de ses épaules.
Avec un sourire, elle arracha la petite chouette harfang qui somnolait sur le manteau de la cheminée à son perchoir improvisé.
Aussitôt l’animal protesta, réveillé avec brusquerie, et Serena eut un sourire amusé devant ses piaillements indignés et ses battements d’ailes fâchés.


- Désolée Tsuki, tu dormiras plus tard. Il faut retrouver Espériane au plus vite !...

Sa chouette diurne semblait encore fâchée mais elle se résigna à se blottir sur son épaule, contre le cou blanc de la jeune fille, afin de reprendre sa sieste.
Réprimant un sourire, Serena ferma avec soin la porte de son unique demeure et prit la route à travers le Bois de l’Innocence.
Dans ces solitudes, la voix de la blanche Lucinienne qui appelait à corps et à cri la jeune Espériane était le seul son audible au milieu du chant des oiseaux et autres bruits plus ou moins incongrus que produisaient la faune et la flore de la profonde forêt.

La demeure de Serena se trouvait au creux du Bois de l’Innocence, elle passa donc deux jours à parcourir en long et en large la forêt vers son orée à la recherche d’Espériane, hélas sans résultat.
Le soir du deuxième soir, alors que le jour descendait rapidement, un peu fatiguée, elle s’appuya contre le tronc d’un hêtre centenaire.


- Où es-tu passée Espériane ?...

Un son cristallin l’arracha à la sourde fatigue qui commençait à irradier ses muscles après cette nouvelle journée de marche.
Elle se releva et marcha en direction de la musique discrète d’un cours d’eau, sous les rayons obliques du soleil descendant.
Serena regarda autour d’elle, il lui semblait reconnaître les environs.


- Est-ce que ce serait...


La blanche jeune fille avança silencieusement, presque respectueusement au travers des sous-bois.
La stupeur envahit son visage lorsque ses yeux se posèrent sur un petit gué qui surplombait la Rivière de Cristal.
Au travers des arbres, elle pouvait apercevoir des toits de chaume et des fumées qui s’envolaient dans le ciel, guillerettes, portant le fumet du repas du soir que les habitants de ce village isolé préparaient.
Doucement, Serena franchit le petit gué et s’approcha à pas de loups de l’orée du hameau.


- C’est mon village...

Depuis combien de temps avait-elle quitté cet endroit chargé de souvenirs ?
La jeune fille avait perdu le compte exact en années, ce village semblait presque jaillir d’une autre vie à laquelle elle avait renoncé depuis longtemps.
Le parfum du repas du soir sembla tirer Tsuki de sa torpeur et elle essaya de s’envoler mais retomba auprès de quelques coups d’ailes sur le chemin.
Néanmoins, cela n’arrêta pas la petite chouette qui se mit à courir à toutes pattes en direction du village.


- A-Attends Tsuki !...

Serena réprima un soupir et entreprit de courser l’animal qui ne pensait décidément qu’à son estomac mais des rires d’enfants et un babillage la fit s’arrêter au bout de quelques dizaines de mètres.
Sa chouette diurne avait été interceptée par un jeune garçon et une toute petite fille qui s’extasiaient sur l’oiseau directement importé des Montagnes de Glace d’Harmonia.
La fillette qui avait saisi Tsuki dans ses bras releva les yeux vers la jeune fille.


- Oh ! Il est à toi l’oiseau ?...

La blanche jeune fille acquiesça doucement et elle reprit doucement la chouette sur son épaule.
Le garçon reprit sa petite sœur par la main et fit une moue résignée.


- Excusez-la Mademoiselle, ma petite sœur adore les animaux, elle ramènerait à la maison tous ceux de la forêt si on l’écoutait.


Serena eut un sourire amusé et blottit la petite chouette diurne contre son cou.


- Il n’y a pas de mal !...

Elle écarquilla ses yeux couleur rubis en voyant la fillette ouvrir tout grand la bouche en la pointant soudain du doigt et ensuite elle tira fébrilement les vêtements de son frère toujours en indiquant Serena du doigt.

- Grand frère ! C’est l’esprit du village ! Il est rentré !

Le gamin pâlit brusquement en regardant soudain Serena et il saisit brusquement sa petite sœur dans ses bras pour filer dans le village.
Serena essaya de les arrêter en tendant la main vers eux.


- Eh ! Mais attendez !...


Prise d’un mauvais pressentiment, la blanche jeune fille s’empressa de prendre le chemin de son village natal et elle s’immobilisa devant ce qui était la maison de son enfance quand elle l’avait quittée.
Avec douleur, elle contempla ce que les villageois en avaient fait.
Ce n’était ni plus ni moins qu’un temple de bois érigé en son honneur en tant qu’esprit protecteur du village avec une statue à son effigie, paré de centaines d’ornements et d’offrandes voués à s’attirer la bonne fortune.
Elle blottit sa petite chouette qui somnolait contre elle et elle rabattit le capuchon de son long manteau blanc sur sa chevelure immaculée.


- Allons-nous en, Tsuki...

D’un pas rapide, Serena s’empressa de quitter son village natal avant que tous les habitants n’aient vent de sa présence et elle marcha encore longtemps alors que la nuit était déjà tombée sur la Plaine Verdoyante.
Elle se laissa tomber alors que la nuit était haute dans le ciel dans un coin abrité sous un arbre et alluma un maigre feu afin de se réchauffer au cœur de la nuit.
Tsuki dormait contre ses mollets alors que la jeune fille était recroquevillée sur elle-même auprès du feu.


- Les humains sont toujours tous les mêmes...

Elle enfouit son visage entre ses bras, posant la tête sur ses genoux, sa chevelure immaculée descendant autour d’elle comme un flot de neige.
Serena se souvenait trop bien pourquoi elle avait fui son village, ses voisins, les habitants des villages alentour, des bourgs peu éloignés et même de villes loin dans la plaine se déplaçaient jusqu’à son village pour s’attirer les bonnes grâces de la progéniture d’esprit qu’elle incarnait.

Elle n’en pouvait plus d’être ainsi idolâtrée, enfermée dans sa propre demeure comme dans une prison, ensevelie sous les offrandes et sous les vœux que l’on venait lui faire alors qu’elle se sentait totalement incapable de venir en aide à tous ces badauds.
Mais elle avait beau être partie au fond du Bois de l’Innocence, avoir disparu depuis des décennies, ses voisins et leur descendance depuis n’avaient cessé ce culte qui la concernait.
Elle n’était pas un esprit, elle ignorait ce qu’elle était mais elle ne voulait pas qu’on la traite ainsi, elle voulait simplement qu’on la laisse tranquille.


- Serena...

La voix profonde et douce la tira soudain du désespoir qui semblait l’envahir et une étreinte chaleureuse lui fit soudain relever la tête.
Les bras de jais d’Espériane l’enserraient tendrement, tout comme ses ailes noires.
La blanche jeune fille n’en croyait pas ses yeux, était-ce un rêve ?
Au moment où elle se sentait le plus mal, la demi-démone surgissait de nulle part et venait la réconforter de tout son être.


- Espériane !... Où étais-tu ? Je t’ai cherchée partout !...

La jeune Umbrienne déposa délicatement son front contre celui de la blanche jeune fille.


- Chuuut !... Je suis là, avec toi !... Tout va bien !...

Serena se sentait si désemparée qu’elle se laissa bien volontiers aller à cette étreinte chaleureuse.
Comme elle se sentait bien, tendrement enserrée dans les bras d’Espériane.
Elle pouvait se reposer tranquille, dormir jusqu’à la fin des temps, en sécurité...


- Ite !...

Serena qui s’endormait paisiblement dans les bras d’Espériane rouvrit brusquement un œil et jeta un regard chargé d’animosité à l’encontre de Tsuki qui l’avait cruellement frappée de son bec à la jambe et l’avait tirée de ce doux moment de béatitude.

- Tsuki ! Qu’est-ce que...

L’étreinte autour d’elle se fit soudain froide, douloureuse et Serena comprit soudain en découvrant ce qui l’enserrait.
Ce n’était pas Espériane mais une Ombre qui avait pris son apparence sous le couvert de son pouvoir d’illusion et qui l’aurait étouffée lentement dans son sommeil si Tsuki, pas affectée par l’illusion, ne l’avait tirée de sa torpeur.
Essayant de lutter contre la créature qui la tenait fermement, Serena chercha à tâtons son naginata mais elle avait toutes les peines du monde à seulement tendre le bras.
Puis ses doigts se refermèrent sur la garde mais l’Ombre, voyant son geste, la saisit soudain à la gorge.

Serena n’eut que le temps de pousser un gémissement étouffé avant de se trouver plaquée au sol, en train d’étouffer.
Avec la force du désespoir, elle atteignit du bout de sa lance le foyer du petit feu qu’elle avait allumé devant elle et elle projeta des braises incandescentes vers la créature qui desserra son étreinte pour esquiver les débris de bois brûlant.
D’un mouvement maladroit, la blanche jeune fille plongea la lame de son naginata dans ce qui servait d’épaule à la créature qui lâcha prise en poussant un hurlement déchirant.
Serena roula de côté et porta sa main libre à sa gorge en feu, toussant et crachant à qui
mieux-mieux pour reprendre son souffle.

Mais l’Ombre n’avait pas l’intention de la laisser s’échapper à si bon compte et déjà elle se dirigeait de nouveau vers elle.
Furieuse de s’être fait avoir par l’apparence d’Espériane et aiguillonnée par la douleur dans son corps, elle resserra la garde sur son naginata.
Alors que la créature se lançait de nouveau vers elle, une lueur de pure haine étincela dans son regard incandescent et elle accueillit l’Ombre d’un coup transversal de son naginata qui la transperça de l’épaule à la hanche.
La créature poussa un cri déchirant et elle se délita dans les ténèbres de la nuit.

Serena resta un long moment, adossée à l’arbre, auprès de son feu de camp, à attendre un autre assaut de l’Ombre mais plus rien ne bougeait dans les ténèbres qui l’entourait.
Elle se laissa tomber au pied de l’arbre, son arme à ses cotés.
La blanche jeune fille ignorait si elle avait porté un coup fatal à la créature mais apparemment elle ne semblait pas décidée à revenir et ça lui convenait parfaitement pour l’instant.
Elle sentit Tsuki se blottir contre elle et elle ôta la main qu’elle portait à sa gorge endolorie pour ébouriffer les plumes de la petite chouette blanche.


- Merci Tsuki !...

Epuisée, la jeune fille s’endormit contre le tronc de l’arbre, sa chouette blottie sur son ventre.
L’aube vint irradier Lucina et une fois réveillée, Serena dut soigner sa gorge endolorie par l’attaque de l’Ombre avant de pouvoir se mettre en route.
Elle reprit sa route à travers la Plaine Verdoyante et elle approchait d’une ville à quelques lieues de Solériès quand, fatiguée par sa marche, elle s’assit sur un grand rocher plat pour faire une pause.
Elle déposa Tsuki à coté d’elle ainsi que sa sacoche et entreprenait de l’ouvrir pour en tirer son repas quand elle s’immobilisa soudain.
Une lueur jaillissait du sol et l’encerclait tout doucement.


- Oh non ! Non, non, non, nooooon !...

La lumière sembla ouvrir le néant sous ses pas et elle se sentit tomber !...
Serena n’avait que son Naginata en mains et, presque désespérément, elle essaya de s’agripper à quelque chose.
Sa lame rencontra soudain quelque chose de dur et sa chute stoppa.
Elle rouvrit péniblement un œil.


- Ouch !...

Elle avait reçu sa sacoche sur la tête qui retomba mollement en-dessous d’elle.

- Ite !...

Quelque chose de plus dur avait heurté sa tête et, quand elle rouvrit un œil, elle vit Tsuki s’agripper désespérément à son épaule pour éviter de tomber en poussant un « Pya » indigné.

- T-Tout va bien Tsuki !... Une chance que ce gros rocher soit là !...

Serena poussa un soupir de soulagement, elle aurait pu se faire mal en tombant ainsi.
Heureusement, la lame de son Naginata avait pénétré dans la pierre d’un gros rocher qui avait arrêté sa chute.
Elle commençait à en avoir sincèrement assez de tous ces déplacements lumineux.


- Grrr...

Serena écarquilla ses yeux incandescents et Tsuki poussa un « Pya » effrayé avant d’aller se cacher sous son manteau.
Un crissement de pierre retentit et elle vit le sommet du rocher où était plantée sa lame se tourner vers elle.
Des yeux d’obsidienne l’observaient, apparemment de forte méchante humeur.


- Ha...

Avant que la blanche jeune fille ait pu dire ou faire quoi que ce soit, l’être de pierre se redressa vivement et arracha le Naginata de son dos comme s’il ne s’agissait que d’une aiguille.
Serena se retrouva jetée à terre et la créature envoya voler son arme à plusieurs mètres d’elle.
C’est alors qu’elle prit conscience des alentours : ce n’était plus la Plaine Verdoyante mais une vaste vallée où des pierres dressées pointaient vers le ciel.
Un fort qui semblait très ancien se dressait non loin de là.


- C’est... Harmonia ?... Ah !...

Le fait qu’elle soit inoffensive sans son arme n’avait apparemment pas affecté l’être de pierre.
Sans cérémonie, il avait arraché la blanche jeune fille du sol et la compressait entre ses deux mains puissantes, à la manière d’un ours en plein combat.
Serena avait beau se débattre, elle n’arrivait pas à se défaire de cette étreinte et elle sentait ses os craquer sinistrement.


- Non !... Agh !...

Tsuki, voyant sa maîtresse en détresse, jaillit de son manteau, se hissa le long de son bras et se positionna sur le crâne de la créature pour le picorer.
Hélas, l’être de pierre ne sentait guère les efforts de la petite chouette harfang pour délivrer Serena.
Instinctivement, son pouvoir de bénédiction s’activa et la blanche jeune fille se mit à émettre une légère lueur blanche afin de lutter contre la douleur qui la parcourait.
Elle parvint difficilement à retrouver ses esprits, elle devait trouver un moyen d’échapper à l’étreinte de cette créature mais elle n’avait plus d’arme !
Une pluie fine se mit soudain à lui frapper le visage et elle maudit le ciel.
C’était à elle de pleurer, pas à lui !
Incroyablement, sous ses yeux incandescents, la pluie qui tombait sur l’être de pierre et qui ruisselait jusqu’à elle sembla refluer pour ne pas la mouiller.
Elle se concentra davantage et les maigres filets d’eau semblaient obéir à ses injonctions mentales.
Elle avait peut-être encore une chance !

L’être de pierre semblait être là depuis des âges et de nombreuses fissures marquaient sa peau à l’origine lisse et sans défauts.
Serena commanda à l’eau qui ruisselait doucement sur la créature de s’infiltrer dans les fissures et en augmenta soudain la densité.
Les fissures se firent crevasses et elle obligea l’eau à s’infiltrer encore plus profond avant de recommencer le même office.
Elle s’épuisait vite à ce pouvoir qu’elle utilisait pour la toute première fois en combinaison avec son don de bénédiction mais un craquement sinistre retentit soudain.
Heureusement, ce n’était pas la colonne vertébrale de la blanche jeune fille qui avait cédé.
A force d’infiltrer de l’eau et de la pression dans le corps de pierre de la créature, bras et jambes avaient fini par céder.
Serena retomba à terre, accompagné d’une pluie de pierres, et elle contempla, incrédule, le résultat de son tout nouveau pouvoir sur l’eau.
L’être de pierre avait perdu bras et jambes, réduit à l’impuissance suite à la perte de ses membres.

Tsuki, d’abord stupéfaite par la chute brusque de la créature qu’elle picorait, poussa un « Pya » victorieux et gratta superbement la terre pour en projeter au visage du golem comme s’il n’était qu’un caillou insignifiant.
A demi vidée par ce combat titanesque, Serena se redressa faiblement et ramassa presque machinalement son naginata ainsi que sa sacoche.
Elle était encore sous le coup de l’apparition de son nouveau pouvoir et ses vêtements lui collaient à la peau à cause de la pluie fine qu’elle avait fait tomber sans le savoir.
Ce n’est que lorsqu’elle ramassa Tsuki qu’elle découvrit une jeune fille assise sur un rocher à quelques mètres d’elle, un homme à ses cotés, qui semblait avoir observé toute la scène.
Une vague colère envahit Serena, elle avait bien failli mourir sous leurs yeux et ils n’avaient pas bougé le petit doigt.


- Ce... C’aurait été trop demandé de venir m’aider ?...


Elle ignorait qui étaient ces gens mais, à la recherche de l’équilibre des mondes, elle avait bien failli y laisser la vie une nouvelle fois.
Il n’y avait plus qu’à espérer que les Esprits Créateurs estiment qu’elle avait passé suffisamment d’épreuves pour daigner la guider désormais.
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Espériane Bréséliande
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MessageSujet: Re: En attendant le déluge {Quetes privée par mp.}   En attendant le déluge {Quetes privée par mp.} EmptyMer 3 Mar - 21:27

[HRP: Avant Rencontre dans les Jardins Enchantés et après Entre Ombre et Lumière. Tien! Tien! Cela me rappel quelque chose...]

Le soir était lentement tombé sur le bois, et comme les vivres de la jeune Umbrienne, et de Serena risquer de manquer, elle prit la décision d'aller chasser. Elle avait de nombreuse foi parcourut cette forêt de nuits avec son peuple....et pourtant rien ne l'aurait préparée à cela. Alors qu'elle avait trouvée une proie de bonne valeur, une biche et son petit, une ombre se glissa silencieusement derrière elle. La biche et son petit, aillant un instinct plus développé qu'Espériane, et surtout ayant la chose en visuel s'enfuir à toute allure. Espériane eut tout juste le temps de se retourner avent que le serpent géant ne passe à l'attaque. Prenant de plein fouet l'attaque, Espériane sentit trois de ses côtes se briser, et sa jambe droite se casser. Mais la rage de s'être fait prendre par surprise ainsi la maintenu debout. Prenant sa faux, elle esquiva la seconde attaque de la bête grâce à ses ailes qui la projetèrent rapidement sur le coter. Puis se fut au tour de la demi démone d'attaquer. Sa charge fut quasiment sans suces, la seul chose qu'elle put faire c'eut était d'agacer la bête. Mais alors qu'elle allait se remettre en garde, le serpent frappa à nouveaux. Elle crut mourir, mais juste avent d'être frapper par la bête, une aura sombre s'abattit sur elle. Le monstre prit la fuite, alors qu'une être sombres apparaissait. Il dit une chose à Espériane, mais déjà celle-ci sombrait dans l'inconscient.
Toutes les choses au tour d'elle était blanche, Espériane fut surprise de cette état de transe. Après plusieurs minutes de réflexion, elle comprit qu'elle se trouver non pas au paradis, ni en enfer d'ailleurs, mais dans son esprit. Elle n'était donc pas morte? La douleur sourde de son corps lui disait que non. Elle sentit ses membres et ses cotes se faire ressouder lentement par le temps et vraisemblablement l'aide de l'homme mystérieux. Alors qu'elle était immobile dans ce monde dont elle ignorée tout, bien que ce fut son esprit, elle médita sur ce qui venait de se produire dehors. Elle était partie chassée, et finalement se fut elle qui devint une proie. Par chance ce serpent fut mit en déroute par....qui était cette homme? Et pourquoi avait elle l'étrange impression de le connaître? Tout ses questions, et bien d'autre la tourmentaient. Mais ce fut la première réponse qui amenât les autres. L'homme auréolée d'ombre était son père, sans doute qu'à sa mort il eut obtenu le rang d'esprit inférieur de par ses exploit nombreux et des plus remarquable, le moins important étant d'avoir vaincu en combat singulier celle qui fut la génitrice d'Espériane. Pourquoi avoir sauvé sa fille qui l'avait tué? Car au même titre que l'esprit qui lui avait demander de veiller sur Serena, cet esprit devait connaître le destin de la jeune femme, et devait être du coter opposer. Ainsi donc son père veiller encore sur elle...dommage. Selon les ressentit qu'avait Espériane, son corps était guérir sur le plan matériel. Mais encore fallait il revenir au monde réel. Ce fut a ce moment que le jeune démone comprit les mécanisme de ce monde. Se dirigeant vers ce qui sembler être le centre de son esprit, elle retrouva ses deux moitiés qui jouer au cartes. Après quelque échange des moins conventionnel, Espériane comprit qu'elle devait revenir à la réalité. Et ce fut l'esprit bon qui veiller sur elle qui l'y aida. A son réveille, elle trouva un mot à coter d'elle:
"Celle que tu recherche se trouve au fort abandonné sur Harmonia. Soit y dans une semaine..."
D'après la date, le mots avait était posé a coter d'elle peu de temps avent son réveille. Mais se qui amusa Espériane fut de voir la biche et son faon a coter d'elle. Sa voie douce et mélodieuse la salua alors.

« Bonjour toi! Ainsi tu m’as veillé? A moins que tu m'a crut morte et donc que tu était en sécurité? »

La biche suivit de son faon prirent assez vite la fuite pour répondre à la question. Amusée mais non moins frapper par l'urgence de sa quête, Espériane prit sa faux....enfin dégagea sa faux de la mousse, ainsi que son propre corps, et reprit sa route vers le monde d'Harmonia. Elle rencontra alors une ombre, être dénuer de formes qui sembler mal en point...sa blessure de l'épaule à la hanche sembler avoir du mal à se refermer. Espériane qui était étrangement du genre à aider tout le monde vint à lui proposer un marcher.

« Chère cousin des abysses ! Vous et moi avons un long passer en commun ! En fin je veux parler de nos races ! Alors voila un marcher qui je pense comblerait nos besoin respectif ! J’ai besoin de trouver une personne ! Et vous, vous avez besoin d’énergie pour vous soigner ! Voila mon marcher ! Je vous donne ce dont vous avez besoin ! Et moi je vous donne de ma force vital ! »

L’ombre prit alors la forme d’un humain, et dit d’une voie faible et amusée.

« Et que me vaut le plaisir de cette offre ! Car sachez que je ne peut refuser ce-ci ! »

Espériane ne dit qu’une seule chose.

« Je cherche cette fille ! »

Puis elle projeta dans l’esprit de l’ombre l’image de Serena. L’ombre eut un sourire et répondit qu’elle l’avait vue. Espériane donna alors une grande partie de sa force vitale en échange de l’information, mais elle ne sut qu’une chose, elle était belle et bien dans ces bois ces cinq dernières semaines....Bon, Espériane le savait déjà. Mais l’ombre sembla plus gourmande que prévue, et elle attaqua. Espériane eut juste le temps d’esquiver le premier coup. De son coter elle était a moitié affaiblit par leur échange, alors que l’ombre avait retrouver toute sa puissance. Sachant ce qu’elle devait faire, Espériane prit sa fidèle faux et se mit en garde. L’ombre passa à l’attaque, ses bras déformés se tordirent vers l’Umbrienne à la recherche d’une prise. D’un geste fluide de sa faux elle trancha ses deux lianes d’ombre, mais elles se reformèrent en double. La danse de la lame de la démone durant plus d’une demi-heure, les deux opposant était à bout de souffle, Espériane plus que l’ombre, mais la rages la tenait encore une foi éveiller. Las de se combat sans fin, Espériane passa à son tour à l’attaque, elle fit alors appel à ses dernière ressource, elle invoqua une sphère d’ombre quelle projeta sur la créature. Mais comme elle s’y était attendue, la créature d’ombre laissa venir à elle cette sphère qui allait la soigner....mais elle n’avait pas prévus que derrière se trouveraient de suite la démone et sa faux. En un coup l’ombre était tranché en deux à nouveaux de l’épaule à la hanche, mais la faux revint plus vite qu’il n’eut fallu pour le dire, et trancha de la hanche opposée à l’autre épaule. Couper en quatre petits morceaux, l’ombre rejoint très vite les abysses qu’elle n’aurait jamais dut quitter. Mais ce combat avait aussi épuisée Espériane. Elle se posa dans son lit de végétation et s’assoupit un peu. Le matin suivant, la jeune femme se réveilla à nouveaux en compagnie de la biche et de son petit. Amusée elle se mit à rire faisant fuir une nouvelle foi la pauvre bête qui décidément n’avait pas de chance avec cette clairière. Elle prit un frugal repas, et parti à la recherche de Serena. Elle passa toute la journée à éviter esprits et autre créature, tout en cherchant traces de son amie. Et à la nuit tombée, elle continua à chercher. Elle tombât alors nez à nez avec une louve et ses trois petits. Après un échange de regard des plus long, les deux prédateurs se quittèrent…lors de son séjour dans le désert sombre, Espériane avait appris le langage muet de ces nobles prédateurs. Si l’on devait résumer leur discutions, celle reviendrait à peu près à cela :
- Qui est tu ?
-Espériane !
-Que fait tu là ?
-Je cherche ma chef de meute ?
-Qui est elle ?
-La femme aux cheveux neige !
-Elle est partie d’ici il y a trois lunes vers les plaines !
-Merci !

Ainsi Serena était partie depuis trois jours, cela allait aider Espériane de savoir cela. Prenant la route que la louve lui avait indiquait, Espériane compter voyager de jour, et de nuit se reposant uniquement le minimum vital pour rattraper son retard. Si seulement elle savait qu’elle ne pourrait le faire car sa jeune amis avait encore une foi utiliser le voyage par téléportation...mais sur l’heure Espériane avait d’autre souci. En passant par un village, elle trouva un autel dédier à son amie. Surprise elle voulut demander des précisions aux villageois, mais elle n’avait pas vue l’autre autel qui lui faisait face représentant les femmes de son peuple. Elle fut reçut par des volets qui claquent, et des hommes armés. Après une conversation des plus houleuse avec les villageois, elle parti sans demander son reste maudissant au passage une nouvelle foi son héritage. Elle passa d’ailleurs devant le camp de son amie, mais la nature avait reprit ses droits, et Espériane ne put voir la petite fiole qui était resté en témoignage du passage de sa chère amie. Espériane voyagée depuis trois jours quand elle arriva devant les portes entre les mondes. Entrant dans la porte d’Harmonia, elle fut transportée dans la vallée des mégalithes, enfin à l’opposée de son point de rendez-vous. Et Devant elle, trois galopins et un loup gris domestiquer qui sembler aussi surpris que la démone de la voir arrivée ici. Ce fut un galopin qui attaqua le premier, Espériane esquiva son attaque et sortit sa faux. Mais trop occuper à prendre son arme, elle se prit un coup de gourdin dans le ventre alors que le loup et son maîtres chargeaient. La faux fit un mouvement parfait et rougeoyant quant elle goutta la chaire des deux premier galopins. Le loup bondit, et se prit un coup de manche dans la mâchoire alors que la lame trancher le dernier galopin. Le loup à terre, sonnait par le coup attendait sa mort. Mais Espériane le fit se relever, se faisant au passage morde au bras, et lui fit comprendre dans le langage muet des loup qu’elle était sa sœur de sang et de destin, et qu’à partir de ce jour il ne devrait plus obéir qu’à lui-même. Le loup relâcha Espériane et partit dans les plaines après avoir remercier sa libératrice. Espériane fit alors un petit compte rendu de ses blessures : A son bras droit la marque de la morsure du loups gris, sur son flan gauche la marque du coup de galopin, une magnifique entaille à la poitrine dut à l’ombre, des bleu sur tout le dos dut au villageois, et enfin la jambes encore bleu de sa fracture....en gros voila un voyage bien calme pour la jeune Umbrienne. Elle vit alors au loin la silhouette de jeune femme, Serena. Elle se dirigea alors vers elle. Mais alors qu’elle arriver au niveaux du fort, elle comprit ce qu’avait dit son père :

Celle que tu chérie le plus ne pourra pas te voir avent la prochaine nouvelle lune ! Tel serra le prix de mon aide ma fille ! »

Et par manque de chance, il restait encore une semaine avent la nouvelle lune.
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MessageSujet: Re: En attendant le déluge {Quetes privée par mp.}   En attendant le déluge {Quetes privée par mp.} EmptyJeu 4 Mar - 22:40

Une étrange lettre. Depuis son arrivée deux ans plus tôt sur le sol des terriens, l’Athalante n’avait jusqu’alors pas eu le loisir ou l’envie d’apprendre ces petits signes sur un morceau de parchemins qu’ils nommaient « écriture ». C’est à cause de ce fait particulier que l’idée lumineuse de renouer des liens intéressants le prit. Il souriait avec ce petit air habituel, sarcastique… Sans que cela soit volontaire. Lorsqu’il frappa à la porte, sa peau bleue devint légèrement plus foncée tandis qu’une jeune femme lui sautait au cou. Lïnha avait toujours été émotive, et il avait dû supporter pendant bien longtemps ces petites sautes d’humeur qui la caractérisaient.
… Bien vite, elle relâcha sa prise en reculant d’un pas pour observer l’homme qui l’avait quittée un an plus tôt, le détaillant de la tête aux pieds. Toujours de cette même grâce farouche, la beauté que sa peau bleutée et ses yeux verts ne gâchaient pas, ces lèvres fines et moqueuses…. L’espace d’un instant, la nostalgie les envahit tous les deux. Etonnamment, ce fut elle qui se reprit la première. Son regard se fit critique quand aux vêtements d’Arkhan qui, bien que de coupe résolument fine et artistique, avait souffert du voyage qu’il avait fait pour venir ç son encontre. Il fallait dire que le verger de Luminis n’était pas un endroit de tout repos, la nature s’y montrant d’une traîtrise impardonnable. Comment un endroit si enchanteur pouvait-il être aussi dangereux ?



~°Deux jours plus tôt.°~



L’endroit était magnifique. Les arbres chantaient leur beauté, les oiseaux leur joie. Les plantes elles-mêmes étaient d’une rare beauté, exhalant des fragrances capables de subjuguer le plus blasé des Umbriens… Quand à Arkhan et ça curiosité naturelle, c’était perdu d’avance : Il était depuis deux jours dans cet endroit merveilleux. Jusqu’à ce qu’une étrange créature barre son chemin ; il n’avait jamais vu d’aigle à corps de lion, autrement dit une chimère… Non, pas une chimère. Et à l’instant précis ou ce nom et ce qu’il en savait lui revenaient en mémoire, le griffon lui sauta à la gorge. Geste dérisoire qui se solda par un échec… Uniquement dû à un réflexe salvateur d’Athalante, qui avait plongé vers la gauche avec la grâce qui était la sienne.

Le combat était déjà engagé. Tournant autour de la petite clairière qui leur servait désormais d’arène, les deux adversaires se jaugeaient. Le bipède à peau bleue mesurait les griffes et le bec de ce qu’il considérait comme un cheval carnivore, là ou l’animal ne voyait probablement en lui qu’un déjeuner. L’attaque suivante fut fulgurante. Le geste d’Arkhan plus rapide encore. Sa main droite avait fusé, telle un éclair, envoyant dans le cuir du monstre trois dards acérés enduits d’un somnifère assez puissant pour étaler un cheval pendant une semaine. Elle en fut à peine ralentie, mordant dans la chair de la clavicule gauche de sa proie. Etouffant la douleur dans un grincement de dents, il fit suivre avec la même vitesse quatre dards de plus. Trois de trop pour tuer un cheval (décidément, il ne considérait ce griffon que comme un simple canasson plus résistant que la moyenne pour faire une comparaison). Cette fois cependant, il fit mouche : L’un d’eux creva l’œil droit de l’animal, laissant son poison s’infiltrer directement dans son cerveau de volatile belliqueux. Enfin, après une éternité de doute, le griffon s’abaissait… Pour sauter une fois de plus vers un point vital de l’Athalante, à savoir simplement sa jambe droite au niveau de la cuisse ; une poigne d’acier écrasa au sol cette tête couverte de plumes, enfonçant son bec dans la terre de plus de deux centimètres. La cheville ensanglantée, le bras gauche inutilisable, bien soulagé fut Arkhan quand le cheval emplumé rendit son dernier souffle… Suite à la réception de plus de cent kilos de muscles et d’os au sommet du crâne, canalisés par un genou meurtrier.



~°Retour au présent, après deux jours d’errance à travers une rase campagne, non loin de la vallée des mégalithes. °~



- Je suis heureuse de te revoir, Atha… Mais tu es toujours trop chaud, et tes vêtements mériteraient un sérieux lavage.

- Tu n’as pas changé, Lïnha…. Sauf pour ton sens de l’observation. Il n’y a pas que de la poussière sur ces atours déchiquetés.

Alors seulement, la jeune femme s’aperçut Du bras pendant négligemment et de la jambe légèrement repliée qu’arborait son vieil ami. C’est donc en poussant un large soupir contrit, chose étrange, qu’elle le traina dans la petite masure proche de l’ermitisme : Seuls quelques indices prouvaient qu’elle avait une ou deux relations sociales, probablement sans dépasser le stade du commerce. Lïnha avait toujours été douée pour la pêche des perles noires. Ce qu’elle lui fit après une belle scène digne d’un couple pour le soigner ne saurait être décrit. Enfin, après une torture physique et mentale pour supporter son amie, l’Athalante put enfin prendre la parole en offrant à la jeune femme la vue de sa lettre.

- Je n’ai pas appris à lire… Une grave lacune, mais qui me fournit une excuse pour venir te voir. En dehors de ces blessures occasionnées par un griffon.

- T’as toujours été doué pour te fourrer dans les ennuis. Tu te souviens quand tu es revenu d’un nid de nagas ? T’étais dans un bel état… Et sans en tuer un, en plus.

- Tu sais bien que je ne tue jamais. Ou presque. Mais je peux t’assurer que celui la a dormi un sacré bout de temps…


- Bref, voyons ça.
..

..
- Bon… Visiblement, tu es convoqué à un lieu appelé «la « Vallée des mégalithes ». Ca concernerait une guilde, c’est pas super clair… Mais connaissant ta curiosité légendaire et en observant le sceau, je dirai qu’il n’y a pas le moindre doute… T’as une semaine à partir d’hier.


- Ca devrait aller, je vois vaguement ou c’est. J’y serais dans deux jours. Enfin, je peux rester un peu pour qu’on puisse parler, si ca ne te dérange pas. J’aime bien quand on parle.




~°Deux jours plus tard, Vallée des mégalithes°~



Depuis plusieurs jours, Athalante marchait vers son but mystérieux. Il n’était pas vraiment fatigué, sa condition et sa race faisaient de lui un excellent marathonien. Et désormais en plus de ses sacoches, il portait un petit sac en peau de daim qu’il avait acheté en chemin, transportant la raison de vivre de l’homme : des vêtements propres. Il avait gardé les loques du début de son voyage, plus utilitaires après quelques ajustements (même si il avait l’air d’un clochard prêt à vendre son corps). Enfin, après un voyage monotone et ne présentant guère d’intérêt esthétique, Il était arrivé à destination : Le fort abandonné. Sans fioritures ni cérémonies, Akhan se dirigea vers ce qui semblait être une entrée… Gardée par une vieille sculpture laide et grossière. Il passait outre, lorsque le grincement d’un objet lourd et gros le poussa à se jeter au sol. Il avait assez pris de risques sur le chemin pour ne pas vouloir risquer de nouvelles blessures, surtout à deux doigts du but. Jugeant de la stature de son adversaire, il fut littéralement découragé. Même sa nouvelle acquisition, du venin de Tenolak, ne viendrait pas à bout d’un être de pierre puisque ses dards ne pouvaient pénétrer cette armure sur pattes. Lâchant un soupir à fendre l’âme, l’amour propre en miettes, il se tourna vers le couloir et s’enfuit à toutes jambes dans les décombres de ce château en ruines. Jusqu’à tomber sur une alcôve qui lui semblait idéale pour pouvoir se changer, ce qu’il fit en deux temps trois mouvements. Pas de miroir pour vérifier sa mise en plis, bah. Après tout, il n’avait jamais eu besoin de se coiffer.

C’est donc un Athalante propre comme un sou neuf qui franchit la limite de la salle où se trouvaient quatre personnes. Et ne sachant à laquelle s’adresser, il se contenta de sortir la lettre qu’il avait reçue… Tout en jetant vers Serena un regard amusé et pas réellement étonné. Un peu comme un vieil ami qui se demandait s’il trouverait là quelqu’un sur qui il avait parié. Il ne prit la parole qu’après ceci, en se tournant vers la jeune femme qui « semblait », d’après son intuition héréditaire, être l’instigateur de ce complot.

- On dirait que je ne suis pas seul invité… La route a été longue, pour me rendre compte que je ne suis pas le centre d’intérêt… mais trêve de plaisanteries, mon nom est Athalante Arkhan. Enchanté.
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Momoe Van Hell

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MessageSujet: Re: En attendant le déluge {Quetes privée par mp.}   En attendant le déluge {Quetes privée par mp.} EmptyLun 8 Mar - 2:12

Une jeune femme, une lettre, une quête a la beauté d’un loup, pour la puissance d’une guilde.

Recevoir une lettre peut vous changer une destinée.. Cela peut paraitre plus que contestable énoncer comme cela, mais pourtant tellement véridique.
Un jour comme un autre pour notre douce enfant dans les terres d’Harmonia, une matinée banale, pour une journée banale, la plus banale des aventures et pourtant tout bascula, à la lecture d'une lettre.

*Va pour le fort abandonné*

La pensée était simple, une aventure de plus à sa collection. Après la jungle elle pouvait bien faire cela, non? Momoe ne pouvait refuser, elle attrapa son sac et ses affaires, de nouveau l’aventure sur un plateau d’argent, enfin un morceau de papier. Le seul problème était cette idée de devoir ramener un louveteau en offrande, le voyage en lui même jusqu'au fort était simple, mais pouvait-elle réellement ramener un bébé en le séparant de sa mère, sa famille? Je pense que toute la question était posée sur la capacité ou non à respecter les ordres.

*Et je la trouve où la meute avec le nouveau né, moi?*

Le choix était posé, prendre un louveteau et venir pour en savoir plus ou laisser tombé cette aventure. Qui vivra verra, non? Alors première destination, une foret, un jungle? Encore…
Momoe soupira et se mit route, arrivée dans la forêt, elle installa un camp de fortune, et se mis en chasse, mais à chasser quoi? Et bien, elle ne savait pas encore réellement. Deux jours sans loups… des lapins, des cerfs, un ours même, mais pas de loup. Mais le vent tourna et se fut presque une tornade.

A écouter la nature, Momoe fut interpellé par le couinement, la plainte d’un animal, pas de doutes, un loup. Guidée par son ouïe, elle se faufila, se griffant au visage et sur les bras, et déboula devant un louveteau, certainement aveugle au vu de ses yeux blanc. La chance. Elle l’approcha et le serra conte elle, pas de combat, pas de séparation familial, pas de problème, une fin heureuse. Elle sauvera le louveteau et l’offrira comme signe d’allégeance, lui épargnant une mort certaine.
Comme j’aurai aimé vous dire ses mots, malheureusement la suite en est tout autre.

Retrouvons, Momoe et Fox, le louveteau, vous vous demandez pourquoi Fox? La réponse se trouve dans son pelage à la couleur si étrange, un roux foncé, à la limite de la crème brulée, encore une bizarrerie de la nature que nous avions là.
Fox était maintenant parfaitement habitué aux caresses de la jeune femme, il était protégé par la chaleur de ses bras, et rassuré par le battement de son cœur de femme. Il était aussi affreusement diminué physiquement, pas étonnant que la meute n’en voulait pas, aveugle, petit et faible, un loup parfaitement inutile, mais si mignon.

Marchand en chatonnant, le louveteau se mis à couiner de plus en plus comme pour prévenir d’un danger, Momoe le caressa et s’immobilisa:

- Allons calme-toi, petit chou, ils te toucheront pas…

Elle déposa le louveteau dans sa capuche et se mis en position verticale, les bras en croix et le sourire fière sur le visage:

- Allez on vient jouer avec Maman…

Un groupe de quatre ou cinq loup, non six, voir plus, certainement les membres de la famille de fox, non? Le dominant fière et fort, suivis de la dominante Albinos, se présentèrent en premier, si je puis dire ainsi. Un accueil plutôt dur, les babines pleines de salives, les grognements de sauvagerie, ils étaient menaçant. Sans trop comprendre pourquoi il lui en voulait tant à ce pauvre louveteau. Oui ils avaient certainement suivi son odeur, et donc ils ne devaient pas laisse vivre les faibles. Pas vraiment confiante, elle ne baissait pas le regard pour autant.

Le premier s’attaqua à elle, un saut frontal, mais quel bonheur, un combat, dieu comme elle adorait ça…ou pas. Elle ne voulait pas les blesser, elle ne voulait pas, elle ne savait pas comment faire, pas de doutes, il lui faudrait un moyen de tous les immobiliser, enfin il lui faudrait surtout emprisonner les deux chef, les dominants.

Elle bloqua le premier en faisant sauter un morceaux de bois au sol, d’un coup de pied, quelle femme, alors que le deuxième se mettait en œuvre, pas de doute, si le nombre continuait son ascension elle allait en prendre pour son grade. Les deux dominants en retrait, qui attendait sa mort, et celle du petit.

Le combat faisant maintenant rage, des coup de crocs, des grognement, quelques morceau de tissus qui volent, une pluies de sang. Pas de mort mais des blessés, toujours plus, cinq, six, sept, sous le regard des dominants, huit , neuf, mais ils ne s’arrêtent jamais. Arrivée au onzième, le souffle court, une blessure sévère à l’avant bras des marques de griffures sur le visages et un peu de partout, elle contempla ce couple qui se décida à attaquer. Mais en vain, si il y avait bien un piège qu’elle avait tendu c’était le leur, ils se retrouvèrent coincé dans ses fils, couinant. Elle détacha la gueule de la mère, qui hurla à la mort, elle ne détacherait pas plus, un peu d’efforts, quelques blessures et avec le temps ils seraient libre. Elle partit fière, une louveteau un poche et une blessures de plus.

Plus que quelque jour avant le rendez-vous , il fallait se hâter, après un bandage de fortune elle se mit en route. Le chemin jusqu’au fort, fut long et elle se demandait si elle y arriverait à temps. Son bras était de moins en moins douloureux, ah! la magie de la médecine par les plantes. Fox était de plus en plus solide sur ses appuis, ce qui n’était pas plus mal. Le jour prévu elle arriva à destination, à la bonne heure, au bon moment. Toujours aussi élégante, elle avait même donné un bandana de soie au petit louveteau. Le timing parfait ,chance ou destinée allez savoir. Elle déposa fox à ses pieds et avança jusqu’à l’attroupement, descellant des visage plus ou moins familier...

- Bonjour je me nomme Momoe Van Hell, est-ce-bien ici que je dois donner le louveteau?
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Larian Bren
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MessageSujet: Re: En attendant le déluge {Quetes privée par mp.}   En attendant le déluge {Quetes privée par mp.} EmptyLun 8 Mar - 9:35

Larian para un coup d'estoc, son adversaire était terrifiant, un géant à la force monstrueuse et à l'agilité surdévellopé pour quelqu'un comme lui. Il envoya son poing dans le nez de son adversaire qui recula de trois pas sans sembler en avoir souffert, un rire sonnore s'échappa de sa gorge insérée dans un cou immense. Larian commencait à en avoir marre de frapper sans succés, il avisa sa blessure à l'épaule... un sacré handicap mais rien d'insurmontable. Le colosse décida de la charger en hurlant pour frapper sur le côté droit de Larian qui se baissa pour esquiver le coup, le genoux du géant apparu comme par magie et Larian se le prit dans le visage, il fit un vol plané et attérit dans un ruisseau, le nez dégoulinant de sang. Un grognement de rage lui échappa avant qu'il ,ne se lée, le géant était déjà sur lui. Larian fit apparaitre un boule d'arcane qui fusa vers son torse et le déchiqueta. Mais le géant semblait ne rien sentir et frappa droit vers le ventre du guerrier harmonien qui esquiva tant bien que mal. Puis il cessa de bouger, une dizaine de projectile aqueux venait de l'éclaboussait, l'aveuglant momentanément alors que Larian sautait pour lui trancher le cou. L'alligator pénétra profondément la chaire de son adversaire, brisa les os et le traversa entiérement. le jeune homme attérit et se réfugia à l'ombre d'un arbre, ou il s'écroula de fatigue, son sommeil fut hanté de bien étranges rêves.
___________________________________________________

-Qu'est ce que tu fait là?
-Je regarde les étoiles.
-t'a rien de mieux à faire?
-Non.
___________________________________________________

Le guerrier harmonien se réveilla dans une cabane, une missive était posée sur la table demandant à son destinataire de rejoindre un lieu précis : le fort abandonné. Larian se massa le crâne, ou était-il? Un vieil homme le regarda avec ses yeux aveugles.

-Eh ben mon gars t'aurait put y rester! On ne bat pas aussi facilement le géant Gorro. Mais bon tu nous en a débarrassé, ce truc est arrivé durant ton sommeil. tu compte y aller.
Larian se contenta de se lever, de s'habiçller, de prendre la missive son arme et son sac et de partir, ses blessures étaient fermées mais la douleure persisterait encore quelques temps.
__________________________________________________

Larian arriva en vue du fort, un petit groupe était déjà présent, une femme avec un louveteau, un homme étrange, une femme à l'allure innocente accompagnée d'une Umbrienne, un homme sombre et... la vampire. Il n'avait pas oublié cette rencontre, son meurtre et sa lâcheté. Mais aussi sa preuve de compassion lorsque son animal de compagnie était mort. Il serra le poing et les dents et se plaça en retrait, son manteau doté d'une capuche pour masquer ses traits, mais les sens éguisés de la vampire le reconnaitrait sans aucun doute. Il ne dit rien et attendit, observant en silence le reste du groupe.
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