[Quête]Manoir hanté [Non terminé]

Chapitre 1 : Arrivée au village et début d'une quête incensée

Le Mont Infernal. Ce lieu si singulier, au climat si lourd. Si dangereux. C’était la toute première fois qu’Elania s’aventurait ici, et, à vrai dire, elle n’était pas déçue. Le volcan composant cet endroit mystérieux était en activité et des cendres voletaient un peu partout, donnant au paysage une apparence décharnée. C’était vraiment des plus impressionnants, et la Drow s’était arrêtée plus d’une fois sur sa route pour admirer le spectacle qui s’offrait à elle.
Après une ultime pause, elle reprit sa lente progression à travers les montagnes. Le village de Mounne était désormais en vue, et la jeune Elfe essaya de se remémorer toutes les informations qu’elle détenait sur sa mission. La femme qui lui avait parlé de la quête était apparemment une habitante de ce village, venue faire un tour en ville. Toutes deux s’étaient croisées à Tenamas. La femme en question avait parut si désespérée qu’Elania n’avait pu s’empêcher de s’enquérir de ce qui la tracassait. Elle avait alors eu droit à un récit haut en couleur, qui avait prit à peu près une heure pleine. Cette femme très bavarde habitait apparemment un village au pied des Monts Infernal, et elle était en ville pour chercher un peu d’aide. Son neveu avait disparu depuis quelques jours, et beaucoup s’inquiétaient. Puis, après que la Drow ai insisté un peu, la femme avoua que les alentours du village étaient très dangereux car ils étaient fréquentés par des zombies et autres morts-vivants. Puis, elle avait éclaté en sanglots. Un peu gênée, l’Elfe l’avait consolée comme elle avait pu. Elle avait comprit plus tard que les villageois redoutaient de ne recevoir aucune aide, tellement le village était craint. Alors, après de longues supplications et contre une promesse d’être grassement rémunérée, Elania avait promit. Elle se rendrait le lendemain au village pour tenter de retrouver l’enfant. Elle qui n’aimai pas les mômes était servie, mais bon, la récompense en valait bien la peine.
La jeune Elfe jeta un coup d’œil à la carte jauni que la femme lui avait remit, puis la fourra dans sa sacoche. Elle était arrivée. L’endroit était beau, enfin de son point de vue à elle. L’atmosphère était un peu brumeuse, mais le ciel dégageait de magnifiques couleurs, donnant au paysage un aspect unique. Le village, lui, était plutôt grand. Elle n’arrivait pas à déterminer le nombre d’habitants, mais ils étaient sûrement assez nombreux pour lui faire payer si elle échouait. Elle haussa les épaules tout en continuant à marcher.

* On verra bien. *

Et c’est ainsi qu’Elania arriva à Mounne, le village perdu. Le village maudit. Une pancarte en marquait l’entrée. On pouvait y lire le nom du village, tracé à l’encre noire, ainsi qu’une autre phrase : « Etrangers, dehors ! » L’Elfe fit une grimace et entra dans le village. Tout en se demandant comment elle allait être accueillie, elle avançait parmi les sombres maisons qui s’élevaient autour d’elle. Elle ne savait pas trop où elle devait aller, mais elle avançait. Il devait sûrement y avoir un chef dans ce village, et ce chef devait sûrement avoir une maison. Voilà, il fallait qu’elle trouve cette maison. Elle s’arrêta et jeta un léger coup d’œil autour d’elle : Il n’y avait rien qui ressemblât de près ou de loin à une maison de chef. Alors, en bougonnant, elle entreprit d’aller jusqu’à l’église du village. Ca, au moins, elle était sûre qu’il y en avait.
Arrivée au pied de l’édifice, elle leva la tête pour l’admirer. L’architecture du vieux bâtiment était magnifique. De plus, Elania adorait les églises et les trouvait toutes très jolies. Cependant, quelque chose la mettait mal à l’aise : Il n’y avait personne dans le village. Elle avait beau regarder à droite, à gauche, il n’y avait pas âme qui vive. C’était très embarrassant. Alors qu’elle était toute seule au pied de cette église et qu’elle regardait désespérément autour d’elle, Elania remarqua une maison un peu plus grosse que les autres et ornée de ce qui ressemblait à un crâne d’ours. Alors, l’Elfe se décida et s’approcha. Et, tandis qu’elle s’apprêtait à tapoter discrètement à la porte, celle-ci s’ouvrit dans un fracas, faisant sursauter l’Elfe qui, par réflexe, dégaina son poignard. En face d’elle, se trouvait un homme très grand, avec une carrure assez impressionnante pour avoir assommé à mains nues le dit ours dont le crâne ornait la maison. Il paraissait très en colère et déclara d’une voix forte :

« Qui êtes vous, jeune inconsciente ? Vous n’êtes pas la bienvenue ici ! »

« Euh … »

L’Elfe hésita de longues secondes, puis reprit contenance. Après tout, elle était là pour aider ces gens. Elle raccrocha rapidement son poignard à sa ceinture et déclara :

« Salut la compagnie ! Quand on est poli on dit bonjour mon coco. Tu me laisses entrer ? »

Sans attendre de réponse, elle se faufila dans la maison en tapotant au passage le bras de l’homme. Puis, elle s’éloigna assez loin pour ne pas être à porté du moindre coup. C’est alors qu’elle remarqua une autre présence dans la maison : La jeune femme qu’elle avait croisée en ville, et qui lui fit un petit signe de main en souriant. L’homme referma alors la porte brutalement, se retourna, et beugla :

« QUI ETES-VOUS, MAUDITE DROW ?! »

« Eh bien … »

« C’est notre sauveuse ! Elle va ramener Macao ! »

La femme plantée à côté d'eux paraissait ravie et soulagée de la présence d’Elania. Elle entreprit alors d’expliquer à l'homme comment toutes deux s’étaient rencontrées en ville, et comment l’Elfe avait promit de l’aider. La jeune Elfe, elle, n’écoutait pas. Elle regardait l’intérieur de la maison, qui était composé d’un ameublement des plus rustiques. Soudain, le silence se fit. Sentant les regards peser sur elle, elle fit volte face et remarque que l’homme la fixait d’un regard de braise.

« Jeune Elfe, vous êtes la bienvenue ! »

« Baah, merci. »

Elania adressa un sourire éclatant à l'homme, qui paraissait s'être enfin calmé, et à la femme qui paraissait aux anges. Elle déclara :

« Alors, vous allez retrouver Macao, hein ? »

Elania ne répondit pas. Elle n'en savait fichtrement rien, si elle allait retrouver le garnement ou pas. Elle allait essayer, mais le résultat n'était pas garanti. Mais de ça, elle n'informa pas la jeune humaine, ne voulant pas ruiner ses espoirs. Toujours silencieuse, elle porta son regard sur l'homme qui prit alors la parole :

« Jeune demoiselle, je me nomme Godalf. Comme vous l'avez sans doute comprit, mon fils a disparu il y a trois jours. Bien entendu, de nombreux villageois sont parti à sa recherche, mais aucun n'est jamais revenu. Nous sommes tous tellement inquiets. Comme vous l'avez sans doute remarqué, les habitants n'osent même plus sortir de chez eux ... »

« J'ai cru voir ça ! Je n'ai vu personne mis à part vous depuis que je suis arrivée ici. Bon, où a-t-il disparu ? »

« En fait, nous savons qu'il était aller jouer non loin de là, vers à vieux manoir inhabité, en direction de l'Est. Je lui interdit toujours d'y aller, c'est assez mal famé. Mais ... enfin, il n'écoute jamais rien et je suis presque persuadé qu'il s'est passé quelque chose là bas. Je vous en supplie ... »

« Ça va, ça va, j'ai compris ... En gros il faut que j'aille fouiller de fond en comble le dit manoir voir si il n'est pas là-bas ? Mais ... euh, enfin, ya quelque chose qui me tracasse légèrement ... Puisque vous vous doutez qu'il est là-bas, le manoir n'a-t-il pas déjà été examiné ? »

L'homme parut soudain très mal à l'aise. Il baissa les yeux au sol et tortilla ses doigts tout en répondant.

« Eh bien, comme je vous le disais précédemment, des hommes sont partis et euh ... Enfin il doivent sûrement mettre un peu plus de temps que prévu. Vous voyez ?! »

« Euh non, j'ai légèrement du mal à cerner la chose là ... Ya quoi dans ce manoir, au juste ? »

Elania fixait l'homme d'un regard flamboyant qui n'appartenait qu'à elle. Il allait voir, celui là, si il essayait de l'envoyer dans un foutu piège. Nanmaioh ! Si il continuait avec ses sous-entendus idiots, elle allait le traîner dans ce fichu manoir, et par la peau des fesses. Sans rien laisser paraître de ses pensées malsaines, la Drow adressa un sourire engageant à Godalf pour l'inviter à continuer.

« Eh bien ... Des morts, mais qui sont vivants. Enfin, des revenants quoi, des gens pas aussi morts qu'ils en ont l'air ... »

« Ouais, des zombies quoi. Super, c'est bien ma journée. Je vous prévient, votre récompense à l'air d'être à la hauteur de mes espérances parce que là je vais aller me paumer dans un foutu manoir infesté de morts-vivants, juste pour vos beaux yeux. Et pour vous dire les choses franchement, j'ai pas vraiment envie ... »

Cependant, la jeune femme rehaussa sa sacoche sur ses épaules et déclara :

« Bon, c'est où l'Est ? »

Les deux autres parurent ravis.
Ils sortirent alors tous trois devant le palier et Godalf montra une deuxième entrée du village, ou une sortie, tout dépendait de quel côté on se plaçait. Tout ça pour dire que cette entrée/sortie était située à l'exact opposé de là où elle était entrée. C'est donc par là qu'elle devait aller. Tandis qu'elle serrait la main à l'homme et à la femme, Elania remarqua que des habitants pointaient leurs nez devant leurs portes ou par leurs fenêtres pour l'observer. Puis, une fois qu'ils l'avait vu, ils re-rentraient bien vite à l'intérieur de leurs foyers, sans demander leurs reste.

* Qu'ils sont bizarre, ces petits bouts d'hommes ! ils ont l'air vraiment terrorisés, j'ai intérêt à me méfier ... *

Puis, alors qu'elle allait s'éloigner, le chef lui attrapa l'épaule et la regarda d'un air suppliant.

« Belle aventurière, puis-je vous demander ... J'abuse, je sais mais ... »

« Abusez, abusez donc ! »

« Eh bien, pourriez-vous nettoyer le coin de tous ces morts-vivants, dont le plus gros lot se trouve au manoir, à mon humble avis ? Cela serait un réel soulagement pour notre village qui vit sans cesse dans la peur ... »

Elania haussa les épaules et donna une légère tape sur celle du chef.

« T'inquiète, mon pote ! »

Puis elle entreprit de s'éloigner rapidement, avant qu'on ose lui demander quoique que ce soit de plus. Fallait pas abuser tout de même, non mais !

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C'est les jambes fatiguées, les bras égratignés par les ronces et le souffle court qu'Elania décida de faire sa première pause. Elle avait gravit sans faiblir les contreforts du Mont Infernal dans la direction indiquée, mais là, décidément, elle n'en pouvait plus. Harassée, elle se laissa lourdement tomber sur une pierre qui gisait non loin de là, sortit sa gourde d'eau, et but trois longue gorgées. Cela lui fit un bien fou. Alors seulement elle regarda autour d'elle. Elle était arrivée en haut d'un long et étroit sentier caillouteux. Maintenant, elle se trouvait dans une sorte de clairière, qui avait dû être abritée par des arbres il y avait longtemps de cela. Aujourd'hui, il ne restait que des troncs et des branches à moitiés calcinés. Moche. Et étrange. Inquiétant même.
Enfin, elle n'avait que faire de tout ça et se releva rapidement. C'est alors qu'elle poussa un petit cri de surprise : Non loin devant elle se dressait la silhouette solitaire d'un bâtiment ancien. Elle ne distinguait guère ce que c'était de là où elle était, mais elle aurait parié sa main gauche (mais pas la droite, fallait pas pousser non plus) que c'était le dit manoir. Elle reprit alors sa sacoche et se mit à marcher rapidement.
Tandis qu'elle s'approchait de plus en plus du lieu convoité, elle entendit un bruit étrange derrière elle. Un frottement. Elle se retourna alors avec vivacité mais ne vit rien. L'Elfe reprit alors sa marche, un peu inquiète cependant. C'est alors qu'elle entendit de nouveau le bruit craint. Elles'arrêta de nouveau et se retourna, très lentement cette fois-ci. Et cette fois-ci, il y avait bien quelque chose d'anormal. Derrière elle se tenait une grande silhouette toute drapée de noire. Rapidement, Elania évalua la situation : D'après ce qu'elle savait, c'était un Ombre. Ces créatures n'étaient pas très puissantes physiquement, mais impressionnantes au niveau magique. Il paraissait être seul, tant mieux pour elle. Elle allait en faire son quatre heure. Elle dégaina alors l'épée Elfique en argent qu'elle tenait aux côtés et se mit à courir vers la créature sans autre forme de procès.
Alors, le paysage devint sens dessus-dessous. L'Ombre flottait dans l'air, tel un maître des éléments, et Elania courait dans le ciel, tel un ange déchu perdu dans son univers. Un peu décontenancée, elle ne s'arrêta pas, cependant. Si elle hésitait, l'Ombre frapperai. Et ça, elle ne l'accepterai pas. Elle continua alors à courir dans la direction vers laquelle elle avait mémorisé la présence de la créature, en essayant de faire abstraction de ce qu'il y avait autour. Mais l'Ombre n'était plus devant, mais derrière. La Drow s'arrêta. Elle ne savait plus où elle était. Elle était ... perdue. Elle était entourée de noir et une grande cape flottait autour d'elle. Elle lança son épée, elle ne savait pas trop pourquoi. L'Elfe n'avait plus d'arme, c'était désespérant. L'Ombre frappa. Une fois, deux fois. Un mal de tête gigantesque, comme une bombe qui explose. Elania se débattait de toutes ses forces. Et des forces, elle en avait. Ça, il faut le dire. Elle hurla, elle tendit le bras vers la cape qui flottait. Un nuage sombre parti de sa main, droit vers la créature. Et soudain, le sol. Un sol dur et palpable. Le ciel. Un ciel bleu teinté de gris. Les ténèbres étaient partis. La vie, c'était la vie. Alors, elle décrocha son poignard de sa ceinture et le lança. La créature le prit en plein coeur. Enfin, là où devrait se trouver le coeur si elle était vivante. Alors il y eu un cri, un nuage sombre. Puis, plus rien.
Mais, tandis qu'elle s'apprêtait à se relever, la jeune femme se sentit empoignée par les bras et redressée de force. Elle regarda ses avants bras et vit deux paires de mains décharnées qui l’aggripaient. Alors, elle se campa bien sur ses pieds, poussa la première créature à sa gauche, et fit basculer la deuxième par dessus son épaule. Il se releva bien vite. C'était bel et bien deux morts-vivants qui s'approchaient d'elle doucement, leurs orbites vides fixant des ténèbres sans fond. La Drow était désarmée, mais tout problème avait une solution. Cela ne servait à rien d'utiliser l'ombre contre des morts qui ne possédaient pas de chair, mais elle avait un autre pouvoir. Elle fit apparaître une épée courte, rapide. Efficace. Elle frappa une première fois, virevolta, puis frappa une deuxième. Le premier était décapité, le deuxième avait les côtes déchiquetées. L'épée courte disparu rapidement : Inutile de s'épuiser pour rien. Alors, la Drow alla bien vite récupérer son épée lancée au loin, et son poignard planté dans le corps de l'Ombre, puis elle s'éloigna du lieu du combat.
Sa tête lui faisait mal et elle se demanda vaguement si l'Ombre avait essayé de l’assommer. Bizarre. Et puis, l'endroit était vraiment dangereux ... Ou drôlement bien gardé ! Ou les deux ! Dans tous les cas, il lui faudrait être constamment sur ses gardes. Mais la jeune femme n'eut pas le temps de tourner plus longtemps ses pensées dans sa tête. En effet, elle eut à peine le temps de faire quelques pas, elle était déjà devant le manoir. C'est ici que tout commençait vraiment.



Reste à combattre : 28 morts vivants, 2 Ombres

Chapitre 2 : Premiers pas au Manoir

Malgré le froid et le vent du tonnerre soufflait au dehors, Elania ne se précipita pas pour entrer. Elle regardait le bâtiment. Construit en pierres grises et sales, il paraissait vraiment très vieux, mais surtout immense. On pouvait voir deux étages à première vue, mais aussi un grenier tout en haut. L'Elfe en distinguait les fenêtres. Il y avait deux escaliers, un à droite et un à gauche, qui montaient en arc de cercle et se rejoignaient tout deux pour donner accès à l'entrée principale. La porte d'entrée était une gigantesque pièce de bois sombre qui devait peser bien lourd. Elania fit la grimace rien qu'à l'idée de devoir la pousser pour l'ouvrir. Devant le manoir, juste entre les deux escaliers, il y avait une petite fontaine. La jeune femme s'approcha : Pas une seule goutte d'eau ne coulait dedans et le fond moisissait clairement. Par contre, on pouvait voir distinctement des éclaboussures qui ressemblaient, à s'y méprendre, à des vomissure. Dégoûtée, elle recula de quelques pas et regarda autour d'elle : Il n'y avait pas grand chose ici, seule un peu de végétation morte. La bâtisse semblait avoir poussée là comme par magie. C'était plutôt oppressant.
Elania regarda à droite, puis à gauche. Elle attendait d'éventuels autres attaquants plus ou moins agressifs. En effet, elle se doutait bien que l'Ombre et les deux zombies qu'elle avait combattu quelques minutes auparavant n'étaient pas là pour décorer : Le lieu était protégé, et elle croiserai forcément d'autres adversaires. Il n’y avait pas l'ombre d'un doute sur cela. Puis, comme elle ne voyait décidément rien d'anormal, l'Elfe se décida à entrer dans la bâtisse. Elle fit quelques pas timides, puis continua sa marche d'un pas plus assuré. Elle grimpa par l'escalier qui se trouvait à droite et se retrouva devant la porte du manoir. Celle-ci était immense et faisait au moins deux mètres de hauteur. Le bois qui la constituait était sombre, presque noir, et semblait mangé par le temps. On pouvait distinguer de petites fissures par endroits. Alors, estimant enfin qu'elle avait observé tout ce qu'il y avait à observer, la jeune Elfe s'appuya de tout son poids contre la lourde porte qui bascula lentement, dans un grincement aiguë qui la fit grimacer.
Quand la porte lui libéra un espace assez grand, elle entra, fit quelques pas en avant et cligna des yeux. L'endroit était noir de chez noir. Et, même pour elle qui possédait les sens sur-développés des Elfes, il était difficile de distinguer quoique ce soit. Alors, elle se campa bien droite sur ses deux pieds et attendit que ses yeux s’accommodent à l'obscurité. Au bout d'un moment, elle commença à distinguer les détails de la pièce. Devant elle s'étendait un vaste hall dont le sol était recouvert d'une épaisse moquette rouge sang. Les murs de pierre étaient parsemés de divers tableau représentant, pour la plupart, des paysages d'une beauté stupéfiante, malgré leur couleurs délavées fixées sur les toiles. Elle s’avança doucement vers les murs, passant délicatement ses doigts sur quelques unes des toiles. Puis, elle leva les yeux pour distinguer une immense lustre qui pendait au plafond. Elle n'en avait jamais vu de si gros. Il devait peser au moins une tonne. Enfin, elle se retourna et fit quelques pas, de manière à se retrouver au centre du hall, et tendit l'oreille. Elle n'entendait rien, pas un bruit. Y avait-il vraiment quelqu'un ici ? Le chef du village ne s'était-il pas trompé ? Elle haussa les épaules et regarda de nouveau autour d'elle. Derrière elle, il y avait une petite porte, et devant elle un couloir qui s'enfonçait dans l'obscurité. Elle ne savait pas où aller.
Tandis qu'Elania se creusait les méninges pour tenter de décider par où elle allait passer, elle entendit un grincement lointain, puis une sorte de frottement sur le sol. Peu rassurée, elle décida de se mettre en mouvement, même si elle ne savait pas où ses pas les mèneraient. C'était toujours mieux que de rester immobile au milieu du hall. Mais, tandis qu'elle se dirigeai vers le couloir obscure, elle vit une forme de mouvoir dans la noir, puis devenir de plus en plus distincte. L'expression neutre qui couvrait alors son visage se transforma en grimace : Droit devant elle, sortant de l'obscurité du couloir, se dressait trois morts-vivants qui traînaient leurs vieux os dans sa directions, en poussant des râles d'animaux agonisants. La Drow fit volte-face. La petite porte de l'autre côté de la pièce s'ouvrit alors en grinçant fortement. Trois autre zombies apparurent et avancèrent doucement vers elle. Elania recula alors vivement, une lueur furieuse et apeurée dans les yeux. Elle se trouvait à nouveau en plein centre du hall. A sa droite, trois morts-vivants sortaient du couloir et à sa gauche, trois autres venaient de passer la porte et s'approchaient lentement d'elle. Alors, tandis qu'elle se demandait comment elle allait se sortir de ce pétrin, elle entendit un nouveau bruit, complètement différent cette fois-ci. C'était comme un loquet qui se déclenche, puis un énorme bruit sourd. C'est ainsi qu’avec horreur, Elania vit le pan de mur qui se trouvait en face d'elle pivoter en grinçant. Un mort-vivant se glissa par l'ouverture, puis un autre. L'Elfe se mordit la lèvre, respira un bon coup, puis pivota sur elle même.

* 1, 2, 3, 4 .... 8. Merde ! *

Elle se trouvait en effet en plein centre d'un cercle de mort, entourée par 8 morts-vivants. Elle savait que ces créatures n'étaient pas spécialement puissante physiquement, mais quand même, elle était bien encerclée. La moindre erreur pouvait être fatale. Elle expira doucement en réfléchissant. Sa dague ne lui serait d'aucune utilité.

* Ces créatures n'ont pas de chairs, rien à découper ni à saigner. L'Ombre m'est donc totalement inutile aussi. Il faut trancher les os, comme tout à l'heure. Mon épée ... *

Elania décrocha l'arme de sa ceinture et la brandit devant elle. Pourtant, un doute l'assaillait : Cette simple épée courte et fine serait-elle assez efficace ? Elle ne se briserait pas, ça non. Les armes Elfiques était d'une solidité à tout épreuve. Mais serait-elle suffisante pour exterminer ces tas d'os ? Elle haussa les épaules. Au pire, elle pourrait toujours faire apparaître une bonne vieille masse d'arme. Même si elle n'avait pas pour habitude de se battre avec ça, elle savait que c'était simple et efficace. Et puis, depuis qu'elle maîtrisait son pouvoir de création, elle s'habituait de plus en plus à se battre avec des armes nouvelles. C'était bien.
L'Elfe n'avait pas remarqué que, tandis qu'elle lorgnait son épée en réfléchissant, les morts-vivants s'étaient rapprochés. C'est une main froide et moite sur son épaule qui la sortit de sa torpeur. Un des zombies l'avait agrippé par l'épaule droite et la tirait vers elle. Elle se dégagea vivement, fit demi tour et le repoussa. Puis elle lui défonça le thorax d'un violent coup de pied. Le combat était lancé.
Le zombie qu'elle avait frappé s'écroula au sol, immobilisé. Et lui décrocha un second coup de pied, dans la mâchoire cette fois-ci, histoire de bien achever son travail. Mais, avant qu'elle ait pu se remettre en garde, elle était agrippé par les deux épaules et tirée en arrière. Elle roula au sol avec un des morts vivants et lâcha son épée. Un deuxième s'ajouta à la mêlée. Et, avant qu'elle ait pu faire quoi que ce soit, elle sentit deux mains visqueuses se serrer autour de son cou dans le but ultime de l'étrangler. Énervée, l'Elfe se débattait comme une furie. On ne l'étranglait pas, nan mais oh ! Elle donna un coup de tête au zombie qui se tenait au dessus d'elle pour qu'il relâche son étreinte. Cela ne rata pas, la créature se redressa un peu, laissant à Elania assez d'espace pour agir. Elle était un peu sonnée mais fit tout de même apparaître un énorme gourdin clouté et s'en servit pour défoncer le crâne de son assaillant. Le deuxième qui s'était jeté au sol l'attaqua à son tour quand elle essaya de se relever. Il lui agrippa la cheville et elle se retrouva de nouveau les fesses par terre. La jeune femme jura et, assise au sol, se servit une nouvelle fois de son gourdin pour se débarrasser de l'ennemi. Elle le frappa dans les côtes, une fois, deux fois. Puis récupéra son épée qui traînai par terre et s'en servit pour trancher en deux le torse de l'adversaire. Il y avait des os partout.
Elania se releva, l'épée dans la main gauche et le gourdin dans la droite. Elle se sentait particulièrement d'attaque et eu un sourire malsain en voyant s'approcher les cinq zombies qui restaient.
Un premier tendit une main décharnée. Elle lui trancha immédiatement et lui asséna un coup de massue dans la mâchoire. Le mort vivant ralentit, mais avançait toujours. L'Elfe fit quelques pas en arrière. Elle avait mal au bras mais frappa quand même une deuxième, puis une troisième fois le zombie. Celui-ci s'écroula après un long râle, laissant place aux quatre autres qui cheminaient derrière lui. Elania réfléchissait tout en reculant d'un pas régulier. Elle se sentait essoufflée. Elle ne pouvait pas se permettre d'être fatiguée maintenant, son boulot était loin d'être finit. Ce lot de zombie n'était qu'un petit cadeau de bienvenue, elle en était sûre. Alors, la jeune femme fit disparaître le gourdin, ce qui la soulagea d'un poids, et rangea son épée à sa ceinture. Puis, elle leva les yeux et sourit d'un air machiavélique. Une idée lui était venue.
Elle fit volte face et trottina jusqu'au centre du hall et, de la où elle était, leur fit un signe de main d'un air enjoué. Les morts-vivants furent prit au dépourvus et la regardèrent passer, un air idiot fixé sur leurs visages de mort. Puis, ils firent demi-tour eux aussi et se dirigèrent vers elle de leur démarche lente et traînante. Alors, Elania recula encore un peu, puis dégaina son poignard qu'elle tint de sa main gauche. Puis, elle se concentra quelques secondes et deux autres poignards apparurent dans sa main droite. Ils étaient fait d'un acier solide et l'Elfe n'avait aucun doute sur leur résistance. Les zombies s'étaient enfin rapprochés et la jeune femme sourit. Ils étaient exactement là où elle voulait qu'ils soit. Bien en tas, qui plus est. Alors, avec une vivacité étonnante, elle lança le premier, le seconde puis le troisième poignard en direction du plafond. En direction de l'immense lustre, plus précisément. Le premier entailla la câble qui le retenait et revint se ficher dans le sol. Le second entama encore plus le câble et disparu ensuite. Le troisième le trancha net, et disparu également. Obéissant aux lois de la pesanteur, le lustre entama sa chute, sous le regard satisfait de la Drow, qui plongea au sol sur le côté pour éviter d'être blessée. les morts-vivants levèrent les yeux trop tard. Comme l'avait prévu l'Elfe, ils ne furent pas assez vif pour s'écarter et furent littéralement écrasés par l'immense pièce de cristal.
Le vacarme fut assourdissant et, si jamais on ne l'avait pas entendu entrer dans le manoir, là pour le coup elle était sûrement repérée. Le bruit résonna en effet de longs instants dans l'immense hall. Peu importait. Elle se releva, défroissa sa tunique et alla récupérer sa dague d'argent qui s'était profondément plantée dans le sol. Elle la fixa à sa ceinture. Puis, elle prit sa gourde dans sa sacoche et but une longue gorgée d'eau. Cela lui fit du bien. Enfin, après avoir observé une dernière fois ce mystérieux hall, elle s'éloigna en direction du couloir sombre qui allait la mener elle ne savait trop où dans ce fichu manoir.



Reste à combattre : 20 morts vivants, 2 Ombres

Chapitre 3 : Quoi de plus inhumain qu'un sacrifice humain ?

Ce couloir était décidément extrêmement sombre et étroit. Malgré sa vision assez bien développée, Elania ne parvenait pas à distinguer tous les détails du lieu dans lequel elle évoluait. Elle savait que le sol était recouvert de larges dalles de pierres et que les murs sombres étaient parsemés de vieux tableaux. Les couleurs sombres se mélangeaient, alliant sur-chargement et fautes de goût. Ce lieu était juste affreusement moche, sûrement comme tout le reste du manoir. Cela lui rappela un tableau, ou plutôt une tapisserie, des plus étranges qu'elle avait eu le loisir d'observer dans un autre manoir, à Soleriès. C'était une oeuvre qui représentait un humain en tutu qui secourait un obèse nu comme un ver. Elle se rappela également qu'un dragon dégustait un vers de vin en fond. La jeune femme n'arrivait toujours pas à déterminer si elle avait réellement vu cette toile, ou si elle l'avait imaginé, ce qui était fort probable aussi car ce soir là, elle était ivre comme un orc. Cependant, ce souvenir lui tira un léger sourire tandis qu'elle continuait son chemin.
Tandis qu'elle avançait sur les pointe des pieds, telle une ombre parmi les ombres, la Drow entendait divers bruits venant, si elle ne se trompait pas, d'au dessus de sa tête. Elle distinguait des frottements, les même qu'elle avait entendus avant que les zombies l'attaquent, mais aussi des grognements, des bruissements, des coups frappés sur les murs et, à sa grande stupeur, des cris suraiguës à vous glacer le sang. Elle ne savait pas qui criait, mais apparemment cette personne subissait d'atroces souffrances. En espérant que ce ne fusse pas le gamin, l'Elfe continua son chemin sur la pointe des pieds.
Au bout de quelques minutes, elle distingua une porte à sa droite. Alors, elle s'arrêta et écouta pendant de longues secondes. Puis, comme elle n'entendait rien d'anormal, elle se glissa par l’entrebâillement de la porte. Ce qu'elle vit dans cette pièce la stupéfia tant qu'elle se figea sur place : On paraissait être dans une chambre, ou un petit salon. L'ameublement était constitué d'un vieux canapé en velours vert, de deux fauteuils assortis, et d'une petite table. Il y avait aussi une cheminée. La canapé était retournée, au centre de la pièce. Les fauteuils paraissaient avoir été balancés contre les murs : Il leur manquaient respectivement deux et trois pieds. La table était littéralement fendu en deux par ce qu'Elania reconnu comme un sabre. Apparemment, les hommes de Godalf étaient bien parvenus jusqu'ici, et ce qu'ils y avaient trouvé les avaient poussé à se battre. L'état de la pièce ne rassurait guère l'Elfe, et le non retour des guerriers du village semblait indiquer la fin tragique des courageux aventuriers. Une analyse plus poussée de l'endroit lui fit découvrir des taches de sang un peu partout, mais aussi, et à son grand dégoût, un bras balancé derrière le canapé. L'Elfe se baissa pour l'examiner rapidement : Le membre était blafard et n'était pas taché par le sang. C'était sans doute celui d'un zombie. Priant pour que son hypothèse soit juste, Elania s'était redressée et parcourait de nouveau la pièce des yeux quand son regard fut attiré par quelque chose qui n'aurait pas dû se trouver là. Elle fit quelques pas et se baissa pour ramasser un petit ourson brun en peluche. Il était très abîmé et il lui manquait un oeil. La Drow le glissa dans sa sacoche et se releva en soupirant : Le petit Macao était bien passé par là, de gré ou de force. Elle sortit de la pièce.
Elania retrouva le couloir avec mécontentement. Elle n'y trouvait décidément rien d'intéressant et il paraissait interminable. Elle marchait, lentement, inlassablement, sans que rien ne se passe. C'était frustrant. Puis, tandis qu'elle ruminait de sombres pensées, l'Elfe vit des ombres bouger en face d'elle. Elle plissa les yeux et fit la grimace. En face d'elle arrivaient quatre zombies qui se traînaient d'un pas lent.

* Non, cinq en fait... Flûte, ya du monde ici ! *

La Drow s'arrêta et se campa bien droite au milieu du couloir. L'avantage de la situation était que le dit couloir était tellement étroit que les morts-vivants ne pouvait même pas se tenir côte à côte. Aussi, il étaient obligés d'avancer à la queue-leu-leu, ce qui procurait à la jeune femme un avantage considérable. Elle dégaina son épée et en fit apparaître une seconde, plus courte que la première. Quand le premier zombie arriva, elle fit un pas en avant, leva ses deux épées, les croisa. Elle les appuya contre le zombie ainsi croisées, une de chaque côté. Puis, elle décroisa rapidement ses bras, ce qui eu pour effet de trancher les ventre du mort-vivant. Elle agit de même pour les deux suivant. Puis, elle fit disparaître la fausse épée qui lui pompait de l'énergie inutilement et se jeta sur le quatrième mort-vivant qui arrivait vers elle. Habile et rapide, elle lui trancha la cou, puis les jambes. Il ne restait plus qu'un tronc accompagnée de deux bras qui continuaient de gigoter au sol. Elle releva les yeux. Le dernier des cinq avançait lentement vers elle. Elle rangea son épée, s'avança promptement, le saisi au cou et lui éclata la tête contre le mur. Le crâne se brisa et des os volèrent de tous côtés. La créature tomba au sol. Alors, la Drow leva le pied et écrasa la tête de la créature, histoire de finir de broyer les os. Puis elle piétina respectivement la cage thoracique, les épaules, et les jambes. La créature n'était plus qu'un tas d'os difformes. Elle n'aimait pas les morts-vivants, il étaient sales, agressifs, sans aucune force physique ni aucune valeur moral. Des ratés. Elle repoussa les os du pied et reprit son chemin monotone.
Bientôt, Elania sortit du couloir. Elle arriva alors dans une immense salle, toute faite de pierres grises, que ce soit le sol ou les murs. Elle remarqua une sorte de fresque finement sculptée dans la pierre sur le mur, et perdit quelques secondes à l'admirer. L'oeuvre représentait un oiseau, ou plutôt un oisillon. C'était une toute petite chose fripée qui était rendue par la pierre. Ensuite, l'oiseau grandissait. Il devenait grand et majestueux. Il était vraiment magnifique. Puis, il prenait son envol, déployant de majestueuses ailes d'une envergure inimaginable. Enfin, il était frappé par la foudre, et retombait au sol dans un petit tas de cendres. Puis, du tas de cendre ressortait un petit oiseau tout fripé, et le cycle continuait. C'était le cycle de la vie, symbolisé par le Phoenix. Elania trouva ça très beau, et elle se demanda qu'est ce qu'une fresque pareille pouvait bien faire ici. Puis, elle fit demi tour et se tourna vers le centre de la pièce. Il n'y avait rien dans cette salle de pierre, elle était désespérément vide.
L'Elfe haussa les épaules passa délicatement ses doigts sur la pierre froide tout en se demandant par où elle allait passer. La réponse sembla s'imposer d'elle même quand la jeune femme remarqua un petit escalier dérobé à l'autre bout de la pièce, qu'elle n'avait pas vu auparavant. Sans attendre, elle s'y dirigea à pas rapides, sans même se retourner. Grossière erreur : Alors qu'elle allait poser son pied sur la première marche, l'Elfe sentit une main lui agripper le cou et la tirer en arrière. Déséquilibrée, elle tomba à la renverse, se cognant violemment la tête sur le sol de pierres. Elle voulu se redresser, se relever, crier, hurler, frapper. Oui, à cette instant précis elle aurait voulu faire énormément de choses. Mais les ténèbres la subjuguèrent avant qu'elle ne puisse faire quoique ce soit. Elle soupira en se sentant partir, maudissant Godalf, la pierre et les zombies. Elle était évanouie.

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~ Une heure plus tard ~

Le chant était lent, mais entraînant. Il était continu, et Elania se demanda un instant si le chanteur reprenait quelquefois son souffle. Il semblait venir de devant, derrière, d'au dessus et d'au dessous. Il résonnait partout t nul part à la fois. Elle avait si mal à la tête.
Elle ouvrit brutalement les yeux. Le décor, flou tout d'abord, dansa devant ses yeux. Puis, petit à petit, elle parvint à distinguer la pièce. Elle se trouvait toujours dans une pièce de pierre, mais beaucoup plus sombre cette fois ci. Il n'y avait pas de lumière. La jeune femme cligna des yeux et grimaça. Elle sentait le liquide poisseux qu'était le sang collé sur sa tempe gauche. C'était plutôt désagréable. Ensuite, elle remarqua qu'elle ne pouvait pas bouger. En effet, allongée sur le sol, ses pieds et ses mains étaient entravés par ces chaines. La Drow poussa une série de jurons Elfique, et tenta tant bien que mal de lever les yeux. La première chose qu'elle vit fut une sorte de table où l'on pouvait distinguer des chaînes, apparemment pour y attacher quelqu'un. A côté, il y avait une autre table sur laquelle se trouvait divers instruments. Elle distingua notamment des piques, des crochets plus ou moins fins, des dagues et autres engins si bizarre qu'elle ne put pas les nommer. L'utilisation, qu'elle imagina, pour laquelle était faite de ces objets lui donna la nausée. Aucun doute : C'était des engins de torture.
Elle tâcha de respirer lentement. Premièrement, il lui fallait se libérer, et pour cela, elle avait une idée. Elle se concentra quelques secondes et fit apparaître une tige de métal chauffée à blanc. Elle s'en servit pour faire fondre le métal qui la retenait prisonnière. Enfin, après quelques minutes et plusieurs brûlure, elle fut libre. Elle pût faire disparaître le tison et se redresser.



Reste à combattre : 1 Ombre