Un lieux si putride [libre][Terminé]

Décidemment, je suis un malade mental, héhé, un tapir dirais-je. Qu'avais-je donc à faire de mieux que me promener dans ce marécage bourbeux et putride à l'odeur pestilentielle ? Hein ? Je vous le demande vraiment... À chaque pas, je m'enfonçais de cinq centimètres, et si vous étiez à ma place petits chenapans vous découvririez qu'avoir la chassure remplie jusqu'à plus soif de boue pleine de sangsues, ce n'est guère agréable. En plus il faisait une chaleur HORRIBLE plus qu'imperméable je ne saurais vous décrire, c'est comme si vous étiez plongés dans une cheminée la fumée en moins. Je transpirais tout mon coeur et je devais sentir autant même plus moins que ce marais. Où m'étais-je fourvoyé ? Je me taperais la tête contre les arbres de ma bêtise ! Ce matin, j'étais tranquillou chez moi à Soleriès, et rien d'autre à faire que dormir et lire, mais nan, je devais FORCÉMENT aller dans cet endroit. Non mais vraiment.

Bon, je faisais mauvaise fortune bon coeur, j'étais dans un endroit sinistre, entouré de mille fantômes aborigènes qui ne demandaient qu'à me perdre. Trop trop bien ! SRX ! Les esprits, c'est trop mes potos ! On peut discuter avec eux, c'est vraiment un truc de ouf'. Vous savez, genre, une âme damnée est pas loin, vous la hélez, elle s'approche, et vous parlez de chiffon. J'adore parler aux esprits. On parle surtout gastronomie : le gratin de pommes de terre bleues sur un nuage de carottes et de lait agrémenté d'un soupçons de poivre de Cayenne avec sa petite marmelade d'échalote et d'aubergines du soleil est notre plat préféré, pour ne citer que celui-là. Donc, j'essayais de sortir de là-dedans, parce que j'étais dans les problèmes jusqu'au cou, et jusqu'aux oreilles, même si mes oreilles ne sont pas sur mon cou, c'est une façon de parler, vous savez.

Je ne voyais pas le bout de mon entreprise, lorsqu'entre les arbres, que vis-je ? Je vous le donne en mille : pas un tapir, ni une vache, ni un porc, ni un porc de moins de cent kilos donc un cochon, ni William Shakespeare, mais bien un autre humain ! Allez l'Ouya ! J'étais sauvé ! Je marchais vers cette forme, qui ne pouvait qu'être mon sauveur, cela va sans dire. Au fur et à mesure que j'avançais, je distinguais un peu mieux la silhouette de mon héros : plongé dans une boîte de conserve, il avait des cheveux longs (mais c'était un garçon, c'était des tiffes de garçon, je sens ces choses-là, peut-être parce qu'ils n'étaient pas lavés depuis des mois moi-même mon bain datait de plusieurs semaines), et il semblait ma foi fort jeune, ce qui n'était pas pour me déplaire s'il avait mon âge, h&h&. Il semblait quelque peu sur ses gardes, il n'y avait pas de quoi, peu de prédateurs rôdent en ces lieux, à part quelques tigres, éléphants, ours féroces, esprits, créatures magiques de haut niveau, des nifefhierh qui erjfpejaient, des n^dpqz qui mangeaient des ifqeb, enfin, le B.A.BA d'une forêt normale en somme. J'étais à maintenant dix mètres de lui, lorsque m'entendant arriver, il me fonça dessus comme si j'étais un vulgaire brigand (oui, j'étais outré, notre rencontre commençait mal). Le jeune homme, avec sa carcasse métallique, n'eut pas le temps de m'éviter et je me le pris en pleine poire : je tombai sur mon céans dans la boue. On peut dire que j'étais très en colère ! MOI, me faire tomber vulgairement dans la vase ? Quel culot ! Quelle audace ! Je me relevais bien vite et lui dis ce que je pensais sans détour :

« — ALLONS DONC ! Monsieur ! Vous me voyez, moi, pauvre créature sans défense au visage angélique et pur, et vous décidez de me rentrer dedans ! Ah, çà, non ! je ne le souffrirai pas ! DE PLUS, vous me faites tomber dans cette bouillasse immonde, infestée des plus vils créatures qui soient sur terre, tachant par la même occasion mes SUBLIMES vêtements qui resplendissent de beauté ! Aussi sûr que je me nomme Balthazar D'Osorio, je ne laisserai pas un tel affront impuni ! En dommage et intérêt, j'ORDONNE que vous me rameniez chez moi, à Soleriès. Non, non, je ne me laisserai pas attendrir par vos beaux yeux, ça non. »

Vous remarquerez mon habile subterfuge pour l'obliger à me conduire hors de cette contrée hostile et malveillante. Je le faisais, sur le dos de son honneur, mon garde du corps attitré. Et quel gaillard ! Fièrement bâti, avec une belle armure bien résistante et une épée du tonnerre ! Un regard intelligent, que dis-je ? Alouette ! Je venais de faire une bonne manœuvre stratégique. D'autant plus que je n'étais pas si outré que cela, c'était pour le style, bien entendu. J'étais vraiment très énervé et j'en voulais particulièrement à ce vil coquin. En plus, je ne me faisais trop pas passer pour un noble, c'était trop coule, j'adore.

[Je préviens tout de suite que je pourrais mettre du temps parfois pour répondre, je suis désolé, mais le lycée avant tout ]

[M'ennuyant un peu, je me suis permise de m'incruster dans votre rp vu qu'il était indiqué "libre". J'espère que ça ne dérange pas, sinon j'enlève mon post!]

Qu'il faisait sombre, qu'il faisait froid, et quelle puanteur danse ce foutu marais! Cela faisait plusieurs heures qu'Elania essayait de se dépêtrer de la boue collante qui tentait par tous les moyens de la maintenir au sol. C'était ridicule! Elle ne savait même plus ce qu'elle faisait ici. Ah, si. Une visite, une simple visite à la base. Elle qui n'était jamais venue à Lucina commençait à découvrir le pays.
Elle avait été attirée par ce bois qui paraissait si dense et si étendu. Qui paraissait beau... vu de l'extérieur. Généralement, Elania adorait les bois. On y trouvait toutes les couleurs, toutes sortes de verts, de rouges et de jaunes. Toutes les marques des saisons. Un bois, ça respire la vie. On trouve de tout: Plante, animaux, grands, gros, petits, vieux, jeunes ... Tant d'harmonie ne pouvait que mettre la jeune Elfe de bonne humeur. C'est pour cela qu'elle avait décidé de s'engager dans ce bois.
Maintenant, elle le regrettait amèrement. Ce qu'elle voyait autour d'elle ne ressemblait aucunement à l'harmonie de couleurs qu'elle s'était gentimment immaginé dans sa tête. Tout n'était qu'ombres, mort et putréfaction.
Elania aggripa sa jambe droite et tira dessus de toutes ses forces. Son pied se dégagea de la boue dans laquelle il s'était profondément enfoncé avec un affreux bruit de succion. Elle secoua ses mains recouvertes d'une boue affreusement liquide et d'une couleur verdâtre, et entreprit de regarder autour d'elle. Les arbres qui l'entouraient étaitent de gigantesques centenaires, quasiment entièrement recouverts de lianes. Le sol n'était qu'une bouillasse immonde. Mais le pire, le plus insoutenable, c'était l'odeur. Ce lieu dégageai une odeur de poisson pourri, de fromâge moisi, et de cadavre en décomposition. La jeune Elfe eut un haut le coeur en pensant que peut être giseaient ici des hommes en quête de gloire, ayant été ralentit par quelque bestiole sauvage du coin. En clair, rien de tout cela n'était très rassurant.

*Nom d'un gnome, il faut que je me sorte d'ici si je ne veux pas y laisser mes fesses!*

L"imagination aidant, Elania se mit à entendre partout des petits frottements sur le sol. Puis des cris, des grognements. Puis des voix. Des voix ? Etait-ce bien des voix ? Des voix humaines tout du moins, car entendre le grognement d'un rongeur ne l'arrangerait guère dans sa situation. Elle se précipita, glissa, et tomba sur le sol. Poussant des jurons typiquements elfiques qu'il ne vaudrait mieux pas citer ici pour ne choquer les chastes oreilles de personne, elle se releva et entreprit de courir, enfin plutôt de patauger, en direction des dites voix. Tandis qu'elle menait un combat acharné contre la boue qui s'obstinait à retenir ses pieds au sol, elle entendit enfin le fil d'une conversation.

« MONSIEUR, ah ! Malheur ! Je vous conjure de bien vouloir m'écouter ! Il y a dans ces marais des esprits malvéiants qui vous empêcheront de sortir de ce maudit marais ! Ah ! Ecoutez moi je vous en, supplie ! Ne négligez pas votre devoir en me laissant mourir ici, je suis bien trop jeune pour mourir, âââh' ! »

Elania s'arrête brutalement. Il y avait ici quelqu'un d'encore plus désespéré qu'elle apparement. Elle reprit sa marche.

« Oh ! Merci beaucoup d'avoir accepté ! Vous êtes si bon ! »

Yavait-il vraiment ici quelqu'un capable de trouver son chemin dans ce marais ? Vite!
Tandis que l'elfe se précipitait, elle sentit quelque chose d'assez... gluant lui aggriper le pied. Elle se retrouva une fois de plus à terre et se sentit glisser sur le sol. Une bestiole était entrain de la tirer. Elle allait mourir. Elle allait être mangée par un monstre gluant. Dévorée. Déchiquetée. Ah non, c'était trop triste, elle était trop jeune pour mourir!

*Aidez-moi, quelqu'un, s'il vous plait. Sos, help, au secour!*

« AU SECOUUUR !!! »

L'autre tas de muscles a dû prendre ma tentative de rapprochement un peu mal, parce qu'il pensait tellement fort que je me foutais de sa gueule que j'ai même réussi à entendre ses pensées, oui, je suis trop fort, avouez-le. Ce n'était pas du tout vrai, je tiens à le préciser, j'essayais juste de le persuader de me protéger contre les créatures FÉROCES et HORRIBLES qui rôdaient dans les parages, je connais ce genre de lieu, ma maison ressemble à cela, enfin plutôt mon p'tit appart', arrêtons de me vanter s'il vous plait. Il me répondit d'une façon absolument mal polie que je pouvais le suivre (genre, je suis un chien galeux qui bave aux pieds de son bon maître pour quémander un quelconque os ; ne se rendait-il pas compte que je pouvais très bien m'en sortir tout seul ? Nan, je plaisante ; je ne plaisante jamais, sachez-le). De plus, il devait être troublé par ma beauté resplendissante, c'est pourquoi il me repoussa vivement, style je suis super gêné, comprenez-vous. Moi, je comprends. Tu comprends. Il comprend, nous comprenons, vous, comprenez, ils comprennent. Tout le monde comprend, c'est fascinant. Je ne m'attendais pas à ce qu'on soit aussi perspicace.

SOUDAIN, ô grand malheur ! Une voix de jeune femme retentit dans tout le marais, c'était horrible, ah ! Maman ! J'ai peur, héhé, bien sûr, ma première réaction fut de courir dans la direction de ce cri absolument effrayant, on eût dit quelqu'un que quelque chose venait de surprendre, genre attaque dans le dos avec distorsion lente et douloureuse. Toutefois, Vhally me doubla (il faillit me faire tomber encore une fois d'ailleurs, je swi trp vainairre srx), et accourut bien vite sauver une délicieuse jeune elfe de peau noire, c'est-à-dire une Dreauhwe, il faut bien prononcer le w, je suis sûr qu'elle y tient elle-même, car Dreau, c'est pas très élégant, ne trouvez-vous point oui bien sûr vous trouvez, lol. DONC, en quelques coups d'épées trop fort de la mort qui tue, il libéra cette Dreauhwe des griffes d'un animal suspect que je soupçonne ne pas être très gentil. Tel un chevalier servant, il offrit sa belle main à la jeune Elfe, et lui dit d'une voix on ne peut plus saillante : Vous allez bien ?

Je rejoignis bien vite ce couple, une larme à l'oeil devant cette épisode de gloire absolue et d'héroïsme. J'applaudis avec deux mains l'acte de mon meilleur ami, j'ai nommé Vhally Gunnedire. Je pris les deux mains de cette jeune femme décidément mes mains sont importantes dans ce RP, lol mdriiire, et je lui dis ces mots, droit dans les yeux :

« BONJOUR MADEMOISELLE, je me nomme Balthazar, c'est un nom rigolo n'est-ce pas, et fascinant de plus, et je vous prie de m'excuser de n'avoir pu vous aider à vous extirper de cette attaque fourbe et vacillante. TOUTEFOIS, ce n'est pas une raison de ne pas aimer les glaces au citron, n'est-ce pas, elles n'ont rien fait. Notre ami Vhally Gunnedire, que vous venez de rencontrer, lol, va nous ramener tous les deux dans un lieu sûr. Regardez comme il est bâti ! Un homme fort ! Apte à nous défendre ! Moi-même je suis un être chétif et pacifique, je ne serais d'aucune utilité dans un combat, mais bon, je sais cuir des pâtes quand même ».

Ma logorrhée verbale était tirée d'une célèbre tragédie nommée Ubu Roi mais en fait c'est un mensonge elle n'est inspirée d'aucune tragédie, je ne suis qu'un vulgaire pantin, hihi. SOUDAIN, je remarquai qu'elle était quelque peu blessée au bras gauche, oui, pas au droit, il faut être précis, non, ne niez pas cette évidence. Je le lui pris d'une main fort douce, oui, je venais de me laver les mains, et grâce aux pouvoir qui me sont conférés, j'arrêtai le sang qui coulait, pour ne pas tacher ses vêtements. J'apaisai quelque temps sa douleur, mais mon pouvoir n'étant pas INFINI, je ne pouvais stopper la douleur que dans un laps de temps très court. C'est triste, n'est-ce pas ? Pleurons tous en chœur devant cette injustice ignoble et infecte. Révoltons-nous. Je me tournai vers Vhally et lui adressai ces paroles :

« Wesh poto, je pense que maintenant que tu as deux personnes à sauver, tu n'as plus à t'entraîner mais à nous sortir de ce pétrin. Regarde-toi, tu es fort et musclé, autant que ça serve à quelque chose. Non, cesse de trépigner, de te rouler par terre, calme-toi en un mot, et sois notre lumière, notre phare d'espérance, fais-nous rêver. »

Le cri de détresse de la jeune femme se perdit vite dans une floppée de boue qui lui aspergea le visage. Une fois de plus, elle fut prise de nausée. Quelle odeur! C'était insoutenable. Tandis qu'elle se débattait de toutes ses forces, secouant les jambes, mais aussi ses bras (ce qui, soit dit en passant, était parfaitement inutile), elle sentit une ronce lui entailler le bras gauche. Gémissant de douleur, l'Elfe se tortilla de plus belle pour tenter de se dégager, tandis qu'elle était tirée inlassablement à travers le marais. Dans un effort douloureux, elle se retourna face à la bête, et reconnu un Acnock, sorte de nain-poisson brutal affectionant les points d'eau. La jeune Elfe se concentra et utilisa son pouvoir d'ombre sur la créature, ce qui eu pour effet de lui entailler légèrement le flanc. Seulement, c'était tellement peu profond que la bestiole ne sembla même pas réagir. Désespérée, Elania se laissa aller en se demandant ce qui adviendrait de son cadavre. Peut être serait-il dévoré par les carnivores du coin: C'était bien triste.
Mais soudain, oh miracle, l'Acnock la lâcha. Elle ne chercha pas à comprendre pourquoi mais se contenta de s'éloigner quelque peu de son agresseur. Quand elle releva la tête, elle distingua un homme armée d'un glaive qui faisait face à la créature. Malgrès ses cheveux longs et ses yeux rouges, Elania remarqua qu'il était un tout jeune humain. La corps protégé par une épaisse armure, qui malgré tout ne pourrait jamais rivaliser avec les armures des Elfes (elle ne pu s'empêcher de le constater), il semblait sûr de lui. Il se mit soudain à pousser des cris et se jeta sur l'Acnock, lui portant des coups sérieux. La bestiole ne tarda pas à s'éloigner, toute dans sa rage d'avoir perdu sa proie et dans sa peur d'être découpée en rondelle par ce mystérieux chevalier. L'homme rangea alors son glaive, s'approcha d'Elania et lui tendit la main pour l'aider à se relever.

« Est ce que vous allez bien ? »

La jeune Elfe, un peu sonnée, (ce qui était compréhensible vu qu'elle venait de se faire trainer sur plusieurs dizaines de mètre dans la bouillasse par une bestiole gluante et agressive) mit quelques secondes à réagir. Mais, alors qu'elle s'apprêtait à répondre, une apparition des plus singulières l'en empêcha. Un autre homme arriva en trottinant, se planta devant eux et se mit à applaudire comme un fou. Il était plutôt grand et ses cheveux était un peu longs. Cependant, l'Elfe n'arriva pas à déterminer son âge: Il était en effet vêtu d'une manière singulière et ses yeux brillaient comme ceux d'un enfant à qui on vient d'offrir un cadeau. Une aura de folie douce semblait flotter autour de lui. Avant qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche, l'homme lui attrapa les deux mains, planta son regard dans le sien, et se mit à discourir d'une voix forte et assurée:

« BONJOUR MADEMOISELLE, je me nomme Balthazar, c'est un nom rigolo n'est-ce pas, et fascinant de plus, et je vous prie de m'excuser de n'avoir pu vous aider à vous extirper de cette attaque fourbe et vacillante. TOUTEFOIS, ce n'est pas une raison de ne pas aimer les glaces au citron, n'est-ce pas, elles n'ont rien fait. Notre ami Vhally Gunnedire, que vous venez de rencontrer, lol, va nous ramener tous les deux dans un lieu sûr. Regardez comme il est bâti ! Un homme fort ! Apte à nous défendre ! Moi-même je suis un être chétif et pacifique, je ne serais d'aucune utilité dans un combat, mais bon, je sais cuir des pâtes quand même ».

Hein ? Des glaces au citron ? Des pâtes ? Il allait finir par lui donner faim. C'était donc lui la voix qu'elle avait entendue tout à l'heure. Elania jeta un drôle de coup d'oeil au dénomé Balthazar, quel nom horrible soit dit en passant. Enfin, Vàli, ce n'était pas mieux. Les humains avaient de ces idées des fois, non mais franchement. Bref, ce Balthazar l'intriguait fortement. Il semblait tout droit sortit d'un asile, mais il avait apparement bien comprit que seul le dénommé Vàli pourrait le sortir de ce lieu dégoutant. Ne sachant quoi répondre, elle se contenta de s'appuyer sur les mains tendues qui s'offrait à elle pour se relever.
Soudain, Balthazar lui prit le bras, le gauche, celui qui la faisait souffrir. Elle fut fortement tentée de lui mettre son poing dans la figure. Enfin oui, pour qui se prenait-il ? Mais elle changea vite d'avis quand elle sentit une douce chaleur courir sur sa peau puis se répandre dans son bras. Le sang cessa de couler, et la douleur disparut. De la magie! Reconnaissante, elle lui adressa un sourire.
Balthazar se tourna alors vers Vàli et reprit une nouvelle tirade, composée à nouveau des mots les plus singuliers:

« Wesh poto, je pense que maintenant que tu as deux personnes à sauver, tu n'as plus à t'entraîner mais à nous sortir de ce pétrin. Regarde-toi, tu es fort et musclé, autant que ça serve à quelque chose. Non, cesse de trépigner, de te rouler par terre, calme-toi en un mot, et sois notre lumière, notre phare d'espérance, fais-nous rêver. »

L'Elfe réprima un fou rire. Il était apparement prêt à tout pour convaincre l'autre de le sortir d'ici, puisque il ne semblait pas pouvoir survivre seul. Le dénommé Vàli paraissait, lui, complétement désespéré. Elania se décida alors à ouvrire la bouche, tout de même il fallait bien remercier ces deux hommes, même si les remerciements, ce n'était vraiment pas son truc.

« Messieurs je vous remercie de m'avoir sortit de là. je vous suis extrêmement reconnaissante. »

Mon Dieu, la reconnaissance. elle détestait cela. Devoir quelque chose à quelqu'un lui donnait la nausée, mais elle devait bien admettre que sans ces deux rigolos elle ne serait sûrement plus de ce monde.

« Je me nomme Elania et je me suis quelque peu... perdue dans ce marais. Je vous serait reconnaissante de m'indiquer la sortie, puisque je présume qu'à part des Acnock égarés, de la boue et des lianes, il n'y a absolument rien d'intéressant à voir ici. »